I Rappel des bases et informations sur "Le Miroir Républicain"
Officiellement la Sérénissime République de Fortuna se présente comme son nom l'indique partiellement comme une République, à ceci s'ajoutent les qualificatifs de "Partiellement" démocratiques ou plus exactement une démocratie Indirecte. De fait, celle ci est ainsi dotée d'une séparation des pouvoirs et voit trois instances siéger simultanément pour les exercer :
1) Du cas du Législatif
Ainsi d'une part le pouvoir Législatif est entre les mains d'un sénat élu au suffrage universel par l'ensemble des citoyens fortunéens à travers le globe en âge de voter. Il y a un total de 368 sénateurs qui siège afin de légiférer dont 20 étant attribué de façon permanente et transmissibles par héritage à des dynasties Patriciennes pour "Services rendus" et vis à vis du rôle historiques que ces dernières ont accomplis via leurs membres à travers les siècles pour Fortuna et son peuple. Cette chambre unique est ainsi présidée par l'Altoparlante qui est désigné en interne via des compromis et des ententes avec une majorité de voix, généralement issu du "camp" majoritaire. Ce dernier dispose de fonctions représentatives de l'institution dans son ensemble au delà de son rôle au sein du sénat et dispose aussi d'un privilège en cas d'égalité parfaite sur un vote faisant à ce moment à que sa voix compte double afin de trancher. De manière générale, les sénateurs ne se distinguent pas par partis ou idées politiques mais ont tendance à se rassembler en factions, une particularité Fortunéenne tendant à ce que les politiciens fassent front commun autour de "Grands idéaux" en mettant aussi l'accent sur des focalisation portant quand à des composantes territoriales bien précises de la République. Ces dernières sont au nombre de cinq. Il y a les Canossiens, désirant une attention toute particulière sur le développement de Canossa de Paltoterra "la fille prodigue". Viennent ensuite les Aigles et les Lions dont les centres d'intérêts convergent vers l'Oeste et Leste, les territoires d'Afarée, du Nazum et d'Halula, les premiers étant une faction "civile" se faisant la porte de paroles de territoires parfois trop souvent délaissés ou trop spécialisés, les seconds quand à eux représentent une frange proche des militaires et représentant en sous main les intérêts de l'Amirauté. Les Héritiers arrivant en quatrième considèrent pour leur part que la vieille Fortuna à savoir l'île Mère et la Terrafirma doivent demeurer prioritaire car le centre névralgique de la République. Enfin viennent les Républicains qui pour leur part se considèrent comme les garants du statu quo et de l'équilibre des puissances au sein de la République, considérant une approche plus globale mais éparse. Dans l'ensemble, les sénateurs disposent d'un mandat de 4 ans au termes duquel de nouvelles élections peuvent rebattre les cartes dans l'ensemble de l'institution. Il n'y a toutefois pas eut de grands changement significatif au regard des effectifs des factions en place au cour des deux dernières décennies voir même au delà.
1.Bis) Du cas des Cortès
Les Grandes Réformes entrepris par les Doges Di Fortuna dans les années 50 - 60 ont débouchés sur un chamboulement majeur des institutions mais ont surtout conférés aux divers territoires dits "d'Outre-Mer", ou plus précisément ceux n'étant ni l'Île Mère ni la Terrafirma, des privilèges sans précédents visant à satisfaire des revendications des populations locales éloignées du pouvoir central et s'étant senti délaissés au cours des dernières décennies. Celles ci comprennent entre autre sur le plan législatif la possibilité de tenir des élections localisés territorialement afin de nommer des Cortès qui officient comme des parlements régionaux dont la taille varie généralement en fonction de la densité de population et de la taille du territoire concerné. Il n'est ainsi pas rare que les diverses îles et enclaves isolés disposent chacun d'un cortès de moindre taille tandis que les archipels et territoires plutôt concentrés partagent un unique Cortès de taille accrue. Canossa de Paltoterra étant l'unique exception car disposant de trois Cortès de grande taille subdivisant la péninsule. Ces assemblées peuvent ainsi légiférer à des échelles régionales et locales afin de prendre d'assaut des problématiques propres aux divers territoires et mettre en place une législation mesurée et plus adaptée quotidiennement aux besoins de ses habitants, bien que celles ci ne puisse contrevenir à la Constitution et aux lois fondamentales du pays édictés par le sénat en vertu d'un système pyramidal de degré d'importance quand aux divers niveaux de la législation. Nonobstant, les Cortès demeurent un rouage essentiel d'une dynamique visant à concéder une certaine autonomie aux divers territoires Fortunéens.
2) Du cas de l'Administratif
Viens ensuite le pouvoir Exécutif, ce dernier est entre les mains du Doge Sérénissime qui est élu de manière indirecte pour un mandat de 7 ans. Entendons par là que son élection se déroule via un système de "grands électeurs" qu'incarnent les 368 sénateurs et ce via la majorité absolue des votes dans le cadre d'un premier tour. En cas de majorité simple, un second tour d'élection a alors lieux n'opposant que les deux candidats ayant obtenus le plus de voix et se fait alors à la majorité simple. Dans le cas improbable mais tout de même possible où une égalité adviendrait, les protocoles parlementaires donnant un poids double à la voix de l'Altoparlante s'appliquent alors pour trancher définitivement la question. La désignation faites, le Doge dispose d'une semaine afin de composer un gouvernement, passé ce délais ce dernier est présenté au Sénat qui opèrent alors un vote de confiance nominativement quand aux diverses composantes, si théoriquement un vote négatif n'entraîne à rien il est toutefois d'usage de se rabattre sur un autre choix lorsque cela advient.
Quotidiennement le Doge supervise directement l'administration du territoire dit métropolitain composé de l'île mère et de la Terrafirma ainsi que la République dans son ensemble sur des questions et sujets transversaux impliquant tous les territoires ou tout du moins l'emploie des ressources à l'échelle du gouvernement, dirigeant via décrets et ordonnances en accords avec la législation. Ses prérogatives autres lui confient la gestion de la politique étrangère et la capacité à négocier ou traiter au nom du pays et de ses citoyens, bien souvent supplée à un ministre et son cabinet ou dans certains cas spécifiques à des autorités locales. Le Doge est aussi le commandeur suprême des forces armées de par son devoir de protéger la Sérénissime et ses citoyens, en tant de guerre sa fonction équivaut dans la hiérarchie à celle du Grand Amiral. Il est aussi à noter qu'en Fortuna où les compétences sont estimés il n'y a pas de limites de mandats pouvant être exercés ce qui fait que théoriquement un Doge continuellement réélu peut diriger à vie. Enfin, le Doge dispose d'un droit de véto limité sur les lois adoptées au Sénat pouvant être outrepassé par un contre-vote aux deux tiers des sénateurs.
3) Du cas du Judiciaire
Enfin apparaît le pouvoir Judiciaire, ce dernier est sous la charge du Consiglio dei Dieci qui régente ainsi l'ensemble du système judiciaire en tant que tête pensante au sommet du corps de la magistrature.Ce dernier fait office aussi de gardien de la Constitution dont il a la charge de faire affirmer et respecter les principes, notamment en tranchant par des jugements lorsque celle ci est sujet à interprétation dans certaines affaires, créant ainsi au jour le jour des jurisprudences. Ladite magistrature incorpore entre autre toutes les cours de justices de la Sérénissime Fortuna et parfois même de ses protectorats lorsque ces derniers ont dévolu une part de leur mainmise sur la matière via des accords spécifiques afin que ces derniers puissent aussi faire entendre leurs voix, généralement cette "fusion" autrement appelée "semblance" provient du fait que ces systèmes mêmes émulent à un certains degré du modèle Fortunéen et sont donc par essence en partie compatibles à minima avec ce dernier. De manière générale, les cours de justice se divisent en trois pallier et échelles, l'on trouve ainsi les cours dites judiciaires et réputés normalisés du Pénal et du Civil qui se comptent par centaines voir milliers en fonction des grandes localités qui peuvent les accueillir et où l'on rend la justice de droit commun qui incorpore l'ensemble de la législation à l'exception des crimes réputés au regard du droit "graves". Ces derniers sont gérés par des tribunaux spéciaux qui ne siègent pas systématiquement et que l'on nomme Assises et tenues directement par des membres du Conseil des Dix ou par leurs aides et autres représentants. Au second degré viennent les tribunaux dits d'appels qui eux sont plus éparses et moins nombreux car s'affiliant aux chefs lieux de provinces ou de régions, les îles faisant office d'exception et accueillant presque systématiquement l'un d'eux à l'exception des archipels qui comptent comme des régions. En dernière strate nommée dans le jargon, le troisième degré ou par les profanes "l'ultime recours", la Cour de Cassation dont les jugements ne se portent que strictement sur le droit seul et permettent en cas de "casse" d'un jugement du premier ou second degré, de renvoyer une affaire à ses prémices devant de nouveaux juges, les jugements en questions établissent aussi en général des jurisprudences sur certains points flous ou failles du droit.
Il est à noter que le Conseil des Dix se compose entre autre pour sa part de dix Magistrats élus en interne jusqu'à leur mort, démission, retraite ou incapacité médicale d'exercer reconnue, par l'ensemble de la magistrature au sein des diverses sous divisions administratives républicaines. Ainsi Canossa, l'Oeste, Leste et la Terrafirma en ont chacun deux réputés attitrés dans un soucis de représentativité tandis que les deux restants "régentent" respectivement pour le premier les Protectorats aux systèmes judiciaires liés et pour le second la Capitale ainsi que l'île mère de Regallia. Dans le cas du second il est aussi à noter que ce dernier est de facto aussi l'Alto Guidice, qui préside ledit conseil. Toutefois, le nom du conseil est aussi partiellement trompeur dans la mesure où ce dernier ne se compose pas de Dix mais bien de Onze siégeant, la onzième personne n'étant autre que le ministre de la Justice en place au gouvernement du Doge sous mandat qui sert autant d'intermédiaire entre ledit gouvernement et les têtes du système judiciaire, convoyant ainsi les propositions et suggestions des Doges et de leurs cabinet, que de voix impair permettant de départager potentiellement une impasse en cas de vote à égalité. Il est d'usage d'ailleurs de nommer généralement au poste de ministre de la Justice afin que ce dernier soit au fait des enjeux de la fonction et du domaine, un vétéran du Barreau ou de la magistrature, voir même de temps à autres des professeurs du Droit.
II Définitions de termes clés propre à la gouvernance Fortunéenne et son envers
(Liste non exhaustive)
1) Termes généraux de concepts
- Le Gouvernement Renversé : Désignation des autorités de l'ombre opérant à l'insu de la connaissance du grand public, véritable organisation formant un gouvernement parallèle officieux à toutes les strates de la société. Littéralement une société secrète dans la société fortunéenne.
- La Basilique Noyée : Site de réunion des hautes instances du Gouvernement Renversé prédéterminé à l'avance et changeant régulièrement selon des protocoles cryptiques internes. Terme aussi communément employé en abus de langage afin d'évoquer le Concile.
- Le Miroir Républicain : Le système démocratique républicain fortunéen dans son ensemble présenté aux yeux du monde et du grand public tel la partie émergée d'un Iceberg.
2) Instances internes des autorités de l'ombre
- Le Concile : Autorité suprême du Gouvernement renversé, rassemble l'ensemble des Patriciens Fortunéens et des représentants et délégués des branches subordonnés. Les véritables maîtres de la République par delà le miroir, tirant les ficelles à divers niveaux depuis les coulisses.
- Le Culte Universel : Branche subordonnée du Gouvernement renversé dédiés aux cultes, incorpore les têtes des fois majeures en la république et certains prélats ambitieux à des postes clés. Présidé par l'Archonte de Dame Fortune, culte mineur excessivement vieux dévoué au Saint Patron du Hasard, de la Chance et du Destin qui offre aussi son nom à la capitale et la République.
- Les Hermétistes : Branche subordonnée du Gouvernement renversé officiant dans les secteurs scientifiques et culturels, incorporant des ténors, génies, influenceurs, magnats de médias et autres artistes et grands esprits ayant troqués leurs âmes contre une "vision" et milles et uns plaisir afin de diriger "l'image et la pensée générale"
- Les Braves du Maelstrom : Branche subordonnée du Gouvernement renversé rassemblant Gradés de l'amirauté, de l'armée et des forces de sécurités communes tel que la police et les principaux organismes de mercenaires à la solde des patriciens pour maintenir et protéger le système, officiel comme officieux.
- Le Tribunal des Noyés : Branche subordonnée du Gouvernement renversé impliquant les membres les plus loyaux du Conseil des Dix ainsi que les officiers de justice et ténors du barreau "touchés par la grâce de la Fortune" afin de maintenir le système judiciaire sur les bonne rails.
- Les Faiseurs de ducats : Branche subordonnée du Gouvernement renversé incorporant cadres, présidents et autres vedettes de l'industrie et de la finance assez savant pour préserver la prospérité et les recettes de la République.
- Les Tribuns de la Plèbe : Quelques humbles choisis "gracieusement" parmi le dogues loyaux afin d'exprimer l'avis général. Après tout c'est important l'avis du peuple dans une démocratie.
3) Rôles majeurs au sein du Gouvernement Renversé et Saint Patron
- Dame Fortune : Saint Patron de Fortuna, Divinité affilié aux concepts de Chance, de Hasard et de Destinée, issue du Panthéon antique ayant survécu de façon minoritaire jusqu'à nos jours et préservés localement par les élites de la République. Sert communément dans les serments et ordonnances du Gouvernement Renversé comme figure "unificatrice" liant l'ensemble des conjurés.
- L'Arbitre : Personnalité présidant le Concile et le Gouvernement Renversé, désigné par un vote à ballot secret tenue par ses membres. Désigné comme étant amené à devenir le Doge de facto dans la continuité de la mascarade du Miroir Républicain. Charge à lui d'arbitrer les différents des membres du Concile et de mettre en place des scènes de théâtres dédiés aux règlements de ces différents. Ordonne et supervise l'élimination des éléments réfractaires en interne.
4) Organismes auxiliaire de tenue du secret
- La Cour de Céramique : Services secrets officieux de la République ne répondant qu'au Concile. Subdivisés en loges affiliés aux continents et régions du Globe. Structuré en cercles par degrés d'importance, le premier cercles incorporant les instances dirigeantes et l'élite des services, le second les éléments clés permettant à la structure de fonctionner et les agents les plus compétents sur le chemin de la promotion et ainsi de suite. Comporte un large panel d'espions, d'analystes ainsi que des assassins et "nettoyeurs".
La Maréchaussée Fantôme : Police secrète de la Sérénissime République subordonné à l'Arbitre et au Tribunal des Noyés. Chargés de piloter la surveillance interne de la société de l'envers du miroir ainsi que des éléments perturbateurs externes à la Grande Mascarade. Dispose d'un panel de pouvoirs étendus donnant accès entre autre à des sites noirs et permettant des "interventions" musclés visant à passer en force là où la finesse a échoué.
- Les Arlequins : Forces armées parallèles issue d'une sélection minutieuse au sein des forces armées républicaines et des groupement de mercenaires, subordonné à l'Arbitre et aux braves du Maelstrom. Employés dans le cadre d'opérations sous pavillon noir, comme forces de sécurité assurant la protection des différentes composantes du Gouvernement renversé ou comme derniers recours afin de régler des "cas de force majeur" menaçant le système.
[Réservé]
III - L'envers du décors de la Sérénissime - Le rôle du Gouvernement Renversé via les ficelles tirés par le Concile.
[Réservé]