11/05/2017
16:04:33
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[Fujiwa - Teyla] Visioconférence de Ministres

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Visioconférence au METI

Juillet 2012 - Ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (Sokcho)


Cela fait plusieurs mois que l'État du Fujiwa et le Royaume de Teyla n'avaient pas communiqué, pourtant des collaborations fructueuses et stratégiques avaient commencé à se mettre en place. En effet, le Royaume de Teyla est devenu le seul partenaire eurysien, et le premier, à qui le Fujiwa a accordé sa confiance pour réaliser des investissements si éloignés. Des lignes commerciales aériennes, des investissements de capitaux fujiwans sur le sol teylais, un partenariat ferroviaire stratégique et des implantations diverses d'entreprises fujiwanes sont le fruit magique de négociations menées avec Jean-Louis Gaudion. Le seul problème réside dans le retard des implantations, dû à des terrains proposés trop restrictifs et de superficie insuffisante. Mais aujourd'hui, les négociations reprennent entre les deux ministères de l'Économie. Tout est en ordre, il ne reste plus qu'à se décider ensemble. L'occasion d'aujourd'hui pourrait même ouvrir la voie à de nouveaux accords, stratégies ou collaborations pour les deux pays.
Cela fait plusieurs mois que l'État du Fujiwa et le Royaume de Teyla n'avaient pas communiqué, pourtant des collaborations fructueuses et stratégiques avaient commencé à se mettre en place. En effet, le Royaume de Teyla est devenu le seul partenaire eurysien, et le premier, à qui le Fujiwa a accordé sa confiance pour réaliser des investissements si éloignés. Des lignes commerciales aériennes, des investissements de capitaux fujiwans sur le sol teylais, un partenariat ferroviaire stratégique et des implantations diverses d'entreprises fujiwanes sont le fruit magique de négociations menées avec Jean-Louis Gaudion. Le seul problème réside dans le retard des implantations, dû à des terrains proposés trop restrictifs et de superficie insuffisante. Mais aujourd'hui, les négociations reprennent entre les deux ministères de l'Économie. Tout est en ordre, il ne reste plus qu'à se décider ensemble. L'occasion d'aujourd'hui pourrait même ouvrir la voie à de nouveaux accords, stratégies ou collaborations pour les deux pays.

Il s'agit là de la première rencontre (en visioconférence) pour le nouveau ministre de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie, Sayuri Ito. Madame Ito a été personnellement choisie par le Premier Ministre Kojima, élu il y a deux mois. Sayuri Ito est une fervente libérale, adepte des théories et philosophies du libre-échange, des contrats commerciaux abondants et des partenariats internationaux. On parle d’elle dans le milieu comme une "accro à la croissance" et, plus généralement, au capitalisme. Pour elle, tout ce qui est propice à générer de l'argent doit être entrepris, peu importent les conséquences. Elle est engagée dans une quête d'une prospérité intensive et croit au mythe d'une croissance infinie pour le Fujiwa.

Alors que la visioconférence débute, l'écran s'illumine, révélant le visage concentré de Sayuri Ito. Elle ajuste brièvement sa caméra avant de porter son regard directement vers l'objectif, donnant l'impression qu'elle regarde chacun des participants dans les yeux. Avec une assurance naturelle, elle commence à parler, sa voix claire tranchant le silence initial.

“Bonjour à toutes et à tous.” débute-t-elle avec une politesse formelle, mais un sourire confiant illumine son visage, adoucissant ses traits. "Est-ce que vous m'entendez bien? Je vais me présenter brièvement pour vérifier que tout fonctionne correctement. Vous êtes donc en communication avec la ministre du METI. Je suis Sayuri Ito, en poste depuis mai 2012. Je succède à une administration qui a négocié de nombreuses affaires. J'ai pris le temps de me familiariser avec les dossiers et me voici devant vous, maîtrisant tous les détails. Je vous cède la parole et vous remercie."
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La visioconférence prévue entre le Royaume de Teyla et l'Etat du Fujiwa fut l'objet d'intense débat au sein du nouveau de gauche de Sa Majesté. Angel Rojas, Premier ministre, souhaite faire du Royaume une puissance régionale puis internationale sur le long terme. Cela suppose des moyens d'action et des comportements que le Royaume ne peut pas se permettre pour le moment. Mais le gouvernement peut choisir les partenaires et les ennemis du Royaume. Un choix actuel, qui restera le choix par défaut des prochains premiers ministres, et ce, sur plusieurs décennies pensa Angel Rojas. Le Royaume de Teyla avait une politique extérieure parfois compliquée, parfois simple, mais dont le principe humanitaire est marqué partout où passe la diplomatie Teylaise. La démocratie est un facteur semble-t-il lorsqu'on jette un regard sur les récents agissements diplomatiques du Royaume. Toutefois, le Royaume entretient des relations diplomatiques avec des nations non-démocratiques.

Angel Rojas suivit par le Mouvement Royaliste et d'Union, son parti, ont théorisé la puissance d'équilibre Teylaise. Au vu de la position géographique du Royaume, positionné entre l'Eurysie de l'OUEST et Centrale, faisant du Royaume un carrefour commercial, le pays a toutes les prédispositions pour devenir une puissance d'équilibre entre les différents camps de la région et du monde dans quelques décennies. En cas de conflit régional entre l'OUEST et l'EST ou Centrale alors le pays serait vu comme un nœud logistique central, mais étant en paix. Une situation idéale pour être la puissance d'équilibre et s'assurer qu'aucune idéologie ne domine l'autre, afin de préserver la stabilité régionale.

Cette théorie, est-elle vraiment appliquée ? Cela fait débat parmi les géopolitologues du pays. L'aspect démocratique et humanitaire ainsi que l'OND font pencher Teyla dans un camp pour certains. Mais selon un groupe restreint de géopolitologues, le récent événement avec la Loduarie peut permettre à Teyla de revendiquer le statut de puissance d'équilibre. Il faut ajouter à cela le réseau diplomatique de Teyla. Pour beaucoup et par deux fois, le Royaume est le pays qui a osé s'opposer à la barbarie et provocation d'un régime communiste.

Mais que faire avec le Fujiwa dont les récents investissements à Teyla ont été massifs ? Teyla, n'ayant aucun territoire au Nazum et n'ayant pas les capacités militaires et économiques de se projeter aussi loin peut oublier la théorie de puissance d'équilibre. Quelle va être la politique du gouvernement de l'Etat du Fujiwa nouvellement élu. Chez certains membres du gouvernement, on s'inquiète de l'avenir démocratique de la nation, de l'indépendance de la justice. Cette réunion est bien plus qu'une réunion économique pour le Royaume. Le Royaume avait insisté dans les échanges que la ministre de l'Économie Teylaise, Sandrine Couturier, est une ministre plénipotentiaire. Dans les échanges diplomatiques pour préparer la rencontre ce terme apparaît six fois.

Le visage de la ministre apparaît sur les écrans avec celui des conseillers présents pour la réunion du côté teylais. Il y avait sept conseillers. La ministre affiche un sourire, forcé par moment, mais regarde l'objectif de la caméra. Elle n'est pas totalement à son aise avec la visioconférence. Après avoir bu, elle répond :

-Bonjour à tous et toutes. Le Royaume de Teyla remercie l'Etat du Fujiwa d'avoir accepté cet entrevu d'une importance cruciale, les sujets étants nombreux.

Je suis Sandrine Couturier ministère de l'Économie du Royaume de Teyla. Par quoi votre cabinet souhaite commencer ?
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« Bonjour Madame Couturier, je suis ravie de pouvoir m'entretenir avec vous. Abordons directement le sujet principal... Monsieur l'ambassadeur Sakari, basé à Manticor, avait initié des négociations informelles avec Monsieur Gaudion. Suite à un retour positif de la part du ministère des Affaires Étrangères et du mien, nous avons conclu que les discussions tenues lors de ce dîner étaient cruciales et qu'il était essentiel de les officialiser, car nos relations le méritent. De ce fait, des négociations ont été menées entre nos ministères, ainsi qu'avec Agro'Synth pour le domaine de l'agriculture. L'établissement de ce dernier est désormais finalisé. Cependant, concernant le partenariat stratégique pour l'installation d'industries ferroviaires fujiwanes sur votre territoire, qui vise à élaborer des rames d'excellence et intégrer à votre réseau ferroviaire national une logistique et une gestion hors pair, nous avons rencontré un obstacle. Les terrains que vous nous avez proposés suite à un appel d'offres sont trop petits par rapport à nos besoins. Nous souhaiterions discuter avec vous de la possibilité de réserver des terrains de choix, offrant une superficie adéquate. Pour ne pas vous submerger d'informations, j'ai également quelques recommandations à vous soumettre, mais je préfère d'abord attendre votre réponse. »
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«- Nous plusieurs de plus grande superficie pouvant être acheté a un prix raisonnable ou pouvant être loué par le gouvernement. Selon la politique industrielle voulue par les entreprises de l'Etat du Fujiwa. Concernant la taille des terrains, pouvez-vous nous communiquer la taille minimale requise selon les entreprises participantes au projet ? Nous avons deux terrains dépassant les cent mille kilomètres carrés concernant la superficie. Ils sont tous au Nord du pays. »
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« Eh bien, vos propositions se limitent à 50 000 m² de superficie. Pourtant, pour accueillir les ateliers de production, les entrepôts, les bureaux, ainsi que les infrastructures de test et de logistique, cette surface est nettement insuffisante. Il se pourrait que l'appel d'offres ait été mal acheminé pour atterrir dans nos dossiers. Les spécialistes du secteur ferroviaire dans notre pays soulignent que de tels sites requièrent des superficies allant de plusieurs centaines de milliers à des millions de mètres carrés. Par exemple, pour la production de matériel roulant, des espaces considérables sont requis non seulement pour les chaînes de montage, mais aussi pour le stockage des matériaux, les équipements de test, les bureaux d'ingénierie et de conception, ainsi que pour les voies de circulation et les zones de chargement. Nous sommes actuellement bien loin de ces dimensions. C'est pourquoi, si vous pouviez nous proposer un terrain plus adapté et à un prix raisonnable, évitant le recours à un intermédiaire privé, nous pourrions alors envisager d'installer nos industries ferroviaires. »

Elle marque une pause avant de reprendre.

« Nous avons également entendu parler des tensions actuelles en Eurysie, notamment entre votre pays et la Loduarie, ainsi que de votre participation au sein de l'OND. Je souhaite m'assurer de la stabilité de la situation avant d'envisager l'installation d'investisseurs fujiwans. »
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-Oui, c'est compréhensible. Concernant l'Organisation des Nations démocratiques tout d'abord. Le Royaume participe à l'opération "Beach Wizard". L'Opération "Beach Wizard" n'est qu'une opération humanitaire sous le mandat de l'OND, mandat convenu avec le gouvernement central. Il s'agit de s'assurer que la ville assiégée ne soit pas un désastre humanitaire au vu de sa population qui est estimée à environ huit cent mille. L'Organisation ne prend aucune part dans la guerre civile, ni ne favorise un camp.

Concernant le second incident, dont la responsabilité est entièrement Loduarienne. La Loduarie a mené des bombardements en Okaristan, pays qui subit une guerre civile, augmentant l'ignominie du régime de Lorenzo. Or, il se trouve que des avions Loduarien ont traversé l'Espace aérien de la Grande République de Velsna. Nous n'avons pas d'accord de défense, mais au vu de la relation cordiale entre les deux pays, il fut rapidement convenu entre nos deux états-majors de faire décoller plusieurs escadres pour éviter tout tir regrettable envers la Grande République de Velsna. Lors de la suite du parcours des avions de chasse Loduarien un partenaire de l'OND a requis l'aide du Royaume de Teyla. C'est un incident minime, au final les avions Loduarien ont accepté d'atterrir chez le partenaire en question et la situation fut éclairci. Le régime a assuré qu'il n'avait aucune belliqueuse envers le Royaume et ses partenaires.

Soyez assuré de la fidélité du Royaume envers ses partenaires de confiance et les régimes démocratiques.

Concernant les sites proposés, d'évidence, ils ne correspondaient pas aux nécessités. Nous avons plusieurs sites dont l'état est propriétaire. Les sites pourront être loués à l'entreprise. Le premier site se trouve au nord du pays, près du littoral, dans le territoire fiscal du village Montois. Il est à une superficie de...


Elle fouille ses notes, provocant des bruits de feuille qui se plient et s'entrechoquent. Des bruits bien désagréables pour l'oreille humaine. On entend la ministre chuchoter plein de fois le mot "de" durant sa recherche.

De huit cent vingt mille mètres carrés. Le site est proche d'une centrale nucléaire, cela sera un atout conséquent pour assurer l'approvisionnement électrique du futur site industriel. Le deuxième site est aux alentours de Manticore, donc une région dont les infrastructures sont parmi les meilleurs du pays. La superficie est de quatre cent cinquante mille mètres carrés. Nous pouvons vous envoyer la liste détaillée des sites dès maintenant si vous voulez.
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« À vrai dire, le choix entre vos deux propositions de sites est difficile. Cependant, je pense que nous pouvons utiliser les deux. Notre complexe industriel ferroviaire nécessitera celui offrant le plus d'espace, d'autant plus que la proximité d'une centrale nucléaire est un atout supplémentaire. Gardons le site de Manticore en réserve ; nous pourrions le proposer à nos collaborateurs privés. De nombreuses entreprises fujiwanes pourraient être intéressées à s'installer chez vous. Nous pourrions même aller plus loin en offrant des avantages financiers pour attirer les investisseurs. Nous avons envisagé de faire de même pour des acteurs teylais désirant faire des affaires sur le sol fujiwan. Qu'en pensez-vous? »
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« — Le Royaume peut tout à fait réserver les deux sites, en attente d'une décision de la part des parties prenantes du côté de l'Etat du Fujiwa. Concernant l'aide de l'Etat du Fujiwa pour les entreprises Fujiwanes voulant s'installer à Teyla, cela se couplera avec les aides du gouvernement Teylais bien évidemment.

À propos des entreprises teylaises, certaines voudraient s'installer au sein de votre nation. Mais vous savez comment est le monde économique vis-à-vis du monde politique. Il se demande quelle sera la nouvelle politique du nouveau gouvernement élu ? Auquel j'apporte mes félicitations pour l'élection des députés et du Premier ministre fraichement nominé. »
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« Je vous remercie pour vos félicitations que je ne manquerai pas de transmettre au Premier Ministre. Notre gouvernance demeure inchangée, fidèle à celle que nous avons maintenue depuis des décennies. Le Parti de l'Aube, pilier démocratique de notre pays, a historiquement apporté une contribution majeure. Actuellement, les affaires prospèrent et le Fujiwa jouit d'une stabilité des marchés particulièrement favorable au sein de la région du Nazum, une stabilité renforcée par la paix qui y règne. Cette situation, nous sommes confiants, ne changera pas de sitôt. Nos efforts se concentrent résolument sur une libéralisation économique et financière à l'échelle du Nazum, tout en privilégiant des partenariats judicieusement choisis, à l'instar de notre collaboration avec vous, ce qui, je l'espère, vous réjouit. »

La ministre marque une courte pause avant de reprendre dans son microphone.

« Certes, le Fujiwa fait l'objet de nombreuses rumeurs, mais je considère cela comme une conséquence du jeu des libertés, notamment de la liberté d'expression sous toutes ses formes. Nous ne pouvons, ni ne voulons, entraver cette liberté. Bien entendu, des tentatives de déstabilisation émanent inévitablement de certains opposants au régime fujiwan, mais cela fait partie intégrante de la pluralité des représentations politiques. Ne vous laissez pas troubler par l'ambiance générale qui prête le flanc à de nombreuses fausses informations. Pour preuve de notre stabilité et de notre fiabilité, nous bénéficions de la pleine confiance de nos partenaires, tant publics que privés. Les marchés ont confiance en nous. »
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« —Le Fujiwa fait face à des rumeurs. Lesquelles ? Je suis sûr que cela vient seulement de pays pouvant être hostile à l'État du Fujiwa, voulant par la propagande et les fausses informations mettre à mal l'État du Fujiwa et le nouveau gouvernement élu. C'est hélas courant mais dangereux pour nos démocraties ou le pluralisme est une composante fondamentale. Malgré tout, le régime de votre nation est un gage de stabilité, et le Premier ministre Fujiwan a vraisemblablement la carrure d'un homme d'État qui saura répondre aux oppositions.

Bien évidemment, notre partenariat réjouit le gouvernement de Sa Majesté, mais aussi les acteurs économiques nationaux. Le secteur industriel engagé dans le futur réseau de chemin de fer s'en retrouve avec une perspective sur le moyen terme et parfois long terme. Puis les projections économiques sont toutes unanimes sur les retombées économiques de la construction d'un réseau de chemin de fer. Cela augmentera la croissance économique et démographie de zone géographique occasionnellement en perte de vitesse. Nous pensons au nord du pays.

Pouvez-vous nous fournir plus d'informations sur la libéralisation du marché Nazumi ? »
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« Il y a des rumeurs à l'échelle internationale qui évoquent une impérialisation de notre politique. On dit que le Parti de l'Aube, celui du Premier Ministre, est sur le point de basculer dans le nationalisme... Vous le voyez par vous-même. Notre parti est celui qui a conduit à la démocratisation du régime, à la stabilité du Fujiwa tel que nous le connaissons aujourd'hui. Je tenais à m'assurer que vous n'êtes pas, vous non plus, tombé dans le piège des mensonges et de la propagande. Quoi qu'il en soit, les décisions prises à la Diète fujiwane répondent aux attentes des Fujiwans. Par exemple, il existe une télévision kah-tanaise qui a diffusée des inepties sur le Fujiwa... Je ne devrais pas commenter davantage sur ce sujet, je m'éloigne du sujet principal.

Concernant la libéralisation du Nazum, il est essentiel d'y contribuer, c'est l'un des objectifs sous-jacents de notre politique extérieure. Nous devons persuader des pays comme le Negara Strana, et je pense aussi au Wanmiri, d'accélérer la libéralisation de leur marché. C'est ce qui renforcera le Nazum sur le long terme. Un Nazum en bonne santé est synonyme d'un monde en bonne santé, tout comme c'est le cas dans votre région, l'Eurysie. Cela passera par le commerce, l'industrie, le partage des cultures et la libre circulation. Vous entendrez parler de tout cela bientôt en Eurysie. »
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« - Vous savez les teylais sont avant tout des libéraux économiquement et sur la vision des relations internationales, peut-être que sa classe politique les plus que la population sur cette dernière.

Êtes-vous, les entreprises Fujiwanes, sont-elles ouvertes à la coopération sur ce projet de libéralisation ? Les entreprises teylaises ont aussi cette vision libérale, cela intéressait certainement des entreprises de s'installer et participer à une ouverture des marchés nazumis. La plateforme WatchWawe cherche à conquérir de nouveaux marchés. Cela n'est pas l'unique entreprise bien entendu, mais avec le réseau diplomatique Fujiwan et celui du Royaume de Teyla. L'Organisation des Nations Démocratiques est présente sur le continent à travers deux nations : Caratrad et la Fédération de Zélandia. De plus, nous avons une très bonne entente avec la Grande République de Velsna. Sur le moyen terme, un accord de libre-échange ou de baisse des tarifs douaniers est envisagé.

Le Royaume de Teyla peut vous faciliter l'ouverture de ses marchés. »
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« Toute entreprise étrangère est autorisée à exercer ses activités économiques sur le marché fujiwan, à condition de respecter les normes et les lois en vigueur. En ce qui concerne votre réseau social, il lui est tout à fait possible d'opérer sur notre territoire. Cependant, je tiens à mettre en garde: il s'agit d'une entreprise de communication sociale. Vous avez vos propres spécificités linguistiques et culturelles, tout comme nous. Souvent, les applications étrangères, conçues pour des publics utilisant l'alphabet latin, peinent à s'adapter à notre contexte. Ceci est également dû au fait que nous avons passé plusieurs années à développer notre propre écosystème technologique local. Il est donc difficile pour les citoyens fujiwans de s'en éloigner, car il fait partie de leurs habitudes et est intégré dans leur vie quotidienne. Mais s'il s'agit purement de divertissement, vous êtes libres de tenter l'aventure »

La ministre marque une brève pause en ajustant ses lunettes.

« L'opportunité d'ouvrir notre marché à des acteurs étrangers, grâce à votre bonne volonté, est certes gratifiante, mais nous sommes actuellement dans une phase où nous choisissons nos partenaires avec une grande spécificité. En tant que libéraux, nous sommes également fortement axés sur le Nazum. Nos différences avec le reste du monde sont si marquées que les directives de notre parti consistent à avancer progressivement. Je tiens à vous assurer que je ne rejette pas votre proposition attrayante ; cependant, je dirais que ce n'est tout simplement pas le bon moment. Pour preuve de notre prudence, vous êtes le seul partenaire eurysien avec lequel nous entretenons des relations commerciales et diplomatiques. Les pas fujiwans sont mesurés et prudents. »
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« Nous comprenons votre attentisme. Je tiens à dire que le Royaume de Teyla est un partenaire fiable et il le montre dans le dossier que nous traitons actuellement. Les différences sont là effectivement, elles sont marquées, mais pas insurmontables.

Concernant le dossier qui nous intéresse. Maintenant, que nous avons traité la partie "terrain", appelons cela comme cela, nous avons d'autres parties que Teyla souhaite traiter. Les premières constructions pour le réseau de chemin de fer commenceront au moins de mars deux mille treize, soit dans trois mois. Les travaux se concentreront sur un tronçon préétabli afin de mettre les compétences en communs de tous les acteurs du dossier, d'améliorer la coopération et communication si cela s'avère nécessaire. En gros faire une phase de test, puis après cette phase commencer les travaux à l'échelle nationale. Les entreprises Fujiwanes du rail, peuvent envoyer combien d'employés spécialisés ? Le Royaume de Teyla souhaite entamer les travaux après l'année de négociation et discussions. »
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« Je ne pourrai pas être précise quant au nombre d'employés qui seront envoyés, mais nous pouvons initialement déléguer une équipe d'experts techniques et d'ingénieurs. Le nombre exact dépendra des besoins spécifiques du projet et des compétences requises. Cependant, les capacités déployées seront suffisantes pour démarrer pleinement les travaux dans les délais qui vous conviennent le mieux. Par ailleurs, nous ne parlons pas le teylais, donc il faudra renforcer la communication. Des traducteurs sur le terrain seront nécessaires. Enfin, avez-vous d'autres questions? »
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