21/02/2015
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Panthéon et Mythologie du culte impérial Kjhemetous

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Panthéon et Mythologie


Mythologie

Introduction sur le Panthéon et la Mythologie de l'empire pharaonique du Kjhemet :



Le Kjhemet, berceau d'une civilisation plurimillénaire, a légué au monde un héritage spirituel d'une richesse incomparable via la religion du culte impérial Kjhemetous. Cette foi ancestrale a profondément imprégné tous les aspects de la vie des Kjhemetous pendant plus de cinq millénaires (influençant la vie quotidienne, la culture et culture politique, l'art etc...). Leurs croyances complexes, tissées de divinités innombrables, chacune associée à des aspects spécifique de la vie et de la nature, de rites mystiques et de conceptions uniques sur la vie après la mort ainsi que sur le divin et l’humain qui ont façonné une société tout entière sur la compréhension profonde du monde et ont joué un rôle central dans la formation de l'identité culturelle de cette civilisation.

La religion de l'empire pharaonique du Kjhemet est un système complexe de croyances et de rituels polythéistes qui font partie intégrante de la culture Kjhemetous en concernant tout les sphères de la société. Elle est centré sur les interactions des Kjhemetous avec de nombreuses divinités censées être présentes et contrôler le monde. Des rituels tels que la prière et les offrandes sont fournis aux dieux pour gagner leur faveur, qui sont fournit très régulièrement. Y compris des pratique religieuse formelle centrée sur les pharaons (peut importe leurs sexe) considéré comme particulièrement important, les dirigeants de de l'empire du Kjhemet, censés posséder des pouvoirs divins en vertu de leurs positions/statuts. Ils agissent comme intermédiaires entre le peuple et les dieux, et sont obligés de soutenir les dieux par des rituels et des offrandes afin qu'ils puissent maintenir la Maât, l'ordre du cosmos, et repousser Isfet, qui est le chaos.

Les Kjhemetous ont développé une compréhension profonde et complexe de leur monde à travers leurs interactions avec leurs dieux. Les divinités du panthéon Kjhemetous, chacune gouvernant un aspect particulier de la vie ou de la nature, sont invoquées dans de nombreux contextes allant des cérémonies de couronnement aux simples prières quotidiennes. Le panthéon est vaste et inclusif, ce qui lui a permis une grande flexibilité et une grande adaptation des pratiques religieuses au fil du temps.
Également, la religion du Kjhemet, avec ses rituels et ses croyances profondément enracinés, ont tout autant influencé l'art et l'architecture. Par conséquent, les temples majestueux, les tombes ornées et les fresques complexes témoignent de la dévotion des Kjhemetous envers leurs dieux.
Les rituels religieux, variés et sophistiqués, ceux-ci inclut des cérémonies publiques et privées, des festivals élaborés, et des pratiques de divination. Les prêtres du cultes impérial, gardiens de ces traditions, jouent un rôle crucial dans la société, agissant comme conseillers des pharaons et guides spirituels pour le peuple.

La religion a ses racines dans la préhistoire de la nation Khemetous et qui est vielle de plusieurs millénaire. Les détails de la croyance religieuse ont changé au fil du temps à mesure que l'importance de certains dieux augmentait et diminuait, et que leurs relations complexes évoluaient. À diverses époques, certains dieux sont devenus prééminents sur les autres, notamment le dieu solaire Rê, le dieu créateur Amon et la déesse mère Isis. C'est à partir des nombreuse réforme intellectuel et théologique de la période de la régence des cultes (période de -30 à 175) que de nombreuse simplification cultuelle ont eu lieu et surtout que le dieu suprême du Panthéon est définitivement associé à Amon-Rê.

Liste des dieux du Panthéon du culte impérial Kjhemetous :



Il est important de noter que le panthéon du culte impérial Kjhemetous est celui qui est le plus récurrent/principal et celui-ci qui est pratiqué à l'échelle national, d'autre divinité souvent mineur et local existe. Certain dieu on même des nom différent mais sont la même facette d'un seul et même dieu, d'autre sont assimilé entre eux mais existe toujours, en bref le culte impérial Kjhemetous accepte largement d'autre dieu issue du même culte ou qui ont des origines étrangères (souvent des dieux ancien ou plus primitif du culte impérial)

Âmmout/Ammouty : « dévoreuse d’âme » , Âmmout est une déesse redoutable de la mythologie du Kjhemet à la tête de crocodile, au torse de léopard et à l'arrière-train d'hippopotame, associée à la justice divine et à la punition des âmes impures. Elle incarne un rôle unique et terrifiant pour les humains dans l'au-delà, où elle participe au jugement des défunts dans la salle de Maât, la déesse de la vérité et de l'ordre cosmique.Pendant le tribunal divin des morts, elle s’assoit sous la balance de la justice dans le Hall de la Vérité dans l'au-delà et dévore les cœurs des âmes qui n'étaient pas justifiées par Osiris, c’est à dire impure/indigne à passer l’au-delà.
Le cœur du défunt, symbole de sa conscience et de ses actions, est placé sur un plateau de balance, tandis que sur l'autre plateau est placée la plume de Maât, représentant la vérité et la justice. Si le cœur est plus léger ou égal en poids à la plume, l'âme est jugée pure et digne d'accéder à l'au-delà béni. Cependant, si le cœur est plus lourd, signe que l'âme est chargée de péchés, Âmmout entre en scène. Elle dévore le cœur impure, condamnant ainsi l'âme à l'annihilation complète. Cette punition est extrêmement redoutée, car elle signifie la fin de l'existence, une seconde mort sans possibilité de renaissance ou de repos éternel.
Par conséquent, Âmmout ne représente pas seulement la destruction, mais aussi l'idée de la justice ultime. Elle incarne la conséquence irrévocable de vivre une vie injuste et déséquilibrée selon les principes de Maât. C’est ainsi que sa présence dans les mythes et les rituels du Kjhemet souligne l'importance de la moralité et de l'équilibre dans la vie. La terreur qu'elle inspire est un rappel constant que la justice divine est inévitable et qu'aucune âme coupable ne peut échapper à la conséquence de ses actions.

Atoum/Iounou : Le dieu du soleil originel, premier parmi les dieux, seigneur suprême des dieux, premier dieu de l'Ennéade (tribunal de neuf dieux), créateur de l'univers et des êtres humains. Atoum est le premier être divin qui se tient sur le monticule primordial au milieu du chaos et qui puise dans les forces magiques de Heka pour créer tous les autres dieux, les êtres humains et la vie sur terre.
Atoum a évoluer et est très proche et souvent assimilé à Rè puis a Atoum-Rè mais malgré ses assimilation sa partie créatrice originel est conservé dans les écrit et la mythologie même si Amon-Rê est aussi vue comme le créateur de l'univers.

Amon-Rê : Considéré comme le dieu le plus important et même comme dieu suprême du culte impérial Kjhemetous, il est donc la fusion du dieu Amon et de Rê/Râ qui sont les deux dieux les plus représenté et puissant de l’histoire du Kjhemet.
A l’origine Amon etait un dieu mineur de la fertilité toutefois sont importance a augmenter d’abord en étant le patron de la ville de Thèbes, ou il était vénéré au sein de la triade thébaine composé d’Amon, de Mout et de Khonsou. Ensuite et surtout à l’époque du Nouvel Empire, il était considéré comme le dieu le plus puissant de l’empire du Kjhemet en devenant dieu du Soleil et de l’air.
Son sacerdoce était le plus puissant du Pays et la position d’épouse d’Amon, donnée au femme impérial était à égalité avec celle du Pharaon
De l’autre coté Râ/Rê est le grand dieu du soleil dont le culte se répandit dans tout le Kjhemet pour devenir le plus populaire à la cinquième dynastie (2498-2345 avant notre ère). D’ailleurs le pyramides sont associées à Rê en tant que seigneur suprême et dieu créateur qui règne sur le pays des vivants et des morts.
Ra conduit sa barge solaire à travers les cieux le jour, montrant un autre aspect de lui-même à chaque avancée du soleil dans le ciel, puis plonge dans les enfers le soir, où la barge solaire est menacée par le serpent primordial Apep/Apophis et doit être défendue par les autres dieux et les âmes des morts qualifié/justifiés. Râ était l’un des dieux les plus importants et les plus populaires du Kjhemet. Même lorsque le dieu Amon prit une grande importance, la position de Rê ne diminua pas et il finit par fusionner avec Amon pour devenir l’actuel Amon-Rê, le nouveau dieu suprême
Amon-Rê et en lien avec des pouvoir d’Atoum est un dieu solaire/créateur divin qui est associé aux façonnage de l’univers et a apporté la lumière sur Terre (La frontière entre Atour et Râ est assez fine). Il dispose de pouvoir lié à la fertilité et à la régénération,, en particulier par l’apport de l’association avec le dieu Amon, ainsi son pouvoir créatif s’étend aux cycle naturels favorisant la croissance des récoltes et la prospérité du peuple Kjhemetous
Comme autre pour pouvoir, il dispose, de pouvoir de divination via les rêves qui peuvent être interpréter auquel sont donner des conseils divin (les prêtres comme ceux de Karnak peuvent être consulté pour les interprétation). Amon-Rê peut également révéler des prophéties et guider les dirigeants dans leur décisions.
Sa suprématie divine et en tant que dieu solaire, Amon-Rê est perçu comme omniprésent, en observant et influençant toutes les choses de la vie quotidienne. Enfin, Amon-Rê est un protecteur divin du pouvoir pharaonique ainsi les pharaons cherchent souvent son soutien, nombre de pharaons se sont référé à eux-mêmes comme « fils de Rê » ce qui établie une connexion divine avec le dieu solaire..

Anat-Qetesh ou Anadesh : déesse de la fertilité, de la sexualité, de l’amour et de la guerre. Elle est assimilé au culte impérial égyptien pendant la régence des cultes par l’assimilation entre les déesse Anat et Qetesh qui sont elle même des déesse qui ont été assimilé au culte impérial Kjhemetous durant le Nouvel Empire (de -1570 à -1069 avant notre ère), ces déesse ont été fusionné afin de crée une déesse spécifique de la sexualité et du plaisir. Plus précisément elle est la déesse du plaisir sexuel, du désir sexuel, de l’amour, de la poussé érotique et de l’extase sacrée (en somme lié a tout ce qui touche au sexe et à l’amour).
Elle est toujours représenté comme une femme mince, sensuel, érotique et nue tenant les symboles de l’érotisme et de la fertilité : des fleurs de lotus dans la main droite et des serpents ou des tiges de papyrus dans la main gauche. Elle est d’ailleurs décrite comme la plus belle des déesses et largement vénérée dans tout le Kjhemet, son culte reconstituant le mariage sacré entre elle et le dieu de la guerre Reshep même si par extension elle est aussi la représentation de la polygamie.
Anat-Qetesh règne sur tous les aspects de la sexualité humaine et divine. Elle est invoquée pour éveiller et intensifier le désir amoureux, favoriser les unions érotiques, et guider les âmes dans les mystères de l’extase sacrée. Ceux qui la vénèrent cherchent à atteindre une harmonie parfaite entre le corps et l’esprit à travers l’expérience du plaisir pur. lle est également la protectrice des rites de passage liés à la sexualité et au mariage monogame ou polygame
Les fêtes en son honneur sont des moments de grande exaltation, où la danse, la musique et les chants célèbrent l’amour dans toutes ses formes ainsi qu’une grande mise en avant de la sensualité et de l’érotisme. Les prêtres/prêtresses, choisies pour leur beauté et leur charisme, mènent les cérémonies, initiant les participants aux mystères d’Anat-Qetesh, et les guidant vers l’extase divine à travers des rituels érotiques sacrés.
Son association avec le dieu de la Guerre Repesh symbolise l’équilibre et l’harmonie entre la guerre et la paix, passion et la sagesse, sexualité érotique et amour

Anhour/Han-her : Dieu de la guerre et grand patron de l'armée Kjhemetous. C'est un dieu de la guerre et de la chasse. Son nom signifie "Celui qui ramène le lointain", ce qui fait référence à l'histoire de la récupération de l'Œil de Râ en Nubie. Dans ce conte, l'Œil de Râ sort d'Égypte et se transforme en lion. Onouris chasse le lion, le capture et le rend à Râ où il se transforme en la déesse Mekhit qui devient alors sa compagne. Cette histoire est un exemple du motif de la déesse lointaine, dans lequel l'œil de Râ quitte le dieu du soleil et lui revient (ou revient lui-même) en apportant une transformation. Onouris est considéré comme un fils de Râ et associé au dieu Shou. Son image (sous le nom d'Anhour) apparaît toujours sur les bannières de l'armée égyptienne lorsqu'il la mène à la guerre, la protégeant au combat et la ramenant saine et sauve à la maison.
En étant le patron de l’armée Kjhemetous, les autres dieux de la guerre lui sont subordonnée

Anubis/Anpu : Anubis est l'une des divinités les plus anciennes et les plus emblématiques du panthéon Impérial Kjhemetous fils de Nephtys et d'Osiris, père de Qébéhout , celui-ci est le dieu des morts, de l'embaumement et des rites funéraires. Il joue un rôle crucial dans la mythologie en guidant les âmes des défunts dans l'au-delà et en veillant à ce que les rites funéraires soient accomplis correctement pour assurer la transition des morts vers l'autre monde. Anubis est représenté sous la forme d’un homme à tête de chacal noir (voir de chien) car est un animal associé aux nécropoles et aux cimetières. La couleur noire de son pelage symbolise à la fois la décomposition des corps et la fertilité du sol de l’Iteru, un paradoxe qui reflète le cycle de la mort et de la renaissance. Dans sa représentation celui-ci tient un sceptre ou un fouet symboles de son pouvoir sur les morts, et portant un pagne traditionnel.
Anubis est avant tout le gardien des morts et le protecteur des tombes. Il préside à l'embaumement qui est une pratique essentielle dans la culture Kjhemetous pour préserver le corps du défunt et lui permettre de renaître dans l'au-delà. Par conséquent, les prêtres-embaumeurs portent souvent des masques représentant Anubis lors des rituels d'embaumement, renforçant ainsi la croyance que le dieu lui-même supervise le processus.
Également, Il guide les âmes des morts les accompagnant à travers les régions sombres du Duat, le royaume des morts, jusqu'à la salle de la vérité et participe au rituel de la pesée du cœur de l'âme dans l'au-delà en compagnie des autres dieux. En effet, en ses lieu, Anubis supervise la pesée du cœur du défunt tels un arbitre, un moment crucial où le destin de l'âme est décidé. Si le cœur est plus léger que la plume de Maât, l'âme est jugée digne de passer dans l'au-delà sinon, elle est dévorée par la déesse Ammout
Il est probablement le premier dieu des morts avant que ce rôle ne soit confié à Osiris, dont il devint le fils.

Dans le culte impérial Kjhemetous, le culte d'Anubis est particulièrement important dans les nécropoles Kjhemetous avec des temples qui lui sont dédiés. Des stèles et des sculptures le représentant sont souvent placées dans les tombes pour protéger les défunts. Également, les prêtres d'Anubis sont hautement respectés, car ils jouent un rôle crucial dans les rites funéraires, assurant que les défunts soient correctement préparés pour l'au-delà. Les fidèles lui offrent des prières et des sacrifices pour qu'il accorde sa protection aux âmes de leurs proches défunts.
Anubis est donc une figure centrale dans l'imaginaire Kjhemetous mais pas seulement car symbolisant la transition entre la vie et la mort, le passage d'un monde à un autre. Il incarne la croyance en une vie après la mort et le pouvoir de la résurrection. Son image perdure bien au-delà de la civilisation Kjhemetous, devenant un symbole universel de la mort et de l'au-delà

Nephtys/Nebthet-Seshat : Déesse funéraire, l'un des cinq premiers dieux nés de Geb et de Nout après la création du monde, épouse de Seth, sœur jumelle d'Isis et mère d'Anubis. Son nom signifie "Maîtresse de l'enceinte du temple" ou "Maîtresse de la maison" en référence à une maison ou un temple céleste. Elle est représentée comme une femme avec une maison sur la tête. Nephtys est largement, et à tort, considérée comme une divinité mineure, alors qu'en réalité elle encore largement adorée dans tout le Khjemet, depuis les premières périodes jusqu'à la dynastie actuel qui règne sur le Kjhemet (ce qui en fait l’une des déesse les plus prolifique de l’histoire du Kjhemet). Elle est considérée comme la déesse de l'ombre face à la lumière d'Isis, mais cela n'a aucune connotation négative, seulement un équilibre. Nephtys occupe une place importante dans le mythe d'Osiris lorsqu'elle se transforme en Isis pour séduire Osiris, lorsqu'elle révèle à Seth l'emplacement du corps d'Osiris et lorsqu'elle aide sa sœur à ressusciter le pharaon mort. Elle est connue sous le nom d'"Amie des morts" pour les soins qu'elle apporte aux âmes dans l'au-delà et les professionnels du deuil aux funérailles, qui encouragent l'expression ouverte du chagrin, est connus sous le nom de "Cerfs-volants de Nephtys". Dans le texte Les Lamentations d'Isis et de Nephtys, elle rappelle l'âme d'Osiris d'entre les morts. Ce texte est récité régulièrement lors des festivals, des services et des funérailles dans l’empire du Kjhemet.

Osiris/Asar-Wsir : Seigneur et juge des morts, l'un des cinq premiers dieux nés de Nout à l'aube de la création, et l'un des dieux les plus populaires et les plus durables du Kjhemet. Son nom signifie "Puissant" ou "Majestueux". Osiris est à l'origine un dieu de la fertilité qui gagna en popularité et en influence grâce au mythe d'Osiris, dans lequel il est tué par son frère Seth, ramené à la vie par sa femme Isis, engendre le dieu du ciel Horus et descend aux enfers en tant que juge des morts. Dans le Livre des Morts égyptien, il est fréquemment mentionné comme le juge juste dans le Hall de Vérité qui pèse les cœurs des âmes des morts contre la plume blanche de ma'at. Il est un exemple précoce de la figure de Dieu mourant et revivant dans la mythologie. Les Pharaons Kjhemetous s’identifient à Osiris dans la mort et il est généralement représenté sous la forme d'une momie (symbolisant la mort) et avec une peau verte ou noire (symbolisant la fertilité de la région de l’Iteru et la vie). Il est si populaire que les habitants du Kjhemet payaient pour que leur corps soit enterré à Abydos, près de son centre de culte, et ceux qui ne pouvaient pas se le permettre payaient pour que des monuments commémoratifs soient érigés en leur honneur ou celui de leurs proches à Abydos, croyant que la proximité d'Osiris sur terre garantissait un accès plus facile au paradis après la mort. Son culte fusionna naturellement avec celui de son épouse et le culte d'Isis, avec son symbolisme du salut, de la vie éternelle, du dieu mourant et revivant, et du fils divin né d'une mère vierge.

Apep/Apophis : Apep, le serpent céleste, qui attaque chaque nuit la barge solaire de Râ/Amon-Rê qui traverse les enfers en direction de l'aube. Les dieux et les morts justifiés aident Râ à repousser le serpent. Le rituel connu sous le nom de Renversement d'Apophis est exécuté dans les temples pour aider les dieux et les âmes défuntes à protéger la barge et à assurer la venue du jour.

Apis/Hapis : Le taureau divin vénéré à Memphis comme une incarnation du dieu Ptah. L'un des premiers dieux du Kjhemet ancienne représenté sur la palette de Narmer (c. 3150 av. J.-C.). Le culte d'Apis est l'un des plus importants et des plus durables de l'histoire de la culture Kjhemetous.

Âqen/Aken : Gardien du bateau qui transporte les âmes à travers le Lac des Lys jusqu'au Champ des Roseaux dans l'au-delà. Il dort jusqu'à ce que Heref-em-haef, l'acariâtre passeur divin, ait besoin de lui. Son nom n'apparaît que dans le Livre des Morts.

Bastet/Bast) : La belle déesse des chats, des secrets des femmes, de l'accouchement, de la fertilité, et protectrice du foyer et de la maison contre le mal ou l'infortune. Elle est la fille de Râ et est étroitement associée à Hathor. Bastet est l'une des divinités les plus populaires du Kjhemet. Hommes et femmes la vénèrent universellement de la même manière et portent des talismans de son culte. Elle est représentée comme un chat ou une femme avec une tête de chat, et son principal centre de culte est à Boubastis (Tell Basta).

Bénou/Baou-Bennu : Une divinité aviaire plus connue sous le nom de l'oiseau Bénou, l'oiseau divin de la création. L'oiseau Bénou est étroitement associé à Atoum, Râ et Osiris. Il est présent à l'aube de la création en tant qu'aspect d'Atoum et de Râ qui survole les eaux primordiales et réveille la création par son cri. Par la suite, il détermine ce qui serait et ne serait pas inclus dans la création. Il est associé à Osiris à travers l'imagerie de la renaissance car l'oiseau est étroitement lié au soleil qui meure chaque nuit et se releve le lendemain matin.
Chesmet (Shesmetet) - Déesse léonine protectrice connue sous le nom de "Dame de Pount" et très probablement une déesse importante apportée en Égypte par le commerce avec Pount. Elle est généralement considérée comme un aspect de Bastet ou de Sekhmet, mais il est fort possible qu'elle soit une divinité beaucoup plus ancienne dont les attributs furent absorbés par les déesses léonines ultérieures. Son nom est mentionné dès la Première Dynastie (c.3150-2890 av. J.-C.) et se prête à la ceinture de Shesmetet, une ceinture de perles, portée par les rois de cette époque. Elle est représentée sous la forme d'une femme à tête de lion.

Hâpy : Dieu de la fertilité, dieu du limon de l’Iteru et associé aux inondations qui faisaient déborder le fleuve de ses berges et déposant la terre riche dont les agriculteurs dépendent pour leurs cultures. Hâpy est un dieu très ancien dont le nom pouvait être dérivé du fleuve et qui est une personnification du fleuve en crue. Il est représenté sous la forme d'un homme qui a une large poitrine et un ventre volumineux, symbole de fertilité et de réussite.

Hathor : L'une des divinités les plus connues, les plus populaires et les plus importantes dde l’empire pharaonique du Kjhemet. Elle est la fille de Râ et, dans certains récits, l'épouse d'Horus l'Ancien. Déesse très ancienne, elle fut envoyée par Râ pour détruire l'humanité pour ses péchés. Les autres dieux implorèrent Râ d'arrêter sa destruction avant qu'il ne reste plus aucun humain pour profiter de la leçon. Râ fit alors placer à Dendérah une cuve de bière teinte en rouge, pour qu'elle ressemble à du sang, qu'Hathor, dans sa soif de sang, but d'un trait. Elle s'endormit et se réveilla en déesse bienveillante, amie de tous. Elle est la déesse protectrice de la joie, de l'inspiration, de la célébration, de l'amour, des femmes, de la santé des femmes, de l'accouchement et de l'ivresse. L'un de ses noms est "la dame de l'ivresse". On pense qu'elle vit dans les sycomores et on l'appele donc aussi "la dame du sycomore". Dans l'au-delà, elle aide à guider les âmes des morts vers le paradis et est l'une des divinités à bord de la barge solaire de Râ qui la défend contre Apep. Elle est également associée à la gratitude et à un cœur reconnaissant. Elle est représentée en vache ou en femme avec une tête de vache et évolua à partir de la déesse Bat. (Ses caractéristiques furent ensuite largement absorbées par Isis, sans disparaître)

Heka : L'un des dieux les plus anciens et les plus conséquent de l'empire pharaonique du Kjhemet. Il est le dieu patron de la magie et de la médecine, mais aussi la source primordiale du pouvoir dans l'univers. Il existait avant les dieux et était présent dans l'acte de création, bien que, dans les mythes ultérieurs, il soit considéré comme le fils de Menhet et de Khnoum et fasse partie de la triade de Latopolis. Il est représenté comme un homme portant un bâton et un couteau, et les médecins étaient connus sous le nom de prêtres d'Heka. La magie faisait partie intégrante de la pratique médicale dans l’antiquité, et Heka devint donc une divinité importante pour les médecins. On dit qu'il tua deux serpents et qu'il les enroula sur un bâton comme symbole de son pouvoir ; De nos jours, le caducée est fréquemment confondu avec le bâton d'Asclépios dans l'iconographie liée à la profession médicale.

Horus : Un dieu aviaire primitif qui devint l'une des divinités les plus importantes de l’empire pharaonique du Kjhemet. Associé au soleil, au ciel et au pouvoir, Horus fut associé au pharaon du Kjhemet dès la première dynastie (c. 3150-2890 avant notre ère). Bien que le nom d'Horus puisse faire référence à plusieurs divinités aviaires, il en désigne principalement deux : Horus l'Ancien, l'un des cinq premiers dieux nés au début de la création, et Horus le Jeune, fils d'Osiris et d'Isis. Après la montée en popularité du mythe d'Osiris, Horus le Jeune est devenu l'un des dieux les plus importants du Kjhemet. Dans l'histoire, après le meurtre d'Osiris par son frère Seth, Horus est élevé par sa mère dans les marais du Delta. Lorsqu'il atteignit sa majorité, il affronta son oncle pour le royaume et gagna, rétablissant ainsi l'ordre dans le pays. Les pharaons du Kjhemet, à quelques exceptions près, se lièrent tous à Horus dans la vie et à Osiris dans la mort. Le pharaon est considéré comme l'incarnation vivante d'Horus et, à travers lui, le dieu donnant toutes les bonnes choses à son peuple. Il est généralement représenté sous la forme d'un homme à la tête de faucon, mais il existe de nombreuses images différentes. Ses symboles sont l'œil d'Horus et le faucon.

Isis/Eset : La déesse la plus puissante et la plus populaire de l'histoire Kjhemetous. Elle est associée à pratiquement tous les aspects de la vie humaine et, avec le temps, elle fut élevée au rang de divinité suprême, de "Mère des Dieux", qui prend soin de ses semblables comme des êtres humains. Elle est la seconde née des cinq premiers dieux (Osiris, Isis, Seth, Nephtys et Horus l'Ancien), la sœur-épouse d'Osiris, la mère d'Horus le Jeune et, symboliquement, la mère de chaque roi. Son nom égyptien, Eset, signifie "déesse du trône" en raison de son association avec le monarque. Elle est également connue sous le nom de Weret-Kekau, "la grande magie", en raison de ses incroyables pouvoirs. Elle prend soin des gens dans la vie et leur appararait après la mort pour les guider en toute sécurité vers le paradis. Elle est vénérée dans tous les coins de l’Empire, et même à l’étranger.

Kherty : C'est un dieu des enfers à tête de bélier qui transporte les morts lors de leur dernier voyage dans l'au-delà. Dans l'Ancien Empire (c. 2613-2181 avant notre ère), on disait qu'il régnait sur l'au-delà avec Osiris. Kherty régnait sur l'entrée et les couloirs menant à la Salle de la Vérité tandis qu'Osiris régnait sur la Salle et le Champ des Roseaux. Les morts sont accueillis par d'autres divinités lorsqu'ils arrivent dans l'au-delà et sont ensuite amenés dans la Salle de la Vérité pour être jugés par Kherty. Dans ce rôle, il est bienveillant et aussi représenté comme protégeant le Pharaon

Khonsou/Chons : Son nom signifie "le voyageur" et il est le dieu de la lune. Il forme l'une des triades les plus importantes et les plus influentes de Thèbes avec son père Amon (avant sa fusion) et sa mère Mout. Il est représenté sous la forme d'une momie tenant la houlette et le fléau, avec un uræus et un disque lunaire sur la tête. Khonsou remplaça l'ancien dieu Montou en tant que fils de Mout et assuma également ses qualités protectrices. À l'époque du Nouvel Empire (1570-1069 av. J.-C.), il était extrêmement populaire et vénéré comme le plus grand des dieux après Amon. Il est associé à la guérison et les images de Khonsou sont censées avoir les capacités miraculeuses de guérir instantanément les malades.

Maât : Déesse de la vérité, de la justice et de l'harmonie, l'une des plus influentes et importantes divinités du panthéon Kjhemetous. Elle fixe les étoiles dans le ciel et régule les saisons. Maât incarne le principe de ma'at (harmonie) qui est au cœur de la culture/civilisation de l'Empire Pharaonique du Kjhemet. Elle est présente sous la forme de la plume de la vérité lors du jugement de l'âme après la mort et continue à être présente dans le paradis du champ des roseaux. Elle est représentée comme une femme portant une couronne avec une plume d'autruche. Le mot signifie "ce qui est droit" et le concept d'harmonie imprègne chaque aspect de la vie d'un Kjhemetous. Il y a un temps pour chaque action et chaque aspect de l'existence au sein de ma'at, mais il faut les reconnaître et agir au moment opportun.

Meskhenet : Déesse de l'accouchement et l'une des plus anciennes divinités du Kjhemet. Meskhenet est présente à la naissance d'un individu, crée son ka (aspect de l'âme) et l'insuffle dans son corps. Ce faisant, elle détermine le destin de la personne à travers son caractère. Elle est également présente lors du jugement de l'âme dans l'au-delà en tant que consolatrice et accompagne donc l'individu à sa naissance, tout au long de sa vie et après sa mort. Elle est représentée sous la forme d'une brique d'accouchement (la pierre sur laquelle les femmes s'accroupissaient pour accoucher) avec la tête d'une femme ou comme une femme assise avec une brique d'accouchement sur la tête. Son rôle de gardienne du destin fut repris par « les sept Hathors », mais elle continue à être vénérée dans les foyers encore aujourd’hui.

Bès/Bésou/Bisou : Dieu de l'accouchement, de la fertilité, de la sexualité, de l'humour et de la guerre, populairement connu comme le dieu nain. C'est l'un des dieux les plus populaires de l'histoire Kjhemetous, qui protége les femmes et les enfants, repoussant le mal et luttant pour l'ordre et la justice divine. Il est souvent représenté comme un esprit (un "démon", mais pas du tout dans le sens moderne du terme) plutôt que comme une divinité, mais il est vénéré en tant que tel et figure sur un certain nombre d'objets quotidiens dans les maisons, comme des meubles, des miroirs et des manches de couteaux. Sa compagne est Taouret, la déesse hippopotame de l'accouchement et de la fertilité. Bès est représenté comme un nain barbu aux grandes oreilles, aux organes génitaux proéminents, aux jambes arquées et secouant un hochet. Il est toujours représenté dans une position de protection frontale, veillant sur ses protégés.

Rénénoutet/Renoutet : Une déesse très importante représentée sous la forme d'un cobra ou d'un cobra cabré avec une tête de femme. Son nom signifie "Serpent qui nourrit" et elle est la déesse de l'allaitement et de l'éducation des enfants. Avec le temps, elle fut étroitement associée à Meskhenet, déesse de l'accouchement et du destin, et même pour déterminer la durée de la vie d'une personne et les événements importants qui lui arriveraient, tout comme Meskhenet. Avec Meskhenet, elle est également associée à Neith et parfois représentée comme la mère d'Osiris, avec Isis comme épouse d'Osiris et mère d'Horus, comme épouse ou consort d'Atoum. Dans l'au-delà, elle apparaît comme la "Dame de la Justification", ce qui la lie à la déesse Mâat. Elle protége les vêtements portés par le pharaon dans l'au-delà, c'est pourquoi on l'appele aussi "Dame des robes". À ce titre, elle apparait sous la forme d'un cobra cracheur de feu qui chasse les ennemis du Pharaon. Elle est également une déesse des céréales, connue sous les noms de "Dame des champs fertiles" et de "Dame des greniers", qui protége les récoltes et est la mère de Nepri, dieu des céréales. En tant que déesse de la fertilité, elle était également liée au fleuve Iteru et aux inondations, ainsi qu'à Hâpy, le dieu de la boue fertile de L’Iteru

Taouret/Taweret : Déesse protectrice sous la forme d'un hippopotame, la plus célèbre divinité hippopotame du Kjhemet, associée à Isis et Hathor. Taweret est une déesse de l'accouchement et de la fertilité qui est très populaire tout au long de l'histoire national. Elle est régulièrement invoquée pour la protection des enfants et l'aide pendant la grossesse et l'accouchement. Dès l'Antiquité les Kjhemetous observèrent que la femelle hippopotame était extrêmement protectrice de ses enfants, ce qui donna naissance à cette déesse. L'hippopotame mâle était très agressif et considéré comme l'un des animaux les plus dangereux du Kjhemet. Il est donc associé au dieu Seth, ce qui donna lieu à des images de Taouret comme épouse de Seth, même si les deux divinités n’ont rien en commun. Taouret est étroitement associée à Hathor et appelée "suiveuse d'Horus", ce qui la distingue de Seth. Elle est également identifiée comme la consort de Bès, le dieu nain de l'accouchement, de la sexualité, de l'humour et de la guerre. Comme Bès, Taouret est représentée sur des objets domestiques tels que des meubles, des étuis à cosmétiques, des pots, des cuillères et sur des images de fertilité dans les foyers.

Miysis/Mahes : C'est un puissant dieu solaire/céleste et protecteur des innocents, représenté sous la forme d'un homme à tête de lion portant un long couteau ou un lion. Son nom est lié à la déesse de l'harmonie et de la vérité, Ma'at, et pourrait signifier "Vrai devant Ma'at". Cette interprétation est probable car ses autres noms incluent "Seigneur du massacre" et "Seigneur écarlate", faisant référence au châtiment qu'il inflige à ceux qui violent l'ordre de vie sacré présidé par la déesse. Il est généralement considéré comme le fils de Bastet, mais il est également appelé fils de Sekhmet, ce qui est naturel puisque tous deux étaient associés aux chats/lions. Il est possible qu'il soit un aspect du dieu Néfertoum, également fils de Bastet, et qu'il forme une triade avec Néfertoum et Imhotep à Memphis.

Mout/Mut : Déesse mère primitive qui joua vraisemblablement un rôle mineur pendant la période prédynastique (c. 6000-3150 av. J.-C.), mais qui devint ensuite importante en tant qu'épouse d'Amon et mère de Khonsou, membre de la triade thébaine. Mout est une divinité protectrice associée à Bastet et Sekhmet. Elle veille sur les gens dans la vie et, dans le sort 164 du Livre des morts, elle est représentée comme la sauveuse des âmes piégées par les démons dans l'au-delà. Elle est également la protectrice divine du Pharaon et de l'État qui fait rôtir les conspirateurs et les traîtres dans son brasier ardent.

Neith/Nit : L'une des divinités les plus anciennes et les plus durables du Kjhemet, vénérée depuis la période prédynastique (c. 6000-3150 av. J.-C.) jusqu'à aujourd’hui. Neith est une déesse de la guerre, une déesse créatrice, une déesse mère et une déesse funéraire à son époque et la patronne de la ville de Sais dans le delta de L’Iteru. Elle était la déesse la plus importante de Basse-Kjhemet au début de l'histoire et continua à occuper une place prépondérante dans le culte pendant des millénaires. Dans les premières représentations, on la voit avec un arc et des flèches et l'une de ses épithètes était "maîtresse de l'arc". En tant que déesse créatrice, elle est identifiée aux eaux du chaos (Noun) avant la création et, dans ce rôle, elle est appelée "grand-mère des dieux" ou "mère des dieux". Dans la mythologie, on sait qu'elle a inventé la naissance et elle est étroitement associée aux êtres vivants et en croissance. En tant que déesse mère, elle est la médiatrice des conflits entre les dieux, la plus célèbre étant la déesse qui règle la question de savoir si Horus ou Seth doit gouverner le Kjhemet lorsque le tribunal des dieux ne peut pas décider. Elle s'impose également comme une déesse funéraire qui veille sur les morts. Sa statue apparaît avec celles d'Isis, de Nephtys et de Serket dans les tombes populaire ou pharaonique. Elle est la déesse gardienne de Douamoutef, l'un des quatre fils d'Horus qui veillent sur les vases canopes dans les tombes, et est également représentée comme un juge juste des morts dans la salle de la vérité.

Nout/Nut : Déesse primordiale du ciel qui personnifie la voûte céleste, épouse de Geb (terre), mère d'Osiris, d'Isis, de Seth, de Nepthys et d'Horus l'Ancien. Après que le monticule primordial se soit élevé des eaux du chaos lors de la création, Atoum envoya ses enfants Shou et Tefnout créer le monde. Lorsqu'ils revinrent, il était si heureux qu'il versa des larmes de joie qui devinrent des êtres humains. Ces créatures n'ayant nulle part où vivre, Shou et Tefnout s'accouplèrent pour donner naissance à Geb (terre) et Nout (ciel). Leur relation était si intime qu'elle dérangea Atoum qui poussa Nout au-dessus de Geb et la fixa là. Il décréta également qu'elle ne pourrait pas donner naissance à un jour quelconque de l'année. Thot, le dieu de la sagesse, paria avec Iâh, dieu de la lune, et gagna cinq jours de lumière lunaire qu'il transforma en jours. Nout put alors donner naissance à ses cinq enfants cinq jours consécutifs de juillet qui ne faisaient pas partie de l'original d'Atoum.

Ptah : L'un des plus anciens dieux kjhemetous qui apparaît à la première période dynastique (c. 3150-2613 av.J.-C.), mais qui date très probablement de la période prédynastique (vers 6000-3150 av.J.-C.). Ptah est le grand dieu de Memphis, créateur du monde, seigneur de la vérité, et dieu principal de la ville de Memphis et de ses environs vers 3000 avant notre ère. Ptah est à l'origine le personnage qui se tenait sur le monticule primordial de benben lors de la création du monde. Il est probablement un dieu de la fertilité précoce et est associé à l'arbre moringa sous lequel, dans un mythe ancien, il aimait se reposer. Il est le dieu patron des sculpteurs et des artisans (domaine de l’architecture en général), ainsi que des constructeurs de monuments, car on dans la mythologie il a sculpté la terre. Il est parfois appelé Ptah-Noun ou Ptah-Nounet dans son aspect créatif, ce qui le reliait aux substances primordiales de l'Ogdoade. Il est représenté sous la forme d'un homme momifié portant une calotte crânienne et tenant le sceptre d'autorité Ouas surmonté des symboles ânkh et djed.

Séchat/Seshet/Sefekhetâbouy : Elle est la déesse de l'écriture, des livres, des notations et des mesures. Son nom signifie "la femme scribe" et elle est la consœur de Thot, dieu de la sagesse et de l'écriture (bien qu'elle soit parfois représentée comme sa fille). Elle est la patronne des bibliothèques, tant publiques que privées, et est connue sous le nom de "Celle qui est la première dans la maison des livres". Elle est également la déesse protectrice des scribes. En tant que déesse des mesures, elle veille à ce que le pharaon prenne les bonnes mesures lorsqu'il commande la construction de temples et de monuments et l'aide à prendre les mesures pour les rituels. Elle est mentionnée pour la première fois dans la deuxième dynastie (c. 2890-2670 av. J.-C.) comme aidant le roi Khâsekhemoui à cet égard. Son association avec les mesures finit par faire d'elle la patronne des bâtisseurs, des architectes et de ceux qui s'occupaient de la comptabilité du bétail, des autres animaux et des captifs saisis à la guerre. A savoir qu’elle n’a pas de temple a proprement parlée, car en vertu de son rôle dans la cérémonie de fondation, elle fait partie de chaque construction de temple. Elle est représentée comme une femme vêtue d'une peau de léopard sur une robe avec un bandeau tenant un bâton surmonté d'une étoile. Elle tient un instrument d'écriture dans sa main droite et la tige de palmier entaillée représentant le passage des années dans sa main gauche.

Thot/Djehuty : Dieu de l'écriture et de la sagesse, de la vérité et de l'intégrité, l'une des divinités les plus importantes du panthéon égyptien vénéré depuis la période prédynastique (c. 6000-3150 avant notre ère). Les origines du dieu Thot ne sont pas clair mais les textes ultérieurs le représentent comme le fils d'Horus. Thot est représenté dans certains textes sous la forme d'un babouin, mais le plus souvent sous celle d'un homme à tête d'ibis tenant un instrument d'écriture. On lui attribue l'invention de l'écriture et il est le gardien des archives des dieux. Il est connu sous le nom de "Seigneur du temps" et de "Contrôleur des années" parce qu'il marque le passage du temps et, par la puissante magie de sa connaissance divine des mots, donne au pharaon un long règne afin qu'il puisse maintenir l'ordre sur terre. Il est le dieu patron des bibliothèques et des scribes. Dans toutes les histoires que l'on raconte à son sujet, Thot est l'ami divin et le bienfaiteur de l'humanité qui a donné aux gens la compréhension grâce au don des mots écrits, d’ailleurs sa sagesse et son intégrité le rend très extrêmement populaire auprès de la population. Dans une histoire, il apparaît comme le joueur des cinq jours nécessaires à Nout pour donner naissance aux cinq premiers dieux et dans d'autres, comme le médiateur entre les dieux et le porteur de messages. Dans l'au-delà, il est aux côtés d'Osiris et tient des registres dans la salle de la vérité lors du rituel de la pesée du cœur. Sa consort est Seshat, sa fille ou sa femme (selon les version), qui est son homologue féminin et également la divinité protectrice des bibliothèques et des livres.

Sed-Oupouaout : Divinité chacal souvent confondue avec le dieu Anubis, Sed-Oupouaout est une fusion de deux dieux très ancien datant de période entre la période Archaïque/thinite de l’ancien Empire (période de -2700 à 2200 avant notre ère). le premier Sed (aussi dieu chacal) qui est le protecteur de la monarchie et de chaque Pharaon, il préside le HebSed qui a lieu tous les trente ans du règne d’un Pharaon pour le rajeunir et prouver qu’il est encore vigoureux a gouverner. En tant que protecteur du Pharaon Divin, Sed est associé à la justice et donc lié à la déesse Maat.
Le deuxième est Oupouaout qui est lui la plus ancienne représentation d’un dieu chacal, plus ancien même qu’Anubis. Son nom signifie « Ouvreur des voies », ce qui est interprété comme l’ouverture de la voie pour le Pharaon au combat, l’ouverture de la voie vers l’au-delà et l’ouverture de la voie à la naissance.
La fusion de ces deux dieux cumul leurs prérogatives et Sed-Oupouaout est associé à la déesse Ouadjet. Il est représenté comme un chacal, portant une écharpe avec un faucon devant lui.

Sekhmet/Sakhmet : Une déesse importante au Kjhemet. Sekhmet est une divinité léonine généralement représentée comme une femme à tête de lion avec un corps très musclé mais généreux/sensuelle. Son nom signifie "puissante" et est généralement interprété comme "la femme puissante". Elle est une déesse de la destruction et de la guérison, des vents du désert et des brises fraîches. Elle est la fille de Râ qui apparaît dans l'une des histoires les plus importantes concernant le motif de l'œil de Râ/déesse lointaine. Lorsque Râ se lassa des péchés de l'humanité, il envoya Sekhmet pour la détruire. Elle ravagea la terre jusqu'à ce que les autres dieux implorent Râ de l'arrêter avant que les humains ne soient complètement détruits. Râ fit teindre une cuve de bière en rouge pour attirer la soif de sang de Sekhmet et la laissa à Dendera où elle la but et tomba dans un profond sommeil ; à son réveil, elle était la bienveillante Hathor. Sekhmet continua cependant d'exister sous sa forme léonine et devint la divinité protectrice des militaires en raison de ses pouvoirs de destruction et de vengeance. À cet égard, elle était connue sous le nom de "Faucheuse des Nubiens" (Nubiens étant un ancien terme générique pour désigné les noirs et royaume noirs), mais elle provoque également des catastrophes naturelles. Les fléaux sont connus sous le nom de "messagers de Sekhmet" ou "abatteurs de Sekhmet". De la même manière qu'elle peut apporter les vents du désert, elle peut les détourner, et il en va de même de même pour la peste et autre maladie ; tout comme elle a « apporté » apporté la peste, elle peut au contraire la guérir et est connue comme la "Maîtresse de la vie" à ce titre et était donc fréquemment invoquée dans les sorts de guérison et les incantations des anciens médecins. Elle est étroitement associée à d'autres divinités léonines telles que Bastet et Pakhet et est considérée comme l'aspect agressif et violent de la déesse Mout.

Seth/Set : Dieu de la guerre, du chaos, des tempêtes et de la pestilence. Son nom est traduit par "Instigateur de la confusion" et "Destructeur". Il est représenté sous la forme d'une bête rouge aux sabots fendus et à la queue fourchue et constitue le prototype de l'iconographie ultérieure du diable (bien que sn caractère est plus nuancé) Seth est à l'origine un dieu-héros qui chassait le serpent Apep (Apophis) de la barge du dieu du soleil et le tuait chaque nuit. Il est un dieu du désert qui apportait les vents mauvais des terres arides dans la luxuriante vallée de L’iTeru et est associé aux terres et aux peuples étrangers. Ses consorts sont Anat et Astarté, deux déesses associées à la guerre et provenant toutes deux de pays étrangers, ainsi que Taouret, la déesse protectrice bénigne de l'accouchement et de la fertilité. Seth est souvent qualifié de "maléfique", et il manifeste effectivement de nombreuses qualités maléfiques, mais il n'était pas considéré par les Kjhemetous comme l'incarnation du mal ou des ténèbres. Il est plutôt considéré comme un équilibre nécessaire aux dieux comme Osiris et Horus qui représentent tout ce qui est noble et bon, la fertilité, la vitalité et l'éternité. Seth est surtout connu comme le premier meurtrier du monde dans le mythe d'Osiris, où il tue son frère pour usurper le trône. Isis ramène Osiris à la vie mais, comme il est incomplet, il descend aux enfers en tant que Seigneur des morts. Isis donne naissance au fils d'Osiris, Horus, qui grandit et défie Set pour le trône. Leurs batailles, qui ont duré quatre-vingts ans, sont décrites dans le texte Aventures d'Horus et Set et ont été résolues dans une version par Isis et, dans une autre, par Neith, Horus étant déclaré roi légitime et Seth étant banni dans les terres désertiques.

Shaït : La personnification du destin. Shaït préside à la destinée personnelle de chacun et est donc associé à des déesses comme Meskhenet et Rénénoutet. Personne ne peut résister aux décisions de Shaït ou les modifier. Un texte connu sous le nom d'Instructions d'Amenemope déclarant même que " Nul ne peut ignorer Shaït " (128). Cette déclaration résume la principale caractéristique de Shaït : l'inévitabilité. Il est représenté comme étant présent lors de la pesée du cœur de l'âme dans l'au-delà ou comme un homme debout dans une posture de patience.

Shou/Shu : Le dieu primordial de l'air dont le nom signifie "Vide". Il naquit au début de la création d'Atoum et fut envoyé pour créer le monde avec sa sœur Tefnout (déesse de l'humidité). Les deux partirent si longtemps qu'ils manquèrent à Atoum et il envoya son œil (l'œil de Râ) à leur recherche. Lorsque l'œil revint avec eux, Atoum fut si heureux qu'il pleura et ses larmes créèrent des êtres humains. Elle et Tefnout s'accouplèrent et donnèrent naissance à Geb (la terre) et à Nout (le ciel) qu'Atoum éloigna l'un de l'autre, créant ainsi un endroit où les humains pouvaient vivre. La brume lui est attribuée comme "Lacs de Shou" et les nuages comme "Os de Shou" et il est également associé à la lumière et à l'éclat. À cet égard, il en vint à être lié à Thot et Khonsou, tous deux associés à la lune, en raison de la lumière lunaire.

Sobek : Importante divinité protectrice sous la forme d'un crocodile ou d'un homme à tête de crocodile, Sobek est un dieu de l'eau mais également associé à la médecine et particulièrement à la chirurgie. Son nom signifie "Crocodile" et il est le seigneur des marais et des zones humides et de toutes les autres zones humides d'Égypte. Dans les textes des pyramides, il est présenté comme le fils de Neith et fut largement vénéré à partir de l'Ancien Empire (période de 2613-2181 avant notre ère). En tant que dieu des marécages, il est associé à la fertilité et à la procréation, mais aussi, en tant que dieu crocodile, à la mort inattendue. Certtain dire de la Mythologie raconte qu'il sépare les femmes de leurs maris sur un coup de tête. Sobek vit sur une montagne mythique à l'horizon d'où il règne et est donc lié à l'autorité du Pharaon, car il est lui-même le seigneur d'un domaine. Ce lien avec l'horizon l'associe particulièrement à Râ et donna naissance à la forme de Râ connue sous le nom de Sobek-Râ. Sobek est l'un des dieux les plus connus et est extrêmement populaire. Ses prêtres gardent dans les temples des crocodiles vivants qui sont nourris somptueusement avec les meilleurs morceaux de viande et traités avec une infime précaution. Lorsque ces crocodiles meurent, ils sont momifiés et enterrés avec tous les soins accordés à une personne. Il est également associé a L’iteru, dont la mythologie raconte qu'il jaillie de la sueur de Sobek.

Weneg : Un dieu protecteur mentionné pour la première fois à l'époque de l'Ancien Empire (période de 2613-2181 avant notre ère) qui soutient le ciel et maintient l'ordre entre les cieux et la terre. Il est étroitement associé au concept de Ma'at et à la déesse Maât qui personnifient l'harmonie en servant de médiateur juste entre les dieux dans leurs disputes.
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Le Duat/Douât et l'Ennéade dans la mythologie Kjhemetous


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Introduction :



Dans l'empire pharaonique du Kjhemet, la vision du cosmos et de l'équilibre du monde est une danse complexe et perpétuelle entre la vie, la mort et l'éternité, incarnée par des terres mythiques de l'au-delà où les dieux du panthéon et les âmes des défunts cohabitent dans un équilibre sacré.
D'un côté, il y a la Duat/Douât, mystérieuse terre des morts, où les âmes entreprennent un voyage périlleux à travers des paysages sombres et énigmatiques, guidées par des divinités telles qu'Anubis et Osiris.
De l'autre, l'Ennéade, le cercle sacré des dieux majeurs, symbolise l'ordre divin et la création du monde, où chaque dieu veille sur l'univers depuis des domaines célestes. Ces deux réalités, bien que distinctes, sont profondément interconnectées dans la cosmologie Kjhemetous, où la mort n'est pas une fin, mais une transition vers un autre état d'existence, régulé par les forces divines de l'Ennéade.
Le Duat et l'Ennéade ne sont pas simplement des lieux ou des groupes de dieux, mais les fondements mêmes de la réalité Kjhemetous, où chaque âme, chaque souffle, et chaque étoile trouve sa place dans un grand cycle éternel.

La mort est une interruption temporaire de la vie et non une fin définitive. Comme les dieux, les humains survivent grâce à leurs principes immatériels que sont l'âme-Ba, la vitalité-Ka et l'esprit-Akh ainsi que les autres composantes de l’Humain.
Dès l'Ancien Empire (donc des plus ancienne période impérial), deux cycles de croyances religieuses caractérisent la conception de la vie éternelle. D'un côté, le mythe d'Osiris traite tous les aspects de la préservation du cadavre par les rites de la momification. De l'autre, le mythe solaire concerne le voyage du défunt auprès de Rê puis Amon-Rê à bord de la barque solaire.
Au Nouvel Empire, ces deux mythes forment une unité de croyance, le dieu solaire voyageant à travers les contrées souterraines et osiriennes. Ils guident les défunts sur des chemins ponctués de nombreux dangers.
D'après le Livre de l'Amdouat et le Livre des Portes, l'au-delà est une zone souterraine constituée de douze régions successives. Chaque région correspond à une heure de la nuit et chacune d'elles est séparée de la suivante par un portail surveillé par des dieux-gardiens. Le destin du défunt est déterminé par l'épreuve du jugement de l'âme. Acquitté, il entre dans le royaume d'Osiris. À l'image de la terre du Kjhemet, l'au-delà est un désert traversé par un fleuve qui inonde champs et marais. Dans le Champ des Offrandes, le défunt retrouve les mêmes activités que de son vivant. Il y travaille ses champs et profite de bons moments de repos et de joie. Tout au contraire, pour les damnés sont réservés des salles de torture, des fosses ardentes et des lacs pestilentiels.
Les morts ont des besoins similaires à ceux des vivants, car ils connaissent une nouvelle vie dans la tombe. C'est pourquoi des dont d'offrandes alimentaires et matérielle en tout genre sont placés près des corps et/ou sur les corps pour entretenir leur vitalité.

Tout esprit a la possibilité de revenir sur terre pour intervenir, en bien ou en mal, dans l'existence des vivants. Tandis que les méfaits des morts dangereux sont très redoutés (d'où le fait d'avoir la protection et le jugement des dieux), les ancêtres bienveillants, en revanche, servent d'intercesseurs auprès des dieux pour obtenir des faveurs.

La Douât/Duat :



Selon les mythes funéraires des Kjhemetous, l’au-delà est le lieu où séjournent les dieux, les bienheureux et les damnés. Domaine d'Osiris mais pas seulement, ce monde supranaturel est à la fois souterrain, terrestre et céleste. Cette au-delà est connu sous plusieurs dénominations comme celle de Kheret-Netjer (le corps/cadavre du dieu), Ro-Sétaou (Bouche des Déserts ) ou Neferet Imentet (La bel de l’Occident). Même si le nom le plus classique et le plus rependue est celui de Douât/Duat
La géographie de cet Au-Delà, ainsi que les êtres qui le peuplent, sont renseignés par divers écrits essentielle aux culte et à la mythologie dont les Textes des pyramides, le Livre des deux chemins, le Livre des Morts, les Livres du monde souterrain et quelques contes
Par conséquent, la Douât est dans la mythologie Kjhemetous le lieu de passage de Rê (suive de Amon-Rê) pendant les heures de la nuit, quand il voyage quotidiennement d'ouest en est, et c'est là qu'il doit lutter contre Apophis qui incarne le chaos primordial pour qu'il puisse se lever chaque matin et ramener la lumière et l'ordre sur la terre. Cette lutte se fait par l'entremise de sa fille Bastet, la déesse chatte contre le dieu-serpent géant et plus généralement entre les dieux luttant entre le bien et le mal ou les ténèbres et la lumière. Par analogie, la Douât symbolise le séjour dans l'au-delà de l'âme des défunts après leur mort, en attendant qu'ils ressuscitent en même temps que le Soleil. Il s'agit d'un monde d'épreuves, divisé en douze heures.

La Douât ou Duat est le royaume des morts dans la mythologie Kjhemetous qui est un vaste lieu à la fois mystique, redoutable et mystérieux appartenant au domaine souterrain et même une région cachée du monde (idée antique où cette région cachée est derrière l'horizon occidental, où le soleil se couche avec l’idée de jour/nuit et de ténèbre/lumière) où les âmes des défunts entreprennent un long voyage après leurs morts. Cette terre qualifié de royaume possède une dimension complexe et dangereuse malgré le fait que la Douât est à la fois un lieu de passage et de transformation et un espace entre la vie terrestre et l'éternité.
Celui-ci est peuplé de divinités, de créatures fantastiques (plus ou moins dangereuse et hostile), et traversé par le fleuve sacré sur lequel le dieu Amon-Rê navigue pendant la nuit. C'est dans le Duat que se déroule le jugement des âmes, avec la célèbre pesée du cœur, où Anubis joue un rôle essentiel en supervisant le processus.

Dans la description de sa géographie et de sa structure, celui-ci est décrit comme un labyrinthe composé de nombreuse région avec chacune ses spécificité déjà cité plutôt. La Douât est traversé par un fleuve sacré, fortement assimilé comme une extension sacré de l’Iteru, sur lequel le dieu solaire Râ/amon-Rê navigue dans sa barque pendant la nuit pour ensuite retrouvé le jour car cette traversée nocturne symbolise le cycle du jour et de la nuit, la mort et la renaissance.
Ensuite la Douât est rempli de paysages variés répartie entre ses nombreuses régions allant de déserts arides à des lacs de feu, de jardins paradisiaques à des cavernes sombres. Plus précisément, les textes funéraires majeur et important comme le Livre des Morts, le Livre des Portes, et l'Amduat décrivent en détail les différents territoires du Duat, leurs habitants, et les épreuves que l'âme doit surmonter.

En effet, le voyage à travers le Douât est périlleux et semé d'embûches afin d’arriver à ses fin. Les âmes doivent affronter des monstres, des serpents, des démons, et d'autres dangers surnaturels ces épreuves symbolisent la purification de l'âme et sa préparation à l'éternité.
Bien entendu, Un des moments les plus cruciaux du voyage dans la Duat est la pesée du cœur (ou psychostasie), un rituel arbitré par le dieu Anubis et Osiris notamment. Le cœur du défunt est placé sur une balance et pesé contre la plume de Maât, symbole de la vérité et de la justice. Si le cœur est plus léger que la plume, l'âme est jugée pure et digne d'accéder à l'au-delà béni avec l'Ennéade. Si le cœur est plus lourd, l'âme est dévorée par la déesse Ammout, une créature à la fois crocodile, lion et hippopotame, signifiant la destruction totale de l'âme avec une errance infini et surtout irréversible.

Comme déjà cité la Douât/Duat est peuplé auquel est compris de nombreuses divinités dont les plus importantes sont Râ devenu Amon-Rê, qui voyage chaque nuit à travers la Duat pour renaître chaque matin ainsi que Osiris le souverain du royaume des morts et dieu de la résurrection. Il y a aussi Anubis le dieu de l'embaumement et guide des âmes déjà citer plus tôt qui joue un roule central en aidant les défunts à traverser ce royaume
D'autres divinités, telles que Thot, le dieu de la sagesse et de l'écriture, sont présentes pour enregistrer les résultats du jugement des âmes. La déesse Maât, déesse de la vérité et de l'ordre, est également essentielle, car c'est sa plume qui détermine le sort des âmes ou Ammout qui dévore les âmes qui ne sont pas pure et donc plus lourd que la plume

En conclusion, la Duat représente le voyage spirituel que toute âme doit entreprendre pour atteindre l'immortalité. Il symbolise la transition entre la vie terrestre et l'éternité, un lieu où l'âme est testée, purifiée et si elle est jugée digne, où elle est récompensée par une vie éternelle dans un état de paix et de bonheur ultime voir sacrée. Ainsi pour les Kjhemetous de tout Age la Douât n’est pas seulement un lieu de grande crainte et de doute mais aussi de grand espoir.
Il est essentiel d’avoir un cœur pur et d’avoir mené une vie en accord avec les principes de Maât pour naviguer avec succès dans ce royaume mystérieux et accéder à une existence éternelle auprès des dieux.

l'Ennéade/Pésédjet :



L’Ennéade aussi appelé Pésédjet est le groupe des neuf divinités primordial de la mythologie Kjhemetous rassemblant toutes les forces présentes dans l’univers : le démiurge Atoum (sous toute ses formes dont Atoum-Rê), l’humidité Tefnout, l’air Shou, la terre Geb, le ciel Nout, Osiris, Isis, Seth et Nephthys.
Dans la mythologie Kjhemetous, le royaume des dieux, appelé l'Ennéade ou Pésédjet lorsqu'il fait référence au groupe principal de divinités, n'est pas un lieu unique comme la Duat , mais plutôt un ensemble de domaines célestes et terrestres où les dieux résident et exercent leur pouvoir.
Par conséquent, il existe deux manière de voir l’ennéade l’un représentant directement le cercle rapproché des dieux primordiaux et l’autre le royaume que l’on peut assimilé la notion de paradis ou tous veulent accéder.

Domaine Céleste : Le Ciel ou « Nout »

Le ciel, personnifié par la déesse Nout, est l'un des principaux royaumes des dieux. Nout est représentée comme une déesse immense, arquée au-dessus de la terre, son corps constellé d'étoiles. C'est dans son ventre que les astres se déplacent, et elle engloutit le soleil chaque soir pour le donner naissance à nouveau chaque matin.
Le ciel est aussi la demeure du dieu solaire Râ/Amon-Rê, qui voyage à travers le ciel sur sa barque solaire, illuminant le monde des vivants pendant la journée. À la nuit tombée, Râ/Amon-Rê voyage à travers le Duat en affrontant le dieu Aphophis pour renaître à l'aube et recommencer ce cycle éternel. Le ciel est donc un espace sacré où les forces du jour et de la nuit se relaient, symbolisant la régénération et le cycle éternel de la vie.

Les Champs d'Ialou : L'Au-Delà Béni

Bien que généralement associé à l'au-delà, les Champs d'Ialou (ou Champs d'Olyse) sont également un royaume divin, où les âmes vertueuses résident après avoir été jugées dignes. Ce paradis est décrit comme une version idéale de la terre du Kjhemet, avec des champs fertiles, des rivières abondantes, et une vie éternelle en harmonie avec les dieux. Les Champs d'Ialou représentent l'éternité heureuse, où les défunts peuvent continuer à vivre dans un état de paix et de prospérité, sous la protection d'Osiris et des autres divinités.

Les Temples Terrestres : Demeures des Dieux sur Terre

Sur terre au sein des vivants, les temples ainsi que leurs structures/monument associé sont considérés chez les Kjhemetous comme des résidences terrestres des dieux. Chaque temples sont construit comme un microcosme de l'univers, où les rituels permettent aux dieux de rester en contact avec le monde des humains, directement ou indirectement. Les temples sont perçus comme des lieux où le monde divin et le monde humain se rejoignent, un point de connexion entre la terre et le ciel, ce sont donc des centres de culte, de pouvoir et de communication avec les divinités.. C’est pour cela que les temples revête une grande importe dans la société Kjhemetous et sont très protégé par les prêtres et les autorités

Le Royaume d'Osiris : Le Règne de la Mort et de la Résurrection

Osiris, bien qu'il soit le dieu des morts, règne sur un royaume qui est lui-même une sorte de reflet du paradis, où il est souverain. Ce royaume est souvent considéré comme un aspect du Duat, mais il est distinct dans sa nature car il représente la promesse de la résurrection et de la vie éternelle. Osiris est le dieu qui a triomphé de la mort, et son royaume est un lieu où les âmes vertueuses renaissent pour une nouvelle vie.

L'Ennéade et les Domaines des Dieux

Enfin, l'Ennéade d’Onou au sens sctrict est le royaume personnel des dieux qui inclut les dieux majeurs comme Atoum, Shou, Tefnout, Geb, Nout, Osiris, Isis, Seth, et Nephtys, symbolise le panthéon principal des dieux qui régissent le monde. Chaque dieu a son propre domaine et pouvoir, en fonction de ses capacités et de sa réprésentation Par exemple, Geb, le dieu de la Terre, règne donc sur tout ce qui est terrestre, tandis que Nout règne sur le ciel dans sa globalité.

Les dieux interagissent avec le monde des vivants et celui des morts, mais ils résident principalement dans ces royaumes célestes et totalement sacrés, où ils assurent l'ordre cosmique en maintiennent l'équilibre de Maât avec la vérité et la justice et veillent à la prospérité de l'univers.

Pour le culte impérial et les Kjhemetous, le royaume des dieux est le lieu où le divin se manifeste par excellence et même par défaut, où l'ordre cosmique est maintenu dans sa meilleurs version et où la vie trouve son origine et sa continuité. Ce royaume est à la fois proche, dans les temples et les représentations sacrées, et lointain, dans les cieux et les mythes, rappelant constamment à la population du Kjhemet l'omniprésence et l'omnipotence des dieux dans leur vie quotidienne et dans l'univers tout entier.
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