11/11/2014
00:20:51
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Baskonia (NJ2, fiche terminée)

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Baskonia (NJ2)


Généralités :



Nom officiel : Baskonia Errepublika (Republique de Baskonia)
Nom courant : Baskonia
Gentilé : Baskondar.ak ou baskonien.ne.s ou baskon.ne.s

Inspirations culturelles : Basque, islandaise et suisse
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Baskon (basque)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Aucune

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : Herritik sortu zinalako, maite zaitu herriak (Parce que tu es né du peuple, le peuple t'aime)

Hymne officiel :

Monnaie nationale : L'Eusko

Capitale : Amaria

Population : 450 000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
Baskonia est un pays de l'Eurysie du Sud. Son territoire est calqué sur le tracé de la vallée formée par le fleuve Bassonne qui prend sa source dans la chaîne de montagne des Erraldoia et se jette dans le Lidos 600 kilomètres plus loin. Au sud, on retrouve le lac de Sarrac. La capitale, Amaria est située au fond du golfe du Lidos et compte pour près de 100 000 habitants soit un quart de la population totale du pays.

L'origine du peuple baskon est encore aujourd'hui peu connu. Il semblerait que ce soit des tribus issues du centre du continent Eurysien, voire du nord-ouest nazumi, qui se soient établis sur ce qui est depuis le territoire ancestral de la culture baskonne. On estime que cette installation a eu lieu il y a environ six millénaires. De cette époque jusqu'à la fin du néolithique, les proto-baskons seraient restés à l'écart des autres civilisations, restant notamment à distance des migrations steppiques qui auraient chamboulés la population eurysienne. D'ailleurs, encore aujourd'hui le groupe sanguin O négatif est anormalement élevé élevé dans la population baskonienne.

On fait ensuite un saut jusqu'à l'antiquité, plus précisément le premier siècle après de notre ère. C'est dans ces années que, par l'initiative de l'apôtre Matthieu, le christianisme se répand dans les peuplades baskonnes. Cette conversion s'intensifie avec la conquête des territoires baskons par l'Empire Rémien. La voix du christianisme subit quelques modifications pendant quelques siècles jusqu'au schisme de 542, date à laquelle l'Eglise baskonne devient indépendante de Catholagne, notamment à cause de désaccords sur l'origine de la Vierge Marie (cf place de la religion dans la société). Ce schisme va d’ailleurs entraîner le départ des populations catholiques du pays du fait de persécutions qu’ils subissaient de la part des païens ou des apostoliques qui refusaient d’abandonner les croyances ancestrales baskonnes au profit du christianisme. Ces exilés iront se réfugier en Youslévie qui les accueilleront les bras ouverts avant de mener pendant des siècles des politiques répressives envers eux. Ils finirent par former un peuple distincts des Baskons : les Vasques. Les Baskons, quant à eux, profitèrent de la paix rémienne pour prospérer, par le commerce et le mercenariat jusqu'à la chute de l'Empire Rémien.

Quelques décennies plus tard, en 559 exactement, l'organisation politique baskonne changea du tout au tout. Voyant la nécessité de s'unir face aux envahisseurs venus du nord (invasions "barbares") puis du sud (musulmans) les Baskondar passent d'un système assez anarchique avec des villages peux unis à une royauté. Déjà à l'époque, les sujets jouissaient d’une certaine autonomie et d’une égalité, tout de même relative, via notamment l'influence des foruak (cf institutions politiques).

La monarchie dura environ 500 ans. La mort de Sancho VIII sans héritier en 1102 précipita la fin de la royauté baskonne. On y instaura à la place une République Marchande, une oligarchie de riches marchands. Les siècles suivants sera une période faste où les armateurs, rentiers et autres commerçants baskondar. Cette stabilité politique et de prospérité économique va durer presque 750 ans. Les Grandes Découvertes et la Renaissance seront des émulations économiques et culturelles supplémentaires qui amplifieront la renommée de Baskonia à travers le monde. Néanmoins, on estime le nombre de Baskons ayant migré dans cette période-là très faible et infiniment inférieure aux Vasques de Youslévie.

Justement, la Youslévie lorgne depuis des siècles sur la vallée du Bassonne. La possession des terres baskonnes auraient permis d’avoir directement accès aux océans du Deltacruzando et d’Espérance par le Lidos. Mais la fraternité entre les baskons et les fortunéens empêchait les Youslèves de se risquer à une invasion du territoire baskondar. Ce statu quo dura jusqu’à la guerre des empires dans le courant du XIXe siècle. Profitant de la dispersion des forces fortunéennes sur d’autres fronts un peu partout sur le globe, les Youslèves attaquent Baskonia. Les envahisseurs sont mieux équipés, mais sont aussi eux aussi éparpillées sur d’autres lieux d’affrontements. Ironie de l’histoire, les Youslèves vont donc permettre de manière exceptionnelle aux Vasques de s’enrôler dans l’armée uniquement pour la campagne baskonienne. Ceux qui, il y a plus d’un millénaire, s’étaient faits chassés reviennent avec une soif de vengeance à assouvir. Le résultat est glaçant. En trois années à peine, les forces youslèves exterminent près des trois-quarts du million de Baskons vivant alors dans la vallée du Bassonne où ils étaient littéralement pris au piège. Encore aujourd’hui les historiens se questionnent sur le rôle des Vasques et du commandement youslève dans le génocide ainsi que du potentiel appuie de Catholagne. Finalement, la guerre des empires se solde par la défaite des Youslèves et la libération d’une Baskonia meurtrie et presque dépeuplée. Baskondarak, Fortunéens et Youslèves signent les accords de Rivoli, les deux derniers s’engageant à respecter et à protéger l’Etat et la nation formés par les premiers ainsi que leur neutralité.

Depuis cet épisode, la société baskonne s'est relevée. Aujourd'hui Baskonia fait partie des pays avec le PIB par habitant le plus élevé d'Eurysie. Les banques Baskonnes sont réputées, notamment pour leur secret bancaire et les industries de pointes sont pléthores.
Aussi, l'élevage ovin et bovin sont deux des moteurs de l'économie nationale. Les grands espaces et la faible densité permettent aux exploitants la possession de troupeaux conséquents élevés en plein air.

Mentalité de la population :
Place des femmes dans la société :
Les Baskondar sont profondément féministes. Il a été prouvé que les femmes avaient déjà une place similaire aux hommes dans la société antique baskonne. Elles pouvaient participer et mener les offices religieux et avaient aussi voix au chapitre dans les assemblées villageoises. Ces caractéristiques ainsi que d’autres aspects de la vie fait, selon de nombreux anthropologues, de la société baskonne une société matriarcale. Aujourd’hui encore, Baskonia est l’un des pays où les écarts de salaire et autres inégalités entre les femmes et les hommes sont presque inexistants. La place importante des femmes dans la société se traduit aussi par la dénomination spécifique au pays baskon.
Un Baskon doit d’abord avoir un prénom reconnu par le registre des prénoms basques de l’Académie de la langue basque qui compte plus de 3 000 noms de baptêmes. Ensuite, il recevra deux noms de familles, celui du père et de sa mère. Pour ce qui est de l’ordre, on mettra en premier celui du parent le plus vieux. Enfin, le troisième et dernier nom de famille est le prénom du parent le plus vieux avec -ez, si c’est le père, ou -aiz, si c’est la mère, d’où la nécessité d’avoir un prénom baskon. Concernant la transmission, on hérite du nom du parent du même sexe. Un homme transmettra à ses enfants le nom de son père et une femme celui de sa mère.
Voici un arbre généalogique qui sert d’exemple..
Libération sexuelle :
Baskonia est un des territoires les plus ouverts au niveau de l’orientation sexuelle. On estime qu’en 2014 près de 10% de la population baskonne est bisexuelle. Amaria, la capitale, est connue pour être un haut lieu de fête et de rencontre LGBT.

Généralité :
Bien que patriotes et très attachés à leurs racines les Baskons peuvent être considérés comme des individus généralement curieux et ouverts. Ils sont très souvent bilingues voire trilingues pour des raisons pratiques. Le baskon est une langue vernaculaire qui n’est parlée que par les Baskonniens. Les autres langues les plus parlées sont le youslève, l’italien, le portugais, l’espagnol et dans une moindre mesure l’anglais.

Place de la religion dans l'État et la société :
Le pays a une longue tradition laïque, tradition qui se manifeste parfois de manière quelque peu extrême. Déjà au Moyen-Âge, les prêtres et prêtresses ne pouvaient pas participer aux affaires juridiques et politiques de la société. Aujourd'hui, on estime à près de 50% la population non-croyante.
Deux religions majoritaires cohabitent tout de même à Baskonia et représentent chacune un peu moins de 25% de la population totale. Premièrement, nous avons le paganisme baskon. Très dense, ce culte mériterait d'être plus développé dans un article à part entière une fois la fiche validée. Néanmoins, voici quelques éléments permettant de le cerner. Survivance de la société pré-antique baskonne, le paganisme se repose avant tout sur une logique chthonienne. Le monde serait, en effet, peuplé de génies et de créatures à l'apparence animale, mais de tempérament humain vivant dans les cavernes. Au milieu de tout ça, une divinité féminine, elle aussi souvent représentée de manière chimérique, sort du lot : Ama, littéralement la mère. Omnipotente sur les éléments, notamment, elle est la principale déesse du panthéon païen baskonien.

La seconde des deux principales religions baskoniennes est l'apostolisme baskonien. Comme son nom l'indique, c'est une Église chrétienne se revendiquant de l'héritage de l'apôtre Saint Matthieu (San Mateo) qui serait venu évangéliser la région pendant le premier siècle de notre ère. Très différent des autres cultes chrétiens, ce courant est en fait un syncrétisme entre le paganisme et le christianisme. Bien que les apostoliques croient en Dieu le Père, à la Trinité, au salut de l'âme, etc. C'est au niveau de la place de la femme et plus précisément de Marie (Mari) que les différences les plus conséquentes sont visibles. En effet, sur les quatre dogmes mariaux qui sont "Marie mère de Dieu", l'immaculée conception, la virginité perpétuelle et l'assomption les apostoliques ne reconnaissent que le dernier événement, en lui donnant en plus un sens différent. En effet, ils estiment que Marie est bien la mère de Dieu (comme les autres chrétiens) mais qu'elle est elle aussi de nature divine, car l’incarnation charnelle de la Nature terrestre. Autrement dit elle est à Ama ce que Jésus est à Dieu. Sa virginité perpétuelle est aussi remise en question. Les apostoliques estiment aussi que Jésus est à la fois le fils et le véritable conjoint de Marie. Pour ce qui concerne l'immaculée conception, la nature divine de Marie rend ce dogme caduc. Effectivement, comme Marie est bien la représentation terrestre d'Ama il n'est donc absolument pas question qu'elle ait été conçue, comme il est inconcevable de penser que Dieu ait lui aussi été le fruit d'une conception. Enfin, l'Assomption est bel et bien reconnue par les apostoliques baskoniens, mais plus comme la montée au ciel de l'incarnation humaine de l'alter-ego féminin de Dieu, Ama, qui aurait rejoint son fils et son penchant masculin pour régner sur les cieux. Cet événement est d'ailleurs au moins aussi important que Pâques dans l'imaginaire apostolique, car il est la consécration, la rencontre des mondes terrestres et célestes.
Dans le culte lui-même, on peut remarquer comme différences notables la possibilité pour les femmes de mener les offices liturgiques et de diriger une paroisse. Les prêtres et prêtresses peuvent aussi se marier et donner naissance à des enfants.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
Le pouvoir exécutif n’est pas primordial. Il est composé de ministères indépendants où ceux qui y travaillent sont spécialisés dans ces questions. L’élection du consejeros – l’équivalent du ministre – se fait au sein même du ministère. Il est donc impossible de voir des consejeros parachutés dans des ministères où ils n’ont aucune compétence. Les différents consejeros constituent le Basko Jaurlaritza, le gouvernement baskon.
Une fois par an les consejeros déterminent lequel d’entre eux sera le lehendakari, le président du gouvernement. Bien qu’il soit officiellement le chef de l’Etat baskon, son rôle est sporadique et il ne sert la plupart du temps qu’à mener les débats au sein du Basko Jaurlaritza.

Le système législatif baskon est porté sur le référendum. La démographie baskonne avantage ce principe et on use très souvent de cet outil.
Sinon, il y a deux chambres parlementaires. Chacune des deux doit valider un projet de loi pour que celui-ci soit applicable, ou alors il faudra passer par un référendum.
La première est la Basko Legebiltzarra, l’assemblée basque. Elle est élue tous les cinq au scrutin majoritaire à deux tours, chacun des élus représentant une circonscription électorale (ces circonscriptions correspondent aux communes), une circonscription comptant deux élus. La deuxième est la Basko Forua, composé d’individus tirés au sort selon un système de représentativité stricte. Chacune des chambres est composé de 300 membres.
A noté que les communes ont un pouvoir assez conséquent. Nommées les forua(k), qui étaient à l’origine les textes protégeant les villageois des abus des seigneurs, elles ont une certaine autonomie décisionnelle. Elles peuvent dans certains cas s’opposer aux décisions prises par l’Etat grâce à la formule « se obedece pero no se cumple », c'est-à-dire « nous obéissons mais nous n'appliquerons pas ». N’importe quel citoyen peut assister au forua où il habite mais les chefs de famille sont prioritaires, vestige du système médiéval, même si chacun peut y voter par correspondance ou dans des bureaux dédiés.
A noter que la logique de parti est inexistante car considérée comme superflue avec le système politique baskon.

Enfin, la justice est rendue au sein des foruak. Une cinquantaine d’individus sont tirés au sort chaque année pour juger durant un an les affaires courantes au sein de jurys allant de 3 à 9 personnes maximum, toujours avec trois juges. Certains cas peuvent se passer de ce genre de jury et sont directement gérés par un juge seul. Pour les affaires les plus graves, on retire au sort 9 autres citoyens qui feront office de jury.


Principaux personnages :
Au niveau politique, il y a peu de représentant important. Cela est évidemment consécutif au fait qu’il n’y a pas de parti politique et donc pas de leader médiatisés comme dans beaucoup d’autres pays. Les personnages les plus importants sont souvent les Ambassadeurs Généraux qui sont chargés de représenter le pays à l’international. Actuellement, l’Ambassadeur Général est Txomin Urdapileta Bordagaray Magdalenaiz.
On peut tout de même parler de l’actuelle lehendakari, Jasone Etxemendi Garin Jonez, à l’origine consejera à l’agriculture.
Les autres personnalités les plus connues d’origine baskonne sont des acteurs, des chanteurs ou des sportifs qui réussissent à percer à l’international.

Politique internationale :
Neutralité et médiation :
Depuis maintenant plusieurs siècles, Baskonia cherche à maintenir sa neutralité. Avec des voisins remuants comme la Youslévie, Listonia, Fortuna, ou plus récemment Kronos, Baskonia a toujours eu pour objectif de rester éloignée des conflits et ne s'est donc pas risquée à conclure des alliances militaires. D'ailleurs, la Youslévie et Fortuna se sont engagés à respecter et protéger la neutralité baskonienne.
Cette vision est encore présente aujourd'hui avec deux principes : l'absence d'impérialisme d'une part ainsi que le non-alignement militaire.
Avec la politique de neutralité décrite ici, Baskonia va donc avoir comme ambition de s'imposer comme l'un des principaux médiateurs de la scène internationale.

Libre-échange :
Pour de multiples raisons structurelles la République de Baskonia a pour but de signer de nombreux accords de libres échanges avec d'autres États eurysiens ou non. Toutefois, cette stratégie ne doit pas aller à l'encontre de sa politique de neutralité détaillée plus haut. Donc l'adhésion a des organisations internationales à but politique et militaire n'est pas à l'ordre du jour.
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Fiche terminée et en attente de validation !! Seulement, la zone que je veux occuper a entre-temps été prise par un autre pays dont le joueur est semble-t-il devenu inactif entre temps. Je ne sais pas s'il est possible de l'archiver étant donné qu'il est à 0 RP/3 mois.

Aussi, si les joueurs de Fortuna et de Catholagne passent par ici, est-ce qu'ils peuvent y jeter un œil. J'ai construit le lore de Baskonia avec pas mal de référence à ces deux États donc ça serait cool d'avoir une discussion avec les joueurs en charge de ces derniers.

Merci d'avance !!
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Pour moi c'est bon, c'est complet et précis. J'ai juste une interrogation sur les 3-4 millions de morts en trois ans, ça fait vraiment beaucoup sauf à justifier d'un massacre industriel.

Ceci dit à par ça, si les autres confirment que leur histoire s'accorde, on peut valider.
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Ok super ! Pour le génocide c'est 3/4 d'un million, soit environ 750 000 personnes (la phrase était peut-être mal tournée ahah). C'est déjà plus réaliste et les Baskons étaient pris au piège par le relief et avaient de bien moins bons équipements que l'armée youslève, voire même pas du tout de quoi se défendre pour la plupart de la population civile.
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