[NJ2] Création de pays : Villas et Tafanu
Généralités :
Nom officiel : Royaume coutumier de Maoti Iara
Nom courant : Villas et Tafanu
Gentilé : Villasiens et/ou tafanéen et/ou maoti iaraenne
Inspirations culturelles : Wallis et Futuna, Nouvelle-Calédonie, Hong-Kong britannique
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Villasien, tafanien, tanskien
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Hisiu, Yapur
Drapeau :
Devise officielle : O Tagata, Malo, Saolotoga
Hymne officiel :
Capitale : Nuku'Apia (île de Tafanu)
Population : 3 042 235
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Avant cette période de près de 150 ans, les populations .... qui avaient amenés avec elles entre autres porcs, poulets et agricultures se répandèrent rapidement parmi les îles entre les XIe et IVe siècle avant notre ère. Il est aujourd'hui estimé que cette colonisation humaine (à différencier de la colonisation eurysienne) s'est effectuée en 3 à 4 vagues migratoires séparées de plusieurs siècles amenant avec elles un brassage relatif des populations. Ces populations se sont avant tout installés sur les litoraux et, avec une pratique extensive de l'agriculture sur brulis, ont participés à une déforestation partielle encore marqué des principales plages reconnaissables à leurs importantes populations aujourd'hui.
L'isolement géographique relatif de ces populations - malgré la maintenance d'échanges commerciaux et de populations en faible nombre mais confirmé par la présence de poteries originaires d'autres îles et vice-versa - a permi la naissance de formes particulières de poteries ainsi que de maçonneries monumentales marqués par les Moaï dont la construction, dans sa forme la plus connue, la mieux conservée et aussi la plus aboutie (le terme d'aboutissement fait toutefois débat parmi les anthropologues car impliquant un jugement de valeur) datent quant à elle du XVIe siècle, peu avant la colonisation eurysienne. En dépit de ces différences notoires, l'ensembles des îles et archipels et de leurs populations forment un ensemble culturel comprenant de nombreuses similarités à commencer par les langues et le maintien de certaines pratiques religieuses. Certes différentes, le villasien et le tafanien restent toutefois des langues de la même famille avec la même structure grammaticale, une conjugaison proche et une majorité de racines communes.
Un ensemble de chefferies se seraient formés au tournant de l'an 1 jusqu'à constituer progressivement deux royaumes indépendants l'un de l'autre autour de l'an 1000 avec une étonnante similarité dans les chronologies des deux principales îles. La période dite de période pré-eurysienne tardive est la mieux connue et aussi la mieux documentée du fait de la persistance d'une forme de tradition orale qui a pu être mise à l'écrit - non sans altération et modifications eurysocentrées) à l'arrivée des premiers colons eurysiens et principalement tanskiens. Un certain nombre de dessins ainsi que des poteries bien conservées (aujourd'hui avant tout au sein du Musée nationale de la Mer à Norja, capitale de Tanska) aident aussi à la connaissance de ces populations. Leur répartition dans les îles permet aussi de dater l'avancée des populations vers des peuplements plus importants à l'intérieur des terres à compter du XIVe siècle. Un ensemble de chemins "coutumiers" peuvent ainsi être retracées et maillent l'espace des anciennes chefferies en reliant vallées et cols de montagnes. La population pré-coloniale est estimée à plusieurs centaines de milliers d'individus jusqu'à environ un million.
La société précoloniale est marqué sur une distribution des rôles fondée sur une différenciation sexuelle. Si les hommes avaient la responsabilité de la gestion des chefferies ainsi que des travaux pénibles principalement agricoles et de la pêche, les femmes n'ont été restreintes à aucune autre activité autre que l'absence d'attribution d'une chefferie.
Le premier contact avec les explorateurs et futurs colons eurysiens marqua un changement important pour les sociétés locales, à commencer par le choc microbien. "Découverte" (en réalité aperçues) en 1616 par un explorateur Caratradais, le premier eurysien à y avoir posé les pieds fut cependant fortunéen en 1645. Cette première rencontre, suivi rapidement par une série de rencontres avec une série d'explorateurs fortunéens, caratradais, zélandiens ou encore tanskiens provoqua un choc microbien important parmi les populations locales. En 1700, on estime qu'il ne restait environ que cinquante mille à cent mille habitants sur l'ensemble des îles. Ce choc démographique a aussi provoqué un profond bouleversement économique et sociétal antérieur à la colonisation. Il a affaiblit les sociétés, grandement limité les capacités de réaction à l'arrivée plus importantes des eurysiens.
Il fallut attendre 1750 pour que l'explorateur tanskien Asle Bergum revendique officiellement les deux principales îles au nom de l'Empire Tanskien. La colonisation ne pris néanmoins forme qu'au tournant de l'an 1802 avec l'arrivée des premiers colons. L'intérêt initial de tanska résidait dans les possibilités de pêches offertes ainsi que le bois tropical pouvant être récolté de même que quelques epices. Le peuplement tanskien ne débuta réellement qu'à partir de la décennie 1840 et fut marqué par l'unifications des îles en un seul royaume en 1852 et leur mise sous protectorat tanskien en 1863. A compté de cette date, une véritable politique de peuplement mais aussi de ségrégation raciale fut mise en place sur les deux îles avec les codes dit de l'indigénat. Les mariages entre populations autochtones et colons restaient alors une infime minorité, avant tout dans le cadre de mariage avec l'aristocratie des populations autochtones.
Les luttes politiques internes à Tanska à la fin du XIXe siècle aboutir à la fin de l'esclavage en 1888 bien que la réalité de sa mise en effet sur l'île est plus que retardée. La colonisation tanskienne se concentra avant tout sur l'île de Tafanu et sa capitale, Nuku'Apia, aujourd'hui capitale du pays et aussi principal lieu de peuplement eurysien (et en majorité tanskien). Néanmoins, fortement éloignée de la métropole coloniale, les archipels furent majoritairement délaissés, gérées par les autorités délégués sans grand contrôle à l'exception de la présence de l'escadre perlée de la flotte royale tanskienne.
Le déclenchement des guerres de la fédéralisation en Tanska en 1932 marqua le véritable début du Mouvement pour l'Indépendance Maoti (ou MIM). Pour autant, si il fut constitué en 1932, les mouvances indépendantistes n'ont pas attendu cette date pour demander une série de droit et progressivement l'accès à l'indépendance dès la fin du XIXe siècle. Le dernier esclave fut affranchit en 1899, le code de l'indigénat fut supprimé en 1910, l'autorisation du mariage mixte en 1914, l'autorisation de former un groupe politique en 1919, la constitution d'un parlement (sans réel pouvoir) en 1924. A compté de 1935, le MIM s'est engagé dans la lutte armé en menant une guerilla. Si il ne parvint jamais à défaire les forces tanskiennes, il acquit cependant un capital politique très important parmi les populations autochtones. En 1945, lors de la Fédéralisation, la jeune république effectua un référendum d'autodétermination sur le territoire.
Tafanu rejeta l'indépendance à 52%, Villas l'approuva a plus de 75%. Les résultats revelaient l'ampleur des divisions sociales, mais aussi le peuplement de chaque île et la présence bien plus nombreuse de colons eurysiens (et en majorité tanskien) sur l'île de Tafanu. Néanmoins, face à la menace d'une reprise des conflits armés avec le MIM, la République décida d'accorder l'indépendance à l'ensemble du territoire en conservant néanmoins une base navale pour une durée de 50 ans, la base de Honganka. Le traité fut prolongé de 10 ans en 1995 et il fallut donc attendre le 2 avril 2005 pour voir le dernier soldat tanskien quitter définitivement l'archipel.
Depuis l'indépendance et jusqu'en 2009, le MIM (devenu en 1977 le Mouvement Répulicain Maoti ou MRM) est resté au gouvernement. Durant ses décennies d'indépendance, le pays d'abord bénéficiant des importantes richesses minières de son sol et d'accords économiques avantageux avec Tanska put se maintenir avant de connaître une grave crise économique en 2007, cumulée à une brève épidémie qui a marqué le territoire. Le taux de pauvreté à augmenter mais à toucher les populations de façon différenciées. Mal préparé à son explosion démographique (de 2.1m en 1970 à 4m en 2013) du fait d'une assistance mal utilisée, partiellement corrompue et avant tout destinées aux anciens colons eurysiens, les gouvernement successifs se sont retrouvés incapable de résoudre les fortes inégalités sociales.
Avec les principaux postes d'administrations occupés par d'anciens colons en dépit de l'instauration progressif de quota favorables aux populations ......., le climat social c'est progressivement tendu, renforcé par les difficultés économiques précédemment évoqués. La petite criminalité a progressivement évolué en conflit de gang dans quelques banlieues des grandes métropoles du pays. A l'été 2012, un séisme frappait le Wanmiri voisin et se répercutait en un tsunami de faible ampleur mais qui impacta tout de même les bidonvilles (situé plus bas du niveau de la mer que les quartiers aisés des grandes villes du fait des fréquences historiques des tsunamis), plongeant le pays dans une crise encore plus marqué avec, le 15 mars 2013, la démission du dernier gouvernement en date. Notons, enfin, que ces bidonvilles sont aussi en partie peuplé de populations de travailleurs immigrés, en provenance notamment du Tahoku ou du Negara Starna comptant au total pour prêt de 15% de la population maoti iaraenne. Sensibles politiquement, les deniers recensement indiquait qu'environ 41% de la population était villasienne ou tafanienne, 33% eurysienne (en majorité tanskienne d'origine, 15% issus de l'immigration nazuméenne, et 11% maoteurysienne (issu d'un metissage progressif).
Mentalité de la population :
Il est difficile de définir une unique mentalité de la population du fait de sa diversité. Notons néanmoins que si la question de l'indépendance fut politiquement sensible à l'origine, elle s'est progressivement résorbée et est aujourd'hui majoritaire parmi l'ensemble des populations de la société et la question ne se pose donc plus réellement.
Place de la religion dans l'État et la société :
Les populations ont progressivement été converties au protestantisme tanskien avec la colonisation même si l'immigration nazuméenne a amené une importante minorité boudhiste au sein de la population. L'athéisme est en croissance élevée.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Monarchie coutumière, Villas et Tafanu est avant tout un régime parlementaire. Le roi coutumier, qui alterne chaque année entre un roi villasien et un roi tafanéen n'a aucun pouvoir et n'a qu'un but de représentation de l'unité du pays. Le chef de gouvernement est le premier ministre nommé selon la constitution de la Fale Alea, le Parlement monocaméral. Les députés, au nombre de 39, sont élus tous les 5 ans au suffrage universel à un tour.
La politique est principalement divisée entre :
- Le Mouvement Républicain Maoti (MRM), de droite relativement conservatrice
- Le Parti démocrate des îles (PDI) à tendance socio-démocrate
- Le Parti Populaire Maoti (PPT), issu d'une division avec le MRM en 1999, il se considère comme attaché aux valeurs originelles du MIM et est proche du socialisme voir du marxisme
- Les députés non affiliés
La composition du Fale Alea avant sa dissolution
Principaux personnages :
Vehiatua Teva, président du MRM, ancien premier ministre de 2000 à 2009.
Teeva Pirioi, présidente du PPT, ancienne première ministre de 2009 à 2013.
Moemoe Aru, président du PDI.
Politique internationale :
La politique internationale de Villas et Tafanu est concentrée autour de la recherche de partenariats de coopérations et de développement. La relation avec la République Fédérale de Tanska est ambigue et occupe une place importante bien que politiquement sensible. Vallis et Tafanu n'a aucune vision expansionniste et est opposés aux régimes coloniaux bien que comme indiqué, elle entretien une relation singulière avec son ancien colon.
Précisions HRP : Oui, cettee NJ2 est volontairement faite pour être proche de Tanska (mon pays numéro 1) et une partie du RP tournera nécessairement autour de leur relation, de leur rapport à la colonisation, de l'entretien d'une forme de dépendance, et d'une forme d'impérialisme tanskien. Cependant, il n'est nullement question de vouloir enfermer le RP la dedans bien évidemment.
Les dates pré-indépendance seront amenées à changer avec l'uniformisation avec les pays voisins, en particulier avec Wanmiri, Fortune, Jashuria et des colonisateurs eurysiens !
Les quelques trous le sont en attente notamment d'avoir le terme de geokratos pour l'équivalent des populations polynésiennes, micronésiennes ou mélanésiennes.