ACHOS - KÖLISBURG (oui on est a pissmurgue gngngn c'est drôle)

Pour cette rencontre de courtoisie et la première entre Kölisburg et Achos, les journalistes s'étaient pressés. Aujourd'hui s'écrivait une page de l'histoire puisque les deux pays allait parler de Velsna et de baleines. On pourrait penser que le sujet tournera donc autour du Triumvir Scaela mais non, il s'agit bien de parler de la pêche aux cétacés. Ainsi, le représentant de la République d'Achos était attendu dans l'une des annexes du Cabinet de la Diplomatie en Prismurgue pour en discuter...

Arrivé à Pissmurgue, Monsieur Hueil Wynne, représentant consulaire aux affaires étrangères, ne savait pas vraiment à quoi s'attendre pour cette rencontre autour des mammifères marins (il incluait les problèmes liés à Scalea dans cette même catégorie). Néanmoins, il appréciait fortement Kölisburg, qui lui rappelait les paysages du Nord d'Achos. Arrivant dans le Cabinet de la Diplomatie, celui-ci salua son homologue et prit place :

"Enchanté, Excellence. Je suis ravi et honoré de pouvoir être accueilli dans votre si beau pays. Mais ne perdons pas de temps, nous avons beaucoup de sujets à aborder, que ce soit celui de votre Zone Économique Exclusive, de notre pratique de la pêche à la baleine, ou des soucis que peut nous poser la Grande République de Velsna. Nous vous laissons le choix du sujet de commencement."

Commençons par les sujets qui rassemblent, non? La République de Velsna. J'ignore qui vous soutenez et franchement, Kölisburg s'en fiche bien que nous préférerions que vous souteniez la stabilité et, donc, le triumvir Di Grassi. Vous qui aimez pêché à la baleine, je suppose que vous préférez peut-être Scaela donc. Mais, peu importe. En vérité, ce qui m'intéresse c'est de connaître votre position diplomatique vis-à-vis de la République de Velsna et des cités-états qui la composent car, en ces temps-ci, puisque nous sommes deux pays relativement proche l'un de l'autre et encore plus de la République de Velsna qui est en proie à une guerre civile, même si nous n'avions pas l'intention d'y participer elle pourrait finir par venir à nous. Ainsi, j'amerai voir avec vous son cas et connaître votre approche sur les évènements qui s'y passe.

Heidenborg reprit son soufflet un peu d'eau pour se rafraîchir. Il ré-ajusta sa cravate avant de reprendre.

Il est claire que Kölisburg a des différents avec la République de Velsna sur la Z.E.E et nous pensons qu'ils ne sont pas près de la reconnaître. Grand bien leur fasse, nous patrouillons sans cesse et nous rabrouons sévèrement ceux qui pensent pouvoir passer outre. Mais, actuellement, le principal problème c'est que la République est en proie au chaos et cela pourrait avoir des conséquences sur toute l'Eurysie du Nord. De plus, puisque vous partagez une frontière commune avec eux j'ai bien l'impression que cela pourrait vous concerner.

Hueil Wynne sourit légèrement en entendant son homologue parler de sa volonté de connaître les relations entre Achos et Velsna. Il faut dire qu'à la lumière des événements de mai, il y avait de quoi en parler pendant des jours ! Il réfléchit un moment, puis finit par dire :

"Eh bien, pour un sujet qui rassemble, je pense que vous n'auriez pas pu mieux choisir ! Nos relations avec la République de Velsna sont assez complexes pour occuper encore de nos jours les historiens, mais nous nous contenterons de vous résumer nos décisions et nos communications récentes avec nos voisins du nord.

Suite à l'éclatement de la guerre civile à Velsna, nous avons craint un débordement du conflit sur notre nation. Ainsi, nous avons enclenché un protocole de défense nationale visant à fermer nos frontières terrestres et aériennes avec Velsna. Ce protocole est mis en œuvre par nos forces armées, ce qui ne leur a pas plu. Nous avons reçu un ultimatum à peine deux jours plus tard, nous sommant de réduire nos effectifs.

Je pense que vous commencez à comprendre la tension qui règne actuellement entre nous et nos voisins. Si vous avez des idées pour réduire le risque de débordement ou pour calmer pacifiquement leur guerre, nous sommes à votre écoute."

Adam Heidenborg : Et bien, de mon point de vu, votre réaction semble logique mais j'ai ouïe dire que la République de Velsna vous qualifie de "terroriste" et je suis curieux de comprendre pourquoi et surtout ce qui a pu motiver des propos aussi violents et importants?

Wynn rit jaune en entendant ce que les émissaires velsniens avaient raconté dans le dos d'Achos, cela ne l'étonnait pas de leur part d'être si lâches. Réfléchissant à comment répondre, il finit par dire :

"Cela ne m'étonne pas. Vous saurez, monsieur, que le territoire velsnien qui nous est frontalier fut, il y a plusieurs siècles, un territoire achosien. Lorsque nous avons gagné notre guerre de reconquête contre eux en 1590, l'Achosie du Nord est le seul territoire qui soit resté aux Velsniens. Ainsi, pendant les siècles qui ont suivi, nous avons essayé par de nombreuses guerres de le récupérer, mais en vain. Et lorsque le gouvernement a décidé d'arrêter les conflits ouverts, il a formé une milice anti-velsnienne, l'Alliance pour l'Indépendance de l'Achosie du Nord ou A.I.A.N. Ce groupe, chargé d'attaques sporadiques et explosives en Strombolaine, était rattaché au gouvernement achosien jusqu'en 1949, date à laquelle il a été déclaré terroriste par nos autorités car il représentait une trop grosse menace pour la sécurité de notre pays, et de Velsna avec laquelle nos relations s'étaient apaisées depuis quelques années.

L'AIAN, de son côté, a peu à peu perdu de son importance, sa dernière grosse attaque remontant aux années 90. Suite à leur échec et à l'arrestation ou l'exécution d'une bonne partie de leurs effectifs, le groupe est tombé peu à peu dans l'oubli, jusqu'à récemment. Au début de mars, l'Achosie, comme ressuscitée, a subi un nouvel attentat en Achosie du Nord. Heureusement, nous avons réussi à intercepter les terroristes à nos frontières. Malheureusement, à cause de quelques maladresses diplomatiques de nos anciens consuls, les autorités velsniennes semblent nous soupçonner, nous le gouvernement achosien, d'être derrière cet attentat. Croyez-nous, nous avons autre chose à faire que d'organiser des attentats chez nos voisins !

Cette histoire, combinée aux récentes tensions frontalières et accompagné d'une rancœur millénaire forge nos relations récentes avec nos voisins. Et de ce faite, ceux-ci semble vouloirs constamment nous faire passer pour des faibles, des arriérés barbares et salles, dans une sorte de complexe d'ancien colonisateur encore blessé dans son égo.

Voilà pour le résumé de la situation. J'espère que vous comprenez mieux maintenant les raisons fallacieuses qui ont pu pousser nos estimés voisins à faire référence à notre nation de la sorte."

Adam Heidenborg : Alors : Ce sentir menacé à cause d'un attentat, ça, je peux le comprendre. En effet, je pense que j'aurai pu faire de même à place de la République de Velsna et prendre en compte l'attaque comme étant potentiellement dirigée par le gouvernement achosien si il y avait des raisons de le penser. En revanche, considérer sans preuves que vous êtes derrière tout ça tout en vous faisant passer pour des barbares quand on sait que les dirigeants de Velsna s'entre-tuent et ne sont pas en capacité de régler un conflit intérieur, je pense que c'est audacieux pour ne pas dire culotté.

Heidenborg reprit son souffle avant de continuer

Concernant Velsna, je suis certain qu'ils cherchent simplement un prétexte pour se détourner des problèmes de leur pays qu'ils ne sont pas capables de régler. Ainsi, détourner l'attention de leurs citoyens vers un ennemi extérieur est évidemment parfait. On l'a assez vu dans l'histoire : Un bouc-émissaire ou un ennemi extérieur est parfait pour détourner l'attention et rassembler. Bon, ceci dit, j'espère que vous n'avez pas l'intention de constituer une réelle menace pour eux et de vous en prendre à eux car, en Kölisburg, on opte pour la désescalade plus que la voie de la tension qui mène, de toute façon, à la guerre.

réactualisation

Wynn :
"Rassurez-vous, nous n'avons aucun intérêt à adopter une attitude agressive envers nos estimés voisins. Mais nous n'excluons pas la possibilité d'une crise psychotique velsnienne nous entraînant dans une spirale meurtrière, d'où nos dispositifs défensifs. Néanmoins, nous avons constaté que les dirigeants velsniens semblent réussir à travailler ensemble lorsqu'ils sont confrontés à une menace commune. Nous avons ainsi émis l'hypothèse qu'une menace suffisante mais pas directe pourrait suffire à mettre fin à la guerre civile à Velsna. Les menacer juste assez pour les forcer à fonctionner normalement, là est notre théorie. Après, nous sommes incapables de l'appliquer seuls. Je vous propose donc de considérer cette idée, car elle pourrait se révéler fort utile."

Je considèrerai, je considèrerai. Bon. À ce sujet, Velsna a définitivement une dent contre la République d'Achos. Seulement, nous ne l'entendons pas d'une bonne oreille. Nous soupçonnons chez eux une tentative de venir s'immiscer dans les affaires de autres et en Kölisburg nous n'aimons pas beaucoup cela. Que cherche-t-il exactement car il n'est inconnu à personne que Velsna ne veut clairement pas entretenir de relations cordiales avec vous. De plus, il semblerait que de toute façon, quiconque tente le jeu de la diplomatie avec vous devienne immédiatement leur ennemi. En ce moment même, je suis d'ailleurs certains qu'ils ont déjà mis des avis de recherche de partout dans les villes. Estimez-vous que vous pourriez avoir besoin d'aide sur un plan militaire?

réactualisation.

Pour le moment, nous ne sommes pas en guerre contre Velsna. Néanmoins, on n'a jamais trop de soutien, et en cas de conflit, notre armée ne sera pas suffisante pour contrer un assaut velsnien. Ainsi, si c'est une alliance militaire que vous proposez, nous sommes prêts à accepter. Il faudra tout de même que nous voyions ensemble les tenants et aboutissants de cette potentielle entente, cela va de soi. Nous écoutons donc vos propositions.

Adam Heidenborg : Écoutez, c'est plutôt simple : Un traité de défense commune. Il peut soit concerner uniquement le cas de Velsna ou s'étendre à d'autres cas. Ce que je vous propose c'est que ce traité de défense commune ne concerne que le cas de Velsna puisque, je pense que vous en conviendrez, l'Eurysie est une poudrière. Ainsi, autant pour Kölisburg que pour Achos, nous risquerions vite de nous retrouver dans des histoires qui ne nous concerne pas vraiment contrairement à Velsna qui nous concerne tous.

Ensuite, ce que je vous propose c'est l'installation de troupes kolisiennes en Achosie et notamment à la frontière. Ces troupes terrestres, aériennes et même maritimes au besoin nous permettrai d'assurer une stabilité à la frontière et une force de dissuasion conséquente. Bien-sûr, nous pourrions convenir d'un nombre limité si vous le souhaitez. Je peux vous proposer un pré-traité qui est une sorte de traité "de base" sur lequel nous pouvons rajouter des closes et je peux y faire rajouter les closes que nous souhaitons si vous voulez?