Conférence de presse internationale

Chères Journaliste du monde entier.

Sterus est un état profondément attaché au respect des droits fondamentaux comme la liberté d'expression et la liberté de la presse. Et c'est pour cette raison que nous avons décidé d'ouvrir une conférence internationale et permanente pour que les journalistes du monde entier puissent s'ils le souhaitent venir poser directement des questions au gouvernement Sterusien. Puisque nous considérons la liberté de parole comme suprême, nous ne demanderons aucune accréditation pour pouvoir poser vos questions. Vous êtes libre de la forme et du nombre de questions. Il sera demandé aux journalistes de respecter le porte-parole de notre gouvernement par des formules de politesse de base, en revanche toute question peut être posé sans crainte de se voir censuré. Nous ne demanderons qu'une seule chose de la part de nos journalistes, lorsque vous poserez la question, nous vous demanderons de préciser en premier lieu le nom de votre agence de presse ainsi que le nom de la personne à qui s'adresse la question.

Pour toute question relative au gouvernement, Gabriel Mineto porte-parole se chargera des réponses
Pour toute question relative aux républiques autonomes ou à d'autres personnes, elles seront chargées de vous répondre en personne.

Nous vous remercions de l'attention portée et sommes disposés à répondre à toutes vos questions le plus rapidement possible.

Une journaliste se lève, visiblement heureuse d'être la première à s'exprimer dans la conférence de presse. Son regard est persant et son sourire trahit son enthousiasme.

Monsieur le Porte-Parole,

Je suis Anya Bortsov et j'aimerais vous poser une question pour le média "La Petite Plume", en Poëtoscovie.

Voici ma question : il apparait clairement que nos deux pays ne sont pas les plus amis du monde, que le vôtre souffre d'une grande dette mais aussi que la crise a disparue et que la cohésion internationale se doit être forte en ces temps difficiles.

Monsieur, mes questions sont multiples mais simples :

- Le Chef d'État de Sterus répondra-t-il présent s'il était invité au Couronnement du Sa Majesté le Premier Tsar de Poëtosovie et à son union avec sa femme ?

- L'État de Sterus a-t-il besoin ou accepterait-il l'aide de la Poëtoscovie ? S'il a des besoins de quels ordres sont-ils ? Financiers, sécuritaires, diplomatiques...

- Les services du Palais des Peuples ayant dévoilé que des artistes du monde entier pourraient venir effectuer leur prestation pour le Couronnement et l'union du Premier Tsar de Poëtoscovie, les artistes de votre nation seront-ils autorisés à participer à l'événement ? Si oui, quels seront les artistes présents ?

- Enfin, si la Poëtoscovie ouvrait une conférence de presse permanente suivant votre modèle, considéreriez-vous cela comme une copie illégale de votre système ou l'encouragez-vous à consolider les droits de la presse ?

Je vous remercie pour le temps que vous m'avez accordé, Monsieur, et espère que vous répondez à mes questions.

La journaliste de rassit et un flot de lumière blanche déferla sur le Porte-Parole du Gouvernement de Sterus. Visiblement, les photographes ne se lassaient pas de le prendre en photo.

Le porte-parole Mineto fu particulièrement surpris de voir une journaliste Poétoscovienne s'exprimer en première lors de cette conférence, mais pourquoi pas après tout.

Tout d'abord, je tiens a rappeler que la consul Bondamet suite à la décision du sénat devra céder d'ici quelques mois son siège de consul. Ensuite pour ce qui est de nos relations, la fédération n'est pas réellement dans une optique de rancune, ainsi nous sommes tout a fait disposer a considérer la Poétoscovie comme nous considérons n'importe quel autre état de ce monde.

-Je tacherai de répondre à chacune de vos questions une par une, la première est compliqué, tout dépend des conditions d'invitations et des possibilités pour la fédération d'assurer la protection de son ou de sa futur consul. Mais en sommes si toutes les conditions sont réunie je ne vois pas d'inconvénient à accepter une invitation officielle.

- Pour ce qui est de l'aide de la Poétoscovie, je ne vois pas pourquoi nous aurions besoin d'aide, effectivement nos financement sont pour le moment dans le rouge mais ce n'est ni la première ni la dernière fois. L'aide de la Poétoscovie serait bien évidemment bien accueillis, mais en réalité peu nécessaire. Apres si la Poétoscovie désire faire un don, rare sont ceux qui font les fines bouche dans ce genre de moment. Ensuite sur le plan sécuritaire, ce n'est pas pour offenser qui que ce soit, mais à l'heure actuelle la Fédération n'a rien a envier a la Poétoscovie en therme de capacité de défense.

- Il n'y à aucunes consignes pour nos artistes, ils sont évidemment libre si ils le souhaitent de se rendre en Poétoscovie afin de participer à l'évènement.

- Libre à la Poétoscovie de s'inspirer de notre conférence permanente. Au contraire cela permettrait également à nos journalistes de pouvoir directement relayer les actualités politique de votre nation. Donc non, aucune inquiétude sur cela nous n'avons pas déposé de brevet. ajouta Mineto en souriant

C'est moi qui vous remercie pour le temps que vous consacrer a notre pays dans vos articles.

Toujours souriant, toujours bien habillé, une peau parfaitement lisse, et une posture aussi droite que ferme. Gabriel était un pur fruit des écoles d'excellence Stérusiennes.

Un homme d'une quarantaine d'années demande la parole et se lève pour poser ses questions au porte-parole du gouvernement stérusien. S'exprimant dans un italien stérusien sans soucis, on remarque tout de même un accent madrerian qui trahis son origine westalienne, ne laissant guère de doutes sur sa nationalité :

Gustavo Albertini : Bonjour Monsieur le Porte-Parole Mineto, je suis Gustavo Albertini, journaliste westalien pour le Democracy. Notre journal s'intéresse au point de vue de notre allié, Stérus, quant aux événements internes qui ont marqué Westalia sur ce premier semestre 2014.

Depuis le début de l'année, la loi Safety & Security III a donné lieu à de très nombreuses arrestations pour "extrémisme", principalement de militants hamajaks, souvent dans des conditions assez floues et violentes. L'opposition dénonce de nombreux abus et des atteintes à la liberté individuelle. Quelle est la position du gouvernement stérusien par rapport à cette nouvelle loi westalienne voté en septembre 2013 ? Est-ce qu'elle pourrait remettre en cause la position de la Grande République au sein de l'ASEA ou tout simplement en tant qu'allié stérusien ?

Il y a quelques mois, notre propre journal a également été sommé de modifier un article qui aurait enfreint cette loi précise, menant à une tentative de suspension du Democracy par le précédent Ministre fédéral de l'unité nationale, Monsieur Alfred Eisendorf, désormais Ministre fédéral de la Défense, et qui a fini par échouer. Avez-vous des inquiétudes sur la liberté d'expression au sein de la Grande République ? Si oui, que recommanderiez-vous au nouveau gouvernement fédéral ?

Cette tentative d'interdiction et les nombreuses arrestations pour extrémismes ont poussé l'opposition à manifester dans la rue. Avec l'échec de la majorité aux élections du Congrès Suprême, le précédent gouvernement de Monsieur Akira Fujitawa a déposé sa démission à notre chef de l'Etat. Après plusieurs jours, Monsieur le Président Fédéral Victor Hardenbor a décidé de nommer Monsieur Arthur Horvanx en tant que nouveau Premier Ministre Fédéral, constituant un nouveau gouvernement dans la foulée de cette nomination. Je pense que le nom d'Horvanx ne vous est peut-être pas inconnu, puisque notre nouveau chef de gouvernement est le descendant direct de l'ancien dictateur Henry Horvanx, décédé il y a plus d'un siècle désormais. Hors cet aspect-là, beaucoup critiquent son inexpérience en politique, n'étant sur cette scène que depuis l'année dernière. Avez-vous un avis sur le choix du Président Fédéral Hardenbor et sur les projets politiques annoncés par Arthur Horvanx pour les mois à venir ?

La présidence de l'ASEA s'achève pour la Fédération de Stérus et c'est désormais la Grande République de Westalia qui assure cette fonction pour l'année à venir. Avez-vous des conseils à donner à la nouvelle présidence ? Avez-vous des attentes particulières envers Monsieur Boris Valendof quant à ses futurs choix et sa gestion ?

Avec l'approche des élections consulaires en Stérus, de nombreux partis et candidats s'avancent pour le poste de Consul. Selon vous, quels seraient les scénarios les plus probables et les répercussions qu'ils auraient au niveau de la relation Stérus-Westalia et de la place de Stérus dans l'ASEA ? Dans un rapport interne, l'Observatoire Diplomatique d'Aleucie (une entité des affaires étrangères de la Grande République) juge qu'une victoire du candidat Battista Ferias pourrait représenter une grave menace pour la stabilité du continent et un sérieux danger pour l'intégrité de l'ASEA. Avez-vous une opinion sur cette inquiétude westalienne ?

En vous remerciant d'avance pour vos réponses.

Le journaliste se rassoit sur sa chaise, laissant la liberté au Porte-Parole Gabriel Mineto de répondre aux nombreuses questions sur l'actualité intérieure de la Grande République de Westalia. Il est important de souligner que le Democracy est l'un des journaux les plus lus en Westalia, notamment en s'étant grandement spécialisé dans l'analyse politique. Il est accessoirement reconnu comme étant un journal d'opposition dans sa façon de présenter les sujets et dans son ton parfois hostile face au gouvernement actuel, surtout depuis l'échec de sa suspension. Malgré tout, il n'a jamais reconnu ce qualificatif et préfère se reconnaître comme un journal d'analyse politique "libre et honnête", bien que de nombreux membres de celui-ci soient très proches des milieux de gauche ou de centre-gauche, notamment avec le principal parti d'opposition que représente le Front Populaire et Démocratique. Le point de vue du gouvernement stérusien, qui va être présenté ici-même et à cet instant, pourrait donc avoir une visibilité assez importante en Westalia, si un article est rédigé en lien avec les thèmes des sujets ci-dessus et donc impacter certains politiques ou une partie de l'opinion public suivant ce qui pourrait être dit...

Le porte-parole, Mineto était surpris par le contenu des questions qui lui étaient posées. Il allait devoir s'adonner à un exercice d'équilibriste. Il allait devoir exprimer l'opinion de son gouvernement tout en conservant une certaine forme d'impartialité pour ne pas froisser des partenaires. D'autant que le gouvernement qu'il représentait était sur le chemin de la sortie, et que beaucoup de réponse ne seraient que des hypothèses sur les actions des futurs gouvernements.

Merci pour votre question Mr Albertini. Pour répondre à votre première question, je vais tacher de faire état général de la vision du peuple Stérusien. Ici, à priori, on pourrait penser que la fédération n'a pas vraiment de légitimité à donner ou non son avis sur le traitement des minorités indigènes, car vous n'êtes pas sans savoir notre passé particulièrement sanglants. Cependant, il est important de précisé qu'aujourd'hui les mœurs ont changés. Aujourd'hui, le gouvernement a reconnu les tords de ses ancêtres et commencer un réel travail de mémoire. Pour autant, nous restons très attachés au principe des libertés fondamentales. La liberté de la presse, liberté de manifester de se réunir, etc. Tout cela représente pour nous des conditions inaliénables au respect de la démocratie. Notre position est dans la suivante, si cette loi est faite pour la sécurité de tous, je dis bien de tous, que cette loi répond à un réel problème sécuritaire alors nous ne pouvons que la soutenir. Maintenant si cette loi, ne représente qu'un moyen supplémentaire de restreindre les libertés d'une catégorie de la population alors cela s'appelle la ségrégation, et nous ferait remonter aux pires heures de l'histoire de notre continent. Mais ce n'est pas au gouvernement Stérusien de se pencher sur ce sujet. C'est au peuple Westalien de déterminer dans quel monde ils souhaitent vivre, avec quelles valeurs et quelle conscience.

Ensuite, si votre question est de savoir si la fédération tentera de sanctionner par l'ASEA Westalie, la réponse est non. Pour la simple raison que les autres pays ne suivraient pas forcément cette demande et que cela nuirait aux l'intérêt des Westaliens. La Fédération ne mettra jamais en place des leviers diplomatique qui iront s'en prendre au peuple. De même que nous choisiront avec nos alliés le dialogue plutôt que la confrontation. En revanche, cela ne veut pas dire que votre gouvernement est parfaitement libre de mettre en place un régime d'apartheid. Si jamais cette tendance venait de devenir un fait, alors, nous tacherons en accord avec le traité de Barba de rappeler leurs promesses à vos dirigeants, dans l'option la plus douce. Mais une confrontation politique direct entre Stérus est Westalia reste pour le moment de l'ordre du fantasme.

Oui, pour cela, nous jugeons le risque d'atteinte à la démocratie particulièrement élevé. La censure d'un journal n'est pas et ne sera jamais tolérée par le gouvernement Stérusien. Il n'appartient pas à des membres d'un gouvernement de déterminer qui à le droit à la parole et qui ne l'a pas. Ce sont les Westalien qui sanctionneront eux même le journal si celui-ci dépasse réellement les bornes. Nous n'avons aucun conseil à donner au gouvernement Westalien. Mais nous tenons à rappeler au peuple de cette république, que rien ne sera jamais plus important que de conserver le droit à la parole. Ne vous laissez jamais censurer nul ne peut vous faire taire, votre force et votre puissance réside dans votre liberté, dans votre droit de manifester et d'exprimer votre désaccord avec les politiciens. Soyez assuré que tant que vous protégerez vos libertés, tant que le peuple se bat pour conserver ces droits, vous aurez en la fédération de Stérus un allié inconditionnel.

Encore une fois, il n'appartient pas à Stérus de donner son avis sur le fonctionnement démocratique d'un état allié. Effectivement, ce choix semble plutôt atypique. C'est au nouveau Premier ministre de prouver qu'il ne sera pas comme son ancêtre. Et encore une fois, nous invitons le peuple Westalien à se mobiliser pour ou contre ce gouvernement. Je ne connais pas l'ensemble des idées de cet homme, mais si celles-ci sont dangereuses alors que le peuple se soulève, et nous pays de l'ASEA seront contraint d'entamer des démarches. Si cet homme malgré ses ancêtres applique un programme sensé alors le, je ne pourrais que m'en réjouir pour le peuple Westalien. La priorité pour notre fédération est de garantir aux citoyens de l'ASEA que nul ne pourra jamais les priver des droits fondamentaux.