Le protocole du Royaume de Teyla fut donné deux semaines avant la conférence à toutes les nations qui ont confirmé leurs présences. Il y aura deux personnalités royales présentent à cette conférence. Sa Majesté Catherine III et Son Altesse Royale Lucas Courvoisier le fils cadet de la Reine Catherine III et non héritier. L'héritier du trône Taylor Courvoisier est à Padure donc absent. Lucas Courvoisier à dix-sept ans, il fera bientôt son service militaire, mais avant cela, il termine ses années lycées. À ce propos, il obtient de meilleures notes que Taylor. Le protocole demande à ce qu'on interpelle, Catherine III par la formule suivante : Votre Majesté et que Lucas Courvoisier soit interpellé par les formules suivantes : Monsieur le Prince ou votre Votre Altesse Royale. Il est strictement interdit de toucher un membre de la famille royale sans que celui-ci initie le geste.
Pour le personnel politique du Royaume de Teyla, seront présents ( pour les membres les plus importants ) :
-Antoine Carbasier, Premier ministre du Royaume, membre du parti de droite classique Les Royalistes.
-Jean-Louis Gaudion, Ministre des affaires étrangères du Royaume de Teyla.
-Gary Hubert, Ministre de la défense et des armées.
-Charles Bergé, député et président de la commission des affaires extérieures, membre du parti Les Royalistes.
Le protocole confirme qu'il faut les interpeller par leur titre soit Premier ministre, ministre ou député.
-Il faut comprendre l'exploit réalisé par le réseau diplomatique du Royaume de Teyla mais par dessus tout par le gouvernement d'Antoine Carbasier. Cela ne fait même pas un an que le Royaume, c'est ouvert diplomatiquement, aujourd'hui nous accueillons un sommet historique comprenant dix nations, dont la nôtre. D'autant plus que la vision avec la Reine diffère face à cette question de la politique internationale. La Reine n'est pas partisane des organisations internationales encore moins d'une organisation prônant concrètement dans ses traités agir pour bâtir un droit international. Toutefois, le Premier ministre a réussi à imposer sa vision à Sa Majesté Catherine III. Antoine Carbasier sur la question de la politique internationale fut incroyable efficace.
Devant la Résidence Faure, l'endroit où son établi les bureaux du Premier ministre et de ses équipes, le Palais Royale et l'Assemblée nationale le Royaume a hissé les drapeaux de toutes les nations. L'ordre des drapeaux fut tiré au sort pour chaque bâtiment. La conférence ne se passera dans aucun des trois bâtiments pour autant. En effet, la conférence se passe dans le Palais Raymond VI. C'est un ancien palais royal, mais toujours aux mains de l'état teylais, avant cela, il accueillit toutes les parties pour mettre fin à la guerre civile due aux religions en parties. La conférence avait permis de mettre fin à la guerre, mais de réunifier le pays comme avant la guerre, tout en permettant l'avènement de toutes nouvelles institutions. C'est donc dans un lieu rempli de symbole pour la nation de Teyla que se jouera la diplomatie autour d'une conférence. Aux yeux du pouvoir, la conférence ne pouvait pas échouer sous peine de pouvoir revoir sa situation dans les plus brefs délais. Une belle formule pour dire démissionner.
La suite était la même pour toutes les délégations venant à la conférence. Dans un premier temps, on accueillait les avions dans le ciel à travers quatre avions de chasse ayant toujours hélas des pilotes étrangers. Sur le tarmac de l'aéroport, un premier comité d'accueil était présent composé de la Maire de la capitale, Rosalie Chabas, de la députée Julia Guichard proche du Premier ministre, et de Jean-Louis Gaudion ministre des affaires étrangères du Royaume. Les délégations sont envoyées au compte-gouttes et immédiatement au Palais Raymond VI. L'entré du palais est des plus somptueuses montrant toute la vulgarité d'une monarchie face à la pauvreté, exposant sa grandeur à travers le beau, mais aussi le cher.
La Reine et le Premier ministre attendent tous les deux au bout d'un tapis rouge. Aux abords du tapis, il y a des hommes en tenue de cérémonie militaire du Royaume. Cette fois-ci, les hommes n'ont aucune carabine, mais un sabre qu'il présente au-devant de leurs visages. Les deux personnes représentant l'Etat de Teyla accueillent chaque chef d'Etat, de gouvernement comme il se doit.
En-dehors de cela l'intérieur du Palais Raymond VI ressemble à un Palais royal des plus traditionnelles. Brillant par l'or et l'argent, les fresques immenses représentants des moments d'histoire du pays. Mais la plus impressionnante des salles et la salle nommée "Salle des guerres". Au plafond, on y voit une fresque/peinture représentant un immense champ de bataille où le Royaume de Teyla participe à la bataille, seule nation reconnaissable d'ailleurs. Mais l'impressionnant n'est pas là. Il réside dans la cinquantaine de sabres accrochés par un fil au plafond. Des sabres ne se ressemblant absolument pas. Les archives nationales regorgent de cas mortel dans cette salle, décriant des sabres tombant sur un homme ou dans les mains d'un homme tuant des conseillers du roi ou dans de très rares cas le Roi en personne. Fort heureusement de nos jours la sécurité, c'est améliorer et on a proposé une visite de cette salle qu'aux délégations qui le veulent.
Une fois dans la salle de réception, on peut voir une table ronde dont la disposition des nations fut tirée au sort. Après que tout le monde ait pris place, Sa Majesté Catherine III ouvre le bal avec un discours des plus sobres, remerciant chacun de sa présence, présentant les objectifs de l'organisation. Quelque temps plus tard le Premier ministre, il décrit le traité. Traité qu'on avait envoyé il y a deux jours à toutes les chancelleries.
Les Etats parties au présent Traité réaffirment leur foi dans les buts et les principes des droits Humains au sens large et leur désir de vivre en paix avec tous les peuples et tous les gouvernements. Déterminés dans le but de garantir la paix dans le monde, les libertés individuelles, les valeurs démocratiques. Les Etats se sont mit d’accord sur le présent traité :
Article 1 :
Les partis peuvent, par accord au deux tiers, inviter tout Etat susceptible de favoriser le développement des principes du présent Traité et de contribuer à la paix. Tout Etat ainsi invité peut devenir partie au traité en déposant son dossier d'accession auprès du gouvernement du Royaume de Teyla. Celui-ci informera chacune des parties du dépôt de chaque instrument d'accession.
Un vote sera organisé sur toute demande d’adhésion à l’Organisation des Nations Démocratiques deux mois après son dossier d’admission transmis. Le vote requiert les deux-tiers
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Article 2 :
Ce traité sera ratifié et ses dispositions seront appliquées par les parties conformément à leurs règles constitutionnelles respectives. Le Traité entrera en vigueur entre les Etats qui l'ont ratifié dès que les ratifications de la majorité des signataires, et entrera en application à l'égard des autres signataires le jour du dépôt de leur ratification
Article 3 :
Toute partie pourra mettre fin au présent traité, après sa dénonciation auprès du gouvernement du Royaume de Teyla après un mois passé.
Article 4 :
Ce traité, dont les textes français, anglais et dans les langues des gouvernements du Conseil du présent traité font également foi, sera déposée dans les archives des gouvernements du Conseil du présent traité. Des copies certifiées conformes seront transmises par ceux-ci aux gouvernements des autres Etats signataires.
Article 5 :
Les présents états se réunissent au sein d’un Conseil Général. Ce Conseil Général est composé d'un représentant pour chaque nation.
Le représentant au sein du conseil peut-être un chef de d'état, de gouvernement, un membre du gouvernement ou un représentant nommé auprès du secrétaire général.
Le Conseil Général est dirigé par le secrétaire général de l'Organisation des Nations Démocratiques.
Les votes au Conseil Général se font à la majorité sauf contre indication dans le présent traité.
Article 6 :
Le Secrétaire Général représente l’Organisation des Nations Démocratiques à l’international.
Le Secrétaire Général est choisit dans une notion de consensus. Si le consensus n'est pas trouvé alors un vote sera organisé, chaque état-membre pourra présenter un candidat. Il est élu à la majorité relative. Si égalité il y a entre plusieurs candidats alors un tirage au sort est exercé.
Le mandat du Secrétaire Général est de deux années.
Article 7 :
Le Service d’Ambasse est un service accueillant les ambassadeurs de nations n’étant pas dans le traité mais voulant avoir des relations avec l’Organisation des Nations Démocratiques.
Les validations des ambassadeurs est à l’appréciation du Secrétaire Général. Une nation a une semaine à la suite de cette validation pour opposer un veto.
Article 8 :
Le conseil général se réunit en session ordinaire l’année entière.
Article 9 :
Les états-membres peuvent déposer une motion au Conseil Général
Il examine et approuve le budget de l’Organisation et fixe le montant des quote-parts des États Membres.
Il propose des organes jugés nécessaires pour répondre aux besoins de l’Organisation tout en conseillant le Secrétaire Générale sur la nomination des membres en concertation avec les états-membres.
Il discute des principes généraux de coopération pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, y compris le désarmement, et formule des recommandations à ce sujet.
Il discute de toutes questions rentrant dans le cadre du présent traité ou se rapportant aux pouvoirs et fonctions de l’un quelconque des organes de l’Organisation, et formule des recommandations et vote à ce sujet.
Il organise des études et fait des recommandations en vue de développer la coopération internationale dans le domaine politique, d’encourager le développement et la codification du droit international, de faciliter la jouissance des droits humains et des libertés fondamentales, et la collaboration internationale dans les domaines économique, social, humanitaire, culturel, éducatif et sanitaire.
Il fait des recommandations et vote pour permettre le règlement pacifique de toute situation de nature à compromettre les relations amicales entre pays.
Il peut en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix ou d’acte d’agression, en étroite collaboration avec le conseil militaire, examiner immédiatement la question et recommander à ses membres d’adopter des mesures collectives pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales
Article 10 :
Il peut convoquer une session extraordinaire de l’Assemblée Générale à la demande d’un des états membres.
Article 11 :
Il peut demander un débat et un vote au Conseil Général sur un sujet, qu’importe sa nature si il estime que la sécurité internationale ou nationale d’un état membre est menacé.
Article 12 :
Il définit sa mission selon le contexte international et la volonté des États membres.
Article 13 :
Les amendements présentés au Conseil Général requièrent deux-tiers des voix pour être adoptés.
Ils entreront en vigueur une fois les amendements ratifiés conformément à leurs règles constitutionnelles respectives, par les deux tiers des Membres de l'Organisation
Article 14 :
Les Etats-membres s’engagent à entamer la réflexion concernant un tribunal permettant le jugement d’acteurs ne respectant pas les droits humains.
La notion de souveraineté nationale sera prise en compte dans les débats.