21/02/2015
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Tsarat de Moritonie

Généralités :



Nom officiel : Tsar' Moritonii || Moritony khaant uls (Tsarat de Moritonie || Khanat de Moritonie).

Nom courant : Moritonie.

Gentilé :
  • Moriton (masculin et féminin) en général et pour parler de l'ethnie turco-mongole.
  • Moryak (masculin et féminin) pour l'ethnie slave.
Inspirations culturelles : Monde slave et monde turco-mongole, Autriche-Hongrie pour l'organisation politique (système de double monarchie, compromis austro-hongrois).

Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Le Moryak (Bulgare IRL).
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Le Moriton (Mongol IRL).

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : Pust' Svyatyye blagoslovyat Tsarya i zashchityat Narod (Que les Saints bénissent le Tsar et protège le Peuple).
Hymne officiel : Proshchaniye s Moryakiyey (Adieu de Moryakie).
Hymne officieux : Üzesgelent Moritonia (Belle Moritonie)

Lève-toi, terre Moryak, défends ta foi !
Nous avons composé bien des poèmes dans nos cœurs

Glorifiant la terre ancestrale.

Nous t'avons aimée quoi qu'il arrivât,

Toi, notre Sainte terre Moryak.

Tu as levé haut ta tête

Ton visage a rayonné comme le soleil.

Mais tu es devenue fantôme

par ceux qui sont partis, fuyant l'Envahisseur !

Une nouvelle fois le clairon nous appelle !
Nous grossirons les rangs
Et marcherons vers la sainte bataille.

Lève-toi, terre Moryak, contre-attaque et défends ta foi !
Les Saints attendent la victoire de la Grande Moryakie.

Répondez, défenseurs de la Foi Orthodoxe !

Où est ton Igor,

Où est ton Duscha ?

La mère appelle ses fils.

Nous allons, en priant

Pour la juste cause Moryak

Verser honnêtement le sang Moryak.

Une nouvelle fois le clairon nous appelle !
Nous grossirons les rangs
Et marcherons vers la sainte bataille.

Lève-toi, terre Moryak, contre-attaque et défends ta foi !
Nous sommes tous les enfants d'une Grande Puissance,

Nous nous souvenons tous des commandements de nos ancêtres :

Pour le Drapeau, l'Honneur, la Gloire et la Sainte Mère Patrie,

N'ayez de pitié ni pour vous ni pour les Ennemis de la Grande Moryakie.

Lève-toi, Moryakie, de ta prison d'esclave,

L'esprit de la Victoire t'appelle : il est temps de partir à la bataille !

Levez vos étendards

Pour les Saints, et le Tsar.

Une nouvelle fois le clairon nous appelle !
Nous grossirons les rangs
Et marcherons vers la sainte bataille.




Monnaie nationale : Le Yon Moryak.

Capitale(s) : Tsaryngrad et Bilandelgol.

Population : 1 365 884 habitants.


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
Le Tsarat (ou Khanat, selon la langue) de Moritonie est une double-monarchie constitutionnelle semi-parlementaire, dans le sens où, les parlements : la Douma d'Empire et le Grand Khoural d'Empire ont un pouvoir consultatif auprès du souverain (Tsar ou Khan selon la langue). Le pays est aussi un vassal de l'Empire Ushong de la dynastie Xin, au même titre que le Duché de Transblêmie.

Géographiquement, le territoire principal est composé en grande majorité de steppes, ainsi que d'un désert au Sud, des montagnes au Nord-Est et la forêt de Pădure aux Nord-Ouest; Nord et s'étendant à l'Ouest du Nord-Est. En termes d'altitude, le pays est relativement plat, mise à part lesdites montagnes du Nord-Est. Au niveau hydraulique, le pays est coupé en deux par un unique grand fleuve : le Zolotaya reka (fleuve d'or), partant des montagnes du Nord-Est, se dirigeant vers le Sud-Est afin de se jeter dans la mer Indigo. Par ailleurs, sur la seule côte du pays, les steppes, bien qu'encore présentes, laissent la place à des plaines fertiles, propices à l'agriculture.
La terre Sankta-Feodora (Sainte-Théodora) au nord elle, est doté d'un climat polaire arctique.

Historiquement, la Moritonie est habitée dès -245 av. n.-e., par les Yavgan Zorchigchid : un peuple nomade de chasseurs-cueilleurs arrivé depuis le détroit de Karpokie au néolithique en suivant des troupeaux sauvages. Arrivé sur le territoire actuel, une partie fait le choix de rester vivre sur ses terres arides. Tout en gardant leur mode de vie nomade afin de profiter de l'ensemble des pâturages de la région, les Yavgan se mettent à élever les troupeaux qu'ils suivaient au départ. Seulement, pour faire paître lesdits troupeaux sur de vastes territoires, le voyage à pied n'est pas le plus adapté. Nécessité oblige, les Yavgan Zorchigchid se mettent aussi à élever des chevaux, et au Ve siècle de n.-e. Ces derniers se renomment Moriton signifiant littéralement : monteurs de chevaux et nomme leur territoire "Moriton khümüüsiin nutag" signifiant littéralement : terre de cavaliers, bien que les Occidentaux appelleront eux leur pays Moritonie.

Dans les siècles qui suivent, dans les environs de l'an mille, afin de faire face aux disettes qui menacent de frapper à cause de grandes sécheresses réduisant les pâturages des troupeaux ; les Moritons vont lancer des séries de raids sur les peuples et territoires voisins, en particulier ceux du Sud. En 1203, soit deux siècles plus tard, Aruktai Khan : le Khan de l'époque entreprend de nouvelles extensions sur le Nazum. D'abord, lui et ses armées traversent le désert Khongor, au sud, et fond sur la région jusqu'à atteindre l'Empire Ushong et le nord de la Ramchourie actuelle. Ce dernier ne se laissant pas vaincre facilement, contrairement aux autres territoires, une paix (toute relative) est signée entre les deux entités. Cependant, une certaine rivalité naîtra entre les deux États, et les Moritons, sans pour autant déclarer de nouvelles guerres, continuerons leurs raids sur l'Empire.

Maintenant bloqué au Sud, Aruktai Khan lance alors en 1218, une expédition sur l'Ouest du Nazum. Partant de sa capitale : Delgol, il fait le choix de traverser le continent en ligne droite, l'obligeant à passer par la forêt de Pădure... Lui et son armée ne furent jamais revus.

Suite à cette disparition, le fils d'Aruktai étant trop jeune pour régner, c'est son frère qui hérite de la fonction de Khan, comme le veut la tradition Moriton sur la succession. En effet, lorsqu'un Khan ou tout autre chef de clan meurt, et que son héritier est trop jeune, ou bien qu'il n'a pas d'héritier, la succession est alors horizontale, et c'est le frère le plus vieux qui hérite. Ainsi, Bugidai Khan [le frère d'Aruktai], afin d'éviter de nouvelles déconvenues militaires, interdira l'accès à la forêt, la décrétant comme sacrée suite à l'arrivée de missionnaires bouddhistes. Il continuera en revanche la politique expansionniste et de raides de son frère, et maintenant bloqué à l'Ouest, en plus du Sud par les Ushongs, Bugidai se tourne alors vers l'Est, et plus particulièrement l'actuel Empire Suprême du Tahoku. Le Khan et ses cavaliers partent donc en direction de l'Isthme menant au Tahoku, mais doivent faire demi-tour ; ne parvenant à passer la frontière. Bugidai essayera alors une invasion par la mer, mais sa flotte ; mal préparée et construite dans la précipitation ne survivra pas, et fera naufrage à mi-chemin du Tahoku lors d'une tempête.
Ainsi, à la mort de Bugidai, son royaume est partagé entre ses nombreux fils. Ce dernier est alors divisé en de nombreuses hordes, dont la horde principale (correspondant approximativement au territoire actuel) revient au fils aîné de Bugidai.

Maintenant un bon dans le temps. Le XVIe siècle voit l'arrivée en Moritonie d'un nouveau peuple : les Moryaks. Ces derniers sont un peuple Slave de confession catholique orientale (orthodoxe), originaire d'une terre qu'ils appellent Moryakie, en Eurysie. Débarquant à l'embouchure du fleuve qu'ils nommeront Zolotaya Reka, Les Moryaks s'étendront sur les terres fertiles de la côte, jusqu'à la limite avec les steppes et accessoirement la frontière avec la Horde d'Orkhon : descendante directe du premier Khanat de Moritonie, mort avec Bugidai Khan.

Au début, les relations entre les deux peuples sont relativement paisibles. Quelques conflits d'intérêts mineurs entre des colons Moryaks et des éleveurs Moritons à propos de l'appropriation de certains pâturages, mais rien de bien grave. Cependant, les dites relations se refroidiront au fil du temps, et ce, jusqu'au XVIIe siècle. En effet, à cette période, la société Moryak s'implante de plus en plus sur ces nouvelles terres, ces derniers [les Moryaks] reprenant petit à petit leur vie d'avant. Ainsi, en 1672, le quatrième Tsar à régner sur ces nouvelles terres Nazumies : Pierre III dit le Grand, sentant venir les tensions, décide de se préparer au pire, afin d'éviter à son peuple un nouvel exil. Pour cela, il prend la décision de moderniser son armée auprès de l'Empire Ushong de la Dynastie Xin, et fait particulièrement l'acquisition auprès de ces derniers, de la poudre noire. Cependant, cette modernisation n'est pas suffisante, et toujours dans l'optique de se protéger, Pierre III obtient des Xin une alliance de défense mutuelle, en échange de la vassalité du Tsarat de petite Moryakie.

C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase pour la Horde d'Orkhon. Leur minuscule voisin qui se coalise avec leur ennemie de toujours : impensable ! Ainsi, en 1686, le Khan de l'époque déclare donc la guerre au Tsar Pierre le Grand, pensant qu'au vu de la petitesse du territoire, ce dernier sera facile à prendre. Mais cela est sans compter sur les bannières impériales Xin, qui en vertu de leur nouvelle relation de suzerain avec le Tsarat, viennent s'impliquer dans le conflit et fondent sur les steppes Moritons.
Le conflit finit par se terminer six ans plus tard, en 1697. La Horde d'Orkhon est dissoute et remplacée par le nouveau Tsarat de Moritonie : marche de l'Empire Xin.

Au XIXe siècle, pendant que l'Empire Xin commence à perdre de sa superbe, c'est la montée des nationalismes. Les Moritons commencent à se rebeller. En 1867, la Tsarine Catherine Ie : dit la Grande (elle aussi) signe un décret faisant du Tsarat de Moritonie une monarchie constitutionnelle, mais surtout signe le compromis Moryako-Moriton. Ce compromis fait du Tsarat une double-monarchie, avec deux capitales : Tsaryngrad et Bilandelgol (depuis la fusion de la capitale Moriton Delgol, avec le camp nomade de Bilan), deux parlements consultatifs : la Douma d'empire et le Grand Khoural d'empire et enfin, donnant en plus au souverain le titre de Khan (ou Khatan au féminin), appuyant encore plus sa légitimité à gouverner.
Le XIXe siècle est aussi celui de la découverte de la Terre Sankta-Feodora, de son appropriation et de sa colonisation par le Tsarat.

À partir de 1911, la Moritonie prend un peu plus ses distances de l'Empire Xin, et ce, jusqu'en 1978. Année à partir de laquelle elle reprend petit à petit son rôle de vassal, quoique avec quelques libertés.

À partir des années quatre-vingt dix, la monarchie doit faire face à l'apparition de mouvements ultra-nationalistes, facistes et néo-paganistes.

Mentalité de la population :
Bien qu'il soit sensible d'exposer la mentalité de l'ensemble d'une population, d'une manière générale, on peut dire que les Moritons, qu'ils soient d'ascendance mongole ou slave, sont assez tournés vers les traditions, la famille et l'accueil convivial des étrangers. Cependant, depuis les années quatre-vingt dix, on peut observer chez les Moryaks (slave) une bipolarité, en particulier au sein de la jeunesse, entre des mouvances libérales et pro-démocratiques, et des mouvances néo-paganistes.
Place de la religion dans l'État et la société :
Bien que depuis 1867 et le compromis Moryako-Moriton, les libertés de culte et de conscience sont permises, la religion d'État de la monarchie reste une variante de l'orthodoxie, dans laquelle non pas Dieux, mais les Saints sont vénérés. Cependant, le bouddhisme et le chamanisme Moriton sont aussi très présents, bien que ces deux religions n'aient pas de statut officiel. En revanche, malgré la liberté de conscience, les minorités juives et musulmanes sont plutôt mal vues par la population ; les Moryaks et les néo-paganistes en particulier. Par ailleurs, quelques pogroms sont encore dénombrés durant les années deux mille.

Pourcentage de croyant par religion au sein de la population.



Politique et institutions :



Institutions politiques :
Le Tsarat de Moritonie est une autocratie. Autrement dit, la seule autorité est le Tsar (ou Khan selon la langue). Ses ministres, qui forment le Cabinet Royal, n'ont qu'un rôle consultatif, au même titre que les deux assemblées, à savoir la Douma d'empire et le Grand Khoural d'empire. Cependant, les députés de ces assemblées sont élus par les sujets de Sa Majesté (de plus vingt ans), et parmi les sujets de Sa Majesté. Autrement dit, tout individu, homme comme femme, peut voter et/ou se présenter à la fonction de député. La particularité, est que les Moryaks (slaves) ne peuvent pas voter pour les députés du Grand Khoural, et les Moritons (mongoles) ne peuvent pas voter pour les députés de la Douma, ni se présenter dans les deux cas.

Constitution de la Douma d'empire.


Constitution du Grand Khoural d'empire.

Le renouvellement des assemblées se fait tous les trois ans, afin de limiter au maximum leur capacité à coordonner des actions ou des projets qui iraient contre ceux de la couronne.


Principaux personnages :
Anastasiya Ivanovna Rhemianova (1991 — Ø) : Tsarine du Tsarat de Moritonie (chef d'État), du Tsarat de Petite Moryakie (l'une des deux plus grandes entités politiques du pays) et Khatan (féminin de Khan) du Khanat de Moritonie (l'autre plus grande entité politique du pays).

Vladimir Mikhaïlovitch RhemianovAzov (1992 — Ø) : Grand-Duc consort.

Iossif Vladimirovitch Vavilov (1968 — Ø) : Premier ministre.

Aleksandr Sergueïevitch Galimov (1964 — Ø) : Ministre Royal des Relations Étrangères.

Ilia Vladimirovitch Elianov (1977 — Ø) : Ministre Royal des Armées.

Politique internationale :
La politique internationale du Tsarat de Moritonie peut facilement se résumer à celle de l'Empire Xin. Du moins sur les grandes lignes, le respect des traditions à l'internationale par exemple. Il n'est donc pas impossible que le Tsarat soit amené à un moment ou un autre à candidater à l'Union Médiane des Traditionalistes, dans l'optique de se calquer sur la politique étrangère des Xin. À part cela, Tsaryngrad, la capitale du Tsarat possède malgré tout un Quartier des Légations permettant d'accueillir les représentants étrangers et de communiquer avec les autres nations du globe, particulièrement dans un moment où les liens vassaux-suzerains sont les plus fins.
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