Posté le : 15 jui. 2025 à 01:02:59
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La protection antibalistique de Caratrad
Les Forces Armées de Caratrad assurent la protection du territoire national et des populations contre n’importe quel type d’attaque, y compris celles qui viendraient frapper de manière soudaine et directe le territoire national : les attaques par le biais de missiles balistiques.
Pour faire face à ces menaces, les FAC disposent de plusieurs atouts : le premier est la structure PERMADEF (Permanent Air Defence). Cette structure interarmées gère l’ensemble de la défense aérienne de Caratrad, des systèmes de détection et d’alerte aux unités affectées à l’interception. Si la majorité de ses systèmes et de son personnel dépendent de la Royal Air Force, la majorité de ses moyens intercepteurs dépendent de la Royal Navy et de ses navires.
Même si PERMADEF a également la charge de la surveillance et de la défense du territoire national contre des attaques conventionnelles, c’est surtout la menace balistique qui la préoccupe, une crainte qui s’est vu confirmer par le bombardement de Laagerfort. De ce fait, les principaux investissements de ces dernières années ont vu le renouvellement des moyens de détection, comme les radars très longues portées, les radars d’alerte avancée et les moyens d’observation sol-espace, qui ont bénéficié d’innovations majeures dans le domaine des radars, en particulier les radars de type AESA (Active Electronically Scanned Array ou radar à antenne active.) et transhorizons.
PERMADEF se veut également une structure intégrée : pour ce qui est de la défense antibalistique, les moyens affectés ne sont pas permanents. Ils correspondent à trois grandes catégories : les moyens sol-air, comme les batteries de défense antiaérienne des BFD (Byddin Frenhiniol Dyffryneg) ou de la Royal Air Force ; les moyens mer-air, donc les missiles tirés depuis des navires de la Royal Navy ; enfin, les moyens air-air, donc l’interception de missiles balistiques par des aéronefs, soit au moyen de missiles air-air standards en phase ascendante des missiles balistiques (si un aéronef armé venait à se trouver suffisamment proche du point de lancement), soit au moyen du missile tansko-caratradais Meteor, dont une version spéciale peut être larguée depuis un avion.
Du fait de la sensibilité et de la complexité technique de sa mission, PERMADEF est également intégrée aux structures onédiennes, et un attaché militaire permanent de PERMADEF est présent au CICM. Ce dernier coordonne les détections et la gestion des interceptions par les différentes forces armées des états-membres, permettant une économie de moyens et facilitant la détection de menaces. Dans le cadre du CICM, plusieurs états-membres ont détachés des unités antiaériennes à Caratrad, et ces dernières sont pleinement intégrées à PERMADEF.
Dans les faits, malgré l’entrée en service actif d’un régiment antiaérien (12th Regiment, Royal Artillery) et la présence de plusieurs bataillons étrangers (Groupement « Osting Sol » en Ynys Awel, 5e bataillon de Défense Contre les Avions sylvois), la majorité de la défense antibalistique de Caratrad repose (encore une fois) sur la Royal Navy. En effet, même si un seul régiment antiaérien dispose à lui seul de moyens impressionnants (256 missiles Gwiber Tiroedd prêts au lancement), il ne peut à lui seul couvrir l’ensemble du territoire caratradais, les Gwiber Tiroedd étant relativement limités contre les missiles balistiques et ne pouvant les intercepter que dans leur phase de rentrée atmosphérique, de manière optimale entre 20 et 70 kilomètres d’altitude. Il représente donc plus un ultime rempart qu’une véritable « défense de l’avant ».
C’est pourquoi le rôle principal de la défense antibalistique de Caratrad est joué par l’ultramoderne et ultraperformant Meteor, également surnommé « Shooting Star ». Ce missile, développé conjointement par Tanska et Caratrad, est conçu pour intercepter des missiles balistiques avant leur rentrée dans l’atmosphère, et dispose surtout d’une portée considérable offerte par cette caractéristique. S’il n’est guère possible d’en employer plus d’un à la fois depuis un avion et de deux à la fois depuis un lanceur antiaérien Tywylltân, certains navires de la Royal Navy peuvent emporter des dizaines de ces missiles. Les plus récents, les frégates de la classe Warspite et les destroyers de classe Vanguard ont été conçus pour mettre en œuvre des dizaines de ces missiles simultanément, une caractéristique qui visait à contrer la menace loduarienne d’alors. Un destroyer de classe Vanguard peut théoriquement accueillir jusqu’à 96 de ces missiles dans ses silos de lancement vertical, même si ce chiffre ne devrait jamais être atteint sur un déploiement standard du navire.