11/05/2017
16:11:51
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Rencontre entre la République de Miridian et les syndicats de pêches Zélandiens en Aleucie, sous l'arbitrage de la Fédération de Zélandia || Terminer

La météo n'était pas au beau fixe en Aleucie à ce moment. C'est sous la pluie qu'attendit Giel Rutter -le Secrétaire Fédéral aux Affaires Étrangères de la Fédération de Zélandia arrivé il y a quelques jours d'Eurysie- son homologue Miridian : Mr. Hans Golben. Quant à l'accueil, les évènements ne s'y prêtant guère, aucune fanfare, aucune banderole n'étaient présentes ; seulement une unité de la Homeguard locale, qui attendait au garde-à-vous sur le tarmac de l'aéroport. En effet, cette rencontre avait été conçue par les Zélandiens comme devant mettre l'accent sur l'efficacité et non sur les futilités des rencontres diplomatiques habituelles. Lorsque l'avion Miridian atterrit, et que la délégation qu'il transportait en sortit, Mr. Rutter s'avança vers son homologue afin de le saluer. Ainsi, les poignées de main se mélangèrent aux habituels "comment s'est passé votre voyage" en plus des, "dépêchons d'aller nous mettre à l'abri, mieux vaut commencer cette rencontre au sec". Les deux délégations prirent donc place dans le convoi diplomatique qui les emmena jusqu'à l'hôtel de ville de Nij-Blankenvoorde, où les y attendit Mlle. Constance Crawford, qui avait été élue par les syndicats de pêche du territoire afin de représenter ces derniers lors de la rencontre.

Une fois chacun installé et le personnel s'étant enquis des goûts de chacun en termes de café, dans le cas où la rencontre durerait plus longtemps, Mr. Rutter commença.

Giel Rutter a écrit :Bien. Tout d'abord, merci à vous, Mr. Golben, d'avoir fait le déplacement, et merci à vous aussi Mlle. Crawford. Pour commencer, peut-être pourrions-nous faire un "état des lieux" de la situation. Cette dernière a commencé peu après la signature d'un traité entre nos deux États sur la délimitation de nos ZEE respectives. Traité, qui donne une grande part des eaux alentours à la République de Miridian, y compris les zones les plus poissonneuses, ce qui provoquera le courroux des pêcheurs Zélandiens. Quant à la Fédération, ce traité lui donne un couloir maritime neutre, permettant à ses navires civils comme militaires, d'atteindre le territoire sur lequel nous sommes actuellement. Ce traité, comme je l'ai dit, n'a donc pas plus à nos pêcheurs locaux, qui, à tort ou à raison, nous ne sommes pas là pour en juger, ont commencé des incursions dans la ZEE Miridienne. Pour l'instant, ces mêmes pêcheurs ont été coopératifs lorsque les gardes-côtes se présentaient à eux et aucune altercation n'est à déplorer. Seulement, un dérapage peut vite survenir, d'où par ailleurs l'organisation de cette rencontre qui, pour plus d'efficacité, fait fi de toutes les traditions diplomatiques habituellement voulues.

J'espère avoir réussi à bien résumer la situation. Si jamais vous avez d'autres choses à ajouter, n'hésitez pas.

Dans un premier temps, nous écouterons les revendications de chacun des deux partis, en commençant par celles des Miridiens.
Hans Golben avait passé un agréable voyage, il y avait eu quelques turbulences à l’atterrissage à cause de la pluie, mais globalement tout c'était bien passé. En sortant de l'avion diplomatique, Hans Golben fut frappé par une bourrasque de vent et de pluie. "Quel temps de chien", pensa t'il. Il serra la main de Mr. Rutter son homologue zélandien, puis prit place dans le convoi diplomatique. La rencontre s'annonçait importante, il en allait du futur des relations entre Zélandia et Miridian, et de la souveraineté de cette dernière. Il s'adressa alors à son secrétaire: "J'ai l'impression de revivre l'affaire avec Tanska, encore une fois un litige tourne autour du poisson." Les deux hommes rirent un bon coup, avant de se concentrer pour la rencontre qui allait suivre. Après que Mr. Rutter ait parlé ce fut au tour de Hans Golben:

Bonjour à tous,
Mr. Rutter vous avez fait un très bon état des lieux et tout ce que vous avez dit est juste. Je tiens d'ailleurs à préciser ma sincère volonté de parvenir à un accord. Comme vous le savez la question de la souveraineté est très importante pour Miridian. Or actuellement(et je ne mets nul jugement derrière), elle a été violé. En effet des pêcheur regroupés en syndicat, se livrent régulièrement à des incursions, dans ce qui est d'après le traité de souveraineté marine, la zone économique exclusive de Miridian. Jusqu'à aujourd'hui il n'y a pas eu d'altercations avec les gardes cotes mais le risque est présent. De plus vous n’êtes pas sans savoir que l'opinion publique de mon pays, est très fière et n'aime pas quand Miridian est humilié(ce qui n'est pas vraiment le cas ici, mais certain le ressentent comme tel). Il était donc urgent d'organiser une rencontre et de remédier à ce problème. Nous sommes conscients que les pêcheurs zélandiens ont besoin pour vivre d'une zone de pêche conséquente. Toutefois nous considérons, que vous êtes les plus à même de définir la zone de pêche dont vous avez besoin. Bien sur je vous demande de rester raisonnable car mes mains sont à demis liées et je ne peux accepter un traité top désavantageux, sous peine d’être renvoyé. Je vous demande don Mlle. Constance Crawford: Quels sont vos revendications et demandes?
Après que Mr. Golben eut finit de dire ce qu'il avait... à dire, Constance prit la parole.

Constance Crawford a écrit :Merci Mr. Golben de la compréhension dont vous faites preuve à l'égard de ceux que je représente. Comme vous l'avez bien dit, nous autres pêcheurs avons besoin d'une zone de pêche conséquente pour vivre, mais surtout d'une zone riche en ressource halieutique, même réduite. Ce n'est pas un grand espace que nous demandons, car ce n'est pas parce que la taille est importante, que l'espace est fortement rempli. Comme vous l'avez bien dit, le traité d'Élysium établit les ZEE respectives de Miridian et de Zélandia. C'est donc sur les termes composant l'acronyme qu'est la Z.E.E. que je vais insister. Je ne vous apprends rien en disant qu'une ZEE est une Zone Économique Exclusive. Autrement dit, un espace économique prioritaire à un organisme, un État le plus souvent, mais n'appartenant pas au dit organisme. De plus, le traité d'Élysium stipule bien qu'il agit sur les ZEE des signataires, et non sur les eaux territoriales de ces derniers. La ZEE étant une zone prioritaire à un État, cela signifie qu'elle n'est pas interdite à d'autres entités riveraines.

Comme je vous l'ai dit plus avant, Mr. Golben, les pêcheurs ne demandent pas forcément un grand espace de pêche, mais un espace riche. Voilà donc ce qu'ils proposent : tout d'abord, la ZEE Miridienne, pour les ressources halieutiques, sera exploitée prioritairement par les pêcheurs ou les entreprises de pêches Miridiennes, selon un quota dont la fixation sera laissée à la discrétion de votre gouvernement. Une fois le quota de pêche Miridian atteint, en se basant sur le principe qu'une ZEE n'appartient théoriquement à personne, les pêcheurs Zélandiens, à la suite des Miridians, pourront aller pêcher ce qu'il reste, dans la limite d'un quota, qui permettrait à la faune de se régénérer.

Sinon, la ZEE Miridienne est vaste, et nous ne remettons pas en cause ses limites. Ainsi, la seconde proposition des syndicats est de, en vertu de votre vaste ZEE, laisser aux pêcheurs Zélandiens deux zones uniquement de pêches dans votre ZEE, une au nord-ouest de notre territoire, et une au sud-est, ces deux zones étant très poissonneuses. Qu'en dites-vous ?

Et concernant les quotas, nous laissons, comme je l'ai dit, à la discrétion du gouvernement dont vous faites partie, ces derniers. Nous vous faisons confiance pour accorder des quotas justes, en prenant en compte votre priorité sur cette ZEE.
Mme Constance Crawford,
je comprend parfaitement ce que vous me dites. Toutefois, votre proposition comme elle est actuellement, poserait à la fois des problèmes administratifs et logistiques. En effet le temps que les pêcheurs miridians atteignent le quota sera beaucoup trop long pour les pêcheurs zélandiens qui ne pourront qu'attendre l'atteinte du dit quota. Ils resteront bloqués pendant des jours au port sans pouvoir pêcher. Au final donc ils attraperont moins de poissons et auront encore plus de mal à vivre.

Je propose donc qu'il soit attribué un certains nombre de permis de pêche aux pêcheurs zélandiens, pour établir ce nombre de permis j'aurais besoin d'une approximation du nombre de pêcheurs dans la province de Nij-Blankenvoorde. Pourriez vous donc me transmettre cette donnée s'il vous plait? Tout les pêcheurs ne pourront cependant pas obtenir de permis, puisque Miridian considère qu'ils leur reste tout de même une zone pour pêcher dans les eaux entourant la province et appartenant à Zélandia. Ce permis permettra comme celui attribué aux pêcheur tanskiens de pêcher dans l’entièreté de la zone économique exclusive de Miridian.

Un quota maximum de tonnes de poissons autorisées à pêcher par an pour l'ensemble des zélandiens munis d'un permis, serra fixé(en fonction là aussi de votre réponse à ma question). La surveillance du respect de ce quota sera laissé à Zélandia qui contrôlera et consignera chaque jour le nombre de tonnes de poissons pêchés avant de le communiquer à Miridian. En cas de dépassement les deux pays conviendront ensemble de la sanction à attribuer.

Le quota est voué à évoluer au fil du temps, en fonction de l'état des ressources halieutiques, qui sera observé par des organismes indépendants. En cas de dégradation des ressources halieutiques, les parties discuterons d'un quota à la baisse et inversement si leur état s'améliore.

Par ailleurs la distribution de permis, signifie aussi contrôle des permis. En cas de pêche dans la zone économique exclusive miridienne, il faut accepter qu'on puisse être contrôlé de temps en temps par la marine mirdienne. Ces contrôles se feront dans le respect de la loi et de la présomption innocence.

Qu'en pensez vous?
Constance Crawford a écrit :Hmm... vos arguments sont convaincants. L'idée des permis de pêche permet d'être un bon consensus entre nos revendications respectives. Et afin de répondre à votre interrogation, le territoire fédéral Aleucien enregistre au total 6 770 pêcheurs qui, selon les syndicats de pêches sont répartis de la façon suivante avec 4 500 pêcheurs enregistrés sur la Côte-Nord et 2 250 pêcheurs enregistrés sur la Côte-Sud.
Elle laissa ensuite la parole au Secrétaire Fédéral afin que ce dernier puisse répondre à son homologue.

Giel Rutter a écrit :Concernant la surveillance de ce quota, sachez que votre République peut compter sur notre Fédération pour nous en assurer et vous communiquer les chiffres appropriés.
Le Zélandien termina ce qu'il avait à dire et Mlle. Crawford reprit la parole une dernière fois.

Constance Crawford a écrit :Et concernant les contrôles et patrouilles de la Marine Miridienne, sachez que je comprends parfaitement, et que ni moi, ni mes camarades ne sommes contre ce genre de pratique, tant que, évidemment comme vous l'avez dit, cela se fasse dans le respect de la loi.

HRPJe ne suis pas du tout doué avec la manipulation des chiffres, donc si jamais le nombre de pêcheurs est irréalistes, n'hésite par me le faire savoir que j'aille modifier ça ^^'.
Merci beaucoup pour ces informations et précisions, à partir des données que vous m'avez transmis je vais pouvoir vous proposer un nombre de permis de pêches. Je vais prendre l'exemple de Transka, avec lequel des négociations ont déjà eu lieux et ont abouchées sur 1000 permis de pêche délivrés, pour un total de 6000 pêcheurs tanskiens. On obtient donc un ratio de 1 pêcheur sur 6 avec un permis. Mais Tanska dispose d'une plus grande zone économique exclusive que celle de Zélandia en Aleucie, et a donc moins de personnes à satisfaire. En appliquant le ratio de 1 pêcheur sur 6 avec un permis, on obtient 1 128 permis pour Zélandia. Mais en raison de ce qui a été évoqué auparavant nous consentons à augmenter ce chiffre à 1500 permis délivrés. Cela satisferait-il les besoins des pêcheurs zélandiens?

Par ailleurs pour le quota de nombres de poissons maximum péchés par an je vais à nouveau prendre l'exemple de Tanska. Il a été convenu que les pêcheurs tanskiens ne dépassent pas 70 000 tonnes de poissons pêchés maximum par an. On obtient donc un ratio de 70 tonnes par pêcheur tanskiens par an. En appliquant ce ratio on tombe sur 105 000 tonnes de poissons pêchés maximum par an. Êtes vous d'accord avec cette proposition?

Je me permet de vous joindre une ébauche du traité, qui en lumière de nos discussions vient d’être rédigé par mon secrétaire.



Traité maritime entre la Fédération de Zélandia et la République de Miridian

Traité Maritime de Nij-Blankenvoorde, entre la Fédération de Zélandia et la République de Miridian


La Fédération de Zélandia et la République de Miridian,

conscientes de l'importance d'une cohabitation pacifique,

désireuses de sauvegarder leurs souverainetés

ainsi que compréhensives des besoins des petits gens

ont décidées de ce qui suit:


Article 1:

La Fédération de Zélandia et la République de Miridian réaffirment la souveraineté respectives de chacune sur les territoires revendiqués, ainsi que leur respect des précédents traités.

Article 2 :
La République de Miridian, déclare et assure délivrer 1000 permis de pêche pour les pêcheurs zélandiens. Ces permis seront remis aux autorités zélandiennes, qui se chargeront de les distribuer. Les permis permettent de pêcher dans l'entièreté de la zone économique miridienne.

Article 3 :
Les pêcheurs zélandiens qui détiennent un permis, ne doivent pas pêcher annuellement plus de 105 000 tonnes de poissons. Les décomptes de la pêche totale seront organisés par les autorités zélandiennes, qui transmettront alors chaque année le résultat obtenu aux autorités miridiennes. En cas de non respect du quota, les deux autorités conviendront ensemble des potentielles sanctions, mesures et stratégies à entreprendre.

Article 4:
La marine miridienne pourra conduire des contrôles de façon aléatoire sur des navires de pêche tanskiens dans sa zone économique exclusive, sans perturber le cours normal du fonctionnement de la pêche.

Article 5:
Le gouvernement fédéral zélandiens pourra venir porter secours à tout navire de pêche zélandiens en situation de détresse.

Article 6:
La République de Miridian et la Fédération de Zélandia, surveilleront régulièrement l'état des ressource halieutiques, à travers différentes organisations publiques ou privées.


Article 7:

Au regard de l'article 6, le quota annuel de volume de pêche autorisé pour les mandats peut faire l'objet d'une annualisation. Cette dernière se fait au quatrième semestre de l'année sur proposition de l'un des parties. En absence d'accord, la valeur précédente reste en usage.

Article 8 :
Le présent traité entrera en vigueur après la ratification de chacun des parties.
Pendant que le Secrétaire Fédéral lisait l'ébauche du traité, Mlle. Crawford reprit la parole à la suite de Mr. Golben.

Constance Crawford a écrit :Concernant le nombre de permis de pêche, je ne pense pas qu'il posera de problème. Quant au quota du nombre de prise autorisée à être pêchée, il permettra sûrement aux capitaines, de continuer à faire des chiffres d'affaires raisonnables, leur permettant de payer l'intégralité de leurs équipages. Il n'y a donc pas de problème de ce côté-là.
Une fois qu'elle eut terminé sa phrase, le Secrétaire Fédéral reprit à l'attention de son homologue Miridian.

Giel Rutter a écrit :Concernant l'ébauche de traité que vous nous proposez, il réitère les précédents et précise tout ce que l'on vient de dire actuellement. Je n'ai personnellement rien à redire là-dessus.

Pendant que nous y sommes, auriez-vous d'autres choses à ajouter ou préciser ?
Hans Golben était satisfait la rencontre s'était très bien passée. Il n'y avait eu ni insultes, ni tensions, ni scandales, ni gaffes, en bref la rencontre était une réussite. Au départ il avait eu peur que la représentante des syndicats soit dans la confrontation et non le dialogue, et ce à cause des rumeurs portant sur les les tendances anarchistes des pêcheurs mais finalement cela n'était pas le cas. Le compromis trouvé, n'était certes pas parfait et obligeait Miridian à des concessions mais au moins il était acceptable et de plus permettait de conserver et de renforcer une amitié. Il prit la parole:

Mme Constance Crawford, M Giel Rutter,

J'ai été ravit de discuter aujourd'hui avec vous et je n'ait rien de plus à rajouter. Sachez que nous sommes très satisfait de l'accord qui a été trouvé ainsi que des négociations qui l'ont permis. Aujourd'hui j'ai eu face à moi des interlocuteurs compréhensifs, attentifs, investis et désireux de parvenir à un accord et vous en félicite car ce n'est pas toujours le cas malheureusement.

Mme Constance Crawford, je tiens à vous remercier pour votre compréhension et votre professionnalisme. Je suis certain que les syndicats que vous représentée seront satisfait de votre travail. Une grande carrière syndicale s'offre à vous!

Quant à vous mon cher Giel Rutter, et bien ça a été un plaisir de vous revoir. J'espère que nous échangerons bientôt à nouveau, que ce soit en présentiel ou par courrier diplomatique.
Du côté Zélandien, la tension des jours précédents la rencontre ainsi que du début de cette dernière retomba. Giel se permit un tout léger soupir, sourd et invisible aux deux personnes présentes. Constance elle, se permit un sourire de satisfaction. C'était la première fois pour elle qu'elle avait à négocier, d'autant plus avec de hautes autorités, dont une étrangère. Elle se dit donc qu'elle avait réussit haut la main, et qu'elle n'avait plus qu'à aller rapporter les conclusions de la rencontre à ses camarades afin que ces derniers arrêtent la pêche illégale en attendant d'obtenir leur permis de pêche.

Moi de même, Mr. Golben, je vous remercie de la compréhension dont vous avez fait preuve à l'égard des besoins de ceux que je représente. Et sachez que vos mots me touchent énormément et me vont droit au cœur.

Le Secrétaire Fédéral reprit alors la parole.

Mais moi de même, Cher Collègue. J'espère avoir à vous lire bientôt... Et sur des sujets plus amicaux !

Sur ces derniers mots, les trois représentants se levèrent, se saluèrent une dernière fois, et pour les deux ministres des Affaires Étrangères, retournèrent dans son pays pour le premier, et à sa métropole pour le second.


Fin.

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