21/02/2015
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Rencontre diplomatique en terrain neutre à Kotios

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21 Août 2004,
Commune Libre de Kotios,
Sur un site de rencontre de fortune,
Quelque part au sein du port de la ville éponyme,

La paix à notre époque

Le port industriel de Kotios, l'un de seuls havres de "paix" au sein de la cité-état où l'ordre n'est pas encore de mise partout
Le port industriel de Kotios, l'un de seuls havres de "paix" au sein de la cité-état où l'ordre n'est pas encore de mise partout

Montefelionne avait fait un travail d'orfèvre, c'était indéniable. La rencontre entre les représentants de la Sérénissime et leurs homologues au service de la nouvelle impératrice du tristement célèbre Empire Latin Francisquien était en soit un véritable défi en termes d'organisation, autant sur le fond que la forme. Et ce notamment au vue des évènements des derniers mois et du passif relatif entre les deux nations que certains pouvaient deviner remonter aux faits ayant vu une Juste Sanction être promulguée à l'encontre de l'Empire et qui était resté en place jusqu'à présent. Méfiance et dédain étaient de mise lorsque les autorités républicaines évoquaient le sujet "Piquant" qu'était cet empire changeant de dirigeants comme d'habits et jouant à la loterie chaque semaine quand à l'ouverture de ses frontières. Une situation des plus chaotiques et absurdes qui ne donnaient point envie à personne de dialoguer avec les officiels de ladite nation, pourtant, un énième coup de théâtre voyant la mise au placard de la dynastie des récents tyrans et des signes concrets cette fois ci d'une possible transition accompagnée d'une formelle prise de contact avait fait évoluer la position fortunéenne. Du moins, partiellement, si sa Grâce, par l'intermédiaire des services diplomatiques de la Torre Bianca, avait acceptée d'accéder en partie au souhait de la nouvelle impératrice d'ouvrir des négociations et établir un contact, il ne s'agissait en soit là que d'une dernière chance accordée à une nation qui selon toute vraisemblance méritait plus le bâton que la carotte afin de revenir à l'ordre et la stabilité. Une chance gracieusement offerte et dû à l'immense patience de la dirigeante de la République qui après avoir pesé le pour et le contre avait finit par céder à la curiosité des propos de la missive francisquienne qui mentionnait une éventualité d'implantation fortunéenne plus poussée dans les mers du nord, une occasion à ne point manquait si du concret pouvait en résulter en somme.

Aussi, afin de conserver un semblant de cohérence avec la Juste Sanction encore en place, et aussi au vue de l'état de guerre entre l'empire et les clans Nhorr qui si eux aussi avaient eux une immense patience, avaient finalement jetés ce qu'il en restait aux orties après avoir été ignoré pendant si longtemps vis à vis de leurs revendications quand au sort de leur défunt roi ayant péris en terre francisquienne, des mesures spéciales avaient dû être prises. Entre autre, la rencontre ne saurait se dérouler en terre Fortunéenne, ni en Terre Francisquienne, car de toute façon les navires Nhorr ne laisseraient assurément rien passer et cette supposition s'étaient révélés comme sage plusieurs jours après alors que l'Albel et le Magermelk annonçait à leur tour joindre les clans dans leurs opérations. Mais habile était la diplomatie Fortunéenne et même si sur l'instant de la réponse, la réalisation de leur "proposition" était incertaine, ils offrirent tout de même en rusant d'utiliser la ville nouvellement libre de Kotios, garantie par de nombreux pays dont la Sérénissime et terrain réellement neutre où le monde entier plaçait désormais ses pions. Ce véritable laboratoire d'idéologie et de politique, malgré le chaos ambiant dû à son nouveau statut et aux tendances majoritairement anarchique en place à l'aube de sa création, était l'unique option pour accueillir cette rencontre, accessible à chacun des partis mais aussi intouchable en soit, sous peine de représailles puissantes et multiples contre quiconque serait assez fou pour oser tenter d'empêcher tout ceci.

Ceci dit, le plus complexe serait d'amener les autorités locales, dont les problèmes sur lesquels elles étaient concentrées étaient tout autres, à donner leur bénédiction pour que cette affaire ait lieu dans un premier temps, puis même si cela advenait de trouver un lieu convenable et facilement sécurisable, car après tout même si les ingérences extérieurs étaient assez improbable, restait cependant le cas de certains locaux plus ou moins courroucés s'ils apprenaient la présence de diplomates impériaux, voir Fortunéens. En soit, c'était à ce moment là qu'était intervenu le génie du dénommé Montefelionne, ce sympathique vieillard au chapon melon avait suivi de très près les récents évènements ayant mené à l'indépendance de Kotios, et en digne vétéran des services de la Torre Bianca, n'avait point perdu de temps à se faire des amis assez improbable au sein de la populace locale après avoir gagné la ville en toute vitesse lorsqu'elle pris son indépendance.

En soit, c'était lui qui avait habilement manoeuvré afin d'assurer quelques pontes locaux de la bonne foi républicaine, et c'était aussi lui qui avait préparé en amont l'arrivée de la flotte marchande, un geste humanitaire que ce don massif de denrées et de vivres à la ville et ses habitants, mais aussi et surtout un mouvement stratégique visant à gagner quelques faveurs et acquérir une vision positive et un tant sois peu bienveillante des locaux afin d'accomplir d'autres affaires ultérieures. La rencontre diplomatique à venir sur place était de ces affaires et alors que les ventres du bon peuples de Kotios étaient à nouveau remplis pour un temps, nul ici ne saurait refuser un humble geste à l'artisan de ce fait. Ainsi, voilà que la délégation Fortunéenne, emmené par Nobello Camberlini, représentant officiel de la Sérénissime pour les discussions à venir, avait officiellement posé le pied sur le sol de la ville libre. Si en fin de compte, ladite rencontre ne se déroulerait point au sein de la vile même, toujours pour des raisons sécuritaires mais aussi dû au fait qu'il n'y avait réellement point de lieux convenables pour tenir un tel évènement, la cité étant dans un état de délabrement assez avancée au sein de plusieurs de ses quartiers suite à des mois de tyrannie impériale, tout devrait se faire au sein du port.


Nobello Camberlini, l'artisan de la paix à notre époque
Nobello Camberlini, l'artisan de la paix à notre époque

Une longue table au sein d'une partie des docks, quelques piqués plantés là à la va vite afin de soutenir l'étoffe composant une tente alliant teinte mordoré et écarlate, et une quantité indécente de chaises en bois vieillissant aux ornements centenaires qui tenaient encore admirablement bien en un morceau au vue de l'âge éventuel qu'on pouvait leur attribuer. L'air marin accompagnant le tout, saupoudré des hurlements incessants et horripilants des goélands et mouettes qui allaient et venaient dans les cieux alentours. Une scène atypique pour des affaires diplomatiques, mais faute de mieux il fallait s'en contenter, l'affaire était anodine après tout, au moins pouvait-on compter sur la présence de quelques hommes d'armes descendus des navires pour l'occasion afin de faire bonne effet, qui discutaient de bon trains avec leurs homologues kotioïtes de quelques sujets tantôt grivois tantôt politique. Ce tandis que la délégation Fortunéenne, siégeait à un bout de la table, se plongeant au sein de quelques documents pendant qu'il était encore temps, ce tandis que la tête de l'assemblée lançait de réguliers regards sur sa montre. La délégation Francisquienne ne tarderait point à se monter selon toute vraisemblance, mais pas que eux à dire vrai, d'autres personnes avaient reçu des invitations spéciales à intervenir aux discussions au vue de la situation incroyable volatile des mers du nord.
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Au cours des derniers jours. Les vaisseaux Nhorréens s'étaient relayés pour mettre en place leur blocus, diverses attaques de villages de littoral en pleine nuits, pillage, sacages et autres massacres. Un groupe d'informateurs Nhorréens ayant "infiltré" les infrastructures de Thylium tomba sur la déclaration à l'attention du peuple Franscisquien mais pas destiné à ce dernier. L'acte de contre-espionnage se révéla très dur. Aussi difficile que d'acheter un journal dans un kiosque à journaux pour se documenter sur les prises de décisions de l'état. Il fallait croire que la considération des priorités de l'information là aussi était d'une rare finesse typique des fransciquiens. Les Nhorréens avaient beau diriger plusieurs attaques contre les côtes de Thyliums, bombarder les plages avec les moyens à leur dispositions. Massacrer quelques familles sans défense... Mais non. L'invention de la salade César l'emportait dans les ragots locaux.

Pas une seule brève, pas un seul article sur "Les méchants Nhorréens qui attaquent et bloque le port de Thylium. S'en était presque insultant. Mais l'agent qui fit l'acquisition de son journal quotidien se rendit compte de l'absurdité de la situation. L'Empire Latin, visiblement ayant perdu le savoir faire nécessaire à envoyer une missive à un autre pays décide de faire passer un message à sa propre population qui ne la concerne pas, dans l'espoir que les pillards Nhorréens tombent sur la missive au milieu d'un pillage peut-être ? Si le Prince Impérial avait en effet rendu l'âme, alors ce pauvre avait du emporter le secret de ce savoir faire dans la tombe. Fort heureusement donc, acheter un journal est encore à la porté des services de renseignements Nhorréens. Permettant à l'agent de prendre une photo de l'article pour la faire remonter à son officier supérieur. Officier qui ne manqua pas d'esquisser un sourire quand à la "pertinence de la déclaration." L'information remonta cette fois jusqu'à Goulwen et les autres rois tribaux. Non sans avoir provoquer une certaine chaine de rire chez les rois tribaux, notamment chez Deirdre, Logan et Niall. Quant à Goulwen, les rumeurs racontent l'histoire d'un accident impliquant un pauvre type qui aurait succombé après avoir été écrasé par une chaise en bois massif ayant fait une chute de 5 étages. Ce dernier ayant dit, je cite : "Putain, mais quelle bande de turbos débiles ! Je leur demande un seul putain de trucs et ils sont pas foutus de s'en souvenir ! Je dois faire quoi bordel ? Détourner une nouvelle fois Nhorr 1 pour faire une émission spéciale ?"

Bref, les Rois tribaux Nhorréens n'ayant pas confiance dans la terre de Kotios et dans les capacités de l'Empire latin à jouer un coup tordus. Les Rois tribaux préférèrent dépêcher chacun un diplomate représentant leur cause, mais aussi, chacun de leur clan.

Toutefois, certains officiels de Fortuna purent reconnaître un visage familier parmi les représentants de Nhorr. D'un physique plutôt large et baraqué, le diplomate portait une coiffe très propre sur lui, des cheveux courts coiffés en une courte raie sur le côté droit. Une barbe taillée et le visage marqué par plusieurs cicatrices et anciennes balafres marquant sa face qu'il portait avec dignité. Nohlan Edelwert, Diplomate de Nhorr officiant officiellement pour Niall Siobhan. Vêtu en costume complet d'un bleu marine tendant vers le noir. Bien que d'apparence très présentable pour le protocole, il se dégageait de lui une aura, une attitude et une posture propre à ce que qu'on pouvait imaginer de es Nhorréens, peuple supposé barbare aux vertus guerrières.

Nohlan Edelwert, Diplomate de Nhorr.
Nohlan Edelwert, Diplomate de Nhorr.


Nhorr répondait présent à ce conseil extraordinaire. Et pour la sureté et le bon déroulement de ce dernier, il valait mieux en écarter Goulwen Kendall. Qui avait d'ailleurs bien d'autres choses à gérer au sein de Garde-Serre.
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La participation de la Fédération d'Albel au Sommet de Kotios s'était décidée à la dernière minute. Partant d'une initiative de rapprochement enclenchée par le gouvernement francisquien vis-à-vis de la République de Fortuna, dont la Juste Sanction continuait de nuire au commerce maritime de l'Empire Latin, la Sérénissime avait d'abord pris l'initiative d'y convier une délégation de la Confrérie du Nhorr, dont les navires continuaient de pilonner les côtes de l'EDLF. Ce n'est qu'ensuite que le Département d'État avait annoncé sa décision de placer les côtes de l'Empire Francisquien sous blocus naval. Officiellement, il s'agissait pour Paradis d'étouffer le régime impérial jusqu'à son effondrement espéré, afin de placer à sa tête l'Impératrice déchue Eugénie de Malatios, épouse du premier Empereur, considérée comme héritière légitime du trône par le gouvernement albelais et son allié maguerrois. De manière plus officieuse, il s'agissait pour la Fédération d'effectuer une démonstration de force contre le régime francisquien, et venger l'affront reçu après des négociations secrètes avortées, dont l'objectif était la destitution volontaire du précédent empereur au profit de l'Impératrice Eugénie, afin que la transition démocratique dont la Francisquie avait besoin s'effectue sous le règne de la Maguerroise déchue.

Constatant probablement son impuissance face au déploiement naval albelais, le gouvernement francisquien avait rapidement requis une reprise des négociations auprès de la diplomatie albelaise, laquelle n'en espérait pas tant. En effet, la mise en place du blocus détournait une partie non négligeable de la flotte de la Fédération, laquelle en avait par ailleurs besoin pour assurer l'escorte de ses navires de ravitaillement vers le front varanyen, où l'Ordolibertas se trouvait toujours impliqué. En participant au Sommet de Kotios sur proposition de ses partenaires fortunéens, Albel espérait donc trouver aussi vite que possible une solution diplomatique à ce différent, et pouvoir rapatrier rapidement ses navires et leurs équipages, mettant ainsi fin à une opération en eaux lointaines au coût financier non négligeable. Si elle souhaitait trouver une issue rapide, la diplomatie albelaise n'était cependant pas dupe des possibles manipulations de l'Empire Latin qui, au cours des négociations précédentes, avait déjà su montrer toutes sa sournoiserie. La Fédération n'avait aucunement l'intention de relâcher son attention sur les points clés de sa position, et permettre au gouvernement francisquien de se défiler de ses engagements aussitôt le retrait de la flotte fédérale engagé, voire d'obtenir le retour de l'Impératrice Eugénie en territoire francisquien sans escorte ni garantie pour sa sécurité ou la stabilité de son régime.

L'annonce de la participation d'Albel avait légèrement perturbé l'organisation du sommet, et retardé sa date de départ, la Secrétaire d'État aux Affaires Diplomatiques n'étant alors pas immédiatement disponible afin d'effectuer le voyage vers Kotios. Mais à présent que tous les acteurs étaient réunis, les négociations pouvaient commencer.

Ségolène Poltanova, Secrétaire d'État aux Affaires Diplomatiques de la Fédération d'Albel
Ségolène Poltanova, Secrétaire d'État aux Affaires Diplomatiques de la Fédération d'Albel

Mes hommages. À présent que nous sommes tous réunis autour de la table des négociations, j'espère que nous pourrons trouver rapidement une solution qui satisfasse toutes les parties présentes, et ce faisant ramener la région à un état de paix et de stabilité qu'elle n'aurait jamais dû quitter. En tant qu'hôte et organisateur de cette réunion, j'attendrai les instructions de notre partenaire fortunéen afin que mes interventions respectent l'agenda et l'ordre de parole qu'il aura fixés.
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3 diplomates. C'était le nombre de représentants francisquiens qui ont été réquisitionnés par l'état afin de permettre des négociations claires. Avec une diplomatie qui glisse doucement vers un futur favorable pour l'empire, cette rencontre était une opportunité exceptionnel pour l'empire de pouvoir en créer d'autres et avec Fortuna. Dans la situation actuelle, il valait mieux attendre pour tenter de créer des liens avec la Fédération d'albel et le Nhorr craignant d'être critiqué pour avoir tenté de forcer la main aux deux pays. Dès l'arrivée à Kotios les 3 diplomates avaient comprit que l'avenir de la démocratie repose entre leurs mains. Si ils échouent, la démocratie tombera à jamais dans l'oubli mais si ils réussissent, la démocratie vivra pour encore bien des décennies. L'enjeu était de taille : La levé du blocus, la création de liens diplomatiques avec la Sérénissime et l'arrêt de la guerre Nhorréo-Francisquienne et tout cela ne s'annonçait pas si simple sauf lorsqu'ils aperçurent le diplomate fortunéen Nobello Camberlini. Cet homme qui imposait déjà son charisme dans le lieu était surtout reconnu à l'internationale et même jusque dans l'empire comme étant le forgeron de la paix. Quand il a les choses en main, il sait parler aux diplomates et mettre tout le monde d'accord sans pour autant pénaliser qui que ce soit ce qui rassura énormément les 3 diplomates puis secrétaire d'état aux affaires diplomatiques de la Fédération d'Albel prit la parole :

Mes hommages. À présent que nous sommes tous réunis autour de la table des négociations, j'espère que nous pourrons trouver rapidement une solution qui satisfasse toutes les parties présentes, et ce faisant ramener la région à un état de paix et de stabilité qu'elle n'aurait jamais dû quitter. En tant qu'hôte et organisateur de cette réunion, j'attendrai les instructions de notre partenaire fortunéen afin que mes interventions respectent l'agenda et l'ordre de parole qu'il aura fixés.
L'un des diplomate lui répondit alors : Si nous sommes tous réunis ici c'est bien que nous ne cherchons qu'à retrouver la paix en Eurysie qui pourrait avoir de graves conséquences dans le futur. Plus vite l'affaire sera réglée, plus vite la paix pourra être retrouvée et nous l'espérons, pour toujours. Pour cela nous sommes sans craintes avec la présence de Monsieur Nobello Camberlini.

Jean Dolotos
https://nsa40.casimages.com/img/2021/05/25/210525044930311736.jpg Léon de Galitos (diplomate qui a prit la parole)

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Réunir autour de la table autant de diplomates venus d'horizons si différents n'était pas chose aisée, l'on pouvait même affirmer avec certitude que cela relevait de l'exploit et que d'aussi loin que l'on se souvienne nul n'était jusqu'ici arrivé à rassembler une assemblée aussi hétéroclite, car c'était là le moins que l'on pouvait dire afin de décrire celle ci. Tout d'abord l'on trouvait les vétérans des services de la Torre Bianca, dont Nobello Camberlini dont le domaine d'expertise était la conciliation dont il exerçait principalement l'art au sein de "l'empire" d'outre-mer fortunéen où les diverses dépendances de ce dernier, largement autonomes chacune, se disputaient régulièrement sur des questions pour le moins triviales à l'échelle régionale. Puis venaient tel les couleurs d'un arc-en-ciel de joyeux lurons tous plus exotiques que les autres qui faisaient office de représentants des clans Nhorr, mais pas de l'assemblée clanique en elle même, mais DES CLANS en tant qu'entités distinctes, ce qui concrètement signifiait autant la présence d'un front difforme avec des exigences individuelles et très probablement fantasque pour beaucoup. En soit, seul la présence de Nohlan Edelwert, propre sur lui et répondant à toutes les formes vestimentaires notamment que l'on pouvait attendre en une tel situation, tendait à rassurer, en grande partie du fait que l'on avait déjà pu apprécier sa présence au sein de la cité qui sombre, confirmant son aptitude à représenter une position "raisonnable" du clan dont il était l'intermédiaire. Ensuite, le porte-parole et visage de la diplomatie de la Fédération d'Albel, la Secrétaire d'état aux affaires diplomaties, Ségolène Poltanova, que l'on ne présentait plus à dire vrai, compter les rencontres, pourparlers et autres conversations épistolaires réalisés au nom de Paradis commençait à devenir complexe tant l'illustre dame était omniprésente ça et là afin de servir les intérêts du gouvernement Charbonneau. Dû aux on-dit et autres anecdotes qui ressortaient au sein des cercles diplomatiques sur ses performances, l'on pouvait s'attendre à ce qu'elle défende bec et ongles avec une justesse tranchante la volonté de son gouvernement qui pour sa part affichait une volonté presque martiale et des objectifs définis. Enfin, la réelle inconnue, les diplomates francisquiens que l'on ne connaissait guère à dire vrai dû à l'instabilité ambiante associée à la fermeture sur soi-même propre à l'empire qu'ils représentaient et dont les interactions diplomatiques étaient hormis des conversations épistolaires, fortement limités.

Ces quelques informations, et surtout préjugés en tête, Camberlini hocha silencieusement la tête alors que la secrétaire d'état Albelaise avait pris la parole dans un premier temps afin de saluer l'assemblée et, à juste titre dans la foulée, d'opérer les prémices d'un rappel de quelques formes, suivie de ce qui était selon toute vraisemblance un acquiescement concret d'un diplomate francisquien agrémentée d'une brève flatterie. Prenant quelques secondes afin de s'éclaircir la gorge, le représentant de la Sérénissime prit alors la parole.


Nobello Camberlini
Nobello Camberlini, représentant de la Sérénissime

Nobello Camberlini - Signore e signori, honorables homologues, au nom de la Sérénissime République de Fortuna et de sa Grâce le Doge Francesca Federica di Fortuna, je tiens à vous présenter mes plus sincères remerciement, à vous même et aux remarquables nations dont vous êtes aujourd'hui les portes-paroles, siégeant autour de cette table afin de se lancer dans la plus noble des quêtes qui soit, le retour à la paix et à la stabilité.

Accompagnant ses dires de la gestuelle qui convenait afin de donner encore plus de poids à ses propos, le diplomate fortunéen marqua une pause, faisant émerger d'un porte-document ce qui semblait être selon toute vraisemblance une "fiche récapitulative."

Nobello Camberlini - Mais trêves de fioritures, entrons dans le vif du sujet. Comme son excellence la Secrétaire d'état l'a mentionné si justement, et ce afin de conserver une certaine cohérence au vue du nombre de participants à cette assemblée, un ordre de parole sera de mise. Aussi, si en tant qu'organisateur nous revendiquons la première parole, nous inviterons les représentants des clans Nhoréens à exprimer en suivant leur doléance, puis à l'incarnation manifeste de la diplomatie Albelaise à intervenir. Par ailleurs, il me semble aussi si je ne m'abuse que les intérêts de la Fédération d'Albel et ceux de la République du Magermelk étant alignés, son Excellence, corrigez moi si je me trompe, s'exprimera exceptionnellement aussi au nom dudit Magermelk dont les diplomates sont malheureusement absent de cette rencontre. Enfin, nous laisserons toute latitude aux représentants du nouveau gouvernement Francisquien d'exprimer la volonté de leur gouvernement.

Il marqua ensuite une pause et balaya l'ensemble de l'assemblée du regard.


Nobello Camberlini -
Pour ce qui est de l'ordre du jour, nous ne présentons plus la finalité recherché, ni plus ni moins que la paix, la stabilité de la région et une normalisation d'une situation pour le moins exceptionnelle et que nul ne souhaite voir s'éterniser. En soit, afin d'arriver à ceci, nous aborderons très brièvement dans un premier temps, et sans importuner toute cette auguste assemblée, le cas de la Juste Sanction que le gouvernement de la cité qui sombre, avec la bénédiction du Sénat républicain, a promulgué il y a de cela plusieurs mois et qui est encore en vigueur. Cependant et en soit, il ne s'agit là que d'un rouage dans une machinerie plus vaste et si notre gouvernement est d'or et déjà tout à fait enclin à lever ladite sanction ainsi qu'à faire plusieurs pas significatif dans le sens d'une coopération nouvelle et saine, cela je le crains, ne dépends plus entièrement de la seule volonté républicaine. Mais nous y reviendrons bien vite, car c'est bien le cas de l'état de guerre en vigueur dont nous allons discuter principalement autour de cette table.

Sur ces mots, il prit alors un air et une voix plus solennelle.


Nobello Camberlini -
Quand à celle ci, il y a beaucoup de points à aborder, tout d'abord le cas du Blocus en lui même, de son envergure, de ses conséquences directes, dont certaines sont pour parler franc des plus déplorables et détestables mais aussi indirectes et surtout des raisons ayant causé sa mise en place. Et je crains que celles ci soient multiples et diverses. Toutefois, ceci va inévitablement nous amener à traiter un autre sujet majeur de discorde vraisemblable qui est le cas de l'impératrice en exil au Magermelk, intimement lié à la problématique de démocratisation de l'Empire il me semble, qui est aussi à lui seul un sujet à part entière de débat. Je ne vous mentirais pas en vous disant que nos discussions iront vite et bien et que nous en aurons terminé d'ici quelques heures, cela paraît improbable. Il est même relativement possible que nous nécessitions des suspensions plus ou moins longues afin de contacter nos gouvernement respectif afin de les informer des évolutions et positions de chacun des partis présents. Cependant, soyez assurés que nous ferons tout notre possible afin que ces pourparlers ce déroulent sans heurts dans une efficacité des plus remarquables.

Il fit disparaître ensuite le document qu'il avait gardé en main là où il l'avait fait émergé avant de s'en retourner vers l'assemblée.


Nobello Camberlini - Sur ce, avant que nous débutions, avez vous des questions, des suggestions ou de quelconques revendications ?
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- "Si on m'avait que les diplomates Francisquien existait vraiment. Moi qui croyait que ce n'était qu'un croquemitaine pour effrayer les enfants. Ha !" Commenta l'un des diplomates Nhorréens, affilié au clan Kendall. Nohlan haussa la tête en sa direction, sans réel signe d'approbation. Le diplomate du clan Siobhan réajusta sa tenue, prenant un air grave.

- "Je n'éprouve pas de satisfaction à voir ainsi vos ports subir des attaques. Mais je pense que nos rois tribaux à l'heure qu'il est ne sont pas du même avis. Ils pensent que ces attaques sont justifiée, méritée et n'est que le début d'une longue série d'activité hostile.

Résumons l'affaire afin que vous ayez tous les enjeux de cette conversation et des évènements, passés et futurs :

Tout commence lorsque feu le roi tribal Glenn Kendall, désireux d'établir des relations diplomatiques avec feu l'Empire latin Francisquien, se rend sur le territoire et débarque justement non loin de Kotios pour tenter d'y établir le contact diplomatique, les Nhorréens n'ayant pas d’ambassade où d'Adresse pour contacter les Francisquiens. De plus, nous aimons le franc parler, et nous présenter physiquement pour ce genre d 'entrevue. Vous comprendrez l'absence de nos rois respectifs, mais le sol Franscisquiens semble porter malchance, en particulier la région de Kotios.

Là, les autorités arrêtent le roi tribal en vertu de l'article 2 de la loi sur les étrangers en territoires Francisquiens. Voici un exemplaire de cette loi afin de la prendre en considération."

Nohlan glissa une note sur la table, photo d'une représentation de la constitution de l'Empire Latin Francisquien à propos des fameux droits des étrangers sur le sol Francisquien.

Déclaration des lois sur l'immigration de l'Empire Latin Francisquien a écrit :
Article 1 :
La citoyenneté dans l'empire peut être donnée par l'empereur ou le Premier Consul. Seul eux peuvent l'accorder et après la preuve que depuis 5 générations au moins la famille du demandeur est établie dans une des contrées actuelles l'empire. Toute personne descendante d'un citoyen devient obligatoirement et dès sa naissance citoyen de l'empire.

Article 2 :
Toute personne n'étant pas citoyenne est soit immigrante soit esclave. Toute personne immigrante non régularisée ne bénéficie d'aucun droits et même fondamentaux ce qui par conséquent les exposent aux risque d'être réduites en esclavage par un citoyen. Toute personne n'étant pas citoyenne et étant sur le territoire Francisquien risque la mort.

Article 3 :
Les personnes immigrantes interpellées par l'armée peuvent être abattues ou faites prisonnières. Dans le cas où il bénéficie d'un statut particulier dans son pays d'origine il est fait prisonnier le temps qu'un dialogue soit engagé son pays d'origine. Si aucun accord n'est trouvé le prisonnier sera tué.

- "A Garde-Serre, la capitale historique de Nhorr, mais aussi du clan Kendall donc. Le Prince Impérial envoie une missive signalant l'arrestation sans motifs du Roi tribal sans motifs valable si ce n'est l'application bête et stupide de leurs lois, faisant prisonnier l'entièreté de l'équipage et le Roi tribal et annonçant l'exécution future de ce dernier si le dialogue n'est pas établis sous peu. Nous n'avons pas retrouvé nos navires alors soit ces navires sont gardés dans les stocks de l'Empire Francisquien, soit ces derniers ont été coulés.

J'attire votre attention sur les raisons de l'Empire Francisquien de diriger une telle opération ? Car moi même, je n'ai toujours pas idée des motivations qui les a poussé refuser le dialogue et les mettre directement aux fers. La seule explication que je trouve, c'est l'application bête et stupide de l'article deux sans même considérations pour le contexte ou même l'identité du concernés. La Loi n'est pas faîte pour s'appliquer bêtement et impitoyablement. C'est une référence, un moyen de ne pas nous perdre, mais pas une nécessité absolue à laquelle nous ne devons pas déroger. Dans ce cas, je crains que nous ne soyons esclaves de notre propre système pour ne pas chercher à aller au delà de cette "référence".

La suite, vous la connaissez, Goulwen Kendall n'a pas le temps de renvoyer des navires sur place et dois trouver un autre moyen. Désespéré et en proie à la panique, car la vie de son Roi et suzerain est entre ses mains, il détourne une émission d'informations nationale Espérant que l'information circule à l’internationale revendiquant la libération immédiate du Roi tribal. Je vous prie d'excuser le comportement du roi tribal. Goulwen a un mauvais passif et ce dernier a improvisé avec les moyens du bord face à un pays qui s'est fermé non pas une fois, mais trois fois diplomatiquement en moins d'un mois. Si cela ne tenait qu'à moi, j'aurai été persuadé que la tentative désespérée du dragon n'aurait rien donnée.. Il fallait croire que l'information est passée car nous avons eu une réponse. Non pas quelques jours plus tard, mais bien trois semaines plus tard. Un communiqué du Prince impérial. Je préfère vous donner la copie de la déclaration plutôt que de la résumer."

Indulgens Praefectus a écrit :
Ministère

En réponse à la déclaration internationale du Nhorr,

Chère...Chose.

Je m'adresse à vous pour vous remercier de votre déclaration très...honnête et plutôt "cordiale" pour un barbare.
Tout d'abord, je voulais vous avertir que c'est bien la seule réponse que je vous accorderais en rapport avec votre roi et secondement, je vous informe aussi que vous êtes évidemment libre de venir le chercher si vous voulez. En ce qui concerne la constitution de l'empire, elle a changée et celui-ci avec puisque lorsque vous parlez de régicide, il semblerait que vous n'aviez pas prévu celui de de l'empereur déchu que j'ai eu le plaisir de massacrer de mes propres mains avec l'aide de mon épée. À ce jour, dès que vous lirez ceci je vous demanderais de ne pas tenir compte de la faute d'orthographe que j'ai commis quelques lignes plus haut sur le mot "régicide". Désormais, il prend un "s" puisque je vous annonce que depuis bien longtemps lorsque l'ancien régime était encore en place le roi Glenn Kendall est mort mais l'ancien gouvernement n'avait pas jugé nécessaire de vous en informer. Je voulais aussi vous dire de contenir votre colère car premièrement l'empire a bien changé et n'est plus du tout le même puisqu'il démocratique et je suis désormais à sa tête. Secondement, bien que je ne ressemble en rien à mon père si ce n'est par mes titres je ne laisserais pas les erreurs de l'empire déchu tâcher celle de l'empire démocratique ainsi que ses citoyens et leurs libertés qu'ils ont obtenues au prix de leurs larmes et de leur sang donc j'en profite pour vous donner un dernier conseil et c'est celui-ci :

Drapeau

Si vous voyez ce drapeau flotter au Nhorr c'est que vous n'avez pas condamnés les réels coupables et que vous avez fait l'erreur de provoquer les citoyens francisquiens qui je vous l'avoue, on le sang encore chaud. Cependant, si vous décidez de collaborer, je peux faire traquer tout ceux qui ont été responsables (sauf moi, le Premier Consul et le Maréchal d'empire bien-sûr) de près ou de loin de la mort du roi Glenn Kendall.

En vous remerciant pour votre...honnêteté,

l'Imperator Augustus Caesar Caius Princeps Louis Ier, empereur de l'Empire Démocratique des États Latins Francisquiens.

- "Nous arrivons au problème suivant. Le Prince impérial revendique la mort de Glenn Kendall de Nhorr ainsi que de son propre père, L'Empereur. Se targuant que l'Empire Latin n'est plus la même entité et qu'il n'a aucun compte à rendre de Nhorr. Pire encore, que le régicide commis n'était "Pas jugé utile d'en informer son propre pays.". La faute est rejeté sur l'Empereur dans le but de redorer le blason Francisquien, mais le prince était déjà au courant de l'arrestation du Roi tribale, ce dernier ayant envoyé la première missive pour annoncer son arrestation et exécution future. Nous en concluons que le Prince était parfaitement au courant de la situation, avait l'influence nécessaire pour parler à l'Empereur, son père pour faire cesser cette folie, mais ce dernier a laissé faire, pire, a suivit les ordres de son suzerain dans cette folie, se révélant complice de meurtre préparé et de sang froid. Personnellement, et c'est aussi l'avis de la plupart des rois tribaux de Nhorr concernés par l'affaire. Le Prince aurait assassiné son père dans le but de prendre le pouvoir et de rejeter la faute sur quelqu'un d'autre. En plus de rejeter ses responsabilités, le Prince commet donc un parricide dans son propre intérêt égoïste. Il annonce une démocratie et la première manifestation qui éclate, paf, 12000 morts, tous les opposants en faveur de l'ancien régime. Comme s'est commode de les voir se rassembler ainsi.

Puis vient le tour de la Reine mère d'assassiner son fils pour prendre le contrôle de la poubelle en feu et tenter de sauver les apparences. La chanson habituelle, c'est encore une entité différente des agissements du prince impérial. Au bout d'un mois et demi après être ignoré, Goulwen en a eu assez et a ordonné je cite "Si le peuple a élu l'Empereur, et que l'Empereur n'est plus là, ni le prince, alors ce sera au peuple de payer." Passons maintenant aux revandications de Nhorr.

Nohlan Edelwert prit un instant pour que chaque diplomate puisse encaisser le flot d'information et la récapitulation des évènements.

- "J'ai étudié votre façon de commettre des exécutions publiques. Raakel et Joonas ont brûlé sur la place publique. Alors je pars du principe que vous avez brûlé Glenn Kendall sur la place publique, sans faire d'annonce cette fois. Ce qui est fortement regrettable. Voyez vous, si Nhorr veut absolument récupérer ce corps, c'est pour lui accorder une cérémonie funéraire visant à passer dans "L'après vie." Du moins, ce sont les traditions qui le veulent. Autrement dit, en plus de ne potentiellement pas avoir le cadavre, vous avez condamné Glenn Kendall à la damnation éternelle. Je pars donc du principe que vous ne pourrez pas accéder à notre demande, ce qui va réellement agacer les rois tribaux.

Ensuite, nous désirions que le Prince Impérial nous soit remis pour y être jugés pour ses crimes selon la loi Nhoréenne. Là aussi, c'est plutôt facheux, ce dernier ayant été assassinés par la Reine mère et sa propre mère, nous allons devoir là aussi nous asseoir dessus. Autrement dit, les mouvements militaires Nhorréens n'ont plus de sens, le but étant de contraindre la population à nous fournir l'un et l'autre pour cesser les hostilités, mais je pense que Goulwen ne sera clairement pas d'avis à cesser les hostilités.

Nous sommes donc dans une impasse. Aucun responsable n'est à portée et il est probable que les potentielles cendres du cadavres soient dispersées aux quatre vents. Nous allons revenir sur quelque chose que vous pourrez surement faire par conséquent, dédommager pour vos actions et...

L'homme fut coupé par son téléphone qui sonna, à son air en remarquant le numéro, cela semblait important. Il décrocha, une expression sincèrement désolé à l'attention des autres diplomates.

- "Oui ? Je suis en pleine réunion là. Comment ? Vous êtes sûrs ? Il se passe quoi ? Il a géré comment ? Toujours en vie ? Bien. Je vais voir ce que je peux faire."

Nohlan marqua un temps pour se refaire sérieux.

- "Excusez moi, on vient de me prévenir qu'un gros convois d'armes Francisquiens venait d'être détourné par les forces du blocus de Goulwen. Je disais donc... Nos revendications oui.

Pour commencer, personne n'est dupes, veuillez retirer vos réseaux d'agitateurs politiques des villes Nhorréennes. Et..."

Son téléphone sonna à nouveau. Il décrocha à nouveau.

- "Bon sang ! Je suis vraiment occupé là et... Quoi ? Non ? Vous foutez pas de ma gueule putain. Sans déconner ? Putain merde. Bon. Je raccroche on verra ça plus tard."

Il se pinça l'arrête des yeux, fatigué.

- "Bon... Nous en étions à cette histoire de d'agitateurs politiques. On vient de me contacter que Duncan D'Aranel. Le Roi tribal du clan Aranel à Kjelde a commencé à contacter l'alliance confédéré pour venir vous "rendre la monnaie de vos pièces" suite à vos tentatives d'agitations politique là bas. Si vous voulez un conseil, il faut lire une carte et déterminer qui est contre vous plutôt que de foutre la merde au hasard. Bref..."

Cela l'agaçait, au plus haut point. Voilà qu'un autre clan entrait en guerre, et pas n'importe lequel, les plus sanguinaires en plus de ça.

- "Les revendications oui. Le retrait de vos réseaux d'agitateurs politique avant que leur vies ne soit sérieusement en danger et ensuite, vous allez racheter le prix en Or de Glenn Kendall, de l'Empereur et du Prince Impérial. Nous arrondirons cette modique somme pour les trois quart de votre PIB. Un quart par tête couronné, c'est que ça vaut plutôt cher. Nous pourrons toujours négocier pour l'équipage de votre cargo que nous avons interceptés, comme le disent si bien vos tracts "Barbares, mais pas assassins" n'est-ce pas ?"
1801
Face à ces revendications, les diplomates discutèrent à voix basse en écoutant patiemment le diplomate Nhorrén qui commençait déjà à être plus que fatigués. Les revendications passèrent et Jean de Dolotos ne pu se retenir d'avertir à Léon de Galitos que plus que l'avenir de la démocratie, le bon vouloir du peuple est entre leurs mains.

Jean de Dolotos : Soyons clairs : L'empire n'a que faire d'un bateau cargo et ce si il contient des marins ou même des missiles. Secondement, une sommes aussi pharaonique est tout a fait déraisonnable et nous n'accepterons jamais de payer quoi que ce soit pour les fautes d'un tyran. Nous avons nous aussi été persécutés et ça, vous semblez l'oublier. Si vous souhaitez prendre le Prince Impérial il va falloir négocier et négocier à la baisse bien qu'il soit plus un poids qu'un atout pour l'empire. En ce qui concerne cet "article 2", encore une fois nous ne sommes pas responsables des décisions d'un tyran et le peuple entier est d'accord pour dire qu'il a tenté de rejeter la faute sur son père bien qu'il fut lui aussi un dictateur. Dernièrement, l'empire n'a rien à voir avec les citoyens Nhorréens qui manifestent pour l'arrêt de la guerre et à vrai dire, il ne s'en occupe pas car nous avons mieux à faire en ce moment. Nous comprenons votre colère et la perte de votre roi qui vous est probablement chère mais nous ne pourrons certainement pas accepter de tels conditions ou bien céder à l'extradition du Prince Impérial si vous ne négociez pas à la baisse votre offre. Je dois vous avertir d'une chose, l'empire est actuellement en pleine transition démocratique et cette démocratie bien que stable, pourrait se renverser et laisser place à un régime encore plus sanguinaire et tyrannique ce qui évidemment serait reposé sur la haine des Nhorréens et de votre pays. Si vous souhaitez être le bouc émissaire d'un régime qui ne cessera de vous harceler et de persécuter vos citoyens grand bien vous fasse mais nous ne laisserons pas cela se produire. Revoyez votre offre.

Les deux diplomates prirent de nouveau le temps de parler à voix basse tandis que les autres les regardaient
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- "Je prend note."

Nohlan hocha la tête, téléphone toujours en main.

- "Je prend note surtout que vous n'avez pas l'air d'avoir conscience de la situation dans laquelle vous êtes. Grand bien vous fasse, mettons que votre nouveau régime se reconstruit sur les restes de la poubelle en feu qu'est votre pays. Mais tout acte à des conséquences, et vous devez en avoir conscience. Vous ne pensez pas sérieusement que mes employeurs vont lâcher l'affaire sous prétexte que vous avez subitement et de manière parfaitement suspecte au vue du moment de votre transition démocratique, vous êtes maintenant une nouvelle entité, absolument immaculée de ses antécédents ? Le monde ne fonctionne pas comme ça. On ne peut pas faire table rase de l'histoire aussi facilement. C'est un non sens. Comme si on pardonnait immédiatement les crimes d'un tueur en série sous prétexte qu'il aurait glissé sur son tapis, ce serait cogné la tête contre sa table basse développant une amnésie totale ce qui n'en fait plus la "même" personne.

Le diplomate Nhorréen croisa les bras, jetant un coup d'oeil aux autres diplomates, aucun d'entre eux ne souhaitant ajouter quelque chose par dessus son discours, les diplomates Nhorrréens ayant au moins fait un point de leurs revendications. Pour l'instant, il n'y avait rien à redire. Nohlan poursuivit.

- "Donc les rumeurs étaient fausses ? Le Prince Impérial serait encore en vie ? Il nous faudra une preuve de la véracité de ces propos. Je conçois en effet à diminuer la charge de votre dette, à hauteur de la moitié du PIB par conséquent si la preuve est tangible., le Prince correspondant au tiers de la demande.

Ensuite, soyons plus précis, est-ce des menaces à peine voilée que vous proférez ? Vous me direz, si votre peuple sombre à nouveau dans l'Impérialisme, ce sera comme renversé la poubelle en feu au sol. Disons que l'impérialisme n'a pas brillé sur le plan diplomatique et est responsable de votre cas actuel. Maintenant, je tenais à vous témoigner de mon plus profond respect, car si les francisquiens ne nous haissent pas déjà, c'est qu'ils ont une patience à toute épreuve, où qu'ils ne se rendent pas compte que les associés de Goulwen les tuent et les pillent. En effet, un misérable blocus à côté du chaos global qu'engendre votre pays, cela doit être risible pour le Francisquien lambda. Enfin, je ne suis personnellement pas en colère. Je suis juste atterré de voir que nous sommes ici à cause d'un démon des eaux. Une baleine. "

Le diplomate soupira. Son téléphone toujours en main. Une phrase émergea de ce dernier :

- " Soyons clairs : L'empire n'a que faire d'un bateau cargo et ce si il contient des marins ou même des missiles. "

Nohlan haussa les épaules.

- "Bon, je suppose que ça confirme le sort de notre pauvre équipage, dommage. Je me demandais si ce genre de déclaration serait bien reçu de la part des Francisquiens. On ne sait jamais, peut-être qu'eux considère la vie de leurs compatriotes après tout."

Nohlan tourna son regard vers Nobello Camberlini, représentant de la Sérénissime, l'air fatigué.

- "Je m'excuse pour cette initiative, mais je pense qu'une discussion aussi importante ne devrais pas se perdre dans les airs. Au moins faudrait-il en garder une trace."
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Après avoir entendu cela, Jean de Dolotos s'apprêtait à s'exprimer une nouvelle fois en se levant mais Léon de Galitos lui fit un signe de la tête en le retenant par le poignet

Léon de Galitos : L'histoire se fait et se raconte de différentes manières et dans tout ça on ne sait jamais réellement ce qu'il se passe en détail. Les francisquiens sont patients, calme et avec un tempérament inégalable ou au moins tant que rien de sensible ne les précipitent cependant lorsque vous parlez de notre situation vous semblez oublier la vôtre : L'attaque des côtés de Thylium et la mort d'enfants francisquiens. Ça, c'est un point sensible c'est ce qui les poussent d'ailleurs en ce moment-même à prendre les armes et d'ailleurs si je ne m'abuse c'est ce que vos citoyens vous reprochent et non pas la guerre en elle-même. Je rebondis sur votre nouvelle proposition, c'est non. Si vous me demandez "pourquoi cela" je vous répondrais que nous n'allons pas payer une somme aussi pharaonique pour une guerre que votre pays a déclaré alors que nous sommes les premiers à avoir voulu négocier indirectement. Le Prince est bel et bien en vie et nous ne pouvons pas fournir de preuve car celui-ci est malin et serait capable de creuser un trou avec une petite cuillère pour s'échapper c'est pour cela que nous ne prendrons aucuns risques. Lorsque votre armée franchira un fleuve francisquien afin de proclamer son général l'empereur, vous pourrez vous proclamer gagnant mais pour le moment vous n'avez rien gagner mises à part des manifestations sur tout votre territoire et nous n'avons rien perdu. Insulter notre pays ainsi que le dénigrer ne fera qu'empirer les choses et nous n'hésiterons pas à mettre fins aux négociations franco-nhorréennes et faire couler les navires nhorréens si c'est le prix qu'il faut payer pour vous forcer à signer un traité de paix sans conditions pour nos deux pays.

Ne vous imposez pas en vainqueur d'une guerre qui a à peine commencée car si notre pays nous envoi c'est avant tout pour la Sérénissime.
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- "En effet,nous ne pouvons pas parler de guerre au grand regret de mes représentants, car la patience légendaire des Francisquiens les a laissé sans défense pendant près d'un mois et demi."

Nohlan Edelwert croisa les bras quand aux reproches sur la polulation Nhorréenne agitée. Devait-il vraiment faire un point sur ce point aussi évident ?

- "S'il vous plait, ne me faîte pas le numéro du peuple mécontent pour me faire larmoyer à ce sujet. Si nos suzerain massacrent délibérément votre propre population, vous pensez vraiment qu'il écouterons les protestations des leurs ? Dois-je rappeler à l'assemblée que ces "Soulèvements" Il mima des guillemets avec une main. Sont causés par l'agitation directe de vos agitateurs politique. Donc irrecevable. C'est d'ailleurs l'une de nos revendications. Ne me prenez pas pour un imbécile s'il vous plait. Mais je vais jouer votre jeu. Quand mes suzerains en auront assez de voir le peuple dans les rues après avoir patienté. Vous croyez qu'il va se passer quoi ? Ils vont les massacrer, et les remettre à leur place. Et vos agitateurs aussi. Et là, vous aurez non pas les morts Francisquiens que nous massacrons sur la conscience parce que vous ne réagissez pas. Mais aussi ceux de Nhorr que vous aurez glorieusement envoyé se faire massacrer au nom de votre idéologie ainsi que celle de vos agitateurs politiques. Cela risque de faire un paquet de morts. Mais si vous êtes capable de les encaisser, alors ce sera votre choix, et je le respecte."

Le diplomate croisa pour la première fois le regard des autres diplomates Nhorréens, échangeant quelques regards. L'un lui fit signe de s'approcher. Nohlan accusa réception de l'information qu'on lui communiqua.

- "En tout cas, tant que vous ne fournissez pas la preuve que le Prince est en vie, nous considérons que vous devrez toujours payer sa vie, vu que vous ne pouvez visiblement nous la remettre, et pour cet équipage qui s'est retrouvé entre nos mains, nous leur ferons comprendre que vous les aurez délibérément abandonnés à leurs sorts. Nous verrons ce qu'en penserons la coalition confédéré une fois de retour en Nhorr.

Albel ou Fortuna a t-elle quelque chose à rajouter ? Nous n'avons pas eu l'occasion d'obtenir vos avis sur la question."
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