- SOMMAIRE
- Qinzuishan
- Le bouddhisme chán/zen/son
- Bodhidharma
- Les patriarches
Patriarcat bouddhique de Qinzuishan
Posté le : 18 jan. 2024 à 11:48:13
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Posté le : 18 jan. 2024 à 15:05:52
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☸ Qinzuishan
Dans les terres du Xinemane, plus précisément dans la préfecture actuelle de Sin-Gye (#50914), la montagne de Qinzuishan, également connue sous le nom plus évocateur de "la montagne des patriarches", se dresse en sanctuaire spirituel. C'est ici, sur ces sommets embrumés, que les patriarches du bouddhisme mahāyāna du mouvement Chán ont trouvé refuge et éclairage. Les contreforts rocheux de la montagne portent les empreintes silencieuses de maîtres vénérés, dont la sagesse a été transmise de génération en génération depuis le VIe siècle de notre ère. La légende raconte que, de passage dans la région, Bodhidharma, venu du sud-ouest, aurait trouvé abri dans une grotte de la montagne où il médita pendant neuf ans devant une des parois. Les locaux prirent soin de ce dernier et, en échange, il consenti à les prendre pour disciples. D'entre eux, le meilleur fut choisi pour porter la charge de patriarche.
L'école Chán de Qinzuishan fut fondée après que le vénérable Bodhidharma ait introduit la tradition bouddhique mahāyāna dans le monde cathayen, et notamment au Xinemane, alors connu sous le nom du récent royaume de Jin. Cette école a continué à prospérer jusqu'à nos jours, préservant la quintessence de la méditation et de l'illumination. Les bâtiments monastiques qui parsèment les flancs de la montagne, plus tardifs que la fondation de l'école en elle-même (probablement du début du VIIe), témoignent de siècles de dévotion et d'apprentissage. Cette école fut à l'origine, dit-on, de la formation du mouvement Chán, et qui, se répandit dans d'autres parties du Nazum oriental dans les siècles suivants, notamment en Ylma et Jinu (actuel Burujoa continental), où le mouvement est nommé respectivement Zen et Son. Les maîtres Chán, héritiers des vingt-huit patriarches de la filiation mahāyāna dont Bodhidharma serait le dernier, se sont succédés, transmettant non seulement leurs enseignements, mais aussi leur autorité symbolique. Le bouddhisme, jouant un rôle prépondérant dans la morale moderne du monde burujois, est ainsi représenté presque exclusivement par le courant Chán et majoritairement par l'école de pensée Caodong. Ainsi, les patriarches, bien qu'à la tête d'un mouvement subdivisé en diverses écoles de pensée depuis le IXe siècle, font autorité symbolique sur le monde bouddhique. Les empereurs burujois, à la tête du culte officiel hanaoïste, se montrent particulièrement respectueux vis-à-vis de la charge patriarcale et n'hésitent pas à les présenter au monde comme une fierté morale et spirituelle pour l'empire.
- ➥ La montagne des patriarches
Dans les terres du Xinemane, plus précisément dans la préfecture actuelle de Sin-Gye (#50914), la montagne de Qinzuishan, également connue sous le nom plus évocateur de "la montagne des patriarches", se dresse en sanctuaire spirituel. C'est ici, sur ces sommets embrumés, que les patriarches du bouddhisme mahāyāna du mouvement Chán ont trouvé refuge et éclairage. Les contreforts rocheux de la montagne portent les empreintes silencieuses de maîtres vénérés, dont la sagesse a été transmise de génération en génération depuis le VIe siècle de notre ère. La légende raconte que, de passage dans la région, Bodhidharma, venu du sud-ouest, aurait trouvé abri dans une grotte de la montagne où il médita pendant neuf ans devant une des parois. Les locaux prirent soin de ce dernier et, en échange, il consenti à les prendre pour disciples. D'entre eux, le meilleur fut choisi pour porter la charge de patriarche.
- ➥ L'école bouddhique
L'école Chán de Qinzuishan fut fondée après que le vénérable Bodhidharma ait introduit la tradition bouddhique mahāyāna dans le monde cathayen, et notamment au Xinemane, alors connu sous le nom du récent royaume de Jin. Cette école a continué à prospérer jusqu'à nos jours, préservant la quintessence de la méditation et de l'illumination. Les bâtiments monastiques qui parsèment les flancs de la montagne, plus tardifs que la fondation de l'école en elle-même (probablement du début du VIIe), témoignent de siècles de dévotion et d'apprentissage. Cette école fut à l'origine, dit-on, de la formation du mouvement Chán, et qui, se répandit dans d'autres parties du Nazum oriental dans les siècles suivants, notamment en Ylma et Jinu (actuel Burujoa continental), où le mouvement est nommé respectivement Zen et Son. Les maîtres Chán, héritiers des vingt-huit patriarches de la filiation mahāyāna dont Bodhidharma serait le dernier, se sont succédés, transmettant non seulement leurs enseignements, mais aussi leur autorité symbolique. Le bouddhisme, jouant un rôle prépondérant dans la morale moderne du monde burujois, est ainsi représenté presque exclusivement par le courant Chán et majoritairement par l'école de pensée Caodong. Ainsi, les patriarches, bien qu'à la tête d'un mouvement subdivisé en diverses écoles de pensée depuis le IXe siècle, font autorité symbolique sur le monde bouddhique. Les empereurs burujois, à la tête du culte officiel hanaoïste, se montrent particulièrement respectueux vis-à-vis de la charge patriarcale et n'hésitent pas à les présenter au monde comme une fierté morale et spirituelle pour l'empire.
Posté le : 19 jan. 2024 à 13:04:44
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☸ Le bouddhisme chán/zen/son
Le Chán, parfois traduit en « méditation silencieuse », transcription classique du sanskrit dhyāna, est une forme de bouddhisme mahāyāna née au Xinemane entre la fin du Ve et le début du VIe siècle de notre ère, et qui, insiste particulièrement sur l'accession à l'expérience directe de l'Éveil par la méthode la plus efficace et la plus simple possible, ladite méditation silencieuse, couramment nommée "zazen" à travers le Burujoa. Comme pour toutes les écoles bouddhistes du monde cathayen, on peut voir dans sa pensée une influence taoïste. En effet, le mouvement, malgré des répressions depuis son apparition au VIe siècle avant notre ère, avait réussi à se maintenir dans les régions sous influence de l'Empire Xin. Dès le IXe siècle, sous ses multiples formes, le Chán est devenu une des deux grandes catégories du bouddhisme du monde cathayen avec l'École de la Terre pure, plus ancienne encore. Cette dernière connue cependant une perte de popularité au Xinemane, en Ylma et en Jinu, en faisant aujourd'hui un courant bouddhique minoritaire au sein de l'empire et permettant au Chán de s'imposer sous ses formes locales, Zen et Son.
Le bouddhisme Chán trouve donc ses racines au Xinemane au VIe siècle. Son introduction est souvent associée à Bodhidharma, moine légendaire d'origine incertaine, considéré comme le 28e patriarche du bouddhisme et le 1er du courant Chán. À son arrivée au Xinemane, il aurait introduit la pratique de la méditation silencieuse, caractéristique centrale du Chán, mais aussi, selon une légende plus tardive, la pratique des arts martiaux du kung-fu Shaolin. Bodhidharma a initié une approche directe et intuitive du bouddhisme, mettant l'accent sur l'expérience personnelle plutôt que sur l'étude intellectuelle. Du VIIe au Xe siècle, de nombreuses lignées prolifèrent dans la transmission du Chán. Beaucoup d’entre elles s’éteindront, mais d’autres seront à l’origine des cinq grandes écoles actuelles. C’est au IXe siècle que sont apparus les premiers monastères Chán tels que nous les connaissons, avec leurs règles propres.
Au cours des siècles qui ont suivi son introduction au Xinemane, le bouddhisme Chán s'est propagé au-delà des frontières, à l'ouest et au sud bien sûr, et plus tardivement mais non sans impact fort, par-delà la mer, notamment en Ylma et Jinu. La transmission en Jinu a été marquée par l'établissement de la tradition Son ou Seon, tandis qu'au Ylma, elle a pris la forme dite du Zen. À partir du VIIIe siècle, les patriarches ont eu des disciples qui ont joué un rôle clef dans la diffusion du courant dans d'autres parties du Nazum. La pratique du Chán au Ylma a été particulièrement influente. De nombreux moines ylmasiens ont étudié temporairement au Xinemane pour établir par la suite leurs propres écoles de méditation. Ces écoles ont évolué pour devenir des branches distinctes, aussi nommées "écoles", chacune développant ses propres enseignements et rituels tout en conservant l'essence de la méditation chán. Il en existe actuellement cinq majeures.
Au fil du temps, le Chán a connu des transformations, adaptant ses pratiques aux cultures et aux contextes locaux. Au sein des écoles, différentes lignées de transmission se sont développées, chacune mettant l'accent sur des aspects spécifiques de la méditation et de la compréhension de la nature de l'esprit. Le bouddhisme Chán a également intégré des éléments de la culture locale, contribuant ainsi à sa diversification. Par exemple, en Ylma, le zen a fusionné avec de nombreux aspects de la vie courante, l'architecture, la culture du thé, des jardins, etc. De nos jours, le Chán est pratiqué dans le monde entier, et fortement dans les diverses régions de l'empire Burujoa, attirant des personnes de toutes cultures. Les enseignements, centrés sur une expérience directe et non conceptuelle, continuent d'offrir une voie vers la réalisation spirituelle. Les pratiquants cherchent la tranquillité intérieure et la compréhension profonde à travers la méditation et l'application des principes Chán dans la vie quotidienne. C'est entre le VIIIe et le IXe siècle que les premiers textes fondateurs du Zen ylmasien de l'école Sôtô, amenée à dominer par la suite, apparaissent. Cette période est aussi appelée l’âge d’or du Chán ; c’est à en effet à celle-ci que l'on doit l'apparition des cinq écoles : Hôgen, Ummon, Igyô, Sôtô et Rinzai.
- ➥ Définition
Le Chán, parfois traduit en « méditation silencieuse », transcription classique du sanskrit dhyāna, est une forme de bouddhisme mahāyāna née au Xinemane entre la fin du Ve et le début du VIe siècle de notre ère, et qui, insiste particulièrement sur l'accession à l'expérience directe de l'Éveil par la méthode la plus efficace et la plus simple possible, ladite méditation silencieuse, couramment nommée "zazen" à travers le Burujoa. Comme pour toutes les écoles bouddhistes du monde cathayen, on peut voir dans sa pensée une influence taoïste. En effet, le mouvement, malgré des répressions depuis son apparition au VIe siècle avant notre ère, avait réussi à se maintenir dans les régions sous influence de l'Empire Xin. Dès le IXe siècle, sous ses multiples formes, le Chán est devenu une des deux grandes catégories du bouddhisme du monde cathayen avec l'École de la Terre pure, plus ancienne encore. Cette dernière connue cependant une perte de popularité au Xinemane, en Ylma et en Jinu, en faisant aujourd'hui un courant bouddhique minoritaire au sein de l'empire et permettant au Chán de s'imposer sous ses formes locales, Zen et Son.
- ➥ Apparition
Le bouddhisme Chán trouve donc ses racines au Xinemane au VIe siècle. Son introduction est souvent associée à Bodhidharma, moine légendaire d'origine incertaine, considéré comme le 28e patriarche du bouddhisme et le 1er du courant Chán. À son arrivée au Xinemane, il aurait introduit la pratique de la méditation silencieuse, caractéristique centrale du Chán, mais aussi, selon une légende plus tardive, la pratique des arts martiaux du kung-fu Shaolin. Bodhidharma a initié une approche directe et intuitive du bouddhisme, mettant l'accent sur l'expérience personnelle plutôt que sur l'étude intellectuelle. Du VIIe au Xe siècle, de nombreuses lignées prolifèrent dans la transmission du Chán. Beaucoup d’entre elles s’éteindront, mais d’autres seront à l’origine des cinq grandes écoles actuelles. C’est au IXe siècle que sont apparus les premiers monastères Chán tels que nous les connaissons, avec leurs règles propres.
- ➥ Transmission
Au cours des siècles qui ont suivi son introduction au Xinemane, le bouddhisme Chán s'est propagé au-delà des frontières, à l'ouest et au sud bien sûr, et plus tardivement mais non sans impact fort, par-delà la mer, notamment en Ylma et Jinu. La transmission en Jinu a été marquée par l'établissement de la tradition Son ou Seon, tandis qu'au Ylma, elle a pris la forme dite du Zen. À partir du VIIIe siècle, les patriarches ont eu des disciples qui ont joué un rôle clef dans la diffusion du courant dans d'autres parties du Nazum. La pratique du Chán au Ylma a été particulièrement influente. De nombreux moines ylmasiens ont étudié temporairement au Xinemane pour établir par la suite leurs propres écoles de méditation. Ces écoles ont évolué pour devenir des branches distinctes, aussi nommées "écoles", chacune développant ses propres enseignements et rituels tout en conservant l'essence de la méditation chán. Il en existe actuellement cinq majeures.
- ➥ Évolution
Au fil du temps, le Chán a connu des transformations, adaptant ses pratiques aux cultures et aux contextes locaux. Au sein des écoles, différentes lignées de transmission se sont développées, chacune mettant l'accent sur des aspects spécifiques de la méditation et de la compréhension de la nature de l'esprit. Le bouddhisme Chán a également intégré des éléments de la culture locale, contribuant ainsi à sa diversification. Par exemple, en Ylma, le zen a fusionné avec de nombreux aspects de la vie courante, l'architecture, la culture du thé, des jardins, etc. De nos jours, le Chán est pratiqué dans le monde entier, et fortement dans les diverses régions de l'empire Burujoa, attirant des personnes de toutes cultures. Les enseignements, centrés sur une expérience directe et non conceptuelle, continuent d'offrir une voie vers la réalisation spirituelle. Les pratiquants cherchent la tranquillité intérieure et la compréhension profonde à travers la méditation et l'application des principes Chán dans la vie quotidienne. C'est entre le VIIIe et le IXe siècle que les premiers textes fondateurs du Zen ylmasien de l'école Sôtô, amenée à dominer par la suite, apparaissent. Cette période est aussi appelée l’âge d’or du Chán ; c’est à en effet à celle-ci que l'on doit l'apparition des cinq écoles : Hôgen, Ummon, Igyô, Sôtô et Rinzai.