25/02/2015
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culte et mythologie de l'ancien temps du Royaume.

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Pour introduire les différents mythes qui suivront il faut savoir que le Royaume de Finejouri était de base un royaume inspirée de l'empire égyptien de ce faite de nombreuse similitude avec ce royaume dont des similitudes sont à prévoir dans les anciennes religions et croyance.
Rï (ou Ré) est l'une des divinités les plus importantes de la mythologie du Royaume des Chïsen (ancien nom du royaume au commencement) tant que dieu du soleil. Son histoire et son culte ont évolué au fil des dynasties, mais voici une version générale de son compte et de son rôle mythologique :

Création du Monde :
Selon certaines versions du mythe , Rï a émergé du Noun (le chaos primordial) sous la forme d'un œuf. Il a ensuite créé lui-même les dieux Shu (l'air) et Tefnout (l'humidité) par l'acte de l'auto-engendrement. De l'union de Shu et Tefnout sont nés Geb (la terre) et Nout (le ciel). Ces deux derniers ont à leur tour donné naissance à Osi, Isi, Set et Neptys, formant ainsi la généalogie divine.

Voyage solaire :
L'une des histoires les plus célèbres de Rï concerne son voyage à travers le ciel pendant la journée et sa traversée du monde souterrain pendant la nuit. Chaque nuit, Rï était menacé par le serpent Apopis, une force du chaos, dans le monde souterrain. Les dieux et les déesses devaient l'aider à repousser cette menace afin que le soleil puisse renaître le lendemain matin.

Combat contre Apep (Apophis) :
Apep, également connu sous le nom d'Apophis, était représenté comme un serpent géant cherchant à dévorer le soleil chaque nuit. Rï, en tant que dieu solaire, devait se battre contre Apep pour assurer le cycle continu du jour et de la nuit. Cette bataille était souvent représentée dans les textes funéraires, soulignant l'importance du triomphe de la lumière sur les ténèbres.

Création de l'humanité :
Selon certaines versions, Rï est également associé à la création de l'humanité. On dit qu'il a créé les hommes à partir de ses larmes, les laissant tomber sur la terre. Les êtres humains ont ainsi été formés et ont émergé de la terre.

Associations et culte :
Le culte de Rï était particulièrement important pendant le Nouvel Empire, et il a souvent été fusionné avec d'autres dieux solaires tels qu'Amon et Horakhty. Les Rois étaient souvent considérés comme les fils de Rï, et le dieu solaire était vénéré comme le protecteur de la royauté et le garant de l'ordre cosmique.

Rï a traversé de nombreuses variations et interprétations au cours des millénaires de la civilisation égyptienne, mais son importance en tant que dieu du soleil et créateur demeure une constante dans la mythologie des Chïs.
Isi est l'une des déesses les plus vénérées de l'ancien royaume, souvent considérée comme la grande protectrice et bienfaitrice de l'humanité. Voici quelques aspects de son histoire et de son culte :

Union avec Osiri :
Isi était la sœur et l'épouse d'Osiri, un dieu important associé à la vie après la mort. L'histoire centrale d'Isi concerne la résurrection d'Osiri après son meurtre perpétré par Set, son frère jaloux. Isi, pleine de dévouement et de pouvoir magique, a réussi à rassembler les morceaux du corps d'Osiri et à le ressusciter, symbolisant ainsi la vie après la mort et la régénération.

Mère d'Horu :
Isis est la mère d'Horu, le faucon divin associé au ciel et à la royauté. Après la mort d'Osiri, Isis a élevé Horus seule, protégeant son fils et le préparant à venger la mort de son père en affrontant Set.

Symbolisme de la maternité et de la magie :
Isi était également vénérée pour son rôle en tant que déesse de la maternité et de la magie. Les croyants croyaient en son pouvoir pour guérir et protéger, en particulier lorsqu'il s'agissait de femmes enceintes et d'enfants. Elle était souvent invoquée dans des rituels magiques pour la protection et la guérison.
Associations avec la royauté :
Isi était considérée comme la matriarche de la famille divine et, par extension, elle était vénérée comme la protectrice des Rois et donc la royauté. Les Rois se considéraient souvent comme les fils d'Isi, et elle était invoquée pour assurer la prospérité et la légitimité du règne.

Culte continu :
Le culte d'Isi s'est étendu bien au-delà de l'ancien Royaume, atteignant même des régions plus au nord dans le cadre de la diffusion de la culture. Son culte a persisté pendant de nombreux siècles, et Isi est souvent mentionnée dans des textes magiques, des hymnes et des rituels funéraires.

Isi incarne des aspects importants de la vie, de la mort, de la maternité et de la magie dans la mythologie, faisant d'elle l'une des figures les plus vénérées et populaires de cette ancienne civilisation.
Osiri :
Osiri est un dieu majeur dans la mythologie , associé à la mort, à la résurrection et à la fertilité. Son histoire est souvent liée à la création de l'ordre cosmique et à l'établissement des rites funéraires. Voici quelques éléments clés de son mythe :

Rôle dans la création :
Osiri est considéré comme l'un des premiers dieux et est souvent associé à la civilisation et à la culture. Selon le mythe, il a apporté l'enseignements sur l'agriculture, la religion, la musique et la civilisation en général.

Union avec Isi :
Osiri était le frère et l'époux d'Isi. Cependant, leur bonheur a été assombri par Set, le frère jaloux d'Osiri. Set a conspiré pour tuer Osiri en le piégeant dans un cercueil et en le jetant dans le Nil. Isi, pleine de dévotion, a réussi à retrouver le corps d'Osiri et à le ressusciter temporairement, permettant ainsi la conception de leur fils, Horu.

Mort et résurrection :
La mort d'Osiri symbolise le cycle des saisons, car il est associé à la fertilité de la terre. Après sa mort, il règne sur le royaume des morts en tant que juge et guide. Son histoire souligne l'idée de la vie après la mort et de la résurrection, car Isi parvient à le ressusciter temporairement, symbolisant ainsi l'espoir de la vie éternelle.

Horu et la lutte contre Set :
Après la mort d'Osiri, son fils Horu, avec l'aide d'Isi, a lutté contre Set pour venger son père. Cette bataille représente le conflit éternel entre l'ordre (représenté par Osiri et Horu) et le chaos (représenté par Set).

Importance funéraire :
Osiri est souvent associé aux rites funéraires . En tant que dieu de la mort et de la résurrection, il offre l'espoir d'une vie après la mort pour les défunts. Les anciens peuples croyaient que la mort n'était pas la fin, mais plutôt le début d'une nouvelle existence.

Le culte d'Osiri était largement répandu dans l'ancienne société et a perduré pendant de nombreux siècles. Son histoire complexe et ses attributs en font l'une des figures les plus emblématiques et vénérées de la mythologie .
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Tho :
Tho est une figure centrale de la mythologie , souvent vénéré en tant que dieu de la sagesse, de l'écriture, de la magie et de la lune. Voici quelques aspects clés de sa mythologie :

Sagesse et connaissances :
Tho était considéré comme le gardien du savoir divin et de la sagesse. Il était souvent représenté comme un homme avec la tête d'un ibis ou parfois comme un babouin, des animaux associés à la sagesse dans la culture égyptienne. Tho était également considéré comme le patron des scribes et des érudits, car il était le créateur de l'écriture et le maître des mots.

Créateur de l'écriture :
Selon la mythologie , Tho est crédité de l'invention de l'écriture et de l'alphabet égyptien, appelé hiéroglyphes. Il aurait donné ce don aux humains pour qu'ils puissent enregistrer leurs connaissances, leurs histoires et leurs rituels, ce qui en fait une figure cruciale dans le développement de la civilisation.

Juge des morts :
Tho jouait également un rôle important dans le jugement des âmes des défunts. Il était chargé de peser le cœur des défunts sur une balance contre la plume de la déesse Maât, symbolisant la vérité et l'ordre cosmique. Si le cœur était plus lourd que la plume, cela signifiait que la personne avait vécu une vie pleine de péchés et ne serait pas admise dans l'au-delà.

Associations lunaires :
En plus de ses attributs liés à la sagesse et à l'écriture, Tho était également associé à la lune et à ses phases. La lune était considérée comme un symbole du renouveau et du passage du temps, ce qui correspondait à la connaissance de Tho en tant que dieu du temps et de la mesure.

Influence continue :
Le culte de Tho était répandu dans toute le royaume ancienne, et son importance a perduré même après le déclin de la civilisation. Les Gres l'ont identifié à leur dieu Herme en raison de ses attributs similaires en tant que messager divin et gardien des connaissances.

Tho incarne la sagesse, l'intellect et la connaissance dans la mythologie , et son influence était répandue dans tous les aspects de la vie des mortels, de la religion à la culture, en passant par la science et la littérature.
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Le Souffle de l'Aigle

Il y a bien longtemps, dans les temps anciens où les dieux marchaient parmi les mortels et où les légendes prenaient vie, le royaume de Finejouri prospérait dans la lumière dorée du soleil. Niché au cœur d'une vallée fertile et entouré de montagnes majestueuses, ce royaume était le foyer d'une civilisation fière et florissante.

Au sein de ce royaume, une femme se distingua par sa bravoure et sa détermination, elle se nommait Aïnora. Depuis sa naissance, il était dit que son destin était lié à celui des étoiles, et que son courage surpassait celui de n'importe quel guerrier. Elle grandit avec les légendes des héros et des héroïnes qui avaient marqué l'histoire de Finejouri, rêvant de suivre leurs pas.

Aïnora était née avec un esprit libre et une force impressionnante, mais c'était sa volonté de fer qui la distinguait des autres. Dès son plus jeune âge, elle défia les attentes traditionnelles en choisissant l'art de la guerre comme sa voie. Elle s'entraîna avec acharnement, maniant l'épée aussi habilement que le plus aguerri des soldats, et montant à cheval avec une grâce naturelle.

Sa réputation se répandit rapidement dans tout le royaume, et bientôt elle fut reconnue comme l'une des plus grandes guerrières de Finejouri. Mais ce n'était pas seulement sa force physique qui attirait l'attention, c'était aussi son esprit vif et sa compassion pour son peuple.

Un jour, alors que le royaume de Finejouri était menacé par une horde de barbares venant des terres sauvages du nord, Aïnora se porta volontaire pour défendre son pays. Elle rassembla une armée composée des plus braves et des plus loyaux soldats de Finejouri, et partit affronter les envahisseurs.

Pendant des jours et des nuits, la bataille fit rage, avec Aïnora menant ses troupes avec une détermination féroce. Son épée étincelait comme un éclair dans les ténèbres, tranchant à travers les rangs ennemis avec une précision mortelle. Mais malgré tous leurs efforts, les forces de Finejouri étaient dépassées en nombre, et la défaite semblait inévitable.

Alors qu'ils étaient acculés sur les falaises escarpées qui bordaient le royaume, Aïnora ne perdit pas espoir. Dans un acte de désespoir, elle grimpa au sommet des falaises, défiant les lois de la gravité avec une agilité étonnante. Là, au sommet du monde, elle invoqua les puissances anciennes qui veillaient sur Finejouri.

Les dieux entendirent son appel et répondirent à sa prière, envoyant un souffle puissant qui balaya les envahisseurs comme des feuilles mortes emportées par le vent. Dans la lumière de l'aube naissante, Aïnora se tint fièrement au sommet des falaises, le souffle de l'aigle dans ses cheveux, une héroïne parmi les étoiles.

Depuis ce jour, Aïnora fut vénérée comme une légende vivante, une incarnation de la force et du courage qui symbolisait l'esprit indomptable de Finejouri. Son nom fut gravé dans les annales de l'histoire, et son histoire fut racontée aux générations futures comme un exemple de détermination et de sacrifice.

Et même aujourd'hui, longtemps après que les dieux se soient retirés du monde des mortels, le souvenir d'Aïnora et de son triomphe continue d'inspirer ceux qui entendent son histoire, rappelant à tous que même dans les moments les plus sombres, il y a toujours de l'espoir pour ceux qui osent rêver et lutter pour un avenir meilleur.
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Le Chant de l'Équilibre

Il y avait une fois, dans le royaume de Finejouri, une femme nommée Elara. Elle était née sous le signe des étoiles, avec un esprit aussi vif que le feu et un cœur aussi fort que l'acier. Mais ce qui la distinguait des autres, c'était sa passion ardente pour la justice et son désir inébranlable de voir les femmes et les hommes traités sur un pied d'égalité.

Depuis son plus jeune âge, Elara avait été témoin des injustices qui sévissaient dans le royaume. Elle avait vu des femmes privées de leurs droits, contraintes de se taire et de rester dans l'ombre, tandis que les hommes jouissaient de privilèges et de libertés. Mais Elara refusait d'accepter cette réalité. Elle croyait en un monde où chacun, indépendamment de son genre, pourrait poursuivre ses rêves et réaliser son potentiel.

Déterminée à changer les choses, Elara se mit en marche, parcourant le royaume de Finejouri pour partager son message d'égalité. Elle parlait avec passion et conviction, appelant les gens à ouvrir leur cœur et leur esprit à une nouvelle vision du monde. Mais son chemin était semé d'embûches, et elle rencontra de nombreux obstacles sur sa route.

Certains la ridiculisaient, la traitant de rêveuse naïve qui ne comprenait pas les réalités de la vie. D'autres la menaçaient, lui disant de se taire et de retourner chez elle. Mais Elara ne fléchissait pas. Elle se dressait fièrement, défiant ceux qui cherchaient à l'arrêter, et continuait à avancer, portée par la force de sa conviction.

Au fil du temps, le message d'Elara commença à prendre racine dans le cœur des gens. Les femmes se mirent à rêver de liberté et d'émancipation, tandis que les hommes reconnaissaient l'importance de l'égalité et de la justice pour tous. Bientôt, une vague de changement commença à balayer le royaume de Finejouri, apportant avec elle la promesse d'un avenir meilleur pour tous.

Elara devint une figure emblématique de ce mouvement, une voix pour les sans-voix et un symbole d'espoir pour ceux qui avaient été opprimés. Son nom résonnait à travers le royaume, porté par le vent comme un chant de liberté et de justice. Et même lorsque les épreuves semblaient insurmontables, elle ne perdait jamais espoir, sachant que le changement était possible si seulement les gens croyaient en lui.

Aujourd'hui, l'héritage d'Elara perdure dans le royaume de Finejouri. Son combat pour l'égalité des genres continue d'inspirer les générations futures, rappelant à tous que même la plus petite voix peut faire une grande différence dans le monde. Et tandis que le soleil se lève sur un nouveau jour, le chant de l'équilibre résonne toujours dans le cœur des hommes et des femmes de Finejouri, les guidant vers un avenir où la justice et l'harmonie règnent en maître.
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Dans le Royaume de Finejouri, une aube de mai resplendissante se leva, baignant de sa lumière radieuse un paysage champêtre où la quiétude semblait règner en maître. Mais cette tranquillité fut brusquement interrompue par l'arrivée d'une voiture à la bordure du pré, marquant le début d'un événement bien particulier : le duel.

Quelle en était la raison ? Peut-être une affaire de cœur, car dans ces contrées, les duels étaient souvent déclenchés par des histoires amoureuses. Mais ce qui pouvait sembler absurde aux yeux extérieurs était monnaie courante ici : se battre pour les faveurs d'une femme, même si elle était publiquement courtisée par plusieurs hommes. C'était là une tradition désuète mais bien ancrée dans les coutumes du royaume.

Sortant de la voiture, trois hommes revêtus de l'habituelle élégance noble s'avançaient vers le champ, chacun connaissant son rôle dans cet acte solennel. Le duel n'était pas qu'une simple confrontation, c'était un rituel où l'honneur et la virilité étaient en jeu, et les témoins avaient pour tâche de veiller au respect des règles établies, empêchant ainsi toute tricherie ou violence injustifiée.

Les deux groupes se faisaient face, chacun représentant un baron et ses chevaliers. Les épées, symboles de leur statut et de leur détermination, furent dégainées, et les conditions du duel rappelées : premier sang, à l'épée, une affaire de courtisane.

Les regards se croisaient, empreints de nervosité, mais dépourvus de haine. Dans le cœur des combattants, régnait plutôt une mélange subtil de peur et d'amour, pour la femme qui avait déclenché cet affrontement. Et alors que l'un des duellistes, poussé par un élan téméraire, attaquait, son adversaire, calme et maître de ses gestes, le désarma habilement et le blessa mortellement.

Un silence lourd enveloppa le champ alors que le vainqueur récupérait sa lame maculée de sang, signe de sa victoire, et rejoignait ses témoins, laissant derrière lui un duel de plus, terminé, dans le Royaume de Finejouri.
1817
Des hommes étaient en voyage. En chemin, ils s'arrêtèrent chez des anthropophages.
Quand ceux-ci les virent la nuit, ils se mirent à se réjouir, les saisirent tous et les emprisonnèrent dans des cages de fer, deux par deux dans chaque cage.
La nuit et le jour, à chaque moment, ils leur donnaient à manger. Quand ils furent bien gras, ils en mangèrent trois.
Une nuit que les anthropophages dormaient, un des prisonniers, qui était avisé, chercha un moyen de sortir avec ses compagnons.
Quand il eut fait un trou par où pouvaient sortir deux hommes, tous s'évadèrent.
Le bruit du fer réveilla les gens qui se mirent à leur poursuite avec leurs lions et leurs serpents. Ils les reprirent tous, excepté deux, parmi lesquels était l'avisé.
Ceux-ci parvinrent à s'échapper parce que, en entendant les anthropophages sur leurs traces, il avait construit une hutte d'herbes où ils s'étaient cachés, de sorte que personne ne les vit.
Quand leurs ennemis furent partis, ils enlevèrent l'herbe et s'endormirent. À son réveil, l'avisé s'aperçut qu'un lion avait dévoré son compagnon. Il demeura stupéfait et effaré jusqu'à ce qu'il fût sorti de l'antre du lion et s'enfuit.
Il aperçut une tente au loin, vers laquelle il se dirigea ; il y vit une femme qui lui dit : « Sois le bienvenu et le bien accueilli. »
Puis elle l'invita à s'asseoir sur une natte, sous laquelle était dissimulé un trou. Quand l'avisé se fut assis, la femme tira la natte par-dessous, et l'homme tomba dans un puits.
Aventures dangereuses - illustration 1
Il resta là jusqu'à l'arrivée du maître de la tente, portant deux hommes qu'il avait égorgés. Sa femme lui raconta ce qu'il s'était passé avec l'avisé puis ajouta : « Va le tuer aussi, il est plus gras qu'eux. »
Mais le prisonnier saisit le maître de la maison par ses longues tresses et le tua.
Contrefaisant sa voix, il demanda à la femme de le faire remonter. Celle-ci obéit, croyant qu'il s'agissait de son mari.
À la vue de l'avisé, elle fut prise de terreur. Celui-ci l'obligea à lui livrer tout ce qu'ils possédaient en fait d'ornements, d'argent, de parures, d'esclaves, de chameaux, de moutons et de brebis.
Elle lui donna tout cela et il put revenir vers les siens.
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Il y a fort longtemps vivaient deux frères. Wang, l'aîné, était le plus fort et brimait sans cesse son cadet. À la mort de leur père, les choses ne s'arrangèrent pas et la vie devint intenable pour Wang-cadet. Wang-l'aîné accapara tout l'héritage du père : la belle maison, le buffle et tout le bien. Wang-cadet n'eut rien du tout et la misère s'installa bientôt dans sa maison.
Un jour, il ne lui resta même plus un seul grain de riz. Il fut donc obligé de se rendre chez son frère pour ne pas mourir de faim. Arrivé sur place, il le salua et lui parla en ces termes : « Frère aîné, prête-moi un peu de riz. » Mais son frère, qui était très avare, refusa tout net de l'aider et le cadet repartit bredouille.
Comment l'eau de mer est devenue salée

Ne sachant que faire, Wang-cadet s'en alla pêcher au bord de la mer jaune. La chance n'était pas de son côté, car il ne parvint pas à attraper le plus petit poisson. Il rentrait chez lui les mains vides, la tête basse, le cœur lourd quand soudain, il aperçut une meule au milieu de la route. « Ça pourra toujours servir ! » pensa-t-il en ramassant la meule, et il la rapporta à la maison.
Dès qu'elle l'aperçut, sa femme lui demanda : « As-tu fait bonne pêche ? Rapportes-tu beaucoup de poissons ?
— Non, femme ! Il n'y a pas de poisson. Je t'ai apporté une meule.
— Wang-cadet, tu sais bien que nous n'avons rien à moudre : il ne reste pas un seul grain à la maison. »
Wang-cadet posa la meule par terre et, de dépit, lui donna un coup de pied. La meule se mit à tourner, à tourner et à moudre. Et il en sortait du sel, des quantités de sel. Elle tournait de plus en plus vite et il en sortait de plus en plus de sel.
Wang-cadet et sa femme étaient tout contents de cette aubaine tandis que la meule tournait, tournait et le tas de sel grandissait, grandissait. Wang-cadet commençait à avoir peur et se demandait comment il pourrait bien arrêter la meule. Il pensait, réfléchissait, calculait, il ne trouvait aucun moyen. Soudain, il eut enfin l'idée de la retourner, et elle s'arrêta.
À partir de ce jour, chaque fois qu'il manquait quelque chose dans la maison, Wang-cadet poussait la meule du pied et obtenait du sel qu'il échangeait avec ses voisins contre ce qui lui était nécessaire. Ils vécurent ainsi à l'abri du besoin, lui et sa femme.
Mais le frère aîné apprit bien vite comment son cadet avait trouvé le bonheur et il fut assailli par l'envie. Il vint voir son frère et dit : « Frère-cadet, prête-moi donc ta meule. » Le frère cadet aurait préféré garder sa trouvaille pour lui, mais il avait un profond respect pour son frère aîné et il n'osa pas refuser.
Wang-l'aîné était tellement pressé d'emporter la meule que Wang-cadet n'eut pas le temps de lui expliquer comment il fallait faire pour l'arrêter. Lorsqu'il voulut lui parler, ce dernier était déjà loin, emportant l'objet de sa convoitise.
Très heureux, le frère aîné rapporta la meule chez lui et la poussa du pied. La meule se mit à tourner et à moudre du sel. Elle moulut sans relâche, de plus en plus vite. Le tas de sel grandissait, grandissait sans cesse. Il atteignit bien vite le toit de la maison. Les murs craquèrent. La maison allait s'écrouler.
Wang-l'aîné prit peur. Il ne savait pas comment arrêter la meule. Il eut alors l'idée de la faire rouler hors de la maison, qui était sur une colline. La meule dévala la pente, roula jusque dans la mer et disparut dans les flots.
Depuis ce temps-là, la meule continue à tourner au fond de la mer et à moudre du sel. Personne n'est allé la retourner.
Et c'est pour cette raison que l'eau de la mer est salée.
Il était une fois quatre garnements aux noms prédestinés. Ils s'appelaient Sans-Souci, Sans-le-Sou, Propre-à-Rien et Meurt-de-Faim. Ils vivaient au gré de leurs envies, dormant la plupart du temps et ne s'éveillant que pour obtenir en mendiant le peu qui leur était nécessaire pour survivre. Mangeant peu, ne se lavant pas, ils n'étaient pas beaux à voir et n'inspiraient aucune confiance à qui avait le malheur de les croiser.
Or, voilà qu'un jour, alors qu'un orage d'une violence inouïe éclatait, un pauvre étranger perdu leur demanda l'asile en attendant que le ciel ait déversé son trop-plein de colère. Bons bougres tout de même, ils le laissèrent entrer dans leur misérable hutte. À la fin du déluge, l'étranger les quitta, non sans leur promettre de leur envoyer à chacun une boîte dont ils devraient prendre grand soin et dans laquelle ils trouveraient quelque chose à planter.
Lorsque les boîtes arrivèrent, ils obéirent et plantèrent ce qu'ils y trouvèrent : plants de vigne et de figuier, noyaux d'amandes et de noisettes. Le terrain était inculte, mais les arbres y poussaient, et les quatre mauvais sujets apprirent même à en sécher les fruits. Ceux-ci, plus tard, entrèrent dans la composition de leur dessert d'hiver, qu'ils vendirent avec succès. Sans-Souci, Sans-le-Sou, Propre-à-Rien et Meurt-de-Faim gagnèrent de plus en plus d'argent et travaillèrent de plus en plus, mais pour ne pas oublier qui ils étaient et se souvenir toujours du temps passé, ils avaient décidé d'appeler leur produit : « Les quatre mendiants ».
Aujourd'hui encore, on peut déguster ce dessert composé des quatre sortes de fruits séchés que sont les figues, les noisettes, les raisins et les amandes.
Il était une fois une jeune fille très belle qui s'appelait Hina. Toutes les fées du ciel s'étaient penchées sur son berceau et l'avaient dotée de toutes les qualités : la grâce, la beauté, l'intelligence, la gentillesse. Jamais l'île de Raiatea n'avait connu de reine qui rassemblât autant de qualités.
À vingt ans, son cœur n'était pas encore pris, malgré la cour assidue que lui faisaient de nombreux prétendants. Un jour vint pourtant où Hina rencontra le jeune homme qui fit battre son cœur. Elle se fiança sans attendre et annonça la date prochaine de son mariage. En gage d'amour, le fiancé, très épris, lui offrit le cadeau le plus extraordinaire qui n'avait d'égal que les sentiments très purs qu'il lui portait. En découvrant son présent, Hina fut émerveillée. Ni tout l'or de son palais, ni les diamants de sa couronne, ni la splendeur de ses maisons, n'égalaient une telle merveille. De toute la Polynésie, nul pêcheur n'avait jamais imaginé que des perles d'une telle taille, d'une telle perfection pussent exister. Noires, elles étincelaient de mille éclats au cou de la reine, qui jura ne jamais plus se séparer de ce collier que tout l'or du monde n'aurait pu lui arracher.
Bien qu'elle en mourût d'envie, Hina, en accord avec son fiancé, décida cependant de ne porter ce collier qu'à partir du jour où leur mariage serait célébré. En attendant, ce collier inestimable serait gardé par des hommes en armes, qui le veilleraient jour et nuit.
Le collier de perles noires
Un jour, alors que Hina donnait audience à ses sujets, elle refusa la requête d'un homme, comme cela arrivait lorsque la demande ne lui paraissait pas justifiée. Or, cet homme n'était autre que Hiro, le roi des voleurs.
Après avoir été un prétendant éconduit de la jeune reine, Hiro subissait ici un second affront, qu'il ne pût supporter. Se sentant humilié, sa jalousie se transforma rapidement en haine, et Hiro résolut de se venger en s'attaquant à ce que la reine avait de plus cher : son collier de perles. Maître en matière de vols, après avoir déjoué tous les pièges et trompé la surveillance des gardes armés, il parvint par mille ruses à s'emparer du précieux bijou.
Tenant sa vengeance en main, et avant même que l'alerte ne fût donnée, Hiro gagnait déjà l'île voisine de Huahine, en pirogue.
Sur Raiatea, dès que le vol fut découvert et annoncé à la reine, Hina s'effondra, terrassée par une tristesse infinie. Avec le vol de son collier, c'est une partie de son cœur qu'on venait de lui prendre… et le voleur le savait !
Le collier de perles noires
Aussitôt, elle devina qui se cachait derrière ce méfait. Il n'y avait sur terre qu'une seule personne aussi audacieuse et capable de braver la surveillance de la garde royale. C'était bien sûr le terrible Hiro, le roi des voleurs. Sans plus tarder, Hina prit les recherches en mains et décida de lancer aux trousses du malfaiteur le plus impressionnant de ses molosses, une bête dont la force et le flair extraordinaires n'avaient d'égal que son imposante stature.
Immédiatement, le superbe animal se dirigea vers le bord de l'eau, pointant déjà le museau en direction de Huahine.
Sur cette île, Hiro se croyait à l'abri. Dès son arrivée, il avait dissimulé son prestigieux butin sous une pierre d'un poids impressionnant. « À cet endroit, pensa-t-il, nul ne saura jamais débusquer mon butin. Il n'existe personne sur terre qui soit aussi malin que Hiro, le roi des voleurs ! » Mais déjà s'approchait des rives de Huahine le molosse de la reine… La truffe grosse comme une noix de coco au vent, son travail apporta très rapidement ses fruits. Fuyant dans la montagne où se tenait son repère, Hiro était loin de se douter d'une conclusion aussi rapide… Le molosse s'arrêta à l'endroit même où Hiro avait dissimulé le précieux collier et, comme pour marquer le lieu précis où se cachait le trésor, il posa sa lourde patte sur la pierre. Une fois la pierre soulevée, Hina reprit son collier et épousa, comme il se doit, son fiancé bien aimé…
Depuis ce jour, on peut voir, sur l'île de Huahine, l'empreinte d'une patte d'un animal de taille impressionnante gravée dans cette roche bien connue.
Le collier de perles noires
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Baste :
Baste est une déesse importante de la mythologie , souvent représentée comme une divinité à tête de lionne ou de chat. Voici quelques aspects clés de son mythe :

Protectrice et bienfaitrice :
Baste était vénérée comme une déesse protectrice, veillant sur les foyers, les familles et les enfants. Elle était considérée comme une bienfaitrice, offrant sa protection contre les maladies, les mauvais esprits et les forces du mal. Son image de lionne ou de chat reflétait sa nature féroce et protectrice envers ceux qui l'invoquaient.

Associations avec la fécondité :
En tant que déesse associée à la maison et à la famille, Baste était également liée à la fertilité et à la maternité. Les chats étaient vénérés en Égypte pour leur rôle dans la protection des récoltes contre les rongeurs, et Baste était souvent invoquée pour garantir la fertilité des terres et la prospérité des familles.

Aspect guerrier :
Bien que Baste soit souvent représentée comme une déesse bienveillante, elle avait aussi un aspect guerrier, symbolisé par sa forme de lionne. Elle était parfois associée à la déesse Sekhme, une déesse guerrière et destructrice. En tant que Baste, elle représentait la protection et la bienveillance, mais en tant que Sekhme, elle incarnait la colère et la vengeance.

Culte continu :
Le culte de Baste était répandu dans toute l'ancien royaume, et de nombreux sanctuaires et temples lui étaient dédiés, en particulier à Bubastl. Les anciens peuples la vénéraient à travers des rituels, des offrandes et des festivals, notamment le festival de Baste, qui était une célébration joyeuse marquée par des danses, des processions et des offrandes.

Transformation et réinterprétation :
Au fil du temps, l'image et le rôle de Baste ont évolué. Alors qu'elle était initialement vénérée principalement comme une déesse féline, elle a également été associée à d'autres animaux tels que le lion et même l'oiseau. Son culte a également persisté après l'avènement du christianisme , et elle est parfois considérée comme une préfiguration de la Vierge Marie dans certaines traditions.
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