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Rencontre exceptionnelle entre Blackhawk et quelques officiers Loduariens - Kronos, 20 juillet 2013 [Terminée]

Kronos
Palais des Lumières - Pendragon
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20 Juillet 2013, dans l'après midi

Peu de temps après la diffusion du message télévisé de Blackhawk, aux cotés de Baldassare Calabraise; un hélicoptère Loduarien déposa dans la cour du palais quelques officiers et soldats Loduariens. Venus discuter, il parait...
Dans la cour, les soldats Kroniens alliés du groupe Blackhawk accueillirent les Loduariens d'une manière plutôt agressive, pointant leurs armes dans leur direction pour éviter toute menace.
Deux hommes lourdement armés sortent alors du palais, se dirigent vers les Loduariens puis les escortent TOUS jusqu'au bureau d'où le message télévisé fut passé. A l'intérieur, Falcon et une dizaine d'homme lourdement armés. Aucun signe de Baldassare Calabraise.

Falcon

C'est alors que Falcon s'adressa aux officiers Loduariens :
"Messieurs, bienvenue ! J'imagine que vous connaissez bien les lieux, installez vous donc ! Je dois dire que nous ne nous attendions pas a une visite de votre part, pas aussi tôt en tout cas. Je pensais que vous auriez attendu l'établissement d'un nouveau gouvernement Kronien, moins dictatorial, histoire de parler des futures relations Krono-Loduariennes. Enfin, j'imagine que ce doit être plus important... Donc si vous le souhaitez, je peux parler avec vous. Prenez place devant le bureau.
Mais avant cela, j'aimerais que vos hommes déposent leurs armes a l'extérieur du bureau. Nous voulons prendre toutes les précautions possibles, et puis cela sera plus que nécessaire si vous désirez parler en paix..."


Falcon s'assaillait alors derrière le bureau, en attendant que les officiers Loduariens prennent place.
L'officier de tête eu un rictus. Des autres soldats, leur masque cachait leur réaction.

Mettons nous sur un point d'égalité.

Il tira une chaise vers lui pour s'asseoir, avant qu'on lui propose et sans demander. Les autres soldats restaient debouts derrière.

Non, nous ne déposerons pas nos armes ailleurs. Je crois que vous mêmes êtes armés, et nous ne sommes pas idiots au point de nous laisser nous faire désarmer comme des débutants en territoire ennemi. Car oui, ne vous méprenez pas. Nous sommes ennemis.

Il toisa les anciens soldats Kroniens.

Ah, en même temps, venant de vous soldats, on aurait dû s'attendre à ce que vous changiez de camp comme vous changez de veste. Nous n'avons pas oublié l'Afarée, voyez vous. Nous n'avons pas oublié qui se bat encore là-bas pour vous, pour votre pays.

Mais passons. Vous êtes intervenus pour vous débarrasser du régime communiste, cela ne fait aucun doute. Mais dans ce cas, vous avez des comptes à rendre à mon pays. Qui êtes vous, quelles sont vos intentions ? Et n'oubliez pas que vous n'êtes encore que grâce à la bienveillance de mon pays. Dans le cas contraire, vous seriez déjà mort de la main, et ce palais investi et sous contrôle Loduarien.
Falcon dévisagea l'officier Loduarien, les soldats Kroniens n'eurent quant a eux aucune réaction vis a vis de ses provocations.
Falcon répondit alors :

"Bien, si vous ne souhaitez pas déposer les armes, qu'il en soit ainsi, mes soldats redoublerons de vigilance et les discussions seront alors plus tendues... Mais qu'il en soit ainsi. Sachez qu'ici vous n'êtes pas vraiment en position de force.
Et puis que ce soit bien clair, notre objectif n'est en aucun cas de nous débarrasser du communisme mais bien du régime dictatorial de Baldassare Calabraise. Le peuple Kronien se positionnera lui même quant a l'avenir du Kronos. Et puis, c'est ca ou la guerre civile de toute manière...

Si vous souhaitez en savoir plus sur nous, alors voila,
nous sommes Blackhawk, un groupe de soldats Kroniens, autrefois sous les ordres de Calabraise, mais depuis quelques années contre sa politique. Nous avons étendus notre influence partout au Kronos, et dans le secret, préparé notre opération. Aujourd'hui, nous avons le soutient d'une très grande partie de l'armée Kronienne, qui nous a fourni de l'armement pour mener a bien nos opérations.
Si nous avons décidé d'aujourd'hui nous "révolter" c'est car depuis plusieurs années Baldassare Calabraise mène une politique de terreur au Kronos. De nombreux droits se voient être retirés aux Kroniens et de nombreuses personnes sont mêmes tués pour avoir osé dire du mal de Calabraise.
Tout cela doit cesser !
Communisme ne rime pas forcément avec dictature. Et le Kronos, tout comme le monde entier, se portera surement mieux sans un dictateur au pouvoir. Dois-je vous rappeler qui a fait déborder le vase et a déclenché la guerre entre l'ONC et l'UNCS? Qui a agressé la Youslévie? La Manche Silice?
Notre objectif n'est pas de mettre fin au communisme mais bien au régime de Baldassare Calabraise. Pour la suite, ce sera au peuple Kronien de décider lui même."
Intéressant, très intéressant.
Mais dites moi, vous faites confiance à ces soldats, là ?


Il désigna les soldats Kroniens, anciens soldats communistes.

Nous avons pour habitude, dans notre pays, d'éliminer les traîtres quand nous les trouvons. Car les traîtres restent des traîtres. Un homme qui chande camp comme il change de chemise n'est pas quelqu'un à qui ont peu accorder sa confiance. Alors dites moi, vous leurs faites confiance, à ces hommes là ? Car dès que le vent tournera, ils s'empresseront de vous éliminer, mon cher.
Enfin, je vous dis ça à titre informatif, bien entendu.

Mais soit. Vous souhaitez prendre en main l'avenir de votre pays, c'est tout à votre honneur après ce qu'il s'est passé. Mais il n'empêche que nous avons des intérêts chez vous. Nous avons combattu pour vous. Nous avons dissuadé pour vous. Nous avons donné de notre sang pour vous. Il serait malpoli de votre part d'éjecter aussi simplement que ça nos forces de votre pays quand la partie en cours verra son dénouement arriver. Alors je souhaiterais m'assurer de certains points, avant de continuer sur votre lignée. Mon pays a des conditions. Nous sommes prêts à vous laisser faire ce que vous voulez, à certaines conditions, seulement à vous de choisir.

Notre condition principale est que vous laissiez nos forces disposer d'une base au sein de votre pays. C'est non négociable. Si vous ne souhaitez pas avoir notre base sur votre pays, alors nous accepterons de partir à condition que vous procédiez à des dédommagements fixés par mon gouvernement. C'est simple, à vous de voir, maintenant.
Toujours en fixant l'officier, le chef de Blackhawk continua :

"Oui.
Je fais confiance a mes soldats. Ces soldats qui avait juré de défendre et de combattre pour le Kronos d'autrefois. Nous n'avons jamais trahi le Kronos, c'est pour lui que nous nous battons. Baldassare Calabraise lui, n'était au pouvoir que pour ses propres intérêts. Pour quelles valeurs du communisme a t-il combattu? Quelle image du communisme a t-il donné au monde? Qu'a t-il fait de notre pays?
C'est lui que nous avons décidé de trahir pour le bien de notre nation. Et je vous rappelle que nous étions encore sous ses ordres en Afarée. Nous n'avons pas décidé seuls de nous retirer. Calabraise vous a trahi, oui. Nous, nous le combattons."


Suite a la requête faite par l'officier Loduarien, Falcon prit quelques secondes avant de répondre.
"J'aurais bien évidement préféré que vous parliez de vos intérêts au prochain gouvernement Kronien, de manière pacifique. Cela se serait probablement conclut sur quelque chose de mieux, mais soit...
Nous comprenons étant donné vos propos que vous ne semblez pas vouloir être amical. Une base militaire Loduarienne au sein de nos territoire serait une menace pour nous si vous ne comptez pas changer d'humeur.
En quoi consisteraient alors ces dédommagements, au juste?"
À d'autres. Nous ne sommes pas dupes, vous savez. Vous restez à nos yeux un pays de traîtres.

Vous savez, nous ne sommes qu'une menace que pour ceux qui en sont une pour nous. Si nous attaquons, c'est parce que nous avons une raison. Il ne tient qu'à vous de nous la donner cette raison.
Mais bref. Si dédommagement il doit y avoir, ils seront cela : d'une part, votre pays s'engagera à ne pas entrer en confrontation avec le notre d'une quelconque manière, ou tenter de lui mettre des bâtons dans les roues. De plus, pour ce que le camp et ce que les combats pour vous défendre nous ont coûté, nous exigerons un paiement de 50 000 unités internationales.

Voici nos conditions.
" Vous savez quoi? Je me fous bien de l'image que vous avez nous au final. Je vous ai dis ce que j'avais a vous dire, faites en ce que vous voulez. Nous sommes sur le point de sauver notre pays, c'est notre objectif après tout.

Nous prônons la paix, et le prochain gouvernement Kronien le fera, contrairement a celui de Calabraise. Vous vous introduisez illégalement dans ce palais, au sein d'un territoire qui bientôt, suite a votre intervention vous sera hostile, comme vous le dites. Je ne comprend pas bien votre objectif...
Si vous ne voulez pas que nous tentions quoi que ce soit a votre égard a l'avenir il vous suffisait d'être patient et de rencontrer le prochain chef d'état Kronien pour en discuter. Et cela se serait probablement conclu sur quelque chose de plus positif. Enfin, nous n'avons pas le temps d'essayer de vous comprendre pour le moment.
Si tels sont vos souhaits, alors, qu'il en soit ainsi. Si TOUTES les forces Loduariennes présentes au Kronos se retirent complètement de ses territoires, alors, nous n'entrerons pas en confrontation avec votre nation. Et, nous paierons ces 50 000 unités internationales. Mais sachez que notre pays doit se reconstruire, nous avons besoin d'argent. Comprenez donc que vous recevrez ces unités après avoir effectué nos travaux, lorsque nous serons capables de les payer.

Bien. Si nous n'avons plus rien a nous dire, je vous laisse quitter notre pays."
Gérer une crise comme celle ci n'est pas si facile, hein ? Retenez le si vous voulez que votre pays survive, à l'avenir.

Nous partirons prochainement de votre pays, en prenant soin de détruire nos installations présentes chez vous.


Il se leva.

Passez une bonne journée. Nous en avons fini.

Il commenca à partir, avant d'annoncer autre chose.

Nous descendons nos exigences à 20 000 unités internationales.
Le précédent chiffre avait été énoncé pour vérifier si vous étiez prêts à faire des sacrifices pour votre pays, des vrais. Bonne chance pour la suite, soldats. Ne nous décevez pas, car nous vous offrons là une opportunité que mon gouvernement n'était pas originellement prêt à vous concéder.


Et ils partirent.
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