I. Nationalisme révolutionnaireSymbole internationale de la mouvance national-révolutionnaireLe nationalisme révolutionnaire, doctrine politique visant à la création d'un état fort et puissant, tout en rejetant des éléments nocifs à la société : mondialisation, communisme, néo-libéralisme. Tout cela en passant par la force et la Révolution, en rejetant les réformes et le parlementarisme, pas assez radical pour changer la Nation en profondeur. Il s'agit donc d'une idéologie traditionaliste et nationaliste mais avec des formes de syncrétisme politique. L'intérêt du peuple étant le centre des préoccupations du Parti, contrairement aux libéraux qui ne pensent qu'aux intérêts individuels.
A. Individualisme et collectivisme.L'individualisme est la cause de tous les problèmes sur Terre. La société individualiste s'est imposée avec le temps, et sous le faux spectre de "liberté", a rendu les gens égoïstes et sans valeurs. C'est l'essence même d'un début de dégénérescence : l'individualisme est, selon Kazanbekov, une arme du Diable lui-même. En effet, nous pouvons tous constater ses effets néfastes : qu'est-ce qu'un homme seul peut faire pour le bien commun ? Il n'est soumis qu'à ses intérêts personnels et à son compte ! Comment voulez-vous qu'une Nation soit dirigée ainsi ? C'est impensable, le peuple mérite d'être respecté à sa juste valeur : Il n'est pas une marchandise que l'on peut vendre ou acheter. Nous rejetons donc fermement cette idée d'individualisme qui est une abomination du genre Humain. La modernité et le progrès ont-ils quelque chose à voir dans la création de cette société individualiste ? Oui et non. Nous ne sommes pas contre le progrès, encore moins la modernité, mais il est nécessaire de procéder à ses changements de façon progressive, petit à petit, pour éviter toute formations de dégénérescence. La dégénérescence est comme le cancer, et nous devons prévenir sa formation ou l'anéantir avant qu'il ne soit trop tard, et qu'il ronge le corps de la Patrie.
Nous appelons à une société collectiviste, solidariste. Une société qui ne compte que sur le bien commun et la Patrie, en mettant de côté les plaisirs éphémères d'une vie individualiste. L'individu est faible, le collectif ne l'est point. Nous théorisons cette collectivisation de la société et nous la mettrons en pratique, tous les membres de la société sont des collaborateurs et des amis. Il n'y a pas de lutte des classes comme dans l'abomination communiste, mais au contraire, une collaboration des classes. Nous en parlerons quand nous allons aborder l'économie. Mais une chose est claire, un ouvrier, un paysan, un cadre ou un fonctionnaires sont collègues dans la grande entreprise qu'est la Patrie.
B. La NationLa Nation doit être l'élément qui anime les vies de nos concitoyens. "Nation", une notion assez abstraite. En réalité, la Nation est la représentation en une entité de ce qui caractérise notre peuple et notre race. Comprenez donc que la Nation est une chose que l'on doit défendre et protéger contre toute tentative de la détruire. Nous sommes les remparts de cette notion abstraite, le peuple doit se résoudre à comprendre qu'il s'agit de leur mission dans leur existence, une mission divine. Votre Nation ne vous trahira jamais, c'est une seconde mère. Elle vous aimera pour toujours, comme une mère, vous devez lui être redevable jusqu'à la mort. La trahison est comparable au meurtre de sa propre mère. Que Dieu maudisse les traîtres.
C. État L'état est le cerveau de la Nation. Il se doit appliquer les bonnes politiques pour guider cette dernière vers la prospérité et la gloire. Il est donc nécessaire que l'état ait la possibilité et le pouvoir d'accomplir son devoir au peuple. Nous devons donc délaisser le parlementarisme, la démocratie qui sont des freins à l'évolution et au progrès d'une nation. Ne vous laissez pas séduire par les dérives de certains dégénérés : un état fort forge un pays fort, un état faible détruit son pays. Le chef, le Vozhd, doit lui aussi représenter cette force. En tant que chef de l'état et du gouvernement, il se doit d'être un exemple et un modèle pour le peuple. Le chef ne veut que le bien de sa Nation, et sa Nation ne veut que le bien de son peuple.