Économie du Gradenbourg (Information de 2012
Le meilleur adjectif pour qualifier l’économie du Gradenbourg est "anecdotique" et fortement dépendante du secteur primaire. Comme vous pouvez le voir ci-dessus, le secteur primaire domine largement avec près de 8,16 milliards d’euros de PIB, représentant à lui seul près de 63,1% de l’économie Gradenbourgeoise. À l’inverse, le secteur tertiaire est quasiment inexistant, avec 150 millions d’euros de PIB, soit seulement 1,2%.
Détails de l’économie du Gradenbourg
Secteur Primaire
Charbon : avec une production annuelle de 33,3 millions de tonnes, ce secteur génère un PIB de 5 milliards d’euros.
Gaz : avec une production annuelle de 250 millions de m³, ce secteur génère un PIB de 300 millions d’euros.
Fer : avec une production annuelle de 4,38 millions de tonnes, ce secteur génère un PIB de 657 millions d’euros.
Bauxite : avec une production annuelle de 438 000 tonnes, ce secteur génère un PIB de 15,3 millions d’euros.
Manganèse : avec une production annuelle de 131 400 tonnes, ce secteur génère un PIB de 187 millions d’euros.
Titane : avec une production annuelle de 43 800 tonnes, ce secteur génère un PIB de 209,802 millions d’euros.
Zirconium : avec une production annuelle de 4 380 tonnes, ce secteur génère un PIB de 100,74 millions d’euros.
Céréales : avec une production annuelle de 3 millions de tonnes, ce secteur génère un PIB de 858 millions d’euros.
Raisin : avec une production annuelle de 107 283 tonnes, ce secteur génère un PIB de 49,35 millions d’euros.
Légumes : avec une production annuelle de 194 444 tonnes, ce secteur génère un PIB de 350 millions d’euros.
Poisson : avec une production annuelle de 3 137 tonnes, ce secteur génère un PIB de 48 millions d’euros.
Phosphore : avec une production annuelle de 1,4 million de tonnes, ce secteur génère un PIB de 392 millions d’euros.
En tout, le secteur primaire génère un PIB de 8,165 milliards d’euros.
Secteur Secondaire
Électricité : avec une production annuelle de 10 TWh, ce secteur génère un PIB de 450 millions d’euros.
Acier : avec une production annuelle de 912 500 tonnes, ce secteur génère un PIB de 812,125 millions d’euros.
Aluminium : avec une production annuelle de 438 000 tonnes, ce secteur génère un PIB de 219 millions d’euros.
Vins : ce secteur génère un PIB de 392 millions d’euros.
Superphosphate simple : avec une production annuelle de 2 millions de tonnes, ce secteur génère un PIB de 840 millions d’euros.
Phosphate monoammonique : avec une production annuelle de 1,15 million de tonnes, ce secteur génère un PIB de 934 millions d’euros.
Phosphate diammonique : avec une production annuelle de 833 333 tonnes, ce secteur génère un PIB de 625 millions d’euros.
Ciment : avec une production annuelle de 4 millions de tonnes, ce secteur génère un PIB de 400 millions d’euros.
BTP : ce secteur génère un PIB de 350 millions d’euros.
En tout, le secteur secondaire génère un PIB de 4,63 milliards d’euros.
Cependant, bien que cette économie soit anecdotique aujourd’hui, il y a 20 ans, elle était inexistante. En effet, alors qu’aujourd’hui, le PIB du Gradenbourg avoisine les 13 milliards d’euros, avant 1994, il tutoyait à peine les 2,5 milliards d’euros, provenant à 95% du charbon.
Cette évolution spectaculaire en 20 ans représente une croissance de près de 10% chaque année depuis que le Gradenbourg est sous tutelle Raskenoise. Quoi qu’en disent ses détracteurs, cette mise sous tutelle en 1994 a eu beaucoup d’effets bénéfiques pour le Gradenbourg et son économie, mais revenons au début.
En 1994, l’économie du Gradenbourg est en crise, précisément depuis 1991, année où la production de charbon a commencé à décliner après avoir atteint un pic de production annuelle à 15,8 millions de tonnes. Or, le charbon participait à hauteur de 95% de l’économie Gradenbourgeoise. La baisse de la production de charbon entraîna alors une crise économique dans le pays. La seule aide que le Gradenbourg reçut fut celle de Rasken, ce qui, en plus de toutes les précédentes, a grandement contribué à ce que la majorité des Gradenbourgeois soient pro-Rasken. Dès que la crise de 1994 entre Rasken et la Kresetchnie fut terminée et que la mise sous tutelle du Gradenbourg fut actée, Rasken se mit immédiatement au travail. Dans un premier temps, l’objectif de la nouvelle administration fut de moderniser les infrastructures et l’économie déjà en place.
Cela passa d’abord par le plan AIC (Amélioration de l’Industrie Charbonnière). Ce plan, qui s’étala sur 2 ans, de 1995 à 1996, avait pour but de grandement moderniser l’industrie charbonnière du Gradenbourg, qui dépendait encore largement de machines et de méthodes des années 1950. Ce plan modernisa l’ensemble de la filière du charbon au Gradenbourg en apportant les technologies et les méthodes d’extraction/traitement les plus modernes que possédait Rasken. Cette modernisation est la principale cause de l’envolée de la production de 1996 à 1999, avant d’atteindre un plateau aux alentours de 33,3 millions de tonnes de charbon par an, chiffre stable depuis 1999. En plus de cela, un vaste plan de récupération secondaire fut engagé. Ce plan avait pour objectif final de récupérer 100 % du méthane présent dans le charbon (grisou) pour éviter son rejet dans l’atmosphère, mais aussi de valoriser cette ressource supplémentaire afin de créer une source de revenus supplémentaire pour l'AMG.
En parallèle de la modernisation du charbon, un vaste plan de recensement des ressources du sol Gradenbourgeois fut entrepris. Ce plan, qui débuta en 1995, est encore actif de nos jours. Il a permis de mettre au jour deux gisements : un gisement de fer, exploité avec la mine de Wernz dans le nord du pays, et un gisement de phosphore, exploité avec la mine de Spitz dans le sud.
Le gisement de fer découvert en 1998 permit de lancer une industrie métallurgique au Gradenbourg avec les premières aciéries, mais aussi des installations de traitement de bauxite, de manganèse, de titane et de zirconium coproduits dans la mine de fer de Wernz. Le gisement de phosphore, découvert en 2002, a permis de lancer une industrie de l’engrais très florissante, qui s’avéra très utile pour un autre plan lancé par l’AMG en 2008.
En parallèle de ces différents plans, la décision fut prise de subventionner la construction de deux cimenteries (une dans le nord en 1997 et une autre dans le sud en 1998) afin de produire localement les matériaux de construction nécessaires à la reconstruction de l’AMG. Ces deux cimenteries permirent de grandement réduire le chômage de manière locale.
En plus de ces différents plans, la décision fut prise de subventionner abondamment le domaine agricole. L’objectif affiché de l’administration était au minimum de rendre autosuffisant le Gradenbourg dans le domaine alimentaire. Cet objectif fut grandement facilité grâce à la découverte du gisement de phosphore dans le sud, qui permit de produire localement tout l’engrais nécessaire. Cet objectif prit la forme des plans IAG (Indépendance Alimentaire du Gradenbourg). Le premier IAG, en 1997, cibla la production de céréales, puis vint l’IAG 2003, qui avait pour but d’augmenter grandement la production de légumes. En 2007, l’IAG 2007 fut lancé pour cibler la production de poisson, tant de la pêche que de l’aquaculture. Le plan IAG 2007 est le dernier en date à avoir été lancé, mais il devrait être prochainement remplacé par un nouveau plan IAG qui devrait se focaliser sur l’élevage.