29/03/2015
05:42:30
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Sommet international de Barba (Westalia-Akaltie-Lermandie-Stérus)

Sommet de Barba



Nous sommes le 15 juin 2013, a Barba, le soleil est étincelant, les oiseaux chantes et tout le monde se prépare pour ce jour si fatidique. Les rues de la capitale sont bouclées, aujourd'hui 4 chefs d'Etat seront réunis en un même lieu, la pression est immense et le danger plus que présent. D'autant que les 4 états ont eu ou sont encore sujet à de très grosses tensions internes. Les effectifs militaires ont donc largement dû être revus à la hausse. C'est un total de 5 000 policiers et 1 500 militaires qui s'occuperons de sécuriser l'ensemble des zones ou les chefs d'Etat se rendront. De même pour l'occasion 15 avions de chasse Stérusien organiseront un ballet aérien en l'honneur de l'arrivée de nos homologues internationaux. Pour cette rencontre, exceptionnellement, le consul ne s'était pas rendu directement aux aéroports pour éviter de devoir recommencer la même procédure 3 fois de suites.

La pièce sélectionnée était une place emblématique est particulièrement imposant de palais impérial devenu résidence du consul. Le passage de l'empire au consulat est un événement tragique de l'histoire du pays. Aujourd'hui encore, on estime à 85 % le nombre de Stérusien ayant un bon avis sur l'Ancien Régime. Comme avait dit un grand militaire de notre nation : " Qui ne regrette pas l'empire n'a pas de cœur, qui souhaite son retour n'a pas de tête". C'est ainsi que dans le palais impérial au niveau de la salle de l'empereur fou, les 4 dirigeants de 4 nations Aleuciennes allaient déterminer quel serait leur avenir ensemble. Cette salle est nommée au nom de l'empereur fou, faisant directement référence à Téodem Sarniza que l'on dit être devenu fou après le décès tragique de sa fille au combat.

Le consul organisa la table de façon à ce que chaque dirigeant puisse avoir derrière lui un nombre de 7 conseillers, ministres, experts ou autre. Ils étaient là pour aider le dirigeant à fournir des documents ou à donner des informations importantes. Le consul avait demandé l'installation d'une grande table ronde, avec 4 chaises mise, chacune à une distance de 2 mètres. Les chaises étaient faites de bois d'acajou coloré d'un noir profond, le dossier et le siège étaient eux de la soie brodés directement.

Lorsque toutes les délégations furent arrivées au palais, le consul entra en premier dans la salle, il restait la debout et attendait. Les trois homologues furent ensuite accueillis chacun leur tour. Le consul montra sa main au dirigeant de l'Akaltie, d'une poignée de main ferme, mais d'un grand sourire, il commença à parler.

"Monsieur, c'est un plaisir de vous rencontrer, cela ne fait que quelque temps que je rentre de votre pays et le fait qu'aujourd'hui se soit vous qui soyez ici ne peut être qu'une bonne nouvelle pour la coopération bilatérale. Soyez le bienvenu en terre amie."

Ensuite le dirigeant de la Lermandie entra lui aussi dans la grande salle

"Monsieur, j'ai une amie industrielle qui m'a raconté comment est votre pays, je n'ai pour le moment jamais eu l'occasion de le visiter, mais s'il est comme on me la décrit alors je ne peux qu'envier Mme Miranda. J'ai la conviction que nos deux nations peuvent parvenir a créer de grandes choses ensembles. Bienvenue à Barba"

Puis enfin le dirigeant Westalien fut accueillis (L'ordre d'arrivée était purement aléatoire et ne signifiait politiquement rien.)

Monsieur, les relations Stéruso-Westalienne n'ont pour le moment pas réellement de forme physique, mais je pense que votre venue ici vas pouvoir remédier et rapidement à cela. Stérus croit profondément en l'avenir de votre pays et en son développement international. Nous serons ravis d'y prendre part avec vous. Bienvenue à Stérus !"


Une fois cela, fait le Consul Bondamet pu initier l'ouverture de ce grand sommet.

Tout d'abord, je tiens à vous remercier, à vous remercier pour vous être montré si disponible et enthousiaste à l'idée de la création de ce sommet. Comme vous le savez nous sommes tous ici des pays dit émergents. Nos économies ne peuvent encore rivaliser réellement avec celles des autres grandes nations. C'est pourquoi nous sommes convaincus que le fait d'unir nos forces nous permettra une plus grande crédibilité sur la scène internationale. De même certains de nos états sont déjà largement liés, l'Akaltie et Stérus ont un partenariat particulièrement soudé dans de nombreux domaines. La Lermandie et Westalia ont également un accord frontalier et de sécurité. Puis enfin, La Lermandie et Stérus ont également à deux un contrat commercial. Nous devons donc envisager à présent d'unir nos forces à 4 plutôt que de s'épuiser à créer de petits accords avec chacun.

Vous l'avez compris, nous sommes donc ici pour se mettre d'accord sur la signature d'un traité international qui engagerait nos 4 nations a améliorer la coopération dans différents domaines. Le gouvernement de Stérus a sélectionné les domaines suivant avec quelques propositions. Évidemment, nous vous laisserons en amont exprimer ou nom d'autre sujets de discussion que nous aurions oublié et qui vous tiens à cœur :

Le domaine commercial, nous pensons qu'il est nécessaire de se mettre d'accord sur une tarification commune des droits de douanes. Afin de faciliter et de favoriser les échanges entre nos 4 pays. Nous souhaiterions également pourquoi pas envisager une labélisation au nom du traité pour encourager les consommateurs à se fournir dans nos 4 pays en priorité. Enfin, nous pourrions encourager les entreprises à diversifier leurs chaînes d'approvisionnement dans nos 4 pays pour favoriser les échanges.

Pour le domaine sécuritaire, le gouvernement de Stérus est favorable à la création d'une forme d'alliance défensive totale entre nos 4 nations. Une alliance à temps plein qui organiserait tout au long de l'année des exercices militaires et serait capables d'agir efficacement assez rapidement pour venir à bout d'une menace. Cette alliance aurait un siège et serait sous la direction d'un secrétaire général ou autre.

Dans le domaine spatial, étant donné que Stérus et l'Akaltie ont déjà un programme, nous sommes ouverts à la possibilité de partager ce programme avec la Lermandie et le Westalia également. Ce qui permettrait d'augmenter le financement et de multiplier les recherches.

Sur le domaine scolaire, nous voudrions créer un plan d'échanges scolaire international entre nos 4 pays, cela permettrait à nos étudiants de pouvoir largement enrichir leur capital culturel. Sans oublier que chaque pays possède des domaines dans lesquels il excelle, ce qui pourrait combler le vide de certains autres.

Et enfin, nous aimerions discuter de la libre circulation des habitants entre nos 4 pays, avec les projets de la CAN, il devient plus que nécessaire de faciliter la traversé d'espace étranger.

Évidement cher collègues, vous êtes convié à nous proposer de nouvelles idées, a modifier celle-ci ou a montrer une opposition ferme. Nous discuterons de toutes façons tous de tout les sujet pour trouver des accords.

Pour la répartition de la parole, je vous propose la chose suivant, une fois que j'aurais terminé chaque état devra exprimer son opinion sur les choses qu'il veut évoquer ou s'il veut approfondir des choses dont nous avons déjà parlé. Une fois que chacun aura exprimé sa première et unique opinion, alors nous débuterons les débats et propositions sur chaque sujet. Nous prendrons le temps qu'il sera nécessaire pour parvenir à un accord.


Mes Chers Collègues, à présent, je vous écoute.
Ce 15 juin 2013 et les quelques jours qui vont suivre pourraient bien être un jour historique pour la Grande République, voir même pour une bonne partie du continent. L'ensemble des nations qui se rassemblent en ce jour dans la capitale de Sterus, Barba, s'avance avec des niveaux de développement plus ou moins similaires entre-elles. Avec la présence de pays bien plus avancée et riche qu'ils ne le sont, sur le continent et ailleurs dans le monde, ces quatre pays au destin prometteur ne peuvent pas faire marche seul sur le chemin qui les mènent vers leur futur. Victor Hardenbor en était déjà convaincu bien avant d'arriver à ce sommet, Westalia ne peut pas s'isoler de nouveau comme ce fut le cas durant plusieurs décennies. Pour prospérer et s'imposer, il faut trouver des nations en capacité de représenter un véritable rôle de partenaire, capable d'élever le pays dans de multiples domaines. Bien évidemment, rien ne vient sans donner et la Grande République est prête à coopérer de façon égale en retour. Depuis le début de l'année, le gouvernement entretient de plus en plus de relations à l'internationale et a déjà même commencé à lier des relations d'amitié avec la République de Lermandie, voisin frontalier au nord de Westalia, dont le traité signé laisse sans aucun doute la voie à de nouveaux accords futurs entre les deux nations. Peut-être que le sommet de Barba est l'occasion d'approfondir cette coopération déjà existante, voir de l'élargir à de nouveaux pays démontrant de bonnes intentions à l'égard du peuple d'Hardenbor. Pour le dirigeant westalien, la grande question de ce sommet n'est pas de savoir si les quatre États vont s'unir autour d'un traité de coopération, mais plutôt de quoi celui-ci sera-t-il constitué. C'est ici que toute l'interrogation se pose et qui pourrait déterminer l'engagement sur le long terme de la Grande République.

A bord de l'avion présidentiel, le Président Fédéral de Westalia se pose à l'aéroport de Barba, en vue de se rendre au sommet auquel il a été convié. C'est la première fois de son très long mandat que le tout-puissant représentant se rend en terre étrangère. Sterus est un pays latin fascinant et dont la position en fait déjà un partenaire potentiel selon les conseillers diplomatiques de Victor Hardenbor. Bien que les combats en arène, qui font sa réputation à l'international, le déroute un peu, il prend plaisir à découvrir cette autre civilisation aleucienne à l'histoire complète et à la culture si unique sur le continent. Bien escorté dans un convoi à la hauteur de la personnalité qu'il incarne, le Président Fédéral arrive au Palais Impérial, résidence du consul et représentant de Sterus, par lequel il est accueilli pour la rencontre. C'est un homme de grande taille et à l'âge avancée qui s'approche pour serrer la main de son homologue d'une poigne ferme, mais amical, tandis qu'il reçoit les salutations de ce dernier. Une occasion en or de prendre la pose pour les nombreux photographes officiels venus immortaliser ce moment.

Victor Hardenbor : Monsieur, il est pour ma part un honneur de pouvoir visiter votre magnifique nation. Comme vous le soulignez, nous n'avons pas encore de relations parfaitement établies depuis l'établissement de notre premier contact. Cependant, ma venue à ce sommet représente une volonté de créer des liens forts entre nos deux pays qui ont tout à gagner à entretenir une bonne entente. Que cette rencontre marque la première pierre d'une future amitié longue et prospère.

A la suite de ces présentations, le Président Fédéral et ses conseillers s'avancent dans la salle de "l'Empereur fou", un nom original qui, espérons-le, n'en reste qu'une simple référence historique à l'histoire sterusienne. A l'intérieur de celle-ci, ils prennent l'occasion de saluer individuellement les représentants des deux autres pays participants. Ils se dirigent en premier vers la délégation Akaltienne.

Victor Hardenbor : Monsieur, c'est un plaisir de pouvoir vous rencontrer. Bien que notre relation n’en soit qu'à ses débuts, nous avons beaucoup apprécié votre prise de contact et l'établissement d'ambassades mutuelles en nos deux pays. J'espère que ce sommet permettra à nos États de se rapprocher un peu plus et de bâtir un projet plein d'avenir entre chaque participant.

Les westaliens se dirigent par la suite vers la délégation lermandienne, bien plus familière depuis la rencontre de Columbia, début avril.

Victor Hardenbor : Monsieur le Président Duval, c'est un plaisir de vous rencontrer à nouveau, cette fois-ci sur une terre étrangère à nos deux peuples. Je profite de cet instant pour vous remercier à nouveau de votre invitation au Festival ferroviaire de Lermandie. Je me ferai une joie de pouvoir visiter votre pays et d'observer les prouesses technologiques de votre nation dans ce domaine. Pour parler un peu plus du présent, j'espère que nous arriverons à mettre en place une nouvelle coopération entre nous et les autres participants au cours de ce sommet qui, sans aucun doute, sera un véritable plus à notre traité déjà existant.

Une fois correctement installée, la délégation westalienne écoute attentivement le discours d'ouverture tenu par le Consul Bondamet. De nombreux sujets intéressants sont abordés par le dirigeant stérusien, qui amène des propositions orientées vers des domaines propices à l'établissement d'une première coopération solide et forte sur le temps. Victor Hardenbor prend plusieurs notes au fur et à mesure de son écoute et consulte ses conseillers dans le but de fournir l'opinion la plus représentative, du point de vue westalien. Visiblement le premier à souhaiter s'exprimer, le Président Fédéral s'approche de son micro et entame la présentation de la vision westalienne de ce qui a été proposé.

Victor Hardenbor : Monsieur le Consul Bondamet, je vous remercie tout d'abord pour l'accueil que vous avez réservé à nos représentants et également pour votre initiative diplomatique visant à rapprocher nos différents peuples dans une coopération profitable pour tous, je l'espère. Je remercie également les représentants lermandiens et akaltiens d'avoir rejoint cette démarche visant à faire évoluer nos pays respectifs. Vous avez avancé de nombreuses propositions qui ont intéressé notre délégation et c'est dans le respect de celles-ci que nous allons vous faire part de notre point de vue le plus honnête sur les sujets abordés :

Pour commencer, vous avez abordé le domaine commercial. La Grande République soutient votre proposition de s'accorder sur les droits de douane qui encadreront nos futurs échanges, une étape nécessaire pour faciliter la circulation des marchandises entre nous. La création d'un label est également une bonne idée et nécessitera de savoir quels seront les secteurs concernés et ses modalités d'obtention pour les entreprises intéressées. Comme pour les deux autres points, nous sommes également en accord avec la diversification des chaînes d'approvisionnement pour nos entreprises, mais cela n'est envisageable qu'à la condition que cela ne soit pas une contrainte pour nos sociétés, mais plus une volonté du marché que nous pourrions encourager, avec les précédents points que vous avez présenté notamment. Pour rester sur ce sujet, il serait également intéressant de faciliter l'ouverture de filiales pour nos entreprises entre nos quatre nations. Cela permettra de revitaliser nos marchés respectifs, de pousser à l’innovation de nos sociétés locales et aux consommateurs de voir de nouvelles offres peut-être plus intéressantes s'offrir à eux.

Pour le domaine sécuritaire, nous restons pour le moment dubitatif quant à l'établissement d'une alliance défensive sur le plan militaire. Ne prenez pas cette première phrase comme un refus de notre part, bien évidemment, mais nous souhaiterions avoir plus de détails sur la vision que vous avez pour cette coopération militaire. Ce domaine étant particulièrement sensible à l'international, il est nécessaire que nous nous accordions sur une vision commune vis à vis de celle-ci, afin d'envisager d'accepter un tel accord. Toujours dans le domaine de la sécurité, il pourrait être envisageable de faciliter la coopération de nos services de sécurité intérieur et extérieur dans la lutte contre nos criminels et les groupuscules terroristes qui peuvent sévirent dans nos différentes régions. Cela pourrait être vu comme une évolution de l'accord sécuritaire que nous entretenons déjà avec la Lermandie, mais en incluant cette fois-ci Sterus et l'Akaltie.

Le domaine spatial est un sujet d'avenir et les westaliens forment un peuple d'explorateurs qui aiment repousser les frontières du monde connu. Toute inclusion de la Grande République dans le programme, que vous partagez avec l'Akaltie, est totalement la bienvenue pour notre part. Des détails sur celui-ci seraient par ailleurs plus qu'intéressant afin de confirmer notre décision.

La Grande République possède de très nombreuses universités et écoles à travers tout son territoire. L'exigence est un facteur clé au sein de notre éducation et recevoir des étudiants comme des professeurs étrangers dans nos institutions ne peut être que bénéfique pour nous, en plus d'être un véritable honneur. Bien évidemment, il en sera tout autant pour nos citoyens de pouvoir partager leurs savoirs aux institutions de vos nations et bien évidemment de revenir avec des acquis uniques de vos systèmes et de votre culture éducatifs.

Pour finir, la libre circulation de nos concitoyens entre nos quatre nations est une proposition que nous jugeons favorables. La normalisation des points précédents nécessite cet aspect-là. Les échanges culturels et économiques ne pourront en être que meilleurs. Bien que notre pays ne soit pas membre de la CAN et ne participe pas à ses projets, il est tout a fait envisageable d'accorder cette libre circulation aux pays participant à ce sommet.

Je rend donc la parole à la délégation qui souhaite désormais s'exprimer et nous restons ouvert pour discuter des opinions que nous venons de présenter, comme des proposition que nous avons ajouté.


Victor Hardenbor s'écarte alors de son micro pour laisser la parole au représentant suivant.
Dès que l’avion présidentiel de l’armée de l’air de Lermandie se posa sur le tarmac de l’aéroport international de Barba en Fédération de Sterus le 15 juin 2013, le Président de la république de Lermandie, accompagné d’une délégation diplomatique, descendit de son avion. Il était rapidement accueilli par son représentant en Stérus, l'ambassadeur Gustave Courtet. Les deux personnalités de lermandie rentrèrent alors dans la limousine qui était escortée par des autorités compétentes d’origine stérusienne.

Et bien que le Président Duval ait pu se renseigner longuement sur la Fédération de Sterus, l’ambassadeur Courtet lui fit rappeler les particularités de la culture sterusienne comme les combats en arène. Il lui disait que ces combats en arène étaient un événement à voir au moins une fois dans la vie du lermandien.

Le Président Duval, bien que fronçant les sourcils, écarta cette attraction plutôt originale. Après tout, même s’il était interdit de retirer la vie d’un individu en Lermandie sans raison valable, il est fréquent, quoique rare depuis quelques années, que des élus politiques lermandien se fassent des duels à pistolets comme au 18eme siècle. Et le Président pensa alors à une idée de lois pour interdire ce genre de duel en Lermandie.
Puis, il repensa à ses promesses de campagne lors de son élection présidentielle en mars 2013: faire sortir la Lermandie de l’immobilisme perpétré par les multiple gouvernement de la gauche depuis 1930.
Dès que la limousine fut arrivée devant le Palais Impérial, le Président Duval sortit de la voiture. Et se trouva en face du Consul Cameus Bondamet, chef d’Etat légitime de la Fédération de Sterus.


Michel Duval: “Monsieur, c’est un honneur pour moi en tant que Président de la République de Lermandie d’enfin vous rencontrer en personne bien que nous ayons pu dialoguer plusieurs fois par téléphone. Et bien que nos représentants diplomatiques de nos pays aient pu discuter ce qui a permis de conclure un premier accord commercial et économique historique, je souhaite de bon cœur que ce sommet puisse se conclure avec succès dans une entente cordiale et avec courtoisie”.

Après s'être présenté officiellement en personne devant le Consul, le Président Duval rentra dans le Palais Impérial. Le personnel stérusien accompagna alors la délégation lermandienne et le Président Duval dans la fameuse “Salle de l’Empereur fou”. Et après avoir pu se présenter et un peu discuté avec des dignitaires étrangers, le Président Duval regarda les ornements et les tableaux dans cette pièce très prestigieuse.

Mais quelques minutes plus tard, le Président Duval reconnut son homologue de la Grand République de Westalia qui se dernier souhaitait venir lui parler. Le Président Duval écouta alors le Président Victor Hardenbor, Président de la Grande République de Westalia.


Michel Duval:” Monsieur le Président Hardenbor, c’est aussi un plaisir pour moi de pouvoir vous revoir dans un pays étrangers. Et je vous remercie d’avoir pu accepter cette invitation. Nul doute que nous en profiterons pour discuter sur plusieurs projets d’aménagement territorial ou de coopération technologique entre nos deux grandes nations.
Quant à la Fédération de Sterus, je peux vous dire que vous pouvez discuter sans crainte avec les représentants stérusienne. Après, si vous souhaitez obtenir plus d'information complémentaire, je peux vous inviter à discuter avec mon représentant diplomatie en Sterus, l’ambassadeur Courtet”

Peu après la discussion avec son homologue westalien, le Président Duval et sa délégation diplomatique s’installèrent sur leurs chaises à proximité de la délégation westalienne qui leur étaient assignées. Le Président Duval écouta alors le discours d’ouverture du Consul Bondamet puis il écouta la réponse de son homologue westalia. C’est alors que le Président Duval se décida à s’exprimer. Il fit signe qu’il souhaita parler et s’approcha alors de son micro.

Michel Duval: “Monsieur le Consul Bondamet, je vous remercie de nous accueillir dans ce sommet qui s’annonce historique entre quatre grandes nations du continent aleucien. Et je remercie également à la délégation westalien et à la délégation alkatien d’être présente dans ce sommet dans le but de pouvoir favoriser la prospérité entre nos quatre grandes nations présentes à cette table.

D’abord, je souhaite aborder le domaine commercial. En effet, votre proposition de s’accorder sur les droits de douane pourrait favoriser le développement industriel de haute technologie ainsi que d’abord d’autres revenus fiscaux en Lermandie. Néanmoins, concernant les droits de douane, la République de Lermandie s’est déjà accordée avec la Grande République de Westalia avec une limite de 30% maximum dans le cadre du Traité de coopération et de sécurité Lermando-Wesalien. Néanmoins, je suis ouvert à renégocier sur cette limite maximum si est seulement si le Président Fédéral Hardenbor y consent. Ce qui veut dire que si faut modifier cet accord entre nos deux nations, il faudra inclure les autres articles de cet accord dans cette discussion. Néanmoins, des points de ce traité pourraient être renégociés.

Ensuite, La République de Lermandie est très fortement intéressée par un accord sécuritaire. Il est même devenu une priorité aux yeux de l’opinion publique lermandienne. En effet, je pense que vous êtes au courant de l'humiliation de l’Etat Fédérale du Yorkshing envers la délégation lermandienne dirigée par ma Ministre des Affaires Étrangères Nicole Johnson.”

Le Président Duval regarda les délégations diplomatiques étrangères qui étaient assises autour de la table.

Président Duval: “Il faut savoir que la délégation diplomatique du Yorkshing a eu le culot d’interrompre une négociation diplomatique sous protection qu’il avait été négligeant en laissant prospérer une organisation terroriste. Et bien que la République de Lermandie (et peu etre la Fédération de Sterus mais c’est une information à confirmer.) a pu faire pression envers le Yorkshing pour que ce dernier arrêtes de se montrer incompétent et cherches des solutions pour neutraliser leurs terroristes, la République de Lermandie est très perplexe sur l’efficacité soudaine du Yorkshing dans le domaine de l’antiterorisme. Même mon état-major des armées lermandienne sont perplexe sur leurs efficacités soudaines.
C’est pourquoi, je souhaite évoquer ce sujet qui me semble prioritaire au vu de la situation du Yorkshing.
Nous sommes donc ouverts à une alliance militaire contre des agents perturbateurs de la paix qui menacerait la prospérité et la paix en Aleucie. De plus, je pense qu’il serait aussi important d’évoquer une potentielle collaboration de nos services de renseignement de chacun de nos pays dans le but de lutter contre les menaces terroristes ou autres perturbateurs.

Ensuite, le domaine spatial est un domaine que la République de Lermandie intéresse. En effet, le gouvernement de lermandie souhaite pouvoir développer un programme spatial dans le but de pouvoir renforcer notre indépendance vis à vis des grandes puissances sur cette planète, ce qui représente une importante faille de sécurité. Mais nous avons conscience qu’un programme spatial coûte cher, même pour le Groupe Schmitt, une importante entreprise aéronautique lermandienne qui s'intéresse dans ce domaine. C’est pourquoi je souhaite pouvoir coopérer avec les trois nations présentes à cette table, ne serait-ce que pour le développement de nos connaissances scientifiques.

Dans le domaine des programmes d’échange scolaire entre nos quatre pays, en tant que Président de la République, je ne suis pas contre cette idée. Mon pays possède de très nombreuses universités et établissements scolaires à travers toute la Lermandie. Cette opportunité pourrait favoriser une meilleure connaissance entre les quatre pays présents à cette table.

Pour terminer, la Lermandie est favorable à la libre circulation de nos concitoyens entre nos quatres nations dans le but de favoriser la culture et le développement économique. Néanmoins, tout comme le premier point que j’ai évoqué, plus tôt, ce sera avec l’accord du Président Hardenbor.
Mais par opportunités de ce sommet, j’aimerais quand même pouvoir si possible évoquer un projet de ligne de transport ferroviaire ou fluvial entre nos quatre pays. En effet, même si un projet de TransAleucienne semble être en cours d’étude dans l’organisation de la CAN, nous souhaitons initier une coopération ferroviaire entre les quatre pays présents à cette table. D’ailleurs, sachez que j’ai prévu d’évoquer ce sujet lors de ma rencontre diplomatique envers l’Union Confédérale d’Astérie.

Je vous remercie de m’avoir écouté et je rends donc le micro à la prochaine délégation.”

Le Président Duval s’écarta alors de son micro pour laisser la parole au représentant suivante.
Après un vol qui semblait interminable, bien que court, l'avion du premier ministre akaltien se posa à l'aéroport international de Barba, la capitale stérusienne. Toute la délégation fut chaleureusement accueillie par l'ambassadeur akaltien auprès du Sterus. Ils montèrent dans les voitures prévues à leur intention, encadrée de policiers stérusiens qui assureraient leur sécurité pendant le trajet jusqu'à l'ancien palais impérial de la ville.
Une fois entrés dans la salle dite "de l'empereur fou" du bâtiment, le premier ministre serra la main du consul stérusien.


Je vous remercie pour ce bel accueil. Je trouve très regrettable que nous ne nous soyons pas encore rencontrés malgré votre venue récente en Akaltie, mais c'est maintenant chose faite. En tous cas, soyez sûr que mon pays tout entier me soutient dans la création du plus de relations possible entre nos pays, ainsi qu'avec la Lermandie et Westalia.

Ibach Ajtzac s'écarta afin de laisser le consul Bondamet accueillir les autres dirigeants également, et salua les délégations lermandienne et westalienne lorsqu'elles passèrent. Il s'installa ensuite à la place qui lui était prévue, et pris la parole à son tour.

Tout d'abord, merci de nous avoir invité à ce sommet. Bien que l'Akaltie soit le premier des quatre pays à être sorti de son isolement, notre économie rencontre une certaine lenteur dans son accroissement, et les trois autres l'ont dépassé depuis quelques temps déjà. Une coopération économique renforcée avec d'autres États ne peut apporter que du bien, y compris pour les économies des vôtres. Baisser les taxes sur les marchandises transitant entre nos nations au minimum voire les supprimer sera le mieux. Installer plus d'infrastructures permettant de les relier serait aussi encourageant pour les entreprises : la création d'une ligne de chemin de fer reliant Sterus et Westalia en passant par l'Astérie permettrait bien des choses, bien que nous ayons pour ce faire besoin de l'accord de la diète confédérale ; un projet de ligne reliant la Napalawie (l'exclave akaltienne) à l'Osno et au Liber est également en cours de discussion. Une extension du Liber au Sterus ainsi qu'une de l'Osno à l'Akaltie en traversant l'Hasparne pourrait également être très profitable, mais ceci n'est qu'une idée dont je devrais parler avec les États concernés.

Pour ce qui est d'une alliance militaire, l'Akaltie fait entière confiance au Sterus comme la prouve la coopération déjà existante (bien qu'encore toute nouvelle) avec l'OLASA. Je devrais en parler avec les sept États-majors qui commandent les différentes armées akaltiennes, mais ils seront très certainement tous intéressés. De plus, les marines de notre pays ne sont pratiquement pas développées, alors que l'Akaltie possède deux points qui pourraient s'avérer stratégiques, ou du moins pratiques : le territoire principal, qui borde l'immense détroit entre l'Aleucie au Nord et le Paltoterra du Nord au Sud (la phrase paraît contradictoire, mais est correcte) ; ainsi que l'archipel de Nacuot, en plein milieu de l'Océan Carmin. Il pourrait être intéressant d'installer des bases navale dans ces eaux-là.

Pour le programme spatial, je suis totalement ouvert à l'intégration de Westalia et de la Lermandie, car dans ce domaine, même les États ne disposent que très rarement de "trop" d'argent. De plus, nous souhaitons dans le cadre de l'exploration spatiale installer trois sites d'observation nocturne : un à l'équateur, un dans l'hémisphère Sud, et un dans l'hémisphère Nord. Les deux premiers ont déjà été placés sans souci (sur l'île de Nacuot et dans le Monthor du Sud), et sont même en cours de construction, mais nous peinions à trouver un emplacement pour le troisième, car le Sterus et l'Akaltie ne "dépassent" que peu dans l'hémisphère Nord. Ce site pourrait donc se trouver en Lermandie, qui est localisée dans la partie septentrionale de l'Aleucie.

Pour les échanges scolaires, les universités akaltiennes sont effectivement à la recherche de partenariats à nouer à l'étranger, et nous pouvons créer un programme spécialisé dans ce but.

Pour l'idée d'une libre circulation entre nos quatre États, après le refus de l'Akaltie à la Coopération Aleucienne des Nations, il serait quelque peu déplacé de l'accepter, pour les raisons qui y ont été évoquées : les problèmes de sécurité interne du pays, que nous ne voulons pas le moins du monde voir déborder à l'étranger. Nous lancerons néanmoins un référendum auprès des akaltiens, car la décision leur revient. Nous pouvons également assouplir les conditions d'entrée pour vos trois pays.

J'en ai déjà beaucoup dit, mais cela donne matière à débats et réflexions, qu'en pensez vous M. Bondamet ?


Il s'écarta du micro et fit signe au consul stérusien de prendre la parole à nouveau.
Cameus Bondamet était un homme très patient et très observateur, il écouta chacun des mots, avis et chacune de prises de positions de ses homologues. Homme consciencieux, il ne laissait aucun détail échapper à son attention. Il avait le privilège d'être l'hôte d'un sommet international, il devait s'en montrer digne et par conséquent prouver a chacun de ces invités la valeur que ceux-ci avaient à ses yeux. Après que son homologue Akaltien eût fini de s'exprimer, il le regarda en souriant légèrement, le remercia et commença à s'exprimer.

Je voudrais déjà exprimer mes chers collègues mon enthousiasme, face au fait que vous sembliez largement en accord avec nos propositions. Mais bien évidemment, nous sommes ici pour trouver des consensus et permettre à nos 4 nations de s'unir sur de nombreux domaines. C'est pourquoi je pense et avec tout le respect que je vous dois chers collègues, d'éviter de faire cavalier seul. La volonté de ce sommet est l'union, la formation d'une entité commune forte et souveraine. Alors je peux évidemment comprendre que La Lermandie et Westalie vous disposez déjà d'accord passé. Mais on ne peut pas les considérer comme une limite. Le but est de s'ouvrir à nous 4. Je peux comprendre que vous soyez attaché aux liens qui vous unissent Monsieur Duval avec Westalia, mais nous ne pouvons dire que vous accepterez certaines de nos conditions si et seulement si le Westalia accepte. Je m'explique, évidemment que Westalia et vous devez être d'accord, mais je pense que votre présence ici, lance déjà un appel assez claire. À titre personnel Stérus et l'Akaltie, sont prêts à vous intégrer et à modifier nos précédents accords pour vous. Il est évident que nous attendons en retour la même chose de votre part. Nous ne doutons en aucun cas de votre investissement et de votre bon vouloir monsieur Duval, mais il est impératif pour que ce sommet fonctionne que nous réfléchissions à 4. Monsieur Ajtzac, croyez-moi, à titre de pays largement attaqué par le terrorisme, je ne peux que comprendre vos inquiétudes. Mais pareillement, je vous prie, nous devons penser à 4 et si nous commençons à voir des spécificité à chaque état pour chaque résolution nous ne pourrons nous en sortir, et cette rencontre a 4 n'aurait alors aucune utilité. Ce que je veux dire, c'est que plutôt que de nous dire que L'Akaltie ne pourra assumer cette partie du traité, posons nous la question, quel moyen pouvons nous mettre en place à 4 pour permettre à nos citoyens d'aller en Akaltie en toute sécurité et à vos citoyens de ne pas se sentir exclus d'un traité de libre circulation. D'autant qu'aucun de nos territoires ne se trouve à votre frontière. Par conséquent, tous les Akaltiens voulant se rendre à l'extérieur devront le faire par avion ou par bateau au minimum, et donc passer des zones de haute sécurité. Je pense donc que le risque de voir venir des individus dangereux serait largement réduit.


Le Consul s'arrêta de parler quelques secondes et changea les fiches qu'il avait dans les mains.

A présent je vais revenir sur chaque propositions point par point.

Pour les échanges économiques :

Je m'adresse à vous chers collègues, comment pensez vous que nous pourrions abaisser les droits de douane ? Devons-nous les réduire à néant ou s'accorder sur un pourcentage maximal/minimal ou égal ? Pour notre part, la vision de l'économie Stérusienne serait d'abaisser totalement les droits de douane, ce qui serait le mieux pour les marchés et le développement. Bien sûr, nous sommes prêts à remettre cette vision en cause.

Pour ce qui est des chaînes d'approvisionnement, nous sommes bien sur d'accord avec vous Monsieur Hardenbor, cela doit se faire naturellement par les investisseurs eux même. Mais en abaissant les droits de douane, je pense que cela ne devrait pas prendre de temps. Pareillement, pour les filiales, nous pourrions nous mettre d'accord pour offrir des avantages aux entreprises membres de nos pays, dans certains domaines en fonction des besoins de chaque pays.

Pour ce qui est du label, seul Monsieur Hardenbor a répondu, dois je en conclure que c'est une acceptation de la part des deux autres nations ?

Pour ce qui est du chemin de fer, effectivement, la CAN mène déjà la danse dans ce domaine-là, mais nous devrions en discuter tout de même, car la CAN n'est pas une organisation débordée par la mise en place de ses initiatives. Nous recevrons, je crois tous bientôt les représentant de l'Astérie, cela sera l'occasion de parler avec eux de ce projet de chemin de fer reliant nos 4 pays en passant également par le Liber.

Dans le domaine sécuritaire :

À ce niveau-là, je pense que l'accord Stéruso-Akaltien est plus développé que l'accord sécuritaire Lermando-Westalien, car notre accord se base sur la coopération des forces armées dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et la coopération des services de renseignement entre autres. Nos deux pays ont chacun, un détachement de 1 000 hommes appartenants à cette organisation que mon homologue Akaltien a si bien nommé.

Monsieur Hardenbor, votre positionnement dubitatif est tout à fait normal. Et c'est pourquoi je vais détailler ici ce que nous avons en tête sous forme de liste, voici donc ce que nous envisagions.

- Création d'un programme de développement militaire commun (mise en place d'une coopération au niveau industriel)

- Création d'un traité de défense commune (1 est attaqué, l'ensemble doit réagir proportionnellement.)

- Détachement de forces armées opérationnels pour des exercices communs tout au long de l'année

- Création de bases militaires communes au nom de cette dite organisation

- Création d'un programme de coopération dans le domaine de la sécurité intérieur et extérieure

- Accord d'extradition

- Coopération des services de police

Pour ce qui est du maritime Monsieur Ajtzac, par exemple dans le cadre de cet accord, Stérus, ayant la marine la plus développée de nos nations, pourrait détacher 2 à 3 patrouilleurs pour des opérations de sécurité annuelles. Et dans le cadre de la dissuasion mettre à disposition le porte Hélicoptère de notre marine. De façons à montrer que nos forces armées sont conjointes et prêtes à intervenir pour la défense de chacun. Évidemment, pour le moment, l'armée Stérusienne est la plus puissante, mais nous ne voulons pas annihiler vos capacités, c'est pourquoi nous aurions tous au sein de cette organisation un même équivalent de matériel et d'hommes. Mais sachez que grâce à ce traité l'armée Stérusienne, vous viendrez en aide de façon immédiate pour faire face à n'import quelle menace.


Pour le domaine spatial à présent :

Effectivement, tout le monde semble d'accord alors nous n'avons au final que peu de chose à dire, si ce n'est qu'il faudrait réorganiser le placement des sites importants. Le site de lancement est en Akaltie et le site de construction à Stérus, la Lermandie et Westalia pourrait se mettre d'accord pour que l'une accueil le siège et l'autre le site de conceptions (création avant construction). De même Stérus et l'Akaltie ont crées une université aéronautique dédiée à cette organisation, la Lermandie et Westalia pourrait par conséquent eux aussi rejoindre se programme. Ensuite, l'Akaltie dispose de site d'observation Stérus aussi et la Lermandie semble être le point parfait pour le dernier site. Nous devons donc trouver à Westalia un nouveau rôle dans cette organisation, c'est pourquoi je propose que la Westalia possède les laboratoires de l'organisation. Comme ça, nous pourrions considérer nos pays comme étant à une quasi-égalité. Évidement si la Westalia ne souhaite pas cela, nous envisagerons autre chose.


Dans le domaine scolaire :

Nous avions comme idée de créer un programme à moindre coût, permettant même aux plus démunis de pouvoir connaître la joie des échanges internationaux. Avec bien évidemment la création d'équivalence des diplômes. Permettant par exemple a un jeune Stérusien de pouvoir travailler à Westalia avec son diplôme Stérusien et inversement. Pour cela, nous pourrions envisager la création d'une bourse d'étude internationale. À Stérus, tous les étudiants étrangers sont dans l'obligation d'être logés et indemnisés par l'état. Que pensez-vous pouvoir faire de votre côté ?

Enfin pour la libre circulation, j'ai déjà évoqué plus haut mes réponses alors je ne reviendrais pas dessus. Je tiens juste à finaliser en disant que nous sommes vraiment profondément compréhensifs face à la position de l'Akaltie, mais nous devons envisager des solutions pour vous permettre de nous rejoindre sur ce plan-là.


Chers Collègues, je tiens à rappeler une dernière fois que ce que je dis, n'implique que moi et peux à tout moment êtres rejetés ou modifiés par vos propositions. Au contraire, nous attendons réellement de connaître vos propositions et vos intentions avec ce sommet.

Je pense par ailleurs que maintenant que nous avons tous pu exprimer un premier avis, il serait dans l'ordre des choses que nous ne nous passions pas simplement la parole de façon ordonnée. Je vous invite donc tous à réagir et à vous exprimer quand vous ressentez le besoin, même si l'un de nous n'a pas encore parlé entre deux interventions. Je demanderais juste dans ce cas de ne pas mélanger les débats et de ne pas partir dans des affrontements. Je vous remercie de l'attention que vous m'avez portée et je laisse à présent la parole à qui le veut.


Le consul Bondamet se retira du micro pour s'emparer d'une bouteille d'eau positionnée sous la table.
Après s'être réinstallé sur son siège, le Président Fédéral écouta attentivement chacun des participants s'exprimer sur les différents sujets abordés. De façon identique à avant sa première prise de parole, il prend plusieurs notes sur les déclarations de ses homologues et consulte de nouveau ses conseillers, afin de formuler une réponse construite et en capacité de faire avancer les négociations. Comme l'a souligné le Consul de Sterus, l'assemblée est majoritairement en accord sur la plupart des points, la plus grande parti du travail résidant dans la reformulation ou la précision de détails concernant les points abordés. La délégation westalienne en premier a beaucoup de chose à dire sur ce qui est proposé et souhaite bien évidemment un accord qui convient à leurs attentes, en finalité de ce sommet. On peut voir que certaines des nouvelles propositions ou précisions sur les précédentes peuvent tantôt donner un air d’intérêt au dirigeant westalien, puis pour d'autres un visage plutôt de désapprobation. Les négociations vont se poursuivre et le camp westalien est prêt à faire par de son avis, une fois de plus.

Victor Hardenbor se rapproche de son micro et commence à s'exprimer :

Victor Hardenbor : Tout d'abord, je souhaite m'exprimer vis à vis des déclarations de Monsieur le Président Duval, de la délégation lermandienne. Pour reprendre vos propos, Monsieur le Consul, nous sommes bien évidemment du même avis sur le fait que les accords passés qui existent déjà entre nos pays ne peuvent être considérés comme totalement séparés de nos discussions actuelles et qu'il va être nécessaire, lors de ce sommet et si nous trouvons un consensus sur les sujets abordés, que nous supplantions ou intégrions certains points de ces traités précédemment signés, que cela soit entre Westalia et la Lermandie ou Sterus et l'Akaltie. Pour autant, je comprends la réaction de mon homologue Lermandien qui souhaite s'assurer qu'il n'y a pas de violation dans les clauses de notre traité et je pense que son intervention sur ce sujet est plus que bienvenue dans un contexte où nous allons probablement regrouper la majorité de nos accords dans un seul et même texte. Ainsi, même si nous démontrons beaucoup d'enthousiasme à construire une coopération unique et, pour sûr, solide sur le temps, il est nécessaire que ce soit en considération de ce qui est existant, ne serais ce que pour l'image que nous renverrons sur la scène internationale et notre cohésion interne. Pour mettre fin à cet aparté, la Grande République se montre ouverte à la renégociation des accords déjà existant avec la Lermandie afin de favoriser la construction de ceux que nous allons décider au cours de ce sommet. Monsieur le Président Duval, vous pouvez considérer que notre gouvernement donne son accord pour toute clause négociée ici qui pourrait impactée notre traité.

Sur les droits de douane, nous ne voyons pas d'objections à les abaisser totalement de notre côté avec les nations présentes à ce sommet. Si nous souhaitons créer une zone économique particulière entre nous, cette étape va être nécessaire pour faciliter les échanges et l'application d'autres points économiques et commerciaux que nous envisageons à l'issue notre rencontre. Je pense notamment au projet de diversification des chaînes d'approvisionnement ou celui de création de filiales pour nos entreprises, qui seraient grandement facilités avec un accord sur ce sujet. Pour revenir sur ce dernier projet, nous rejoignons les compléments de Sterus vis à vis d'accorder des avantages à certains domaines, dépendant des besoins de chacun. Pour ce qui est de ce projet de chemin de fer qui inclurait l'Astérie, je pense qu'il est nécessaire que nous organisions une rencontre groupée avec ce pays pour pouvoir s'accorder sur un tel projet. Des rencontres individuelles sur ce sujet pourraient entraîner des contradictions entre nos propos et cela risque de rebuter l'Union Confédérale. Il faudrait la présence, à minima, d'une représentation de Sterus et de la Grande République, étant les seuls pays frontaliers de l'Astérie dans ce projet. Ainsi, lors du passage individuel de la délégation astérienne dans nos nations, nous pourrons évoquer le sujet et surtout celui d'une rencontre commune dans laquelle nous statuerons sur ce projet.

Monsieur le Consul, je vous remercie pour avoir partagé votre vision sur cette alliance militaire que vous nous proposez. Nous sommes globalement d'accord avec les points que vous avez cités précédemment, à l'exception d'un seul pour lequel je suis dans l'obligation de poser mon opposition : celui sur la création de bases militaires. Je doute fortement que la présence de soldats étrangers ravisse ma population dans un contexte où leur présence sur le long terme ne serait pas justifiée, aussi bonne les intentions que vos forces puissent-elles avoir. Je ne vous cacherai pas que ce sentiment serait également le mien avec une telle présence. Notre coopération n'est qu'à ses débuts et mon gouvernement a encore besoin de resserrer les liens qui nous unissent pour envisager un tel accord commun. Je n'exclus pas que nous puissions revenir sur notre position dans le futur, mais je pense que nous devons d'abord démontrer à nos peuples l'efficacité de notre entraide et de notre amitié pour autoriser la construction de base militaires communes en Westalia. Cependant, cet avis ne va pas à l'encontre d'exercices militaires communs qui pourraient venir à se dérouler sur notre territoire et, dans ce contexte, permettrait à nos armées comme à nos peuples de mieux se connaître et de se coordonner pour les événements potentiels à venir.

Pour le domaine spatial, notre gouvernement est favorable pour rejoindre votre programme lié à votre université aéronautique dédiée à ce projet. Pour ce qui est de la position des sites, nous ne voyons pas de problème à accueillir les locaux et laboratoires de recherches. Il serait donc judicieux que, dans ce contexte, nous accueillions également le site de conception, afin de centrer ces institutions au même endroit, là où leurs nombreux échanges seraient facilités entre-elles. Bien évidemment, si cela convient aux autres participants, par rapport à l'offre qui nous est faite à cet instant.

Pour ce qui est des échanges scolaires, nous approuvons l'idée de créer des équivalences dans les diplômes entre nos nations, un véritable plus pour inciter à recevoir des diplômés étranger dans nos sociétés. Pour ce qui est de l'accueil d'étudiants, le gouvernement de Westalia soutien cette proposition de bourse internationale. Si celle-ci vois le jour, notre Ministère fédéral de l'éducation pourra se charger d'accompagner leur intégration dans notre système et notre pays, en les aidant dans la recherche d'un logement ou l'apprentissage de nos langues.

Je rends désormais la parole à la prochaine délégation qui souhaite s'exprimer.


Le Président fédéral s'écarte de nouveau de son micro et se réinstalle dans son siège, prêt à écouter les autres participants. Bien qu'il fut nécessaire de soulever quelques points, le dirigeant Westalien pense que le sommet se déroule plutôt bien. Un consensus général devrait bientôt aboutir, au vu que la plupart des délégations semblent plus ou moins d'accords sur la majorité des points, ne restant plus que quelques détails à négocier pour obtenir un véritable traité commun à tous.
Après avoir écouté les quatre représentants de leurs pays respectifs, le Président Duval consulta alors ses conseillers diplomatiques. Et après avoir formulé une réponse par écrit grâce à ces prises de note, il décida de saisir son micro et commença à s’exprimer :

Michel Duval: D’abord, je souhaite exprimer mon approbation envers le Président Hardenbor sur ces propos et je prends en considération son accord. En effet, La République de Lermandie est prête à faire des concessions vis-à-vis de l’accord entre la Westalia et la Lermandie. Bien entendu, il va y avoir des points ou il ne sera pas viable de l’intégrer dans un futur traité entre nos 4 grandes nations, notamment dans le cadre de projets d’aménagement du territoire transfrontalier. C’est pourquoi, il est fort possible qu’un nouvel accord sur ces aménagements frontaliers sera négocié avec le Westalia d’ici fin juin.

Sur les droits de douane, bien que je ne sois pas contre à un abaissement total de nos droits de douane, il est important de prendre en considération que prendre cette décision risquerait de rendre instable l’économie d’un pays. C’est pourquoi, je préférerais un abaissement progressif des droits de douane pour laisser le temps à une économie d’un pays tel que la Lermandie dans le but de ne pas le mettre en crise économique par une potentielle délocalisation de nos entreprises. Pour rappel, la crise économique de Lermandie en 1930 a été provoquée par une libéralisation brutale ainsi que par des accords de douanes beaucoup trop en défaveur de la Lermandie. Il a donc entraîné des mouvements sociaux extrêmement importants en Lermandie ainsi que des annulations massives d’accord international ce qui est la cause de notre isolement diplomatique.
D’ailleurs, je tiens à dire que même si un potentiel traité de douane sera signé avec la Lermandie, le gouvernement lermandien doit toujours avoir la possibilité de pouvoir subventionner ses secteurs économiques dans le besoin.
Quant à la coopération ferroviaire, Monsieur le Consul, il est évident que nous allons devoir l’évoquer avec l’Astérie. Néanmoins, il va être important de devoir en discuter sur les modalités de coopération ferroviaire dans ce sommet dans le but de ne pas être retardé par une handicape administrative de la CAN et ainsi avoir une ligne commune de négociation avec l’Asterie. De plus, rien ne dis que la TransAleucienne proposée par la CAN ne va pas échouer ou réussir.

Quant à la partie sécuritaire et donc d’une potentielle alliance militaire, tout comme le Président Hardenbor, nous sommes plutôt d’accord sur les points que vous avez évoqué. En effet Monsieur le Consul, je suis d’accord sur les points évoqués sauf concernant l’installation de base militaire étrangère en Lermandie. Cette action risquerait d'être perçue comme une occupation militaire en Lermandie ou un signe que la Lermandie est un pays instable pour notre opinion publique.
Néanmoins, nous sommes ouverts que des forces étrangères de cette potentielle alliance puissent venir s’installer en Lermandie mais dans les bases militaires déjà existantes. D’autant plus, qu’actuellement, nous n'avons pas besoin d’une protection militaire terrestre dans l’immédiat mais d’une coopération navale intensive dans le but de la sécurisation de nos voies maritimes contre divers acteurs d'instabilité telle que la piraterie.
Et nous sommes donc aussi ouverts à une collaboration plus approfondie entre nos forces armées de chaque pays présent sur cette table dans le but de mettre en place des exercices militaires.

Pour le programme spatial, je n’ai pas grand-chose à rajouter hormis le fait que nos départements de recherches ainsi que nos principaux acteurs industriels seront prêts à y contribuer. Et nous sommes ouverts à compléter nos sites de recherches par des installations scientifiques d’observation plus modernes sur nos massifs montagneux proposé par l’Union des Cités d'Akaltie.

Pour ce qui est des échanges scolaires, tout comme le Président de Westalia, nous approuvons l'idée de créer des équivalences dans les diplômes entre nos nations ce qui permettra d'accentuer une collaboration scientifique entre nos quatre nations. Et dans l’hypothèse que cette initiative voit le jour, le Ministère de l’Éducation Républicaine et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche seront prêts à collaborer avec vos ministères dédiés.

Je donne la parole à la délégation suivante qui souhaite s’exprimer sur le sujet. Je vous remercie de votre attention.”

Le Président Duval s'écarta de nouveau de son micro et se réinstalle dans son siège, prêt à écouter les autres représentants de leurs pays.
Ibach Ajtzac répondit :

Pour le domaine économique, afin de calmer vos craintes d'une crise économique, je suis parfaitement d'accord avec vous sur l'idée de baisser progressivement les droits de douane sur plusieurs années. Je pense aussi que pour éviter la délocalisation d'entreprises d'un pays à un autre, nous devrions nous entendre sur les impôts, salaires minimaux et autres règlementations du même type afin qu'aucun des quatre pays ne paraisse radicalement plus avantageux que les trois autres. Je crains néanmoins que les entreprises akaltiennes n'aient l'idée d'engager de la main-d'œuvre en grande quantité chez vous, le salaire moyen étant nettement plus bas (ce n'est aucunement une remarque désobligeante, mais juste un fait, je préfère le préciser).

Pour les bases militaires, je comprend vos appréhensions sur la réaction des populations, mais le but d'une alliance défensive est de coopérer. Ces bases n'abriteraient pas que des soldats étrangers, mais aussi sans doute en majorité des soldats de nationalité locale, qui de toutes façons connaissent bien mieux le terrain que les autres. Les habitants locaux ne se sentiront donc pas envahi, je l'espère. Nous ne sommes aussi pas obligés d'en construire de nouvelles, loin de là. Les emplacements existants seront certainement suffisants pour l'instant. Il n'est toutefois pas exclu que nous ayons besoin de plus d'infrastructures à l'avenir, mais ce n'est pour l'instant pas à l'ordre du jour.

Pour le spatial, afin de ne pas dépouiller le Sterus de toutes ses installations, je pense que chaque pays peut se spécialiser dans la production d'un matériel précis : les centres de recherche au Sterus élaborent déjà un premier modèle de lanceur spatial, qui devra faire ses preuves avant d'emmener du matériel de pointe et coûteux en orbite. Pendant cette période de tests, les usines westaliennes et lermandiennes peuvent démarrer le développement de satellites, notamment météorologiques ou cartographiques dans un premier temps, puis possiblement militaires afin de les mettre à disposition de l'alliance que nous mettons en place. Pour l'emplacement du siège de l'ASSTAK, il était prévu qu'il se trouve à Tikalan, au plus proche du centre spatial, mais il peut également se situer dans un autre pays. Le réseau universitaire de l'ASSTAK sera bien entendu également étendu à vos deux pays, dans le but de former vos futurs ingénieurs en aérospatial.

Pour les échanges universitaires, les universités akaltienne se feront un plaisir d'accueillir vos étudiants et d'envoyer les nôtres découvrir les cultures étrangères. Le Ministère de l'Éducation entrera également en contact avec les vôtres afin de mettre en place cette équivalence sur les diplômes.

Un autre domaine de coopération, mais qui ne concerne que l'Akaltie, la Lermandie et Westalia, est la question Hamajak. En effet, les natifs de vos pays se font remarquer par l'activisme à tendance terroriste des plus extrêmes d'entre eux. Le gouvernement akaltien souhaiterait agir en tant que médiateur entre tous les mouvements hamajaks et vos gouvernements, afin de calmer les tensions et d'aboutir, nous l'espérons, à un compromis satisfaisant pour tout le monde. Peut-être que la création d'une forme d'autorité régionale autonome pourrait être une bonne idée, qu'en pensez vous ?
Je m'excuse auprès de M. Bondamet, mais je profite de ce sommet pour m'entretenir directement avec mes homologues westalien et lermandien de vive voix. Je ne compte pas y passer trop de temps, mais c'est un sujet de discussion important.
Sur ce, je laisse de nouveau la parole à qui la demande.
Suite au discours de Ibach Ajtzac, Chef d’Etat de l’Union des Cités d'Akaltie et après avoir consulté ses conseillers, le Président Michel Duval décida de prendre la parole:

Michel Duval:” Monsieur Ajtzac. Je ne me sens pas du tout insulté par les faits que vous avez mis en évidence sur des faits de mon pays auquel je suis fière de représenter. En effet, nous avons un salaire moyen beaucoup plus bas. Mais le coût de la vie en Lermandie l’est tout autant, ce qui permet de contrebalancer les faibles revenus des ménages. Et ceci a été permis grâce à un isolement économique et diplomatique exercé par le gouvernement lermandien depuis les années 30 dans le but de sortir d’une crise économique. Mais ça a été au prix de nombreuses innovations technologiques, notamment à destination de nos concitoyens, ce qui nous a obligées exceptionnellement à importer les produits manquants.

Ensuite, il est évident qu’en fonction de la géopolitique, il est tout à fait possible que moi ou un futur successeur à la tête de l’Etat puisse autoriser des constructions de bases militaires supplémentaires sur notre sol. Mais avant d’en arriver là, il est important que la Lermandie (ainsi que son opinion publique) puisse avoir une confiance par de bonnes relations diplomatiques entre nous quatre sans qu’il n'y ait une crainte d'une ingérence étrangère.

Pour le domaine spatial, il est vrai que la Lermandie, tout comme le Westalia, pourrait se concentrer sur la production de futurs lanceurs spatiaux. Mais comme je l’ai dit précédemment, le Groupe Schmitt s'intéresse beaucoup dans ce domaine. Et cela inclut la mise au point de lanceurs spatiaux. Après tout, il est important de varier les modèles de lanceur qui seront spécialisés dans leurs domaines tels que des lanceurs légers ou lourds pour des satellites ou pour des astronautes. Et je rajoute qu’avoir plusieurs modèles de lanceur permettra à nous tous d'être flexible en fonction des missions à destination de l'espace.

Quant à la population hamajak en Lermandie, je ne peux que vous déconseiller de prendre le risque de vouloir rendre visite à des organisation terroristes hamajak en Lermandie non pas à cause d’une possibilité future d’une accusation sur une ingérence étrangère de votre pays (sans vouloir être désobligeant) , mais sur la possibilité que vos représentants qui seront envoyés revienne dans un état…”

Le Président Duval chercha un mot pendant quelques secondes avant de reprendre.

Michel Duval: “Inactifs. En effet, les seuls lermandiens qui pourraient prendre le risque de rencontrer des organisations terroristes seraient les journalistes protégés par la Liberté de la Presse. Mais la plupart des journalistes, même les plus grands défenseurs de la cause hamajak, ne reviennent pas vivants.
En revanche, il est tout à fait possible que vous puissiez mettre en place une association culturelle dans le but de représenter les peuples hamajak les moins extrémistes pour les représenter au sein du Ministère de la culture de la République de Lermandie. Mais pour que vous puissiez mettre ceci en place, je vous invite dans un premier temps à envoyer un représentant diplomatique alkatien en tant qu’ambassadeur en Lermandie pour qu’on puisse dans un seconde temps en discuter de manière approfondie.

En-tout-cas, je ne pense pas que ce dernier point, bien que pertinent et que je comprenne vos inquiétudes, devrait être en discussion de manière plus approfondie dans un potentiel futur accord lié à ce sommet.

Je rends à présent le micro pour laisser M. Bondamet ou au Président Hardenbor s'il souhaite s'exprimer à ce sujet.”

Le Président Duval s'écarta de nouveau de son micro et se réinstalle dans son siège, prêt à écouter le prochain discours.
Victor Hardenbor écoute attentivement la prise de parole du représentant Akaltien et fronce progressivement les sourcils, ne cachant pas sa désapprobation à certains propos émis par son homologue. La question hamajak semble même le faire soupirer, lui qui espérer ne pas avoir à traiter de ce sujet dans un sommet international, le voilà rattrapé par les problèmes du pays, à l'étranger. Il écoute par la suite la réponse du Président Lermandien qui s'exprime en premier aux précédentes déclarations et hoche cette fois la tête à plusieurs reprises en signe d'approbation quant aux points souligné par Michel Duval. Il se rapproche à nouveau de son micro et se prépare à apporter également sa réponse au dirigeant Akaltien :

Victor Hardenbor : Je vous remercie pour votre prise de parole, Monsieur le Président Duval, puisque la réponse westalienne va plus ou moins suivre la même ligne. Tout d'abord, tout comme nos voisins lermandiens, la Grande République sort d'une période d'isolation prolongée et notre économie s'est basée, durant très longtemps, sur notre production intérieure et bien moins sur des activités privées étrangères. Aujourd'hui, notre nation possède peut-être un revenu moyen inférieur à la vôtre, en raison de cet historique, mais notre ouverture sur le monde va irrémédiablement amener une croissance économique évidente, qui entraînera pour sûr une augmentation de la qualité de vie de nos concitoyens et donc de leurs moyens quotidiens. Cette proposition, de faciliter l'installation de filiale, me tiens à cœur, parce que je suis persuadé qu'elle permettra de faire profiter de nos forces économiques et technologiques civils à nos populations émergentes, dans ce monde si vaste et doté de nations déjà bien plus avancées que nous. Tout comme des entreprises akaltiennes s'installeront potentiellement en Westalia, des entreprises westaliennes s'installeront également en Akaltie, attirées par un marché international désormais à leur portée, si nous ratifions cet accord ensemble.

Pour ce qui est des bases militaires, je reprendrai mes précédents propos et me joindrai à ceux de mon homologue lermandien. Je pense que ce type d'accord est trop prématuré par rapport aux relations naissantes que nous entretenons. Bien que prometteuses et qui, j'en suis persuadé, se renforcerons dans l'avenir, ma population aura du mal à accepter la présence permanente de militaires étrangers sur nos terres, sans contexte justifiant leur présence et sans avoir expérimenté les biens faits de l'alliance défensive que nous souhaitons tous mettre en œuvre. Ainsi, la question de bases militaires communes serait un sujet à faire remonter plus tard, dans l'avenir, lorsque nos relations auront été forgées dans la durabilité et la prospérité de chacun ou, et je ne l'espère pas, en cas de crise qui pourrait toucher l'un d'entre-nous. Avec un développement positif de nos relations sur le long terme, la Grande République pourra alors envisager avec plus de volonté l'établissement d'un tel accord.


Vient désormais la partie la plus sensible de cet échange : la question hamajak. Pour le gouvernement aux couleurs du Parti de l'Union Républicaine, celui de Victor Hardenbor, c'est un sujet complexe et qui mérite beaucoup d'attention depuis plusieurs années déjà. Officiellement, le PUR souhaite favoriser l'intégration de cette population en les sortants de la criminalité et de "l'extrémisme", nouveau terme à la mode pour qualifier certains idéaux portés par les défenseurs des droits amérindiens en Westalia. Publiquement, les méthodes du gouvernement sont particulièrement brutes depuis son entrée au pouvoir, en 1991, mais jusque-là plutôt bien accueilli par la majorité de la population, las des conflits et encore marqué par la crise des ghettos, cette crise sociale particulièrement violente qui a frappé la Grande République à la fin des années 80 et au début des années 90. La nouvelle loi sécuritaire, en cours d'examen au Sénat, n'annonce guère de place à l'entente pacifique, mais bien à un tour de vis face à l'opposition hamajak qui devient plus active ces dernières années. Le Président Fédéral regarde alors droit dans les yeux le représentant Akaltien pour adresser sa réponse :

Victor Hardenbor : Monsieur Ajtzac, j'apprécie beaucoup votre initiative de vouloir participer aux questions sociétales de mon pays, particulièrement celle sur la communauté hamajak. Pour autant, ces hommes et ces femmes sont avant tout des citoyens westaliens et de culture westalienne. Ils font partie de la grande union que nous formons avec les communautés austariennes (anglophone), madrerians (italophone) et nipozams (japonophone principalement, mais également d'autres peuples originaires de nazum). Bien qu'ils représentent un groupe particulièrement actif et parfois mené par certains leaders aux idéaux extrémistes, la majorité d'entre eux se sentent intégrés dans le grand peuple que forme les westaliens et, à ce titre, je représente également leur voix ici même. De ce fait, l'établissement d'une région autonome risque de diviser ma population et poussera encore plus l'extrémisme des idées de certains mouvements contre lesquels nous nous opposons politiquement. Mais en tant qu'allié à en devenir, nous prenons volontiers vos conseils réfléchis et espérons poursuivre une coopération basée sur l'entraide commune, que vous essayez déjà d'appliquer malgré nos désaccords, chose que nous apprécions de votre part et preuve que nos relations n'en seront que meilleurs.

Le Président Fédéral de Westalia s'écarte alors de son micro, laissant la parole à qui souhaite répondre après lui.
Ibach Ajtzac, l'air embêté :

Je suis désolé de vous avoir importuné en vous rappelant ce sujet sensible concernant vos pays. Nous y reviendrons donc lors d'une rencontre prévue spécialement pour. Ainsi, nous de dérangerons pas non plus la délégation stérusienne, qui est extérieure à ces discussions.

Puis, après s'être retourné pour écouter ce qu'un conseiller assit derrière lui lui disait :

Pour la problématique du stationnement de militaires au sein en Westalia et Lermandie, je ne souhaite pas le moins du monde apeurer ou provoquer quelconque problème avec vos populations, je propose donc que nous ne fassions dans un premier temps que des exercices militaires communs, afin de tester l'efficacité de la coopération de nos quatre armées. Nous pourrons également pendant ce temps développer les aspects économiques, culturels et scientifiques de notre entraide, afin que les habitants des quatre nationalités "apprennent à se connaître" en quelques sortes. Je ne sais par contre pas si vous souhaitez signer un traité de défense commune à effet immédiat, ou si vous préférez, comme pour le stationnement des troupes chez vous, attendre des tests et leurs résultats ?

Dans le sujet à la fois de l'énergie, mais aussi de la recherche scientifique, nous préparons depuis quelques années deux projets de grande ampleur, et qu'il serait hautement intéressant de développer grâce à cette coopération, à la manière du programme spatial commun. Le premier consisterait en la construction d'un grand centre de recherches sur les énergies nucléaires, fission (afin d'améliorer la sécurité comme le rendement des réacteurs actuels) comme fusion (qui donnerait une source d'énergie pratiquement infinie, peu coûteuse et moins risquée que la fission nucléaire)
[HRP : comme le projet ITER dans le Sud de la France]. Le second en la création d'un grand accélérateur de particules, qui serait également d'un intérêt scientifique majeur, et nous permettrait d'étudier l'origine même de l'univers dans lequel nous nous trouvons et de la matière qui le compose [HRP : comme le CERN à Genève]. Les deux installations pourraient d'ailleurs se trouver sur un même site afin de créer l'un des plus grands pôles de recherche au monde, car également raccordé à l'ASSTAK. Pour ceci, l'Akaltie dispose de vastes plaines inhabitées dans la moitié Sud de sa péninsule, qui seraient parfaites pour l'installation d'une véritable petite ville scientifique, pouvant abriter des centaines, voire des milliers de chercheurs.
Ce n'est évidemment qu'une proposition, mais tous ces centres de recherches apporteraient sans aucun doute des avancées majeures pour nos États, pour l'Aleucie et pour le monde entier !
Suite au discours de Ibach Ajtzac, Chef d’Etat de l’Union des Cités d'Akaltie et après avoir consulté ses conseillers, le Président Michel Duval décida de prendre la parole:

Michel Duval:” Concernant le domaine de la coopération militaire, la République de Lermandie est pour une alliance militaire défensive via un traité de défense commune à effet immédiat. En effet, comme j’ai pu le souligner précédemment, la République de Lermandie est inquiète de l’instabilité de l’Etat Fédérale du Yorkshing ainsi que de sa capacité à faire prospérer le terrorisme tout en décidant d’acter de manière immédiate son annihilation.
Autrement dit, la République de Lermandie souhaite ce traité de coopération dans le but que des Etats, qui se croient supérieurs à nous, arrêtent de se comporter ainsi.
Et je rajoute que la République de Lermandie accepte de participer à des exercices militaires entre les quatre pays présents à cette table indépendamment d’un traité de défense.

Concernant le domaine de l'énergie ainsi que la recherche scientifique, la République de Lermandie accepte de participer à ces projets. Néanmoins, dans le but de ne pas tout centraliser dans un seul et même pays, je souhaiterais que des sites d’étude énergétique et/ou scientifique puissent être installés en Lermandie. Cela permettra d’augmenter l'attractivité du territoire concerné ainsi que le tourisme dans cette zone.
Et je rajouterais que la République de Lermandie pourrait soutenir l’Union des Cités d'Akaltie dans le but de créer un grand forum scientifique aleucienne du continent dans l’objectif de pouvoir présenter des avancées majeures de nos Etats issue de notre collaboration par le partage (sauf pour des projets scientifiques liés au secret-d’Etat).”

Le Président Duval s'écarta de nouveau de son micro et se réinstalle dans son siège, prêt à écouter le prochain discours.

Le consul Stérusien toujours dans sa position d'homme réfléchit et attentif avait longuement laissé ces homologues étrangers s'exprimer avant de prendre la parole. D'accord sur certains points, parfois en désaccord sur d'autres. Peu importe, l'important pour Stérus était de parvenir à la création d'un traité de coopération solide et permanent. Ainsi après que Mr Duval eu fini de s'exprimer, le consul se redressa sur son siège.


Messieurs, cela fait maintenant un certain temps que nous débattons, et loin de moi l'idée de stopper ces débats, mais je pense qu'il est temps de clairement définir les points des traités dans lesquels nous allons nous engager.

Je le rappelle, la Fédération de Stérus s'engagera avec vos trois pays à respecter et à mettre en œuvre tout ce qui sera décidé dans ce traité. Mais la Fédération n'aura que peu d'intérêt à se lancer dans un tel projet si elle est la seule à faire de vraies concessions. La Fédération de Stérus est également depuis peu sortie de son isolement, avec également des problème internes liées au terrorisme et nous ne voulons pas non plus inquiéter notre population ou voir une perte de souveraineté. Mais nous sommes là dans le but de parvenir à un accord international. Je ne vous cache pas qu'avec la croissance actuelle de notre économie et de notre armée nous pourrions tout à fait choisir de faire cavalier seul. Et pourtant, nous avons comme vous choisis la coopération. Mais si nous commençons comme je l'ai déjà dit a modifier chaque phrase du traité pour chaque pays, alors la coopération sera inutile. Je dis ça, car si notre pays venait aussi à décider individuellement de ce qu'il veut ou pas alors en sommes beaucoup de choses ici n'auraient pas d'intérêt pour nous. Notre croissance est supérieur donc pourquoi devrions nous vous ouvrir nos marchés ? Notre armée est supérieure alors pourquoi devrions nous la partager ? Notre programme Spatial Stéruso-Akaltien est assez bien construit pourquoi devrions nous l'ouvrir ? La réponse a tout cela est le développement. Je crois en vous autant qu'en mon propre pays, j'ai choisi de faire confiance à L'Akaltie à la Lermandie et à la Westalia parce que j'ai vu en nous 4 des points communs que nous devons exploiter et des différences qui nous permettront de nous développer. Bien sûr, ne prenez pas ça sur un ton agressif, car c'est dit avec toute la courtoisie possible.

Maintenant, nous devons avancer, je comprends Monsieur Duval et Monsieur Hardenbor la peur de vos citoyens alors trouvons un point de concordances. Abandonnons pour le moment l'idée de bases militaires étrangères sur le sol de qui que ce soit. Prenons l'idée de la défense mutuelle. Comment envisagez-vous ça ? M. Duval, vous avez exprimé la possibilité d'accueillir sur votre sol dans vos propres bases, donc sous votre autorité des forces armées extérieures. Mr Hardenbor cela peut il êtres pour vous un compromis ? J'entends par là que vous aurez plein pouvoir de décision sur les forces armées qui seront sur votre sol. Je parle surtout au niveau maritime, je sais croyez moi, ô combien il est difficile de développer une flotte maritime digne de ce nom et c'est pourquoi je propose cette possibilité. La possibilité de disposer d'engins de défense et/ou de surveillance maritime conséquents. Les navires et sous-marins Stérusiens mènent déjà toute sorte d'opération dans les eaux Aleuciennes ce qui d'une façon ou d'une autre pourrait également vous servir.
Et de même quand je parle d'installation militaire chez vous, il en va de même pour mon propre pays qui accueillera des forces armées de chez vous

Pour l'économie, il faudrait donc maintenant s'arrêter sur une décision, tout le monde semble favorablement à un abaissement dans le temps des droits de douane alors mettons cela en pratique. Je propose une baisse de 5 à 10% par an sur une période de 10 ans ce qui laissera aux entreprises le temps de pouvoirs se préparer aux nombreux nouveaux marchés et à la concurrence. Et également de pouvoir elles-mêmes déterminer leurs besoins ou non de se développer à l'étranger dans la forme qu'elle désire. Cette période de 10 ans permettra également à l'Akaltie de se voir rattraper au niveau du PIB/habitants par nous autre, ce qui limitera les risques de délocalisation trop conséquent.

Enfin, il faudrait statuer sur la libre circulation des individus. Encore une fois étant donné qu'aucun territoire Akaltien n'est frontalier à un autre pays de ce présent traité, le risque de circulation de terroriste non identifié est proche du néant. Nous avons tous des systèmes de sécurité pour les avions trains, etc. Il y a donc peu de possibilités de voir des individus recherchés traverser les frontières. D'autant que si nous voulons créer cette voie de chemin de fer, il faut faciliter la traverser aux usagers.

Pour ce qui est du niveau Spatial et énergétique, je suis d'accord avec Mr Duval, l'Akaltie possède déjà beaucoup de choses sur son territoire, il serait donc intéressant de mieux répartir. Ainsi, nous devrions lister toutes les institutions et/ou infrastructures communes que nous aurons et les répartir équitablement entre nous 4.


Messieur, je vous écoute à présent
Ibach Ajtzac :

Puisque vous demandez à lister les infrastructures dont nous aurons besoin, voici ce qui a été noté par mes conseillers tout au long de notre discussion :
  • pour commencer, il est évident qu'il nous faut un siège pour l'institution que nous sommes en train de créer, bien que nous n'ayons pas encore évoqué la méthode par laquelle nous prendrons des décisions à quatre par la suite
  • il faut également se mettre d'accord sur l'emplacement du siège de l'ASSTAK, qui n'a pas été clairement défini à l'unanimité d'après ce que je lis
  • plusieurs usines et centres de recherches pour le développement des lanceurs et satellites de l'ASSTAK
  • deux sites pour accueillir l'accélérateur de particules et le centre de recherches sur le nucléaire (bien qu'ils puissent se trouver en un même endroit)
  • un commandement militaire central
Pour le siège de l'institution ainsi que son fonctionnement, je suggère déjà de l'installer ici-même, à Barba, symbole de notre coopération puisque emplacement de ce sommet, en plus d'être très bien située géographiquement au centre de nos pays ; je propose donc de créer une assemblée commune à nos pays, composée d'un nombre de députés élus proportionnel aux populations des États (bien que ce ne soit vraiment pas en faveur de l'Akaltie, qui a une trentaine de millions d'habitants de moins que les trois autres pays). Pour le commandement militaire central, Barba me semble également tout indiquée vu qu'il a déjà été décidé d'y installer le commandement de l'OLASA, qui n'est pas dénuée de rapport avec notre projet de défense commune.
Pour votre remarque sur le fait que l'Akaltie ne doit pas accueillir toutes les infrastructures, je suis parfaitement d'accord. Néanmoins, c'est en Akaltie qu'il y a le plus d'espace, dû à notre petite population et sa concentration dans les cités et pas en dehors de celles-ci. De plus, les divers centres de recherche seraient bien évidemment sous juridiction des quatre pays et non pas de mon seul gouvernement, et les scientifiques comme personnels médicaux, d'entretien, sécurité et autres seraient des quatre nationalités. Après avoir fait les comptes, je m'aperçois de surcroît que l'Akaltie n'héberge pour l'instant que le centre spatial de l'ASSTAK (et l'un des observatoires), et aucune autre infrastructure. Il ne me paraît donc pas extravagant d'y installer l'accélérateur à particules.
Après avoir écouté les propos justifier du Consul de la Fédération de Sterus et des propos du représentant d’Akaltie, le Président Duval décide de s’exprimer :

Michel Duval:” La République de Lermandie prend note de vos propos qui sont pour ma part justifiés. Et en tant que Président de la Lermandie, les intérêts de la Lermandie sont en accord avec les propos du Consul Bondamet.

Pour ce qui est des infrastructures, pour la Lermandie, il me semble évident que le siège de cette institution devrait se trouver en Sterus en raison de l’arbitrage de ce sommet.
Pour le siège de l’ASSTAK, je pense que ça ne regarde que la Sterus et l’Akaltis en raison du fait que ces deux pays sont des membres-fondateurs de cette organisation spatiale.
Concernant la création d'usines dédiées au programme spatial, je pense qu’on pourrait les répartir entre nos quatre pays mais avec une préférence sur la Lermandie en raison qu’elle est équipée d’une infrastructure de transports extrêmement fiable, notamment dans le domaine ferroviaire. D’ailleurs il convient de noter que la Lermandie sera en discussion avec l’Asterie concernant un accord de transit de marquise pour une connexion directe entre la Lermandie et le Sterus.
Quand l'installation de centre de recherche sur le nucléaire, je pense pour ma part qu’il devrait être installé en Lermandie pour la simple et bonne raison que ce dernier priorise le nucléaire dans le but de décarboner sa production énergétique d’ici 10 à 15 ans. D’autant plus qu’un projet d’une industrie de recyclage du combustible nucléaire est à l’étude en Lermandie.
Quant à la proposition de la mise en place d’un commandement militaire centrale, je suis d’accord pour l’installer en Sterus mais à condition d’installer un Etat-major secondaire en Lermandie ou en Westalia dans le but d’éviter un isolement géographique et aussi pour permettre une forte adaptabilité de nos quatre forces armée en cas de surprises.

Je vais rajouter un point important. La Lermandie possède aussi beaucoup d'espaces peu peuplés en raison d’une population principalement urbaine. Mais je peux soutenir l'installation du fameux accélérateur de particules (qui sera sans doute le plus grand du continent aleucien) en Akaltie en raison que son pays semble être un pays dédié à l’étude scientifique.

Messieurs, je laisse le micro au prochain représentant qui souhaite s’exprimer. Je vous remercie de votre attention.”

Le Président Duval s'écarte de nouveau de son micro et se réinstalle dans son siège, prêt à écouter le prochain discours.
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