23/04/2015
Responsabilité Raskenoise ou propagande Hotsalienne ?
Stefan Heumann (Présentateur) – Chers spectateurs, nous nous retrouvons aujourd’hui pour une édition spéciale de votre journal préféré, Le Petit Montagnard, pour parler d’un sujet d’une importance capitale qui vous concerne tous… Comment ça, vous ne voyez pas quel sujet nous allons aborder aujourd’hui ? Je parle bien évidemment de la terrible occupation par les démons Raskenois dont nos amis Hotsaliens essayent sans relâche de nous libérer, et qui jour après jour asphyxie un peu plus notre belle contrée. Et si… et si tout ce que je viens de dire n’était en fait que le fruit d’une lubie hotsalienne afin de ne pas regarder leurs défauts en face ?
Pour répondre à cette épineuse question, nous avons avec nous aujourd’hui Myroslav Rudyk, professeur d’économie à l’université de Burgberg. Comment allez-vous monsieur Rudyk ?
Myroslav Rudyk – Très bien et vous ?
Stefan Heumann (Présentateur) – Je vais très bien, je vous remercie. Alors, vous avez 40 ans, vous êtes d’origine hotsalienne et malgré ça, vous vous êtes fait connaître pour votre attitude qui pourrait s’apparenter à un soutien à Rasken, ne devriez-vous pas plutôt haïr ce pays qui a envahi vos terres ?
Myroslav Rudyk – Ahahah, c’est un peu plus compliqué que ça je le crains. Vous voulez que je réponde rapidement ou que je prenne mon temps ?
Stefan Heumann (Présentateur) – Prenez votre temps, allez-y, nous avons toute l’après-midi pour ça.
Myroslav Rudyk – Bien, pour commencer, quelle était la situation économique avant 1994 ? Pour comprendre cela, il faut remonter à la première guerre civile Raskenoise vers 1960/1961. C’est autour de cette période que les combats les plus violents ont eu lieu, avec des offensives à grande échelle provoquant de vastes déplacements de population. C’est à cause de ces vastes déplacements de population que la zone actuellement représentée par l’AMG a vu sa population s’envoler, passant de quelques centaines de milliers d’âmes à plus de 3,6 millions à la fin du conflit. Bien au-delà de ce que les services de la zone pouvaient encaisser. Cela a eu pour effet un chômage de masse, des famines et bien sûr la création de bidonvilles. Je me souviens très bien de ma mère qui me disait, quand j’étais petit, qu’on avait l’impression que le bidonville de la ville doublait de taille chaque semaine. Le gouvernement a bien tenté d’absorber les réfugiés dans la machine économique, mais il y avait trop peu de travail et de logements pour éponger cet afflux massif. Donc, quand Troitsiv dit que la base de la crise économique et humanitaire qui s’est abattue sur le Gradenbourg vient de Rasken, c’est bel et bien vrai. En revanche, ce que Troitsiv évite de dire, c’est qu’alors même que la guerre civile n’était pas finie, Rasken a déployé des efforts considérables afin d’aider le Gradenbourg, notamment par l’établissement d’une aide humanitaire et économique conséquente. Aide humanitaire comprenant des livraisons de nourriture, une aide médicale pour éviter la formation d’épidémies, etc., l’aide économique elle prit la forme de prêts à taux 0 proposés au Gradenbourg. Bien entendu, cela ne renversa pas la vapeur, la situation étant tellement critique et Rasken étant en guerre ne pouvait pas consacrer tout ce qu’il avait au Gradenbourg. Mais cela montre bien que Rasken a voulu aider le Gradenbourg malgré la situation précaire dans laquelle le pays se trouvait.
Stefan Heumann (Présentateur) – Je vois, même si Rasken est à la base de la crise, ils ont tout de même fait tout ce qui était en leur pouvoir pour nous aider. Parlez-nous maintenant de l’après-guerre civile Raskenoise.
Myroslav Rudyk – Ah, l’après-guerre civile, le fameux argument du coup de couteau à cause de la fin de la guerre civile qui vit une bonne partie des réfugiés Raskenois rentrer à Rasken et c’est vrai. Au lendemain de la guerre civile, le Gradenbourg avait atteint une population de 3,6 millions d’habitants alors qu’avant, elle n’était que de 300 000. Sur ces 3,6 millions d’habitants, près de 2,6 millions quittèrent le Gradenbourg jusqu’en 1980 où la population se stabilisa autour du million. À première vue, on pourrait se dire que l’argumentaire de Troitsiv est juste, ce mouvement de population a arraché au Gradenbourg 2,6 millions de "travailleurs". Sauf que l’économie du Gradenbourg avant, pendant et après la guerre civile Raskenoise était quasiment exclusivement portée par l’industrie minière du charbon. Cette industrie a profité de l’arrivée massive des Raskenois pendant la guerre civile, la production augmentant sensiblement chaque année, parfois de presque un demi-million de tonnes. Mais soyons réalistes, jamais les mines du Gradenbourg n’auraient pu mettre au travail autant de personnes, ce n’est pas une question de volonté ou de personne, c’est juste physique. Les mines du Gradenbourg ont beau être riches en charbon, elles ne sont pas immenses. Quand la population du Gradenbourg n’était que de 300 000 habitants, il y avait environ 150 000 à 170 000 personnes dans la vie active. Partons sur 160 000, la répartition des emplois était comme cela :
Extraction directe : ~120 000
Transport : ~18 000
Maintenance : ~8 000
Supervision et gestion : ~5 400
Services connexes : ~4 600
Traitement initial : ~4 000
Pour une extraction annuelle d’environ 7 millions de tonnes, je rappelle également que l’industrie minière était grandement artisanale, c’est-à-dire que la mécanisation de l’extraction était quasiment inexistante et que tout cela se faisait en majorité à la pioche, c’est pour cela que l’efficacité était relativement faible.
Mais bref, à la fin de la guerre civile, il y avait maintenant 3,6 millions d’habitants pour quasiment 2 millions d’actifs, pensez-vous réellement que l’industrie du charbon aurait pu employer presque 2 millions de personnes, soit 12 fois plus qu’avant, alors que dans le même temps la production était passée de 7 millions de tonnes à 13 ? Bien sûr que non, c’est simplement physiquement impossible. Le premier obstacle, ce sont les mines, elles n’auraient jamais pu payer 12 fois plus de travailleurs alors que la production elle-même n’a même pas fait un fois 2. La réalité que Troitsiv ne veut pas avouer, c’est que les personnes qui sont reparties à Rasken après la guerre civile étaient pour la très grande majorité des sans-abri au chômage et que ceux qui sont restés après 1980 étaient en majorité écrasante des personnes qui avaient réussi à trouver un travail. Donc NON, la fin de la guerre civile Raskenoise et le retour au pays de ceux-ci ne fut pas le coup de grâce pour le Gradenbourg, pour la simple raison que ceux qui sont repartis ne produisaient rien, je ne dis pas ça pour être méchant, c’est juste la vérité, ils étaient présents et c’est tout.
Stefan Heumann (Présentateur) – Je vois, on peut donc ranger cet argument dans la case propagande vous ne pensez pas ?
Myroslav Rudyk – Eh bien, soit ça, soit celui qui a fait ce rapport est en CP, parce que pour faire preuve d’une telle absence de bon sens il faut le faire.
Stefan Heumann (Présentateur) – Bien, parlons maintenant des subventions que Rasken a versées à la République du Gradenbourg pour soutenir l’économie du pays après le départ des réfugiés, l’argumentaire de Troitsiv étant que cela a aggravé la situation du pays.
Myroslav Rudyk – Premièrement, ne dites pas que les subventions sont arrivées après le départ des réfugiés. Comme je l’ai expliqué il y a peu, Rasken aidait déjà le Gradenbourg pendant la guerre civile, donc dire que l’aide Raskenoise est nouvelle, c’est faux. Ensuite, concernant les subventions en tant que telles, premièrement, le discours de Troitsiv disant que les subventions n’ont servi à rien, voire ont aggravé la situation, car l’économie gradenbourgeoise a tout de même fini par s’effondrer en 1991, peut laisser penser que Rasken avait un contrôle total sur le pays. Or, nous parlons de subventions, pas d’une mise sous tutelle, donc dire "regardez, ils ont envoyé de l’argent et ça a fini par s’effondrer, c’est donc de leur faute" est digne d’une réflexion enfantine. Donc au lieu de réfléchir ainsi, nous allons analyser la situation.
Nous allons sauter la période près 1976 car je l’ai déjà expliquée. Maintenant, une fois la guerre civile terminée, l’aide humanitaire envoyée par Rasken continua un temps jusqu’en 1978/1979 environ, et laissa sa place en 1980 au PSEHG, pour Plan de Soutien Économique et Humanitaire au Gradenbourg, voté par le nouveau gouvernement Raskenois de l’impératrice Kristina Schützenberger. Ce plan se découpait en 3 volets, le premier sur l’économie visant à soutenir et améliorer l’économie, c’est-à-dire en grande partie moderniser l’industrie du charbon, le deuxième volet était destiné à améliorer l’accès à la nourriture et à l’eau, et le dernier volet était pour la santé, donc le financement des hôpitaux, des maternités, etc. Dire de manière enfantine que ça n’a servi à rien, pire, que cela aurait aggravé la situation, ferait s’évanouir n’importe quel économiste sérieux. Même si je ne le porte pas dans mon cœur, je citerai la thèse de 1993 de l’économiste gradenbourgeois Malte Winzer qui démontra tout au long de sa thèse que sans les subventions Raskenoises, l’économie du Gradenbourg se serait sans doute effondrée dans les années 80, probablement autour de 1986. Donc dire que les subventions n’ont servi à rien car l’économie s’est tout de même effondrée est faux, elles ont permis de retarder cet effondrement, et je rappellerai encore également que l’on parle de subventions, Rasken n’avait pas la main sur tout. Que Rasken porte une part de responsabilité, oui, mais pas la totalité, de plus, je trouve quand même cela limite, le discours de Troitsiv disant "regardez, c’est la faute des Raskenois et de leur guerre civile si vous avez souffert", alors que les Raskenois en ont été les premiers à en souffrir.
Stefan Heumann (Présentateur) – Je vois. Aussi, de mon point de vue, imputer aux réfugiés raskenois tous les problèmes du Gradenbourg me semble étrange.
Myroslav Rudyk – Vous aussi, vous trouvez ça étrange ? On dirait presque qu’ils essaient de trouver un bouc émissaire pour masquer leur non-intervention, les aides que le Gradenbourg n’a jamais reçues ainsi que la non répartitions des réfugiés dans la confédération.
Stefan Heumann (Présentateur) – Bien, et si nous passions à l’après-guerre maintenant et à leurs subventions. Troitsiv arguant haut et fort que leur efficacité est nulle.
Myroslav Rudyk – Oui, l’argument du "Oui mais regardez, le charbon est toujours le moteur principal de l’économie."
Bien, on va décortiquer tout cela. Premièrement, Troitsiv a raison en disant que le charbon est toujours le moteur principal de l’économie, en effet, celui-ci représente en 2012 2,5 milliards de Slecks soit… 38 % de l’économie. J’ai vu mieux comme secteur majoritaire, mais bon, soit, l’industrie du charbon reste tout de même le secteur qui alimente le plus le PIB, mais si on y regarde de plus près, ce secteur n’a quasiment pas bougé depuis plus de 10 ans. Si Rasken a priorisé le développement du charbon en premier lieu, c’est parce que c’était un moyen rapide de faire augmenter le PIB. En effet, creuser de nouvelles galeries étant plus rapide que de mettre en place toute une zone industrielle avec ses infrastructure et ses chaînes d’approvisionnement. Mais assez rapidement, ce fut tout le secteur primaire qui fut développé avec l’ouverture de mines de phosphore et de fer et, dans le même temps, le développement de l’agriculture. Je trouve d’ailleurs incompréhensible de critiquer le développement de ce secteur primaire alors que l’agriculture est la base de toute nation. Enfin bref, une fois que le secteur primaire est bien établi, Rasken a commencé à investir dans le secteur secondaire avec la création de zones industrielles avec notamment des aciéries alimentées par les mines de charbon et de fer, des usines d’engrais alimentées par les mines de phosphore et des cimenteries, même si pour ces dernières cela avait commencé bien avant afin de disposer de béton/ciment en quantité suffisante pour l’avenir. Et depuis quelques années, Rasken commence à investir dans le secteur tertiaire, notamment avec le dernier plan d’investissement qui prévoit 520 millions de Slecks pour ce secteur.
Stefan Heumann (Présentateur) – Je vois, Rasken a choisi de suivre un schéma de développement logique, c’est-à-dire de développer le primaire en premier pour alimenter le secteur secondaire en ressources ensuite, et enfin de développer le tertiaire quand le primaire et le secondaire sont établis.
Myroslav Rudyk – Exactement, le développement initial du charbon a servi d’impulsion initiale au développement du reste du secteur primaire, puis du secondaire, et ainsi de suite.
Stefan Heumann (Présentateur) – En revanche, quelque chose m’intrigue, pourquoi le secteur charbonnier stagne-t-il ?
Myroslav Rudyk – C’est simple, il tourne au maximum de ses capacités, les gisements ne sont pas extensibles, on est arrivé à une limite physique. Sortir plus de charbon de terre qu’actuellement serait possible, mais aurait un coût astronomique et ne serait sans doute pas rentable. Il est bien plus intelligent de maintenir la production actuelle que de chercher à l’augmenter.
Stefan Heumann (Présentateur) – Je vois, et que répondriez-vous à Troitsiv qui rabâche à longueur de journée que Rasken profite de l’économie du Gradenbourg et qu’il n’est qu’une terre de plus à miner et à prospecter ?
Myroslav Rudyk – Ce que j’en pense ? Que ce n’est rien d’autre que des foutaises. L’argumentaire hotsalien se base sur le fait de dire que Rasken n’a développé que le secteur primaire et non des secteurs à forte valeur ajoutée. Or, si Rasken avait priorisé le développement des secteurs à forte valeur ajoutée sans passer par le secteur primaire, quel aurait été le discours hotsalien à votre avis ?
Stefan Heumann (Présentateur) – Je ne sais pas, éclairez-moi.
Myroslav Rudyk – Celui-ci aurait été de dire que Rasken a développé les secteurs à forte valeur ajoutée pour bénéficier d’une main-d’œuvre pas chère, tout en garantissant que l’AMG achète ses ressources auprès de Rasken. Au final, le discours de Troitsiv aurait été sensiblement le même mais dans l’autre sens. Je mettrais ma main à couper qu’il aurait été de ce style-là :
"Pour la monarchie impériale, le Gradenbourg n’est rien d’autre qu’une usine à ciel ouvert à exploiter avec des salaires bas garantissant des produits manufacturés peu chers. On remarquera à ce titre que la principale initiative de développement économique menée par Rasken aura été un vaste plan de développement de l’industrie afin de profiter de cette main-d’œuvre peu chère. De plus, cela aurait doublement avantagé Rasken, l’empire achetant à bas coûts des produits et dans le même temps exportant ses matières premières pour faire tourner l’économie de l’AMG."
Je vais passer également rapidement sur l’argument de la politique raskenoise au Gradenbourg qualifiée de coloniale. L’objectif d’une colonie est d’exploiter une terre pour ses ressources ou autres, pour alimenter quasiment gratuitement le pays colonisateur. Le but est donc d’avoir à la fin un bénéfice. Or, depuis maintenant plus de 20 ans, Rasken investit des sommes considérables année après année pour remettre à niveau l’économie du Gradenbourg. Depuis 1994, c’est plus de 50 milliards de Slecks qui ont été investis, et Eberstadt n’a jamais revu un seul Sleck en bénéfice. Donc qualifier la politique Raskenoise de coloniale n’est que de la malhonnêteté intellectuelle. Ou alors c’est le pire colonisateur du monde, car même après 20 ans, la "colonie" n’a pas ramené un seul Sleck à Rasken, pire que ça, le "colon" continue d’investir des sommes faramineuses, en atteste le dernier plan de financement de près de 6 milliards de Slecks voté à l’assemblée nationale. Quelque chose qui à mon sens montre bien que la politique Raskenoise est le gaz naturel. Rasken est un très gros consommateur de gaz naturel, pour répondre à sa demande, il peut s’appuyer sur ses gisement, mais ceci s’épuise année après année. Si Rasken voulait mener une politique coloniale, le gaz extrait au sein de l’AMG avec les différent plan de récupération du gaz de mine serait directement envoyé vers Rasken pour alimenter sa propre consomation. Or, ce n’est pas du tout le cas, le pays à investi de vaste somme pour développer le réseau de gaz interne de l’AMG afin que la production réponde du moins en partie la consommation.
Stefan Heumann (Présentateur) – Très bien, je pense que nous allons devoir conclure.
Myroslav Rudyk – Avant ça, j’aimerais tout de même donner un bon point au discours de Troitsiv, celui de dire qu’on ne peut pas comparer l’économie du Gradenbourg près 1994 et l’AMG, car celle-ci regroupe des territoires hotsaliens, avourgeois et gradenbourgeois. Il est vrai que cela est maladroit, sauf que le discours hotsalien consiste à dire que l’explosion du PIB est dû en grande partie à la zone hotsalienne contrôlée par l’AMG, argumentant que l’Hotsaline est bien plus productive que l’AMG. C’est vrai, mais ce qu’il ne dit pas, c’est que l’Hotsaline actuelle est en grande partie constituée de plaines, alors que la zone hotsalienne contrôlée par l’AMG est constituée de montagnes et de zones difficiles d’accès. Comparer le PIB du Gradenbourg à celui de l’AMG est certes maladroit, mais comparer la productivité économique d’une zone montagneuse et d’une plaine l’est tout autant. Il est bien plus facile de construire des zones industrielles sur un terrain plat qu’en montagne où l’on doit composer avec le dénivelé, les éboulements et toutes les complications qui vont avec. En réalité, la zone hotsalienne sous contrôle de l’AMG n’est pas la raison de l’explosion du PIB, elle a participé à hauteur de 1 ou 2 milliards de dollars, et ne parlons pas du territoire avourgeois qui a dû apporter quelques dizaines, voire centaines de millions de dollars au PIB. Si le PIB de l’AMG a autant augmenté, c’est en grande partie grâce aux investissements Raskenois depuis 20 ans.
Pour conclure, je dirais que non, Rasken n’est pas l’obstacle au développement du Gradenbourg, c’est même le contraire. Jusqu’à présent, c’est grâce à Rasken que le niveau de vie des citoyens de l’AMG a autant augmenté. Et dire que Rasken exploite l’AMG et ne s’occupe pas de sa population en se basant sur un PIB par habitant 3 à 4 fois inférieur à celui de Rasken est malhonnête, car quand on part de tout en bas, c’est difficile et ça prend du temps de monter tout en haut. Je n’ai aucun doute sur le fait que si l’AMG reste dans le giron raskenois, elle devrait atteindre un PIB par habitant comparable à celui de Rasken d’ici quelques années.