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Encyclopédie de la Confédération de Kresetchnie

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ENCYCLOPÉDIE DE LA CONFÉDÉRATION DE KRESETCHNIE



Drapeau de la Confédération de Kresetchnie




TABLE DES MATIÈRES

GÉNÉRALITÉS
INFORMATIONS GÉNÉRALESPRÉSENTATION DU PAYS
GÉOGRAPHIE
CARTOGRAPHIE
POLITIQUE
INSTITUTIONS CONFÉDÉRALES
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GÉNÉRALITÉS

INFORMATIONS GÉNÉRALES



Drapeau officiel de la Confédération de Kresetchnie

NOMENCLATURE
Nom officiel : Confédération de Kresetchnie (Кресечнійскьа Конфедерація / Кресечнийская Конфедерация / Kresetschnischer Bund)
Nom courant : Kresetchnie (Кресечнія / Кресечния / Kresetchnien)
Gentilé : Kresetchnien / Kresetchnienne

INSTITUTIONS
Régime politique : République confédérale
Capitale politique : Troïtsiv (en Hotsaline)

LANGUES
Langue officielle : Hotsalien (dialecte slave oriental, d'inspiration russo-ukrainienne), Russe, Kaulthe (dialecte germanique), Allemand
Autres langues reconnues : Aucune

DÉMOGRAPHIE ET TERRITOIRE
Population : 15 500 000 habitants (territoires sous occupation étrangère compris, en 2012)
Densité de population : 218 habitants par km² (territoires sous occupation étrangère compris)
Superficie : 71 224 km² (territoires sous occupation étrangère compris)

ÉCONOMIE
Monnaie officielle : Федерать / Federat (FDR)
Produit intérieur brut :
En 2012 : 64 500 000 000 000 F (soit 500 000 000 000 $)PIB par habitant :
En 2012 : 4 161 290 F (soit 32 258 $)


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GÉNÉRALITÉS

PRÉSENTATION DU PAYS


La Kresetchnie est un État confédéral fortement décentralisé rassemblant des populations hétéroclites sur le plan ethnique et culturel. Ses frontières actuelles recoupent, à quelques détails près, celles qu'arborait jadis le Duché de Gradenbourg, une ancienne province de culture austro-allemande appartenant à l'Empire Kaulthe. La déstabilisation progressive de celui-ci au tournant des XVIIIème et XIXème siècles entraîna la sécession de multiples possessions, parmi lesquelles figure l'actuelle Kresetchnie. S'ensuivirent plusieurs vagues de migrations, principalement slaves, mais également latines dans la partie nord du pays, qui noyèrent progressivement l'essence germanique des souches locales, si bien que les populations occupant aujourd'hui le territoire descendent majoritairement des peuples slaves venus des steppes orientales. Les principales poches germaniques restantes sur le territoire kresetchnien demeurent au nord-ouest du territoire, ainsi qu'au sein de la République Kaulthe des Altars, au sud. Le pays, pris dans sa globalité, arbore aujourd'hui un nom issu, selon toute vraisemblance, des termes slaves Кресть (croix, croisement) et Сечь (couper), qui décrivent bien ce qu'est la Kresetchnie sur le plan géographique et géostratégique : un territoire situé à l'intersection des civilisations slave et germanique, qui trace la frontière entre celles-ci.

Puisque nous en venons à évoquer le sujet de la division du territoire kresetchnien, il serait incongru de poursuivre cette présentation sans lister les entités politiques qui composent cette confédération bigarrée :
  • La République d'Hotsaline se trouve au cœur de la Confédération et en constitue le cœur politique et économique. Tandis que la majorité du territoire est composé de hautes chaînes de montagnes, l'Hotsaline a l'avantage de bénéficier d'un vaste plateau, seul propice au développement de l'agriculture et des activités humaines.
  • La République de Karbovotskie est un État communiste situé à la frontière avec le Rus've, dont il accueille une partie des exilés politiques.
  • La République de l'Avène Libre est une entité francophone située dans les montagnes au nord de la Confédération. État démocratique en déshérence, elle sait tirer les avantages commerciaux afférents à sa position stratégique en amont du principal fleuve traversant la Kretchenie.
  • La République de Gradenbourg, au nord-ouest, est un État germanique situé à la frontière du Rasken. Surnommée au fil du temps « la Petite Rasken » du fait de sa proximité géographique et culturelle avec l'empire voisin, elle est aujourd'hui privée de toute souveraineté politique et territoriale du fait de son occupation militaire par celui-ci.
  • La République de Kaulthie des Altars est une province germanique située au sud. Elle abrite une partie des exilés républicains issus de la Kaulthie voisine.

Bien qu'il s'agisse de la division politique officielle et légale du territoire confédéral, la situation a évolué au tournant de l'année 1994, au cours de laquelle la Kresetchnie eut à affronter une invasion militaire lancée par le Rasken. Après environ un an de conflit, la ligne de front s'est stabilisée et un cessez-le-feu fut signé avec le gouvernement confédéral, qui permit l'établissement d'une zone d'occupation aujourd'hui dénommée Administration Militaire de Gradenbourg. Celle-ci s'étend sur l'intégralité du territoire gradenbourgeois, et inclut également une bonne partie des terres hotsaliennes, ainsi que quelques parcelles avéniennes. Au cours de la même année, les forces terroristes tcharnoviennes de l'Organisation des Raches profitèrent de la désorganisation causée par l'invasion pour investir à leur tour le territoire oriental de la Confédération, en vue d'y établir une base arrière. Pris en étau, le gouvernement central kresetchnien fut également contraint de conclure une trève avec le groupe terroriste, si bien que celui-ci occupe aujourd'hui encore une partie des territoires hotsalien et kaulthe des Altars.

La panique induite par ces invasions a contraint le gouvernement central à prendre des mesures exceptionnelles pour assurer la défense du territoire confédéral, alors que la capitale se trouvait physiquement coupée des terres situées plus au nord. Vers la fin de l'an 1994, la loi conférant au pouvoir confédéral le monopole de la gestion de la défense fut révoquée, au profit d'un nouveau régime permettant à chaque entité membre de constituer ses propres unités militaires en vue d'assurer la protection de son territoire. Bien que cette mesure permit de sauver la situation sur le front nord en autorisant la Karbovotskie et l'Avène Libre à défendre leur sol face à l'envahisseur raskenois en constituant leurs propres troupes, elle porta également un coup majeur à l'influence politique du pouvoir central de la Confédération, dont le monopole militaire garantissait jusqu'alors la légitimité. Aujourd'hui plus que jamais fracturée ethniquement, culturellement, politiquement, géographiquement, et partiellement occupée par des forces terroristes et des troupes étrangères, la Kresetchnie vit des heures troubles, au cours desquelles son unité se trouvera sans nul doute particulièrement mise à l'épreuve.



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GÉOGRAPHIE

CARTOGRAPHIE




CARTE DES ÉTATS MEMBRES

Carte des États membres de la Confédération de Kresetchnie
(réalisée par Aestana)


CARTE DES RELIEFS

Carte des reliefs de la Confédération de Kresetchnie
(réalisée par Kentsa)



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POLITIQUE

INSTITUTIONS POLITIQUES CONFÉDÉRALES


Les institutions confédérales ont des prérogatives très faibles, surtout depuis l'invasion raskenoise de 1994, qui a contraint le gouvernement de la Confédération à céder son monopole sur la défense du pays aux entités membres. Par conséquent, il n'existe plus d'armée kresetchnienne contrôlée par le pouvoir central, mais plusieurs armées nationales qui se coordonnent, en théorie, pour assurer la défense de la Confédération. Aujourd'hui, le rôle des institutions confédérales consiste surtout à gérer la politique commerciale extérieure, et assurer la représentation du pays à l'international.

LE PRÉSIDENT DE LA CONFÉDÉRATION

Le Président de la Confédération est la tête du pouvoir exécutif au niveau confédéral. C'est lui qui nomme directement les membres du Gouvernement de la Confédération, institution exécutive principale, qu'il dirige personnellement. Le Président a également un important rôle de représentation, puisqu'il est le visage de la Confédération sur la scène internationale.

Sa nomination se fait à l'unanimité par le Conseil des États. Son mandat n'a pas de durée, mais il peut être congédié à tout moment par le Conseil, là encore à l'unanimité. L'absence de scrutin majoritaire pour les décisions relatives à sa nomination ou sa destitution peut conduire à des situations politiques tendues, où un unique État membre fait obstruction à la volonté de tous les autres. Par ailleurs, si les membres du Conseil des États sont incapables de s'accorder sur un nom au moment de nommer un nouveau Président, par exemple en cas de décès du précédent, le Gouvernement de la Confédération peut se retrouver de manière prolongée sans présidence.

La présidence de la Confédération de Kresetchnie est actuellement assurée par Viktor Bodnar.

Viktor Bodnar, Président de la Confédération de Kresetchnie
Viktor Bodnar, Président de la Confédération de Kresetchnie


LE CONSEIL DES ÉTATS

Le Conseil des États rassemble les représentants désignés par les gouvernements des États membres de la Confédération en vue de les représenter. Il peut aussi bien s'agir de chefs d'État que de ministres, ou même de simples diplomates. Le Conseil tient une assemblée permanente au cours de laquelle il délibère concernant les orientations à donner à la politique confédérale, qu'il communique par la suite au Président de la Confédération et à son gouvernement. Ce dernier dispose également d'un représentant au Conseil, lui permettant de suivre les débats qui s'y tiennent, de prendre les directives des États membres, et d'y faire des propositions. Il n'est pas rare que le Président de la Confédération tienne un rôle d'arbitre au Conseil, en cas de litige opposant deux États membres sur une question précise.

En pratique, il est impossible pour le Gouvernement de se passer de l'avis du Conseil, dans la mesure où le Président est directement nommé et/ou destitué par celui-ci. La prise de décision au niveau de l'exécutif kresetchnien se réalise donc en coopération étroite entre le Gouvernement et le Conseil des États. Une organisation pas toujours efficace, mais nécessaire pour assurer la cohésion d'une confédération à l'unité parfois fragile.


L'ASSEMBLÉE DES REPRÉSENTANTS

L'Assemblée des Représentants est souvent assimilée de manière abusive à un parlement de la Confédération de Kresetchnie. Elle n'a pourtant rien d'une institution législative, dans la mesure où aucune législation supranationale n'existe à l'échelle confédérale. L'Assemblée a donc un rôle purement consultatif, consistant à faire remonter aux oreilles du Gouvernement les préoccupations des habitants de la Confédération. Leur élection se fait au suffrage universel direct par la population kresetchnienne en mesure de voter (aucun scrutin n'étant donc organisé dans les territoires situés sous occupation étrangère), pour une durée de six ans. La taille de l'Assemblée est réévaluée à chaque élection, afin que de disposer d'environ un représentant pour vingt mille habitants dans les territoires éligibles.


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