Les Fraternités sont des “organes” très importants de la vie publique burujoise au vue de l’influence qu’ils peuvent exercer sur toutes les institutions de l’Empire, que celles-ci soient matérielles, comme l’administration impériale, le système scolaire ou les médias, mais également plus morales, comme la famille ou les religions. Il existe des centaines de Fraternités différentes, un certain nombre d’entre elles ont été créées dans le cadre universitaire et englobent maintenant de larges pans de la vie intellectuelle ou décisionnelle burujoise.
Ces Fraternités ont souvent plusieurs buts : œuvres caritatives et de bienfaisance, organisation d'assistance, salon littéraire, espace de recherche et de réflexion, think tank… Certaines Fraternités se sont spécialisées dans un seul domaine quand au contraire les plus importantes touchent à tous les domaines ; on parle alors de Fraternité Globale.
Aujourd’hui, les Fraternités rassemblent environ 15% de la population burujoise et brassent chaque année plusieurs milliards de dollars de dons, de cotisations, de legs… La plupart des vice-directeurs de département, des représentants préfectoraux et des délégués municipaux font partie d’une Fraternité. Il est d'ailleurs bien plus aisé de comptabiliser ceux qui n'en font pas partie. Il en est de même pour les professeurs d’universités, les directeurs d’établissements médicaux ou les chefs de service hospitaliers, des présentateurs de la P-TV, d’un certain nombre de journalistes des médias privés, en particulier Von Cartier Publications Inc. Cela concerne également nombre de magistrats, de commissaires de polices, d’officiers de tous les corps de l’Armée…
Le secteur privé n’est pas en reste avec un certain attrait auprès des jeunes cadres et dirigeants pour les cercles universitaires cendanois, en particulier ceux créés à l’Université Impériale de Flatterel, considérés comme le cœur battant de la pensée contemporaine burujoise. Mais également de manière plus surprenante, les moines hanaoïstes et les prêtres catholiques sont très impliqués dans des cercles plus restreints, souvent créés au Xinemane, en particulier à Suwei.