21/02/2015
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Activités étrangères en Akaltie

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Activités étrangères en Akaltie

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Le Norjien -- Histoire

L'archipel de Nellnely-Nacuot, une (re)découverte du nationalisme tanskien ?

La sortie d'un ouvrage de recherche historique sur l'exploration tanskienne au XVIe siècle provoque une poussée de révisionnisme historiques dans les groupes nationalistes à l'opposé des bancs de l'université

Par Oleana Järnefelt (Norja), le 3 septembre 2012

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Fin 1542, Oddkell Seifsson a bord de son célèbre Astrolabe dont la proue orne encore le quai n°1 de la Gare Centrale de Norja traverse la mer des Burbujas et rentre dans l'Océan Carmin. Là bas, des mots de l'explorateur, il y découvrira un archipel sublime, verdoyant, aux habitants vivants en harmonie avec la nature. Au nom du roi Harald VIII de Norja il réclame l'île. Il revient en 1544 à Norja, célébré par la bourgeoisie commerçante de la ville en parlant, d'un continent au delà du nouveau monde, plus impressionnant et riche encore que celui découvert il y a peu. L'histoire de l'Astrolabe (qui effectuera plus tard la première circumnavigation tanskienne), la légende de Seifsson, et le mythe du continent de Seiflønd était né, et avec lui l'imaginaire tanskien de la navigation et de l'exploration.

Jusqu'ici, la recherche historique tanskienne avait estimé qu'en réalité Seifsson n'avait jamais réellement pénétré dans l'Océan Carmin et avait en réalité finit sur une île de l'actuelle Maronhi voir une grande île encore mal connue de l'Alguarena. L'ouvrage paru récemment aux presses universitaires de Kalfafell par l'historien moderniste reconnu Aslak Liikanen est revenu récemment sur ces estimations. En retraçant le parcours de Seifsson et de l'Astrolabe à partir de ces récits de voyages mais surtout des descriptions faites par les deux biologistes de l'équipage, le professeur estime que c'est bien dans l'actuel archipel de Nellnely (en Kah-tanais) ou Nacuot (en Alkatien), partagé entre Kah-Tanais et Akaltiens que Seifsson aurait découvert.

Dans son récit, Seifsson y dépeint ainsi des rivages densément peuplés, des richesses visibles à des lieues en mer et une population pacifiée qui ne demandait qu'à recevoir la bénédiction de Dieu et de la civilisation. "Aucun village n'était distant de l'autre de plus d'un tir de fusil. L'on pouvait caboter de village en village en quelques minutes de navigation. Le sol était gorgé de plantes, les eaux agitées de poisson, la température clémente et les habitants dociles et agréables."

Si la description avait provoqué les passions de nombre de marins et de commerçants tanskiens, le développement de la colonie de Järvi (actuelle Province Fédérale d'Etelämanner), plus proche, mieux connue et lucrative, bloqua tout financement d'expéditions supplémentaires. Ayant déposé, de ces mots, une lettre de marque du Roi prenant possession de l'île - qu'il estimait être un continent -, Oddkell Seifsson ne put pourtant jamais y remettre les pieds. La véracité des descriptions de Seifsson est toujours sujette à d'importantes controverses historiques entre mythe, description extravagante et possible réalité.

Par ses recherches, Aslak Liikanen réouvre ainsi la question de la naissance du mythe de Loforðlønd (la Terre Promise en tanskien). Au cœur d'un important débat historique, Loforðlønd anima les premiers planisphères rédigés en tanskien représentant tantôt un continent au sud ouest du Paltoterran, tantôt entre le Nazum et l'Afarée. Liikanen expose ainsi une nouvelle théorie fondée sur les récits de voyages des explorateurs tanskiens étant passé par le sud de l'Afarée : les archipels du Wanmiri à l'archipel Nacuot auraient été percu comme faisant partis d'un seul et même continent à l'ouest de Paltoterra et au sud du Nazum. Un sixième continent imagé et imaginé au gré des voyages et des imprécisions de cartographies, une terre promise, le Loforðlønd.

Rôle dans la construction nationale tanskienne

Comme l'avance Liikanen, ne s'éloignant pas cette fois de la recherche historique actuelle sur l'époque moderne tanskienne mais la confirmant davantage, l'imaginaire du Loforðlønd a joué un rôle notoire dans la construction de la pensée politique tanskienne, en particulier sur l'ancrage d'une pensée libérale. Plus précisément, les courants de l'histoire des idées aboutissent actuellement à l'idée selon laquelle le développement d'un mythe du Loforðlønd - que les Tanskiens y aient cru ou non est encore sujet à de nombreux débats - a entraîné la formulation et la propagation d'une idée libérale centrée sur l'aboutissement de l'individu par la recherche de son propre Loforðlønd pour trouver le Loforðlønd tanskien.

De ce fait, le développement individuel bénéficiant à l'individu, il bénéficie aussi à la population - puis au peuple tanskien - dans la recherche de sa propre terre promise. Celle-ci s'est peu à peu, au fur et à mesures que l'exploration a affiné les cartes et dévoilé l'absence d'un sixième continent, divergé vers la construction d'un Loforðlønd directement sur les terres habitées par les tanskiens, amenant ainsi au développement des idées progressivement républicaines et socialistes. La construction individuelle puis collective d'une Terre Promise menant à la progression de l'idée d'égalité, aussi bien dans l'économie que dans les droits des individus. Idée que l'on retrouvait encore en 1942 dans la guerre de la fédéralisation lorsque les colonies demandaient à "faire partie du Loforðlønd" - pour celles qui ne voulaient pas l'indépendance.

Le mythe de la Terre Promise pour Tanska aurait ainsi joué un rôle important dans le développement progressif d'un proto-nationalisme tanskien mais aussi des idées libérales. Les dernières recherches tendent néanmoins à pousser aussi sur l'influence du développement de la Sérénissime et des Couronnes-Unies de Caratrad comme ayant été des vecteurs d'incitations au développement du commerce maritime tanskien, et de ce fait d'une forme de libéralisme cette fois-ci plus économique.

Une histoire reprise par la droite nationaliste

La propagation de la recherche, saluée par ses pairs, de Liikanen s'est toutefois récemment étendue à la sphère publique et en particulier du côté des mouvances nationalistes toujours en quête de préciser le mythe de l'histoire nationale tanskienne.

Comme l'avait démontré la sociologue Alma Bloch en 1962 dans son célèbre "mythe et nationalisme du Tanskien moyen", le développement d'une pensée pleinement nationaliste tanskienne à la fin du XIXe siècle et tout au long du premier XXe siècle s'est avant tout fait sur la base du mythe de la construction d'une Terre Promise.

Celle-ci, auprès du "Tanskien moyen", se faisait autour de deux piliers articulant la pensée nationaliste. Le premier était la nécessité de retrouver, sur les terres tanskiennes historiques (Norja et Halvø principalement), les racines des premiers tanskiens en se basant sur la reprise, en 1543, de la ville d'Halvø par la Principauté de Norja. Le second étant de trouver de nouvelles terres promises.

Halvø, principale ville d'origine des populations tanskiennes fut partiellement abandonné au profit de Norja au cours des XI et XIIe siècle avant d'être reprise en 1543 du fait d'intérêts commerciaux (et aucunement d'un retour à des sources). Cette date, qui coïncide presque avec le premier voyage de Seifsson est fondatrice dans la construction du mythe de Loforðlønd : elle permet la construction en revenant aux terres "ancestrales", et l'autre construction par la projection d'une "terre promise" par delà les mers.

C'est ainsi autour de ce duopole que le nationalisme tanskien et que la rhétorique nationaliste s'est bâtie. Elle explique, d'après les travaux de l'école historique dite de "Järvi", l'attachement de l'Empire Tanskien aux colonies de Järvi et de Ny-Norja, perçue tour à tour comme le réel Loforðlønd, indispensable, donc, à la nation tanskienne.

Mes travaux n'ont pas pour vocation d'alimenter le nationalisme"

C'est ainsi, sur le fruit de cet historique de construction du nationalisme tanskien, que depuis plusieurs semaines on a pu observer une utilisation des travaux de Liikanen bien au-delà de la sphère universitaire. Plus précisément, plusieurs mouvances d'extrême droite ont estimés que le mythe de Loforðlønd venait de trouver sa "véritable signification" et avec elle "la destinée tanskienne".

Selon Liikanen, ses propos "sortent la recherche de son contexte" et amènent à "dénaturer ses travaux". L'historien a précisé dans une interview donné à Tanske Fréttastofa que "mes travaux n'ont pas pour vocation d'alimenter le nationalisme. Ils ne doivent servir qu'à mieux comprendre l'histoire d'une période importante pour l'exploration, la colonisation et à terme le développement de nos grandes villes sur l'exploitation de populations colonisées pour servir un mythe bâti de toutes pièces."

Aucun élu du Front Tanskien n'a publiquement commenté l'affaire mais plusieurs ont reconnu avoir lu "avec intérêt l'ouvrage de monsieur Liikanen", l'un d'eux précisant à Playkirja que "par son travail, Aslak Liikanen éclaire davantage l'histoire incroyable de notre pays", loin du message porté par l'historien.
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Projet: Conférence de Velcal
Pour la formation d'une ligue de défense de nos intérêts communs


"A toutes les forces de bonne volonté en ce continent et du reste de ce monde, j'en appelle à toutes les nations libres et désireuses de le rester, du danger que représente ces choses qui composent notre paysage politique eurysien actuel. Ces organisations supra-nationales qui défigurent le sens du mot "souveraineté" et qui se servent de tout leur poids pour interférer dans l'existence de ceux ne désirant que la tranquillité d'âme, d'esprit, et dont l'unique volonté est d'exister dans la paix de leur foyer, sans que l'on ait à les invectiver de vivre d'une mauvaise manière. Que ces Hommes soient libres de vivre selon leurs valeurs et conscience propre, c'est là mon seul désir. La Grande République de Velsna sera toujours l'ennemie de toutes les volontés d'hégémonie d'un petit groupe de nations, quelle que soit les valeurs dont ces dernières se targuent ou les convictions politiques qu'elles brandissent. Cela n'a toujours et éternellement que la même finalité: une hégémonie politique, économique, culturelle ou les trois à la fois. Je suis de ces hommes qui estime que c'est la seule volonté d'un peuple qui est légitime à la direction qu'il prendra: si celui-ci désire la démocratie, que l'on ait pas à lui imposer par les armes, et il en va de même avec le communisme et tous les régimes ne mettant pas en péril le droit de leurs voisins à faire de même. OND, Liberaltern, ONC...ce sont là des appellations différentes pour une même méthode de terreur et de pression politique sur les petits, les faibles et les nations isolées. Le seul horizon politique auquel ces nations ont le droit est le suivant: quand est-ce que notre tour sera venu d'être la cible d'une intervention criminelle d'une armée qui causera bien davantage de mal que de bien à notre patrie ? Alors que le sens de l'Histoire devrait être dédié aux particularismes et à l'exception que représente chacun d'entre nous, nous nous complaisons à éterniser un monde ne nous laissons d'autre choix que la conformité. La conformité ou la disparition, tels sont les deux seuls choix de ces nations.

C'est pourquoi, en vertu de l'état politique désastreux d'un monde partagé entre des organisations au but noble, mais dont la finalité est mortifère, que nous annonçons le présent projet validé par le Sénat des Mille de la Grande République de Velsna: à savoir la mise en place d'une Ligue d’États souverains et indépendants, dont le seul et unique but sera la préservation de leur indépendance à tout prix. Notre organisation ne sera pas une union économique, ni même une union politique ou culturelle artificielle et dont les contraintes seraient bien trop nombreuses à notre goût. Il ne s'agira pas là non plus de nous affilier à raison d'une idéologie commune, car nous n'avons que faire que de la manière dont vous concevez votre monde. Il ne s'agira en réalité là que de deux choses: un pacte défensif commun, et uniquement dans ce cas de figure, et la mise en place d'un marché de l'armement interne à tarifs préférentiels. Ni plus, ni moins, car nous pensons qu'il n'y a guère meilleure organisation supra-nationale que celle que l'on voit le moins souvent.

En vertu de ces principes que l'on pourrait qualifier à juste titre de minimaliste, nous n’exigerons des futurs intéressés que deux choses:
- De ne faire partie d'aucune des trois organisations suivantes: ONC, OND ou Internationale Libertaire.
- De respecter votre engagement vis à vis de ce pacte de défense, qui mettra en jeu nos paroles et notre dignité."



- Matteo DiGrassi, Sénateur des Mille de la Grande République de Velsna, Maître du Bureau de l'Arsenal, vainqueur des achosiens et des landrins, restituteur du Sénat




Si vous êtes intéressés par ce projet, veuillez remplir ce formulaire dans l'éventualité d'une conférence qui se tiendra en la cité de Velcal, en Grande République de Velsna. Envoi de préférence dans le topic consacré dans les appels d'offre:

[b]Entité participante (nom complet du pays):[/b]
[b]Nom du représentant ou de la représentante:[/b]
[b]Observations personnelles et attendus de cette future organisation:[/b]
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Suite de la conversation téléphonique qui débute dans les AE de la Poëtoscovie.

Itotia Neztli : Je ne cherche pas à connaître le début de ces évènements, tout ce qui intéresse mon gouvernement est que des citoyens akaltiens ont été internés et interrogés de manière musclée durant une journée, dans la prison centrale de la capitale anteriène. De plus, les services diplmatiques anteriens ont par la suite émis de fausses accusations à l'encontre de nos citoyens, et ne s'en sont pas excusés. Admettez tout de même qu'ils ne sont pas seulement les victimes de cette "escarmouche de diplomates". Je suis parfaitement d'accord avec tout ce que vous dites, mais si tout ceci avait pris place en Akaltie, nous n'aurions embarqué et mis en garde-à-vue personne pour s'être opposé à notre politique. Il se trouve également que la nation "innocent[e]" comme vous le dites, est une dictature qui ne possède presqu'aucune liberté d'expression ou de manifestation (bien que mon pays ne soit pas le meilleur des exemples sur le dernier point, nous n'allons pas jusqu'à l'internement temporaire). En résumé, vous prenez la défense d'une dictature qui s'est permise de s'en prendre à des citoyens aleuciens sans même en informer d'elle-même les gouvernements concernés (dont le mien).

Jolan Sandro : Vous pouvez être en profond désaccord, vous pouvez tous deux vous trouver horribles, mais je n'aurai de cesse de répéter qu'il vaut mieux se mettre à deux autour d'une table, un verre de vodka à la main, plutôt que de s'envoyer tous les missiles du monde. Je comprends ce que vous dites, et je m'engage personnellement à aborder auprès des représentant de l'Antegrad la possibilité d'augmenter les libertés des individus étant sur son territoire. Notez cependant qu'il est tout à fait légal pour un État de mettre en garde-à-vue n'importe quel ressortissant étranger, du moment qu'il se trouve sur le territoire national. De la même manière, l'Antegrad aurait pu les juger sans jamais n'avoir rien à vous demander. Permettez-moi, mais vous titillez ma curiosité. Comment s'est terminé cette crise ? Les individus de votre nationalité ont bien été relachés j'espère ? (modifié)

Itotia Neztli : Ne vous en faites pas, aucun des deux partis n'aurait le moindre intérêt à envoyer des missiles. Comme je n'ai de cesse de le répéter, nous ne voulons pas causer le moindre décès dans ce conflit. Je tique juste sur ce que vous considérez comme "légal". Malgré votre belle initiative de Tribunal International, aucune norme n'est définie de manière universelle afin que tous les États de la planète se doivent de la respecter. Il n'y a donc rien de "légal" comme il n'y a rien d'"illégal" à l'échelle internationale, en dehors de quelques initiatives régionales. Nous considérons tout simplement qu'un gouvernement étranger n'a pas à juger seul nos concitoyens encore moins pour des actes qu'ils n'ont pas commis, et nous sommes près à les faire comparaître devant notre justice sur la demande de ses forces de l'ordre. Pour ce qui est des akaltiens en Antegrad, ils ont été relâchés après 24 heures environ passées dans la prison centrale (après une rafle violente des policiers lors de la manifestation) et nous nous sommes empressés de les rapatrier sur notre sol. Il est apparu que les interrogatoires qu'ils ont subit ont été, comme déjà mentionné, musclés, et que plusieurs d'entre eux (ils sont une vingtaine en tout) présentent des blessures superficielles et des marques de coups.


Jolan Sandro : Le récit que vous me faites est tout bonnement glaçant ! Soyez assuré que je ne manquerai pas de condamner ces agissements auprès du Chef d'État de l'Antegrad. Concernant maintenant ce qui est légal de faire ou non, la souveraineté des État n'est pas une loi écrite, mais il est évident, normal et admis par tous que chaque État peut faire ce qu'il souhaite sur son propre sol. Je ne dis pas que cela est moral, je dis simplement que cela est. Enfin, je suis rassuré que vos concitoyens fussent relâchés un jour après leur mise en garde-à-vue. Venons-en maintenant à un autre sujet voulez-vous ? Avez-vous condamner publiquement les crimes comis au Diambée ? Si oui de quelle manière et souhaiteriez-vous aller plus loin ?

Itotia Neztli : Nous trouvons évidemment scandaleux et atroces l'effroyable génocide qui s'est tenu au Diambée. Nous n'avons cependant pas fait de communiqué publique à ce sujet, puisqu'il nous a peu impacté et que cela n'aurait pas vraiment eu d'utilité. Nous recommandons simplement à nos concitoyens de ne jamais mettre les pieds dans ce pays afaréen, et à nos entreprises de minimiser au mieux les rapports et les transactions avec leurs homologues diambéennes. Cela paraît sans doute faible et lâche, mais nous sommes trop loin pour qu'un simple communiqué ait un véritable impact et nos services de renseignements ont eu vent d'une potentielle coalition de grandes puissances qui mettrait fin au régime local. L'ASEA les laissera à priori "faire leur travail" sans intervenir. Il va sans dire qu'en cas de besoin, nous sommes prêts à déployer des aides humanitaires pour les populations victimes.

Jolan Sandro : Mais enfin ! Un génocide nous concerne tous ! Ne pensez-vous pas qu'il serait très important d'agir, et le plus rapidemment possible ?

Itotia Neztli : Bien sûr, je suis entièrement d'accord. Mais comme je le disais, plusieurs puissances militaires majeures sont déjà en train de s'y préparer. Nous ajouter après le début du projet ne servirait sans doute pas à grand chose. Nous les laissons gérer la situation, puisque nous estimons qu'elle n'y rencontreront aucun souci. Encore une fois, ce n'est pas par manque de justice mais par manque d'utilité de l'Akaltie dans ce futur conflit.

Jolan Sandro : Vous n'êtes pas sans savoir que la Poëtoscovie figure parmi ces nations dans le souci d'un climat international meilleur tout en ayant pour ultime désir le respect des droits humains sans considération de frontière. Si je la déplore je comprends tout de même votre point de vue. Je ne pense pas vous retenir plus longtemps si vous-même n'avez pas de demande particulière.

Itotia Neztli : Je n'en ai pas particulièrement, si ce n'est que nous pourrions prochainement organiser une rencontre entre vos représentants et plusieurs des nations de l'ASEA dans un objectif de rétablissement des bonnes relations. Cet affrontement diplomatique n'a mené à strictement rien, alors que coopérer ne peux qu'apporter des avantages.

Jolan Sandro : Je suis tout à fait d'accord avec vous. Sachez par ailleurs que Sterus et nous sommes déjà paronndés mutuellement et avons entrepris de rétablir quelques liens. Enfin bref... Très bonne soirée à vous mon amie.
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sdf

Le Norjien INTERNATIONAL - Eurysie

La Conférence de Velcal, une ligue de défense sans valeurs ?

Alors que débute aujourd'hui la Conférence de Velcal à l'initiative de Velsna et comprenant 13 pays membres, l'origine de la future "ligue" laisse perplexe la classe politique tanskienne.

Par Jack Leiknisson, Velsna, septembre 2014.




"Un démocrate, un fasciste et un communiste rentrent dans une salle pour s'allier. Cela semblerait être le début d'une forme de blague et c'est pourtant ce qui vient de s'ouvrir à Velcal" ironisait un haut administrateur tanskien ce matin dans les couloirs du Congrès Fédéral à proximité de la salle de presse. Si Velsna voulait faire parler de sa diplomatie, c'est chose réussie à Norja. L'actualité politique interne, habituellement marquée par la question du gouvernement translave, de la situation économique d'Halvø, la rentrée scolaire ou de l'opération humanitaire au Hvitnesland a été dominé par la conférece de Velcal. Celle-ci vise en un but simple à l'initiative de la Grande République de Velsna : la constitution d'une ligue de défense contre les "impérialistes", directement nommés : Organisation des Nations Démocratiques, Organisation des Nations Commercantes et Liberalintern.

Si la nomination de ces organisations à fait grincer de nombreuses dents dans les rues blanchies des vieux quartiers de la capitale, c'est davantage l'absence de certains Etats "perurbateurs" - sous entendu la Loduarie - qui interroge et déplait davantage. Rapidement néanmoins, les officiels tanskiens ont exprimés leurs sentiment mitigés sur la participation d'Etats que tout oppose. Plusieurs noms reviennent parmi eux : Gallouèse, Lermandie, Rimaurie, Valkoïnenland.

Le premier, plus république que duché, plus humaniste que monarchiste et régulièrement mais discrètement salué pour son rôle d'Etat "agrégateur de négociations" au sein de la diplomatie tanskienne bien que les relations soient faibles voir inexistantes en particulier du fait des tensions régulières entre Teyla et la Loduarie. Le second, république aleucienne protégée par l'ASEA et sans réelle menace directe. Les deux autres, Etats fascistes ou autoritaires (autorisant la présence de fascistes dans leur parlement), en proie à des guerres civiles ou conflits internes et appliquant des répressions ouvertes et variées sur les minorités politiques et religieuses de leur pays. La Rimaurie exécutera prochainement trente-trois opposants de l'Union Libertaire Rimaurienne sur place publique au milieu du mois de septembre, soit pendant le déroulé de la conférence.

L'objectif de la ligue diffère de celui de l'OND ou de l'ONC et agit principalement comme simple pacte de défense mutuel entre les potentiels futurs signataires sans davantage d'implication politique. Présenté comme un traité "technique" sans "idéologie" par des officiels velsniens, la réalité parait pourtant bien différente. SI les Etats cités venaient à signer puis ratifier le traité, le paysage Eurysien donnerait ainsi des régimes fascistes exécutant publiquement leurs opposants politiques défendus dans l'exercice de leur fascisme par des républiques humanistes pourtant reconnues pour leurs politiques sociales. Loin de n'être qu'un traité de protection des souverainetés, l'adhésion à la ligue de Velcal pourrait signifier pour plusieurs millions de civils la garantie de gouvernements sanctifiés dans l'impunité qui leur serait réservé. Cette vision, évidemment orientée, est ainsi présentée telle quelle par plusieurs élus socialistes et fédéralistes au sein du Congrès Fédéral qui estiment que cela pourrait amener leurs partis à proposer au gouvernement de reconsidérer leur relations avec certains Etats. "Il paraitrait impossible de considérer comme respectueux des droits humains un pays qui accepte de défendre militairement un Etat ouvertement fasciste qui exécute sa population civile dans les rues aux yeux de tous. Les droits humains ne se balayent pas d'un coup de trait." expliquait un député socialiste visiblement énervé à la sortie d'une session du Congrès Fédéral.

Du côté du ministère des Affaires étrangères et des Droits humains, les réponses se font plus rares et les positionnement publics inexistants. Le mot d'ordre vient d'en haut, Jaka Lakkas a ordonné à ses fonctionnaires et diplomates d'éviter toute "sortie malheureuse" avant d'avoir la liste des signataires rendues publiques. En d'autres termes, le gouvernement ne se montre pas encore aussi véhément que certains députés de sa majorité : il est trop tôt pour critiquer ouvertement. Néanmoins, plusieurs diplomates interrogés reconnaissent une forme d'incompréhension dans la présence de certains pays à la ligue. Un haut diplomate ancien ambassadeur dans un pays d'Eurysie indiquait ainsi que "si la présence de certains pays s'explique par la forme de menace qu'ils ressentent, d'autres sont inexpliquées. Qui attaquerait Lermandie, Akaltie ou Gallouèse ? Les deux premiers sont dans un système d'alliance régional reconnu, le troisième est respecté et reconnu de tout son voisinage pour sa posture diplomatique actuelle. Si ces pays ont des valeurs, on ne voit pas où elles sont pour d'autres membres de la ligue."
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Pendant ce temps-là, sur une chaîne câblée Icamienne en prime time :

" Mesdames et messieurs, c'est l'heure de ... Apor'eyma Rubi' Iar'amo ! "


Une Icamienne en tenue tribale de la région d'Akahim vaguement traditionnelle fait irruption sur le plateau en hurlant comme une possédée. Elle se jette l'épaule la première dans le décor, démolissant le faux mur au passage et révélant le plateau derrière.

Gros plan sur le groupe, en train de jouer le générique comme si de rien n'était.
Elle se relève, continue de hurler en assénant des coups de pieds dans son bureau. Elle court à l'arrière, par-delà ce qu'il reste du décor pour décrocher un extincteur et venir finir le bureau, quitte à démanteler des bouts de stuc déjà réduits en charpie.

Gros plan sur la saxophoniste, emportée dans le morceau.
Elle peine, elle s'effondre même lamentablement en glissant sur une bouteille d'eau. Pourtant, elle se relève. Elle se remet à hurler, elle a la bave aux lèvres. Elle se précipite sur le groupe pour asperger le batteur de neige carbonique.

Zoom arrière, le groupe continue à jouer, tant bien que mal.
Elle fracasse la grosse caisse avec son extincteur, fait trois pas en arrière, lance un cri de guerre traditionnel akahime avant de se précipiter pour faire une corde à linge au batteur, qui disparaît dans le décor ruiné.

Un assistant vient remplacer la batterie.
Cut sur la présentatrice, complètement nue, face à une pile de briques. Elle fracasse son crâne contre les briques. Les briques volent en poussière. Elle relève son visage en sang. Elle hurle.

Nouveau cut. Elle s'attaque aux lambeaux de tentures avec un lance-flammes.

Cut sur le groupe, dont le batteur a changé.
Zoom arrière, la présentatrice est en tenue de soirée, parfaitement maquillée et préparée. Elle s’assoit sur sa chaise de bureau, complètement essoufflée.

Les assistants viennent remplacer le décor en quelques secondes. L'illusion est complète. C'était comme si ce déferlement de violence orgiastique n'avait jamais eu lieu.

" Ah, merde ... Qu'est-ce que j'étais censée faire moi déjà ? " s'interroge-t-elle, en décapsulant la canette de soda présente sur son nouveau bureau avant de s'en enfiler une solide rasade.

Texte informatif à l'écran a écrit :Rubixaba Iar

Le rideau s'écarte pour dévoiler le fringant acolyte de la présentatrice, un Icamo-afaréen à la tenue très colorée ; criarde même.

" Présenter l'émission, évidemment ! "
Texte informatif à l'écran a écrit :Takao do Banxorão
Rires et applaudissements pré-enregistrés

" Ah oui, c'est vrai. Bon, alors. Le programme du jour ... " "Rubi" sort ses fiches, " ... La conférence de Velcal ... Ah, oui, il paraît qu'il y a eu un truc marrant entre les délégations Listoniennes et Akaltiennes ... "

Zoom sur Takao, souriant à la caméra,

" Et nous retrouvons notre envoyée spéciale à Velcal, Potira Kawashima ! "

" Hop là ! " intervient Rubixaba, en sortant un revolver de sous son bureau, " Tu t'es cru où là ? Tu veux me piquer mon émission, espèce de machiste de merde ? "

Elle vide l'intégralité de son arme sur Takao, qui s'effondre dans une gerbe de sang et de plumes.

Zoom sur une Rubixaba au sourire éclatant et à la diction impeccable de speakerine :

" Nous retrouvons maintenant Potira Kawashima, qui a suivi pour nous la conférence de Velcal ! "

**
*

" Merci Rubi ! Oui, je suis à Velcal, à côté de là où a lieu la conférence ... La délégation akaltienne a quitté le lieu. Ils tiraient un peu la tronche, si je peux me permettre, ça avait pas l'air d'aller super fort pour eux... "

Une jeune Icamienne fringante en streetwear, un micro à la main, se tient à une intersection devant un bâtiment richement décoré typique de l'architecture velsnienne. A côté d'elle, un jeune homme en costard que le badge qu'il porte au col laisse deviner comme étant Akaltien.

" Je suis avec Itzel Akna. Il est stagiaire dans la délégation qui a assisté aux discussions pour l'Akaltie, et il a accepté de répondre à nos questions. "

" Je suis un grand fan ! "

" ... Et c'est un grand fan !.. Alors, Itzel, dis-moi : qu'est-ce qu'il s'est passé ? "

" Oh ... Un truc assez ... Je sais pas ... " Le jeune Akaltien se gratte le front, le temps de réfléchir à une description qui pourrait résumer sa pensée. Il finit par reprendre : " C'est parti assez vite en vrille, dès que l'Akaltie a demandé un statut d'observateur dans l'organisation. "

" Ah ? "

La plantureuse "reporter" a des réactions très clairement exagérées. Le connaisseur y reconnaîtra aisément les marques claires du show de Rubixara.

Itzel Akna ne s'y laisse pas tromper.

" Bah non, mais c'est flou aussi ! Ils ont invité tout un tas de nations pour soit-disant monter une espèce d'organisation pour contrebalancer l'Organisation des Nations Démocratiques, et les autres grandes associations de nations. Probablement même qu'ils voudraient faire contrepoids à l'Association pour la Sûreté Économique Aleucienne ... Mais ils sont pas clair. Sous couvert de non-alignement, ils fourrent tout sans regarder... Pensez-y donc : On arrive, on demande à être observateur, et paf, ils nous regardent en nous demandant ce qu'on fait là ! "

" Mais vous étiez invités, non ? "

" On était invités ! C'est ça qui est dingue ! Typique d'Eurysiens ça, ils t'invitent chez eux pour te demander ce que tu viens faire ... Enfin bref. Mais, ça c'était pas le pire ! Figure-toi qu'après, on a eu le droit à la totale. Ils sont arrivés de partout ! "

" Oula, ça sent le mauvais porno ça ... " commente la journaliste, en posant son regard dans celui de l'interrogé et en lui posant une main conciliante sur l'épaule.

Le stagiaire vire au rouge pivoine.

" Ah-ah ! Ah-ah-ah ! Aherm ... " panique-t-il, avant de se ressaisir, " Ah ! Non ! C'était ... Juste qu'on s'est pris plein d'interventions contre nous ... Et puis le clou du spectacle, c'était le Prêt-à-Porter* ! "

" Les ... Listoniens, donc " précise la journaliste, en tournant le regard vers la caméra, " C'est mignon, comme surnom pour les Listoniens en Akaltien ... "

" Ah ? "

" En Icamien, ça veut dire "Barbecue". " Elle répète le même mot, en forçant l'accent.

" Oh ... Ah, oui ... En effet. "

Potira, toujours très tactile, vient lui taper sur la poitrine en rigolant,

" Ne me laisse pas te déconcentrer, continue donc ! "

" Oui, donc ... Le Prêt-à-Port-... Les Listoniens, donc, ils nous insultent, juste. Ils débarquent, et c'est tout juste s'ils nous traitent pas de sauvages ! "

" C'est bien le Barbecue ça ... " concourt la journaliste, en opinant du chef.

" Du coup, voilà, on est sorti parce que ça ne rimait plus à rien. On va plier nos bagages et se barrer d'ici demain ... Une belle perte de temps. Et puis franchement, si vous voulez mon avis, un sacré danger pour la sûreté mondiale : On a la naissance d'une nouvelle alliance de nations coloniales et impérialistes qui veulent conserver leurs privilèges à l'abri de toute garantie de liberté ou de démocratie. C'était écrit texto dans l'invitation : ils sont là pour se protéger entre eux à la moindre embrouille et se vendre tout un tas d'armes. C'est juste un échange de garanties entre nations belliqueuses ... Ça sent mauvais pour la paix dans le Monde ! Il va falloir qu'on s'organise en Aleucie et au Paltoterra pour se protéger ... "

Potira acquiesce, en se retirant d'un pas pour adresser la caméra :

" Et voilà Rubi, comme tu peux le voir, le monde part encore en couille. Remarque, c'est pas étonnamment vu le gros assemblage de queues en plein concours de qui-à-la-plus-grosse qui se balade dans la bâtiment ... Franchement, j'aimerais bien aller couvrir les prix littéraires en Althajh la prochaine fois. Au moins elles sont polies avec les étrangères, là-bas ... "

Le stagiaire a déjà commencé à s'éloigner, mais la journaliste se retourne pour l'interpeller, avec une familiarité confondante :

" Hé, Itxel ! Attends ! Puisque t'as plus de conférence demain, tu veux aller boire un coup ce soir ? "

Fondu au noir.

**
*

Retour sur le plateau. Takao va mieux. Rubixaba est derrière son bureau, préoccupée ...

" On vit une bien drôle d'époque, vraiment ... " soupire la présentatrice, avant de retrouver un sourire à la blancheur et au charme proprement surnaturel, " Allez, après cette page de pub, Takao interview un jaguar ! "

" Euh ... Tu es sûre que c'est bien sécurisé ? "
" Mais oui, t'inquiète, fais pas ton gosse ! "

* En Akaltien dans le texte.
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>>> Ici l'Amiral ***** de la Marine Poëtoscovienne.

>>>Je demande l'autorisation de jeter l'ancre dans le port de Kopip pour :
> un poprte-hélicoptères
> une frégatte
> deux corvettes
> trois patrouilleurs
> un drageur de mines
> dix vedettes

>>>Le porte-hélicoptère comprend 4 hélicoptères de transport moyen, lesquels ne décolleront pas pendant que nous serons en Akaltie.

>>> Nous attendons votre autorisation.
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