21/02/2015
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Les festivités/fêtes nationale de l'empire pharaonique du Kjhemet

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Les fêtes nationales de L'empire pharaonique du Kjhemet


fête national

généralité :



Dans l'empire pharaonique du Kjhemet, la population et les pharaons célèbrent chaque année de nombreuse fêtes nationales et locales, important sur le plan religieux, culturel et populaire . Ces fêtes sont nombreuses car celle-ci sont lié au calendrier agricole, aux événement dynastique dont les années de règne, aux divinités du culte impérial égyptiens/Kjhemetous qui comportent des rites plus ou moins complexe pratiqués en secret dans les temples et des manifestations publiques mimées commémorant les hauts faits des dieux et des pharaons.
A savoir qu'en plus des fête national principal Il y en a encore bien d'autres qui sont considéré plus mineur à l'échelle national et local. Ces cérémonies sont importante en servant de manifestations du divin dans l’existence humaine et, en tant telles, tissent un modèle de vie pour le peuple Kjhemetous

Liste des fêtes national :



heb de Wepet-Renpet : l'ouverture de l'année - C'est la célébration du jour de l'an au Kjhemet. Il s’agit d'une sorte de fête itinérante puisqu'elle dépend de l'inondation de L’Iteru. Elle célébre la mort et la renaissance d'Osiris et, par extension, le rajeunissement et la renaissance de la terre et du peuple. Son initiation est fermement attestée dans la dernière partie de l'Ancien Empire (période de 2613 - c. 3150 av. J.-C.) et constitue une preuve évidente de la popularité du culte d'Osiris dès cette époque.
Le festin et la boisson font largement partie de cette fête, comme pour la plupart des fêtes au Kjhemet, et la célébration peut durer plusieurs jours, la durée a pus varié selon les époques. Des rituels solennels liés à la mort d'Osiris sont observés, ainsi que des chants et des danses pour célébrer sa renaissance. Le poème d'appel et de réponse connu sous le nom de Lamentations d'Isis et de Nephthys est récité au début pour appeler Osiris à son festin.

Heb-Wag : dédiée à la "mort" d'Osiris et à l'hommage rendu aux âmes des défunts dans leur voyage dans l'au-delà. Cette fête suis le Wepet-Renpet, mais sa date change en fonction du calendrier lunaire (bien que l'évolution des calendrier la rendu plus stable). C'est l'une des plus anciennes fêtes célébrées par les Kjhemetous et, comme le Wepet-Renpet, elle apparait pour la première fois au cours de l'Ancien Empire. Au cours de cette fête, les gens fabriquent de petits bateaux en papier et les plaçent à l'ouest sur les tombes pour indiquer la mort d'Osiris et les gens font flotter des sanctuaires en papier sur les eaux de l’Iteru pour la même raison.

heb-Wag et Thot : combinaison de la fête Wag et de la naissance du dieu Thot, centrée sur le rajeunissement et la renaissance. Cette fête est fixée au 18e jour du premier mois de l'année. Thot est vénéré en tant que dieu de l'écriture, de la sagesse et de la connaissance (ce qui le rend très apprécier) entre autres attributs et associé au jugement des morts par Osiris, reliant ainsi les deux dieux. La naissance de Thot et la renaissance d'Osiris ont été associées dans cette fête à partir de la dernière partie de l'Ancien Empire.

heb-Tekh : "la fête de l'ivresse", Cette fête est dédiée à Hathor ("la dame de l'ivresse") et commémore l'époque où l'humanité fut sauvée de la destruction par la bière/alcool. Selon l'histoire, Râ, lassé de la cruauté et de la bêtise incessantes des hommes, envoya Sekhmet pour les détruire. Elle s'était attelée à sa tâche avec enthousiasme, déchirant les gens et buvant leur sang. Râ fut satisfait de cette destruction jusqu'à ce que les autres dieux ne lui fassent remarquer que, s'il voulait donner une leçon aux gens, il devrait arrêter la destruction avant qu'il n'y ait plus personne pour en tirer une leçon. Râ ordonna alors à la déesse de la bière, Tenenet, de teindre en rouge une grande quantité de bière et la fait livrer à Dendérah, en plein sur le chemin de destruction de Sekhmet. Elle le trouve et, pensant qu'il s'agit de sang, le boit entièrement, s'endort et se réveille sous les traits de la douce et bienfaisante Hathor (sekhmet ne disparaît pas).

Heb nefer en Ipet : l'une des fêtes les plus importantes au cours de laquelle le Pharaon est rajeuni d'abord par le dieu Amon puis le dieu Amon-Rê à Djanpenutjeh . Observée au cours du Moyen Empire (Amon), elle gagne en popularité au Nouvel Empire (Amon-Rê) , où elle fut célébrée pendant vingt jours au cours de la XXe dynastie. Au cours de cette fête, les prêtres lavent et habillent d'abord la statue d'Amon-Rê, puis la transportent hors du temple et dans les rues de Thèbes, où les gens attendent de voir le dieu. La statue est ensuite transportée à …..., à pied dans les premiers temps, puis sur une barge. Une fois arrivé au temple de …..., le pharaon entre en présence du dieu dans le sanctuaire intérieur et en ressort pardonné de ses péchés et rajeuni pour continuer son règne.
Comme lors des autres fêtes, l'État approvisionne le peuple en nourriture et en boissons, distribuant du pain, des sucreries et de la bière pendant que la foule attend son tour pour poser une question au dieu. La statue d'Amon-Rê répond à ces questions par l'intermédiaire des prêtres qui interprètent la réponse du dieu ou "inclinent" la statue dans un sens ou dans l'autre pour indiquer une réponse positive ou négative.

Heb-Hathor : organisée chaque année à Dendérah, le principal site du culte d'Hathor, cette fête célèbre la naissance de la déesse et ses nombreuses bénédictions. Elle est similaire à la fête de Tekh à bien des égards. Cette fête date de l'Ancien Empire et est l'une des plus attendues. Le culte d'Hathor est extrêmement populaire et, comme pour la fête de Neith, la célébration est très suivie partout où elle a lieu. Comme pour la fête de Tekh, les participants sont encouragés à abuser de l'alcool tout en chantant et en dansant en l'honneur de la déesse. La fête a également une importante composante sexuelle (Hathor étant une déesse de l'Amour et de la fertilité), à l'instar de la fête de Tekh.

heb-Sokar / heb-Khoiak : Sokar est un dieu agricole datant du début de la période dynastique au Kjhemet (c. 3150 - c. 2613 av. J.-C.) dont les caractéristiques furent reprises plus tard par Osiris. Dans l'Ancien Empire, la fête de Sokar fut fusionnée avec la fête solennelle de Khoiak d'Osiris qui célébrait sa mort. Cette fête, très sombre à ses débuts, s'étendit à la résurrection d'Osiris et était célébrée pendant près d'un mois au cours de la période tardive du kJhemet entre la période étrangère et le néo Ancien empire (525-330 av. J.-C.). Les gens plantent des jardins d'Osiris et des cultures pendant les célébrations qui honorent le dieu car les plantes jaillissent de la terre, commémorant la renaissance d'Osiris d'entre les morts. La plantation de cultures pendant le festival remonte sans aucun doute aux premiers cultes de Sokar.

Heb-Bastet : cette fête, très populaire, est célébrée pour la déesse Bastet dans son centre de culte de Bubastis. Elle honore la naissance de la déesse chatte Bastet, gardienne du foyer et protectrice des femmes, des enfants et des secrets féminins. La fête de Bastet est considéré comme la plus élaborée et la plus populaire du Kjhemet. Durant les festivités, les femmes sont libérées de toute contrainte lors du festival annuel de Bubastis. Elles célébrent la fête de la déesse en buvant, en dansant, en faisant de la musique et en se mettant intégralement nu et en montrant leurs organes génitaux. Ce "soulèvement des jupes" par les femmes, illustre la liberté par rapport aux contraintes et protocoles normales souvent observées lors des festivals et des société étrangères, mais, dans ce cas, il y a également trait à la fertilité. Le festival se déroule autour de danses, de chants et de beuveries en l'honneur de Bastet, pour la remercier pour ces cadeaux et lui demander des faveurs à l'avenir.

heb-Anat-Qetesh ou Anadesh : étant la divinité associée au plaisir sexuel, au désir sexuel, de l’amour, de la poussé érotique et de l’extase sacrée. Elle est vénérée comme la source de la passion, de la connexion intime, et du plaisir sensuel. Cette fête est célébrer pour honorer les aspects joyeux et sacré du plaisir du désir et de l’amour qu’il soit monogame ou polygame.
La fête de la déesse à lieu lors de la Floraison, une période marquée par la floraison des plantes et l'éveil des sens après l'hiver. Cela symbolise la renaissance et l'épanouissement du désir et de la sensualité. Les célébrations se déroulent dans des espaces le plus souvent en pleine air ornés de fleurs et de multiple décoration tandis que les participants sont habillé de manière aguicheuse et légère afin de rappelé le désir, la poussé érotique et l’amour.
La fête commence par une procession en l’honneur de la déesse, les participants accompagne la procession de chants et de danse célébrant la diversité des relations.
Ensuite Les participants se rassemblent pour des cérémonies symboliques entre chant et danse sensuelle et érotique où ils échangent des vœux de passion et de respect ainsi que des cadeaux comme des bracelets, des colliers, des bagues, des bouquets, etc... sont échangés comme symboles d'engagement et d'amour entre les participants.

heb-Néhebkaou : Néhebkaou est le dieu qui lit le ka (l'âme) au khat (le corps) à la naissance, puis attache le ka au ba (l'aspect voyageur de l'âme) après la mort. La fête commémore la résurrection d'Osiris et le retour de son ka, tandis que le peuple célèbre la renaissance et le rajeunissement. Ce festival est similaire à bien des égards au festival Wepet-Renpet du Nouvel An.

heb de Min : Min est le dieu de la fertilité, de la virilité et de la reproduction depuis la période prédynastique en Égypte (c. 6000 - c. 3150 av. J.-C.). Il est généralement représenté comme un homme debout avec un pénis en érection tenant un fléau. La fête de Min fut probablement célébrée sous une forme ou une autre dès le début de la période dynastique, mais c'est à partir du Nouvel Empire qu'elle est le mieux attestée.
Comme pour la fête d'Opet, la statue de Min est transportée hors du temple par les prêtres au cours d'une procession à laquelle participent des chanteurs et des danseurs sacrés. Lorsqu'ils atteignent l'endroit où se tient le Pharaon, celui-ci coupe cérémonieusement la première gerbe de céréales pour symboliser son lien entre les dieux, la terre et le peuple, et offre les céréales au dieu en sacrifice. La fête honore le roi et le dieu dans l'espoir d'un règne prospère qui apporte la fertilité à la terre et au peuple.

Heb nefer en inet : « la belle fête de la vallée » honore les âmes des défunts et permette aux vivants et aux morts de célébrer ensemble tout en honorant Amon-Rê. Les statues d'Amon-Rê, de Mout et de Khonsou sortent de leurs temples pour se rendre dans les temples mortuaires et les nécropoles de l'autre côté de la rivière. Les gens rendent visite à leurs proches sur leurs tombes et apportent des bouquets de fleurs et des offrandes de nourriture et de boissons. L’objet de la célébration est donc un exemple clé de la fête des morts, qui se déroule entre la récolte et la crue de L’Iteru. La barque divine d’Amon-Rê se rend du temple de karnak à la nécropole de Djanpenutjeh-ouest. Une grande procession suit auquel les vivants et les morts communiquent près des tombes qui deviennent à cette occasion « des maisons de la joie du coeur ».
Les images des défunts sont transportées dans la procession afin que leurs âmes puissent participer aux festivités et sont laissées dans les tombes lorsque la fête est terminé. Un lien est donc ainsi forgé entre la célébration des dieux et celle des morts dans un événement global et unique qui ramène le passé dans le présent et, par l’intermédiaire des dieux éternels, dans l’avenir. En conséquence « la belle fête de la vallée » est l’une des plus populaire de l’histoire du Kjhemet et est célébrée au moins depuis le Moyen Empire

Fête-Sed : cette célébration honore le pharaon et le revitalise. Elle a lieu tous les trente ans de règne du pharaon afin de s'assurer qu'il estt toujours en harmonie avec la volonté des dieux et physiquement apte à gouverner l'Égypte. La fête commence par une grande procession devant les prêtres, les nobles et le public. Le roi doit courir autour d'un espace clos (comme le complexe des temples de Saqqara) afin de prouver qu'il est en forme, il tire des flèches vers les quatre points cardinaux, symbole de son pouvoir sur le pays et de sa capacité à amener d'autres nations à se soumettre à l'influence du Kjhemet.
La fête remonte probablement à la période prédynastique sous une forme ou une autre, mais elle est certainement attestée sous le règne du roi Den (période de 2990-2940 av. J.-C.) de la première dynastie. Le nom vient de la divinité Sed, un dieu-loup primitif (parfois représenté sous la forme d'un chacal), qui était à l'origine l'un des dieux les plus importants, associé à la force du pharaon, à la justice et à l'équilibre (et donc lié à la déesse et au concept de ma'at). Sed fut finalement absorbé par Oupouaout et Anubis et remplacé par Osiris qui, au Nouvel Empire, avait pris la place de Sed dans le festival. Comme pour tous les grands festivals, l'État fournit à la population de la nourriture et de la bière pendant toute la durée de la fête.
Bien qu'il ne soit censé être célébré qu'après les 30 premières années du règne du roi (et tous les trois ans par la suite), l'Heb-Sed est parfois célébré plus tôt et est souvent appelé le jubilé du Pharaon. La durée du règne d'un roi est datée, en partie, en fonction de l'observance de l'Heb-Sed et de l'autre son début de règne, même si les historiens notent que dans l'histoire du Kjhemet certains Pharaon initie la fête plus tôt que les 30 ans, s'ils sont en mauvaise santé (et avaient besoin du rajeunissement des dieux) ou pour d'autres raisons.

heb-Neith : Les fête de neith, réunie toute la nation car parmi les fêtes en son honneur, il y a une grande fête appelée la « fête des lumières » qui a lieu chaque année en son honneur pendant la saison Peret, les mois de Tybi et Mekhir. Ainsi les gens et dévots de la déesse lors de sa célébration éclairent la nuit avec des centaines de lumières en plein air qui sont souvent des bougies et des lampes à huile pour refléter e ciel et mettre la terre en harmonie avec le royaume des dieux.


heb-Ptah : La fête de Ptah, l'une des plus anciennes, honore le dieu créateur. En effet Ptah est considéré comme un dieu créateur, patron des artisans et des architectes. Il est considéré comme étant un des créateur du monde et de tout ce qu’il contient, selon les croyances il aurait conçut le monde par la parole et leur cœur/pensée ce qui souligne encore aujourd’hui le pouvoir de la parole divine. Ptah est d’avantage le protecteur des artisans, des sculpteurs, des architectes, des constructeurs et des ouvriers. Son rôle de créateur s'étend à toutes les formes d'artisanat et d'art, et il est souvent invoqué pour guider et inspirer les travailleurs manuels.


Les jours épagomènes : Les jours qui sont surajoutés. Il s'agit des cinq jours ajoutés à la fin de l'année afin d'aligner le calendrier kjhemetous de 360 jours sur l'année solaire de 365 jours. Selon la Mythologie, lorsque Nout tomba enceinte de son frère Geb au début du monde, cela mit Râ (Atoum) tellement en colère qu'il décréta qu'elle ne donnerait naissance à aucun jour de l'année. Thot, cependant, joua un jeu de senet avec le dieu de la lune Iah (Khonsou) dans lequel il paria, et gagna, cinq jours de lumière lunaire. Il prit ce clair de lune et créa les cinq "jours ajoutés" au cours desquels Nout pouvait accoucher.
Le premier jour, elle donna naissance à Osiris, le deuxième à Horus l'Ancien, le troisième à Seth, le quatrième à Isis et le cinquième à Nephtys. Ces jours sont considérés comme des périodes de transition par les Kjhemetous, qui les considerent comme favorables ou inquiétants en fonction de la divinité qui nait un jour donné. Le troisième jour, celui de la naissance de Seth (dieu de la confusion, du désordre et de la perturbation), est considéré comme particulièrement malchanceux, les affaires ne sont pas traitées le troisième jour et les gens jeûnent jusqu'au soir.
Les jours épagomènes ne sont pas des fêtes officiellement, bien qu'elles soit observées et que des rituels sont célébrés dans les temples, mais elles sont tout de même comptées parmi les autres car elles forment la transition dans le cycle de l'année entre l'ancienne et la nouvelle. Après les jours épagomènes, la fête du Wepet-Renpet est à nouveau observée et une nouvelle année commence
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