Activités étrangères en Hotsaline
Posté le : 26 mars 2024 à 22:17:25
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Posté le : 25 juin 2024 à 13:27:28
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L'Usine Militaire
Ecrit par : Lucas Yutu, posté le 02/12/2012 à 10h03.

Général Lacroix
Le 25 août 2013 restera dans l'esprit comme un acte fort du mandat d'Angel Rojas, Premier ministre du Royaume de Teyla. En pleines vacances parlementaires et au cœur du mois d'août, le Premier ministre a convoqué une session extraordinaire du Parlement pour permettre la ratification de l'Accord de Coopération Militaire entre la Confédération de Kresetchie et le Royaume de Teyla, également connu sous le nom d'ACM-CK-RT. Cet accord militaire offre au Royaume de Teyla l'accès à un aérodrome militaire et à une base militaire terrestre situés à Beletov et Borodimir. Cet acte diplomatique et politique de la part du Premier ministre, marque d'une part la consécration des efforts diplomatiques de la part diplomatie Teylaise pour les "Royalties de la paix."
D'autre part, cet accord diplomatique change drastiquement la vision diplomatique et militaire qu'ont les élites du Royaume de Teyla. Les gouvernements, avant les années deux mille dix, avaient une inquiétude de déployer des soldats de Sa Majesté et plus encore d'obtenir la gestion de base militaire à l'étranger. Il faut comprendre, que depuis les années trente, le Royaume de Teyla n'était qu'une puissance secondaire, voire tertiaire tant sur le plan mondial qu'eurysien. Cette faiblesse économique et militaire entrainait une faiblesse diplomatique évidente quel que soit l'idéologie politique du gouvernement et des chambres législatives. Toutefois, depuis le début des années deux mille dix, et surtout à partir de l'année deux mille onze et le gouvernement Antoine Carbasier, le Royaume de Teyla a entrepris une diplomatie plus "agressive" ou "entreprenante" au fur et à mesure que sa puissance économique et militaire se développait. L'avènement de l'Organisation des Nations Démocratiques est la première pierre à une construction et un projet permettant au Royaume de Teyla de retrouver un prestige et une influence sur les "Affaires du monde", tout en proclamant la nécessité d'un droit international et orientant sa communication à l'internationale sur la paix, la démocratisation et l'humanitaire, comme le montrent plusieurs théâtres humanitaires qu'a menés le Royaume de Teyla (Port-Hafen, Valkoïnenland). Les deux partis politiques qui font la vie politique et la politique du Royaume, sont d'accord sur le projet de l'Organisation des Nations Démocratiques et sa nécessité, bien qu'il y ait des différences sur la politique internationales à mener, bien qu'elles soient mineures.
Le mandat d'Angel Rojas, toujours en cours, change profondément la conception de la position du Royaume de Teyla sur la scène internationale. Sans être aveugle sur ces nombreuses faiblesses, le gouvernement comprend que le Royaume de Teyla obtient un atout majeur dorénavant auprès des nations avec l'Organisation des Nations Démocratiques et notamment l'article cinq. Certains observateurs internationaux estiment qu'à travers l'article cinq et la notion de citoyens permettant la déclenchement de l'article cinq et d'une entraide, les nations membres peuvent argumenter sur le fait que l'article cinq peut être déclenché si un soldat teylais et donc un citoyen, meurt sur le sol étranger en opération extérieure dans le cadre d'un accord militaire commun. C'est là un argument de poids lors de négociation d'accord de défense mutuelle ou de coopération militaire qui permet au Royaume de Teyla d'être flexible quant à l'organisation de la défense de l'Hotsaline.
C'est donc dans ce contexte que le Royaume de Teyla obtient deux bases militaires, dont un aérodrome, en Hotsaline, pour protéger la Confédération de Kresetchie de toute attaque pouvant être menée soit par l'organisation de la Rache, soit par l'Administration Militaire de Gradenbourg soutenue par l'Empire Raskenois. Le changement de paradigme est significatif, car jusqu'ici, le Royaume de Teyla opérait à l'étranger au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques. La seule base militaire du Royaume de Teyla, avant cet accord, était établie en Zélandia, dans un contexte particulier. La Fédération des Communes de Zélandia est un État membre de l'Organisation des Nations Démocratiques, mais non signataire de la charte militaire. Néanmoins, la Fédération reste liée à la charte militaire, bien que non signataire de celle-ci, parce qu'elle fut plusieurs fois invitée à des réunions du Conseil Militaire et à participer à des opérations humanitaires et militaires conjointement avec l'Organisation des Nations Démocratiques, sous le mandat de cette même organisation. Le déploiement teylais reste dans un contexte connu, et l'hostilité de la population reste minoritaire.
L'Hotsaline et, plus largement, la Confédération représentent un nouveau contexte pour un déploiement teylais. Celui-ci ne se fait pas dans le cadre de l'Organisation des Nations Démocratiques et pourrait entraîner un accroissement de l'hostilité de la population envers le Royaume de Teyla, une hypothèse que n'écartent ni le gouvernement ni l'état-major teylais. De plus, bien que le gouvernement hotsalien soit favorable à un accord, ce n'est pas l'avis de tous les partis représentés au Parlement de la Confédération, qui peuvent y voir un impérialisme déguisé sous l'argument de la protection. En outre, l'accord de coopération militaire représente, à ce stade, un désaveu et un échec pour certaines parties de l'opposition. Non pas qu'ils soient foncièrement contre l'implantation d'une base militaire d'un pays étranger, mais ils pensaient que le Royaume de Teyla pourrait forcer le gouvernement actuel de l'Hotsaline à convoquer des élections libres et égales pour tous les candidats et partis politiques.
L'état-major et le gouvernement teylais sont conscients des réticences locales, renforcées par un contexte politique tendu avec l'interdiction d'un parti par le gouvernement actuel. Le ministère des Armées et de la Défense a confié au Général et officier émérite de Sa Majesté, David Lacroix, la mission d'opérer les transformations nécessaires au sein de l'Armée Teylaise déployée au sein de la Confédération afin d'éviter toute escalade de l'hostilité de la population civil. Le premier changement opéré par le Général Lacroix concerna le rapport de l'armée vis-à-vis des médias. Jusqu'ici, les interventions et les interviews réalisées par les militaires gradés et les hauts gradés devaient être approuvées par l'état-major et, dans certains cas, par le ministère des Armées et de la Défense. Cette verticalité était vue comme un défaut pour contrer le récit proposé par les oppositions politiques ou des ingérences étrangères sur la scène nationale et internationale. Toutefois, elle offrait aux politiques un certain contrôle de la communication sur une institution importante pour le gouvernement en place. Cependant, le Général Lacroix a estimé que les considérations ne sont plus les mêmes dans un déploiement à l'étranger et permanent. Les officiers gradés sur place ont désormais l'autorisation d'accorder des interviews à la presse écrite, numérique et télévisée. De plus, les brigades et escadres se sont vu attribuer un mini service de communication commun composé de quatre personnes, qui répond directement au Général Lacroix.
Les médias de la Confédération et de l'Hotsaline ne sont pas les seules voies de communication pour l'Armée Teylaise déployée. Depuis le début de son déploiement, celle-ci s'efforce d'organiser, en coopération avec les autorités gouvernementales de l'Hotsaline et les autorités locales, deux réunions publiques par mois. Ces réunions visent à expliciter la mission du déploiement du Royaume de Teyla, rappeler le contexte de la situation régionale et eurysienne, tout en soulignant les grands principes de la diplomatie teylaise, à savoir le maintien de la paix et de la justice. En outre, les soldats participant à ces réunions ouvertes et destinées aux citoyens ont reçu des formations sur les cultures locales afin de ne pas heurter la sensibilité du grand public. L'Armée Teylaise s'organise sur les plateformes numériques et publie régulièrement des vidéos en français, sous-titrées dans les langues reconnues par la Confédération, expliquant les raisons du déploiement et le contexte régional.
Dans une moindre mesure, le site du ministère des Armées et de la Défense s'adapte à cette nouvelle réalité de terrain importante pour la doctrine teylaise, notamment sur le volet communication avec la population. Le site a été réorganisé de telle manière qu'on y retrouve une catégorie entièrement dédiée aux opérations extérieures et aux déploiements teylais à l'étranger. On y trouve les missions, les objectifs et la durée des missions, si les autorités locales sont d'accord avec la transparence sur cet aspect. De plus, le Royaume de Teyla y recense les moyens qu'il déploie pour communiquer avec les populations locales, comme décrit précisément. Les changements du Général Lacroix, avec l'adoubement du gouvernement, ont des conséquences sur le terrain. Les permissions accordées aux soldats ne sont désormais accordées que pour des duos de soldats. L'objectif affiché ici est d'avoir toujours un témoin teylais en cas d'incident, facilitant ainsi le travail du côté teylais tout en s'assurant qu'un partenaire dans le duo ne s'immsice pas tout seul dans des affaires louches à l'étranger.
Posté le : 22 jui. 2024 à 12:54:48
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Discussion entre le Premier ministre et son entourage proche.
Le Premier ministre avait dîné depuis deux heures, alors que l'après-midi s'apprêtait à être une rare occasion de repos pour le Premier ministre et les membres du gouvernement, il a reçu un coup de téléphone de son nouveau ministre des Affaires Étrangères. Le coup de téléphone apporta une mauvaise nouvelle au Premier ministre, dont les craintes semblent sur le point d'être confirmées. Afin d'établir un plan d'action et une ligne gouvernementale sur le dossier de l'Hotsaline et de la Mährenie, il réunit en milieu d'après-midi une de ses très nombreuses réunions informelles au sein de la Résidence Faure, qui ont parfois plus d'influence qu'un conseil des ministres.
Pierre Lore :
- La missive que nous a fait parvenir l'Hotsaline est inquiétante, déclara le nouveau ministre des Affaires Étrangères et ex-président de l'Assemblée nationale, les sourcils froncés, inquiet par la situation. Nous suivons de près la situation depuis la prise de parole du chef d'État de la Mährenie, mais les informations que nous avons sont peu nombreuses. Il fit une pause et parcourut la salle du regard, sentant le jugement de ses collègues s'abattre sur lui. Nous savions dès le début que la région était en proie à une instabilité latente. La situation révélée par la missive diplomatique était à prévoir, d'autant plus que le rapport de force, malgré le nombre de pays dans la région, est en faveur de la Mährenie, soutenue très clairement par le Grand-Kah, par des livraisons de matériels militaires, ce qui fait craindre un conflit localisé.
Angel Rojas :
- Oui, je sais bien, merci, soupira le Premier ministre, aux traits du visage fatigués. Les évènements n'arrivaient pas au bon moment, mais pouvaient-ils tomber à un bon moment ? Il se redressa sur sa chaise et prit un air grave afin de montrer toute l'assurance en lui à ses collègues, une assurance qu'il n'avait pas étant donné la situation dans laquelle se retrouvait le Royaume de Teyla. L'Hotsaline paie clairement la politique de l'ancien gouvernement. Faire durer le conflit indéfiniment bloque toute constitution d'un cadre de travail, de discussion sain avec les partenaires de la région, notamment la Mährenie. Le changement de régime et le gouvernement éclaté sous la forme d'une coalition de partis n'arrangent rien à la situation, tant les divergences doivent être nombreuses au sein du gouvernement de l'Hotsaline. Du moins, je présume.
Pierre Lore :
- Je ne sais pas précisément quelles sont les divergences qui habitent les partis de la coalition gouvernementale qui n'est que temporaire, le temps des élections, répondit Pierre. Comme le Premier ministre, il prit un air grave. Ce qui pose un gros problème de légitimité dans un contexte où celle-ci est nécessaire. Toutefois, le gouvernement actuel semble uni dans les décisions qu'il prend, ce qui n'empêche pas le débat avant la prise de décision, soyons clairs. Mais j'estime que cela est un bon signe pour nous. Le coup de force réalisé par l'opposition a un problème de légitimité, mais il nous offre un cadre de discussion clair, permettant d'influencer le gouvernement sur la démarche à suivre pour espérer refroidir l'escalade provoquée par l'arrivée du matériel militaire venant du Grand-Kah. Nos marges de manœuvre sont faibles sur ce dossier, pour éviter un conflit régional. Si la question est d'éviter une invasion de l'Hotsaline, j'estime qu'elles sont plus grandes étant donné nos relations avec le Grand Kahn. Il secoua la tête, pour appuyer son propos.
Valérie Coutre :
- Je rejoins mon ministre de rattachement, ajouta Valérie Coutre, la ministre déléguée à l'Organisation des Nations Démocratiques, en hochant la tête. Il est évident que la Mährenie est soutenue, directement ou indirectement, par le Grand-Kah, ce qui complique évidemment les jeux diplomatiques dans la région d'Eurysie centrale. Nous avons des engagements clairs de défense avec l'Hotsaline en cas d'attaque sur son territoire. Ces engagements sont universels, peu importe l'attaquant ou les attaquants. S'ils activent les clauses du traité, nous devrons les défendre.
Olivia Catasta :
- Mais soyons clairs, le rapport de force est en faveur de la Mährenie, intervint la ministre de la Défense et des Armées, face à une situation inédite pour elle. L'intervention au Hvítneslånd n'était pas comparable, le rapport des forces est clairement en faveur du Royaume de Teyla comparé à de potentielles actions armées contre la Mährenie. La capacité technologique du pays est trop avancée comparée au Royaume de Teyla dans les systèmes d'armes et opérationnels pour que nous puissions décemment penser à des actions militaires. Dans l'attente de connaître les intentions de la Mährenie, je conseille vivement de nous en tenir à des actions diplomatiques soutenant l'Hotsaline, cela peut être une non-reconnaissance des discussions existantes dont la médiation est réalisée par le Kolisburg. Il serait judicieux de mettre une pression amicale sur l'Hotsaline, afin que cette dernière oublie toute volonté d'action militaire, en dehors d'une situation de défense. Mais même dans ce cadre, le rapport de force est favorable à la Mährenie.
Angel Rojas :
Je comprends votre position Olivia, dit le Premier ministre sur un ton neutre afin que la ministre ne soit pas contrariée par la suite de la réponse. J'émets des doutes quant à la pertinence de mettre la pression sur un de nos partenaires qui participe à notre Pax Teylica, j'y vois plutôt une manœuvre qui aura l'effet inverse et éloignera le gouvernement en place du Royaume de Teyla et de l'Organisation des Nations Démocratiques. Cependant, je suis d'accord avec votre point de vue sur l'évitement d'un conflit et attendre le comportement de l'Hotsaline vis-à-vis de la Mährenie. La question dorénavant, c'est comment faire ? Nous supposons que des nations ciblées par la Mährenie tenteront de monter une coalition contre la Mährenie, ce qui serait habile, mais je doute des chances d'un tel mouvement. Il me semble que nous devons attendre les positions officielles des états dans la région et acter que nous ne reconnaîtrons pas les résultats des discussions que mène le Kolisburg afin de permettre à ces dits états de venir nous voir.
En attendant Pierre, voici ce que je veux voir dans la missive diplomatique pour l'Hotsaline.....
Posté le : 28 août 2024 à 20:16:19
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La base de Munchberg était de fourmillait de plus en plus d’activité. Toute l’armée velsnienne n’était pas encore arrivée que la base ressemblait déjà à une petite ville dont les habitants avaient des rites et un rythme de vie qui leur était propre. C’était également le cas des sénateurs assumant le commandement des neuf régiments que composait ce corps expéditionnaire, lesquels se réunissaient souvent dans le cadre d’un repas commun, lequel se mêlait aussi à une réunion stratégique, mais cela ressemblait bien plus souvent à une joute verbale doublée d’un concours d’égo. Car non content de se rencontrer dans le cadre de cette opération, il fallait rappeler que ces hommes et ces femmes se croisaient au Sénat pratiquement tous les jours. Ce rite, Matteo DiGrassi, commandant en chef de ce corps expéditionnaire, il était le premier à ne pas le comprendre : ces gens se détestaient cordialement et pourtant, ils faisaient constamment pression auprès de lui pour maintenir ce moment privilégié que tous ces égos surdimensionnés se partageaient. DiGrassi était affaissé dans son fauteuil, devant écouter les points de vue plus ou moins pertinents des sénateurs l’accompagnant dans cette expédition. Comme souvent, c’est le jeune et ambitieux Duccio Abiate qui faisait office de pièce de théâtre ambulante, attirant à lui des rires épars et des plaisanteries de bon cœur :
- Au fait. Vous avez réfléchi à ce qu’on fera si Pasqual est élu Mister monde ? Au début je sais que c’était pour la blague mais j’ai l’impression que cela devient sérieux. D’ailleurs on ne sait toujours pas qui l’a présenté ?
Il y eu un silence où les regards se croisent, puis des sourires, puis un rire quasi-général avant qu’Abiate ne reprenne :
- S’il gagne vous pensez qu’ils vont lui demander de faire un discours ?
Abrixxio et Calvane avaient du mal à tenir sur leur siège tant le sérieux avait du mal à faire son retour, d’autant qu’Abiate continuait en imitant l’intéressé :
- « Au nom de la loi, je vous arrête, terroristes achosiens ! Je vais vous faire passer au détecteur de mensonge vous allez voir. ». – Abiate reprend de son souffle en levant son verre – Bon, temps mort, à la vôtre et à Carlos Pasqual !
- A la nôtre et à Carlos Pasqual ! – reprirent en cœur les sénateurs –
Les commandants étaient sur le point de débuter leur repas lorsqu’une silhouette imposante fit une entrée fracassante, celle du Sénateur Albirio, visiblement furieux :
- Vous auriez peut-être pu me prévenir que vous faisiez une bouffe. C’est quoi ce bordel ? Maintenant je suis obligé d’envoyer mon aide de camp vous espionner pour savoir quand il y a réunion ?
Calvane se fendit d’un commentaire :
- Bah c’est-à-dire qu’on ne vous croise JAMAIS aux réunions stratégiques, excellence. On ne pensait pas cela vous intéressait…
- Vous croyez que je me suis porté volonté pour un poste à commandement dans c’pays d’merde juste pour prendre des vacances ? Aller, faites-moi une place les mange-merde – l’imposant sénateur prend sa place à table, quitte à bousculer deux de ses homologues – Comprenez bien excellence DiGrassi, que j’ai arrêté de me rendre à vos réunions quand j’ai appris que notre seul travail ici était de procéder à de vulgaires opérations de police. Comme si les raskenois ne pouvaient s’en occuper. Pendant que ça se bat dans la Rache à quelques kilomètres d’ici, nos hommes sont en train de pourrir sur place ici ! Qu’est ce qu’on fait là à la fin ?! Pourquoi on attaque pas avec les raskenois ?
Pour la première fois depuis le début de la réunion, DiGrassi se redressa de sa chaise. Curieusement, c’était bien Albirio qui avait fait la première observation intéressante de la journée, surprenant. Celui-ci prit la parole, chose rare depuis leur arrivée ici :
- Excellence Albirio. Vos questions sont tout à fait fondées. Croyez vous vraiment que j’aurais mobilisé la fine fleur de notre armée pour jouer au gendarme et au voleur ? Rasken est beaucoup plus importe que vous ne le pensez, excellence. Plus de Rasken, plus de pétrole, de voitures, plus de nucléaire… nous rendons de l’aide à un partenaire historique. Notre présence ici est la garantie de notre bonne santé économique. Et avant que vous ne vous plaigniez de l’inactivité, sachez que l’attente est l’un des moments les plus communs propre à une guerre. Si nous entrons sur le territoire de la Râche, la Mahrénie arrivera dans la semaine, et je ne suis pas certain que cela soit une solution. Notre rôle est bien plus important que vous semblez le penser, et parfois l’attente est salutaire, et l’attaque qui suit n’en est que mieux pensée. Ai-je été clair, excellence ?
- Oui Excellence Stratège. – cette concession était forcée, et on aurait presque pu percevoir un grincement de dents de la part d’Albirio –
- En attendant mes excellences, passons au plat de résistance : le rapport d’incident de cette semaine concernant vos régiments.
Il y eu un soupir de désapprobation généralisé dans la pièce : « On non…je savais que c’était un piège… »
- A commencer par vous, excellence Albirio. Il a été relevé que deux compagnies de votre régiment ne respectent pas leurs itinéraires de patrouille.
- Bah quoi ? On peut plus pisser tranquille ? – lui répond t-il sur le ton de la plaisanterie -
- Un détour de 25 kilomètres pour aller se soulager ? A moins de 5 kilomètres de l'Hotsaline ? Que fais-je dans cette situation, excellence ? Je punis les soldats ? Ou je vous punis vous ?
- C’est pas de leur faute à ces jeunes, excellence, soyez un peu coulant…
Posté le : 17 nov. 2024 à 00:21:53
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Dans un monde dévasté par LA GUERRE INTERSTELLAIRE
*Explosion*
Un monde ou la population terrestre s'est réfugiée dans L'ESPACE
*Bruit fusée +explosions*
Le Soldat Barbare Achosien Immortel revient pour affronter des ennemis de longue date : LES . TERRORISTES . VAMPIRES . HOTSALIENS . DE . L'ESPACE !!!!
*Explosion, explosions et encore explosions*
Soldat Barbare Achosien Immortel : Cet espace, c'est pas mon espace RAAAAAAAAH !!
*Bruit d'épée + explosions*
Afin de sauver les chats martiens des consuls d'Achos !!
*Miaou+ , evidement, une explosions*
Il vas devoir SURPASSER LES LIMITES DE L'UNIVERS
*toudoum toudoum +explosions*
Et inverser le Big-Bang À . MAINS . NUES !
*On entend plus que des explosions*
DECONSEILLÉ AUX MECS SANS COUILLES DE TITANE
*Ding métalique plus explosion*
Le Soldat Barbare Achosien Immortel contre les terroristes vampires hotsalien 4 : le retour, LE FILM QUI FAIT PLEURER TES PARRENTS
*explosion*
Posté le : 11 déc. 2024 à 17:47:00
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L'Hotsaline et l'Eurysie centrale.

Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement teylais.
Corentin De Jardin, Député Les Royalistes : Honorable Président de cette Assemblée, Honorables Députés. Je souhaite attirer l'attention du Gouvernement de Sa Majesté et des ministères concernés, comme le ministère des Affaires Étrangères dirigé par l'Honorable ministre de Sa Majesté Pierre Lore, concernant l'Hotsaline et plus globalement sur la région d'Eurysie Centrale. Nous le savons tous, la situation en Eurysie centrale est difficile et, je crois, surpasse en termes de tension l'Eurysie de l'Ouest, zone géographique à laquelle nous appartenons. L'Empire Raskenois continue sa politique impérialiste envers la confédération et notamment l'Hotsaline. L'acceptation de l'Empire Raskenois d'une médiation est une bonne nouvelle pour la région, mais montre la faute du gouvernement qui n'a pas été en capacité de proposer une telle initiative alors qu'il relève d'une nation comme la nôtre de le faire.
Nous nous voyons comme une nation qui a de l'importance sur la scène internationale, qui a son mot à dire sur les actions des grands de ce monde, afin de préserver au mieux les intérêts du Royaume de Teyla mais aussi, parce que nous sommes justes, les intérêts des opprimés. Nous n'oublions jamais que nous avons en tout temps, en tout lieu, pris la défense des opprimés. Dois-je vous rappeler, Honorables ministres, notre déclaration des Droits Fondamentaux et Universels de l'Homme ? Dois-je vous rappeler les innombrables propositions faites par le groupe parlementaire auquel j'appartiens sur les sujets diplomatiques, mais dont l'honorable gouvernement a toujours pris d'ignorer ou de feindre de s'y intéresser pour le jeter aux oubliettes, comme le faisaient les tyrans avec leurs opposants. Honorables ministres, mon interrogation, que dis-je mon inquiétude, est simple. Quelles sont les initiatives que souhaite prendre le gouvernement de Sa Majesté afin que nous défendions les intérêts de l'Hotsaline et que nous nous assurions de son soutien alors même qu'elle a rejoint la Ligue Velcal ?
Les députés du parti Les Royalistes applaudissent grandement la prise de parole de Corentin De Jardin. Les députés du Mouvement Royaliste et D'Union faisaient des gestes avec leurs mains pour signifier que l'argumentaire de Corentin n'était pas bon, qu'il était faux. Mais en dehors de cela, ils restèrent bien silencieux. Après une brève discussion entre Pierre Lore et le Premier ministre Angel Rojas sur les bancs des ministres, Pierre Lore se leva et prit la parole dans une opposition qui venait de rappeler au gouvernement sa faiblesse diplomatique en Eurysie Centrale.
Julien Hallier, Président de l'Assemblée nationale : La parole est au ministre des Affaires Étrangères pour le compte du gouvernement de Sa Majesté.
Pierre Lore, Président de l'Assemblée nationale : Honorable député, je vous entends sur la défense des opprimés et la lutte contre l'impérialisme. Je vous rejoins entièrement, parce que nous avons sur ces deux sujets les mêmes valeurs, peut-être pour des raisons différentes, bien que je sache que cela soit pour des raisons morales et éthiques. Toutefois, dois-je vous rappeler les actions du précédent gouvernement de Sa Majesté dirigé par Les Royalistes ? Dois-je vous rappeler que vous étiez prêt à soumettre notre marine nationale à une République Pirate ? Cette décision, non seulement risible, mais profondément contraire aux intérêts du Royaume de Teyla, aurait mis en grand danger les intérêts stratégiques du Royaume de Teyla en laissant la porte ouverte aux pressions d'une République Pirate.
Il est ironique que vous citiez la Déclaration des Droits Fondamentaux de l'Homme, lorsque vous étiez prêt à passer sous le tapis ces mêmes droits, sous l'argumentaire de l'intérêt supérieur de la nation teylaise afin que le Royaume puisse obtenir un groupe aéronaval non pas au prix de l'argent, mais au prix de l'honneur. Parce que signer cet accord aurait signifié ne rien dire aux actions de piraterie qui vont bien entendu à l'encontre d'une nation dans laquelle l'État de droit importe. Je suis fier de participer à un gouvernement qui a mis fin à un tel accord qui aurait renié nos valeurs pour des arguments fallacieux.
Concernant votre interpellation sur la Ligue Velcal et l'Hotsaline, honorable député, tout d'abord, permettez-moi de vous rappeler que le gouvernement de Sa Majesté n'a jamais cessé d'œuvrer pour la paix régionale et renforcer la stabilité régionale. C'est en ce sens que nous avons signé un traité avec l'Hotsaline et la Confédération permettant au Royaume de Teyla un déploiement militaire pour protéger l'Hotsaline et la Confédération de tout acte hostile venant de l'Empire Raskenois ou toute autre nation. Je tiens à rappeler que le Royaume de Teyla ne reconnaît pas l'Autorité Militaire de Gradenbourg. Cet prétendu État n'a aucune légitimité sur le territoire qu'il occupe actuellement après une invasion illégitime. C'est pourquoi nous sommes en permanence en communication avec l'Hotsaline dans le but de s'assurer que chaque action qui peut être faite diplomatiquement pour que le territoire revienne à la Confédération soit faite. Si jamais la médiation actuelle échoue, le gouvernement de Sa Majesté proposera à chacune des parties de se remettre autour de la table afin de garantir la paix et la stabilité régionale. La reprise du territoire illégalement occupé doit se faire de manière diplomatique.
Le ministre des Affaires Étrangères se rassoit dans un calme plat, bien qu'avant, il fut applaudi par les députés de la majorité et Angel Rojas lui adressa un regard de remerciement. Le Premier ministre ne voulait pas s'embourber dans le piège de l'opposition. Fort heureusement, Pierre Lore s'en était très bien sorti pour un homme qui avait peur des imprévus, cela était étonnant, mais Angel se dit qu'il avait déjà préparé ses coups à l'avance en ayant ses sources dans l'opposition.
Julien Hallier, Président de l'Assemblée nationale : La parole est donnée au très honorable député Christophe Blanchet, inscrit au groupe Gauche Républicaine et membre de l'opposition face au Gouvernement de Sa Majesté.
Christophe Blanchet, Député Gauche République : Honorable Président de cette Assemblée, Honorables Députés. Je remercie mon collègue de droite d'avoir mis en avant le recul de l'influence teylaise en Eurysie centrale, depuis que la Grande République de Velsna s'implique dans la région. Il est évident que lorsqu'une puissance régionale l'influence des autres baisse mécaniquement. Toutefois, les paroles de mon collègue ne sont pas fausses pour autant. Il n'est pas normal que le gouvernement de Sa Majesté n'ait pas su anticiper une telle action de la part de la Grande République qui est un partenaire connu de l'Empire Raskenois. Il était donc à prévoir que la Grande République vienne chercher à ce que la paix perdure dans la région et c'est cela un but commun. Néanmoins, sommes-nous certains qu'ils cherchent à ce que la diplomatie permette à la Confédération de retrouver ses territoires occupés ? Rien n'en est moins sûr, honorables députés. Il est important que la diplomatie teylaise s'efforce à ce que cet aspect soit respecté par toutes les parties.
Honorable ministre des Affaires Étrangères, votre exposé à cette assemblée et aux représentants du peuple est un plan tellement vague qu'il semble être inventé à l'instant pour contrecarrer les mots et l'argumentaire de mon collègue qui, je le redis, visaient juste. Votre plan vague ne permettra pas au Royaume de Teyla de retrouver sa main dans ce jeu de cartes, au contraire, il affaiblira le Royaume. Si l'actuelle médiation en cours échoue, alors une nouvelle médiation, bien qu'elle sera menée par le Royaume de Teyla, ne changera rien à la situation actuelle. Le Royaume de Teyla se retrouve spectateur d'un jeu auquel il n'est pour l'instant pas invité, bien qu'il le sera sans doute à l'avenir. Le Royaume de Teyla doit protéger ses intérêts et ceux des opprimés qui subissent l'impérialisme de l'Empire Raskenois en Eurysie Centrale. Je repose la question de mon collègue. Que compte faire le Gouvernement de Sa Majesté ?
Pierre Lore, Président de l'Assemblée nationale : Honorable député, je prends note de vos remarques et je reconnais que la situation en Eurysie centrale est complexe, notamment avec l'implication croissante de la Grande République de Velsna. Comme vous l'avez dit vous-même lors de votre exposé et de votre prise de parole, lorsqu'une puissance régionale s'implique, il est normal que l'influence des autres puissances diminue mécaniquement. Il est de notre responsabilité de faire en sorte que cette influence qui baisse ne soit pas plus importante que prévu, mais surtout que les puissances qui s'impliquent ne déstabilisent pas la région. À l'heure actuelle, nous ne remarquons aucune déstabilisation de la région, bien que les prises de parole de certains responsables ou certains médias de la Mährenie inquiètent la diplomatie teylaise. Ainsi, la députation n'a pas à s'inquiéter de la situation actuellement, à mon humble avis, à part pour augmenter la peur chez nos concitoyens les plus conservateurs.
Vague d'indignation dans les bancs des oppositions.
Toutefois, comme je l'ai énoncé plus tôt dans cet hémicycle, si la médiation supervisée et organisée par la Grande République de Velsna échoue, le Royaume de Teyla n'est pas sans options pour que la paix soit préservée et la diplomatie privilégiée. Le Royaume de Teyla contactera les deux parties afin de s'assurer que chacune des parties puisse avoir un canal par lequel se parler, un intermédiaire en somme. En fonction des raisons de l'échec de la médiation menée par la Grande République, le Royaume de Teyla pourra proposer une nouvelle médiation aux parties durant laquelle une bonne partie de la discussion sera la discussion des raisons récentes qui ont amené à la situation actuelle de la part de toutes les parties qui seront présentes. Il faudra, si possible, que les solutions principales proviennent des parties elles-mêmes et non du Royaume de Teyla, bien que si la situation est bloquée, le Royaume de Teyla pourra et devra intervenir dans la discussion entre les parties.
Le renforcement de l'appareil militaire raskenois et hotsalien doit appeler à la raison chacune des parties, comme ce fut le cas dans le combat des râches. Certes, durant ce combat et cette période, nous avons vu plutôt une course de vitesse entre l'appareil militaire raskenois et hotsalien, mais les deux forces militaires ont su s'ignorer afin d'éviter un conflit régional, ce qui était important en plus de sortir toute une population du terrorisme. Ces actes, de la part de l'appareil militaire raskenois, devront être mis sur la table afin que tous les sujets majeurs soient abordés. À première vue, nous ne comprenons pas pourquoi, en dehors d'un acte impérialiste, l'Empire Raskenois a participé aux combats contre la râche sur le territoire de la Confédération, il s'agit là d'un acte contrevenant à la souveraineté de la Confédération.
Honorable député, l'équilibre n'est pas simple sachant les minorités dans la zone régionale dans laquelle nous évoluons sur ce débat passionnant. Il me semble nécessaire, ainsi qu'au gouvernement de Sa Majesté, que chaque minorité soit préservée et je suis certain que les deux parties, Empire Raskenois et Hotsaline/Confédération, pourraient s'entendre sur un accord protégeant les minorités de la région et de leurs nations respectives.
Posté le : 12 déc. 2024 à 19:49:06
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23/04/2015

Stefan Heumann (Présentateur) – Chers spectateurs, nous nous retrouvons aujourd’hui pour une édition spéciale de votre journal préféré, Le Petit Montagnard, pour parler d’un sujet d’une importance capitale qui vous concerne tous… Comment ça, vous ne voyez pas quel sujet nous allons aborder aujourd’hui ? Je parle bien évidemment de la terrible occupation par les démons Raskenois dont nos amis Hotsaliens essayent sans relâche de nous libérer, et qui jour après jour asphyxie un peu plus notre belle contrée. Et si… et si tout ce que je viens de dire n’était en fait que le fruit d’une lubie hotsalienne afin de ne pas regarder leurs défauts en face ?
Pour répondre à cette épineuse question, nous avons avec nous aujourd’hui Myroslav Rudyk, professeur d’économie à l’université de Burgberg. Comment allez-vous monsieur Rudyk ?
Myroslav Rudyk – Très bien et vous ?
Stefan Heumann (Présentateur) – Je vais très bien, je vous remercie. Alors, vous avez 40 ans, vous êtes d’origine hotsalienne et malgré ça, vous vous êtes fait connaître pour votre attitude qui pourrait s’apparenter à un soutien à Rasken, ne devriez-vous pas plutôt haïr ce pays qui a envahi vos terres ?
Myroslav Rudyk – Ahahah, c’est un peu plus compliqué que ça je le crains. Vous voulez que je réponde rapidement ou que je prenne mon temps ?
Stefan Heumann (Présentateur) – Prenez votre temps, allez-y, nous avons toute l’après-midi pour ça.
Myroslav Rudyk – Bien, pour commencer, quelle était la situation économique avant 1994 ? Pour comprendre cela, il faut remonter à la première guerre civile Raskenoise vers 1960/1961. C’est autour de cette période que les combats les plus violents ont eu lieu, avec des offensives à grande échelle provoquant de vastes déplacements de population. C’est à cause de ces vastes déplacements de population que la zone actuellement représentée par l’AMG a vu sa population s’envoler, passant de quelques centaines de milliers d’âmes à plus de 3,6 millions à la fin du conflit. Bien au-delà de ce que les services de la zone pouvaient encaisser. Cela a eu pour effet un chômage de masse, des famines et bien sûr la création de bidonvilles. Je me souviens très bien de ma mère qui me disait, quand j’étais petit, qu’on avait l’impression que le bidonville de la ville doublait de taille chaque semaine. Le gouvernement a bien tenté d’absorber les réfugiés dans la machine économique, mais il y avait trop peu de travail et de logements pour éponger cet afflux massif. Donc, quand Troitsiv dit que la base de la crise économique et humanitaire qui s’est abattue sur le Gradenbourg vient de Rasken, c’est bel et bien vrai. En revanche, ce que Troitsiv évite de dire, c’est qu’alors même que la guerre civile n’était pas finie, Rasken a déployé des efforts considérables afin d’aider le Gradenbourg, notamment par l’établissement d’une aide humanitaire et économique conséquente. Aide humanitaire comprenant des livraisons de nourriture, une aide médicale pour éviter la formation d’épidémies, etc., l’aide économique elle prit la forme de prêts à taux 0 proposés au Gradenbourg. Bien entendu, cela ne renversa pas la vapeur, la situation étant tellement critique et Rasken étant en guerre ne pouvait pas consacrer tout ce qu’il avait au Gradenbourg. Mais cela montre bien que Rasken a voulu aider le Gradenbourg malgré la situation précaire dans laquelle le pays se trouvait.
Stefan Heumann (Présentateur) – Je vois, même si Rasken est à la base de la crise, ils ont tout de même fait tout ce qui était en leur pouvoir pour nous aider. Parlez-nous maintenant de l’après-guerre civile Raskenoise.
Myroslav Rudyk – Ah, l’après-guerre civile, le fameux argument du coup de couteau à cause de la fin de la guerre civile qui vit une bonne partie des réfugiés Raskenois rentrer à Rasken et c’est vrai. Au lendemain de la guerre civile, le Gradenbourg avait atteint une population de 3,6 millions d’habitants alors qu’avant, elle n’était que de 300 000. Sur ces 3,6 millions d’habitants, près de 2,6 millions quittèrent le Gradenbourg jusqu’en 1980 où la population se stabilisa autour du million. À première vue, on pourrait se dire que l’argumentaire de Troitsiv est juste, ce mouvement de population a arraché au Gradenbourg 2,6 millions de "travailleurs". Sauf que l’économie du Gradenbourg avant, pendant et après la guerre civile Raskenoise était quasiment exclusivement portée par l’industrie minière du charbon. Cette industrie a profité de l’arrivée massive des Raskenois pendant la guerre civile, la production augmentant sensiblement chaque année, parfois de presque un demi-million de tonnes. Mais soyons réalistes, jamais les mines du Gradenbourg n’auraient pu mettre au travail autant de personnes, ce n’est pas une question de volonté ou de personne, c’est juste physique. Les mines du Gradenbourg ont beau être riches en charbon, elles ne sont pas immenses. Quand la population du Gradenbourg n’était que de 300 000 habitants, il y avait environ 150 000 à 170 000 personnes dans la vie active. Partons sur 160 000, la répartition des emplois était comme cela :
Extraction directe : ~120 000
Transport : ~18 000
Maintenance : ~8 000
Supervision et gestion : ~5 400
Services connexes : ~4 600
Traitement initial : ~4 000
Pour une extraction annuelle d’environ 7 millions de tonnes, je rappelle également que l’industrie minière était grandement artisanale, c’est-à-dire que la mécanisation de l’extraction était quasiment inexistante et que tout cela se faisait en majorité à la pioche, c’est pour cela que l’efficacité était relativement faible.
Mais bref, à la fin de la guerre civile, il y avait maintenant 3,6 millions d’habitants pour quasiment 2 millions d’actifs, pensez-vous réellement que l’industrie du charbon aurait pu employer presque 2 millions de personnes, soit 12 fois plus qu’avant, alors que dans le même temps la production était passée de 7 millions de tonnes à 13 ? Bien sûr que non, c’est simplement physiquement impossible. Le premier obstacle, ce sont les mines, elles n’auraient jamais pu payer 12 fois plus de travailleurs alors que la production elle-même n’a même pas fait un fois 2. La réalité que Troitsiv ne veut pas avouer, c’est que les personnes qui sont reparties à Rasken après la guerre civile étaient pour la très grande majorité des sans-abri au chômage et que ceux qui sont restés après 1980 étaient en majorité écrasante des personnes qui avaient réussi à trouver un travail. Donc NON, la fin de la guerre civile Raskenoise et le retour au pays de ceux-ci ne fut pas le coup de grâce pour le Gradenbourg, pour la simple raison que ceux qui sont repartis ne produisaient rien, je ne dis pas ça pour être méchant, c’est juste la vérité, ils étaient présents et c’est tout.
Stefan Heumann (Présentateur) – Je vois, on peut donc ranger cet argument dans la case propagande vous ne pensez pas ?
Myroslav Rudyk – Eh bien, soit ça, soit celui qui a fait ce rapport est en CP, parce que pour faire preuve d’une telle absence de bon sens il faut le faire.
Stefan Heumann (Présentateur) – Bien, parlons maintenant des subventions que Rasken a versées à la République du Gradenbourg pour soutenir l’économie du pays après le départ des réfugiés, l’argumentaire de Troitsiv étant que cela a aggravé la situation du pays.
Myroslav Rudyk – Premièrement, ne dites pas que les subventions sont arrivées après le départ des réfugiés. Comme je l’ai expliqué il y a peu, Rasken aidait déjà le Gradenbourg pendant la guerre civile, donc dire que l’aide Raskenoise est nouvelle, c’est faux. Ensuite, concernant les subventions en tant que telles, premièrement, le discours de Troitsiv disant que les subventions n’ont servi à rien, voire ont aggravé la situation, car l’économie gradenbourgeoise a tout de même fini par s’effondrer en 1991, peut laisser penser que Rasken avait un contrôle total sur le pays. Or, nous parlons de subventions, pas d’une mise sous tutelle, donc dire "regardez, ils ont envoyé de l’argent et ça a fini par s’effondrer, c’est donc de leur faute" est digne d’une réflexion enfantine. Donc au lieu de réfléchir ainsi, nous allons analyser la situation.
Nous allons sauter la période près 1976 car je l’ai déjà expliquée. Maintenant, une fois la guerre civile terminée, l’aide humanitaire envoyée par Rasken continua un temps jusqu’en 1978/1979 environ, et laissa sa place en 1980 au PSEHG, pour Plan de Soutien Économique et Humanitaire au Gradenbourg, voté par le nouveau gouvernement Raskenois de l’impératrice Kristina Schützenberger. Ce plan se découpait en 3 volets, le premier sur l’économie visant à soutenir et améliorer l’économie, c’est-à-dire en grande partie moderniser l’industrie du charbon, le deuxième volet était destiné à améliorer l’accès à la nourriture et à l’eau, et le dernier volet était pour la santé, donc le financement des hôpitaux, des maternités, etc. Dire de manière enfantine que ça n’a servi à rien, pire, que cela aurait aggravé la situation, ferait s’évanouir n’importe quel économiste sérieux. Même si je ne le porte pas dans mon cœur, je citerai la thèse de 1993 de l’économiste gradenbourgeois Malte Winzer qui démontra tout au long de sa thèse que sans les subventions Raskenoises, l’économie du Gradenbourg se serait sans doute effondrée dans les années 80, probablement autour de 1986. Donc dire que les subventions n’ont servi à rien car l’économie s’est tout de même effondrée est faux, elles ont permis de retarder cet effondrement, et je rappellerai encore également que l’on parle de subventions, Rasken n’avait pas la main sur tout. Que Rasken porte une part de responsabilité, oui, mais pas la totalité, de plus, je trouve quand même cela limite, le discours de Troitsiv disant "regardez, c’est la faute des Raskenois et de leur guerre civile si vous avez souffert", alors que les Raskenois en ont été les premiers à en souffrir.
Stefan Heumann (Présentateur) – Je vois. Aussi, de mon point de vue, imputer aux réfugiés raskenois tous les problèmes du Gradenbourg me semble étrange.
Myroslav Rudyk – Vous aussi, vous trouvez ça étrange ? On dirait presque qu’ils essaient de trouver un bouc émissaire pour masquer leur non-intervention, les aides que le Gradenbourg n’a jamais reçues ainsi que la non répartitions des réfugiés dans la confédération.
Stefan Heumann (Présentateur) – Bien, et si nous passions à l’après-guerre maintenant et à leurs subventions. Troitsiv arguant haut et fort que leur efficacité est nulle.
Myroslav Rudyk – Oui, l’argument du "Oui mais regardez, le charbon est toujours le moteur principal de l’économie."
Bien, on va décortiquer tout cela. Premièrement, Troitsiv a raison en disant que le charbon est toujours le moteur principal de l’économie, en effet, celui-ci représente en 2012 2,5 milliards de Slecks soit… 38 % de l’économie. J’ai vu mieux comme secteur majoritaire, mais bon, soit, l’industrie du charbon reste tout de même le secteur qui alimente le plus le PIB, mais si on y regarde de plus près, ce secteur n’a quasiment pas bougé depuis plus de 10 ans. Si Rasken a priorisé le développement du charbon en premier lieu, c’est parce que c’était un moyen rapide de faire augmenter le PIB. En effet, creuser de nouvelles galeries étant plus rapide que de mettre en place toute une zone industrielle avec ses infrastructure et ses chaînes d’approvisionnement. Mais assez rapidement, ce fut tout le secteur primaire qui fut développé avec l’ouverture de mines de phosphore et de fer et, dans le même temps, le développement de l’agriculture. Je trouve d’ailleurs incompréhensible de critiquer le développement de ce secteur primaire alors que l’agriculture est la base de toute nation. Enfin bref, une fois que le secteur primaire est bien établi, Rasken a commencé à investir dans le secteur secondaire avec la création de zones industrielles avec notamment des aciéries alimentées par les mines de charbon et de fer, des usines d’engrais alimentées par les mines de phosphore et des cimenteries, même si pour ces dernières cela avait commencé bien avant afin de disposer de béton/ciment en quantité suffisante pour l’avenir. Et depuis quelques années, Rasken commence à investir dans le secteur tertiaire, notamment avec le dernier plan d’investissement qui prévoit 520 millions de Slecks pour ce secteur.
Stefan Heumann (Présentateur) – Je vois, Rasken a choisi de suivre un schéma de développement logique, c’est-à-dire de développer le primaire en premier pour alimenter le secteur secondaire en ressources ensuite, et enfin de développer le tertiaire quand le primaire et le secondaire sont établis.
Myroslav Rudyk – Exactement, le développement initial du charbon a servi d’impulsion initiale au développement du reste du secteur primaire, puis du secondaire, et ainsi de suite.
Stefan Heumann (Présentateur) – En revanche, quelque chose m’intrigue, pourquoi le secteur charbonnier stagne-t-il ?
Myroslav Rudyk – C’est simple, il tourne au maximum de ses capacités, les gisements ne sont pas extensibles, on est arrivé à une limite physique. Sortir plus de charbon de terre qu’actuellement serait possible, mais aurait un coût astronomique et ne serait sans doute pas rentable. Il est bien plus intelligent de maintenir la production actuelle que de chercher à l’augmenter.
Stefan Heumann (Présentateur) – Je vois, et que répondriez-vous à Troitsiv qui rabâche à longueur de journée que Rasken profite de l’économie du Gradenbourg et qu’il n’est qu’une terre de plus à miner et à prospecter ?
Myroslav Rudyk – Ce que j’en pense ? Que ce n’est rien d’autre que des foutaises. L’argumentaire hotsalien se base sur le fait de dire que Rasken n’a développé que le secteur primaire et non des secteurs à forte valeur ajoutée. Or, si Rasken avait priorisé le développement des secteurs à forte valeur ajoutée sans passer par le secteur primaire, quel aurait été le discours hotsalien à votre avis ?
Stefan Heumann (Présentateur) – Je ne sais pas, éclairez-moi.
Myroslav Rudyk – Celui-ci aurait été de dire que Rasken a développé les secteurs à forte valeur ajoutée pour bénéficier d’une main-d’œuvre pas chère, tout en garantissant que l’AMG achète ses ressources auprès de Rasken. Au final, le discours de Troitsiv aurait été sensiblement le même mais dans l’autre sens. Je mettrais ma main à couper qu’il aurait été de ce style-là :
"Pour la monarchie impériale, le Gradenbourg n’est rien d’autre qu’une usine à ciel ouvert à exploiter avec des salaires bas garantissant des produits manufacturés peu chers. On remarquera à ce titre que la principale initiative de développement économique menée par Rasken aura été un vaste plan de développement de l’industrie afin de profiter de cette main-d’œuvre peu chère. De plus, cela aurait doublement avantagé Rasken, l’empire achetant à bas coûts des produits et dans le même temps exportant ses matières premières pour faire tourner l’économie de l’AMG."
Je vais passer également rapidement sur l’argument de la politique raskenoise au Gradenbourg qualifiée de coloniale. L’objectif d’une colonie est d’exploiter une terre pour ses ressources ou autres, pour alimenter quasiment gratuitement le pays colonisateur. Le but est donc d’avoir à la fin un bénéfice. Or, depuis maintenant plus de 20 ans, Rasken investit des sommes considérables année après année pour remettre à niveau l’économie du Gradenbourg. Depuis 1994, c’est plus de 50 milliards de Slecks qui ont été investis, et Eberstadt n’a jamais revu un seul Sleck en bénéfice. Donc qualifier la politique Raskenoise de coloniale n’est que de la malhonnêteté intellectuelle. Ou alors c’est le pire colonisateur du monde, car même après 20 ans, la "colonie" n’a pas ramené un seul Sleck à Rasken, pire que ça, le "colon" continue d’investir des sommes faramineuses, en atteste le dernier plan de financement de près de 6 milliards de Slecks voté à l’assemblée nationale. Quelque chose qui à mon sens montre bien que la politique Raskenoise est le gaz naturel. Rasken est un très gros consommateur de gaz naturel, pour répondre à sa demande, il peut s’appuyer sur ses gisement, mais ceci s’épuise année après année. Si Rasken voulait mener une politique coloniale, le gaz extrait au sein de l’AMG avec les différent plan de récupération du gaz de mine serait directement envoyé vers Rasken pour alimenter sa propre consomation. Or, ce n’est pas du tout le cas, le pays à investi de vaste somme pour développer le réseau de gaz interne de l’AMG afin que la production réponde du moins en partie la consommation.
Stefan Heumann (Présentateur) – Très bien, je pense que nous allons devoir conclure.
Myroslav Rudyk – Avant ça, j’aimerais tout de même donner un bon point au discours de Troitsiv, celui de dire qu’on ne peut pas comparer l’économie du Gradenbourg près 1994 et l’AMG, car celle-ci regroupe des territoires hotsaliens, avourgeois et gradenbourgeois. Il est vrai que cela est maladroit, sauf que le discours hotsalien consiste à dire que l’explosion du PIB est dû en grande partie à la zone hotsalienne contrôlée par l’AMG, argumentant que l’Hotsaline est bien plus productive que l’AMG. C’est vrai, mais ce qu’il ne dit pas, c’est que l’Hotsaline actuelle est en grande partie constituée de plaines, alors que la zone hotsalienne contrôlée par l’AMG est constituée de montagnes et de zones difficiles d’accès. Comparer le PIB du Gradenbourg à celui de l’AMG est certes maladroit, mais comparer la productivité économique d’une zone montagneuse et d’une plaine l’est tout autant. Il est bien plus facile de construire des zones industrielles sur un terrain plat qu’en montagne où l’on doit composer avec le dénivelé, les éboulements et toutes les complications qui vont avec. En réalité, la zone hotsalienne sous contrôle de l’AMG n’est pas la raison de l’explosion du PIB, elle a participé à hauteur de 1 ou 2 milliards de dollars, et ne parlons pas du territoire avourgeois qui a dû apporter quelques dizaines, voire centaines de millions de dollars au PIB. Si le PIB de l’AMG a autant augmenté, c’est en grande partie grâce aux investissements Raskenois depuis 20 ans.
Pour conclure, je dirais que non, Rasken n’est pas l’obstacle au développement du Gradenbourg, c’est même le contraire. Jusqu’à présent, c’est grâce à Rasken que le niveau de vie des citoyens de l’AMG a autant augmenté. Et dire que Rasken exploite l’AMG et ne s’occupe pas de sa population en se basant sur un PIB par habitant 3 à 4 fois inférieur à celui de Rasken est malhonnête, car quand on part de tout en bas, c’est difficile et ça prend du temps de monter tout en haut. Je n’ai aucun doute sur le fait que si l’AMG reste dans le giron raskenois, elle devrait atteindre un PIB par habitant comparable à celui de Rasken d’ici quelques années.
Posté le : 14 déc. 2024 à 23:00:57
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Le Correspondant
Ecrit par : Valentin Mathieu, posté le 01/04/2015 à 15h33.
Le Gouvernement du Royaume de Teyla a aujourd'hui présenté en conférence de presse son plan ambitieux pour une paix durable dans la région d'Eurysie centrale et plus particulièrement entre la Confédération de Kresetchnie, l'Empire Raskenois et l'Autorité Militaire du Gradenbourg. Cette dernière n'est pas reconnue par le Royaume de Teyla, le gouvernement veut croire que la nomination de l'Autorité dans le proposition dévoilée sera perçue comme un geste fort par les autorités de Rasken. L'Autorité Militaire est un territoire qui occupe des territoires légitimes de la Confédération depuis le début du conflit en mille neuf cent quatre-vingt-quatorze. Après plusieurs années d'un statu quo non officiel, que l'on doit avant tout aux autorités de l'Hotsaline et son ancien président Leonid Kravchuk, la nouvelle administration de l'Hotsaline a formulé son vœu de retrouver les territoires illégitimement occupés. Une situation qui dure depuis plus d'une décennie alors que la communauté internationale ne reconnaît pas la légitimité de l'Autorité Militaire du Gradenbourg sur les territoires occupés, compliquant la situation de l'Empire Raskenois qui a multiplié l'immigration entre les deux territoires afin d'accentuer son contrôle sur la région.
Face à la situation complexe et bien que l'Empire Raskenois et l'Hotsaline sont actuellement en discussion supervisée par la médiation de la Grande République de Velsna, le Royaume de Teyla a présenté, par la voix de Pierre Lore, le ministre des Affaires Étrangères, son plan devant la presse nationale et internationale pour la paix. Dès ses premiers mots, le représentant de la diplomatie teylaise au plus haut niveau a décrit le plan comme ambitieux, tout en étant attentif aux aspirations et aux volontés de chacune des parties. Il a exprimé l'espoir que ce plan permette aux nouvelles générations de grandir dans un climat de paix, essentiel au développement économique et social de la région. Voici des extraits de la prise de parole de Pierre Lore, présentant le projet de paix du Gouvernement de Sa Majesté :
Afin que cette paix et la reconstruction que nous appelons de nos vœux puissent être durables, il est impératif que les négociations intègrent une discussion sur le retrait des troupes militaires des territoires contestés, permettant ainsi le déploiement d’une force internationale. En outre, l'accumulation de militaires dans les zones contestées augmente jour après jour les tensions. Le retrait progressif des troupes pour laisser place à une coalition internationale aura pour mérite de faire descendre les tensions régionales, répondant ainsi à un besoin urgent. Ce retrait contribuera à la paix durable et, afin d'assurer la continuité de la protection des territoires, qui devront voir leur administration être transférée progressivement à la Confédération ou alors engager des référendums, une force internationale de soldats assurant la paix devra être déployée.
À l'évidence, tous les sujets devront être abordés, y compris ceux qui ne figurent pas dans le plan. Ils devront être examinés avec un regard ouvert et interrogatif, permettant de trouver des solutions pour sortir de cette situation inextricable. Le sujet des résidents en fait partie. Depuis que les territoires contestés sont passés sous l'autorité de l'Autorité Militaire, nous avons pu observer une immigration massive raskenoise, ce qui de fait augmente le poids et l'influence de l'Empire Raskenois sur ces territoires. Il n'est pas question de revoir la légitimité de ces personnes à habiter sur ces territoires, mais de garder un équilibre afin que chaque minorité, dans chaque nation, soit représentée dans les instances politiques. Cela peut passer par la mise en place d'une proportionnelle ou encore des quotas d'admission dans les universités, les écoles et l'administration du pays.
Il ne peut y avoir de paix sans le progrès économique. Le développement économique des territoires occupés doit être pris en compte lors des discussions pour la paix. Il ne peut y avoir des personnes laissées sur le côté, le développement économique doit être inclusif, sans faire de différence et n'avantageant aucune communauté particulière. Le Royaume de Teyla proposera une aide au développement à la Confédération et à l'Empire Raskenois mais aussi à l'Autorité Militaire, pour qu'une gestion commune au niveau communal soit possible, à travers un progrès économique qui doit être nécessaire pour que la paix soit durable. Le Royaume de Teyla est prêt à engager sa signature financière pour garantir à la région un avenir de prospérité économique et reconstruire, comme nous le faisons déjà en Hotsaline, les paysages détruits par des années de conflit.
- La conclusion d'un traité de paix, ou à défaut, l'établissement d'un cessez-le-feu d'une durée minimale de dix ans, offrant aux parties le temps nécessaire pour bâtir un cadre structuré et durable dans la région.
- Une réparation de guerre versée à l'Hotsaline et à la Confédération. Le Royaume de Teyla se propose comme prêteur. Le Royaume de Teyla pourra envisager d'effacer la dette en fonction du déroulement des discussions.
- Une aide au développement conséquente de la part du Royaume de Teyla à l'Empire Raskenois et à la Confédération. Discussion sur les problématiques du conflit, comme le déminage des territoires. Cela pourra donner lieu à une aide financière et humaine.
- Assurer la représentation des minorités dans les institutions politiques nationales et locales des deux parties à travers la proportionnelle et l'envoi d'observateurs internationaux.
- La mise en place de quotas au sein des universités, des hautes écoles et de l'administration de l'Autorité Militaire du Grabenbourg pour assurer la représentation des minorités dans les instances nationales. Afin de prévenir les tensions, l'envoi de médiateurs internationaux.
- La mise en place d'un moratoire sur l'immigration d'une durée d'une année, afin que les parties trouvent un accord migratoire satisfaisant les acteurs politiques de chaque partie. Cet accord migratoire devra être ratifié par les deux parties. Si au bout d'un an aucun accord n'est trouvé, une médiation est assurée sur ce sujet par le Royaume de Teyla.
- Le droit de vote est accordé à toutes les personnes présentes sur le territoire de l'Autorité Militaire pour les élections locales et les référendums locaux à portée locale.
- Le droit de vote n'est pas accordé à toutes personnes présentes depuis moins de cinq ans sur le territoire de l'Autorité Militaire. Les autorités du Royaume de Teyla veillent à la conformité des documents présentés par les habitants aux autorités de l'Autorité Militaire.
- L'interdiction est revue par toutes les parties, y compris par une médiation organisée par le Royaume de Teyla, au bout de cinq ans. Si l'Autorité Militaire du Grabenbourg a respecté ses engagements sur la représentativité des minorités, l'interdiction pourra être revue, en accord avec les deux parties.
- La discussion par les parties de l'immigration massive de Raskenois ayant eu lieu durant plusieurs années, afin de proposer une solution pour la représentativité des Hotsalines sur le territoire, ainsi que la création d'un régime permettant l'immigration hotsalienne, dans des conditions qui seront discutées par les deux parties.
- La démilitarisation des territoires contestés par toutes les parties, en dehors de la présence d'une force internationale.
- Déploiement militaire à travers une force internationale et/ou teylaise, qui devra assurer la protection des territoires contestés. La force extérieure devra coopérer avec les autorités et les forces de sécurité locales.
- L'implication d'acteurs régionaux dans la force internationale.
- La présence d'observateurs internationaux afin d'assurer que les termes sur la démilitarisation sont respectés, ainsi que le bon traitement des habitants. La présence de médiateurs est recommandée.
- Une discussion entre les parties sur les territoires contestés dans le but d'envisager une possible rétrocession de ces territoires à la Confédération de l’Hotsaline, reconnue par la communauté internationale comme légitime pour en assurer l’administration.
- Si la médiation est réussie et que les deux parties acceptent les accords, le Royaume de Teyla souhaite convier les acteurs régionaux à une conférence régionale de la paix afin que ceux-ci s'engagent à reconnaître les accords et aident le Royaume de Teyla à faire respecter lesdits accords.
- Mise en place de canaux de discussion entre l'Hotsaline et l'Empire Raskenois pour maintenir une discussion transparente, franche et cordiale quelle que soit la situation.
- Mise en place d'une protection teylaise contre les agressions extérieures pour l'Empire Raskenois, l'Autorité Militaire et l'Hotsaline, si la question des territoires contestés est réglée par les parties.
Un respect des minorités présentes sur le territoire de la Confédération et sur le territoire de l'Autorité Militaire du Gradenbourg. Ce respect se décompose en plusieurs axes :
Le Royaume de Teyla précise que cette proposition doit servir de base de discussions. Le Royaume de Teyla sera honoré de pouvoir décrire les détails et les raisons qui l'ont amené à faire cette proposition, qu'il juge nécessaire pour assurer la paix en Eurysie centrale. Les parties seront libres, si elles acceptent le principe de la médiation, d'ajouter ou de retirer des clauses durant les négociations.
Lien complémentaire : Réunion des ministres à la Résidence Faure.
Posté le : 15 déc. 2024 à 22:50:37
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Animatrice: Bien le bonsoir et bienvenue à ceux qui viennent de nous rejoindre pour notre troisième journée d'intervention, dans le cadre de notre grand forum de discussion pour notre dernier grand thème de la soirée: "]Voir la Libertas comme un rempart face à l'hégémonie". Messieurs et mesdames, c'est avec un immense honneur que nous nous devons d’accueillir le philosophe et politologue velsnien Gregorio Albara ! Veuillez lui faire un tonnerre d'applaudissement !
*Applaudissements soutenus alors qu'Albara s'avance sur l'estrade et reçoit les ovations*
Albara: Je vous en prie, messieurs, mesdames. Je ne mérite pas ces applaudissements. *courte pause* Non, je devrais me corriger: personne qui n'est pas rattaché par la loi et le droit au collectif que vous formez ne mérite d'applaudissement. Quiconque n'est pas dans votre corps civique ne mérite d'ovation à moins d'un service exceptionnel rendu envers le dit corps civique.
Vous allez me dire: "Mais qu'est-ce qu'il nous raconte là ce vieux fou...". Et à première vue, vous auriez raison. Et quand vous avez vu l'intitulé de cette intervention, vous vous êtes certainement dit: "Bwoarf...l'impérialisme, c'est pas nouveau ça date de la nuit des temps. Quel scoop...". Là encore, qui serais-je pour vous contredire. La confédération au sein de laquelle vous vivez a été morcelée, taillée en pièces et partagée de toutes parts. Bien sûr, les raskenois en sont les premiers responsables. Mais pour les plus vieux d'entre vous, vous vous rappelez peut-être de ces gouvernants qui promettent que tout ira mieux sans jamais proposer un horizon nouveau, vous avez peut-être également entendu d'autres gouvernants vous dire que "Oui, c'est compliqué, on vous promet que le Grandenbourg sera libéré un jour.", sans que jamais ces promesses soient remplies. Les promesses...ce sont bien souvent le premier indice du mensonge caractéristique de certains politiciens, que nous pouvons déceler, et qui nous conduit à un sentiment de défiance vis à vis des individus au pouvoir. Et ces mensonges, pour beaucoup, sont le fruit d'influences dans leurs décisions. Et qui les conduisent à trahir les gens qui les ont élu. Tout simplement.
Et ce n'est là que l'exemple le plus proche que j'ai à vous donner. Non, car il s'agit là que de l'entrée d'un plat bien épicé que je compte vous faire découvrir ce soir. Mais pour comprendre ce qui va suivre, nous devrions définir une notion qui vous aidera à distinguer le mensonge de la vérité dans l'océan d'impostures que répandent jour après jour les requins qui sillonnent la géopolitique mondiale: la libertas.
Ce terme, à votre oreille, il peut vous sembler extrêmement barbare et exotique. A votre place, et étant donné que je ne fais pas partie de votre corps civique, j'aurais l'exacte réaction que celle des visages que j'observe dans cette salle. Étonnamment...c'est incroyablement simple...
*rires*
MAIS...cela a des implications monumentales sur toute notre vision de la politique. La Libertas, je pourrais la définir ainsi: l'aptitude des individus à se réunir en corps civique, et à prendre des décisions collectives sans l'interférence d'une quelconque force extérieure au dit corps civique. L'exercice de la liberté, si in pourrait le traduire dans votre langue, commence avant tout par s'assurer que quiconque n'est pas vous, que quiconque ne parle pas votre langue, que quiconque ne vote pas aux même élections que vous ne possède le pouvoir de vous influencer en tant que groupe. d'individus libres.
*courte pause*
Je vais vous raconter une histoire: l'histoire de la souveraineté. Et nous allons y participer tous ensemble. Vous avez un groupe d'individus qui se sont tous mis d'accord ensemble pour se regrouper selon un sentiment d'appartenance commun, ou des valeurs qui les unissent. Vous pouvez appeler cela une nation, au sens politique ou culturel du terme, ou bien les deux. Cela peut-être simplement la somme des individus présents dans cette salle, qu'importe. A Velsna, c'est bien le modèle de la cité-état qui a prévalu... Donc nous avons ces individus qui prennent leurs décisions dans le cadre collectif de la cité ou d'un État-nation. Ils sont souverains, ce qui signifie qu'ils incarnent, en tant que corps civique, une autorité morale qui ne rend de comptes qu'à ses propres membres. Mais le problème, c'est que ce groupe évolue dans un contexte géopolitique dont la forme est dictée par des rapports de force. Et il arrive le moment où ce petit groupe d'individus se confronte finalement à un groupe numériquement plus important, ou disposant d'avantages matériels dictés par le cours de l'Histoire. L'exercice de la Libertas velsnienne consiste donc, pour ce groupe, à prendre toutes les décisions nécessaires au maintien de cette indépendance, à ne faire aucune concession d'aucune sorte devant les différentes tentatives d'affaiblir ce groupe, de l'assimiler à un groupe plus grand ou de le pousser, par le biais d'influences extérieures, à prendre une direction que le courant que des forces qui nous dépassent nous obligerait à prendre. C'est la liberté au sens collectif du terme.
Alors, oui, vous allez me dire qu'on nous sommes jamais véritablement libres dans un contexte géopolitique, nous sommes tous influencés à divers degrés par l'étranger. Mais le but n'est pas tant de nous laisser diriger par ces dernières que de tout faire pour minimiser les effets néfastes d'une main-mise que pourrait avoir les pressions de l'étranger sur votre groupe.
*courte pause*
Vous voyez où je veux en venir, pas vrai ? La Confédération et l'Hotsaline. Vous vivez dans un pays, qui a été confronté à ces forces depuis des décennies, je ne vous apprends rien. Vous avez subit Rasken par le passé, vous les subissez aujourd'hui, de même que vous subissez les pression multiples de grands ensembles qui ne supportent pas le simple fait de votre existence. Combien de fois avez vous eu à vous inquiéter de la Mahrénie, qui a une organisation internationale derrière elle ? Beaucoup trop pour vous dire que vous êtes véritablement un groupe d'hommes et de femmes libres. Ces menaces faites à l'exercice de votre libertas, ce sont les plus évidentes, celles qu'on voit comme le nez au milieu du visage. La Confédération est cernée, quel scoop...
Mais dans le fond, manœuvrer Rasken, pays puissant certes, mais isolé, est plutôt simple. Et manœuvrer la Mahrénie, étant donné son éloignement avec les autres puissances du Liberalintern, est tout à fait possible, si on est bien au fait des grandes dynamiques géopolitiques. En revanche, il est bien plus difficile de défendre sa liberté lorsqu'on traite avec une entité si hégémonique, si pesante sur son environnement...qu'il devient difficile de lutter contre le courant. Le Liberalintern a été l'une de ces forces, mais l'effondrement de Pharois l'a fortement diminué. L'ONC est désormais aux abonnés absents. La Loduarie n'a jamais été à la hauteur de ses ambitions. Nous reste donc l'Organisation des Nations démocratiques. Une belle idée, vraiment, et de beaux idéaux. Mais ces éléments n'ont que peu d'importance face au besoin d'affirmer la liberté du corps civique et de la cité.
Pire que ça, je pense que cette profession de foi qu'ils rabâchent à longueur de journée, est peut-être ce qu'il y a de plus inquiétant. Car ils semblent être persuadés que n'importe quelle action est justifiée par cette posture morale, qu'elle soit cynique ou non, qu'elle coûte des vies ou non, et cette conviction fera qu'elle ignorera la libertas de votre corps civique lorsque celle ci deviendra trop encombrante pour eux. Des exemples, il y a déjà, et nous pourrions en citer quelques uns parmi les plus fameux. A commencer par le cas du Vaikoinenland. Vous connaissez certainement l'Histoire: le sud du pays est pris de force par un mouvement d'ultra-nationalistes, le gouvernement n'arrive pas à écraser la rébellion. Sans aucune autre forme d'avertissement ou d'autorisation, ni même sans prévenir le gouvernement légitime du pays de leur action, les forces onédiennes débarquent et écrasent la rébellion, suite à une décision purement unilatérale. A première vue, tout est bien qui finit bien. Vous vous dites peut-être que l'histoire est terminée et que tout le monde va rentrer chez soi après que le territoire soit rétrocédé au gouvernement légitime du Vaikonenland ? Eh bien...non.
*courte pause*
Non parce que cela ne suffit pas, de simplement partir. Non, il faut absolument tout changer pour faire correspondre les mœurs locales à la pensée onédienne. On va commencer à changer les lois, à créer une administration parallèle avec laquelle on va soumettre une population, à qui on va imposer des changements dont ceux-ci n'ont jamais manifesté la volonté de faire advenir. On va diviser le corps civique, et s'ingérer dans les décisions qu'il est supposé prendre par lui-même. Et cela fait presque deux ans que nous sommes dans cette situation désormais.
*rire nerveux de la part d'Albara*
Ce sont ces gens que vous avez laissé entrer chez vous. Par la grande porte qui plus est.
Pour l'instant, tout va bien dans le meilleur des mondes, comme au Vaikonenland. Vous avez la sensation de sécurité, vous avez le loisir de caresser l'espoir de laver des injustices passées. Tout est parfait, n'est-ce pas ? Mais un jour, l'OND viendra vous voir et vous dira: "Cette loi là, elle ne nous plaît pas. Il faut la changer.", "Non, vous ne devriez pas vous adresser à ces gens là. Ce sont nos ennemis.", "Vous devriez signer ce traité de libre-échange avec nous, mais uniquement sur des tarifs qui nous sont préférentiels.", "Cette loi immigration est bien trop sévère. Assouplissez la donc je vous prie."... Et à ce moment seulement, vous vous direz, hélas bien trop tard, que la présence d'une puissance hégémonique est soudainement très contraignante. Vous ne pourrez rien faire pour la contrebalancer, et vous aurez déjà perdu...
Contre cela, il n'y a pas beaucoup d'autres solutions: ne jamais laisser entrer un loup dans sa cour. Surtout lorsqu'on a pas de quoi le tenir en laisse. Choisissez votre partenaire géopolitique non suivant sa force, mais suivant ses faiblesses. Car si vous estimez qu'il faut traiter avec une entité parce qu'elle est forte, c'est que vous serez le client, et rien de plus qu'un futur vassal d'ambitions plus grandes que celle de votre corps civique.
Posté le : 26 déc. 2024 à 17:38:51
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Les conférences interétatiques n'avaient pas été légions en Alguarena alors celle invitant les autorités hotsaliennes dans la capitale ferait ainsi figure d'exception. D'abord dédiées à la communication institutionnel, de porte-parole de la présidence fédérale à la population, les prochaines conférences envisagées par les autorités alguarenas allaient peu à peu se transformer en base informationnelle pour sensibiliser les populations à certains évènements en dehors du territoire national. La possibilité qui était faite, d'inviter des délégataires étrangers à ces conférences, permettait d'offrir un crédit supplémentaire à la construction d'une politique étrangère alguarena.
Que se passe-t-il là-bas? Quels sont les intérêts de la nation sur place? Une intervention alguarena sur place est-elle rationnelle? motivée par des intérêts économiques? animée par des valeurs?
Tandis que les opinions publiques des "démocraties directes" apparaissent bien fantoches, eu égard à l'interventionnisme porté par leurs dirigeants, la présidence fédéral d'Alguarena a récemment exprimé en conseil restreint, le souhait de "soigner la communication des futures opérations extérieures", qu'elles soient la conséquence directe d'une intervention militaire en territoire hostile ou bien le simple fait d'une coopération internationale. Sous ce second cas de figure, le rapprochement politique avec l'Hotsaline, considérant le délitement politique de la Kresetchnie et la guerre civile latente sur place, n'échappe pas à la règle.
Outre le crépitement des flashs et les photos à l'allure pompeuse que promettait l'évènement, l'enjeu était surtout de structurer la pensée alguarena dans l'application et la défense d'une politique étrangère claire et tangible, là où d'autres états avant avaient vu faillir leurs engagements politiques à l'international. La politique étrangère du Jashuria et du Lofoten au Prodnov en tête des contre-exemples poursuivis par la Fédération d'Alguarena. Communiquer conjointement avec les autorités hotsaliennes, pour donner de la clarté et de la symphonie à la politique étrangère alguarena, mais aussi du poids à celle-ci, à l'heure où les formations politiques en Hotsaline sont contraintes à la coalition entre libéraux et nationalistes, rendant encore le cap politique du pays assez incertain.
Vulgariser la situation de la Kresetchnie au grand public, un mal nécessaire pour donner du sens au rapprochement politique entre les deux états. "Le problème de la Kresetchnie, c'est qu'il s'agit d'un buffet avec des plats seuls, pas entrée-plat-dessert. Vous pouvez choisir l'un de ces plats, mais vous ne pourrez pas manger deux assiettes. Coopérer avec l'Hotsaline fermera des portes, soyons en conscient et construisons l'argumentaire nécessaire à une logique jusqu'au boutiste, pour porter un engagement long-termiste là-bas" avait soufflé Valentina Curbelo, vice-présidente pour la Fédération d'Alguarena et directrice de la communication institutionnelle, dans sous une tournure de phrase imagée qui dénotait avec sa communication habituelle.
Expliquer la situation politique en Kresetchnie sans expliquer la contrepartie économique et politique permise sur place n'est pas un cap valablement admis par les autorités fédérales d'Alguarena.
Feuille de route de la conférence
- Officialiser le rapprochement politique entre la Fédération d'Alguarena et la République d'Hotsaline,
- vulgariser la situation politique en Kresetchnie pour la rendre libre d'interprétation par les sociétés civiles alguarenas, voire internationales,
- rationaliser et motiver un réinvestissement de l'espace eurysien par la puissance alguarena.
Posté le : 16 mars 2025 à 21:49:33
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L'article récemment publié dans le courrier de Troitsiv et relayant les propos de la vice-présidente hotsalienne Elena Vasylenko sur la situation politique en Mährenie, a provoqué une vive réaction du Commissariat Confédéral aux Affaires Étrangères et au sein la coalition gouvernementale. Ce vendredi matin, lors d'une conférence de presse organisée en urgence dans les salons diplomatiques de la capitale, Layla Rosenstock, Commissaire Confédérale aux Affaires Étrangères, a tenu à mettre au clair les positions officielles du gouvernement mährenien, dénonçant ouvertement ce qu'elle considère comme "des accusations irresponsables" et un "discours volontairement trompeur" du gouvernement hotsalien.

Rappelant l'histoire récente du pays voisin, la citoyenne Rosenstock n’a pas hésité à souligner ce qu’elle considère être les contradictions flagrantes du discours officiel hotsalien. "L'Hotsaline nous parle de persécutions et de spirale autoritaire", a-t-elle poursuivi, "mais n'est-ce pas ce même pays qui a pratiqué à grande échelle des politiques que l'on qualifierait aisément aujourd'hui de nettoyage ethnique ? N'est-ce pas l'Hotsaline qui peine encore à assumer la responsabilité de ces actes devant la communauté internationale ? Qui n’en ressens sans doute pas le besoin, en fait ?"
Des propos durs, mais que plusieurs observateurs politiques jugent justifiés dans le contexte d'une attaque médiatique jugée disproportionnée. La commissaire Rosenstock, connue pour sa diplomatie directe, entend selon son cabinet pointer du doigt les manquements et signes inquiétant entachant la transition démocratique en Hotsaline. Le gouvernement mährenien a également tenu à rectifier les propos tenus à l'étranger au sujet de la loi sécuritaire récemment adoptée par la Convention Nationale, affirmant que le texte, loin d'être une mesure exceptionnelle et liberticide, est plutôt une réponse temporaire, strictement encadrée juridiquement, à une menace terroriste tangible. "La Loi Temporaire de Protection de la Confédération", adoptée au terme de longs débats parlementaires et d'un consensus politique fragile, limite clairement les mesures d'exception : détention préventive strictement limitée, validation obligatoire par un magistrat indépendant sous 24 heures, encadrement rigoureux des écoutes et des perquisitions, ainsi qu'un contrôle démocratique permanent sur son application.
"L'Hotsaline cherche délibérément à dépeindre la Mährenie sous les traits d'un régime policier," poursuit Layla Rosenstock, avec une indignation visible. "Pourtant, ces mêmes accusations proviennent d'un gouvernement qui n'a toujours pas réussi à se débarrasser totalement des méthodes héritées de l'ancien régime de Leonid Kravchuk, un régime qui était fondé sur la peur, la répression systématique et la violation permanente des libertés individuelles. La Mährenie, quant à elle, a précisément été fondée sur le rejet absolu de telles pratiques."
Cette prise de position qualifiée d’offensive dans la continuité de la stratégie diplomatique actuelle du Commissariat dirigé par la citoyenne Rosenstock, qui consiste à réagir systématiquement et fermement à toute tentative extérieure de remise en cause de la légitimité démocratique de la Confédération. "Nous ne permettrons pas que notre pays devienne le bouc émissaire des crises internes des gouvernements voisins. L'Hotsaline ferait mieux de régler ses propres problèmes, dont les violations systématiques des droits des minorités sur son territoire, avant de prétendre donner des leçons à ses voisins," a-t-elle conclu devant un auditoire visiblement attentif à chaque mot. Selon certains analystes, cette réplique directe et sans ambiguïté de la part du Commissariat aux Affaires Étrangères vise, en plus de corriger l'image internationale du pays mise à mal par les récents événements, à prévenir toute tentative de déstabilisation extérieure. Alors que les tensions régionales peinent à s’appaiser et que les puissances de l’OND se penchent sur la question de Sankt Josef, le gouvernement de Lennard Rossmann a clairement décidé de jouer la carte de la fermeté diplomatique, quitte à tendre davantage les relations avec l’Hotsaline. Les prochains jours montreront si cette prise de position ferme permettra à la Mährenie de clarifier sa position internationale, ou si, au contraire, elle alimentera les tensions déjà fortes avec son voisin de l’ouest.
La réponse vive de la diplomatie mährenienne intervient alors que les services judiciaires et de sécurité de la Confédération poursuivent activement leur enquête suite à la tentative d’attentat déjouée contre le Commissaire confédéral à l’Indépendance, Vlatko Karanovic, survenue à Laschborn il y a une dizaine de jours. Les faits, déjà largement rapportés dans la presse nationale, méritent d’être rappelés dans leur rigueur précise afin d'éviter les instrumentalisations étrangères, comme celle pratiquée actuellement par les autorités hotsaliennes.
Le jeudi 28 décembre, une bombe artisanale dissimulée dans une voiture garée près des bureaux du Commissariat à l'Indépendance de Laschborn a été découverte et désamorcée à temps par les forces de sécurité confédérales. Selon les premières constatations techniques réalisées par les enquêteurs spécialisés de la protection civile, l'engin, bien qu'artisanal, possédait un mécanisme de déclenchement à distance particulièrement élaboré dont la conception a nécessité des connaissances techniques importantes. Le Commissaire Vlatko Karanovic, figure de premier plan du gouvernement confédéral, a ainsi échappé de peu à une mort certaine, qui aurait pu déclencher une crise institutionnelle grave pour la Mährenie. La réaction rapide et coordonnée des autorités confédérales a permis l’arrestation, dès les premières 48 heures suivant l’attentat, de plusieurs individus directement liés à l'extrême droite nationaliste, membres confirmés de réseaux clandestins interdits depuis plusieurs années déjà par les lois de la Confédération. Ces interpellations ont eu lieu alors que les suspects tentaient de franchir clandestinement la frontière occidentale vers l'Hostaline, probablement dans l’espoir d'y trouver refuge ou protection auprès de leurs alliés politiques locaux.
Parmi les individus arrêtés figure Kurt Wächter, 47 ans, personnage connu au sein des milieux extrémistes mähreniens. Ancien cadre important du Parti National Kaulthique, organisation ultranationaliste interdite après la tentative de coup d'État de 2012, Wächter était déjà connu de longue date des services inquisitoriaux pour ses activités criminelles et ses réseaux violents. Il avait notamment été identifié dès 2012 par les services de renseignement confédéraux comme l'un des soutiens logistiques et idéologiques de la tentative de putsch orchestrée par la Ligue Impériale Mährenienne et le Parti Catholique de Mährenie. Cette tentative de renversement violent du gouvernement confédéral avait fait, rappelons-le, plusieurs dizaines de morts, civils comme militaires, lors de combats particulièrement violents dans les villes du pays du sud et de l’est du pays. Les enquêteurs de l’Inquisition et de la protection civile ont pu établir, grâce à la fouille méticuleuse des effets personnels et notamment des équipements informatiques de Wächter, un faisceau de preuves particulièrement conséquent reliant directement le suspect à la préparation de l'attentat contre le Commissaire Karanovic. Des fichiers cryptés ont notamment été retrouvés sur son ordinateur, contenant des schémas détaillés de fabrication d’engins explosifs similaires à celui découvert à Laschborn, ainsi que des listes de personnalités politiques à éliminer, incluant non seulement des responsables gouvernementaux mais également des magistrats et journalistes connus pour leur engagement démocratique et communaliste.
Selon le juge en charge du dossier, Georg Haller, ces preuves accumulées excluent définitivement la thèse avancée par certains pays voisins, comme l'Hotsaline, d'une persécution politique déguisée en lutte contre le terrorisme. "Nous poursuivons des terroristes avérés, pas des opposants politiques," a déclaré le magistrat, lors d'une conférence de presse exceptionnelle organisée pour clarifier les faits devant l'opinion publique. "Aucun État démocratique digne de ce nom ne tolérerait l'existence sur son sol d'un réseau structuré visant à déstabiliser ses institutions par la violence. Ce que nous faisons ici, c’est appliquer la loi et protéger nos citoyens contre la menace réelle d’actes terroristes meurtriers.."
Les autres suspects arrêtés présentent tous un profil similaire à celui de Kurt Wächter : membres actifs ou sympathisants connus du Parti National Kaulthique ou du Front Mährenien Nationaliste, dont l'idéologie ultranationaliste et antidémocratique est connue et documentée depuis des années par les autorités judiciaires. La plupart d’entre eux ont d’ailleurs déjà fait l’objet de condamnations antérieures pour participation à des activités violentes, fabrication d'explosifs ou détention illégale d'armes à feu. Parmi eux, Helmut Kreschner, 39 ans, et Lukas Steinbach, 33 ans, avaient été condamnés en 2013 pour détention d'explosifs et tentative d'incendie volontaire contre une permanence locale de l’Alliance Socialiste à Walschar. Malgré ces faits clairement établis, le gouvernement hotsalien persiste à qualifier ces individus de "réfugiés politiques", dans ce que le gouvernement qualifie de "manœuvre diplomatique évidente visant à instrumentaliser à son avantage la crise interne mährenienne". Plusieurs observateurs neutres estiment d’ailleurs que les autorités de Troïtskerov, capitale hotsalienne, utilisent cette crise pour masquer leurs propres difficultés économiques et politiques internes, et cherchent à renforcer leur légitimité politique en accueillant ces prétendus réfugiés persécutés.
Face à ces accusations répétées, plusieurs membres du gouvernement confédéral ont exprimé leur indignation. "Accueillir des terroristes avérés sous couvert d'un humanisme affiché est une démarche irresponsable," a déclaré Karla Weber, députée influente du MJ2008. "Cette attitude ne peut que compromettre davantage la stabilité régionale déjà précaire et encourager de futures violences en Mährenie."
À Sankt Josef, l'heure est à la vigilance renforcée, mais les autorités réaffirment que toutes les procédures judiciaires en cours respectent strictement les droits fondamentaux des suspects arrêtés : droit à la défense, transparence des accusations, contrôle judiciaire indépendant systématique. Layla Rosenstock, insiste enfin : "Notre pays a bâti son identité moderne sur le rejet total des violences politiques et du terrorisme. Nos lois sécuritaires n’ont rien d’exceptionnel : elles sont temporaires, proportionnées, encadrées par les magistrats, et conformes à tous nos engagements internationaux en matière de droits de l'homme. L’Hotsaline ferait mieux de se concentrer sur ses propres démons du passé plutôt que de critiquer injustement ses voisins." Une posture qui peut surprendre de la part de celle dont le parti combattait bec et ongle la première mouture de la loi, et semblant indiquer ou un désir de signifier l’apaisement des tensions après l’amendement du projet, ou de faire bloc autour d’une coalition gouvernementale que certains considèrent fragilisées. Reste à voir si ces clarifications suffiront à apaiser les tensions entre les deux pays voisins ou si, au contraire, elles raviveront un antagonisme régional déjà profondément ancré.
En tout cas l’intervention publique remarquée de la Vice-Présidente Elena Vasylenko suscite aujourd’hui en retour une forte défiance à Sankt Josef, où l’on pointe une tentative à peine voilée de récupération politique. Plusieurs voix influentes au sein de la Convention Générale estiment ainsi que l’Hotsaline serait très loin d’être motivée par une sincère préoccupation humanitaire ou démocratique.
Markus Dietrich, député du Parti Populaire, a pris la parole à la Convention Nationale pour exprimer une position plus mesurée, tout en soulignant les incohérences de la démarche hotsalienne. "L’Hotsaline joue ici un jeu dangereux. Plutôt que de contribuer à la stabilité régionale, elle choisit de souffler sur les braises en exagérant la situation en Mährenie." S'il reconnaît que "toute démocratie doit accepter les critiques et les remises en question", Dietrich insiste sur le fait que "l’invitation lancée par Troïtskerov ne concerne pas de simples opposants pacifiques, mais des individus au passé trouble, dont certains ont déjà été impliqués dans des violences avérées". Il met également en garde contre les risques d’une escalade diplomatique inutile. "L’Hotsaline devrait réfléchir à ce qu’elle gagne réellement en alimentant cette polémique. Une crise ouverte entre nos deux pays ne servirait ni les Mähreniens, ni les Hotsaliens."
Plusieurs observateurs neutres, notamment issus de la communauté internationale, partagent cette analyse. Selon Elena Ferlich, politologue spécialisée en Eurysie centrale, interrogée sur le sujet par notre rédaction, "le gouvernement hotsalien traverse actuellement une phase délicate, confronté à une économie en berne, une dette publique croissante, et à la remise en question par une partie de l'opinion publique de la légitimité du pouvoir en place. Dans ce contexte difficile, la critique systématique d’un voisin est une stratégie classique pour renforcer l’unité nationale, détourner l’attention de la population vers un adversaire extérieur imaginaire et redorer, à bon compte, l'image démocratique du gouvernement."
Un argumentaire renforcé par les déclarations mêmes des autorités hotsaliennes, qui insistent régulièrement sur leur prétendue supériorité morale en matière démocratique, en ignorant commodément les aspects les plus embarrassants de leur propre histoire récente. La sincérité de l’accueil proposé par l’Hotsaline aux prétendus réfugiés mähreniens est donc largement remise en question par ces observateurs, mais également par plusieurs membres du gouvernement confédéral qui mettent en avant les récentes découvertes faites lors des perquisitions à l’encontre des individus arrêtés. Ces preuves matérielles, accumulées méthodiquement par les enquêteurs, démontrent clairement que les personnes concernées par l’invitation hotsalienne ne sont pas simplement des opposants politiques ordinaires, mais des individus directement impliqués dans des actions terroristes avérées, présentant une menace tangible pour la sécurité nationale de la Mährenie. Le Commissariat aux Affaires Étrangères et à la Conciliation précise ainsi, dans un communiqué publié suite à la conférence de presse de Layla Rosenstock :
"La Mährenie respecte scrupuleusement ses obligations internationales et n’a jamais criminalisé l’opposition politique pacifique. Cependant, elle ne saurait tolérer que des criminels responsables de violences et de projets terroristes avérés se voient ainsi protégés, légitimés et transformés en victimes héroïques par un gouvernement étranger aux intentions douteuses."
Face à ce qu’il qualifie désormais de tentative d’ingérence étrangère, le gouvernement de Lennard Rossmann envisage désormais de durcir le ton diplomatique à l’encontre de l’Hotsaline, appelant publiquement Troïtskerov à "cesser immédiatement cette instrumentalisation politique" qui "nuit gravement à la stabilité régionale et aux efforts conjoints des nations eurysiennes pour construire un avenir pacifié".
Ce bras de fer diplomatique entre la Mährenie et son voisin hotsalien marque donc un nouveau tournant dans les relations régionales, déjà fragiles. Il existe un vrai risque que crise devienne progressivement un enjeu diplomatique majeur, dont les conséquences pourraient redessiner durablement l'équilibre des forces au cœur d'un continent déjà fragilisé par une succession interminable de crises. Alors que l’Hotsaline présente au monde une image d'ouverture et d'hospitalité en annonçant l'accueil de ceux qu’elle considère comme des "opposants politiques" mähreniens, les preuves accumulées par les autorités judiciaires et inquisitoriales de Sankt Josef dessinent une réalité nettement plus sombre : dès lors il s’agit moins d’une opposition morale que strictement politique d’autant plus intolérable pour la Confédération qu’il ne fait aucun doute que les individus en question avaient des visées meutrières. Ainsi, parmi les documents interceptés lors des arrestations, se trouvent notamment des fichiers cryptés et des correspondances internes révélant très clairement les intentions violentes et meurtrières de ces individus. Sur l’ordinateur personnel de Kurt Wächter les enquêteurs inquisitoriaux ont découvert des documents datant de plusieurs années, détaillant minutieusement des plans d'attaques contre des bâtiments publics, des personnalités politiques et même contre des civils jugés "complices du régime communaliste". Les schémas techniques trouvés sur son disque dur correspondent très précisément à la composition et au mécanisme de l’engin explosif découvert près des bureaux du Commissariat à Laschborn. Une série de correspondances déchiffrées par la cellule de cybersécurité inquisitoriale révèle également l’existence d'un réseau clandestin de soutien logistique et financier à ces activités terroristes, remontant jusqu’à l’époque du putsch manqué de 2012, et poursuivant activement ses opérations sous couvert de contestation politique. L'un de ces messages, saisi par les autorités, mentionne explicitement l’intention de créer "une juste terreur."
Au-delà des éléments techniques et matériels recueillis, les témoignages recueillis auprès de victimes directes de ces actions terroristes ou de leurs proches brossent un tableau humain tragique, bien éloigné du discours hotsalien. Ainsi, Anja K., 45 ans, mère de deux enfants, dont le mari a perdu la vie dans l’attentat contre une permanence de l’Alliance Socialiste à Walschar en 2013, confie anonymement, par peur de représailles éventuelles.
"Lorsque j’ai entendu que l’Hotsaline qualifiait ces gens de réfugiés politiques, j’ai ressenti comme une deuxième mort pour mon mari. Comment peut-on accueillir et protéger ces assassins comme s'ils étaient des héros ? Ils ont détruit ma vie et celle de mes enfants. Mon mari n’était pas un homme politique, il travaillait dans un bureau comme beaucoup d'autres."
Même écho de désespoir chez Matthias F., dont la sœur a été gravement blessée lors d'une attaque terroriste en 2012 menée par les membres du Front Mährenien Nationaliste.
"Ces gens n’ont rien à voir avec la politique ou la démocratie. Ce sont des terroristes, des fanatiques. Ma sœur souffre encore aujourd'hui de ce qu'ils lui ont fait, physiquement et mentalement. Je ne comprends pas comment la présidente hostalienne peut oser parler de répression alors que ces criminels ont le sang de nos familles sur les mains."
Ces récits sont loin d’être isolés. Les services sociaux de plusieurs communes mähreniennes, notamment à Ustarine et à Sankt Josef, confirment que de nombreuses familles ont subi des violences, des intimidations ou même des assassinats perpétrés par des groupuscules ultranationalistes liés directement aux personnes aujourd'hui présentées comme des victimes par le gouvernement hotsalien. Ces mêmes services sociaux dénoncent une tentative de blanchiment moral scandaleuse de la part de Troïtskerov. Les autorités judiciaires rappellent en outre que plusieurs des individus actuellement présentés par l’Hotsaline comme des "réfugiés politiques" font l’objet de condamnations antérieures, fermement établies par la justice indépendante mährenienne. En accueillant ces individus sans réserve, l’Hotsaline prend donc le risque majeur d’être complice indirecte des violences à venir, non seulement en Mährenie mais potentiellement aussi sur son propre sol. Une position que Sankt Josef condamne aujourd’hui avec fermeté, appelant à une prise de conscience urgente de la part des autorités hotsaliennes.
Lors d’un point presse tenu à Sankt Josef en clôture de sa réponse détaillée, Layla Rosenstock a rappelé que "la diplomatie, lorsqu’elle est sincère et constructive, vise à résoudre les conflits et non à en créer artificiellement. Nous invitons nos voisins hotsaliens à mettre fin à cette stratégie irresponsable d’instrumentalisation politique, qui ne fait qu’exacerber inutilement les tensions dans une région déjà profondément troublée par l’histoire." Rappelant les efforts considérables menés depuis plus d'une décennie par la Mährenie pour bâtir une société stable, démocratique et respectueuse des libertés individuelles, la Commissaire Rosenstock a souligné que "notre Confédération reste, aujourd’hui comme hier, ouverte au dialogue sincère et respectueux avec tous les États voisins, y compris l’Hotsaline. Mais cela suppose un minimum de bonne foi et de respect mutuel."
La responsable diplomatique a également insisté sur le fait que la Mährenie n’accepterait jamais que sa politique intérieure, en particulier en matière de sécurité, soit dictée ou orientée par des gouvernements étrangers, surtout lorsque ceux-ci connaissent eux-mêmes de graves difficultés internes. "Nous comprenons que l’Hotsaline traverse une période complexe, marquée par des tensions sociales et économiques, et par une situation politique fragile. Mais ce n’est pas en tentant de détourner l’attention sur de prétendues persécutions politiques dans notre pays que le gouvernement hotsalien parviendra à résoudre ses propres problèmes."
Elle poursuit : "Les autorités hotsaliennes devraient concentrer leurs efforts sur la gestion de leurs propres défis, notamment budgétaires, et sur l’achèvement d’une transition démocratique encore loin d’être aboutie. La stabilité en Eurysie centrale passe nécessairement par la coopération, le dialogue honnête, et le respect des souverainetés nationales."
À Sankt Josef, plusieurs voix importantes de la coalition gouvernementale appuient cet appel au calme et à la responsabilité. Le Chancelier Lennard Rossmann lui-même a récemment rappelé lors d'une allocution devant la Convention Nationale que "la Mährenie continuera, sans faiblir, à protéger ses citoyens contre les violences terroristes, mais qu'elle ne sacrifiera jamais ses acquis démocratiques sur l'autel de la peur ou des pressions extérieures."
