21/02/2015
17:52:57
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Opinion burujoise

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Public-TeleVision, le principal groupe de médias burujois dispose depuis près d’un vingt ans d’un bureau spécialement dédié aux enquêtes d’opinions de la société burujoise. Même si le groupe est en très grande partie détenu par le Département Impérial de l’Information et de la Propagande, dirigé par Nae Burujoa, sœur de l’empereur, ses enquêtes restent considérées comme les plus fiables et exhaustives disponibles dans l’Empire.

Le bureau réalise plusieurs enquêtes, mensuelles à l’échelon local et annuelles à l’échelon national ainsi que plusieurs enquêtes ponctuelles portant sur divers sujets.
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Sondage annuel sur l'appréciation des principaux dirigeants de l'Empire



Détails



Ce vaste sondage d'opinion a rassemblé cette année un échantillon de plus de 25.000 burujois, âgés de 15 ans et plus représentant équitablement toutes les catégorises sociales, les âges, le sexe et la région de résidence des burujois pour une marge d'erreur inférieure à 0,2 point.

Les années se suivent, et se ressemblent, pour notre baromètre annuel d'appréciation des principaux dirigeants de l'Empire avec de grands équilibres inchangés.

Tout d’abord, Sa Majesté Tadashi IV reste largement en tête des dirigeants les plus appréciés de l'Empire avec pas moins de 97% de bonne opinion, dont 88% de très bonnes opinions, en augmentation de 2 points. Malgré ses pouvoirs tout puissants qui l’exposent fortement au ressenti des burujois, de multiples facteurs peuvent expliquer cette extraordinaire courbe de bonnes opinions. La première et principale raison est très certainement la très bonne santé de l’économie burujoise qui approche tranquillement de 1.000 milliards de dollars de PIB qui bénéficie à tous les burujois avec une hausse générale et continue des salaires, une grande maîtrise de l’inflation et un taux de chômage au plus bas. Par ailleurs, sa personnalité : charismatique, instruit, chaleureux… est également très appréciée.

La seconde place est toujours occupée par le prince héritier Leonhardt avec 93% de bonnes opinions, en augmentation de 4 points. En revanche, il n’arrive qu’à la 3e place des très bonnes opinions avec un beau score de 75% puisque près de 15% des burujois n’ont qu’une bonne opinion de lui. Cela est très certainement dû à sa jeunesse et à sa relative discrétion dans les événements où ses parents sont présents. Toutefois les burujois apprécient sa grande érudition en dépit de son jeune âge, il n'a pas encore son CICC mais également sa très grande beauté.

En revanche, la troisième change de titulaire, occupée depuis 3 ans par l’impératrice Katherine Ière depuis l'introduction de son fils, le prince Leonhardt dans le panel. Pour l’année 2013, c’est la princesse Keiko Burujoa, directrice du département des affaires étrangères qui est la troisième personnalité politique préférée des burujois avec pas moins de 90% de bonnes opinions, en hausse de 12 points et de 3 places. Cette forte hausse de la popularité de la cheffe de la diplomatie burujoise, qui se poursuit depuis plusieurs années, est surtout dû à la politique qu'elle a entamée il y a quelques années visant à un très fort rapprochement multisectoriel avec l’ancienne colonie de Maronhi. Le dernier traité de libre circulation entre l’Empire et la Maronhi ayant été unanimement approuvé par l’opinion burujoise. En revanche, elle bénéficie de moins de 70% de très bonnes opinions.

Comme dit précédemment, l'impératrice Katherine Ière, longtemps deuxième de ce classement, descend à la quatrième place malgré une hausse de 4 points de sa popularité à 89%. La “maman de tous les burujois”, première impératrice roturière, continue de faire face à un bloc d’opposition assez solide de près de 10% de la population burujoise qui semble définitivement fâché avec cette impératrice qui casse tous les codes et qui refuse de vivre en retrait.

Le reste du classement présente peu de surprise, avec une hausse régulière et constante de la popularité des plus grands directeurs de département de l’Empire. Seule une petite remarque peut être portée sur Yoshiro Burujoa, directeur de la Protection Nationale, dont la popularité monte de 12 points, ce qui va de paire avec la hausse extraordinaire des investissements effectués dans les différents corps de l’Armée Impériale. On observe également un tassement de la popularité de Isei Burujoa, directeur du département de la Sécurité Intérieur, jugé trop froid et calculateur, malgré de très bons résultats dans son domaine et conforte son antépénultième place.

Seuls 2 directeurs sont en dessous des 50% de bonnes opinions, à savoir Nae Burujoa, qui occupe le très difficile poste de directrice de l’information et de la propagande, un poste historiquement impopulaire et enfin Yasuho Burujoa, directeur de l’Agence Impériale, qui n’est plus apprécié
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Sondage annuel sur la préférence du type de régime politique



Ce vaste sondage d'opinion a rassemblé cette année un échantillon de plus de 25.000 burujois, âgés de 15 ans et plus représentant équitablement toutes les catégorises sociales, les âges, le sexe et la région de résidence des burujois pour une marge d'erreur inférieure à 0,2 point.

Comme depuis plus de 20 ans, la préférence des burujois envers un "empire autocratique" tel qu'existant actuellement dans le pays grime et s'établit dorénavant à 76,85% de préférence, en hausse de plus de 2,5 points. Confirmant, une fois de plus, la forte attirance des burujois envers le régime actuel, aujourd'hui considéré comme vecteur de prospérité, de stabilité et d'harmonie pour tous. Il est aisé de penser que la préférence envers un empire autocratique devrait atteindre les 80% d'ici 2 ou 3 ans, toutes choses égales par ailleurs.

Les idées démocratiques, qu'elles soient sous forme républicaine ou monarchique, continue de reculer récoltant chacune 7,41% de préférence contre 8,33% pour une république et 9,26% pour une monarchie constitutionnelle en 2012.

Enfin, comme depuis plus de 20 ans, les régimes politiques résolument "hybride" reste très stable avec 1,85% de préférence pour une république à parti unique, à caractère communiste et 6,48% pour une république aristocratique. Ces 2 régimes récoltaient déjà le même pourcentage de préférence l'an passé.
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Sondage annuel sur l'adhésion à une idéologie politique



Ce vaste sondage d'opinion a rassemblé cette année un échantillon de plus de 25.000 burujois, âgés de 15 ans et plus représentant équitablement toutes les catégorises sociales, les âges, le sexe et la région de résidence des burujois pour une marge d'erreur inférieure à 0,2 point.

Il a été demandé à chaque sondé de résumer chacune des idéologies soumises en quelques mots, il est reproduit ci-dessous les mots clés qui ressortent le plus pour chaque idéologie :

Anarchisme : Liberté, décentralisation, anti-autorité, autonomie, communauté.
Autoritarisme : Contrôle, pouvoir centralisé, répression, hiérarchie, soumission.
Conservatisme : Tradition, stabilité, valeurs, ordre, préservation.
Capitalisme : Marché libre, profit, propriété privée, concurrence, entrepreneuriat.
Ecologisme : Environnement, durabilité, préservation, équilibre écologique, responsabilité.
Fascisme : Nationalisme, autoritarisme, suprématie, dictature, contrôle totalitaire.
Humanisme : Dignité, compassion, droits humains, progrès, tolérance.
Libéralisme : Liberté individuelle, marché libre, droits civils, minimalisme étatique, pluralisme.
Nationalisme : Identité nationale, souveraineté, patriotisme, frontières, exclusivité.
Républicanisme : Égalité, démocratie, citoyenneté, civisme, justice.
Socialisme : Égalité, solidarité, propriété collective, redistribution, intervention étatique.
Distributivisme : Répartition équitable, subsidiarité, propriété diffusée, justice sociale, autonomie locale.

Comme depuis chaque année, l'idéologie distributiviste, concept importé de Maronhi et repris à de nombreuses fois pour caractériser la politique actuellement menée par l'administration grime doucement à 17,19% d'adhésion et conforte sa place d'idéologie majoritaire de l'Empire. Cette hausse régulière de l'adhésion envers le distributivisme s'explique très certainement par le fort engiuement médiatique qu'elle suscite à son appropriation par de nombreux représentants préfectoraux mais aussi depuis quelques mois par des directeurs de département. Il s'agit sans doute de la première fois depuis 1.200 ans et la fondation du Royaume d'Ylma-Jinu que l'administration centrale se réclame d'une idéologie politique, servant avant tout à accentuer les différences politiques entre le Burujoa et le reste du monde, avec l'affirmation d'une idéologie politique propre à l'Empire et à son plus proche allié et ancienne colonie, la République de Maronhi.

La 2e idéologie suscitant le plus d'adhésion est le nationalisme, avec 15,63% d'adhésion suivi par le conservatisme et le libéralisme, tout deux à égalité avec 11,72%, en retrait chacune de quelques dixièmes de points. Le capitalisme les suit de peu avec un peu moins de 10% d'adhésion, très précisément 9,38%. Ces 4 idéologies totalisent plus de 47% d'adhésion continuant de marquer résolument l'Empire sur la droite de l'échiquier politique mondial, du point de vue de sa population.

Arrive ensuite des idéologies davantage considérée comme "de gauche" récoltant autour de 23% d'adhésion comme l'humanisme et le républicanisme à égalité avec 7,81% chacun et l'écologisme, 9,38% qui sont également tous les 3 en léger retrait. Enfin, arrive les idéologies les plus minoritaires, dont certaines ne recueillent même pas 1% d'adhésion comme l'anarchisme, l'autoritarisme, le fascisme ou encore le socialisme.

Il est à noter qu'il peut exister de fortes disparités régionales, le distributivisme étant avant tout une idéologie populaire en Ylma et à Tairopototo quand le Vomogorod et le Xinemane préfère le nationalisme, le capitalisme étant davantage populaire en Jinu, Cendane ayant une plus grande attirance pour le capitalisme.
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Sondage "glissant" des représentants des préfectures de la classe 3

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