Activités étrangères à Villas et Tafanu
Posté le : 01 avr. 2024 à 19:46:45
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Posté le : 14 avr. 2024 à 08:26:08
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BRAOUUUUUUM !!!!!!
Le voile de l’air fut transpercé par un son d’une violence inouïe. C’était un bruit d’une puissance extraordinaire, sans commune mesure en ce monde. Un son cataclysmique.
La déflagration sonore était si assourdissante que ce n’était plus un bruit, ce n’était plus un son, mais quelque chose d’autre, de plus grand, de supérieur, quelque chose que l’on ne percevait pas uniquement avec ses tympans, mais avec son corps tout entier. Quelque chose qui semblait annoncer la fin du monde.
C’était terrible. Horrible. Insupportable.
L’apocalypse.
Posté le : 16 mai 2024 à 13:12:19
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22 juin 2013 - Message de prévention des autorités wanmiriennes
Au vu des dernières actualités à Villas-et-Tafanu, de l'assassinat de Koli Roqica, député du Parti Populaire Maoti, et de l'instabilité qui s'ensuit, nous encourageons tous nos citoyens concernés à la prudence. Il est conseillé de rester à l'abri, et de respecter consciencieusement le couvre-feu ordonné. Ne vous exposez pas, restez au maximum à l'abri.
Dans l'hypothèse où la situation dégénèrerait, ou pour ceux qui voudraient quitter l'île dès maintenant, nos services d'ambassades sont là pour vous aider à organiser votre départ. Dans tous les cas, rapprochez vous des autorités locales si vous avez des questions ou la moindre difficulté, nos ambassadeurs sur place sont là pour vous faciliter la vie. Nous espérons que la situation se sera apaisée d'ici peu et que nous pourrons lever l'alerte.
Courage à vous et, on ne le répètera jamais assez, restez prudents.
Nous vous souhaitons une bonne journée,
Posté le : 24 mai 2024 à 10:33:51
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Le Norjien Enquête - NAZUM
L'étrange activité de l'ambassade tanskienne en Maoti Iara
Par Bjarne Henriksen (Nuku'Apia), le 18 août 2013.
Les grandes tours des quartiers nord de Nuku'Apia sont parmi les zones les plus densément peuplées du pays.
Square des indépendantistes, mardi matin. Je me baladait au milieu des grandes tours formant un ensemble mal-né, malbâti et presque insalubre d'appartements tous distincts les uns des autres sur plus de 100 mètres. Mon guide m'avait ici donné rendez-vous. Son nom ne vous sera pas donné pour des raisons de sécurité. Il le sait, un de ces amis d'origine tanskienne va avoir aujourd'hui une visite des plus singulières et nous tentons d'en avoir la teneur.
Nous sommes invités à monter au 32e étage de la tour A des quatre blocs. Il nous faut pour cela emprunter deux ascenseurs et trois escaliers différents pour déambuler à travers cet immeuble qui en réalité est composé d'une série d'immeubles successifs dont on se demande parfois comment ils tiennent encore. Aux fenêtres, avant de monter, des habitants, chapeaux de pailles sur la tête, nous regarde passer une cigarette à la main. Deux chauffeurs de taxis nous demandent si l'on veut aller voir des filles, nous refusons. Sous les quelques rares arbres qui émaillent encore la rue d'une touche de verdure, des femmes assises sur des bancs de fortune nous interrogent du regard mais ne parle pas. Un nuage de poussière, de pollution, flotte dans les airs. Je tousse, eux sont habitués. Dans ces quartiers, partout règne la misère mais pas l'ennui. Contre un mur, des enfants jouent, leur ballon est crevé.
Lorsque notre ascension débute, je m'y perd dans la chaleur étouffante d'une humidité salle qui me monte à la tête. Ma chemise s'humidifie et déjà quelques rares moustiques viennent y faire leur nid. Dans l'un des couloirs que nous traversons, seule une fenêtre plus grande qu'une balle de basket inonde le lieu du rougeoiement du soleil couchant. Il est 19 heures. Aussi étonnant que cela, atteindre le 32e étage ne nous prit qu'une dizaine de minutes. Nous avons aidé une femme à ouvrir la porte de son appartement et mon guide à du calmer un jeune, sans doute 20 ans, qui se sentait insulté de voir un blanc en ces quartiers. Fort heureusement, il n'a pas su que je suis tanskien, et je parle le Villasien.
A la fin de notre voyage, nous pénétrons dans l'appartement d'un dénommé Dean. Une salle de vie, et une chambre avec un lavabo, une douche et une toilette. Guère plus grand qu'un studio à Norja est pourtant c'est l'un des mieux logé de l'immeuble. Le luxe pour lui, il n'a pas d'enfant. Je me penche à la fenêtre, il n'est que 19h10, et déjà les deux tiers de l'immeuble n'a plus de soleil. Plongé dans la nuit par l'immeuble d'en face. Il fait chaud, un léger vent sublime souffle par la fenêtre et autant de moustiques entrent dans l'appartement. La moustiquaire est trouée.
Dean nous donne à boire, un rhum brun produit non loin d'ici selon lui, je n'ai pas cherché à vérifier. Le guide m'explique la prochaine étape, nous allons nous poster là, à la fenêtre, et regarder en bas, porte C du bâtiment B, dans une demi-heure, cela devrait avoir lieu. Pendant ce temps, nous discutons. Bien que le guide me dit que je peux avoir confiance en Dean, ni lui ni moi ne révélons que je suis tanskien, on ne sait jamais. Je suis eurysien, teylais si il le souhaite, blanc si il préfère. Il me raconte sa vie, ses emplois journaliers dans les rues environnantes et ses quelques fiertés : une chemise neuve, un lecteur mp-3 d'une quinzaine d'années et un pistolet flambant neuf, volé sur un policier blessé qu'il garde précieusement.
Une demi-heure plus tard, après nos discussions, cela s'active en bas. Dean et le guide avait raison. Le spectacle qui se joue sous mes yeux est des plus surprenant. Une berline noire, aux plaques vertes, diplomatiques, arrive au milieu de la soirée et se gare devant la porte, phares allumés. Ils ne se cachent pas. Deux hommes en costume classique, l'un se payant le luxe de porter un prince de galles gris et une cravate colorée, sortent et sonnent à la porte. Quelques instants plus tard, un homme descend. Il est blanc lui aussi, ce qui est rare par ici. Il est invité à monter dans la voiture, il ne résiste que peu, ne proteste pas vraiment, le voisinage se tait, il monte, la voiture repart lentement, sans être pressée.
Le guide avait tout prévu, nous descendons à la hâte et retrouvons une mobylette comme il en existe des milliers dans les rues de Nuku'Apia. Nous sommes sans doutes ses 8 et 9e propriétaires, il m'avoue l'avoir trouvé il y a quelques jours après que la sienne lui fut empruntée. Cela ne le dérange pas, il reconnait que la pratique est courante. Nous filons vers l'aéroport de la capitale qui n'est qu'à un quart d'heure en voiture. Il n'y a qu'un seul terminal, et à cette heure là peu de vols dont un en direction de Ny-Norja, capitale provinciale tanskienne en Afarée. Nous entrons dans le terminal, nous trouvons un banc qui donne sur la porte C, direction Ny-Norja, vol dans 45 minutes. Au bout de quelques instants, sortent des toilettes notre homme toujours entouré des deux autres en costume, l'un d'eux embarque , l'autre repart vers la sortie. Le premier doit être fouillé par un agent de sécurité, contrôle aléatoire, il sort son passeport, sans doute diplomatique, l'agent recule et le laisse passer. Le second homme passe à côté de nous, nous l'entendons parler au téléphone, il parle tanskien. Mais pas un tanskien d'ici, à l'accent prononcé et aux "e" mâchés, un accent parfaitement norjien, le mien. Notre filature s'arrête ici, il sort et nous le perdons de vu, l'avion lui, partira en direction des terres tanskiennes.
L'homme que nous avons vu être emmené est tanskien, il s'agit d'un ancien leader du Front de Libération de Kyli (devenu Union des Indépendantistes Kylien) et il est connu pour ses activités de déstabilisation de Tanska à l'étranger nous a appris cette semaine la justice tanskienne. Il séjourne aujourd'hui dans la maison d'arrêt de Kilfafell dans les régions centrales en Eurysie. Comment a-t-il été retrouvé, le gouvernement parle d'une coopération avec les autorités maotiennes, point du rôle de son ambassade.
Posté le : 21 juin 2024 à 00:57:29
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Brèves internationales: le Parti affirme son soutien au Parti Populaire Maoti
Fidèle aux valeurs communistes et des leçons de Taihoran, le Parti Populaire Maoti bloque actuellement le pays insulaire afin de faire entendre sa voix. Le Parti Communiste Stranéen soutient pleinement l'initiative mené par la résistance communiste maotienne. Dans ce cadre, la Secrétaire Générale du Parti, Maimunah Susanti, s'est entrenu par téléphone avec la camarade Teeva Piroi, Secrétaire Générale du PPM. De son côté, lors d'une conférence de presse, Calista Yulianti, Commissaire aux Affaires Etrangères déléguée à la coopération socialiste, a déclaré soutenir le PPM et essaiera de rallier à notre cause l'ensemble du Conseil des Commissaires du Peuple lors de sa prochaine réunion.