Posté le : 14 nov. 2023 à 13:02:25
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La météo n'était pas au beau fixe en Aleucie à ce moment. C'est sous la pluie qu'attendit Giel Rutter -le Secrétaire Fédéral aux Affaires Étrangères de la Fédération de Zélandia arrivé il y a quelques jours d'Eurysie- son homologue Miridian : Mr. Hans Golben. Quant à l'accueil, les évènements ne s'y prêtant guère, aucune fanfare, aucune banderole n'étaient présentes ; seulement une unité de la Homeguard locale, qui attendait au garde-à-vous sur le tarmac de l'aéroport. En effet, cette rencontre avait été conçue par les Zélandiens comme devant mettre l'accent sur l'efficacité et non sur les futilités des rencontres diplomatiques habituelles. Lorsque l'avion Miridian atterrit, et que la délégation qu'il transportait en sortit, Mr. Rutter s'avança vers son homologue afin de le saluer. Ainsi, les poignées de main se mélangèrent aux habituels "comment s'est passé votre voyage" en plus des, "dépêchons d'aller nous mettre à l'abri, mieux vaut commencer cette rencontre au sec". Les deux délégations prirent donc place dans le convoi diplomatique qui les emmena jusqu'à l'hôtel de ville de Nij-Blankenvoorde, où les y attendit Mlle. Constance Crawford, qui avait été élue par les syndicats de pêche du territoire afin de représenter ces derniers lors de la rencontre.
Une fois chacun installé et le personnel s'étant enquis des goûts de chacun en termes de café, dans le cas où la rencontre durerait plus longtemps, Mr. Rutter commença.
Giel Rutter a écrit :Bien. Tout d'abord, merci à vous, Mr. Golben, d'avoir fait le déplacement, et merci à vous aussi Mlle. Crawford. Pour commencer, peut-être pourrions-nous faire un "état des lieux" de la situation. Cette dernière a commencé peu après la signature d'un traité entre nos deux États sur la délimitation de nos ZEE respectives. Traité, qui donne une grande part des eaux alentours à la République de Miridian, y compris les zones les plus poissonneuses, ce qui provoquera le courroux des pêcheurs Zélandiens. Quant à la Fédération, ce traité lui donne un couloir maritime neutre, permettant à ses navires civils comme militaires, d'atteindre le territoire sur lequel nous sommes actuellement. Ce traité, comme je l'ai dit, n'a donc pas plus à nos pêcheurs locaux, qui, à tort ou à raison, nous ne sommes pas là pour en juger, ont commencé des incursions dans la ZEE Miridienne. Pour l'instant, ces mêmes pêcheurs ont été coopératifs lorsque les gardes-côtes se présentaient à eux et aucune altercation n'est à déplorer. Seulement, un dérapage peut vite survenir, d'où par ailleurs l'organisation de cette rencontre qui, pour plus d'efficacité, fait fi de toutes les traditions diplomatiques habituellement voulues.
J'espère avoir réussi à bien résumer la situation. Si jamais vous avez d'autres choses à ajouter, n'hésitez pas.
Dans un premier temps, nous écouterons les revendications de chacun des deux partis, en commençant par celles des Miridiens.