17/12/2016
15:05:27
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Services de renseignements (RENEXIS & SEREIN)

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Services de Renseignements


Les services de renseignements sont divisés entre le RENEXIS et le SEREIN, à savoir les Renseignement Extérieur Nordiste d'Exploration Internationale Sécurisée et le Service de Renseignement Intérieur, sont les services de renseignement, d'espionnage et de contre-espionnage de l'Empire du Nord, intérieurs et extérieurs. Créés en 1987, ils succèdent à une longue lignée d'organisations de renseignement nordiste. En 1823, c'est l'Empereur Maximilien Iᵉʳ qui dote l'Empire de services secrets avec le très célèbre Secret du Diamant, qui est toujours une des composantes mineures des services secrets actuel, existant plus pour le symbole et le prestige que pour la nécessité. C'est une de leurs cellules d'élite, cellule également chargée de la sécurité et des demandes personnelles de l'Empereur. Puis en 1899, les services sont agrandis et se renomment Légion Secrète du Renseignement, la LSR. En 1915, avec l'avènement du régime fasciste, c'est la Nasjonalt etterretnings- og sikkerhetsbyrå dite NEOS qui prend le relais. À la fin du régime, en 1930, la LSR est réinstallée. C'est en 1987 qu'encore plus de moyens sont donnés et que les services d'espionnages grossissent le rang et deviennent ainsi le RENEXIS et le SEREIN.
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Présentations obsolètes et peu qualitativement bonnes, ne pas tenir compte
Direction


Directeur du SIRE : Alfred Baillairgé (68 ans)
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Directeur du Secret du Diamant (SD) : Hugues Pasquier (59 ans)
https://www.challenges.fr/assets/img/2023/06/27/cover-r4x3w1200-649ab60142243-000-33cl8ep.jpg
Directeur des Héros Universels Silencieux (HUS) : Stanislas Cormier (60 ans)
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Directrice des Armées de Sécurité Primaire Impériale Complexes (ASPIC) : Astrid Demaret (75 ans)
https://cdn-europe1.lanmedia.fr/var/europe1/storage/images/europe1/emissions/le-portrait-de-catherine-nay/simone-veil-femme-dexception-3376931/43075241-1-fre-FR/Simone-Veil-femme-d-exception.jpg

Division


Les Services Impériaux de Renseignement Extérieurs sont l'ensemble des cellules des services secrets nordistes. C'est la structure globale. Ensuite, nous retrouvons le Secret du Diamant, les élites de l'espionnage impérial, composé de 300 agents hautement formés et qualifiés et des effectifs annexes de 1200 employés. Le SD agit partout, que ce soit dans l'Empire ou à l'extérieur. Ils sont appelés pour les missions les plus dures. Ils sont aussi chargés de la sécurité de l'Empereur bien que ne faisant pas partie de sa garde rapprochée.
Puis, nous avons les Héros Universels Silencieux, qui sont la branche internationale des services secrets. Ils s'occupent de tout sauf de l'interne. Ils sont composés de 650 agents très bien formés aussi, mais moins élitiste que le SD. Ils ont également 3 000 employés annexes. Et enfin les ASPIC, Armées de Sécurité Primaire Impériale Complexes qui s'occupent du renseignement interne au pays. Composées de 400 agents et de 1800 employés annexes, sa directrice est en poste depuis un quart de siècle.

Secret du Diamant


Nombre d'employés total : 1500
Nombre d'agents : 300
Budget annuel : 205'000'000$

Organisations, entités, institutions ou autres infiltrées

Société Islamiste, Militariste et Indépendantiste Afaréenne [Empire du Nord]
Agents : 8
Rp : néant

Famille/cercle de Cadmen Boyle [Empire du Nord/Listonie]
Agents : 2
Rp : néant

Gouvernement de Kotios [kotios]
Agents : 3
Rp : néant

Ligues Latines [Empire du Nord]
Agents : 20
Rp : néant

Entourage de l'Empereur
Agents : 6
Rp : néant

Autres : à venir

Héros Universels Silencieux (HUS)


Nombre d'employés total : 3650
Nombre d'agents : 650
Budget annuel : 490'000'000$
Organisations, entités, institutions ou autres infiltrées




Marques d'effacement :



Code d'écriture pour opération :


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[size=1.2][center]𝓡𝓮𝓷𝓼𝓮𝓲𝓰𝓷𝓮𝓶𝓮𝓷𝓽 𝓔𝔁𝓽𝓮́𝓻𝓲𝓮𝓾𝓻 𝓝𝓸𝓻𝓭𝓲𝓼𝓽𝓮 𝓓’𝓔𝔁𝓹𝓵𝓸𝓻𝓪𝓽𝓲𝓸𝓷 𝓘𝓷𝓽𝓮𝓻𝓷𝓪𝓽𝓲𝓸𝓷𝓪𝓵𝓮 𝓢𝓮́𝓬𝓾𝓻𝓲𝓼𝓮́𝓮 (𝓡𝓔𝓝𝓔𝓧𝓘𝓢) / 𝓢𝓮𝓻𝓿𝓲𝓬𝓮 𝓓𝓮 𝓡𝓮𝓷𝓼𝓮𝓲𝓰𝓷𝓮𝓶𝓮𝓷𝓽 𝓘𝓷𝓽𝓮́𝓻𝓲𝓮𝓾𝓻 (𝓢𝓔𝓡𝓔𝓘𝓝)[/center][/size]

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[b]Nom de code de l'opération : [/b]

[b]Localisation : [/b]

[b]Date d'étude :[/b]

[b]Date de lancement : [/b]

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[b]Niveau de classification : [/b]

[b]Élargissement optionnel : [/b]
[size=0.8][color=#C50000]Rappel légal : Toute divulgation de documents en dehors des membres de la classification mentionnée et membre optionnel est considéré comme haute trahison envers l'État et est passible de peines allant de 10 ans à la perpétuité, ainsi que la peine capitale.[/color][/size]

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[b]Exposé des motivations :[/b]



[b]Notes des autorités :[/b]



[b]Exposé des moyens :[/b]



[b]Exposé du déroulement prévisionnel :[/b]



[b]Exposé des attentes :[/b]

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Code d'écriture pour rapport :


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[b]Nom de rapport : [/b]

[b]Localisation : [/b]

[b]Date d'étude :[/b]

[b]Date de publication : [/b]

[b]Personnels rédacteurs : [/b]

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[b]Élargissement optionnel : [/b]
[size=0.8][color=#C50000]Rappel légal : Toute divulgation de documents en dehors des membres de la classification mentionnée et membre optionnel est considéré comme haute trahison envers l'État et est passible de peines allant de 10 ans à la perpétuité, ainsi que la peine capitale.[/color][/size]

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[b]Exposé des motifs :[/b]



[b]Notes des autorités :[/b]



[b]Exposé des analyses :[/b]



[b]Recommandations :[/b]



[b]Conclusions :[/b]

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Nom de rapport : Analyses géostratégiques d'étude pour la nation oskalienne (ANGENO)

Localisation : Aleucie (nord), détroit de Port-Hafen, 70°36'N 117°35'W

Date d'étude : 1er juin 2016

Date de publication : 2 août 2016

Personnels rédacteurs : Nicolas d'Arceneaux, directeur du RENEXIS, Évelyne Rousselle, directrice du département ALEUCIE, chercheurs et chercheuses agréés de l'Aleucian University of Warstead


Niveau de classification : A4

Élargissement optionnel :
Rappel légal : Toute divulgation de documents en dehors des membres de la classification mentionnée et membre optionnel est considéré comme haute trahison envers l'État et est passible de peines allant de 10 ans à la perpétuité, ainsi que la peine capitale.


Exposé des motifs :

Une étude approfondie de la situation en cours au sein de la République Oksalienne, de l'état de sa démocratie et de sa société civile, de ses volontés affichées de réarmement massif, de l'existence potentielle d'une instabilité latente, de la menace que représentent les restes des forces communistes et totalitaires, de la vitalité des mouvements pro-démocratie, de son rôle dans la stabilité et le développement régional, de ses possibilités d'évolutions futures et du rôle potentiel de l'Empire dans son évolution, a été commandée par le gouvernement pour prendre connaissance de manière plus approfondie de la situation ayant cours en Oksalie et des leviers d'actions qu'a l'Empire pour placer cette nation dans son ▓▓▓ ▓▓▓▓▓▓, garantir la stabilité régionale et accroître l'▓▓▓▓▓▓ nordiste dans la région nord-aleucienne.

Ce rapport visera donc à rendre, étape par étape, plus clair la situation de l'Oskallie sur divers points, mais aussi de donner des leviers d'actions au gouvernement pour approfondir ces données dans le cadre d'une collecte plus importante de renseignement.


Notes des autorités :

Nicolas d'Arceneaux, directeur du RENEXIS : Aux autorités gouvernementales. Le RENEXIS s'engage depuis sa création à établir un cadre favorable à la prospérité impériale, à l'extension de ses capacités, de ses moyens d'actions et de son influence en vue de réaliser les objectifs nécessaires à la préservation et l'obtention des fruits de ses intérêts stratégiques. La récente déstabilisation de la partie nord du continent par l'émergence d'une nation communiste et autoritariste à l'embouchure d'un détroit stratégique pour le commerce mondial a créé une situation de tension et d'inquiétudes fortes aboutissant à un questionnement profond sur les moyens et les priorités impériales dans la région.

Cette inquiétude est renforcée depuis peu par le changement profond de posture des Provinces-Unies du Lofoten et les élections présidentielles en cours sur le territoire de la République de Saint-Marquise. Nous convenons donc qu'il est nécessaire d'établir une réflexion ciblée et précise sur cet acteur régional, facteur de déstabilisation, afin d'envisager différemment notre approche de la région nord-aleucienne en termes diplomatique, économique, sécuritaire et idéologique. Cette réflexion régionale s'inscrit par ailleurs dans une nécessité plus vaste de repenser l'implication impériale dans les régions où l'Empire est présent sous diverses formes pour établir les intérêts et orientations stratégiques nouvelles qui sont les nôtres et envisager les moyens échus à la réalisation de celles-ci. Les rapports de forces, les menaces, les équilibres, les alliances et les intérêts changent de manière profonde et rapide dans le monde à l'heure de la chute de la junte loduarienne communiste, de la disparition de la Listonie, du recul inexorable de l'Organisation des Nations Commerçantes et de la montée en puissance continue de l'Organisation des Nations Démocratiques qui voit les voix opposées à ses idées et ses actions augmenter, et changer de nature pour devenir des oppositions et menaces hybrides, non-conventionnelles et plus dispersées. Il est plus que jamais nécessaire que l'Empire considère son potentiel et sa place dans le monde pour que nous puissions tirer parti des opportunités se présentant à nous.

Évelyne Rousselle, directrice du département ALEUCIE au sein du RENEXIS : L'Aleucie est la priorité numéro un de l'Empire compte tenu de sa position géographique centrale sur le continent et des intérêts cruciaux qui y résident. L'Aleucie comme le reste du monde voit les rapports de forces évoluer et les alliances muter de manière rapide et parfois inattendue, et l'Empire qui a su devenir la deuxième plus grande puissance voit ses intérêts et sa position mis à mal par la multiplication de situations pouvant être qualifiées de complexes, parfois remise en question, de façon silencieuse et discrète jusqu'à maintenant. L'environnement continental est actuellement livré à la compétition sauvage à la puissance et l'influence à l'heure où des acteurs autrefois mineurs et secondaires deviennent des acteurs proactifs, de nouveaux alliés, mais aussi des rivaux et des menaces latentes envers la place qu'occupe aujourd'hui l'Empire et ses ambitions.

Il est urgent de redéfinir notre politique continentale et de nous doter des moyens nécessaires à sa réalisation. Ces moyens passent par une étude approfondie au cas par cas des différents acteurs présents autour de notre territoire et impliqué sur le contient, et l'Oskalie est un acteur important de ce tissu. Non pas important par son poids économique, démographique, culturel ou militaire, ces points étant des domaines au sein desquels cette nation affiche des performances moyennes, mais par son précédent de déstabilisation récent et ses volontés d'expansion de ses capacités militaires. L'Oskalie a connu une période troublée de dictature communiste pendant un laps de temps relativement court, mais dont les éléments et partisans sont encore en liberté et continuent d'influencer le cours des évènements et de la politique oskalienne.

La région est de plus en plus exposée aux tensions et aux situations de crises au vu de la politique étrangère lofotenoise en plein changement avec son processus de sortie de l'Organisation des Nations Commerçantes, son soutien idéologique à des nations criminelles sur fond de nationalisme exacerbé et de méfiance et hostilité accrue envers tous les mouvements et nations à tendance socialiste, communiste et communaliste de ce monde. À cela s'ajoute des élections présidentielles déterminantes en Saint-Marquise qui pourraient grandement influer sur l'avenir de la région, et une méfiance persistance et justifiée envers l'Oskalie. Celle-ci dispose d'une large façade maritime importante pour l'Empire qui importe et exporte de manière conséquente vers et depuis de Lofoten, commerce qui a été perturbé de manière importante durant la période dictatoriale de Mazalana. Sans oublier qu'une attaque de masse a été faite à l'encontre de la Région Autonome de Port-Hafen par l'Empire Listonien, attaque qui n'a pu être anticipée et endiguée efficacement par les nations de la région.

L'Oskalie est donc un dossier important sur lequel se pencher afin de ne pas revivre les crises précédentes et de sécuriser plus durablement le continent aleucien.


Exposé des analyses :

➥ De la crise communiste.

Une dictature communiste éphémère s'est mise en place à la suite d'un putsch militaire orchestré par la Générale Victoria Milhaud à l'aide d'une partie de l'armée qui avait été déployée sur demande du Parlement oskalien pour lutter contre la criminalité dans un contexte de lutte hybride entre le nouveau gouvernement issu du Parti Démocrate (PD) et le parti ayant perdu l'élection, l'Organisation Antigouvernementale. Cette dernière est une coalition issue de divers mouvements opposés aux institutions actuelles de la République d'Oskallie, souhaitant un changement de régime. Ces élections présidentielles précédant le putsch se sont déroulées dans un fort contexte de tension, où nous avons vu de grandes manifestations dégénérer, de nombreux blessés et de nombreuses arrestations.

Des attentats ont eu lieu un peu partout dans le pays, le plongeant dans une situation de crise et plongeant la population dans une crainte chronique, affaiblissant sa confiance envers les institutions. La violence médiatique augmente, elle aussi, du fait des altercations, menaces et insultes entre différents influenceurs partisans d'un camp ou l'autre sur les réseaux sociaux et des débats télévisés où l'agressivité prime sur la modération. Des résultats extrêmement serrés ont abouti à l'élection de la candidate démocrate Mélissa Gérard. Peu de temps après cette élection, un sous-marin lance-missile est mis en service, évènement ayant son importance pour la suite. Les médias et le gouvernement oskaliens laissent entendre une volonté du pays de s'impliquer de manière plus importante sur la scène internationale, et affirmer une autonomie sécuritaire. Après une longue période de stagnation voir de récession, l'Oskal semble vouloir démontrer par une augmentation de ses capacités militaires une vitalité retrouvée ou du moins démentir l'affaiblissement de ses capacités économiques.

Quelques semaines après l'élection de Mélissa Gérard, parallèlement à l'ouverture d'une nouvelle centrale nucléaire devant augmenter le parc nucléaire oskalien et le moderniser pour assurer une sécurité en approvisionnement énergétique, le gouvernement démocrate annonce la dissolution de l'Organisation Antigouvernementale, première force d'opposition du pays et force politique ayant accédé au second tour des élections présidentielles. Cette décision pose question quant à l'avenir de la pluralité à l'époque, et laisse les spéculations se multiplier quant à l'héritage politique de cette formation. Les semaines suivantes sont révélatrices d'une situation inquiétante dans le pays. Les sondages portant sur l'autorisation des armes à feux affichent des résultats très positifs sur fond d'angoisse permanente de la société civile encore traumatisé et visé par des éclatements de violences.

Dans le même temps, une expansion rapide et non surveillée par des autorités plurielles et internationales des capacités nucléaires civiles, réelles ou hypothétiques, se poursuit sans qu'un budget gouvernemental important ne soit attribué à la recherche et aux sciences, limitant de facto la sécurité et la maîtrise de ces technologies. Il est important de noter qu'avant ces élections présidentielles, un virus appelé "Virus noir" avait contaminé une large partie de l'Oskal, aboutissant à la fermeture des frontières, la limitation du commerce et des mesures drastiques hasardeuses laissant entrevoir une connaissance relative des phénomènes épidémiques de la part des autorités oskaliennes, ainsi que leur désorganisation avérée par le manque de communication efficace avec les nations régionales, laissant encourir le risque d'une propagation incontrôlée de l'épidémie. À ce jour, il est encore impossible de déterminer le nombre de décès provoqués par cette épidémie, mais il semble que celle-ci ait perdu en intensité. De même, il nous est impossible de savoir si un vaccin a été trouvé et si ce virus a été totalement neutralisé.

Les attentats ayant lieu dans le pays semblent prendre, après la dissolution de l'Organisation Antigouvernementale, une toute autre importance. Le 17 septembre 2014, vers le soir, un attentat à l'explosif dans un centre commercial aboutit à plusieurs centaines de morts (~2700 d'après les autorités) et un nombre important de blessés (~250 d'après ces mêmes autorités). Quelques mois plus tard, le gouvernement annonce l’appréhension de toutes les personnes responsables de ces attentats, sans qu'aucune autre information ne soit communiquée. C'est bien après cet épisode dramatique qu'une partie de l'armée est déployée dans le pays sous l'égide de la générale Victoria Milhaud pour lutter contre la criminalité. Dans la foulée, une méfiance et un durcissement de la posture politique du gouvernement sont observés vis-à-vis de l'étranger, visé comme responsable majeur de la criminalité, prévoyant un durcissement des lois d’accueil à l'encontre de continents jugés plus criminels. Les forces politiques semblent s'enfermer dans la méfiance et montrent des difficultés flagrantes à identifier les causes de la violence et à agir contre elles.

Après ces troubles intenses, l'Oskal essaie tant bien que mal de construire une posture diplomatique internationale et candidate à l'Alliance pour la Sécurité Économique de l'Aleucie. Sa candidature est refusée en l'état par les membres, dont l'Empire. Le pays est jugé trop instable et sa situation trop précaire pour remplir les obligations des États-membres. Le pays ne semble pas apporter un quelconque avantage à l'ASEA qui, toutefois, propose une mission diplomatique sur le long terme pour stabiliser le pays, disposer de meilleurs renseignements et le préparer par des politiques globales à une intégration à l'ASEA. Cette proposition reste sans réponse, et le gouvernement en place semble se refermer sur lui-même suite à l'échec de sa candidature. Dans une radicalisation de son discours vers l'étranger, il annonce fermer l'accès et expulser les ressortissants de pays jugés à risque, comme expliqué plus haut. Ces pays ne sont pas explicitement cités, mais des informations circulent à l'époque laissant supposer que l'Afarée est visée, de même que certaines régions du Nazum, l'Eurysie de l'Est et le Sud-Paltoterra. Ces déclarations orbitant autour d'un tournant xénophobe et paranoïaque inquiètent plusieurs chancelleries du continent. Quelles nations sont visées ? Comment se dérouleront les expulsions et quelles en seront les conséquences ? Le commerce sera-t-il perturbé ? Quelle posture diplomatique adoptera l'Oskal ?

Ces questions en suspens sont renforcées par une décision qui choquera plusieurs pays, et notamment l'Empire : l'arrestation complète de tous les membres de l'Organisation Antigouvernementale. L'organisation politique dont la dissolution précédente avait déjà suscité un nombre important de questionnements quant à la santé démocratique de l'Oskal voit la totalité de ses anciens membres raflés lors d'opérations spéciales et condamnés sans procès apparent et sans distinction quelconque à la prison à perpétuité. Ce parti qui avait pourtant rassemblé une large partie de la population il y a quelques mois lors des élections voit tous ses soutiens enfermés et réduits au silence, signe alarmant de la dérive autoritaire de plus en plus inquiétante du gouvernement de l'époque.

Naturellement, dans les jours et semaines qui suivirent cette décision arbitraire, de nombreuses manifestations éclatèrent. Les principaux messages passés étaient une opposition à ces arrestations massives, une lassitude envers le gouvernement que les citoyens jugent déconnecté et sourd aux besoins des citoyens. L'insécurité semble également toujours préoccuper les Oskaliens qui ne considèrent plus le gouvernement capable de garantir la sécurité dans le pays. La tentation autoritaire et même dictatoriale se fait de plus en plus forte d'un côté par un gouvernement acculé et replié sur lui-même, et de l'autre une population vivant dans la peur, l'instabilité et la surdité du gouvernement face à ses préoccupations. Quelques temps après ces événements, des déploiements militaires s'effectuent sur le territoire oskalien sous le commandement de la générale Victoria Milhaud pour des raisons inconnues des autres nations. Celles-ci s’inquiètent d'ailleurs de voir les troupes milhaudiennes se diriger et se concentrer sur les ports, les bâtiments officiels et les ambassades étrangères.

De nouvelles manifestations éclatent pour s'opposer à ces déploiements et aboutissent à des affrontements entre manifestants et militaires, ainsi qu'à de nombreuses arrestations. Celles-ci se déroulent principalement dans la ville de Mudrock, lieu des attentats ayant fait plusieurs centaines de morts quelque temps plus tôt. La population ressent une restriction notable des libertés, notamment celle de circuler, mais l'idée a émergé que la générale serait un pilier de stabilité et pourrait s'avérer sauveuse du pays en proie à la crise depuis maintenant trois ans à l'heure de ces événements.

Le point de bascule arrive le 2 août 2015, lorsque quelques jours après le déploiement militaire général dans le pays et autour de la capitale, la générale Victoria Milhaud accuse la présidente du Parti Démocrate de soutenir des mouvements terroristes, notamment l'Organisation Antigouvernementale. Elle exerce par ses troupes une pression intense sur le gouvernement qui démissionne et prend le pouvoir en se proclamant présidente par ce putsch militaire. Les accusations portées contre la présidente sont accueillies avec un grand scepticisme de la part des gouvernements aleuciens pour qui le fait que cette dernière se soit durant deux ans acharnée à traquer, détruire et réduire au silence ce groupe politique soit une définition bien éloignée de celle du soutien.

La générale annonce donc une composition expéditive de gouvernement dans la foulée de son coup de force antidémocratique pour couper l'herbe sous le pied aux protestations et maintient l'armée déployée partout sur le territoire. Pour rassurer la population et les acteurs régionaux, ou du moins essayer, celle-ci prononce un court discours pour présenter de manière spartiate les raisons de sa prise de pouvoir et ses plans pour l'avenir : industrialiser, mondialiser, militariser. Ces déclarations n'ont que peu d'effet sur l'indignation des autres pays du continent qui observent pour beaucoup des réactions méfiantes et même hostiles, en dehors de certains pays comme Stérus qui observent un silence étonnant. L'illusion est de courte durée, et la générale proclame la fin de la démocratie et l'autocratie dans le pays. Des gesticulations vaines et sans conviction sont observées pour tenter de rassurer et maintenir l'illusion du maintien des droits humains et libertés fondamentales. La surprise vient aussi de la population qui ne réagit que très mollement à cette prise de pouvoir. Le RENEXIS estime à l'époque que ce manque de réaction peut s'expliquer par la lassitude suite à plusieurs années de crise économique, sécuritaire et politique, ainsi qu'à une acceptation en filigrane d'un pouvoir plus autoritaire dans l'espoir de réinstaurer la sécurité sur le territoire oskalien.

Cherchant à s'attirer la sympathie ou du moins la neutralité des nations de la région, l'Oskal annonce l'agrandissement des sites ouverts aux investissements et aux entreprises en provenance de l'étranger, couplé à des avantages fiscaux. Mesures ne rencontrant que peu de réactions de la part des autres pays, excepté certains investisseurs stérusiens qui prennent discrètement place. La présence militaire se relâche quelque peu dans certaines villes, permettant de redéployer des forces dans les zones les plus contestataires pour le nouveau gouvernement illégitime. Mais c'est aussi durant cette période que le gouvernement stérusien s'implique dans la crise, proposant d’accueillir la présidente déchue pour son procès, avançant, non sans fondements, que ce procès sera plus juste s'il se trouve en territoire étranger, mais légitimant de facto que les preuves inventées de manière flagrante soient possibles, et donnant une légitimité plus grande à la junte en la rencontrant pour diverses raisons, dont certaines semblaient économiques. De molles protestations commencent à émerger mais sont rapidement réprimées par le nouveau régime, qui désormais menace la communauté internationale de lourdes représailles si celle-ci tentait de s'opposer à l'instauration de la junte. La menace d'un déploiement du sous-marin lance-missile oskalien commence à faire surface et inquiète les chancelleries aleuciennes.

Menace confirmée quelques jours plus tard, le 20 août 2015 par voie de presse, informant le monde entier qu'un sous-marin lance-missiles est déployé dans les eaux aleuciennes. Dans le même temps, la junte se renforce en instaurant un couvre-feu. Les ambitions du régime se précisent, et des symboles désormais communistes sont affichés par la junte. Il est probable qu'une fraction de l'ancienne Organisation Antigouvernementale, son pendant communiste, se soit ralliée aux militaires pour tenter d'instaurer leur modèle. Les autorités illégitimes acceptent visiblement cette politique leur donnant une base idéologique et un appui politique qui n'était jusque-là inexistant ou seulement théorique, reposant sur une volonté de stabilité et une lassitude généralisée face à la crise. C'est aussi une erreur diplomatique dans une région où les Provinces-Unies du Lofoten, désormais gouvernées par l'extrême-droite se radicalisent à leur tour, sur leur opposition aux mouvements de gauche. La présence d'un régime communiste à ses portes est intolérable, et les tensions se font de plus en plus vives dans la région.

La junte annonce, suite à un sommet de crise entre différents pays aleuciens - au sein duquel l'Empire n'a pas été convié, l'excluant de facto d'un rôle régional et remettant en cause sa position de deuxième puissance continentale - dans une tentative désespérée d'éviter un renversement, la tenue d'élections législatives qu'elle comptait remporter par le soutien des communistes, des trucages, des menaces et diverses méthodes antidémocratiques. Les militaires, selon les informations de la junte, se retirent des villes, sans que la communauté internationale ne puisse le vérifier pleinement. L'Empire, dans le même temps, mène une opération de rapatriement à grande échelle des ressortissants nordistes et ONDiens via le déploiement d'une grande partie de sa flotte, après pression sur la junte communiste.
Ces élections législatives sont cependant l'objet d'un nouvel étonnement, la principale concurrente aux forces soutenant la générale Victoria Milhaud n'étant personne d'autre que sa sœur. Ces élections se transforment en lutte de clan et sont entachées de soupçons de menaces, de violences et même d'une théorie supposant que cette opposition est fausse et n'est qu'une manœuvre destinée à tromper les observateurs internationaux, les liens entre les deux sœurs prétendument rivales étant flous.

À peine quelques jours plus tard, rendant ces élections peu fiables du fait de leur courte durée aux yeux d'Estham, les résultats sont annoncés et les forces pro-junte sont battues dans un chaos total. Les programmes et figures de proue sont inconnus depuis l'extérieur, et la confusion règne. Quelques jours plus tard, le 14 septembre, malgré ses tentatives de conserver le pouvoir, la générale est destituée par le parlement, toujours sous pression internationale. Des élections présidentielles sont organisées dans la précipitation, dans l'optique de ne pas voir apparaître un nouveau dictateur pour combler la vacance du pouvoir, et une campagne irrecevable pour toutes démocraties véritables se tient en l'espace de trois jours. Ce premier tour laisse entrevoir deux possibilités : l'élection de la sœur de la générale déchue avec son Parti Oskastien ou l'élection d'un certain Alain Mathieu, issu du Parti Démocratie, nouvelle forme de l'ex-Parti Démocrate.

C'est douze jours plus tard que le second tour de ces élections précaires propulse Chloé Milhaud, sœur de l'ex-dictatrice, présidente de l'instable Oskal. Victoria Milhaud, elle, est arrêtée et s'apprête à son tour à être jugée tandis que le parlement révise la constitution incomplète établie par la junte. Celle-ci prévoyait un service militaire obligatoire de cinq ans, plusieurs mesures communistes et un autoritarisme institutionnel.

Le procès expéditif, ne se conformant aucunement à un cadre juridique clair et établi, ne prenant pas la peine de consulter les nations ayant été menacées, condamne la générale à 20 ans de prison mais aussi à un internement en hôpital psychiatrique, décision plus facile pour les nouvelles autorités qu'une remise en question du modèle politique et sociétal du pays.

Cette crise se conclut ainsi mais a eu des répercussions encore récentes, comme une tentative d'assassinat envers la nouvelle présidente, commanditée par la générale déchue, ou encore une volonté intacte de remilitarisation massive.


➥ Que conclure de cela quant à la société civile oksalienne ?

Ces crises successives ont été le théâtre de grandes mobilisations protestataires lorsque le gouvernement allait à l'encontre des libertés civiles et des préoccupations civiles. Si il est nécessaire de noter que la population oskalienne n'a que peu réagi lors du putsch militaire de la générale Victoria Milhaud, il est important de noter que depuis trois ans, le pays connaissait des crises d'une extrême violence sur le plan sécuritaire. Il est important de noter également que la situation économique du pays n'était pas radieuse, celle-ci accusant un taux de croissance du Produit Intérieur Brut trimestriel d'à peine 0,7%. Ces paramètres sont des clés de compréhension du déroulé des événements récents.

Le pessimisme n'est donc pas le bon angle de perception au sujet de la résilience de la société civile oskalienne face à l'autoritarisme et aux idéologies extrêmes. Il existe, même si celui-ci a fortement été érodé et mis à mal, un réflexe citoyen d'opposition à l'autoritarisme. Toutefois, celui-ci a été grandement réduit par les répressions de la junte mais aussi la traque de l'Organisation Antigouvernementale précédant la junte. Il y a par essence dans les institutions et le fonctionnement politique oskalien des brèches permettant aux forces politiques des dérives dangereuses.

La société civile est donc divisée et épuisée par des années de crises successives, le risque de confiscation du pouvoir est encore présent. Des franges radicales de la société subsistent et influencent toujours d'une certaine manière les politiques menées sur le territoire oskalien. L'inconnu existe quant à leur degré d'influence et le degré de risque de nouvelles dérives. Notons qu'en dehors de l'ex-générale Victoria Milhaud, la communauté internationale n'a noté aucune mesure pour séparer les éléments autoritaires présents dans l'armée et l'administration. Il est aussi important de garder à l'esprit qu'une partie des membres de l'Organisation Antigouvernementale restent encore à ce jour emprisonnés et que leurs réseaux et les réseaux communistes pro-junte sont encore présents. Nous ne savons pas à l'heure actuelle les relations entre les différentes factions de l'ancienne Organisation Antigouvernementale, et cet inconnu est une difficulté majeure pour notre évaluation des risques ayant cours en Oskal, pour notre analyse de la situation et des actions que devraient envisager l'Empire pour favoriser ▓▓ ▓▓▓▓▓, la démocratie, augmenter la résilience de la société civile et de la classe politique face aux dérives autoritaires et augmenter sa ▓▓▓▓ stratégique dans ▓ ▓▓▓▓.
➥ Que conclure de cela quant à la classe politique oksalienne.

La classe politique oskalienne semble détachée de la société civile. Le népotisme est constaté dans son administration et ses élus, le cas le plus flagrant étant le clan Milhaud, ayant mené le pays sur la voie du chaos, mais pourtant toujours au pouvoir. Ce paramètre est un facteur que le RENEXIS estime dangereux pour la santé démocratique du pays et pour l'assurance d'une stabilité nouvelle. Le nouveau régime, fondé sur des bases précaires d'élections mal organisées et extrêmement rapides, reposant sur un parlement élu sous la junte communiste et la situation explosive de la région, n'ayant mené aucune politique réellement efficiente et ambitieuse de réforme du système politique oskalien, laissant l'administration et les partis en l'état alors que ceux-ci se sont déjà rendus complices de répressions, de dérives, de corruption, de népotisme et de bien d'autres agissements contraires à une démocratie saine.

L'influence d'un ancien groupe politique influent, fragmenté en factions rivales ayant déjà eu recours au terrorisme et dont certaines ont participé à la junte, l'influence d'un ancien parti au pouvoir étant quasiment à égalité avec le parti majoritaire, s'étant rendu coupable de gestions calamiteuses des crises et de dérives antidémocratiques, laissent craindre que peu de changements réels ne se sont faits, et qu'aucune prise de conscience importante n'a été faite.

Il est troublant également d'observer une certaine continuité dans les programmes politiques, que ce soit sous l'ancienne république, sous la junte ou sous la nouvelle république. Les gouvernements successifs ont de manière linéaire une tentation militariste qui nous inquiète. Si une crise sécuritaire avait eu lieu sous la junte pour les nations de la région, le régime actuel est toujours grandement défaillant et se lance selon ses déclarations dans une militarisation importante. L'augmentation des capacités militaires d'un pays encore instable aux institutions fragiles est un risque sécuritaire réel pour les nations aleuciennes, et l'Empire doit trouver des moyens de parer à ce risque.

La classe politique oskalienne semble donc peu évoluer et porter un héritage commun aux régimes précédents, dont les faiblesses et les brèches sont encore présents dans les institutions actuelles. La démocratie n’apparaît donc pas pleinement effective et la stabilité ne semble pas elle non plus assurée aux yeux des services de renseignement.
➥ Que penser des capacités de nuisances oksalienne ?

Les capacités de nuisance de l'Oskal nous sont relativement inconnues. Il est maintenant public et connu de tous que les forces armées oskaliennes disposent d'un sous-marin lance-missile, qui peut être estimé comme technologiquement en retard, mais au potentiel de nuisance tout de même existant. D'après les informations publiques ou relativement faciles d'accès pour des services de renseignement comme les nôtres, même si elles ne sont pas publiques, mais encore peu critiques, nous estimons à environ 30 000 personnels militaires actifs au sein des forces armées oksaliennes, toutes catégories confondues. Le budget militaire gouvernemental est estimé à 5 milliards de dollars internationaux, soit 23% du budget militaire impérial, et la part de l'industrie militaire dans l'économie oskalienne à 14 milliards de dollars internationaux, soit environ un cinquième de la part nordiste. Par comparaison, le budget oskalien est estimé à 14% de celui des Provinces-Unies du Lofoten, et son industrie militaire à 15,5%. L'instabilité et les crises ayant fortement impacté la confiance des investisseurs, l'économie ne sera sans doute pas en forte croissance et laissera les tensions sociales persister, mais sa capacité à investir massivement dans son armée est limitée, cela étant un point positif.

Pour ce qui est de la capacité de nuisance via l'influence culturelle ou les services de renseignement, elle est jugée faible par nos services. La part de l'industrie culturelle est plus de deux fois moins importante qu'au sein de l'Empire, et les services de renseignements oskaliens ne se sont jamais manifestés dans de quelconques opérations étrangères lors de ces 15 dernières années à notre connaissance.
Cette instabilité a aussi probablement déstabilisé les services de renseignements et les forces armées. Ces dernières sont certainement épuisées par des déploiements prolongés durant la junte, ce qui n'est pas forcément vrai pour les services de renseignements qui ne paraissent pas avoir changé pendant la junte ou la restauration de la "démocratie". Si ceux-ci prêtent leur allégeance au gré des crises en fonction du pouvoir en place, leur fidélité peut être sérieusement remise en question, mais leur capacité d'adaptation peut être renforcée par cela.

Le potentiel de nuisance principal de l'Oskal serait un développement militaire naval qui lui conférerait la capacité de bloquer les routes maritimes reliant le Lofoten au reste du continent. Les capacités navales oskaliennes nous étant inconnues à l'exception de son sous-marin lance-missile, il nous est difficile de déterminer le risque actuel.
Recommandations :
➥ Quant à la société civile.

Le RENEXIS encourage le gouvernement impérial à engager des opérations de renseignement au sein de la société civile oskalienne pour mesurer de manière plus précise la situation. Nous recommandons de soutenir des mouvements citoyens pro-démocratie, libéraux et pro-OND et pacifistes qui seraient susceptibles d'influer sur les prochaines élections pour une évolution en faveur d'une consolidation de la démocratie, d'une lutte contre la corruption et de réformes profondes du système politique.

Pour cela, divers moyens sont à notre disposition. Le financement de médias ou leur création, le soutien à des personnalités publiques alignées avec nos positions, le soutien aux enseignements des principes démocratiques réels et à la remise en question du système en place.
➥ Quant à la classe politique.

Nous recommandons au gouvernement impérial de mener des opérations de renseignement au sujet de l'héritage des réseaux de la junte, de l'influence des communistes et mouvements issus de l'Organisation Antigouvernementale, et des liens encore existant entre ceux-ci. Il serait également utile d'obtenir plus d'informations sur la classe politique, notamment sur les élus proches des idées de la junte et de ses réseaux, ainsi que de ceux soutenant l'ancienne présidente pré-junte et la présidente actuelle. Collecter des informations compromettantes et des preuves de corruption, de népotisme, et de volonté autoritaire serait avantageux pour nous dans le cadre d'opérations visant à augmenter le soutien aux mouvements pro-démocratie que nous abonderons.

Il serait judicieux d'importer ces collectes d'informations vers l'armée et l'administration pour connaître l'étendue de l'héritage communiste. L'Empire devra ainsi identifier les partis déjà existants pouvant être en accord avec nos visions, ou d'en créer au besoin.
➥ Quant au potentiel de nuisance.

Nous pensons qu'il est impérativement nécessaire d'acquérir des renseignements plus précis sur les forces armées oskaliennes, à savoir leurs effectifs, leurs matériels, leurs positions, leurs commandes d'armement. Il relève de la sécurité nationale de connaître avec exactitude le potentiel de menace que représente ce pays.

Si cela est possible, les services de renseignement devraient propager des idées pacifistes et démocrates au sein des rangs de l'armée, l’encourageant à ne plus soutenir les efforts de militarisation des gouvernements. L'objectif est de connaître les forces réelles d'un potentiel élément déstabilisateur dans la région et freiner l’accroissement de ses capacités militaires.


Conclusions :

En conclusion, la situation en République Oksalienne présente un ensemble complexe de défis mais aussi d'opportunités pour l'Empire dans son environnement régional. L'étude approfondie de la situation actuelle révèle une nation en proie à des tensions internes latentes et chroniques, des instabilités politiques et des menaces potentielles pour la stabilité régionale. Les volontés affichées de réarmement massif, combinées à l'existence d'une instabilité durable et à la menace des restes des forces communistes et totalitaires, nécessitent une attention particulière de la part des autorités impériales.

La société civile oskalienne, bien que divisée et épuisée par des années de crises successives, montre des signes de résilience encourageant et de réflexe citoyen d'opposition à l'autoritarisme prometteur. Cependant, cette résilience a été grandement réduite par les répressions de la junte et la traque de l'Organisation Antigouvernementale. La classe politique, quant à elle, semble détachée de la société civile et marquée par le népotisme et la corruption, ce qui pose un risque sérieux pour la santé démocratique du pays.

Les capacités de nuisance de l'Oskal, bien que relativement inconnues, incluent un sous-marin lance-missile et des forces armées estimées à environ 30 000 personnels militaires actifs. La capacité de nuisance via l'influence culturelle ou les services de renseignement est jugée faible, l'instabilité et les crises ayant sans-doute déstabilisé les services de renseignements et les forces armées.

Pour garantir la stabilité régionale et accroître ▓▓▓▓▓▓ de l'▓▓▓▓ dans la région nord-aleucienne, il est impératif de mettre en œuvre les recommandations suivantes :

  • Engager des opérations de renseignement au sein de la société civile oskalienne pour mesurer de manière plus précise la situation et soutenir des mouvements citoyens pro-démocratie, libéraux et pro-OND.
  • Mener des opérations de renseignement au sujet de l'héritage des réseaux de la junte, de l'influence des communistes et mouvements issus de l'Organisation Antigouvernementale, et des liens encore existant entre ceux-ci.
  • Acquérir des renseignements plus précis sur les forces armées oskaliennes, à savoir leurs effectifs, leurs matériels, leurs positions, leurs commandes d'armement.
  • Propager des idées pacifistes et démocrates au sein des rangs de l'armée, l’encourageant à ne plus soutenir les efforts de militarisations des gouvernements.


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