11/05/2017
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Rencontre au Grand Palais Seigneurial [Wanmiri-Ramchourie]

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Rencontre au Grand Palais Seigneurial

Grand Palais Seigneurial
Grand Palais Seigneurial

A Zangian’h, le 05/01/2013, la première rencontre entre des dirigeants allaient être faites en Ramchourie depuis fort longtemps. Celle-ci allait voir se rencontrer Eddonna Tymeri, première Ambassadrice de la République Démocratique du Wanmiri, et ni plus ni moins que le huitième Seigneur de Guerre de la Ramchourie, Yuan Zao en personne.

Yuan Zao, seigneur de Guerre de la Ramchourie depuis 2001, a été le premier a relancer la diplomatie extérieure Ramchoure. Et alors que depuis maintenant plusieurs mois les portes du pays étaient ouvertes, un pays semblait déjà se présenter comme le futur allié de la Nation, le Wanmiri.
Pour la Ramchourie, c'est une aubaine qu'autant de pays s'intéressent au pays et, en théorie, reconnaissent leur indépendance vis-à-vis des maudits Xins.

Yuan Zao, lorsqu'il eu reçu confirmation de l'arrivée de la représentante du Wanmiri, s'était préparé à construire dans des délais courts, une piste d'atterrissage à coté du Grand Palais seigneurial afin d'éviter de passer à l'aéroport internationale, l'un des rares du pays, se trouvant par ailleurs à plusieurs kilomètres de la capitale.

Cependant, des rares Eunuques qui suivaient le Seigneur de Guerre, tous semblaient être horrifiés de voir une femme qui osera avoir la même égalité de parole que le maître de la Ramchourie. Heureusement, Yuan Zao n'était pas de ce bord là. De toute façon, les eunuques n'ont pas de puissances suffisantes pour le contrer.

Lorsqu'il vit l'avion Wanmirien arrivé au loin, il ordonna que l'on se prépare pour les accueillir.
Dans l’avion, Eddonna ruminait. Son humeur était sombre. Terriblement sombre. Une personne qui se serait aventurée dans son esprit n’aurait pu en ressortir, tellement il aurait était pris dans la tourmente de ses pensées. Bref, Eddonna était en rage.

Alors que tout semblait se passer à merveille, un évènement imprévu avait tout chamboulé. La Ramchourie – régime haït de l’opinion publique -, que l’on avait contactée par pure politesse et afin d’éviter tout malentendu, s’était finalement révélée cordiale, et presque amicale. L’on avait alors pensé qu’une coopération était possible, et l’on s’était organisé pour : rencontre diplomatique afin de nouer des liens, présents du passé, etc. Et voilà que, deux jours seulement avant la réunion, le Zijian prenait son indépendance vis-à-vis de la Ramchourie, et devenait la Seconde République Unitaire du Zijian. Une situation catastrophique. Digne de l’Eurysie, ou pire, de la Tcharnovie selon certains experts. En bref, une très mauvaise nouvelle.

Pourquoi donc cela apparaissait-il comme une mauvaise chose ? En quoi cela l’était-il d’ailleurs ? Le Zijian avait tout pour plaire : il était démocratique, et les femmes y étaient reconnues et pas soumises. Une aubaine aurait-on pu se dire. Oui, mais cela arrivait deux jours avant une rencontre diplomatique avec un pays dont on espérait beaucoup. Par conséquent, afficher son soutien au Zijian, alors que ses relations avec la Ramchourie étaient des plus tendues, serait une folie. Une chose stupide s’il en était, et qui risquerait de déstabiliser totalement les relations dans le Nazum du Sud-Est. Eddonna était donc en rage. Alors qu’elle s’était renseignée sur la situation ramchoure durant de longues heures, cherchant à comprendre au mieux le pays afin de ne pas commettre de bourde, voilà que tout changeait du tout au tout en à peine quelques instants. De plus, elle ne pouvait afficher son plein soutien avec un régime qu’elle adorait, et devrait durant une journée entière affirmer que cette sécession brutale était stupide, et affirmer son attachement à une forme de régime qu’elle abhorrait. Voilà donc la situation.

« Quelqu’un cherche à me mettre des bâtons dans les roues, je ne vois que ça... » pensait-elle, « si je n’étais pas fermement athée, je penserai qu’une divinité m’a prise en grippe. Une telle malchance, dans un moment pareil, il n’y a qu’à moi que cela pouvait arriver. »

Mais il allait lui falloir se reprendre : l’on arrivait bientôt. En un instant, les nuages se fendirent en deux tels les vagues d’une mer céleste au passage de leur embarcation cosmique et le palais seigneurial de Ramchourie s’ouvrit à leur vue.

« Magnifique. » était le seul mot qui venait à l’esprit d’Eddonna. Ses pensées négatives s’effacèrent tandis qu’elle se laissait subjuguer par la beauté du site. Et pourtant, des palais grandioses, elle en avait vu bon nombre, d’Eurysie, de l’Empire du Viswani (elle en avait même pris certains d’assaut) au Nazum ou d’ailleurs dans le monde. Mais elle n’y pouvait rien : elle aimait ça, la beauté architecturale ; la culture en elle-même lui plaisait.

L’avion entama sa descente, et elle se reconcentra. « Je connais leurs rituels et protocoles. A priori, tout se passera bien. Ils sont sexistes, donc ma présence risque d’en déranger plus d’un, mais Yuan Zao n’avait pas l’air fait du même bois que ses ancêtres. » Peut-être était-il plus enclin à la modernité et on pourrait en tirer quelque chose. Et même amener la Ramchourie à reconnaître ses femmes et devenir démocratique, qui sait ? « Allez. On joue le tout pour le tout. Rien à perdre, tout à gagner. C’est parti, on a vu pire. »

Lorsque l’avion atterrit, elle sortit rapidement, souriant au Huitième Seigneur de Guerre. Elle se tenait droite, le visage souriant mais sérieux à la fois, dans une pose altière. Comme quoi, la noblesse ne venait pas que du sang. Elle s’avança, regardant droit devant elle, tandis que les Ramchoures l’accueillaient en grande pompe.
Lorsque l'avion se posa sur la piste d'atterrissage, les 500 hommes armés se mirent en colonne et formaient de grands bataillons sur les deux côtés permettant d'entrer au centre du Palais Impérial. Le bruit titanesque des lances s'abattant sur le sol était un spectacle presque terrifiant. Pendant ce temps, les eunuques présent s'inclinèrent devant l'invitée, bien que mécontent de l'arrivée de cette "femme indépendante".
Le huitième Seigneur de Guerre Yuan Zao quant à lui, s'inclina pendant quelque secondes devant Eddonna et lui demanda alors de bien vouloir l'accompagner dans le somptueux Palais Impérial. Les vastes colonnes de soldats laissaient prévoir de l'importance de montrer la puissance du régime au Wanmiri malgré la sécession du Zijian. Yuan Zao savait par ailleurs que le Wanmiri a du être perturbé par cette déclaration d'indépendance. Mais bon, il ne pouvait pas la contrer, si ce n'est que cela finira par un bain de sang des deux côtés. Cependant, il allait devoir mettre des choses au point avec son potentiel futur allié : S'il soutiennent le Zijian, alors tout contact en provenance du Wanmiri sera supprimé.
Traversant les jardins impériaux, d'une beauté à aucune égale dans la région, la délégation Wanmirienne fut alors accueillit dans la salle du trône, spécialement modifiée pour mettre une carte du Nazum du centre et du sud sur une table au milieu de la pièce et deux tables avec de quoi écrire et préparer des éventuels futurs traités.
Se retournant alors vers Eddonna, il demanda d'un air souriant :

Yuan Zao - Bien, par où souhaitez vous commencer ?
Note HRP : Comme la rencontre a débuté il y a un moment déjà, je préfère reprendre légèrement en arrière pour bien me remettre dedans. En espérant que tu n’y vois aucun inconvénient.
Eddonna cligna des yeux. Entre le soleil éclatant qui régnait dans le ciel, le Palais Seigneurial tout de blanc et d’or vêtu, et les bassins qui reflétaient la lumière solaire, le tableau était éblouissant. Trop éblouissant. « Allez, garde les yeux ouverts. Souris. Aie l’air fière et confiante. »

Les soldats qui formaient la haie d’honneur avaient commencé à taper sur le sol avec leur lance. « Eh bien. Ils ont mis le paquet pour m’impressionner… et il faut dire qu’ils ont réussi. » Elle descendit les marches de l’avion, passant entre les centaines d’hommes alignés là, qui la regardait avec un mélange de curiosité et de défiance. « Ah ah ah, ils ne doivent pas souvent voir des femmes indépendantes. Quel pays barbare… enfin, nous ne valons pas mieux avec nos hindous. Mais tout ceci va changer. » Elle arriva jusqu’au Huitième Seigneur de Guerre, Yuan Zao, et le salua selon le salut traditionnel ramchoure, s’inclinant devant lui. Autour de lui, quelques eunuques la dévisageaient avec un air de franche hostilité.

Tous se mirent en marche en direction du Palais. Les soldats s’arrêtèrent dès l’entrée des jardins, évitant ainsi de perturber le calme et la sérénité qui y régnaient. Il fallait admettre qu’ils méritaient leur réputation : ils étaient magnifiques. Et le Palais, comme Eddonna avait déjà pu le voir depuis le ciel, n’était pas en reste. « Sublime. Tout simplement sublime. » Ils traversèrent un hall splendide également, et après une succession d’antichambres, chambres, salons et autres salles dont Eddonna ne parvenait pas à voir l’utilité, mais se disait qu’elles devaient être là uniquement pour prolonger l’attente des quémandeurs et permettre au seigneur de guerre de se faire attendre, ils finirent par arriver dans la salle du trône.

Celle-ci était d’une beauté… et bien, les mots n’étaient pas suffisants pour décrire la salle, et Eddonna aurait été bien en peine de parler à cet instant. Elle parvenait déjà à grand peine à se retenir de regarder partout et de s’extasier trop ouvertement. Après quelques instants, elle parvint à décrocher son regard des magnifiques dorures du plafond pour s’intéresser à son environnement immédiat. Ainsi, la salle avait été aménagée pour permettre les meilleures conditions pour la rencontre. Au centre de la pièce trônait une grande carte du centre et du sud du Nazum. Centrée autour de la Ramchourie, évidemment. Ou peut-être de l’Empire Xin à l’origine, comme le montraient des traces de redécoupage. On avait voulu oublier le passé.

Lorsque Yuan Zao se tourne vers elle, Eddonna put voir son grand sourire. Il devait s’attendre à l’effet que provoquerait la vue de la salle du trône sur elle.

« Et bien, grand seigneur, il me semble que c’est vous qui m’avez invitée, et qui me recevez en votre demeure. Par conséquent, il me semble approprié de vous laisser choisir le premier sujet que nous aborderons.
Yuan Zao - "Pour commencer, je me fiche totalement des marques de respect dû à mon rang. Je vous prie donc de me parler plus en ami qu'en étranger si vous le voulez bien.
Pour ce qui concerne de la suite, je comptais proposer au gouvernement du Wanmiri de procéder à un échange des sources historiques et une ouverture des fouilles archéologique au Zijian afin de mieux redécouvrir la fastueuse période de l'Empire Syvélien, qu'en pensez vous ?


Un peu d'ambiance, cela ne fait aucun mal...

Yuan Zao était subjugué en voyant la beauté d'Eddonna. Elle avait les cheveux noirs lisses pareils à la nuit noire, elle a été si élégante dans sa façon de parler, et était doublée d'une gentillesse que Yuan Zao a rarement vu. Elle semblait être si calme, tels les rivières de la Ramchourie. Elle semblait être brulante comme le désert de Tyanshan mais si douce comme les forêts du Hezian. Yuan Zao peinait à croire si cela était réel ou pas.
Il sentait comme une pression à la poitrine. Était ce donc cela, de... l'amour ? Il ne pouvait y penser, cela était impossible. Il était déjà marié à l'Impératrice Mei-Li, il ne pouvait pas. Mais pourtant, il ressentait comme... une attirance forte. Comment ? Il commençait déjà, durant plusieurs minutes, à se voir dans toutes situations avec elle. Pourquoi ? Elle était en train d'illuminer la pièce, il le sentait.
De toute manière, son mariage avec Mei-li était arrangé, il... il pouvait, en temps que Seigneur de Ramchourie, changer cela !

Son cœur battait à mille à l'heure, il le sentait. C'était elle. Elle qui deviendrait sa femme. Elle qui l'accompagnerait. Il n'avait plus aucun doute. Il fallait tout tenter. Tout, quitte à subir la pire torture de l'âme : la déception amoureuse. Il était un peu comme un jeune qui cherchait sa dulcinée, sauf que dans ce cas cela se jouait entre des représentants politiques.

Il pria alors, et pris le temps d'écouter son amou... interlocutrice...
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Eddonna, bien que surprise par les mots du dirigeant Ramchoure, se reprit assez vite. En effet, cela n’était pas si surprenant que cela le paraissait : Yuan Zao acceptait déjà de recevoir une femme comme son égale, dans un pays clairement sexiste. Cette ouverture d’esprit prise en compte, il n’y avait plus rien de surprenant à ce qu’il refuse les marques de respect dus à son rang. De plus, cela ne pouvait que l’arranger : elle qui pensait se retrouver dans une situation complexe était finalement drôlement bien accueillie. L’hospitalité naturelle nazumie n’était plus à prouver, certes, mais tout de même. Aussi, elle n’eut pas de difficultés à reprendre.

« Et bien, grand sei- Yuan, j’avoue être surprise. L’on m’avait dit que vous étiez plus… ouvert d’esprit que la grande majorité de votre peuple, mais je ne pensais pas que cela irait jusque là. Je vous ai manifestement méjugé, et je m’en excuse.

En ce qui concerne les échanges historiques et archéologiques, ceux-ci me paraissent être une bonne chose. Le passé est une chose importante, qu’il ne faudrait surtout pas oublier. Malgré tout, l’époque dont vous parlez ne m’est, je vous l’avoue, pas très familière. Nous connaissons presque tous l’Empire Syvelien, évidemment, puisque de nombreux mythes et légendes existent à son sujet, et que l’on raconte que l’hindouisme comme le bouddhisme y seraient nés, mais nos connaissances précises sont assez faibles. Il me semble qu’autrefois, un royaume client existait, mais je n’en suis pas certaine… peut-être pourrez-vous éclairer ma lanterne ? En tout cas, il est certain que ces échanges permettront d’éclaircir les zones d’ombre historiques, ce qui ne pourra que nous être tous profitable. »


Elle se pencha vers la table, et observa la carte. Celle-ci, comme elle avait pu le voir en entrant dans la pièce, représentait tout à la fois le Nazum du centre, avec la Ramchourie, l’Empire Xin haït, le Zijian nouvellement indépendant et le Shuharri, ainsi que le Sud-Est nazumi, avec le Wanmiri et son entourage de la Péninsule.

« Je constate que vous vous êtes déjà penché sur la géographie régionale. Puis-je, si ce n’est pas trop indiscret, vous demander pourquoi ? Puisque vous me demandez d’agir comme si nous étions amis, et bien… qu’attendez-vous de nous ? Souhaitez-vous des contrats commerciaux ? Des simplifications des procédures ? Des aides ? Une protection ? Voire… (elle marqua une pause, semblant hésiter puis, voyant le regard du seigneur de guerre, lequel paraissait hypnotisé, elle s’autorisa à terminer, bien que dans un murmure) voire une alliance… militaire ? »

Elle reprit contenance, se redressant, mais ce qu’elle avait vu dans le regard du dirigeant l’avait dérangée. A quoi avait-il bien pu penser ? Qu’est-ce qui lui avait valu un tel regard ? Troublée, elle se racla la gorge, et reprit :

« Mais peut-être vais-je trop loin, et trop vite, et ai-je outrepassé ce que j’étais autorisée à dire. Je vous prie de m’excuser si je vous ai manqué de respect d’une quelconque façon, ce n’était pas là mon intention. Je me permettrait seulement d’insister en vous demandant ce que la Ramchourie attend de ses relations avec le Wanmiri. Puissent ces relations êtres bénéfiques à tous, soit dit en passant. »

Elle lui lança un regard interrogateur, cherchant comme une approbation, se demandant ce qu'il pouvait bien penser. Bien que fatiguée du voyage, et encore en rage peu de temps auparavant, elle avait reprit espoir. L'espoir que la relation wanmiro-ramchoure ne soit pas stérile, et que l'on puisse en retirer un partenariat profitable. Et, malgré ses mèches rebelles et ses cernes prononcées, cet espoir la rendait belle, puissante, affirmée. Comme toujours, et maintenant de façon inconsciente grâce à ses vingt années d'entraînement et de négociations, elle usait de ses charmes pour persuader son interlocuteur.
Yuan Zao - "Lorsque le Zijian était encore sous notre contrôle, il existait au temps de l'Empire Syvélien le royaume tributaire de Tosu. Cet état, de part sa nature proche avec l'empire, devrait être propice à des recherches archéologiques. Ces parties là seront à observer avec des archéologues Zijiannais, malheureusement je ne dispose plus d'un pouvoir en ces terres. Cependant, nous pouvons toujours observer une certaine influence de cette nation sur la Ramchourie, ainsi nous laisserons ouvertes les archives historiques aux chercheurs wanmiriens afin de mieux comprendre l'histoire de l'empire Syvélien.

Pour ce qui concerne cet atlas, il est présent pour... un projet personnel... Ne faites pas attention à cela. Sinon, pour rebondir sur votre demande de ce que j'attend du Wanmiri, c'est en premier lieu de contrats commerciaux. Depuis bien longtemps, notre commerce est bien faible et peu important dans la région. Ainsi, nous vous proposons de réduire les prix sur l'or, car nous avons de nombreuses mines du genre dans la région du Hen ( Montre le sud de la Ramchourie ). En échange, vous acceptez que nos commerçants puissent établir des petits magasins commerciaux sur votre territoire, qu'en pensez vous ?

Autrement, soyez rassurée. Vous n'avez fait preuve d'aucun manque de respect. Je dirais même que vous avez fait l'inverse. Un respect rare que je n'ai vu jusqu'alors. Soyez bénite par le ciel Dame Eddonna. Le soleil vous sourit...


Yuan Zao avait bien du mal à contenir ses sentiments. Ce genre de choses étaient tabous à la cour, et donc nouveau pour lui. De toute la planète jamais il n'avait vu plus belle femme. Cependant, il fallait rester stoïque, car sinon il se trouverait dans une situation plus qu'embarrassante. Il serait plus que regrettable qu'un incident diplomatique ait lieu lors d'une première rencontre...
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