21/02/2015
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[GÉNÉRAL] Ylma-Jinu

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Ylma Jinu


Histoire pré impérial :
[justify]Ylma Jinu est la plus grande région du Burujoa, cœur de l’empire et berceau de la culture burujoise, la "métropole" constitue le territoire historique de cette nation autrefois congrégation de petites seigneuries devenus royaume puis grand empire thalassocratique.

Ylma Jinu est un territoire multiculturel à plusieurs égards, tout d’abord comme le montre si bien son nom composé elle est un savant mélange de la culture coréenne, le Jinu, surtout dans le Nord et l’Ouest de la région et l’Ylma, la culture japonaise dans le Sud et l’Est. Cette division, qui s’est grandement tenue depuis les années 1870 avec l’exode rural vers les littoraux causé par l'industrialisation massive des villes côtières et aussi l'amélioration importante des moyens de transport ont permis un grand brassage des populations. Si les premières données ethniques, des années 1810, faisaient état de préfectures très marquées, avec 95% d’une culture en moyenne, les chiffres d’aujourd’hui sont souvent en 40/40 et certaines régions du Nord comptent même 65% d’ylmasiens. Mais elle accueille également Karaimu, la plus grande ville du monde et cpaitale imépriale, de ce fait on trouve des habitants de toutes les colonies de l'empire, mais également des habitants des anciennes colonies, comme la Maronhi, le Kah ou Carande mais aussi des personnes du monde entier, qui cherchent à "disparaitre" dans cette capitale aussi grande qu'un pays.

De prime abord, Ylma n’est pas le territoire le plus adapté pour la civilisation moderne et le développement économique à l’occidentale. En effet, les plaines et plateaux sont peu nombreux au profit de nombreuses chaînes de moyenne montagne. En outre, ces vastes ensembles montagneux recouvrant les ⅘ du territoire ont un sous sol peu riche en minéraux, des métaux basiques comme le fer, le cuivre ou l’étain ou des métaux plus rares comme l’or, l’argent ou l’aluminium, sans compter des ressources énergétiques, gaz et pétrole inexistantes. Ces faibles ressources minières ont sans doute été une des principales causes des grandes expéditions coloniales ayant abouti à l’intégration du Xinemane et du Vomogorod, bien mieux dotés en la matière. Il ne faut pas oublier qu’Ylma est la proie chaque année de nombreuses catastrophes naturelles : séisme, typhons ou encore éruptions volcaniques… Toutefois, ces volcans ont eu au moins un avantage indéniable dans la réussite de l’Ylma : le sol y étant extrêmement fertile de par leur présence, il favorisa naturellement une natalité dynamique. Pourtant, la nature de cette région n’était pas si ingrate pour les lointains ancêtres des Ylmasiens. En effet, après avoir traversé les glaciales plaines septentrio-nazuméennes, survécu à la dangereuse forêt de Padure ou aux arides montagnes Xin, ceux-ci voyaient en cette région d’Ylma un endroit plus qu’hospitalier. Depuis l’arrivée de l’Homme dans la région, il y a environ 100.000 ans, Ylma avait toujours été considérée comme une terre hospitalière, presque une terre promise en comparaison des défis rencontrés au Nazum. En Ylma, la pluie est abondante, tout comme le soleil, permettant ainsi une flore abondante et un boisement dense, idéal à l’épanouissement d’une faune variée. Enfin, les eaux y sont très poissonneuses, notamment dans la Baie de Karaimu. Ce sentiment de terre promise a été très bien assimilé par les premières populations et s’est ensuite transmis au fil du temps et la trace la plus concrète de ce sentiment se ressent dans la religion. Jusqu’à l’assimilation des cultes des peuples colonisés à partir du XIIe siècle, les ylmasiens n’avaient pas de dieu tout puissant maîtrisant un élément tel que les séismes, les tempêtes ou la mer, signe de conditions de vie assez tranquilles. Ils avaient au contraire une myriade de dieux affables permettant la vie, plus que la survie des autres civilisations. Par ailleurs, avant la fixation du nom “Ylma” vers -600, on parlait alors de 葦原の地 - Ashihara no ji, le pays des plaines de roseaux pour les peuplades nordiques, ou de お米の秋 - O Amerika no aki, contré des automnes de riz pour les bords de la mer d’Azur.

Pendant longtemps, afin de respecter le récit mythologique impérial, l'on pensait que le territoire ylmasien était occupé depuis environ 3.000 ans. Toutefois, des fouilles archéologiques récentes, entre 2001 et 2003, ont montré que des hommes vivaient déjà en Ylma il y a 100.000 ans. Leurs traces demeurent cependant très infimes et se cantonnent à quelques grottes de l’actuelle préfecture d’Uratori. Ce n’est que pour les peuples ayant vécu vers 30.000 avant notre ère que les choses se précisent. À partir de restes plus nombreux, les archéologues sont capables d’attester du fait que les habitants d’Ylma étaient des chasseurs cueilleurs, susceptibles de produire des outils et armes en pierre, mais ne maîtrisant ni le tissage, ni la poterie.

20.000 ans plus tard, émerge la culture 陶器 - Tōki, littéralement poterie. Ce n’est pas à proprement parler un véritable ensemble culturel puisque les langues et les divinités devaient être différentes, mais les membres de cette “culture” partagent un patrimoine immatériel commun avancé. Ainsi, les Ylmasiens, grâce à des conditions climatiques plus favorables à la faune et à la flore, purent se sédentariser et développer de nouveaux savoir-faire comme le façonnement des premières poteries. À l’heure actuelle, les céramiques Toki retrouvées dans toute la péninsule sont les plus anciennes poteries du monde. On pense que les ustensiles en terre servaient à toutes sortes d’activités : cuisson, stockage, rites religieux… Leur exécution relativement grossière au départ, s’est affinée avec le temps ; les premiers motifs en os de hareng laissent place à des reliefs de tête de serpent ou de tressage.

L’art du tressage s’est grandement sophistiqué puisque l’on retrouve de nombreuses cordes faites de différents matériaux, des paniers en osiers et même des robes en écorce. Le régime alimentaire est bien plus diversifié avec différents gibiers : sanglier, cerf et même ours, de nombreux poissons et coquillages mais aussi de l’igname, des baies, des noisettes, des noix et des glands. Le peuple Tōki confectionne aussi des bijoux en os et devaient très certainement s’arracher les ongles au vu du nombre important des restes d'ongles longs retrouvés sur tous les sites archéologiques. On pense que c’est à cette période que la langue ylmasienne mais aussi jinuienne ont commencé à se construire au fil d’échanges commerciaux de plus en plus intenses. au regard des obsidiennes des Oki retrouvés sur les bords de la mer Azur et au contraire du sel du Sud le long de la mer Indigo mais toutefois entravé par les denses forêts et montagnes des actuelles régions du Tochi et de Morii. Enfin, les linguistes pensent que c’est à cette période que les langues Xin, Jinuienne et Ylmasienne commencent à émerger de manière plus générale.

Historiquement, cette démarcation remonterait à la fondation du Royaume d’Ylma en -1230, en -940 le roi Kentaro met en place un système ségrégationniste envers la “minorité” jinuienne. Commence alors une sorte de longue guerre civile de plusieurs décennies et progressivement les différences de mœurs entre les 2 cultures font que la démographie jinuienne rattrape puis dépasse largement les ylmasiens. De ce fait, la guerre civile se retourne et les jinuiens sont capables de fonder leur propre État et s'installent durablement sur toute la côte Nord. Les 2 États cohabitent plus ou moins bien pendant plusieurs siècles et se structurent au Nord autour de Ganges Gsung, à 25km à l’Ouest d’Azura, et au Sud dans les alentours de Karaimu, dans l’actuelle préfecture d’Asadaka.

Mais entre les années 300 et 500 les deux royaumes, aussi bien Ylma que Jinu se délitent, les rois perdant de plus en plus leurs pouvoirs au profit des seigneurs locaux. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces chutes : un pouvoir ultra concentré dans les capitales et des réseaux de communications très inefficaces qui empêchent le pouvoir royal central de s’affirmer face aux seigneurs locaux. Ainsi les 2 royaumes s'effondrent sur eux mêmes et ils sont remplacés par une constellation de petites seigneuries ou petits royaumes qui se faisaient la guerre entre eux. Parallèlement à cela, une véritable noblesse de cour se constitua autour des grands chefs de guerre et des meilleurs guerriers et dans certaines villes les plus grands commerçants ou artisans détenaient de grandes richesses, qui rivalisait avec certains nobles.

C’est donc ainsi que la famille Burujoa, une simple famille d'artisans forgerons fit fortune en inventant le katana, un long sabre courbé de 60cm à un seul tranchant en 782. Ce sabre qui connut une renommée nationale après la victoire des troupes du shogun Yuasa contre les samouraïs du roi Kazumi. Après cela, la famille Burujoa devient rapidement le plus grand fabricant d’armes de la péninsule et vend des katanas dans une bonne partie du Nazum et se bâtit ainsi une très grande richesse. Ils commencèrent alors à se doter d’un groupe de mercenaires pour aller récupérer aisément les dettes de leurs clients. C’est donc en allant récupérer une dette en 823 que la famille Burujoa est devenue Shogun de Karaimu. Pendant plusieurs décennies, ils se contentèrent de taquiner leurs voisins et clients mais en 890 lors de la grande famine, ils se lancèrent alors dans la conquête de toute l’ancienne Ylma Jinu, en profitant de la faim de leurs ennemis pour les battre. En 897, l’ensemble de l’ancien royaume est conquis par la famille Burujoa, qui conforte le rôle de Karaimu comme grande ville du nouveau royaume d’Ylma Jinu.
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Subdivisions

Le plus petit échelon administratif est la commune ou 市区町村 - shikuchōson, qui se divise entre :
- les villages, 村々- Muramura, qui compte moins de 1.000 habitants avec à leurs têtes : un doyen, sans réel pouvoir c’est souvent un homme lettré et âgé qui fait le lien entre le juge communal, le policier local et la préfecture. Il est officieusement désigné par les habitants du village.
- les bourgs, 街 - Machi, qui compte entre 1.001 et 50.000 habitants avec à leurs têtes : un délégué préfectoral, il est nommé par le Représentant préfectoral.
- les villes, 市 - Ichi, qui compte plus de 50.0001 habitants avec à leurs têtes : un délégué local nommé par le directeur du Comité des Préfectures.
- les villes préfectorales, 県市 - Ken-shi, 2e ville de la préfecture, avec à leurs têtes : un délégué impérial nommé par le directeur du département d’Ylma Jinu, plus globalement désigne des grandes villes.
- les capitales préfectorales, 県庁所在地 - Kenchōsozaichi, avec à leurs têtes : un délégué impérial nommé par l’empereur.

Le délégué préfectoral, local ou impérial ont presque toujours les mêmes compétences : gestion de l’état civil, direction de l'administration communale, gestion des forêts, des rivières… élaboration de la stratégie communale soumise à l'administration impériale, gestion de la voirie et des petits transports publics… Les villes s’occupent également des pompiers et de la police et de certaines compétences dévolues par les préfectures.
La commune est le plus vieil échelon et est naturellement fondée sur les regroupements d’habitations qui existait en 1867.

Il existe ensuite les préfectures ou 都道府県 - todōfuken, Ylma Jinu en compte 33 :

50898 : Shimakuno
51094 : CongYeong
51095 : BongDang
51096 : Touraha
51292 : Takaromoto
51293 : Najin (Seokjin)
51294 : Kiyohama
51489 : Souhoro
51490 : Gyersu
51491 : Kumanokawa
51492 : Fujikami
51493 : Asakita
51687 : Sookwang (Watashihoro)
51688 : Takakumo (Kangsan)
51689 : Horotama
51690 : Funatama
51691 : Okukonai
51884 : Ikyeong
51885 : Minaribo
51886 : Kurofunaro
51887 : Tawashiri (Nakashikonai)
51888 : Kurisato
52081 : Kikomoto
52082 : Uratori
52083 : Kikokonai (Mankhorin)
52084 : Kiyogata
52085 : Karaimu
52278 : Yangwang (Miyahara)
52279 : Yokosaki
52280 : Hashiwara
52281 : Miyakotan
52282 : Asadaka
52475 : Sokseong (Indiga)

L’organisation actuelle des préfectures remonte à 1867 et la réforme territoriale de l’empereur Hitoshi. Cependant 2 réformes ont eu lieu depuis avec la division de la préfecture de BongDang et la création de la préfecture de Congyeong en 1987. Mais aussi en 2007 la suppression des administrations des préfectures d’Asadaka, Karaimu et Kurisato qui fusionnent au sein du Grand Karaimu. Cependant, elles existent toujours géographiquement.

Chaque préfecture porte le nom de la ville où est situé le bureau préfectoral impérial, on parle alors de “capitale préfectorale" qui était la plus grande ville de la préfecture en 1867. Cependant, il arrive qu’aujourd’hui une autre ville soit plus grande que la capitale préfectorale, on parle alors de ville préfectorale, on trouve souvent une annexe du bureau, aujourd’hui pour les mettre en évidence leur nom est mis entre parenthèses à côté de celui du nom de la capitale.

Initialement, la création des préfectures était avant tout à destinée géographique, pour faciliter la localisation des communes sur les cartes et fixer définitivement les limites de chaque commune. Ensuite, au début du XXe siècle, le renforcement de l'administration impériale a conduit à créer les capitales préfectorales, la première étant Okukumo en 1904 et la dernière Kiyogata en 1929. Au fil des années, ces simples bureaux qui servaient uniquement à appliquer la politique de Karaimu se sont mus en petite administration décentralisée gérant les affaires courantes de la préfecture, mais toujours sous la tutelle de l'administration de Karaimu. Depuis 1980, chaque préfecture est dirigée par un “Représentant préfectoral” nommé pour 3 ans par l’empereur et aux compétences relativement limitées, il dirige avant tout l'administration selon les ordres des départements de Karaimu. Leurs compétences sont ainsi la distribution des aides sociales, l’élaboration de la stratégie préfectorale, la coopération entre les communes, l'entretien des établissements impériaux, sauf dans les villes préfectorales et les capitales… Le délégué préfectoral nomme aussi les délégués des bourgs.
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Comité des Préfectures

Entre la préfecture et l'administration centralisée il existe aussi le Comité des Préfectures d’Ylma Jinu, le 県委員会, Ken iinkai. Ce comité réunit les délégués impériaux des 33 préfectures et vise surtout à favoriser les coopérations entre les préfectures et à harmoniser les politiques publiques. Il fait aussi le lien entre les préfectures et le département d’Ylma Jinu.
La direction du Comité des Préfectures est assurée par Park Young-Sun depuis le 1er mars 2008 après son élection-nomination, elle était de 2005 à 2008 la Représentante de la préfecture de Bong Dang et de 1999 à 2005 déléguée impériale de Bong Dang.

Park Young-Sun est née le 21 mars 1961 à Kyung Hee, dans la préfecture de Bong Dang, fille d'un balayeur et d'une comptable, elle est un des plus grands exemples de la "méritocratie burujoise" : des hommes et des femmes partis de rien et qui exerce d'importantes responsabilités. Après avoir fait tout son système classique à Kyung Hee, elle rentre à l'université de Bong Dang d'où elle sort majeur de son CICC +5 en géographie et devient l'année d'après, en 1984, vice directrice du bureau urbanistique de Bong Dang, elle en devient la directive en 1987 et c'est son service qui va planifier la "transformation urbaine" de BongDang de grande "cité triste du Nord" en une grande ville branchée, très prisée des jeunes. C'est sous sa direction que le métro va être planifié, que des quartiers entiers de la ville seront remodelés, que le centre reprend une nouvelle forme avec la mise en valeur du patrimoine existant et la reconstruction de certains monuments historiques disparus. En 1995, elle devient vice-directrice de l'administration municipale de Bong Dang et devient en 1999 la première Déléguée de la ville. Son action est très appréciée des habitants, notamment en ce qui concerne les services de sécurité : pompier et police et dans la lutte contre la corruption, qui ravage les administrations du Nord. Ce qui lui vaut d'être nommée Représentante de Bong Dang en 2005, ou elle acquière une notoriété nationale pour s'être opposé publiquement à Fumiko Burujoa, le directeur du département de l'énergie, qui souhaitait fermer le centrale nucléaire de Nakashizawa. La réussite de sa lutte aurait grandement plut à l'empereur qui, à la surprise générale, ne la prolongea pas dans son mandat en 2005 et arrangea quelques mois plus tard, son élection à la tête du Comité des Préfectures. Elle remportera haut la main cette élection, 31 voix pour elle, 1 voix pour Akane Hino de la préfecture de Fujikami et une blanche, qui s'avèrera être la sienne. Son travail de méditation entre les préfectures est grandement appréciée par ses pairs et certains pensent qu'elle pourrait faire partie des premiers directeurs de département non membre de la famille impériale. Elle est mariée à Park Chung-Hee, un camarade d'université, travaillant actuellement pour un cabinet d'avocats de Karaimu, ils ont eu ensemble 3 enfants.

Park Young-Sunpark
Le siège du Comité se trouve dans le secteur de Kabuki, dans la ville de Karaimu, dans l'ensemble administratif du Grand Karaimu.

Siège du Comitésiège
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Démographie

La démographie d’Ylma Jinu est la plus inégalitaire des 5 régions de l’empire, en effet, presque la moitié des habitants de la région habitent dans Karaimu même ou sa région, soit plus de 23 millions d’habitants. Mais il ne faut pas non plus oublier la “Minigapole”de BongDang dans le Nord Ouest de la région qui compte près de 13 millions d’habitants, ainsi plus des ⅔ des habitants d’Ylma Jinu vivent dans 7 préfectures.

En dehors de ces deux zones, le littoral ou l’Engan est également assez peuplé et accueille les 2 autres grandes villes hors mégapole d’Ylma Jinu que sont Indiga, la grande station balnéaire de la préfecture de Sokseong, et Okukonai, la cité de la mécanique avec ses usines de voitures, de moteurs et son grand port sur la mer d’Azur. L’Engan est le cœur d’Ylma Jinu, la plupart des activités économiques y sont concentrées, tout comme la population, le tissu urbain y est relativement dense et peu de secteurs échappent à la main de l’homme.

En revanche, les terres ou Tochi, sont très peu peuplés avec pas moins de 7 préfectures qui comptent moins de 200.000 habitants, dont la moins peuplée de l’empire : Gyersu et ses tout juste 100.000 habitants. De plus, dans la plupart des préfectures du Tochi, près de la moitié des habitants habitent dans la capitale préfectorale, sauf à de rares exceptions. La capitale la moins peuplée se trouve aussi dans le Tochi, puisqu’il s’agit de Kikokonai avec ses 27.000 habitants, la ville est nichée au coeur d’une vallée et Mankhorin, située sur le plateau capte la moitié des habitants de la préfecture. De ce fait, une grande partie du Tochi est occupée par une agriculture plus ou moins intensive et par une nature assez préservée ponctuée de petits villages pittoresques.

Dans la plupart des cas, la plus grande ville de la préfecture est la capitale mais il arrive qu’une autre ville lui prenne sa place, comme vu précédemment avec Mankhorin et Kikokonai. Mais on peut également citer la grande station balnéaire d’Indiga dans la préfecture de Sokseong, simple ville à une trentaine de kilomètres de la mer. Mais également Miyahara, ville des croisières et de la petite construction navale dans la préfecture de Yangwang, ville de pêche nichée dans une petite baie.

Si globalement Ylma Jinu est une région de villes, certaines préfectures sont moins urbanisés que d'autres, c'est ainsi le cas d'Asakita avec 76.000 habitants dans la plus grande ville sur une population de 410.000 habitants au contraire de Kurofunaro ou 270.000 des 300.000 habitants de la préfecture habite la capitale, la quasi totalité de la préfecture étant occupée par la 2nd cité impériale .

Données brut
Congyeong - 1,1 millions, 610.000
BongDang - 6,8 millions, 4,4 millions
Souhoro - 2,9 millions, 1,4 millions
Okukumo - 2,1 millions, 1,7 millions
Takaromoto - 570.000, 230.000
Najin (Seokjin) - 420.000, 87.000 (178.000)
Kiyohama - 380.000, 160.000
Shimakuno - 890.000, 560.000
Gyersu - 100.000, 59.000
Kumanokawa - 190.000, 89.000
Fujikami - 320.000, 170.000
Asakita - 410.000, 76.000
Sookwang (Watashihoro) - 710.000, 230.000 (270.000)
Takakumo (Kangsan) - 170.000, 43.000 (48.000)
Horotama - 220.000, 105.000
Funatama - 250.000, 89.000
Okukonai - 1,9 millions, 950.000
Ikyeong - 520.000, 180.000
Minaribo - 140.000, 39.000
Kurofunaro - 300.000, 270.000
Tawashiri (Nakashikonai) - 760.000, 190.000 (340.000)
Kurisato - Grand Karaimu
Kikomoto - 420.000, 250.000
Uratori - 150.000, 89.000
Kikokonai (Mankhorin) - 130.000, 27.000 (58.000)
Kiyogata - 870.000, 520.000
Karaimu - Grand Karaimu
Sokseong (Indiga) - 810.000, 76.000 (605.000)
Yokosaki - 230.00, 100.000
Hashiwara - 210.000, 110.000
Miyakotan - 630.000, 230.000
Asadaka - Grand Karaimu
Yangwang (Miyahara) - 990.000, 90.000 (680.000)

Infographie
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Mobilités :
Transports routiers :
Le transport routier en Ylma Jinu est un élément essentiel du réseau de transport de la région et une partie vitale de l'économie burujoise. Dans l'histoire d’Ylma Jinu, l’aménagement de route a toujours été d’une importance capitale. Les premières routes construites par l'homme datent de 4000 ans avant notre ère. Par ailleurs, en 910, l’empereur Asuka instaure la“Gokishichidō” remplacée en 1645 par le “Kaido”, deux administrations qui figuraient toutes deux comme des tentatives du gouvernement impérial de centraliser leur autorité routière, face aux puissants shoguns.

En avril 2009, Ylma Jinu disposait d'un réseau routier d'environ 615 000 kilomètres de routes composées de 550 000 kilomètres de routes communales, 99 000 kilomètres de routes préfectorales, 35 000 kilomètres de routes nationales et 4 550 kilomètres d'autoroutes. 77% des routes de la région sont bitumées.

route

L'infrastructure routière burujoise est bien entretenue et couvre une très grande partie du territoire. L'activité automobile se densifie près des agglomérations, notamment au niveau des autoroutes. Ces autoroutes se divisent en autoroutes classiques et en autoroutes urbaines. Les autoroutes urbaines permettent de séparer le trafic motorisé des piétons et du trafic local sous-jacent.
Toutefois, il existe des disparités entre l’ensemble ylmasien et l’ensemble jinuien. En Ylma, l’usage de la route est assez limité, elle représente 60% du trafic de passagers et 50% du trafic de marchandises terrestre. Concernant les voitures, 25% des foyers ylmasiens n’en détiennent pas tandis que 25% d'autres foyers détiennent qu’une seule voiture “Keiji”, une petite voiture de moins de 3,3 mètres. En Jinu, la route représente 75% du trafic de passagers et 80% du trafic de marchandises terrestre de la région ; il est ainsi estimé qu’un foyer jinuien possède 2,5 voitures en moyenne.

Cette différence d’usage de la voiture entre ylmasien et jinuien peut s’expliquer par plusieurs facteurs :
- un développement très important des transports ferroviaires en Ylma dès les années 1910 à la demande de la population et en particulier autour de Karaimu, alors qu’à la même période les jinuiens ont refusé les voies de chemin de fer jusqu’en 1944, date de la première ligne ferroviaire de la région aux alentours de Souhoro
- des politiques de mobilités antagonistes, en Ylma, le train est toujours vue comme le moyen de transport idéal en ville, en périphérie et entre grande ville, la voiture servant surtout à une “desserte très fine” alors qu’en Jinu, la voiture
- une politique de développement de la voiture différente, en Jinu, les premières voies rapides urbaines ouvrent dès les années 1950 et ne cesseront de se développer favorisés par des prix immobiliers bas alors qu’en Ylma, les travaux ne commenceront que dans les années 1970, dans un contexte de forte inflation immobilière

carte

La région est structurée par plusieurs grandes autoroutes :
  • A1 : BongDang - CongYeong, première autoroute inter préfectorale, 210 km
  • A1bis : BongDang - Aéroport de BongDang, première autoroute de la région, 33 km
  • A2 : Shimakuno- CongYeong, 245 km
  • A3 : BongDang - Touraha, 390 km, en utilisant une partie de l’A2
  • A4 : Karaimu - Indiga, 790 km
  • A5 : Karaimu - Okukonai, 270 km
  • A61: Indiga - Souhoro, 520 km
  • A62 : BongDang - Souhoro, 410 km, en utilisant l’A1
  • A63 : raccordement A61/A62, permet de relier BongDang à Indiga, 20 km
  • A7 : Touraha- Okukonai, première autoroute à traverser le Tochi, 850 km
  • A71 : raccordement A3/A7, permet de relier BongDang à Okukonai / Karaimu, 21 km
  • A72 : raccordement A5/A7, permet de relier Karaimu à Touraha / BongDang, 14 km

carte

Il existe également d’autres autoroutes de moindre importance, principalement entre les préfectures secondaires de l’Engan et leurs voisines du Tochi. En outre, la Minigapole de BongDang dispose d’un réseau très dense d’autoroutes urbaines et périurbaines, qu’on ne trouve pas sur Karaimu. Plusieurs préfectures du Tochi n’ont même pas de véritables autoroutes.

Par ailleurs, face à un réseau ferroviaire plus faible, les délégations préfectorales de Jinu et certaines entreprises privées ont développé un important réseau de cars interurbains, sur certaines lignes, il peut y a avoir un car toutes les 15 minutes.

Transports ferroviaires :
L'une des spécificités du transport ferroviaire au Burujoa est son réseau de trains, métros et trains à grande vitesse (Shinkansen) très dense et efficace.

Au Burujoa, et en particulier en Ylma, les voies ferrées sont le principal moyen de transport des passagers, notamment entre les différentes villes majeures et pour les transports entre les villes et leurs banlieues, mais aussi à l'intérieur des villes comme Karaimu ou Souhoro.

train

Le réseau ferroviaire est relativement dense. L'axe principal longe la côte de la mer d’Azur puis la frontière tahokaise, liant ainsi les centres urbains de Karaimu et BongDang - CongYeong via Okukonai, s'étendant alors au nord et au sud. L'équipement est réputé être moderne, de qualité et bien entretenu ; et le service, pour sa parfaite ponctualité.

Le réseau est généralement établi à l'écartement réduit de 1 067 mm, dit “Métrique” ou, sauf pour les lignes à grande vitesse. Certaines lignes sont encore établies à 1 372 mm, écartement originel, et d'autres lignes régionales sont à l'écartement normal de 1 435 mm. Certaines lignes métriques ont été transformées en ligne à écartement normal, dans le cadre du projet “Mini Shinkansen”.

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La longueur des chemins de fer est de 23 670 km dont 3 600 km de double voies correspondant aux lignes Shinkansen.

Transports urbains :
Presque toutes les municipalités ylmasiennes disposent d’un service de transport en commun, même des villes d’à peine 2.000 ou 3.000 habitants accueillent des services de bus collectifs, souvent directement gérés par la délégation municipale. Ces services ne cessent de se développer et viennent surtout en soutien des burujois qui ne détiennent pas de voitures, qui sont encore plus nombreux dans les plus petites villes. Toutefois, la plupart de ces "réseaux" ne sont en réalité qu'un ou deux bus réalisant quelques circuits par jour, et rarement tous les jours. Alors que dans les grandes villes, les transports urbains sont encore plus développés, en particulier les transports dits “très lourds” : métros, monorails et trains suburbains... A Karaimu, les transports ferrés sont même le principal mode de transport, en particulier le métro.

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Plusieurs villes d’Ylma Jinu disposent d’un métro : Karaimu, Touraha, CongYeong, BongDang, Kurofunaro, Okukonai, Miyahara et Sokseong. Mais également plusieurs monorails : Ikyeong, Indiga, Shimakuno, Asakita, Kitakyushu (banlieue de Touraha), Souhoro, Karaimu Kabuki et Grand Karaimu. Enfin, des villes de tailles plus modestes accueillent des tramways : Kangsan, Ikyeong, Kurofunaro, Sookwang, Karaimu, Watashihoro, Toyohashi (banlieue de Touraha).

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Politique et institutions :



Institutions politiques :

Tout d’abord, l’instance suprême de la politique du Xinemane est le Département Impérial du Xinemane, dirigé par …, Autrefois très puissant et dirigeant de manière presque totale le Xinemane,

Comme les 4 autres régions de l’Empire, l’instance locale suprême est le Comité des Préfectures, composé des représentants des 9 préfectures régionales et présidé par une personne qu’ils ont eux même élus. Il faut tout de fois comprendre que cette élection n’est pas libre, les représentants élisant dans la plupart des cas un des leurs, sur proposition de l’administration impériale de Karaimu, un candidat fantôme est également toujours présent. Il arrive toutefois à de très rares exceptions que les représentants n’élisent pas le choix de l’administration centrale, ce qui était courant durant la régence. Actuellement, le Comité est présidé par Shuang Yin, ancienne représentante de la préfecture de Nanqiu. Comme dans les autres régions, le Comité des Préfectures est chargé de coordonner la politique régionale, d’assurer un dialogue permanent entre les préfectures, de promouvoir nationalement et internationalement la région, de représenter la communauté xineman…

Ensuite, la division territoriale est classique aux autres régions avec l’échelon de la Préfecture, ou qū, en version locale.

Le Xinemane compte 8 préfectures dites de “droit commun” et une préfecture “spéciale”, c'est-à-dire que les compétences des municipalités, du Comité et du Département peuvent être exercées par la Préfecture, après demande auprès de l’empereur et approbation de ce dernier par décret.

Les préfectures de droit spécial sont les suivantes :
50914 : Sin-Gye
51110 : Tan-Nan
51109 : Su-Wei, Handan
50717 : Qi-Shan
50519 : Mi-Zhong, Yuyang
50520 : Tsen-Dong
50323 : Nanqiu
50517 : Schangdang , Azura
Comme le veut la coutume, la plus grande ville de la préfecture est inscrite à côté du nom de la préfecture, qui porte le patronyme de sa capitale.

La préfecture de droit spécial est Xine-Shoudu.
Ce statut de préfecture de droit spécial a été créé par décret impérial en 2007, quelques temps après la création du Grand Karaimu, pour permettre aux capitales régionales, Burugrad et JinCity, ainsi que les grandes villes de BongDang et Souhoro, de pouvoir disposer des mêmes outils que la capitale impériale et éviter des distorsions, notamment en matière de politique économique entre les grandes villes burujoises.

L’organisation actuelle des préfectures remonte à 1867 et la réforme territoriale de l’empereur Hitoshi. Chaque préfecture porte le nom de la ville où est situé le bureau préfectoral impérial, on parle alors de “capitale préfectorale" qui était la plus grande ville de la préfecture en 1867. Cependant, il arrive qu’aujourd’hui une autre ville soit plus grande que la capitale préfectorale, on parle alors de ville préfectorale, on trouve souvent une annexe du bureau, aujourd’hui pour les mettre en évidence leur nom est mis entre parenthèses à côté de celui du nom de la capitale.

Initialement, la création des préfectures était avant tout à destinée géographique, pour faciliter la localisation des communes sur les cartes et fixer définitivement les limites de chaque commune. Ensuite, au début du XXe siècle, le renforcement de l'administration impériale a conduit à créer les capitales préfectorales, la première étant Schangdang en 1908 et la dernière Mi-Zhong en 1932. Au fil des années, ces simples bureaux qui servaient uniquement à appliquer la politique de Karaimu se sont mus en petite administration décentralisée gérant les affaires courantes de la préfecture, mais toujours sous la tutelle de l'administration de Karaimu. Depuis 1980, chaque préfecture est dirigée par un “Représentant préfectoral” nommé pour 3 ans par l’empereur et aux compétences relativement limitées, il dirige avant tout l'administration selon les ordres des départements de Karaimu. Leurs compétences sont ainsi la distribution des aides sociales, l’élaboration de la stratégie préfectorale, la coopération entre les communes, l'entretien des établissements impériaux, sauf dans les villes préfectorales et les capitales… Le délégué préfectoral nomme aussi les délégués des bourgs.
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