15/07/2016
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Conférence de Manticore - Trop de pays [TERMINE]

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Conférence de Manticore :



Avant propos
Les nations attendues sont : Royaume de Teyla, République Faravanienne , Duché de Sylva, République Fédérale de Tanska, Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware, Fédération de Zélandia, Fédération Unie des Sultanats d'Afarée et du Nazum, Empire Démocratique et Parlementaire du Nord, Etat du Fujiwa ( observateur ).

Le protocole du Royaume de Teyla fut donné deux semaines avant la conférence à toutes les nations qui ont confirmé leurs présences. Il y aura deux personnalités royales présentent à cette conférence. Sa Majesté Catherine III et Son Altesse Royale Lucas Courvoisier le fils cadet de la Reine Catherine III et non héritier. L'héritier du trône Taylor Courvoisier est à Padure donc absent. Lucas Courvoisier à dix-sept ans, il fera bientôt son service militaire, mais avant cela, il termine ses années lycées. À ce propos, il obtient de meilleures notes que Taylor. Le protocole demande à ce qu'on interpelle, Catherine III par la formule suivante : Votre Majesté et que Lucas Courvoisier soit interpellé par les formules suivantes : Monsieur le Prince ou votre Votre Altesse Royale. Il est strictement interdit de toucher un membre de la famille royale sans que celui-ci initie le geste.

Pour le personnel politique du Royaume de Teyla, seront présents ( pour les membres les plus importants ) :
-Antoine Carbasier, Premier ministre du Royaume, membre du parti de droite classique Les Royalistes.
-Jean-Louis Gaudion, Ministre des affaires étrangères du Royaume de Teyla.
-Gary Hubert, Ministre de la défense et des armées.
-Charles Bergé, député et président de la commission des affaires extérieures, membre du parti Les Royalistes.
Le protocole confirme qu'il faut les interpeller par leur titre soit Premier ministre, ministre ou député.

La rencontre
Le Royaume accueille le plus grand sommet de son histoire, c'est donc un moment historique pour le pays. Les médias écrits faisaient leur UNE depuis trois jours sur le sujet, détaillant le protocole de la rencontre, puis dévoilant des anecdotes sur certains membres des délégations étrangères en passant par une décortication des politiques extérieures des nations reçues. Les médias télévisuels font pareil, les informations nationales sont passées au second plan en dehors du sommet. Une première historique qu'une rencontre diplomatique fasse passer durant plusieurs jours au second plan les informations nationales. Le monde des penseurs, écrivains, artistes, chercheurs comprenait entièrement l'historicité de l'événement. Les maisons d'édition dénombrent déjà plus de dix projets de livre sur ce sommet au sein du Royaume prit sur différents angles en fonction des livres. La chose marquante fut soulevée par Pascal Banaface, expert en géopolitique, sur le plateau de C dans l'ère du temps :

-Il faut comprendre l'exploit réalisé par le réseau diplomatique du Royaume de Teyla mais par dessus tout par le gouvernement d'Antoine Carbasier. Cela ne fait même pas un an que le Royaume, c'est ouvert diplomatiquement, aujourd'hui nous accueillons un sommet historique comprenant dix nations, dont la nôtre. D'autant plus que la vision avec la Reine diffère face à cette question de la politique internationale. La Reine n'est pas partisane des organisations internationales encore moins d'une organisation prônant concrètement dans ses traités agir pour bâtir un droit international. Toutefois, le Premier ministre a réussi à imposer sa vision à Sa Majesté Catherine III. Antoine Carbasier sur la question de la politique internationale fut incroyable efficace.

Devant la Résidence Faure, l'endroit où son établi les bureaux du Premier ministre et de ses équipes, le Palais Royale et l'Assemblée nationale le Royaume a hissé les drapeaux de toutes les nations. L'ordre des drapeaux fut tiré au sort pour chaque bâtiment. La conférence ne se passera dans aucun des trois bâtiments pour autant. En effet, la conférence se passe dans le Palais Raymond VI. C'est un ancien palais royal, mais toujours aux mains de l'état teylais, avant cela, il accueillit toutes les parties pour mettre fin à la guerre civile due aux religions en parties. La conférence avait permis de mettre fin à la guerre, mais de réunifier le pays comme avant la guerre, tout en permettant l'avènement de toutes nouvelles institutions. C'est donc dans un lieu rempli de symbole pour la nation de Teyla que se jouera la diplomatie autour d'une conférence. Aux yeux du pouvoir, la conférence ne pouvait pas échouer sous peine de pouvoir revoir sa situation dans les plus brefs délais. Une belle formule pour dire démissionner.

La suite était la même pour toutes les délégations venant à la conférence. Dans un premier temps, on accueillait les avions dans le ciel à travers quatre avions de chasse ayant toujours hélas des pilotes étrangers. Sur le tarmac de l'aéroport, un premier comité d'accueil était présent composé de la Maire de la capitale, Rosalie Chabas, de la députée Julia Guichard proche du Premier ministre, et de Jean-Louis Gaudion ministre des affaires étrangères du Royaume. Les délégations sont envoyées au compte-gouttes et immédiatement au Palais Raymond VI. L'entré du palais est des plus somptueuses montrant toute la vulgarité d'une monarchie face à la pauvreté, exposant sa grandeur à travers le beau, mais aussi le cher.

La Reine et le Premier ministre attendent tous les deux au bout d'un tapis rouge. Aux abords du tapis, il y a des hommes en tenue de cérémonie militaire du Royaume. Cette fois-ci, les hommes n'ont aucune carabine, mais un sabre qu'il présente au-devant de leurs visages. Les deux personnes représentant l'Etat de Teyla accueillent chaque chef d'Etat, de gouvernement comme il se doit.
En-dehors de cela l'intérieur du Palais Raymond VI ressemble à un Palais royal des plus traditionnelles. Brillant par l'or et l'argent, les fresques immenses représentants des moments d'histoire du pays. Mais la plus impressionnante des salles et la salle nommée "Salle des guerres". Au plafond, on y voit une fresque/peinture représentant un immense champ de bataille où le Royaume de Teyla participe à la bataille, seule nation reconnaissable d'ailleurs. Mais l'impressionnant n'est pas là. Il réside dans la cinquantaine de sabres accrochés par un fil au plafond. Des sabres ne se ressemblant absolument pas. Les archives nationales regorgent de cas mortel dans cette salle, décriant des sabres tombant sur un homme ou dans les mains d'un homme tuant des conseillers du roi ou dans de très rares cas le Roi en personne. Fort heureusement de nos jours la sécurité, c'est améliorer et on a proposé une visite de cette salle qu'aux délégations qui le veulent.

Une fois dans la salle de réception, on peut voir une table ronde dont la disposition des nations fut tirée au sort. Après que tout le monde ait pris place, Sa Majesté Catherine III ouvre le bal avec un discours des plus sobres, remerciant chacun de sa présence, présentant les objectifs de l'organisation. Quelque temps plus tard le Premier ministre, il décrit le traité. Traité qu'on avait envoyé il y a deux jours à toutes les chancelleries.

Traité conseil internationale
Organisation des Nations Démocratiques- OND :

Préambule
Les Etats parties au présent Traité réaffirment leur foi dans les buts et les principes des droits Humains au sens large et leur désir de vivre en paix avec tous les peuples et tous les gouvernements. Déterminés dans le but de garantir la paix dans le monde, les libertés individuelles, les valeurs démocratiques. Les Etats se sont mit d’accord sur le présent traité :

Titre I : Ratification et candidature

Article 1 :
Les partis peuvent, par accord au deux tiers, inviter tout Etat susceptible de favoriser le développement des principes du présent Traité et de contribuer à la paix. Tout Etat ainsi invité peut devenir partie au traité en déposant son dossier d'accession auprès du gouvernement du Royaume de Teyla. Celui-ci informera chacune des parties du dépôt de chaque instrument d'accession.

Un vote sera organisé sur toute demande d’adhésion à l’Organisation des Nations Démocratiques deux mois après son dossier d’admission transmis. Le vote requiert les deux-tiers
.
Article 2 :
Ce traité sera ratifié et ses dispositions seront appliquées par les parties conformément à leurs règles constitutionnelles respectives. Le Traité entrera en vigueur entre les Etats qui l'ont ratifié dès que les ratifications de la majorité des signataires, et entrera en application à l'égard des autres signataires le jour du dépôt de leur ratification

Article 3 :
Toute partie pourra mettre fin au présent traité, après sa dénonciation auprès du gouvernement du Royaume de Teyla après un mois passé.

Article 4 :
Ce traité, dont les textes français, anglais et dans les langues des gouvernements du Conseil du présent traité font également foi, sera déposée dans les archives des gouvernements du Conseil du présent traité. Des copies certifiées conformes seront transmises par ceux-ci aux gouvernements des autres Etats signataires.

Titre II : Dispositions Générales

Article 5 :
Les présents états se réunissent au sein d’un Conseil Général. Ce Conseil Général est composé d'un représentant pour chaque nation.

Le représentant au sein du conseil peut-être un chef de d'état, de gouvernement, un membre du gouvernement ou un représentant nommé auprès du secrétaire général.

Le Conseil Général est dirigé par le secrétaire général de l'Organisation des Nations Démocratiques.

Les votes au Conseil Général se font à la majorité sauf contre indication dans le présent traité.

Article 6 :
Le Secrétaire Général représente l’Organisation des Nations Démocratiques à l’international.

Le Secrétaire Général est choisit dans une notion de consensus. Si le consensus n'est pas trouvé alors un vote sera organisé, chaque état-membre pourra présenter un candidat. Il est élu à la majorité relative. Si égalité il y a entre plusieurs candidats alors un tirage au sort est exercé.

Le mandat du Secrétaire Général est de deux années.

Article 7 :
Le Service d’Ambasse est un service accueillant les ambassadeurs de nations n’étant pas dans le traité mais voulant avoir des relations avec l’Organisation des Nations Démocratiques.

Les validations des ambassadeurs est à l’appréciation du Secrétaire Général. Une nation a une semaine à la suite de cette validation pour opposer un veto.

Titre III : Conseil Général

Article 8 :
Le conseil général se réunit en session ordinaire l’année entière.

Article 9 :
Les états-membres peuvent déposer une motion au Conseil Général

Il examine et approuve le budget de l’Organisation et fixe le montant des quote-parts des États Membres.

Il propose des organes jugés nécessaires pour répondre aux besoins de l’Organisation tout en conseillant le Secrétaire Générale sur la nomination des membres en concertation avec les états-membres.

Il discute des principes généraux de coopération pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, y compris le désarmement, et formule des recommandations à ce sujet.

Il discute de toutes questions rentrant dans le cadre du présent traité ou se rapportant aux pouvoirs et fonctions de l’un quelconque des organes de l’Organisation, et formule des recommandations et vote à ce sujet.

Il organise des études et fait des recommandations en vue de développer la coopération internationale dans le domaine politique, d’encourager le développement et la codification du droit international, de faciliter la jouissance des droits humains et des libertés fondamentales, et la collaboration internationale dans les domaines économique, social, humanitaire, culturel, éducatif et sanitaire.

Il fait des recommandations et vote pour permettre le règlement pacifique de toute situation de nature à compromettre les relations amicales entre pays.

Il peut en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix ou d’acte d’agression, en étroite collaboration avec le conseil militaire, examiner immédiatement la question et recommander à ses membres d’adopter des mesures collectives pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales

Titre IV : Secrétaire Générale

Article 10 :
Il peut convoquer une session extraordinaire de l’Assemblée Générale à la demande d’un des états membres.

Article 11 :
Il peut demander un débat et un vote au Conseil Général sur un sujet, qu’importe sa nature si il estime que la sécurité internationale ou nationale d’un état membre est menacé.

Article 12 :
Il définit sa mission selon le contexte international et la volonté des États membres.

Titre VI : Amendements

Article 13 :
Les amendements présentés au Conseil Général requièrent deux-tiers des voix pour être adoptés.

Ils entreront en vigueur une fois les amendements ratifiés conformément à leurs règles constitutionnelles respectives, par les deux tiers des Membres de l'Organisation

Titre VI : Tribunal international

Article 14 :
Les Etats-membres s’engagent à entamer la réflexion concernant un tribunal permettant le jugement d’acteurs ne respectant pas les droits humains.

La notion de souveraineté nationale sera prise en compte dans les débats.
11389
La charte du Conseil Militaire de l'Organisation des Nations Démocratique se trouve à la fin de ce texte.

La délégation pour la République faravanienne, co-organisatrice de la Conférence de Manticore, sera composée des membres suivants ( pour les membres les plus importants ) :
-Arash Farajpour, président de la République faravanienne.
-Dara Sahdavi, le ministre des Affaires étrangères de la République faravanienne.
-Hesa Nasrideh, le ministre des Armées de la République faravanienne.

La rencontre

Pour la deuxième fois, l'avion gouvernemental faravanien posait ses roues sur l'Aéroport International de Manticore. Des curieux et des spotters s'étaient agglutinés au grillage de l'aéroport pour scruter l'arrivée mystérieuse. En effet, rien n'avait fuité dans la presse et la conférence restait encore pour le moment un secret. Néanmoins, les gens attentifs n'avaient pas manqués de repérer l'étrange balais d'avions gouvernementaux qui allait avoir lieu sur l'aéroport de la capitale. Il était devenu difficile de cacher de telles choses au XXIème siècle et avec l'avènement d'outils tel que FlyRadar12 qui permettait de suivre en temps réel les plans de vol des aéronefs circulant dans le monde. Ainsi, la rumeur commençait a circuler que quelque chose de sérieux se tramait et la foule présente à l'aéroport ce jour la en était la conséquence.

Pour Arash Farajpour, président de la République faravanienne, l'atterrissage fut agréable, tout comme la brise d'air frais qui s'engouffra dans la cabine de l'avion lors de l'ouverture de la porte. "Déjà de retour", songea-t-il probablement, du moins, c'est ce que son ministre des Affaires étrangères, Dara Sahdavi, pensa. La posture d'Arash Farajpour était impassible, la tache qui l'attendait était monumentale, son attention avait été monopolisée par la sujet pendant de longues journées et nuits. Son visage s'illumina néanmoins à la sortie de l'avion en reconnaissant les visages qui l'attendait dans le comité d'accueil. Les officiels teylor et faravanien avaient eu de nombreuses occasions de se rencontrer et certains avaient développé une relation fortement amicale. Tel était la voie a suivre, avait-t-il dit à son cabinet en mentionnant l'amitié des peuples. Aujourd'hui encore, et pour les jours qui allaient suivre, les deux pays auraient l'occasion de se rapprocher d'avantage, d'autant plus au vu des événements à venir. La journée fut néanmoins clôturée sans cérémonie par l'accompagnement du président et du reste de la délégation faravanienne dans leur hôtel. Mais contrairement a ce que Arash Farajpour avait pu penser, ces quelques jours de répits avant le début de la conférence ne seraient pas de tout repos.

Deux jours plus tard, la rumeur d'un événement d'envergure a Manticore fut confirmée par les médias officiels taylor. De mémoire de pilote gouvernemental faravanien, jamais l'avion gouvernemental n'avait été autant photographié. Les grillages de l'aéroport grouillaient littéralement d'activistes en tout genre, curieux et enthousiastes. Des banderoles avaient d'ailleurs été déployées, certaines arborant un message positif, d'autres non. Peu importe, la conférence commencerait bientôt et les avions des autres délégations arriveraient d'ici à 3 jours.

Chez la délégation faravanienne, la tension était palpable, le poids qui reposait sur leurs épaules pour la préparation de cette conférence était immense et les attentes d'autant plus. Les jours précédents avaient été passés en étroite collaboration avec les autorités teylor pour la planification minutieuse de la conférence. Tout devait et serait parfait, tel avait été le mot d'ordre pour cette rencontre. En dépit de cela, Arash Farajpour, Dara Sahdavi et Hesa Nasrideh étaient confiants, ils avaient eu l'occasion de s'entretenir avec un certain nombre des participants attendus. Ils étaient confiants dans leur projet et donneraient tout pour le porter jusqu'à complétion.

C'est dans cet état d'esprit qu'ils prirent le temps d'accueillir chacun des convives aux cotés des officiels du Royaume de Teyla, prononçant des mots d'amitié sincère pour chacun d'entre eux. Le Palais Raymond VI était leur destination avec le reste des invités, un fort sentiment de responsabilité les frappa lors de l'entrée dans la salle de réception. Cette fois-ci était pour de bon, pensa Dara Sahdavi qui s'asseyait aux cotés d'Arash Farajpour. Mais il eu a peine le temps de se perdre dans ses pensées que la reine Catherine III prononça son discours d'ouverture, le rappelant à la réalité. Le président Farajpour quant à lui se préparait à suivre la reine avec son discours de co-organisateur. Il ne manqua bien évidemment pas de présenter la charte que son gouvernement avait rédigée et envers lequel certains des pays présents ici avaient déjà exprimé un intérêt.

CHARTE DEFENSIVE POUR L'ORGANISATION DES NATIONS DEMOCRATIQUESCLASSIFICATION : LIMITEE
DIFFUSION : COMMUNIQUABLE SUR AUTORISATION PREALABLE DU DIFFUSEUR

Le cabinet du ministère des Affaires étrangères conjointement au cabinet du ministère des Armées
le 05/07/2011
à Bandarhan

Article 1 :
Les parties s'engagent à régler par des moyens pacifiques tous différends internationaux dans lesquels elles pourraient être impliquées, de telle manière que la paix et la sécurité internationales, ainsi que la justice, ne soient pas mises en danger, et à s'abstenir dans leurs relations internationales de recourir à la menace ou à l'emploi de la force de toute manière incompatible aux valeurs des nations démocratiques.

Article 2 :
Les parties contribueront au développement de relations internationales pacifiques et amicales en renforçant leurs libres institutions, en assurant une meilleure compréhension des principes sur lesquels ces institutions sont fondées et en développant les conditions propres à assurer la stabilité et le bien-être. Elles s'efforceront d'éliminer toute opposition dans leurs politiques économiques internationales et encourageront la collaboration économique entre chacune d'entre elles ou entre toutes.

Article 3 :
Afin d'assurer de façon plus efficace la réalisation des buts du présent Traité, les parties, agissant individuellement et conjointement, d'une manière continue et effective, par le développement de leurs propres moyens et en se prêtant mutuellement assistance, maintiendront et accroîtront leur capacité individuelle et collective de résistance à une attaque armée.

Article 4 :
Les parties se consulteront chaque fois que, de l'avis de l'une d'elles, l'intégrité territoriale, l'indépendance politique ou la sécurité de l'une des parties sera menacée.

Article 5 :
Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Eurysie, Afarée ou partout dans le monde sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité des états membres et dans le monde.

Article 6 :
Pour l'application de l'article 5, est considérée comme une attaque armée contre une ou plusieurs des parties, une attaque armée :

contre le territoire de l'une d'elles en Eurysie, en Afarée ou dans le monde, contre les territoires métropolitains, contre les territoires et autonomies outre-mer placées sous la juridiction de l'une des parties dans la région de l'Eurysie, en Afarée ou dans le monde; contre les forces, navires ou aéronefs de l'une des parties se trouvant sur ces territoires ainsi qu'en toute autre région du monde dans laquelle des forces de présence de l'une des parties étaient stationnées à la date à laquelle le Traité est entré en vigueur.

Article 7 :
Chacune des parties déclare qu'aucun des engagements internationaux actuellement en vigueur entre Etats n'est en contradiction avec les dispositions de la présente Charte et assume l'obligation de ne souscrire aucun engagement international en contradiction avec la Charte.

Article 8 :
Les parties établissent par la présente disposition un Conseil, auquel chacune d'elle sera représentée pour examiner les questions relatives à l'application de la Charte. Le Conseil sera organisé de façon à pouvoir se réunir rapidement et à tout moment. Il constituera les organismes subsidiaires qui pourraient être nécessaires; en particulier, il établira immédiatement un comité de défense qui recommandera les mesures à prendre pour l'application des articles 3 et 5.

Article 9 :
Le Conseil peut avoir recours aux moyens militaires des états signataires de la présente Charte dans des missions en dehors de l'Union afin d'assurer le maintien de la paix, la prévention des conflits et le renforcement de la sécurité internationale. L'exécution de ces tâches repose sur les capacités fournies par les États membres.

Article 10 :
Les décisions portant sur le lancement d'une mission visée au présent article, sont adoptées par le Conseil statuant à la majorité, sur initiative d'un État signataire de la présente Charte. Le Conseil peut proposer de recourir aux moyens nationaux des capacités fournies par les États membres.

Article 11 :
Le Conseil peut confier la réalisation d'une mission, dans le cadre de la Charte, à un groupe d'États membres afin de préserver les valeurs des nations démocratiques et de servir ses intérêts. La réalisation d'une telle mission sera régie sous la direction des membres du Conseil après consultation.

Article 12 :
Les États signataires qui remplissent des critères plus élevés de capacités militaires et qui ont souscrit des engagements plus contraignants en la matière en vue des missions les plus exigeantes, établissent une coopération structurée permanente dans le cadre de la Charte. Cette coopération sera régie sous la direction des membres du Conseil après consultation et selon les accords bilatéraux ou multilatéraux en place chez les États signataires concernés par le présent article.

Article 13 :
Les missions déclenchées par application de l'article 9 et dans le cadre des articles 10, 11 et 12 se verront menées obligatoirement par les États des gouvernements du Conseil de la présente Charte ayant votés favorablement au déclenchement des dites missions. Les États des gouvernements du Conseil de la présente Charte ayant votés défavorablement au déclenchement des dites missions ou s'étant abstenus ne sont pas contraints d'une obligation de participation. La participation aux dites missions par des États des gouvernements du Conseil de la présente Charte ayant votés défavorablement au déclenchement des dites missions, s'étant abstenus ou par des États extérieurs du Conseil de la présente Charte sera approuvée et sanctionnée par les États participants.

Article 14 :
Les parties peuvent, par accord majoritaire, inviter à accéder a la Charte tout autre Etat du monde susceptible de favoriser le développement des principes de la présente Charte et de contribuer à la sécurité régionale et globale. Tout Etat ainsi invité peut devenir partie de la Charte en déposant son instrument d'accession auprès des gouvernements du Conseil de la présente Charte. Celui-ci informera chacune des parties du dépôt de chaque instrument d'accession.

Article 15 :
Ce Traité sera ratifié et ses dispositions seront appliquées par les parties conformément à leurs règles constitutionnelles respectives. Les instruments de ratification seront déposés aussitôt que possible auprès des gouvernements du Conseil de la présente Charte, qui informeront tous les autres signataires du dépôt de chaque instrument de ratification. La Charte entrera en vigueur entre les Etats qui l'ont ratifié dès que les ratifications de la majorité des signataires auront été déposées et entrera en application à l'égard des autres signataires le jour du dépôt de leur ratification.

Article 16 :
Après que la Charte aura été en vigueur pendant un ans ou à toute date ultérieure, les parties se consulteront à la demande de l'une d'elles, en vue de réviser le Traité, en prenant en considération les facteurs affectant à ce moment la paix et la sécurité dans le monde, y compris le développement des arrangements tant universels que régionaux conclus pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales.

Article 17 :
Après que la Charte aura été en vigueur pendant un ans, toute partie pourra mettre fin a la Charte en ce qui la concerne un an après avoir avisé de sa dénonciation les gouvernements du Conseil de la présente Charte, qui informera les gouvernements des autres parties du dépôt de chaque instrument de dénonciation.

Article 18 :
Cette Charte, dont les textes français, anglais et dans les langues des gouvernements du Conseil de la présente Charte font également foi, sera déposé dans les archives des gouvernements du Conseil de la présente Charte. Des copies certifiées conformes seront transmises par ceux-ci aux gouvernements des autres Etats signataires.



Le ministre des Affaires étrangères, Dara Sahdavi

LE DOCUMENT EST DISPONIBLE AUX PROCEDURES DE DECLASSIFICATION A PARTIR DU 05/07/2111
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Un camaïeu de propositions et de possibilités


L'Empire était déjà en conflit entre rejoindre l'ONC, ou l'UNIL. Cependant, en son for intérieur, l'UNIL manque d'un vrai projet et d'ambition. L'UNIL ne progresse pas et patauge. L'ONC, elle, s'est éloignée de son but principal, le commerce pour se tourner vers une structure peut être trop militariste, même pour l'Empire. L'OND, elle, a plusieurs objectifs et pourra être composée de nations particulièrement actives à l'internationale. Cependant, si cette organisation voit le jour, elle sera peut-être l'unique de l'Empire et celui-ci devra assumer sa position de première puissance dans cette alliance. Surtout de première puissance militaire et culturelle. Cependant, l'offre est alléchante. Une grande organisation, qui ne se prive pas d'intervenir pour ses intérêts et pour les droits démocratiques, qui a pour ambition de forger des normes internationales. De faire contrepoids à l'ONC, et à l'UNCS voire au Liberalintern. Avec les PIB actuels, une puissance économique combinée d'un PIB de 5457 milliards de dollars (7581 pour l'ONC par comparaison), l'OND pourrait devenir une entité forte économiquement, militairement et culturellement.
L'Empire a donc de grandes attentes et est prêt à beaucoup investir.

L'avion atterri, l'empereur était déjà venu pour une rencontre qui fut relativement fructueuse. C'était un moment historique et l'excitation était palpable de même que le stress. Il entra dans le bâtiment avec sa délégation habituelle. Sa cousine et trois conseillers, militaire, diplomatique et économique. L'Empire était venu avec des idées claires et un traité économique à proposer à l'organisation.
Traité

Pacte Économique Global

Ce pacte s'applique aux États membres de l'OND, sera voté par le Conseil Général et ratifié par les États Membres. Il a pour but de favoriser les échanges économiques et le commerce entre les membres, de faire développer les économies de chaque membre, de favoriser l'interconnexion des économies qui est un gage de paix et de prospérité, et de favoriser la diffusion et l'accès des cultures de chaque membre aux autres.

Article 1 :
Les États membres de l'OND s'engagent à ne pas mener d'actions hostiles pour entraver le commerce des autres parties, de ne pas faire subir de guerre économique, ouverte ou non, aux autres partis, et de ne pas appliquer de sanctions économiques isolés contre les membres sans l'aval du Conseil Général.

Article 2 :
Les États membres s'engagent à privilégier, en priorité, le commerce avec les autres parties de l'OND.

Article 3 :
Les États membres s'engagent à réduire de manière globale, en dehors de leurs secteurs clés, les taxes commerciales, les frais de douanes, frais d'amarrages et autres entraves au libre commerce de 50%.

Article 4 :
Les États membres s'engagent à avoir au moins un port-franc pour l'OND sur leurs territoires pour favoriser le commerce entre les États membres.

Article 5 :
Les États membres s'engagent à soutenir économiquement les autres parties en cas de crises économiques, de dégradation majeure d'un parc ou d'autre problèmes économiques majeurs.

Article 6 :
Les États membres s'engagent à développer leurs connexions énergétiques afin d'avoir une indépendance et une autosuffisance relativement haute à l'échelle de l'OND.

Article 7 :
Les États membres, via le Conseil Général, peuvent voter, à la majorité au trois quarts, d'appliquer des sanctions contre un État membre en cas de non-respect des Chartres internes à l'alliance ou d'action moralement condamnable. Sans cette majorité au trois quarts, les États membres ne peuvent s'appliquer des sanctions entre eux.

Article 8 :
Les États membres peuvent choisir de manière globale via le Conseil Général d'appliquer des sanctions communes contre un État tiers. Cela requiert la majorité absolue et seuls les États membres ayant voté pour son contraint à appliquer ces sanctions.

Article 9 :
Les États membres avec la majorité absolue, via le Conseil Général, peuvent décider de fermer de manière totale leurs économies et leurs territoires à des nations hostiles à l'OND. Seuls les États membres ayant voté pour son contraint à appliquer ces mesures. Il faut l'unanimité pour fermer entièrement l'OND à un pays hostile.

Article 10 :
Les États membres, peuvent, via le Conseil Général, à la majorité absolue, soutenir économiquement un pays en extérieur à l'OND, seuls les États membres ayant voté pour son contraint à appliquer cette aide.

Article 11 :
Afin de coordonner économiquement l'alliance, un Bureau à l'Économie sera ouvert de manière permanente dans un des États Membres.
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La délégation tanskienne était d'une importance singulière à son arrivée.

Forte des propositions à mettre en avant, que le gouvernement soutenait ou non, elle avait vu sa composition être élargie dans les jours et semaines précédents.

C'est par un avion gouvernemental complet, rempli jusqu'au dernier siège que la délégation tanskienne posait ses roues sur l'Aéroport International de Manticore. Une partie du personnel attendit que les plus hauts officiels et plénipotentiaires descendirent pour eux prendre la direction de la conférence dans un calme plus relatif. Un hôtel, non loin du Palais Raymond VI, avait vu deux de ses étages être complètement privatisés pour le bien de la conférence et l'accueil de la délégation.

Les représentants tanskiens sont, à l'instar de la République Faravienne, parmi les plus importants du pays. Jaka Lakkas, première ministre, a fait le déplacement bien que le calendrier politique de cette dernière ne puisse lui assurer une présence complète. A ses côtés, deux autres ministres du gouvernement fédéral sont présents. Mar Loftsson, ministre des Affaires étrangères et des Droits humains, bien connu de la plupart de ses homologues devant attenté à la conférence, il deviendrait le chef de la mission dans l'hypothèse d'un départ probable de la Première ministre pour Norja ou un autre territoire fédéral. La troisième et dernière ministre est Kristine Svane. Absente des discussions bilatérales jusque la entretenue à propos de l'organisation des nations démocratiques mais surtout des discussions bilatérales survenues avec quelques Etats, elle n'en avait pas moins suivi méticuleusement les évolutions tout en faisant passer un certain nombre de directives.

A leurs côté se trouvaient 9 diplomates émanant de la Direction des Relations Bilatérales et Organisations Internationales (DRBOI) ; le secrétaire général du ministère de la mer avec deux conseillers ; une quinzaine de traducteurs du ministère des Affaires étrangères et des Droits humains devant traduire l'ensemble des transcriptions et des documents officiels en Islandais (langue officielle de la République Fédérale de Tanska) ou de l'islandais vers le français et l'anglais. Si ces langues sont aussi parlées par les trois ministres, bien que le Français de madame Svane soit plus qu'imparfait, la traduction restait un impératif de la plus haute importance ; deux membres de l'Etat-Major général accompagné d'un conseiller par branche des forces armées ; trois conseillers du ministère de l'économie de Monsieur Svend Skaarup absent pour la conférence ; deux conseillers du ministère de la Coordination territoriale et des communications dont le portefeuille est détenu par Torill Overbey actuellement à Ny-Norja ; une vingtaine de secrétaires et membres de services administratifs et enfin trois journalistes de Tanske Fréttastofa (l'Agence de presse tanskienne).

La plupart du personnel restera, en règle général, à l'hôtel en attendant l'hypothèse de disposer d'une salle pour centraliser el travail à l'intérieur du Palais Raymond VI. Pour le gouvernement, l'objectif est simple : l'accord sur l'OND doit être validé mais surtout ratifié par le Congrès Fédéral avec la majorité la plus large possible pour s'éviter, à l'approche des prochaines élections législatives, une possible mise à mal de sa position politique. Mais ce raisonnement électoral ne doit pas, d'après la première ministre, occulté les intérêts nationaux et multilatéraux.

Dans la principale salle de la conférence les trois ministres attendaient, à la suite des premiers discours, que madame Lakkas puisse elle aussi faire son discours introductif.

Discours introductif de Jaka Lakkas a écrit :"Votre Majesté, Votre Altesse Imperiale, Messieurs et Mesdames les chefs d'Etats et de Gouvernement, messieurs et mesdames les ministres, messieurs et mesdames en vos grades et qualités, en ce jour de rencontre, pour la première fois sur le sol de Manticore, j'ai l'honneur et le privilège de vous parler au nom de Tanska.

Les récentes évolutions politiques internationales, les liens, en dépit de nos régimes qu'ils soient impériaux ou républicains, de la démocratie, des droits humains et de la stabilité qui nous unissent, nos volontés communes d'œuvrer ensemble pour le bien commun, voilà un ensemble de termes forts de sens qui nous réunissent ici, aujourd'hui, en ce magnifique Palais.

La République Fédérale de Tanska entends portée haut et fort le projet commun que nous portons et sur lequel nous allons débattre en nos intérêts respectifs mais toujours, et je suis certain que ce vœu pieux est aussi vôtre, en étant guidé par ces mêmes finalités, ces mêmes horizons que nous devons faire notre, ceux de la paix, du développement, et de la protection de nos populations.

La République dont j'ai l'honneur d'être aujourd'hui la cheffe du gouvernement arrive aussi avec des propositions. Nous avons déjà pu écouter celles, ambitieuses et intéressantes, que porte l'Empire du Nord. J'espère que nombre d'entre nous en feront autant pour que cette conférence puisse poser des bases saines et durables pour un avenir meilleur dans lequel nous serons tous investis. Parce qu'il en va des principes mêmes de notre République, les membres de la mission diplomatique dont j'ai la direction en ce jour seront j'en suis certaine des interlocuteurs attentifs, soucieux d'atteindre le meilleur compromis pour que les Nations Démocratiques se retrouvent en une charte finale porteuse d'un message de ralliement à travers le monde.

Je ne serais guère plus longue tant le travail qui nous attends est hardi, mais tant, aussi, l'aboutissement ne pourra que nous être bénéfiques à toutes et à tous. Merci.

La première idée de la délégation tanskienne, avant de pleinement entrer dans les débats, est de former, en plus de la conférence générale, trois commissions ad hoc afin de pouvoir traiter, sur des aspects plus technique, le traité du conseil international, la charte défensive ainsi que le pacte économique global.
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La délégation du Duché se rendit à Manticore à bord d'un avion officiel de facture sylvoise. Elle comptait quatre personne : sa majesté la Duchesse Alexandra Boisderose, sa fille Matilde Boisderose en qualité de ministre des affaires étrangères, sa nièce Léa Boisderose au poste de Maréchale du Duché, et finalement d'un conseiller généraliste compétent ayant accès à l'ensemble de la documentation nécessaire avec sa tablette.
Ils se présentèrent humblement à la salle de conférence afin d'établir l'OND et formaliser les derniers détails. Suite à l'affaire de Port Hafen avec l'Empire Listonien, et les dernières provocations de la Loduarie, l'opinion de toutes les strates du Duché pour cet organisme s'était améliorée drastiquement, passant d'une curiosité à une nécessité.
Le Duché n'était pas pour autant dans la précipitation et faisait preuve d'un habituel scrupule. S'il était pleinement consentant à apporter toute son aide humanitaire lors des prochaines crises, il tenait par contre à clairement définir les conditions à partir desquelles l'OND et ses membres s'engageraient militairement. Alexandra n'était pas opposée à des interventions armées pour neutraliser des menaces à la stabilité, mais il fallait clairement définir ce que pouvait être ladite menace à la paix. Elle refusait de s'engager dans ce qui pourrait subir des dérives impérialistes, bien qu'elle doutait de cette éventualité en vue des membres prévus de l'organisation.
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L'avion affrété pour l'occasion atterrit à l'aéroport international de Manticore, la capitale du Royaume de Teyla. À son bord se trouvait la délégation Zélandienne, composée du Secrétaire Fédérale aux Affaires Étrangères : Mr. Giel Rutter, de la Secrétaire Fédérale à la Marine et aux Armées : Mme. Willemijn Gijsbers, du Secrétaire Adjoint aux Affaires Étrangères : Mr. Pier Sonderman qui avait représenté la Fédération lors du sommet entre cette dernière et l'Internationale Libertaire en vue de l'intégration de cette dernière au Liberalintern, ainsi qu'un interprète. La présence pour les Zélandiens de Mr. Sonderman était d'une grande importance afin que la Fédération ne signe aucun accord qui entreraient en conflit avec les intérêts des États membres de l'Internationale Libertaire.

Arrivée au palais Raymond VI, la délégation entra et prit place dans la salle de conférence, écoutant avec politesse les discours de Sa Majesté Catherine III -que les représentants avaient salués en entrant- ainsi des représentants Faravaniens et Tanskiens.

Les Zélandiens attendaient beaucoup de l'O.N.D. En particulier son traité civil. En effet, ces derniers pensaient que la défense de la paix, de la liberté -de circulation en particulier- et de la démocratie était la voie essentielle afin de défendre le commerce international dont la Fédération et ses citoyens dépendaient. Cependant, les Zélandiens dans leur ensemble étaient moins enjoués quant à la charte défensive, charte qui serait l'élément clef dans le vote des différentes communes au moment de la ratification de l'Organisation des Nations Démocratiques par l'ensemble des communes fédérées.
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Afin d'éviter une attente trop longue, on va continuer la conférence en bulle temporelle le temps que les retardataires arrivent. Pour ceux qui arrivent, vous pouvez toujours poster vos messages d'entrée a la suite des discussions. Après ça vous pourrez rattraper en rejoignant directement la conférence.

Le président Arash Farajpour de la république faravanienne pris à nouveau la parole :

président Arash Farajpour a écrit :En tant que co-organisateur de cette conférence je tiens encore une fois à tous vous remercier d'être venus montrer votre intérêt pour l'Organisation des Nations Démocratiques. Ce projet que nous portons avec le Royaume de Teyla, et que j'espère que vous viendrez porter avec nous, laissera une trace indélébile dans les relations internationales et le climat sécuritaire mondial.

Comme vous le savez, le Royaume de Teyla à eu à sa charge de rédiger le traité fondateur de l'Organisation des Nations Démocratiques tandis que nous, la République Faravanienne, avons rédigé la charte du Conseil Militaire de l'Organisation. A ce propos, j'ai d'ailleurs compris que certains d'entre vous ne souhaitaient pas s'impliquer dans ce dernier. Je tiens à vous rassurer en précisant d'emblée que malgré les liens qui existent entre l'organisation et le conseil, la participation a celui-ci n'est absolument pas obligatoire. En effet, le Conseil Militaire est une étape supplémentaire pour les Nations souhaitant s'investir durablement dans la défense commune de l'Organisation. Naturellement, aucune pénalité ne sera donc appliquée pour les pays n'en faisant pas partie.

En ce qui concerne le déroulé de la conférence, j'ai pu constater que certains d'entre vous ont apportés des propositions de textes a ajouter à ceux que le Royaume de Teyla et nous mêmes vous proposons aujourd'hui. Je suggère donc dans un premier temps d'échanger sur le traité et la charte a propos des amendements que vous souhaiteriez apporter. Par la suite, je vous propose d'aborder le sujet des propositions de textes, puis de conclure par la création et l'attribution de groupes de travails sur des thèmes que nous aurons jugés pertinents d'approfondir. Pour terminer, nous pourrons procéder à la ratification des textes et la création officielle de l'Organisation des Nations Démocratiques.

Avant d'aborder la question des amendements pour les textes proposés et de déterminer les groupes de travail, il serait pertinent de débuter avec un rapide sondage. Si cela vous convient, nous souhaiterions procéder à un rapide tour de table afin de déterminer qui d'entre nous sommes intéressés pour ratifier le traité fondateur et, également, qui serait intéressé pour ratifier la charte du Conseil Militaire. Bien entendu ce tour de table n'est qu'a titre purement indicatif et n'engage légalement à rien.
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Alexandra prit la parole en première.

-Tel que déjà évoqué, le Duché de Sylva est favorable pour ratifier le traité fondateur, auquel nous avons une pleine confiance en l'état pour aller dans le sens de la paix et la sécurité. C'est sur la question du conseil militaire que nous éprouvions davantage de réticence. Or la lecture du premier prototype de charte proposée par la République Faravanienne nous donne plutôt espoir et écarte nos craintes.
Nos inquiétudes étaient en effet les éventuelles portes ouvertes par le traité pour légitimer des expéditions militaires injustifiées selon le Duché. Il était conséquemment impensable pour nous de nous engager sur ce point sans clarification. Or tel que dit dans la Charte proposée, les membres du conseil militaire ont le loisir de voter pour ou contre une intervention, et donc de s'y engager qu'avec leur accord. Dès lors, notre inquiétude de nous engager à une opération dont nous ne reconnaitrions pas la légitimité est écartée. Bien que j'ai une pleine confiance envers les membres de cette assemblée, je tiens tout de même à exprimer les scrupules du Duché de Sylva sur la question militaire.

Elle s'arrêta là et laissa la parole au suivant.
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Jaka Lakkas a écrit :La République Féddérale de Tanska est favorable, bien qu'elle souhaite débattre d'un certain nombre de points, à l'idée fondamentale du traité fondateur ainsi que de la charte du Conseil Militaire.

Nous rentrerons plus en détail sur la posture qui se veut être la nôtre lors des discussions futures.
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Giel Rutter a écrit :Avec mes collègues les Secrétaires Fédéraux dont Mme. Gijsbers ici présente ainsi que moi-même, nous sommes favorables au traité fondateur de l'O.N.D., qui nous paraît être, dans l'ensemble, égalitaire pour les États membres de l'organisation. Et après un rapide sondage auprès de l'ensemble de nos communes, il s'avère que nos concitoyens soient, dans l'ensemble, plutôt favorables à ce traité, bien que quelques poches de résistance politique à l'encontre de l'O.N.D., peuvent déjà s'observer dans certaines entités fédérées, bien qu'elles soient minoritaires.
Cependant, nous sommes quelque peu frileux, quant à nous engager dans la charte militaire de l'organisation, notre défense reposant déjà sur une autre alliance défensive.

Le Secrétaire Fédéral s'arrêta et laissa la parole à un autre représentant.
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L'Empereur s'avança, se racla légèrement la gorge et pris la parole.

Maximilien II a écrit :Tout d'abord, je tiens à vous adresser les salutations de mon peuple et de vous dire que je suis ravi d'être avec vous en ce jour historique dans la coopération internationale. En effet, l'OND prouve que d'autres voies sont possibles que celle du plus fort ou de la jungle qui règne actuellement dans le monde. À l'heure où se posent des défis létaux pour les nations comme la multiplication des conflits, la course à l'armement, le dérèglement climatique et la misère, l'OND permet de redonner de l'espoir dans en ce futur trouble. Nous félicitons les coorganisateurs de cette conférence qui ont déployé des moyens rarement égalés dans des rencontres diplomatiques de ce genre.

À la lecture de la Charte Fondatrice, les valeurs présentées par l'OND sont respectées et mises en valeur. Nous pensons que cette base sera une base saine et solide, nous avons bien entendu hâte, de voir les propositions de modifications que certains ont à exprimer. Concernant le Traité de Défense, l'Empire est directement concerné. En effet, ma nation a la chance si je puis dire ou en tout cas l'attribut d'être la plus grande puissance militaire de cette assemblée. Ayant développé à grande vitesse une armée nombreuse et de qualité, dans les buts seuls de défendre notre patrie et de défendre la paix, la démocratie et la liberté dans le monde, il me semble que nos forces armées impériales sont taillées pour les missions évoquées. Je ne vois pas pour le moment de problème majeur non plus dans ce traité, mais nous restons curieux des propositions des autres parties.

L'Empire n'est pas venu les mains vide, afin d'avoir une continuité dans notre désir commun de développement économique et pour renforcer notre coopération et l'interconnexion de nos économies, nous vous soumettons donc le Traité Économique Global (voir plus haut dans le fil).
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Ivan Johnson, ancien clown et désormais politicien de sa profession, était un kentois jovial et toujours enclin à servir des tasses de thé aux journalistes. C'est d'ailleurs ce qu'il faisait dans l'avion gouvernemental qui transportait la délégation de Bryngaerdinas Pill jusqu'à Manticore, où, de mémoire de parlementaire caratradien (c'est-à-dire très courte), aucun représentant du gouvernement n'avait jamais mis les pieds. Quelques sièges plus loin, Padraig Cunningham, le secrétaire royal des affaires étrangères, regardait faire le nouveau Premier Ministre avec une exaspération certaine. De l'autre coté de l'avion, Drustan Tumbler avait quant à lui complétement abandonné l'idée de faire bonne figure et s'amusait à juger les compétences en pilotage de l'escorte teylaise. Les grands sourires et les blagues aux journalistes, il ne ferait que ça pour toute la durée du sommet ; il fallait bien se détendre avant.

Les passagers débarquèrent après un atterrissage sans encombres, et saluèrent rapidement les représentants teylais présent à l'aéroport, dont les muscles du visage, à la sixième délégation reçue, semblaient atteindre leurs limites à une vitesse inquiétante. Ils gagnèrent rapidement le palais Raymond VI dans un long cortège de voitures officielles remplies de diplomates, fonctionnaires, conseillers et autres individus qui n'ont de cesse d'embêter un nouveau Premier Ministre avec leurs "faites ceci, ne dites surtout pas cela". Heureusement pour Edward Johnson, son blond charisme habituel allait pouvoir rapidement entrer en action une fois au contact de ses pairs, les chefs d'États et de gouvernement.

Suite à la démission du précédent Premier Ministre, dans des circonstances plus qu'inhabituelles, il s'était retrouvé à devoir participer dès le début de son mandat à une conférence majeure, qui déterminerait le futur de son pays et de l'ordre international. Ivan Johnson puisait donc dans les ressources sans limites de son courage et de sa ténacité pour parvenir à signer un accord, accord que son parti s'était engagé à ne pas signer mais que l'opinion publique voulait qu'il signe. Autant dire que le choix entre des promesses électorales de longue date sur la base desquelles il avait été élu et une réélection future plus qu'improbable était vite fait. C'est pour cela qu'il était venu à Manticore, et qu'il se préparait désormais à tenir son discours introductif. Il sentait le jugement silencieux de ses collègues ministres dans son dos, et voyait nettement les sourcils haussés par les autres participants à la vue de sa coupe de cheveux. Qu'importait, il leur montrerait bien qu'il avait la carrure d'un grand homme d'État. Il toussota :

Ivan Johnson a écrit :Votre Majesté, Votre Altesse Impériale, Messieurs et Mesdames les chefs d'États et de Gouvernement, messieurs et mesdames les ministres, j'ai l'honneur de représenter aujourd'hui Sa Majesté et les peuples de l'Union à ce sommet international. Je tiens d'abord à remercier le Royaume de Teyla d'accueillir cette conférence internationale qui sera sans aucun doute déterminante pour l'avenir de l'ensemble de nos États.

A l'instar de toutes les nations présentes aujourd'hui autour de cette table, le Royaume-Uni n'a jamais cessé de s'engager, partout dans le monde et au maximum de ces capacités, pour promouvoir la paix, le libre-échange et le développement. L'organisation que nous allons fonder représentera nos valeurs, et, dans le fond, représentera même nos identités, dans leur diversité mais aussi dans ce qui les unit, un idéal. Paix et prospérité, voilà ce qui devrait être notre devise ; mais pas une paix inique, mais pas une prospérité décadente ; un organisme garantissant la justice internationale et son respect si besoin, une organisation garantissant un développement équitable, pour tous. C'est ce projet là qu'aujourd'hui je suis venu soutenir au nom de Caratrad et de sa souveraine.

C'est pourquoi je vous appelle aujourd'hui, votre Majesté, votre Altesse Impériale, Messieurs et Mesdames les chefs d'États et de Gouvernement, à graver ce projet initial dans la mémoire collective de la future Organisation des Nations Démocratiques : qu'elle soit le temple du compromis mais pas de la compromission. En cet instant où nous parlons, la guerre fait rage en plusieurs points du globe, parfois près des frontières de certains des pays ici présents. Il ne sera pas toujours possible de dialoguer avec les dictateurs les plus sanguinaires et les tyrans les plus effroyables, il faudra aussi savoir payer le prix de notre liberté, de la liberté de tous. La démocratie est une flamme trop fragile pour qu'on la laisse faiblir et s'éteindre, il faut être prêt à la défendre, quel qu'en soit le coût. C'est aussi cette vision qui, je le crois, devrait présider à toute décision que nous prendrons au sein de cette honorable assemblée : Paix, prospérité et sécurité.

Votre Majesté, votre Altesse Impériale, Messieurs et Mesdames les chefs d'États et de Gouvernement, je vous remercie de m'avoir écouté.
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Le Premier ministre et la Reine ont écouté très attentivement toutes les prises de paroles successives. Le Premier ministre comparé à la Reine trouve toutes les prises de parole pertinente. Toutefois, il fallait avancer dans cette conférence. Alors le Premier ministre prend la parole dans cette assemblée.

Antoine Carbasier a écrit : Je tiens à remercier les chefs d'états, de gouvernements et les ministres ayant prit la parole. Cela honneur le Royaume de voir des hommes et des femmes croire en un projet qui porte des valeurs qui nous rassemblent tous. Je remercie aussi les nations d'avoir travaillé avec sérieux sur ce projet. Toutefois, le travail n'est pas terminé. Nous sommes tous d'accord, il semblerait, sur l'idée générale de l'organisation toutefois maintenant entrons dans les détails.

Le Royaume de Teyla, en tant co-organisateur, demande aux nations de donner leurs points de vue et les amendements voulut sur les deux textes fondateurs de l'OND. Le Royaume demande l'avis des parties ici présentes quant au traité présenté par l'Empire Démocratique et Parlement du Nord, à savoir Traité Économique Global.

Comme l'ont rappelé nos estimés homologues de la République Faravienne, l'adhésion au conseil militaire n'est pas une obligation pour adhérer au texte fondateur de la partie de l'organisation. Ainsi, je demande que chaque partie, s'il vous convient, durant cette exposition des amendements, etc de déclarer ses intentions de ratification vis à vis du traité fondateur du conseil militaire. Ratification si amendement, ratification si le texte reste ainsi tout en acceptant des changements mineurs, non-ratification ou autre position.
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Jaka Lakkas a écrit :La position de la République Fédérale de Tanska peut se resumer simplement. Le Congres Fédéral a donné à notre délégation le mandat pour signé un traité sur lequel nous aimerions discuter sur plusieurs points. La ratification, afin de respecter notre processus démocratique, ne pourra etre fait que par l'engagement de la représentation Fédérale.

Sur le principe, prenez donc pour acquise la participation de notre République aux deux traites fondateurs. Le traite proposé par l'Empire du Nord devra faire lui l'objet dune étude approfondie.

Les points que nous aimerions discuter sont multiples. Tout d'abord, nous aimerions propoder l'idée d'une selection tournante du secrétaire général définit à l'article 6. Le premier serait choisi par consensus. Il me semble que le faire revenir a l'un des deux états à l'origine de cette rencontre me parait acceptable. Par la suite, ce serait par nationalité, via une majorité relative sur propositions de candidats. La nationalité
suivrait l'ordre alphabétique des états membres en langue française. Ce point est, je dois l'admettre, relativement secondaire bien qu'important.

Nous aimerions aussi convenir que soit précisé le principe d'examen et d'approbation du budget et de toute autre mesure du Conseil Général. La majoeite qualifiée à 55% des États membres nous semble optimal. Dans cette optique, le Congres Federal a jugé la composition de l'assemblée generale insuffisamment détaillée.

La majorite des discussions ayant eu lieu sur le Conseil militaire, je vais maintenant m'y attarder si vous le voulez bien.

Nous jugeons que la precision géographique de l'Eurysie et de l'Afaree à l'article 5 est inutile. Elle pourrait impliquer des preferenfes géographiques aux dépends par exemple du Duché de Sylva ou de notre province d'Etelmänner. De cette maniere, nous proposons sa réécriture de la maniere suivante :

"Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant sur le territoire national d'un Etat membre sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquences elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, assistera la partie ou les parties ainsi attaques en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité des états membres et dans le monde."

Nous souhaitons une modification similaire a l'article 6 si cela est négociable.

Un autre point que ma délégation aimerait soulevé est la question de l'intégration ou non des reseaux de câbles sous-marins de sorte qu'une attaque caractérisée sur de tels cables puisse ou non etre considéré comme relevant d'une attaque armée sur un État membre. Du fait de leur importance stratégique, nous estimons qu'il faille nécessairement clarifier ce point.

Sur l'article 9 maintenant, nous souhaitons introduire un debat pour ajouter aussi la protection de populations civiles. Il nous paraît difficile de ne souhaiter defendre que la paix et la prévention des conflits sans souhaiter défendre le sort de populations qui seriaent injustement victimes d'exactions dun État ou de groupes armées sans que l'Etat souverain ne puisse suffisamment les protéger. C'est
par la protection des populations civiles que la démocratie prends tout son sens. Des actions contre des civils atteignent directement à
la securite internationale. Nous sommes aussi conscient que cela souleve la question de l'intervention de prévention qui pourrait etre perçue comme relevant de l'impérialisme et souhaitons donc un debat sur ce point dans son ensemble. Notre position, je le précise, n'est pas fixe sur cet aspect.

Pour l'instant, ce sera tout. Je ne discuterait pas encore du projet Nordiste pour ne pas multiplier mon temps de parole. Merci.
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Antoine Carbasier a écrit :Je vous remercie de votre réponse, avant de vous répondre je souhaite savoir si d'autres nations ont des demandes d'amendements ou autre comme demandé plutôt ?
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