Parlements et Institutions
Posté le : 27 avr. 2024 à 16:25:38
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Posté le : 08 juin 2024 à 17:23:54
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Aakash Shree, président de l'Assemblée, Parti Populaire Pashgaar - Chers collègues, nous sommes réunis aujourd'hui pour un évènement solennel et important pour notre jeune État, qui marquera à coup sûr le futur du Pegaha. L'élection du Premier Ministre de notre pays, se tient aujourd'hui. Notre président, élu il y a quelques semaines, envoie aujourd'hui, monsieur le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement, seul membre du gouvernement nommé pour le moment, pour nous faire savoir de sa volonté dans la proposition d'un candidat au poste de chef du gouvernement. Cette élection doit être faite en sachant l'importance capitale qu'aura notre choix pour notre État, mais aussi le Mokhaï tout entier. Monsieur le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement, Pranav Vyas, vous avez la parole.
Le secrétaire s'installa devant le micro et ajusta ses feuilles avant de parler.
Pranav Vyas, secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement, Parti Populaire Pashgaar - Je vous remercie, monsieur le président. Mesdames, messieurs les députés. Aujourd'hui, au nom de notre président, son excellence Mohun Sharma, je me tiens devant vous pour vous exposer la volonté de ce dernier quant au candidat au poste de Premier Ministre. Afin de mener l'action du gouvernement, de représenter et d'être responsable de celui-ci auprès du Parlement, pour coordonner les politiques gouvernementales, monsieur le député Rajan Barigai a retenu l'attention de son excellence Mohun Sharma. En conséquence, est soumis à votre vote, la nomination de monsieur Rajan Barigai au poste de Premier Ministre de l'État du Pegaha. Je vous remercie.
Aakash Shree, président de l'Assemblée, Parti Populaire Pashgaar - Très bien, monsieur le secrétaire d'État. Monsieur le député Rajan Barigai, veuillez vous lever et prendre place à la tribune afin de nous exposer votre déclaration.
Rajan Barigai, marcha solennellement jusqu'à la tribune et monta les marches en faisant glisser sa main gauche sur la rampe. Il se positionna devant le micro, posa ses mains à plat sur le pupitre et balaya l'assemblée du regard avant de commencer.
Rajan Barigai, député, Parti Populaire Pashgaar - Mes chers collègues, monsieur le secrétaire d'État, chers concitoyens. Je mesure l'honneur qui me fait son excellence le président en m'accordant sa confiance, pour mener l'action du gouvernement. Le rôle de Premier Ministre est décisif et j'en ai conscience. L'avenir de notre pays, et par pays, j'entends le Pegaha, se joue aujourd'hui. Le Parti Populaire Pashgaar, n'a pour seules préoccupations, l'amélioration des conditions de vie de son peuple et la réussite de notre nation, que ce soit économique, diplomatique, militaire, universitaire ou civilisationnelle. Je m'engage à œuvrer jour et nuit pour notre succès, à offrir ma personne toute entière au peuple et au pays, pour aboutir à un Pegaha puissant et confiant en son avenir et mettre fin aux décennies, aux siècles d'humiliation de notre peuple ! En m'accordant votre confiance, vous voterez pour un Pegaha à la puissance retrouvée et à un peuple fier et maître de sa destinée.
Après cette brève déclaration ponctuée de mouvements amples pour entraîner ses paroles, en pointant du doigt l'assistance pour appuyer ses propos, l'orateur fut ovationner par son parti tendit que les autres députés restèrent immobiles.
Aakash Shree, président de l'Assemblée, Parti Populaire Pashgaar - Bien, je vous remercie, monsieur le député, vous pouvez reprendre place et nous allons procéder au vote. Comme le veut un vote aussi solennel, je, vous demanderez de vous déplacer jusqu'à l'urne pour glisser votre bulletin. Seuls les bulletins pour, contre et abstention seront pris en compte.
Après plusieurs minutes, les 135 députés eurent voté et que les bulletins furent dépouillés et le président de l'Assemblée reprit la parole.
Aakash Shree, président de l'Assemblée, Parti Populaire Pashgaar - Avec 77 bulletins pour, 53 contre et cinq abstentions, son excellence Rajan Barigai est élu au poste de Premier Ministre de l'État du Pegaha. Je vous remercie chers collègues. Monsieur le Premier Ministre, votre suppléant vous remplacera à l'Assemblée, vous pouvez dès à présent quitter l'hémicycle. Votre investiture aura lieu à une date qui vous sera précisée par le cabinet du Président. Après cela, vous pourrez nous présenter votre discours de politique générale et procéder à un vote de confiance.
Posté le : 06 jui. 2024 à 14:44:31
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Duan Hong, président du Comité Législatif et députée du Parti Communiste Ghaliyen - Mesdames et messieurs les parlementaires, mes chers collègues, mesdames et messieurs les ministre. La parole est à son excellence madame Chen Lin, Première Ministre de la Commune Libre de Ghaliya pour son discours de politique générale. Madame la Première Ministre, vous avez la parole.
Chen Lin, Première Ministre et membre du Parti Communiste Ghaliyen - . Je vous remercie, monsieur le président. Camarades parlementaires, je suis honoré de la tâche dont vous m'avez investi il y a peu. Ces dernières années ont été dures. Marquées par la mort, la misère et la dictature. Aujourd'hui, la lumière de l'espoir nous illumine à nouveau, mais tintée de rouge. Le rouge du sang que le peuple a dû verser pour en arriver là aujourd'hui. Rouge des couleurs du Parti Communiste Ghaliyen et de l'avenir communiste qui saura nous guider vers la prospérité et la paix, j'en suis convaincue.
Avant ces années, qui furent tout de même l'occasion pour nombre d'entre nous, qui n'étions rien sous l'Empire. Rien sous la Première République, et qui avons subi le joug dictatorial de Aoki Saburo, nous avons su, à la force de nos bras et à la force de nos esprits, nous tailler un chemin dans la jungle politicienne et électorale. Nous avons su, nous communistes, passer du statut d'oubliés de la société, à moteurs et gouvernails de celle-ci. Mais il n'est pas question, pour nous, de se glisser dans le costume d'un dirigeant hypocrite, qui exalta les foules de ses discours pleins d'espérance, mais qui se complaira dans la médiocrité d'une société stagnante et qui s'affalera sur le peuple, converti à l'économie de marché et à la paresse. J'étais, il y a un an ou deux encore, ouvrière dans une usine de textile, et me voilà à la tête de ce qui deviendra, j'en suis sûr, la perle du communisme dans le monde, la lumière du phare rouge guidant les masses populaires à travers les vagues violentes de la tempête du capitalisme, de la haine, de l'impérialisme, de la dictature, du conservatisme, du fascisme et de tout ce que le monde a produit de pire. Je suis une ouvrière, je suis une prolétaire. Je suis une particule de peuple et des classes moyennes et défavorisées, des populations ouvrières, une particule qui a été projetée ici, et je compte rester partie intégrante de ces honnêtes citoyens.
Aujourd'hui, nous, prolétaires. Nous, communistes. Nous, démocrates, nous avons la possibilité d'inventer un monde meilleur, un monde nouveau. La possibilité par notre majorité, l'effervescence politique de la rue, l'engagement et la mobilisation de nos camarades, la possibilité grâce à la ruche qu'est devenu le PCG, de construire le véritable idéal communiste. J'espère, et n'en déplaise à la droite de cette assemblée, que le PCG, épaulé du GHS, se maintiendra au pouvoir, sans faiblir ni vieillir. Sans sortir de la voie démocratique, sans s'engager dans une gouvernance déconnectée du peuple tel un empereur rémien sénile et psychotique. Que plus jamais les capitalistes ou fascistes ne dirigent Ghaliya et qu'ainsi perdure la société communiste que nous allons bâtir.
Mais dire que nous allons le faire est bien beau, mais qu'allons-nous faire ? Premièrement, le PCG considère impossible la réintroduction d'une économie de marché au sein de la Commune. Nous devons créer une bulle communiste, permettant à Ghaliya de vivre dans un système vertueux, profondément social, égalitaire, démocratique et fraternel. Cependant le pragmatisme nous pousse, à l'image du Grand-Kah, à conserver des liens avec le commerce mondial et l'économie de marché. L'immense tache qui s'impose à nous est la construction d'une société et d'un modèle économique indépendant, sachant avoir des liens plus ou moins importants avec le monde sans que le capitalisme et les forces hostiles à ce que nous sommes, puissent nous déstabiliser.
Le PCG souhaite donc abolir la grande propriété privée. Désormais, l'individu ne pourra plus s'enrichir sur le dos des autres en possédant un bâtiment, une entreprise, des terres. À présent, les infrastructures au sein de l'État appartiendront au gouvernement qui organisera et accompagnera la création, par les citoyens concernés, de comités de quartiers pour organiser la vie locale, de comités industriels qui se chargeront démocratiquement d'organiser le travail et la production dans les usines et sites industriels. Des comités agricoles et des comités maritimes, pour organiser les travaux agricoles et halieutiques. L'objectif de mon gouvernement sera de donner un logement à chaque citoyen. Pour cela, un effort national dans l'État devra être fait. Seront créés des comités regroupant chaque corps de métiers pour organiser la répartition des citoyens en fonction de leur qualification et organiser la formation à ceux le désirant. Par leurs biais, nous mobiliseront les bras nécessaires à la construction de logements, la reconstruction des usines et moyens de transports et communications.
L'argent ne sera plus et nous nous baserons sur d'autres pays communistes et socialistes pour les échanges monétaires. L'unité d'échange sera le Bon de Consommation. Le travail sera donc rémunéré par heures, et de manière que les inégalités sociales ne réapparaissent pas. Un salaire planché et plafond sera installé. Celui-ci correspondra à la situation économique dans laquelle nous nous trouvons et augmentera donc lorsque nous le pourrons. Nous souhaitons fixer la valeur du bon de consommation à 15 pour un kilogramme de pain. Le salaire minimum sera de 50.62 BC par heure et le salaire maximum de 110 BC par heure si nos projets de lois sont adoptés. Nous souhaitons également limiter le travail à 32 heures par semaine sauf cas exceptionnels. Ce revenu sera en partie taxé par l'État pour se financer et cette taxe sera proportionnelle selon le revenu. Cela aura comme résultat d'aboutir à un revenu net presque équivalent. Désormais, un éboueur aura le même niveau de vie qu'un députe, voir un plus élevé ! L'État décrètera la gratuité de l'eau, de l'énergie, de l'éducation, des transports en communs et des soins. Les Bons de Consommation serviront aux loisirs et à la petite propriété privée, soit les commodités non essentielles. Nous souhaitons que le travail ne soit plus motivé par l'accumulation de richesse, nocive à la bonne santé d'une société unie, mais motivé par le désir de faire vivre la société, d'être fier de son travail et d'aider son prochain.
Nous souhaitons en finir définitivement avec les dépenses inutiles que sont les privilèges féodaux des parlementaires et membres du gouvernement présents dans d'autre pays. Ici les politiciens prendront les transports en communs, feront leurs courses, n'auront pas de retraite supérieure aux autres et cumulées ! Ils doivent être des citoyens lambda, pour s'assurer d'une représentation fidèle des intérêts du peuple ici.
Pour en revenir aux liens avec le monde, l'État ne sera en aucune sorte isolationniste. Au contraire, le Parti est fermement internationaliste. Nous voulons promouvoir le développement d'un réseau diplomatique important avec le monde communiste démocratique, les réseaux et partis rouges de ce monde et le développement de la coopération et de la fraternité internationale par des échanges artistiques, culturels, éducatifs, idéologiques etc. Pour que le développement de la Commune se fasse rapidement et efficacement, il est nécessaire de nous appuyer sur des alliés fiables. Je pense au Grand-Kah, acteur majeur de la libération du pays du joug dictatorial saburiste. Le Negara-Strana, pays taihoristes majeurs du continent et pourquoi pas même la Poëtscovie qui partage avec nous l'importance de la culture dans la société. Il est nécessaire pour nous de développer un réseau diplomatique qui nous permettra de passer du stade de nations dévastées du tiers-monde, assujetti à des puissances dominantes, au stade de perle de l'espoir communiste et démocratique mondial, s'étant reconstruit et prospérant en diffusant un message internationaliste et donc devenir une nation souveraine et accomplie.
Au sujet de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme, j'ai une approche plus prudente. À mon sens, la présence de courants ambigus idéologiquement et de nations dictatoriales handicape le mouvement et empêche l'apparition d’initiatives supranationales, fédéralistes et pro-ouvrières. J'ai peur que l'organisation ne devienne qu'un géant plongé dans une éternelle torpeur, ne servant qu'épisodiquement à protéger ses membres les plus instables et belliqueux de représailles ou ne servant qu'à justifier un impérialisme à peine masqué. J'ai peur que celle-ci ne devienne que l’égo trip de la vieille garde des nations euryicommunistes.
Notre projet de société est donc un projet alternatif, démocratique, communiste et humanisme. Il est nécessaire de créer un environnement propice au développement de l'intellectualisme. Beaucoup critiquent la déconnexion des penseurs et intellectuels communistes, car ils seraient une classe séparée des ouvriers et de leurs préoccupations. Je pense qu'il faut fusionner et dépasser cette fragmentation de caste de la lutte communiste et socialiste. Les intellectuels doivent devenir ouvriers, et les ouvriers intellectuels. L'esprit de réflexion, l'éducation politique, la culture littéraire et politique doivent être développé par le parti auprès de la population afin que celle-ci soit éduquée au débat et à la participation politique citoyenne. Nous sommes en phase avec le concept de parti d'avant-garde qui doit activer les mécanismes de réflexion au sein du peuple et de propagation de l'idéal socialiste et communiste. Le parti est une sorte d'institution non-officielle et autonome. Il ne doit pas supplanter l'État, mais l'aider et l'accompagner dans la réalisation du communisme en assumant une charge d'éducation politique, de rassemblement des citoyens autours d'initiatives internes afin d'aider à la disparition de la misère sociale et intellectuelle dû à l'ancien système économique et au désir des anciennes élites de ne pas éduquer les masses populaires à la politique pour étouffer les révoltes et évolutions de la société. Il est nécessaire pour le développement de notre nation et l'accomplissement de nos idéaux d'œuvrer à cela. Cet objectif ne sera pas atteint en une semaine, cela prendra du temps, mais grâce à notre volonté, notre détermination et nos forces vives, nous y arriveront.
Vous remarquez que je n'ai pas abordé le sujet de l'armée. En effet, la situation tend à changer dans les semaines qui arrivent avec la fusion des forces fédérées et fédérales. Mon gouvernement est pour cette fusion qui écartera la possibilité de luttes armées entre États qui ne ferait que retarder notre développement et notre reconstruction, qui favorise les groupes privés et la haute bourgeoisie. Qui ouvre la porte aux violences et à la haine au sein de la Fédération et de ses peuples et qui affaiblit notre défense. Je suis donc pour une fusion sous la bannière du gouvernement fédéral.
En conclusion, choisir la politique du Parti Communiste Ghaliyen, de mon gouvernement et ses alliés, du Groupe Humanisme et Socialisme, c'est faire le choix d'un système alternatif, d'une autre voie pour notre société. Faire le choix de l'éducation progressiste et fonctionnelle et éducation politique. Le choix de la construction d'une culture propre à notre nation, s'adaptant aux changements sociaux et politiques, trouvant ses références, racines et symboles dans les héros des luttes actuelles. C'est faire le choix d'une démocratie citoyenne active, du peuple comme contre-pouvoir. Le choix de la renaissance économique, sociale et d'un système de production efficace et raisonné. Le choix des libertés communes et individuelles, bien que l'aile droite de ce Parlement considère la grande propriété privée comme un droit et une liberté, mais que nous considérons cela comme un poison pour les Hommes et la société. C'est le choix de l'avenir et de la confiance retrouvée. C'est le choix de la révolution politique, interne, pacifique et vertueuse ! Faire le choix de nos projets, c'est faire le choix du peuple ! Merci pour votre attention.
Des applaudissements fusèrent de toute la gauche de du parlement tandis que les députés libéraux et centristes affichèrent des expressions horrifiées. Certains sortirent de l’hémicycle pendant que Chen Lin se faisait toujours ovationner par les membres de la majorité gouvernementale.
Posté le : 28 août 2024 à 16:21:51
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Date : 07 avril 2014
Élus présents : 425/500
Nagao nagamichi, Président de l'Assemblée Populaire, Union Sociale-Républicaine - Salutation, mes chers collègues. Notre session va commencer. À l'ordre du jour, nous allons traiter du projet de loi de son excellence, madame la Première Ministre Hada Hatomi. Madame la Première Ministre vous avez la parole.
Hada Hatomi, Première Ministre, Union Sociale-Républicaine - Merci, monsieur le Président de l'Assemblée Populaire. Mesdames et Messieurs les élus de la fédération, je vous présente aujourd'hui un projet de loi suite au rapport rendu par le Secrétariat à la démocratie citoyenne au sujet de la séparation des armées au sein de notre Fédération. Le gouvernement a entendu l'incompréhension populaire et ses inquiétudes. Il a également entendu les avis des experts qui se sont exprimés et, devant le consensus citoyen, a décidé de présenter à cette noble assemblée ce projet visant à réunifier les différentes armées fédérées au profit d'une force fédérale unique et de former une nouvelle unité de défense pour les États qui sera adapté à leurs besoins.
Ce texte, je l'espère, trouvera un consensus en ces murs autant que dans la rue. La réunification des forces armées ne rendra que notre Fédération plus forte et plus résiliente face aux enjeux et défis régionaux. Si nous aspirons à la stabilité, la paix et la prospérité, il est de notre devoir de s'assurer que notre intégrité territoriale et notre souveraineté ne soient pas menacés. Sans omettre l'importance du développement de liens stratégiques et défensifs avec nos alliés actuels et de futurs partenaires, il reste vital de disposer d'une force de défense capable d'assurer notre protection de manière autonome.
Considérant la volonté citoyenne de réunification des forces armées exprimée par le rapport du Secrétariat à la démocratie citoyenne, en accord avec les principes de notre République, de la Constitution et de son gouvernement, considérant la nécessité de disposer d'une défense forte et efficiente, de centraliser les efforts de développement défensif et la protection des intérêts stratégique de la Fédération, sur conseil des experts gouvernementaux et experts indépendants consultés, le gouvernement Hada I propose la loi suivante, qui sera mise en application dès son vote si celui-ci se révèle positif.
L'ensemble des forces militaires de la nation sont ce-jour réuni sous la bannière de l'Armée Fédérale.
Les États fédérés ne doivent disposer d'aucunes forces militaires aux capacités offensives égales à une armée.
L'Armée Fédérale sera ainsi divisée : la Force Territoriale, la Flotte Fédérale, la Force de Supériorité Aérienne et la Force Extérieure.
Le rôle de la Force Territoriale est ainsi défini : la Force Territoriale (FT) est la branche terrestre de l'Armée Fédérale (AF) chargée de la défense du territoire.
Le rôle de la Force Territoriale est ainsi défini : la Flotte Fédérale (FF) est la branche navale de l'Armée Fédérale (AF) chargée de la défense des côtes et des eaux fédérales ainsi que de la protection de transports importants par voies maritimes.
Le rôle de la Force de Supériorité Aérienne est ainsi défini : la Flotte de Supériorité Aérienne (FF) est la branche aérienne de l'Armée Fédérale (AF) chargée de la défense et de la maitrise de l'espace aérien fédéral, de la protection de ses installations et convois sensibles.
Le rôle de la Force Extérieure est ainsi défini : la Flotte Extérieure (FE) est une branche polyvalente de l'Armée Fédérale (AF) chargée des opérations extérieures de l'AF. Elle comprend donc des effectifs mixtes entre les forces terrestres, navales et aériennes.
Le chef des armées est le Président Fédéral.
L'emploi de la Force Extérieure (FE) est soumise à la validation du Parlement à la majorité absolue.
En cas de force majeur, le Président Fédéral est autorisé à employer la Force Extérieure sans vote en consultation avec les présidents des chambres composant le Parlement. Cependant, cette utilisation doit être autorisée à se poursuivre par le Parlement sous trois jours après l'engagement.
L'entretien de l'Armée Fédérale tant sur le plan financier, humain et matériel ainsi que la gestion stratégique et l'organisation de ses unités sont à la charge du gouvernement fédéral.
Les États fédérés doivent disposer d'une force dite "semi-militarisée" pour assurer leur sécurité intérieure.
Cette force de défense semi-militarisée est nommée Garde Nationale.
La Garde Nationale de l'État possède une hiérarchie similaire aux forces armées terrestres à l'exception du grade de maréchal.
Les effectifs de celles-ci ne doivent pas dépasser les 0.8 pourcent de la population totale de l'État.
Les troupes composant ces Gardes Nationales ne sont équipées de matériel militaire de manière réduite. Sont autorisées la possession d'armes d'infanteries, de mitrailleuses, de lance-missiles antichars, de transports de troupes blindés, de véhicules blindés légers, de véhicules légers tout-terrain, et des véhicules logistiques liés à la communication, aux franchissements d'obstacles, au ravitaillement et au transport de troupes et matériels. Les seules unités aériennes autorisées sont les drones ainsi que les hélicoptères de transports. Les seules unités navales autorisées sont les vedettes et dragueurs de mines.
L'utilisation des forces de la Garde Nationale d'un État relève du gouvernement de celui-ci. Son utilisation peut être censurée par le Parlement Fédéral.
La Garde Fédérale d'un État a comme fonction la protection des bâtiments officiels et hauts représentants de l'administration de l'État en cas de crise. Le maintien de l'ordre au sein de l'État en cas de crise. La défense de l'État et le soutien aux armées fédérales en cas de nécessité.
L'entretien de la Garde Nationale sur le plan financier, humain, matériel ainsi que la gestion stratégique et l'organisation de ses unités sont à la charge de l'État, de celle-ci.
Positions des partis :
Mouvement Communiste Souverain : Se prononce pour la réunification des armées mais contre la constitution de Gardes Nationales
Mouvement Anarcho-Communiste : Se prononce contre une armée centralisée et contre la constitution de Gardes Nationales mais pour la constitution de milices locales.
Parti Socialiste du Renouveau : Se prononce pour la réunification des armées et pour la constitution de Gardes Nationales.
Union Sociale-Républicaine : Se prononce pour la réunification des armées et pour la constitution de Gardes Nationales.
Rassemblement Libéral-Démocrate : Se prononce pour la réunification des armées mais est mitigé quant à la constitution de Gardes Nationales.
Parti Populaire Pashgaar : Se prononce contre la réunification des armées et contre la constitution de Gardes Nationales.
Mokhaï Identitaire : Se prononce contre la réunification des armées et contre la constitution de Gardes Nationales mais pour la création d'armées uniques par État sans forces fédérales.
Votes :
Mouvement Communiste Souverain : 12 contre / 0 pour / 3 abstentions (15 présents)
Mouvement Anarcho-Communiste : 39 contre / 6 pour / 9 abstentions (54 présents)
Parti Socialiste du Renouveau : 1 contre / 51 contre / 4 abstentions (56 présents)
Union Sociale-Républicaine : 4 contre / 143 pour / 4 abstentions (151 présents)
Rassemblement Libéral-Démocrate : 12 contre / 37 pour / 10 abstentions (59 présents)
Parti Populaire Pashgaar : 57 contre / 0 pour / 2 abstentions (59 présents)
Mokhaï Identitaire : 30 contre / 0 pour / 1 abstention (31 présents)
Majorité absolue : 213
Total : 155 contre / 237 pour / 33 abstentions
Nagao nagamichi, Président de l'Assemblée Populaire, Union Sociale-Républicaine - La majorité absolue étant aujourd'hui de 213 voix étant donné les 425 députés présents, le texte de loi est adopté par 237 voix pour contre 155 et 33 abstentions.
Répartitions par partis :
Mouvement Communiste Souverain : 19 (3.7%)
Mouvement Anarcho-Communiste : 66 (13.2%)
Parti Socialiste du Renouveau : 78 (15.5%)
Union Sociale-Républicaine : 162 (32.7%)
Rassemblement Libéral-Démocrate : 71 (14.1%)
Parti Populaire Pashgaar : 64 (12.8%)
Mokhaï Identitaire : 40 (8%)