21/02/2015
15:49:21
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Bureau du Maître des Universités : demandes d'ordre religieuse, culturelle et scientifique

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"Étranger, tu vois ce palais somptueux ? C'est le Palais Dante. Il a l'air de flotter sur l'eau n'est-ce pas ? Comme tout ici. C'était une basilique auparavant mais l'Eglise de Catholagne en a fait don à la cité il y a près de trois siècles. Depuis c'est ici qu'est le bureau du Maître des universités. Si tu as des demandes spécifiques concernant la liberté de culte de tes ressortissants (comme faire la demande d'un permis de culte en leur nom), si tu as des demandes d'échange étudiant à formuler ou des requêtes de collaboration scientifique ou culturelle, c'est ici. En ce moment, le propriétaire des lieux est Cino Aversao. Fais attention, il est quelque peu pédant et arrogant. Un velsnien quoi. Il va bien entendu sans dire qu'il te faudra d'abord avoir établi un contact avec le Maître de l'Arsenal avant de pouvoir bénéficier de ses attentions"
Bureau du Maître des Universités


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Rapport des Universités de juillet 2012: Groupes problématiques

Je tiens à faire part dans ce rapport qui vous est destiné de mes inquiétudes concernant un certain nombre de phénomènes dont l’enseignement supérieur en notre République est l’objet, et ce sans distinction d’établissement scolaire ou de branche d’étude. Il a été nécessaire selon moi de compiler ces données dans le rapport ci-joint qui j’espère, se retrouvera en haute position dans le prochain ordre du jour de notre Sénat.

En effet, depuis un certain temps, et malgré notre tradition de non-intervention dans les affaires éducatives, il a été constaté de voir au Bureau des Universités une hausse notable du nombre d’activités étudiantes que nous pourrions qualifier de non conventionnelles, voire de problématique pour le bon fonctionnement et la stabilité de notre cité. Le Bureau des Universités réclame ainsi un certain nombre de mesures à l’encontre de certains de ces groupes étudiants.

Au cours de l’année 2011 et en ce début d’année 2012, nous avons constaté ainsi une hausse notable de l’activité de ces groupes dont ce document entend faire une énumération non-exhaustive de ses éléments les plus importants :

- Les Fils de la Liberté : Un groupe particulièrement actif dans l’enceinte de l’Ecole de Philosophie de Velsna et dans le domaine des Sciences politiques. Ces derniers soutiennent un certain nombre de revendications problématiques qui rejoignent celles d’autres groupes de la société civile velsnienne comme les Classe X, prônant l’abolition du vote censitaire par classe. Sociologiquement, ces derniers se distinguent par un très haut niveau de capital social et proviennent bien souvent de couches supérieures de la société, ce qui peut paraître inquiétant compte tenu du fait que ces catégories sociales ne sont pas particulièrement sensibles à ce type de cause en règle générale. Leur effectif est estimé à 22 000. A prendre en compte que ces chiffres peuvent être objet à débat car cette « confrérie » n’a pas de système d’adhésion au sens propre mais fonctionne davantage en réseau de sympathie décentralisée. Le nombre de sympathisants passifs ne peut être estimé avec certitude non plus.

- Les Amis de Paltoterra : Issu d’une mouvance beaucoup plus radicale que les Fils de la Liberté, ce groupe se réclame d’un socialisme révolutionnaire propre aux régimes communistes actuellement en place en Paltoterra comme celui de Communaterra. Leurs revendications et leur radicalisme, y compris sur le terrain, va bien au-delà du précédent groupe. Des accès de violence civile ont déjà été constatés par le passé. Leurs revendications également, sont d’ordre plus radicales avec l’abolition pure et simple de la Grande République au-delà de son système de vote et la mise en place d’un gouvernement révolutionnaire. Si leurs effectifs sont faibles, de l’ordre de 3 000 militants actifs, force est de constater que leur visibilité a augmenté de manière exponentielle ces derniers mois.

- Troisième Voie : Petit groupuscule d’orientation fasciste actif depuis 2010, Samara est constitué d’un petit noyau estimé à 300 membres. Comparé aux deux autres groupes recensés, il s’agit d’un groupement marginal mais force est de constater que sa visibilité a augmenté au point d’inquiéter le recteur de l’Ecole d’Arts Nobles de Velsna. Ces derniers prônent également la fin de notre République, exigeant un régime centralisé par un homme fort qui tient d’une version extrême de césarisme. L’organisation de l’économie en corporations telle qu’elle existait il y a plusieurs centaines d’années à Velsna est également évoqué. Ce groupe a été mis en cause dans un certain nombre d’attaques envers des étudiants étrangers à Velsna, principalement des passages à tabac et certains membres sont connu pour entretenir des contacts à l’étranger, en particulier à Samara, en Euruysie de l’est. Ils sont régulièrement responsables d’affrontements avec les deux autres groupes mentionnés précédemment.


Ainsi, j’enjoins le Sénat de décréter des actions fortes afin de tuer ces mouvements dans l’œuf, que l’on pourrait qualifier de très dangereux et portants atteinte au bon déroulement de l’enseignement dans les établissements de notre République.

Je demeure le serviteur du Sénat et c’est avec humilité que j’accepte votre confiance,
Tina Salieri.
Bureau du Maître des Universités


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Rapport d'activité religieuse de juillet 2012: l’Église de Volignon

J’adresse ce rapport au Sénat avec à des fins informatives sur les récents phénomènes affectant la vie spirituelle de nos compatriotes au sein de notre République. En effet, cet exercice n’ayant pas été effectué depuis un certain temps, il est du devoir impliquant ma fonction de vous dresser le tableau de dynamiques pouvant déstabiliser notre République.

Lors du dernier recensement de la population de la République en juillet 2010, 92% de nos concitoyens s’étaient signalés comme étant de confession catholane. 6% se revendiquaient athées tandis qu’une part marginale pratiquait d’autres cultes. Depuis toujours, l’Eglise catholane a toujours exercé une influence non-négligeable sur la vie politique et culturelle malgré la rupture effectuée dans les années 1970 entre la République et l’Eglise. Néanmoins, ce n’est pas de l’Eglise de Catholagne dont il sera le plus question dans ce rapport.

En effet, je tenais à pointer la résurgence grandissante du mouvement minoritaire des vieux-catholans, issu du schisme de l’Eglise catholane velsnienne qui a eu lieu à partir de la grande rupture. Si en 2010, 33% de la population se réclamait de la papauté de Volignon, ce pourcentage est passé à 35% cette année. Les mécanismes d’une telle expansion ne sont pas encore tous appréhendés mais ils sont indéniables. D’autre part, cette augmentation démographique s’accompagne d’une visibilité accrue dans les rues de notre capitale. Les actes de prosélytisme ont explosé depuis quelques années, de même que les organes de charité des vieux-catholans ont vu leur nombre d’adhérents et donateurs se multiplier de manière exponentielle. Les conséquences de cette augmentation sont encore difficilement mesurables mais je tiens à émettre mon appréhension quant à ces dernières.

En effet, les vieux-catholans sont un mouvement fondamentaliste et intégriste, dont les membres se retrouvent aux mains de relais de communication vitaux dans la vie politique de notre cité. Leur action ne se limité pas à un simple prosélytisme : les actes de violence religieuse se sont eux aussi multiplier, souvent à leur initiative, il faut le noter. Les vieux catholans n’ont jamais accepter la rupture entre la République et les institutions religieuses et n’ont depuis 50 pas vu une évolution notable de leurs positions. C’est sur ce point que mon inquiétude se précise. Dans l’éventualité où les vieux catholans devenaient de plus en plus présents au sein de nos institutions, un risque sérieux de retour sur la loi de séparation se posera alors. En ce moment même, sur les 1000 parlementaires que compte notre Sénat, 87 sont membres de l’Eglise de Volignon, un chiffre qui depuis 1970 a été multiplié par 5.

J’enjoins ainsi le Sénat de la République et le Conseil Communal à se pencher sur cette question qui relève à mon sens d’une grande gravité.


Je demeure le serviteur du Sénat et c’est avec humilité que j’accepte votre confiance,
Tina Salieri.
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