Activités étrangères en Hotsaline
Posté le : 26 mars 2024 à 22:17:25
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Posté le : 25 juin 2024 à 13:27:28
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L'Usine Militaire
Ecrit par : Lucas Yutu, posté le 02/12/2012 à 10h03.
Général Lacroix
Le 25 août 2013 restera dans l'esprit comme un acte fort du mandat d'Angel Rojas, Premier ministre du Royaume de Teyla. En pleines vacances parlementaires et au cœur du mois d'août, le Premier ministre a convoqué une session extraordinaire du Parlement pour permettre la ratification de l'Accord de Coopération Militaire entre la Confédération de Kresetchie et le Royaume de Teyla, également connu sous le nom d'ACM-CK-RT. Cet accord militaire offre au Royaume de Teyla l'accès à un aérodrome militaire et à une base militaire terrestre situés à Beletov et Borodimir. Cet acte diplomatique et politique de la part du Premier ministre, marque d'une part la consécration des efforts diplomatiques de la part diplomatie Teylaise pour les "Royalties de la paix."
D'autre part, cet accord diplomatique change drastiquement la vision diplomatique et militaire qu'ont les élites du Royaume de Teyla. Les gouvernements, avant les années deux mille dix, avaient une inquiétude de déployer des soldats de Sa Majesté et plus encore d'obtenir la gestion de base militaire à l'étranger. Il faut comprendre, que depuis les années trente, le Royaume de Teyla n'était qu'une puissance secondaire, voire tertiaire tant sur le plan mondial qu'eurysien. Cette faiblesse économique et militaire entrainait une faiblesse diplomatique évidente quel que soit l'idéologie politique du gouvernement et des chambres législatives. Toutefois, depuis le début des années deux mille dix, et surtout à partir de l'année deux mille onze et le gouvernement Antoine Carbasier, le Royaume de Teyla a entrepris une diplomatie plus "agressive" ou "entreprenante" au fur et à mesure que sa puissance économique et militaire se développait. L'avènement de l'Organisation des Nations Démocratiques est la première pierre à une construction et un projet permettant au Royaume de Teyla de retrouver un prestige et une influence sur les "Affaires du monde", tout en proclamant la nécessité d'un droit international et orientant sa communication à l'internationale sur la paix, la démocratisation et l'humanitaire, comme le montrent plusieurs théâtres humanitaires qu'a menés le Royaume de Teyla (Port-Hafen, Valkoïnenland). Les deux partis politiques qui font la vie politique et la politique du Royaume, sont d'accord sur le projet de l'Organisation des Nations Démocratiques et sa nécessité, bien qu'il y ait des différences sur la politique internationales à mener, bien qu'elles soient mineures.
Le mandat d'Angel Rojas, toujours en cours, change profondément la conception de la position du Royaume de Teyla sur la scène internationale. Sans être aveugle sur ces nombreuses faiblesses, le gouvernement comprend que le Royaume de Teyla obtient un atout majeur dorénavant auprès des nations avec l'Organisation des Nations Démocratiques et notamment l'article cinq. Certains observateurs internationaux estiment qu'à travers l'article cinq et la notion de citoyens permettant la déclenchement de l'article cinq et d'une entraide, les nations membres peuvent argumenter sur le fait que l'article cinq peut être déclenché si un soldat teylais et donc un citoyen, meurt sur le sol étranger en opération extérieure dans le cadre d'un accord militaire commun. C'est là un argument de poids lors de négociation d'accord de défense mutuelle ou de coopération militaire qui permet au Royaume de Teyla d'être flexible quant à l'organisation de la défense de l'Hotsaline.
C'est donc dans ce contexte que le Royaume de Teyla obtient deux bases militaires, dont un aérodrome, en Hotsaline, pour protéger la Confédération de Kresetchie de toute attaque pouvant être menée soit par l'organisation de la Rache, soit par l'Administration Militaire de Gradenbourg soutenue par l'Empire Raskenois. Le changement de paradigme est significatif, car jusqu'ici, le Royaume de Teyla opérait à l'étranger au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques. La seule base militaire du Royaume de Teyla, avant cet accord, était établie en Zélandia, dans un contexte particulier. La Fédération des Communes de Zélandia est un État membre de l'Organisation des Nations Démocratiques, mais non signataire de la charte militaire. Néanmoins, la Fédération reste liée à la charte militaire, bien que non signataire de celle-ci, parce qu'elle fut plusieurs fois invitée à des réunions du Conseil Militaire et à participer à des opérations humanitaires et militaires conjointement avec l'Organisation des Nations Démocratiques, sous le mandat de cette même organisation. Le déploiement teylais reste dans un contexte connu, et l'hostilité de la population reste minoritaire.
L'Hotsaline et, plus largement, la Confédération représentent un nouveau contexte pour un déploiement teylais. Celui-ci ne se fait pas dans le cadre de l'Organisation des Nations Démocratiques et pourrait entraîner un accroissement de l'hostilité de la population envers le Royaume de Teyla, une hypothèse que n'écartent ni le gouvernement ni l'état-major teylais. De plus, bien que le gouvernement hotsalien soit favorable à un accord, ce n'est pas l'avis de tous les partis représentés au Parlement de la Confédération, qui peuvent y voir un impérialisme déguisé sous l'argument de la protection. En outre, l'accord de coopération militaire représente, à ce stade, un désaveu et un échec pour certaines parties de l'opposition. Non pas qu'ils soient foncièrement contre l'implantation d'une base militaire d'un pays étranger, mais ils pensaient que le Royaume de Teyla pourrait forcer le gouvernement actuel de l'Hotsaline à convoquer des élections libres et égales pour tous les candidats et partis politiques.
L'état-major et le gouvernement teylais sont conscients des réticences locales, renforcées par un contexte politique tendu avec l'interdiction d'un parti par le gouvernement actuel. Le ministère des Armées et de la Défense a confié au Général et officier émérite de Sa Majesté, David Lacroix, la mission d'opérer les transformations nécessaires au sein de l'Armée Teylaise déployée au sein de la Confédération afin d'éviter toute escalade de l'hostilité de la population civil. Le premier changement opéré par le Général Lacroix concerna le rapport de l'armée vis-à-vis des médias. Jusqu'ici, les interventions et les interviews réalisées par les militaires gradés et les hauts gradés devaient être approuvées par l'état-major et, dans certains cas, par le ministère des Armées et de la Défense. Cette verticalité était vue comme un défaut pour contrer le récit proposé par les oppositions politiques ou des ingérences étrangères sur la scène nationale et internationale. Toutefois, elle offrait aux politiques un certain contrôle de la communication sur une institution importante pour le gouvernement en place. Cependant, le Général Lacroix a estimé que les considérations ne sont plus les mêmes dans un déploiement à l'étranger et permanent. Les officiers gradés sur place ont désormais l'autorisation d'accorder des interviews à la presse écrite, numérique et télévisée. De plus, les brigades et escadres se sont vu attribuer un mini service de communication commun composé de quatre personnes, qui répond directement au Général Lacroix.
Les médias de la Confédération et de l'Hotsaline ne sont pas les seules voies de communication pour l'Armée Teylaise déployée. Depuis le début de son déploiement, celle-ci s'efforce d'organiser, en coopération avec les autorités gouvernementales de l'Hotsaline et les autorités locales, deux réunions publiques par mois. Ces réunions visent à expliciter la mission du déploiement du Royaume de Teyla, rappeler le contexte de la situation régionale et eurysienne, tout en soulignant les grands principes de la diplomatie teylaise, à savoir le maintien de la paix et de la justice. En outre, les soldats participant à ces réunions ouvertes et destinées aux citoyens ont reçu des formations sur les cultures locales afin de ne pas heurter la sensibilité du grand public. L'Armée Teylaise s'organise sur les plateformes numériques et publie régulièrement des vidéos en français, sous-titrées dans les langues reconnues par la Confédération, expliquant les raisons du déploiement et le contexte régional.
Dans une moindre mesure, le site du ministère des Armées et de la Défense s'adapte à cette nouvelle réalité de terrain importante pour la doctrine teylaise, notamment sur le volet communication avec la population. Le site a été réorganisé de telle manière qu'on y retrouve une catégorie entièrement dédiée aux opérations extérieures et aux déploiements teylais à l'étranger. On y trouve les missions, les objectifs et la durée des missions, si les autorités locales sont d'accord avec la transparence sur cet aspect. De plus, le Royaume de Teyla y recense les moyens qu'il déploie pour communiquer avec les populations locales, comme décrit précisément. Les changements du Général Lacroix, avec l'adoubement du gouvernement, ont des conséquences sur le terrain. Les permissions accordées aux soldats ne sont désormais accordées que pour des duos de soldats. L'objectif affiché ici est d'avoir toujours un témoin teylais en cas d'incident, facilitant ainsi le travail du côté teylais tout en s'assurant qu'un partenaire dans le duo ne s'immsice pas tout seul dans des affaires louches à l'étranger.
Posté le : 22 jui. 2024 à 12:54:48
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Discussion entre le Premier ministre et son entourage proche.
Le Premier ministre avait dîné depuis deux heures, alors que l'après-midi s'apprêtait à être une rare occasion de repos pour le Premier ministre et les membres du gouvernement, il a reçu un coup de téléphone de son nouveau ministre des Affaires Étrangères. Le coup de téléphone apporta une mauvaise nouvelle au Premier ministre, dont les craintes semblent sur le point d'être confirmées. Afin d'établir un plan d'action et une ligne gouvernementale sur le dossier de l'Hotsaline et de la Mährenie, il réunit en milieu d'après-midi une de ses très nombreuses réunions informelles au sein de la Résidence Faure, qui ont parfois plus d'influence qu'un conseil des ministres.
Pierre Lore :
- La missive que nous a fait parvenir l'Hotsaline est inquiétante, déclara le nouveau ministre des Affaires Étrangères et ex-président de l'Assemblée nationale, les sourcils froncés, inquiet par la situation. Nous suivons de près la situation depuis la prise de parole du chef d'État de la Mährenie, mais les informations que nous avons sont peu nombreuses. Il fit une pause et parcourut la salle du regard, sentant le jugement de ses collègues s'abattre sur lui. Nous savions dès le début que la région était en proie à une instabilité latente. La situation révélée par la missive diplomatique était à prévoir, d'autant plus que le rapport de force, malgré le nombre de pays dans la région, est en faveur de la Mährenie, soutenue très clairement par le Grand-Kah, par des livraisons de matériels militaires, ce qui fait craindre un conflit localisé.
Angel Rojas :
- Oui, je sais bien, merci, soupira le Premier ministre, aux traits du visage fatigués. Les évènements n'arrivaient pas au bon moment, mais pouvaient-ils tomber à un bon moment ? Il se redressa sur sa chaise et prit un air grave afin de montrer toute l'assurance en lui à ses collègues, une assurance qu'il n'avait pas étant donné la situation dans laquelle se retrouvait le Royaume de Teyla. L'Hotsaline paie clairement la politique de l'ancien gouvernement. Faire durer le conflit indéfiniment bloque toute constitution d'un cadre de travail, de discussion sain avec les partenaires de la région, notamment la Mährenie. Le changement de régime et le gouvernement éclaté sous la forme d'une coalition de partis n'arrangent rien à la situation, tant les divergences doivent être nombreuses au sein du gouvernement de l'Hotsaline. Du moins, je présume.
Pierre Lore :
- Je ne sais pas précisément quelles sont les divergences qui habitent les partis de la coalition gouvernementale qui n'est que temporaire, le temps des élections, répondit Pierre. Comme le Premier ministre, il prit un air grave. Ce qui pose un gros problème de légitimité dans un contexte où celle-ci est nécessaire. Toutefois, le gouvernement actuel semble uni dans les décisions qu'il prend, ce qui n'empêche pas le débat avant la prise de décision, soyons clairs. Mais j'estime que cela est un bon signe pour nous. Le coup de force réalisé par l'opposition a un problème de légitimité, mais il nous offre un cadre de discussion clair, permettant d'influencer le gouvernement sur la démarche à suivre pour espérer refroidir l'escalade provoquée par l'arrivée du matériel militaire venant du Grand-Kah. Nos marges de manœuvre sont faibles sur ce dossier, pour éviter un conflit régional. Si la question est d'éviter une invasion de l'Hotsaline, j'estime qu'elles sont plus grandes étant donné nos relations avec le Grand Kahn. Il secoua la tête, pour appuyer son propos.
Valérie Coutre :
- Je rejoins mon ministre de rattachement, ajouta Valérie Coutre, la ministre déléguée à l'Organisation des Nations Démocratiques, en hochant la tête. Il est évident que la Mährenie est soutenue, directement ou indirectement, par le Grand-Kah, ce qui complique évidemment les jeux diplomatiques dans la région d'Eurysie centrale. Nous avons des engagements clairs de défense avec l'Hotsaline en cas d'attaque sur son territoire. Ces engagements sont universels, peu importe l'attaquant ou les attaquants. S'ils activent les clauses du traité, nous devrons les défendre.
Olivia Catasta :
- Mais soyons clairs, le rapport de force est en faveur de la Mährenie, intervint la ministre de la Défense et des Armées, face à une situation inédite pour elle. L'intervention au Hvítneslånd n'était pas comparable, le rapport des forces est clairement en faveur du Royaume de Teyla comparé à de potentielles actions armées contre la Mährenie. La capacité technologique du pays est trop avancée comparée au Royaume de Teyla dans les systèmes d'armes et opérationnels pour que nous puissions décemment penser à des actions militaires. Dans l'attente de connaître les intentions de la Mährenie, je conseille vivement de nous en tenir à des actions diplomatiques soutenant l'Hotsaline, cela peut être une non-reconnaissance des discussions existantes dont la médiation est réalisée par le Kolisburg. Il serait judicieux de mettre une pression amicale sur l'Hotsaline, afin que cette dernière oublie toute volonté d'action militaire, en dehors d'une situation de défense. Mais même dans ce cadre, le rapport de force est favorable à la Mährenie.
Angel Rojas :
Je comprends votre position Olivia, dit le Premier ministre sur un ton neutre afin que la ministre ne soit pas contrariée par la suite de la réponse. J'émets des doutes quant à la pertinence de mettre la pression sur un de nos partenaires qui participe à notre Pax Teylica, j'y vois plutôt une manœuvre qui aura l'effet inverse et éloignera le gouvernement en place du Royaume de Teyla et de l'Organisation des Nations Démocratiques. Cependant, je suis d'accord avec votre point de vue sur l'évitement d'un conflit et attendre le comportement de l'Hotsaline vis-à-vis de la Mährenie. La question dorénavant, c'est comment faire ? Nous supposons que des nations ciblées par la Mährenie tenteront de monter une coalition contre la Mährenie, ce qui serait habile, mais je doute des chances d'un tel mouvement. Il me semble que nous devons attendre les positions officielles des états dans la région et acter que nous ne reconnaîtrons pas les résultats des discussions que mène le Kolisburg afin de permettre à ces dits états de venir nous voir.
En attendant Pierre, voici ce que je veux voir dans la missive diplomatique pour l'Hotsaline.....
Posté le : 28 août 2024 à 20:16:19
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La base de Munchberg était de fourmillait de plus en plus d’activité. Toute l’armée velsnienne n’était pas encore arrivée que la base ressemblait déjà à une petite ville dont les habitants avaient des rites et un rythme de vie qui leur était propre. C’était également le cas des sénateurs assumant le commandement des neuf régiments que composait ce corps expéditionnaire, lesquels se réunissaient souvent dans le cadre d’un repas commun, lequel se mêlait aussi à une réunion stratégique, mais cela ressemblait bien plus souvent à une joute verbale doublée d’un concours d’égo. Car non content de se rencontrer dans le cadre de cette opération, il fallait rappeler que ces hommes et ces femmes se croisaient au Sénat pratiquement tous les jours. Ce rite, Matteo DiGrassi, commandant en chef de ce corps expéditionnaire, il était le premier à ne pas le comprendre : ces gens se détestaient cordialement et pourtant, ils faisaient constamment pression auprès de lui pour maintenir ce moment privilégié que tous ces égos surdimensionnés se partageaient. DiGrassi était affaissé dans son fauteuil, devant écouter les points de vue plus ou moins pertinents des sénateurs l’accompagnant dans cette expédition. Comme souvent, c’est le jeune et ambitieux Duccio Abiate qui faisait office de pièce de théâtre ambulante, attirant à lui des rires épars et des plaisanteries de bon cœur :
- Au fait. Vous avez réfléchi à ce qu’on fera si Pasqual est élu Mister monde ? Au début je sais que c’était pour la blague mais j’ai l’impression que cela devient sérieux. D’ailleurs on ne sait toujours pas qui l’a présenté ?
Il y eu un silence où les regards se croisent, puis des sourires, puis un rire quasi-général avant qu’Abiate ne reprenne :
- S’il gagne vous pensez qu’ils vont lui demander de faire un discours ?
Abrixxio et Calvane avaient du mal à tenir sur leur siège tant le sérieux avait du mal à faire son retour, d’autant qu’Abiate continuait en imitant l’intéressé :
- « Au nom de la loi, je vous arrête, terroristes achosiens ! Je vais vous faire passer au détecteur de mensonge vous allez voir. ». – Abiate reprend de son souffle en levant son verre – Bon, temps mort, à la vôtre et à Carlos Pasqual !
- A la nôtre et à Carlos Pasqual ! – reprirent en cœur les sénateurs –
Les commandants étaient sur le point de débuter leur repas lorsqu’une silhouette imposante fit une entrée fracassante, celle du Sénateur Albirio, visiblement furieux :
- Vous auriez peut-être pu me prévenir que vous faisiez une bouffe. C’est quoi ce bordel ? Maintenant je suis obligé d’envoyer mon aide de camp vous espionner pour savoir quand il y a réunion ?
Calvane se fendit d’un commentaire :
- Bah c’est-à-dire qu’on ne vous croise JAMAIS aux réunions stratégiques, excellence. On ne pensait pas cela vous intéressait…
- Vous croyez que je me suis porté volonté pour un poste à commandement dans c’pays d’merde juste pour prendre des vacances ? Aller, faites-moi une place les mange-merde – l’imposant sénateur prend sa place à table, quitte à bousculer deux de ses homologues – Comprenez bien excellence DiGrassi, que j’ai arrêté de me rendre à vos réunions quand j’ai appris que notre seul travail ici était de procéder à de vulgaires opérations de police. Comme si les raskenois ne pouvaient s’en occuper. Pendant que ça se bat dans la Rache à quelques kilomètres d’ici, nos hommes sont en train de pourrir sur place ici ! Qu’est ce qu’on fait là à la fin ?! Pourquoi on attaque pas avec les raskenois ?
Pour la première fois depuis le début de la réunion, DiGrassi se redressa de sa chaise. Curieusement, c’était bien Albirio qui avait fait la première observation intéressante de la journée, surprenant. Celui-ci prit la parole, chose rare depuis leur arrivée ici :
- Excellence Albirio. Vos questions sont tout à fait fondées. Croyez vous vraiment que j’aurais mobilisé la fine fleur de notre armée pour jouer au gendarme et au voleur ? Rasken est beaucoup plus importe que vous ne le pensez, excellence. Plus de Rasken, plus de pétrole, de voitures, plus de nucléaire… nous rendons de l’aide à un partenaire historique. Notre présence ici est la garantie de notre bonne santé économique. Et avant que vous ne vous plaigniez de l’inactivité, sachez que l’attente est l’un des moments les plus communs propre à une guerre. Si nous entrons sur le territoire de la Râche, la Mahrénie arrivera dans la semaine, et je ne suis pas certain que cela soit une solution. Notre rôle est bien plus important que vous semblez le penser, et parfois l’attente est salutaire, et l’attaque qui suit n’en est que mieux pensée. Ai-je été clair, excellence ?
- Oui Excellence Stratège. – cette concession était forcée, et on aurait presque pu percevoir un grincement de dents de la part d’Albirio –
- En attendant mes excellences, passons au plat de résistance : le rapport d’incident de cette semaine concernant vos régiments.
Il y eu un soupir de désapprobation généralisé dans la pièce : « On non…je savais que c’était un piège… »
- A commencer par vous, excellence Albirio. Il a été relevé que deux compagnies de votre régiment ne respectent pas leurs itinéraires de patrouille.
- Bah quoi ? On peut plus pisser tranquille ? – lui répond t-il sur le ton de la plaisanterie -
- Un détour de 25 kilomètres pour aller se soulager ? A moins de 5 kilomètres de l'Hotsaline ? Que fais-je dans cette situation, excellence ? Je punis les soldats ? Ou je vous punis vous ?
- C’est pas de leur faute à ces jeunes, excellence, soyez un peu coulant…
Posté le : 17 nov. 2024 à 00:21:53
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Dans un monde dévasté par LA GUERRE INTERSTELLAIRE
*Explosion*
Un monde ou la population terrestre s'est réfugiée dans L'ESPACE
*Bruit fusée +explosions*
Le Soldat Barbare Achosien Immortel revient pour affronter des ennemis de longue date : LES . TERRORISTES . VAMPIRES . HOTSALIENS . DE . L'ESPACE !!!!
*Explosion, explosions et encore explosions*
Soldat Barbare Achosien Immortel : Cet espace, c'est pas mon espace RAAAAAAAAH !!
*Bruit d'épée + explosions*
Afin de sauver les chats martiens des consuls d'Achos !!
*Miaou+ , evidement, une explosions*
Il vas devoir SURPASSER LES LIMITES DE L'UNIVERS
*toudoum toudoum +explosions*
Et inverser le Big-Bang À . MAINS . NUES !
*On entend plus que des explosions*
DECONSEILLÉ AUX MECS SANS COUILLES DE TITANE
*Ding métalique plus explosion*
Le Soldat Barbare Achosien Immortel contre les terroristes vampires hotsalien 4 : le retour, LE FILM QUI FAIT PLEURER TES PARRENTS
*explosion*