Posté le : 29 sep. 2025 à 10:10:54
Modifié le : 29 sep. 2025 à 10:25:39
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Adresse de la ministre Margaret Hanmer (PC) à la chambre des communes
16 janvier 2017
La guerre totale
La guerre totale, M. le président : Deux mots simples, mais qui renferment tant de sens. Qui voudrait employer de tels mots à notre époque de paix, de progrès et de prospérité ? Qui aimerait amener la menace de l’annihilation au pas de sa porte ? Personne, et pourtant c’est l’annihilation qui frappa l’Empire du Nord le jour même de la naissance du Seigneur. Comme il l’a dit lui-même : « Ne pensez pas que je sois venu amener la paix sur la terre : je ne suis pas venu amener la paix, mais le glaive. » En vérité, c’est bien avec ce glaive que nous devons nous armer et nous préparer à frapper.
Même si l’Empire du Nord fut le premier à frapper, ce que nous devons malgré tout reconnaître, ce qui s’est produit à Estham n’est rien d’autre qu’un génocide injustifié. Nos premières estimations sont qu’un million de personnes sont décédées, et le nombre total de victimes est sûrement plus proche de deux millions. Je me demande, M. le président, s’il est besoin de dire grand-chose à part cela. Deux fois Bryngaerdinas Pil, disparus en quelques heures. Et le poison n’a pas tué que les hommes, mais aussi les femmes et les enfants.
Et quelle référence à propos que Bryngaerdinas Pil, M. le président. L’honorable gentilhomme m’ayant précédé a longuement discuté de notre politique de défense et de notre capacité à nous prémunir d’une attaque comme celle qui a dévasté la capitale impériale. Il a fait paraître clairement qu’une telle attaque ne pourrait être arrêtée, et que ses conséquences seraient assez graves.
Ainsi, il semblerait que nous ayons à choisir, à choisir très urgemment. Devrions-nous nous incliner et refuser de nous exposer au triste destin d’Estham ? Où devrions-nous rester fidèles à nos principes et même à notre histoire en soutenant notre allié en ces temps de tragédie ? La menace fatale s’évanouira-t-elle si nous faisons les autruches et faisons comme si elle n’était pas là ? Inévitablement, nous aurons alors à suivre une politique de courbette et de terrassement, en creusant des trous pour fuir notre propre honte. La lâcheté, M. le président, n’est pas une option aujourd’hui.
Nous devons mettre fin à cette crise en la frappant à sa source ; nous devons couper l’arbre et brûler ses racines et disperser ses cendres dans les airs. Vous demandez « Quel est notre objectif ? ». Je peux répondre en un simple mot : la victoire ! La victoire à n’importe quel prix, la victoire quelle que soit la dureté et la longueur de la route, car sans victoire il n’y a pas de survie, ni pour ce royaume, ni pour nos alliés, amis et partenaires. Vous demandez « Quelle est notre politique ? ». Elle est de faire la guerre sur terre, sur mer et dans les airs, de faire la guerre à une tyrannie monstrueuse jamais surpassée dans le triste et lamentable catalogue de l’histoire humaine. La guerre totale, M. le président, la guerre totale !
Le texte dans sa version originale kentoise
TOTAL
WAR
Total war, Mr Speaker: two simple words, and yet they hold such meaning. Who would want to employ those words in our era of peace, progress, and prosperity? Who would like to bring the threat of annihilation on his doorstep? Nobody, and yet it was with annihilation that the Empire was presented on nothing else than the birthday of Our Lord. As he said himself, “Think not that I am come to send peace on earth: I came not to send peace, but a sword.” Truly, it is with this very sword that we must arm ourselves and prepare to strike.
Even though the Empire struck the first blow, an embarrassing fact that we must acknowledge, what happened in Estham was nothing but unprovoked genocide. Our first estimates are that over a million people are gone, and the losses are probably closer to two million lives lost. I ask myself, Mr Speaker, if there is anything that needs to be said besides that point. Two Bryngaerdinas Pils, gone in a matter of hours. And the poison killed not just the men, but the women and the children too.
And what an appropriate reference, Bryngaerdinas Pil is, Mr Speaker. The honourable gentleman before me discussed our defence policy in length and our ability to fend off an attack such as the one that devastated the Empire’s capital. He made it clear that such an attack could not be entirely prevented, and that its consequences could be quite significant.
It would therefore seem that we are presented with a choice —a choice that we must make with the utmost urgency. Should we bend the knee and refuse to expose ourselves to Eastham’s sad fate? Or should we stand by our principles and indeed our history in supporting our ally in this time of tragedy? Will the fateful threat vanish if we stick our heads into the ground and pretend it is not there? Inevitably, we will then have to pursue a policy of kneeling and digging, digging holes in the ground to hide ourselves from our shame. Cowardice, Mr Speaker, is not an option here.
We must end this crisis by striking it at its source; we must cut the tree and burn its roots and disperse their ashes in the air. You ask, “What is our goal?” I can answer in one simple word: Victory! Victory at all costs, victory no matter how hard and how long the road may be, for without victory there is no survival, neither for this Kingdom nor for our allies, friends, and partners. You ask, “What is our policy”? It is to wage war, on the land, on the seas and in the air, to wage war against a monstrous tyranny never surpassed in the sad and lamentable catalogue of humankind. Total war, Mr Speaker, total war!