21/02/2015
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[WIKIPEDIA] Les Provinces-Unies du Lofoten

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Armoiries

PROVINCES UNIES DU LOFOTEN



I - PRESENTATION D'ENSEMBLE
II - CULTURES, LANGUES, ETHNIES ET RELIGIONS
III - HISTOIRE
IV - CARTE ET GEOGRAPHIE
V - PROFIL ECONOMIQUE ET COMMERCIAL




I - PRESENTATION D'ENSEMBLE



Nom officiel : Les Provinces-Unies du Lofoten, the United Provinces of Lofoten, De Forente Provinsene Løfoten
Nom courant : Les Provinces-Unies, le Lofoten, les UPL
Gentilé : Lofotens, Lofotènes
Langue(s) officielle(s) :Français, Anglais, Norrois (ancien Norvégien, proche de l'islandais)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Langue des signes, obligatoire pour tous à l'école dès 10 ans. Langue inuit, enseignée dans quelques provinces seulement.

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : « Unis dans l’honneur, invaincus nous demeurons » / « United in honor, undefeated we remain » / "forent i ære, vi forblir uovervinnelige "
Devise non officielle : "Hommes du Nord, levez-vous !" /"Northmen, rise up !" /"Menn i Norden, stå opp !"
Hymne officiel :Requiem Dies Irae Lofoten


paroles de l'hymne national Requiem Dies Irae Lofoten, traduit du Norrois original a écrit :
Aleucie, rejoignons l'Aleucie,
Il était une fois belle Aleucie,
Terre lointaine et pleine de promesses,
Sauvage et mystérieuse, gardienne de ses richesses,
De l'Eurysie à l'Espérance, les anciens n'ont eu de cesse de rêver,
Las de leurs souffrances et remplis d'espoir, ils se sont mis à naviguer.

Ils ont bravé les océans,
Ils ont franchi des continents
Poursuivant leur songe de liberté
A la recherche d'une plus grande égalité

Les pères fondateurs n'ont jamais fléchi,
Ces âmes sans peur, rarement ont faiblis
Grands navigateurs, rien ne les arrête
Ignorant la peur, pas même les vents et les tempêtes.

Ils n'ont eu que pour fond de toile
La mer à perte de vue et un beau ciel d'étoiles
Frêles esquifs, dans leur petite coquille de noix
Malgré leur volonté, ils ne faisaient vraiment pas le poids
Mais face aux flots déchaînés,
Leur témérité fut mainte fois démontrée

L'aventure parfois fut dramatique
Souvent ce fut la fin des héros
Car ce n'est pas facile mais c'est magique
De fonder un pays tout neuf, tout beau

D'autres ont repris le flambeau
Partis un an plus tôt, un an plus haut
Pour en faire une nation fantastique, comme nous l'avions imaginé
Et d'une glorieuse république, ils nous firent les héritiers

Marcherons nous main dans la main,
Pour aller au bout de notre destin,
Sur cette terre tant espérée,
Une terre faite de fraternité



Monnaie nationale : le Dråkk
Symbole monétaire : ₭
Fête Nationale : le 5 Avril
Évènement commémoré : Fête de l'Indépendance

Capitale : Pembertøn, dans la Province du District Fédéral
Population : 22 millions d'habitants
Superficie : 41 730 km²
Densité de population : 523 hab/km²
Superficie en eau : 5,1 %

Plus grandes villes du pays : Pembertøn, Port-Sainte-Anne, Kæviksborg, Nørdvisk, Ingebørg, Lübeck
Nombres de Provinces : 60 Provinces
(Géographie détaillée dans l'article III - Cartes et Géographie)


Aperçu du pays :




Mentalité de la population et positionnement idéologique:
Très attachés aux libertés fondamentales et au fédéralisme, les citoyens des Provinces-Unies tiennent absolument à leur autonomie régionale et au principe de la décentralisation, au profit d'une gouvernance locale par Province. L'absence de gouvernement central fort est régulièrement évoqué et mis en avant par les différents mouvements politiques même si dans les faits la capitale fédérale, de par son histoire et l'ensemble des institutions qui s'y trouvent, conserve une grande influence politique et sociale . La société Lofotène est réputée pour ses avancées sociales très novatrices, et ont très tôt accordé de nombreux droits civiques à leur population, peu après leur déclaration indépendance, notamment en matière de droits des femmes et des minorités, exception faites des minorités sexuelles LGBT à cause d'une très grande influence du protestantisme dans hautes sphères du pouvoir et les institutions éducatrices. Très libéral en matière de commerce, la population est dans l’immense majorité chrétienne-démocrate, plutôt centriste et naturellement méfiante et hostile envers le socialisme et son pendant le plus extrême : le communisme. Cependant, es dernières années, le nationalisme et le conservatisme ont fait une entrée en force dans le paysage politique et au parlement, avec un regain d'intérêt pour la nostalgie coloniale et la mythologique nordique fantasmée.

Aperçu historique :Les Provinces-Unies du Lofoten sont une république parlementaire fédéraliste, union de 60 Provinces qui s'est constituée après la Glorieuse Révolution, la guerre civile d'indépendance qui a permit l'émancipation des anciennes colonies de la République de Makt et mis fin au système colonial, considéré comme injuste, à juste titre. La Charte d’Union des Provinces-Unies a permis aux colonies rebelles de s'organiser rapidement et de disposer d’une très large autonomie, de constituer leurs propres parlements locaux et lois provinciales, tout en restant dans une seule et même entité politique et culturelle, notamment dû au fait que les colons dans leur grande majorité partageait une langue ou plusieurs langues commune et un corpus idéologique assez homogène.
Peu après leur indépendance, exaltés par un sentiment euphorique de liberté, et il faut le dire libérés des contraintes et impôts coloniaux vis à vis de leur embarrassante métropole ils sont entrés précocement dans la révolution industrielle, ont lancé de très nombreuses campagnes d'exploration et de comptoirs commerciaux bien au delà de leurs frontières maritimes. Leur expansion commerciale ont permit aux Provinces-Unies de bâtir un empire commercial soutenu par leur puissante flotte marchande, dont la capacité de tonnage fut l'une des plus grandes au monde. Toutefois, les Provinces-Unies attisèrent la convoitise et la jalousie des autres grandes puissances coloniales de l'époque. Le point faible des Provinces-Unies était qu'ils disposaient de peu de forces armées pour assurer le maintien perenne de leurs comptoirs commerciaux, persuadés que la diplomatie et la négociation suffirait à s'attirer et à maintenir les faveurs des autres puissances maritimes. Erreur stratégique ou véritable crainte d'être à l'origine de nouveau conflits, le Lofoten opta pour le statut quo. Soucieux d'éviter à tout prix une confrontation directe avec les potentiels rivaux commerciaux qu'étaient Makt, Fortuna, mais aussi le Pharois et l'Aumérine, les Provinces Unies perdirent un par un leurs établissements d'outre-mer se refusant à les défendre militairement, engloutis ou dépassés par les appétits aiguisés de ses rivaux, qui se montrèrent impitoyables, en s'arrogeant, ou négoçiant aux rabais les comptoirs commerciaux Lofotèns, dont il ne subsistent que de rares vestiges aujourd'hui.


Géographie et climat :Parcouru par de nombreuses forêts primaires de type Taïga et des massifs montagneux, le pays est connu pour ses très nombreux lacs, et ses villes côtières, où est d’ailleurs principalement massée la population. La plus haute chaîne de montagne sont les Montagnes Grises, au nord du pays. Le climat est océanique et tempéré au sud, et arctique au nord. Les îles et îlots côtiers (au nombre de 10 000) dont certains sont à peine plus grands qu’un rocher, sont typiques de la région. La plus grande Province se situe au nord, il s’agit de la Province du Skævelrigge, et la plus petite est au sud, il s’agit du Federal District, où se situe la capitale et les principales institutions du pays.

Economie :L’industrie de la pêche et l’extraction minière est largement développée, et a contribué à la richesse et prospérité du pays. L’exploitation forestière est également importante, toutefois ces secteurs tendent à diminuer au profit du tertiaire et des services, notamment la finance et le tourisme. En effet, la faune et la flore unique est préservée dans des réserves naturelles attirent chaque années de plus en plus de visiteurs.
  • Dette publique en % PIB : 75%
  • Taux de chômage : 3,5%
  • Taux d’inflation : 1,9%
  • Composition du PIB : 68,1% Services, 29,9% Industrie, 2,0% Agriculture

Place de la religion dans l'État et la société :
Etat officiellement laïc. La prédominance d'une religion est anticonstitutionnelle, bien que le protestantisme ait profondément marqué de son empreinte la culture, l'économie et la politique du pays. L'Eglise Réformée Luthérienne a longtemps été la croyance d'une majorité d'habitants, avant de décliner de manière spectaculaire pendant l'Ere du Grand Repli.

Composition religieuse :
51% d’Athées,
20% de Protestants, en majorité dans le centre du pays et principalement francophones.
14% d'Abbayistes, des adeptes de l’Abbaye de l’Etoile du Nord (fusion des croyances nordiques et chrétiennes), surtout pratiquée dans le nord du pays, par les populations de langue norvégienne.
8% : Catholicisme catholagnais
3% : Animisme
2,5% : Juifs
2% : Bouddhisme, Islam


Gouvernement et Institutions :



Institutions politiques :

  • Ålthing, chambre basse avec 200 représentants - députés - élus aux suffrage universel direct.
  • Åldvard, chambre basse, avec 60 représentants constitué par les Jarls des provinces
  • La Province est administrée par un Jarl et son conseil, appelé le Theng, élus aux suffrage universel direct.
  • Le Ring : la plus haute instance judiciaire du pays, une cour suprême composée par 9 Hauts-Juges (populairement appelé les 9 Berserkers car ils sont nommés à vie),et qui se prononcent que très rarement et sont les garants de la Charte d’Union (la constitution des Provinces-Unies).
  • Cabinet de la Chancellerie : il s’agit du gouvernement, composé du Chancelier et de ses conseillers fédéraux. Son nombre n'est pas fixé et est laissé à l'appréciation du gouvernement.

Principaux personnages :


  • Le Chancelier : chef de l’exécutif, il est nommé au suffrage universel indirect par les députés de l’Ålthing sur proposition de la faction ou coalition politique ayant obtenue la majorité relative . Un Chancelier peut être démis de ses fonctions en cas de vote de Motion de Censure par l’Ålthing.
  • Le Vice-Chancelier : Bien que possédant un rôle essentiel représentatif et diplomatique, il peut agir en tant que chef de gouvernement en cas d'absence ou d'impossibilité du Chancelier à exercer ses fonctions (décès, maladie). Traditionnellement le poste de Vice-Chancelier est un tremplin électoral vers la fonction suprême de Chancelier, et nombre de Vice-chanceliers sont devenus Chanceliers par la suite.
  • Le Conseiller d'Etat Fédéral : nommé par le Chancelier, il a en charge l’un des Départements d'Etat Fédéraux (Education, Défense, Affaires Etrangères, Trésor, Commerce…).
  • Le Jarl de Province : chaque province est administrée par un Jarl et son conseil, le Theng, élus au suffrage universel direct.

Armée :



  • Milice Fédérale: chaque Province dispose d'une milice qui lui est propre, composée de réservistes et de volontaires. l'ensemble de ces Milices Provinciales constituent la véritable armée du pays. Quand elles sont réunies elles forment ce qu'on appelle la Milice Fédérale. La réunification des Milices ne peut se faire qu'en cas de déclaration de guerre votée par le parlement. En revanche, la UP Navy (United-Provinces Navy) ainsi que la UPAF (United-Provinces Air Force) ne dépendent pas des Provinces et sont placés sous l'autorité directe du cabinet de la Chancellerie et de l'Etat-Major fédéral. Ce fonctionnement évite en théorie qu'une dictature, appuyée par l'armée, ne s'installe dans le pays. Aujourd'hui c'est de moins en moins vrai, et les Milices Provinciales sont de plus en plus dépendantes du financement et des crédits fédéraux pour son fonctionnement, bien qu'elles clâment haut et fort leur indépendance vis à vis de la capitale, notamment de la Garde Fédérale, l'autre force armée du pays.
  • Police Provinciale : Police locale placée sous l'autorité du Theng de province. Chaque police provinciale possède son propre uniforme et ses propres véhicules. La police provinciale doit faire appliquer les lois fédérales ainsi que les lois locales du Theng de province. Le Département Fédéral de la Sécurité Publique n'a pas autorité sur les Polices Provinciales, sauf celle de la DFTF, la District Federal Task Force, une force de maintien de l'ordre spéciale affectée à la sécurité de la province de la capitale, le Federal District.
  • Garde Fédérale (ou Federal Guard) : Il s'agit d'une force de sécurité militaire qui ne dépends pas des provinces, et qui a autorité sur tout le territoire, mais bien moins nombreuse que la police provinciale. Sa particularité est que ses missions sont à la fois le maintien de l'ordre, l'investigation, la lutte contre la fausse monnaie et la lutte anti-terroriste. Elle possède un entrainement militaire très poussé, et est considérée comme un corps d'élite. Il existe de nombreuses divisions spéciales dans ses rangs ayant chacune sa spécialité. Dans certains cas, notamment en cas de loi martiale ou en cas de guerre, elle est sensée se substituer à la police provinciale.
  • UP Navy:Il s'agit de la marine de guerre du pays. Autrefois très nombreuse et puissamment armée, elle a été démantelée pendant l'Ere du Grand Repli jusqu'à être réduite à n'être plus que l'ombre d'elle même. A la fin des années 70, elle ne comptait que quelques vedettes, hors-board et autre embarcations légères, très loin de constituer une marine nationale digne de ce nom. Cependant depuis quelques années l'Amirauté tente de redonner ses lettres de noblesse à la marine Lofotène en constituant petit à petit une flotte crédible et sérieuse, en basant sa stratégie notamment sur les sous-marins et autres bâtiments submersibles dont elle veut faire l'épine dorsale et le symbole de la renaissance de l'UP Navy. Les quartiers généraux de l'UP Navy ainsi que la majorité des navires et l'ensemble des cales sèches se situent dans l'Archipel du Ponant, près de Nørdvisk, dans la base navale de Fort Gettysheim.
  • UP Air Force: ou en abrégé l'UPAF. Il s'agit de l'ensemble des forces aéroportées et de l'aviation militaire. Branche de l'armée souvent négligée et peu développée jusqu'avant les années 80, l'arsenal militaire Lofotène, dans sa stratégie de diversification et de polyvalence, comment à inclure de plus en plus d'aéronefs dans ses forces armées, jusqu'à se doter d'une véritable "chasse" capable d'intercepter et de contenir une attaque ou une invasion aérienne, soutenue par une DCA nombreuse, performante et modernisée. Il est de notoriété publique que les Lofotèns sont de bien meilleurs marins que des aviateurs chevronnés. Toutefois leur formation et leur entraînement s'est considérablement amélioré suite à des partenariats stratégiques avec la puissance alliée du Jashuria.




Politique



Politique internationale :
Lors de l’âge d’or des Provinces-Unies, leur influence commerciale et culturelle était grande, dû notamment à leurs compagnies maritimes et d’exploration, à leur expansion territoriale, et à l’établissement de comptoirs coloniaux pour le commerce de minerais, de fourrures et de produits de la mer. Cette période étant révolue, les Provinces-Unies du Lofoten se sont recentrées sur leur industrie intérieure, et sont connus pour leur art de la négociation et de la diplomatie, refusant catégoriquement toute implication dans les grands conflits internationaux. Une doctrine qui a été exacerbée et érigée en véritable politique de gouvernement lors de l'Ere du Grand Repli où les Provinces-Unies se sont totalement coupées du monde.
Peu après la politique de ré-ouverture engendrée par le Chancelier Edward Malborough le pays s'est ré-engagé à soutenir et promouvoir, à la fois financièrement et politiquement les démocraties libérales mondiales, en s’opposant farouchement aux régimes dictatoriaux, qu'ils soient communistes ou fasciste. Toutefois en coulisses, les négociateurs Lofotens sont régulièrement accusés de faire double jeu et de dialoguer avec les dictateurs nationalistes pour des intérêts financiers, ces derniers étant naturellement plus enclins à bénéficier des fruits de la mondialisation.
La Doctrine "Lofoten First", qui a été théorisée par le très populaire Chancelier Ragnar Reagalsøn, qui met en avant les intérêts nationaux et le rejet de toute organisation supranationale a pour conséquence que les Provinces-Unies ne sont membres à l'heure actuelle d'aucune association ou organisation internationale qui regroupe plusieurs pays, privilégiant le bilatéralisme ou les accord négociés directement entre pays, sans l'entremise de diplomates ou intermédiaires étrangers. Selon cette même doctrine, seuls des Lofotèns sont à même de comprendre et de défendre efficacement les intérêts et la sécurité du pays, mieux que ne pourrait le faire une quelconque organisation.


Politique de développement durable et environnementale :
Les Provinces-Unies sont pionniers dans la lutte contre le dérèglement climatique et accueillent souvent des sommets mondiaux sur ce sujet, parce qu'ils sont notamment bien placés en terme d'exploitation des hydrocarbures, des terres rares, et des métaux dangereux tels que l'uranium, et donc bien conscients des enjeux, dangers et des problématiques liées à cette industrie. Les importants gisements dont le pays dispose ont assuré une prospérité et un confort inégalé à la société civile Lofotène, mais plusieurs accidents technologiques industriels et les transformations radicales opérées sur le paysage, la faune et la flore à cause du changement climatique a clairement fait évoluer les mentalités, plus que ne l'aurait anticipé d'ailleurs les politiques.
L'exploitation de ces ressources stratégiques créent de très vives dissensions et oppositions au sein de la société, certains plaidant pour une abrogation pure et simple de ces compagnies hautement néfastes et polluantes, d'autres souhaitant transformer et métamorphoser le monde industriel pour le rendre compatible avec le respect de la nature et de l'environnement. Toujours est il qu'une grande majorité de la population possède une conscience écologique et l'opinion publique se révèle très sévère envers les politiques qui ne se montrent pas assez fermes vis à vis de ces industries. Raison pour laquelle d'ailleurs le Parti Ecologiste est très fort et compte de nombreux militants, plus que dans d'autres pays en tout cas.

Politique intérieure :
Il existe 6 partis politiques majeurs : le Parti Social Démocrate, les Unionistes, le Front Populaire, le Parti Ecologique, le Libertarian Party, le Køenig Halfgård.
La Chancelière Sigrid Olfgarson (les Unionistes) a été reconduite au gouvernement à la suite des élections du 11 septembre 2003. Une coalition gouvernementale de centre-droit Unionistes-Parti Ecologique, aussi appelée coalition émeraude ou bleu-vert, de la couleur des deux partis en question s’est mise en place totalisant 58 sièges sur 100, avant la réforme constitutionnelle de 2005 qui élargit le corps d'élus de l'Ålthing à 200 députés.
En 2007, une coalition menée par les sociaux-démocrates d'Atreus Fjörgyn remportent les élections fédérales mais n'obtiennent, comme souvent, que la majorité relative et s'allient donc aux écologistes pour pouvoir gouverner. La percée des extrêmes, alors pressentie et anticipée par les politologues n'aura pas eu lieu. Les Unionistes deviennent le premier parti d'opposition, bien que certains membres très modérés de ce parti de droite conservatrice rejoignent la coalition écolo-social-démocrate permettant à cette dernière d'obtenir la majorité absolue.

  • le Parti Social Démocrate (autre dénomination officielle : le PSD):parti de centre-gauche, deuxième parti historique du pays. Se réclame du socialisme à la nordique, d'inspiration modérée et libérale. Connu pour avoir instauré le salaire minimum et le Service Fédéral de Santé (sécurité sociale).
  • Le Parti de l'Union (autre dénomination officielle : les Unionistes) : parti de centre-droit, premier parti du pays. Très libéral, plus conservateur socialement que le parti social-démocrate, très attaché au fédéralisme et au maintien de l'union des provinces.
  • le Front Populaire (autre dénomination officielle : le FP) : Parti de gauche et d'extrême gauche, d'inspiration marxiste, milite activement pour le revenu universel, la taxation des plus riches, et la gratuité totale des soins et des études.
  • le Parti Ecologique (autre dénomination officielle : les Ecologistes): parti centré sur la protection de l'environnement, autrefois allié des socialistes, désormais alliés des Unionistes. Ont œuvré pour la création du Service Fédéral aux Parcs et Forêts et le développement des energies renouvellables. Extrêmement populaires, ils sont arrivés second aux dernières élections parlementaires.
  • le Libertarian Party (autre dénomination officielle : les Libertariens): parti néo-libéral de droite très conservatrice, prônant un marché libre totalement dérégulé et la réduction du gouvernement fédéral à sa taille minimale et à ses prérogatives régaliennes. Ils sont en outre pour la fin des impôts et de toute institution nationale ou supranationale et que tout soit décidé par des comités de citoyens au niveau local et provincial. Souhaitent également la disparition de la garde fédérale.
  • le Køenig Halfgård (autre dénomination officielle : le National Party): parti de droite nationaliste, favorable au rétablissement des relations coloniales avec la métropole maktoise, avec une symbolique inspirée des anciens mythes nordiques. Socialement très conservateur, souhaite la fin de l'état laïc, et que le Norvégien devienne la seule langue officielle, bien que parlée par une minorité de la population. Sont également accusés de séparatisme et de vouloir faire sécession avec les Provinces du Sud. Le Nord sécessionniste est l'une des plus grandes menaces intérieures auquel doit faire face le gouvernement des Provinces-Unies.



Autres, divers, culture :
Sport national : Biathlon
Autres sports très populaires : Hockey sur glace >> Ski alpin >> Escrime >> Polo
Animal symbolique et national : Le Loup Arctique, présent sur les armoiries officielles
Droit de vote : accordé dès 16 ans
Reconnaissance pénale : Dès 16 ans on peut être jugé comme un adulte et théoriquement être condamné à mort, bien que dans les faits, toutes les Provinces l'ont suspendues, abolies, ou ne la pratiquent pas de facto
Service militaire: Obligatoire dès 18 ans, et dure 1 à 2 ans. Filles comme garçons ont droit au même entrainement, sans distinction. Exception faite des femmes enceintes.
Peine de mort : Officiellement en vigueur la peine de mort n'est plus appliquée depuis près de 2 siècles. Une dizaines de provinces l'ont abolies dans leur code provincial, d'autres l'ont suspendue par un moratoire mais pas aboli, alors que d'autres ont décidé de la maintenir mais de ne plus pratiquer dans les faits (notamment par manque de moyens ou étant donné l'impopularité de cette sentence)
Plat national: Saumon braisé sur pierre de lave
Environnement : 40% du territoire est occupé par des réserves naturelles protégées, l'électricité est assurée à 90% par les énergies renouvelables.
Indicatif téléphonique : (+11)
Extension du domaine internet : .upl







II - CULTURES, LANGUES, ETHNIES ET RELIGIONS



  • Les cultures du territoire :


  • Les Provinces-Unies étant un pays relativement jeune (seulement 400 ans d'existence) issue de l'expansion coloniale maktoise, le premier groupe culturel majeur est issue des descendants des premiers colons eurysiens de la République de Makt (75% de la population environ). Ce groupe culturel n'est pas homogène, il est composés par plusieurs communautés historiques, par exemple les Protestants réformés francophones ayant massivement fuit les persécutions religieuses dans la très catholique Makt. Les colons eurysiens faisaient déjà parti de plusieurs groupes culturels différents, les descendants des premières tribus scandinaves, dont le marqueur principal est l'usage du Norrois (ou Norvégien ancien) comme langue maternelle, et les autres immigrants et peuplades nord-eurysiennes, de culture pharoise principalement, mais également fortunéenne, cantaise, walserreichienne et youslève dans une moindre mesure.

    Le deuxième groupe culturel est de culture amérindienne, formé par les tribus inuits (15% de la population totale), aussi appelés Natifs par les colons. D'abord combattus durant la période coloniale, ils sont incorporés par la nouvelle république formée après la guerre d'indépendance, toutefois sur le papier ils sont sensés bénéficier des mêmes droits et devoirs. Dans les faits, les peuplades Inuits sont régulièrement opprimées, mis de côté et ségrégés jusqu'au début du 20ème siècle, avant le Native Rights Act de 1909, qui formalise de fait leur intégration au sein des Provinces-Unies pour en faire des citoyens lofotènes de statut égal avec leurs compatriotes. Leurs spécificités culturelles sont reconnues, et les langues amérindiennes enseignées à l'école depuis 1962.
    Il existe 4 peuplades ou clans, dans l'ordre d'importance et du poids démographique :
    -Le Clan des Abéquins
    -Le Clan des Ildorinques
    -Le Clan des Nanavük
    -Le Clan des Tegulican

    Chacun de ces clans possèdent une représentation officielle au sein du CNA le Conseil National Amérindien, chargé de défendre les intérêts des clans autochtones et de promouvoir leur langue et culture au sein des Provinces-Unies.

    Le troisième groupe, égal à peu près 1 vingtième de la population totale soit 5% représente l'ensemble des nationalités qui n'appartiennent pas aux deux groupes précédents. Les Provinces-Unies ayant été traditionnellement une terre d’accueil et d'immigration, surtout avant la période dite du Grand Repli, où le pays possédait de très nombreux comptoirs commerciaux et des enclaves un peu partout dans le monde, draînant en son sein une multitude de ressortissants de différents pays, essentiellement des Alguarenos, des Aumerinois, des St-Marquois, des Maktois évidemment, mais aussi des Kah-tanais, des Pharois, des Fortunéens, des Jashuriens, et des communautés Afaréennes.






  • Répartition géographique des cultures :

  • -Le groupe dit des colons eurysiens, s'est réparti sur le territoire de manière fort singulière, dû à la l'histoire coloniale des Provinces-Unies. Le sous-groupe le plus nombreux est dit celui des Anglo-lofotens, langue du commerce et des affaires, dont l'épicentre est la capitale Pembertøn, est majoritairement présent dans le Sutherlands, mais également dans une grande partie du Midlands, et de moindre importance dans le Northerlands, mais sont globalement présents dans tout le pays. Le sous-groupe issu des Réformés francophones se sont concentrés dans le Midlands, et plus particulièrement à Port-Saint-Anne, la troisième ville du pays. Ils forment le sous-groupe dit des Medlandais . Près de 85% de la population de Port-Saint-Anne et ses environs. Mais ils sont également présents, dans des proportions inférieures, dans toutes les provinces du territoire national.
    Enfin, les locuteurs Norrois, les moins nombreux sont essentiellement implantés dans le Northerlands, et l'Archipel du Ponant, sans toutefois, à de rares exceptions, dépasser les autres communautés. Il y a peu de différence culturelle avec le groupe des Anglo-Lofotens dont ils partagent l'histoire, les coutumes, les origines et même la religion, mais diffèrent sur des critères historiques et linguistiques depuis la guerre d'indépendance. Les Anglo-lofotens du Nord étaient loyalistes, et donc utilisaient le Norrois (un dialecte maktois alors très répandu à l'époque) comme langue officielle (i.e c'est du vieux Norvégien) comme nombre d'aristocrates et de bourgeois de l'époque, tandis que les Anglo-Lofotens du Sud et du Centre, qui la parlaient également aussi au 17ème siècle ont massivement délaissé la langue coloniale imposée par la noblesse maktoise pour celle des commerçants et de la plèbe : l'Anglais. C'est ainsi que les deux groupes culturels ont divergé puisque parler l'une ou l'autre langue signifiait que vous étiez soit Loyaliste soit Indépendantiste.



    Le groupe amérindien des Natifs
    est réparti uniformément sur le territoire, toutefois chaque clan possède son aire géographique traditionnelle et culturelle :
    -Les Abéquins sont situés majoritairement dans le sud et le centre du pays, ils sont le groupe ethnique le plus nombreux et le plus intégré. Traditionnellement agriculteurs et chasseurs sédentaires, ils ont beaucoup commercé avec les colons et adopté certaines de leur coutumes. Beaucoup d'entre eux sont anglophones. Ils se sont rangés du côté des colons rebelles durant les guerres d'indépendance. Pourtant ils ont fait l'objet de très nombreuses persécution et d'un racisme systémique pendant de nombreuses années. Etant l'ethnie la plus nombreuse et également la moins uniformément répartie de toutes, ils se sont vus parqués dans des réserves et des camps, et malgré plusieurs révoltes et protestations qui se sont terminés par une sanglante répression, ils n'ont jamais été récompensés pour leur loyauté.
    Toutefois leur situation s'améliore grandement lorsque les femmes protestantes du Midlands manifestent et marchent pour les droits civiques, et exigent en 1850 des réformes sociétales et l'égalité pour tous et toutes y compris les autochtones. Cela donnera lieu au premier Native Rights Act, qui sera plus tard étendu à toutes les autres provinces.
    -Les Ildorinques sont situés au centre et au nord-ouest du pays. Plus habitués aux montagnes qu'aux plaines, ils vivent principalement de la chasse, de la pâture et de la cueillette. Ils sont réputés de féroces combattants. Ils ont noué des alliances avec quelques communautés francophones du Midlands, et ont sporadiquement combattu en de rares occasions à leurs côtés. De nature méfiante et peu avenante, ils ont toujours nourri suspicion et rancœur à l'égard des colons mais ont continué à commercer avec eux après la guerre d'indépendance, tout en essayant de se maintenir à l'écart le plus possible. Malheureusement de nombreuses confrontations avec l'expansion des territoires coloniaux ont eu lieu, et les Ildorinques se sont souvent rebeller et se sont mis à attaquer les Lofotèns, partout où ils sentaient leur territoires menacés.
    -Les Nanavüks quand à eux sont répartis principalement sur les rivages côtiers nord, nord-est, et dans tout l'Archipel du Ponant. Ce sont des pêcheurs et marins hors pairs, on soupçonne même que certains d'entre eux étaient si excellents navigateurs qu'ils ont pu voyager dans toute l'Aleucie et bien au delà. Ils apprécient particulièrement le climat polaire et arctique. Autrefois l'ethnie majoritaire, ils sont restés neutres dans le conflit opposant les colons et les loyalistes, ce qui leur a malheureusement valu d'être la cible d'exactions de la part des deux camps, notamment les communautés côtières dont certaines ont été purement et simplement décimées. Dans les îles du Ponant, ils jouissent d'une haute estime, ils sont de fins connaisseurs de la faune et de la flore arctique, et sont capable de s'adapter et de vivre par des températures extrêmes. Contrairement aux autres ethnies autochtones, les Nanavüks ont rarement été ségrégés ou persécutés, et ont pu jouir de leurs territoires de chasse sans trop de problèmes de cohabitation avec les colons.
    -Les Tegulicans enfin, sont concentrés au niveau de la frontière entre le Midlands et le Northerlands, et possèdent un territoire plutôt étroit et restreint. Ce sont des artisans chevronnés, et d'excellents archers montés. Ennemis historiques des Abéquins, ils se faisaient mutuellement la guerre bien avant l'arrivée des colons eurysiens. Cette dernière change la donne. Les Tegulicans, soucieux de préserver leur indépendance et farouches opposants des Abéquins se rangent aux côtés des Loyalistes durant la guerre. Hélas pour eux, une alliance peu fructueuse, car malheur aux vaincus. Les Tegulicans sont massacrés par les colons victorieux, et surtout par leurs alliés les Abéquins, qui ont là une opportunité unique de porter le coup de grâce à leurs ennemis de toujours.
    Les tueries sont indescriptibles, et dans l'euphorie de la victoire des indépendantistes, personne ne prêtent attention à ces réglements de compte. Devant l'ampleur des massacres, les colons finissent par forcer les Abéquins et les Tegulicans à signer la "Paix des Justes". Mais la communauté des Tegulicans a été réduite de près de 60% de ce qu'elle était avant la guerre.

    Le troisième groupe dit des immigrés, est réparti uniformément sur tout le territoire, excepté sur l'Archipel du Ponant, dont la rudesse du climat et les conditions difficile d'accès limitent drastiquement la part d'immigrés dans ces provinces reculées.

    aireculturelle
    Répartition des aires culturelles-ethniques dans les Provinces-Unies

  • Les langues présentes sur le territoire :

  • Les langues nationales officielles sont l'Anglais (majoritaire, parlée quotidienne par 75% de la population), le Français (parlée par 45% de la population) et enfin le Norrois (parlée quotidiennement par 20% de la population). Bien entendu, beaucoup de Lofotènes sont bilingues et trilingues, maîtrisant à différents niveau de compétences ces 3 langues. Seuls 1,5% de la population ne maîtrisent pas au moins l'une de ses 3 langues, très majoritairement parmi le groupe culturel des autochtones.

    Les langues inuits sont trop nombreuses pour être listées, officiellement le Conseil National Amérindien reconnaît 14 dialectes distincts, avec leur syntaxe et grammaire propre. Beaucoup d'autres dialectes et langues locales ne sont que des dérivés des 14 langues inuits principales. 10 de ces langues sont désormais enseignées dans des écoles.
    13% de la population totale des Provinces-Unies maîtrise au moins l'une de ces langues inuits.

    La langue des signes est également reconnue et enseignée en milieu scolaire. Près de 22% de la population est capable de s'exprimer basiquement en langue des signes


  • Répartition géographique des langues ?

  • La répartition des langues est en tout point conforme est calquée sur la répartition géographique des groupes culturels, exception bien sûr de la langue des signes. L'Anglais est bien évidemment majoritaire et demeure la langue la plus parlée sur l'ensemble du territoire, même dans les Provinces les plus reculées.
    Si l'Anglais est stable, et tends à progresser très légèrement, le Français en revanche, est en net recul, par rapport au Norrois, qui suscite depuis quelques années un engouement et intérêt qui se confirme et voit son nombre de locuteurs augmenter de manière significative, même dans le Sutherlands, pourtant acquis aux Anglophones.

  • Langues officielles des Provinces-Unies et langues reconnues :

  • L'administration fédérale reconnaît l'usage officiel des trois langues que sont l'Anglais, le Français,et le Norrois (vieux Norvégien), à statut égal. Les Provinces sont constitutionnellement obligées d'utiliser au moins l'une de ces 3 langues. Certaines Provinces ont inscrit dans leur constitution provinciale le statut de Province Bilingue, voir Province Trilingue. Les langues inuits bien que reconnues et enseignées, ne sont pas utilisées dans les documents officiels de l'Etat, excepté dans une seule et unique Province de l'Archipel du Ponant : la Province de Sørreisa, qui a décidé de reconnaître une langue Nanavük comme langue officielle en 2002.

  • Quelles langues parlent les habitants du territoire en parallèle à leur langue usuelle ? Comment s'exprime-t-il le plus souvent à l'étranger ?

  • C'est très majoritairement l'anglais qui est usité à l'étranger, même par les Natifs. Considérée comme la langue des affaires, alliées à une technicité et grammaire plutôt simple, elle est plébiscitée par les Lofotens, même par les locuteurs Norvégiens.
    En revanche, à Makt, qui a conservé le Norvégien comme langue principale, cet idiome est conservé traditionnellement, bien que pratiqué par une minorité de Lofotens. L'accent en revanche est foncièrement différent. Alors que le Maktois a évolué et a dérivé depuis le 16ème siècle, le Norvégien des Lofotens, plus rustique, est demeuré inchangé depuis l'époque coloniale, ce qui induit de nombreuses différences orthographiques et de prononciation, voir de vocable. On parle donc de Norrois et de Maktois pour différencier les 2 langues. (IRL : au même titre que le Québécois et le Français).


  • Des dialectes sont ils présents ? Comment sont-ils répartis sur le territoire ?

  • Les dialectes amérindiens sont parlés essentiellement voir exclusivement sur les territoires ancestraux des clans inuits qui les occupent. Même les Natifs intégrés parlent une des trois langues officielles nationales lorsqu'ils ne vivent pas à proximité de leurs territoires. En revanche, les dialectes inuits sont très différents les uns des autres, expliquant pourquoi le Conseil National Amérindien utilise l'Anglais et le Français pour coordonner et communiquer entre les clans.

  • Les religions présentes sur le territoire :

  • Quelles sont les différentes religions présentes sur le territoire ? A quel groupe peut-on les associer (chrétien, musulman, bouddhiste...) ? Quelles Eglises ou institutions religieuses sont présentes ?

  • Les religions pratiquées et officiellement représentées au sein des Provinces-Unies sont :
    - Le Protestantisme représentée par l'Eglise Réformée Luthérienne des Provinces-Unies
    - L'Abbayisme, représentée par l’Abbaye de l'Etoile du Nord
    - Le Catholicisme, représentée par l'Eglise Catholagnaise et Apostolique des Provinces-Unies
    - La religion Animiste, représentée par les différents clans du Conseil National Amérindien (en réalité, il y a plusieurs animismes, religions, et croyances, presque autant qu'il existe de villages inuits, très majoritairement polythéistes)
    -Autres : Bouddhisme, Islam, religion hébraïque, mais ces derniers n'ont pas de représentation ou d'institution officielle.


  • Comment ces religions sont-elles réparties géographiquement sur le territoire ?

  • Le Protestantisme est présent sur l'ensemble des Provinces-Unies, c'est la religion dominante, qui a été diffusée très largement pendant la période coloniale et post coloniale, notamment grâce à la relative tolérance de l'administration du Protectorat de l'époque. Sa présence est beaucoup plus remarquable et importante dans les Provinces francophones. Toutefois il existe des temples protestants répartis uniformément, même jusque dans les provinces reculées de l'Archipel du Ponant.
    Le Catholicisme, qui était la religion pratiquée par les loyalistes et l'administration coloniale maktoise, est très minoritaire. Les ressentiments de la population à l'égard de la religion de la métropole a largement contribué à sa mise en minorité, puis aux très nombreuses conversions de masse qui ont eu lieu peu après la guerre d'indépendance. Elle est concentrée dans la capitale et ses alentours, dans le Sutherlands. Le nombre de pratiquants recensés régresse d'année en année.
    L'Abbayisme, est une religion polythéiste syncrétique, qui reprends à son compte la mythologie, les croyances et les mythes nordiques, qui gagne en popularité depuis plusieurs années. Plus un art de vivre et une culture qu'une véritable religion, elle possède néanmoins son propre clergé et ses prêtres ainsi que ses églises, ses Stavkirke, et est majoritaire dans le nord du pays, le Northerlands, ainsi que dans l'Archipel du Ponant, où elle concurrence le Protestantisme, qui actuellement en léger déclin. Nombre d'expressions font par ailleurs référence au folklore scandinave.


  • A quel taux l'athéisme, l'agnosticisme et plus largement l'irreligion sont-ils présents sur le territoire ? Et le sont-ils plus à certains endroits ?

  • Les citoyens lofotènes sont majoritairement irréligieux. Ils sont plus de 54% à se déclarer athées, ce qui en fait l'un des pays les moins religieux du monde. Cette part, qui n'a fait que progresser de manière continue et non interrompue depuis des siècles tend, très légèrement, à se stabiliser depuis quelques années.

  • L'Etat a-t-il une religion ? Quelle religion est plus ou moins dominante dans la société, et où ? Y'a-t-il des persécutions religieuses ?


  • L'Etat est officiellement athée, et la liberté de culte est garantie par la Charte d'Union, la constitution lofotène.
    En revanche, le Protestantisme conserve encore toute son influence et son empreinte dans la société civile. Plutôt progressiste, elle a permit,en ne s'opposant jamais frontalement aux gouvernements fédéraux, l'établissement d'avancées sociales significatives en matière de droits civiques, l'égalité sexuelle, les droits LGBTQIA+, la reconnaissance de la ségrégation envers les amérindiens....etc.

    L'écrasante majorité des Chanceliers et de Conseillers d'Etats étaient protestants, bien que depuis plusieurs mandats, les derniers Chanceliers(ères) ont fait part de leur agnosticisme ou athéisme.
    Le Catholicisme lui, a toujours été plutôt mal vu. Considéré comme archaïque et réfractaire sur de nombreux thèmes de société, les politiciens et officiels concernés ont souvent tût ou sont restés volontairement évasifs quant à la pratique du culte catholique. Mais la grande tolérance religieuse de la société lofotène a toutefois permit l'élection d'Atreus Fjörgyn, fervent catholique pratiquant et qui ne s'en ait jamais caché, à la fonction suprême de chancelier fédéral.

    L'Abbaye de l'Etoile du Nord quant à elle, est la seule religion qui progresse et gagne des "parts de marchés" parmi les fidèles, à tel point que des campagnes de recrutement pour devenir prêtre ou prêtresse s'accroissent ces dernières années.

    Les croyances animistes pratiquées par les clans Inuits décroissent également inéluctablement, avec le déclin démographique inhérent aux autochtones. De plus, les jeunes générations abandonnent généralement leurs religions ancestrales lorsque ces derniers s'aventurent et s'intègrent dans les centres urbains des Provinces-Unies.
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    III - HISTOIRE (1ère partie)




    Période Coloniale :


    En 1509, la caravelle Maktoise " Sunflower" appareille depuis le port de Lullin, armé et commandé par le Capitaine Aloïs Pembertøn (qui donnera par ailleurs son nom à la future capitale des Provinces-Unies) qui accepte d'embarquer à son bord une trentaine de protestants luthériens francophones, que l'on appelle à l'époque les Huguenots, et qui fuient les persécutions religieuses institutionalisées par le pouvoir Maktois, alors résolument catholique et qui entends bien unifier religieusement le pays. Le capitaine Pembertøn risquait à l'époque ni plus ni moins que la peine de mort, ou alors au minimum l'emprisonnement à vie pour "complicité et assistance aux Apostats". Les Apostats étaient le nom donnés par les catholiques aux huguenots, qui n'est rien d'autres qu'un synonyme d'hérétique.

    CARAVELLE
    Réplique historique de la caravelle "Sunflower"

    Le "Sunflower", au prix d'une éprouvante traversée de 8 mois, qui coûta la vie à 4 marins et 8 passagers pour diverses obscures raisons (une mutinerie, quelques noyades, et le reste probablement dû à la malnutrition et aux maladies telles que le scorbut) accosta en mars 1550 dans la baie de Saint-Anne, que les premiers Huguenots baptisèrent ainsi en l'honneur de la Sainte Patronne des Voyages Lointains.
    Ainsi plusieurs familles, ainsi que quelques membres de l'équipage du Sunflower fondèrent le premier village tout près de l'endroit où ils accostèrent, qu'ils appelèrent logiquement Port-Saint-Anne. Il s'agissait d'un endroit plutôt hospitalier, bien dégagé donnant sur une ouverture maritime poissonneuse, et sans manifestation autochtone hostile. En outre, les bois et prairies environnantes regorgeaient de précieuses ressources nourricières, et de matériaux très utiles à la construction. Le spremiers mois qui suivirent l'installation des premiers colons virent la petite communauté des Huguenots maktois prospérer, et se développer au point que les rumeurs d'une terre mythique prospère et abondante se propagèrent et arrivèrent alors rapidement jusque dans les rues de Lullin la capitale de la république de Makt.

    Les journaux et quotidiens de l'époque, déjà très nombreux, ne se privèrent pas d'embellir et d'exagérer les merveilles du nouveau continent, en disant que les forêts étaient tellement riches giboyeuses, qu'il n'avait qu'à se baisser pour ramasser sa pitance, et que les cerfs et les lapins se laissaient facilement attraper sans avoir à déployer beaucoup d'efforts pour les chasser. Bien entendu la réalité était tout autre, et peu d'hebdomadaires s'étendirent sur la rudesse du climat et les hivers particulièrement rigoureux (et mortels) du nord de l'Aleucie, sans oublier bien entendu de mentionner l'animosité et l'agressivité croissante des autochtones envers leurs envahissants nouveaux voisins, bien que les escarmouches demeurèrent, tout du moins durant la première phase de colonisation, plutôt limitées.

    En 1570, des vagues d'émigration massives voient des centaines, voir des milliers de colons Maktois affluer et s'établir dans le nord de l'Aleucie. Plusieurs facteurs se combinent et expliquent ce phénomène d'émigration sans précédent : une série de catastrophes climatiques ayant significativement réduit les rendements agricoles, provoquant disettes et famines, une persécution religieuse très dure envers les Protestants, et un vent de libéralisme qui souffle sur la population civile, poussée par un désir d'exploration et de liberté, en décalage avec l'autoritarisme du pouvoir central de l'époque.

    Tous ces colons débarquent premièrement à Port-Saint Anne, mais la ville devient de plus en plus peuplée, et la promiscuité et la surpopulation conduit la petite colonie à s'étendre, et provoque une expansion coloniale, en fondant de multiples villages et petites colonies, dans ce nouveau pays qu'ils nomment Lofoten, du nom d'un monde mythique parfait cité dans la mythologie nordique.
    Mais la réalité est tout autre, car les colons se heurtent tout d'abord à l'extrême rudesse du climat, l'inhospitalité des autochtones, et des conditions de vie assez difficile. La désillusion et la déception sont terribles. Maladies, hiver rigoureux, difficulté d'implanter des cultures eurysiennes faillirent faire échouer les premières tentatives de colonisation durable et pérenne.

    portsaintanne
    Gravure représentant les quais de Port-Sainte-Anne vers 1650

    A partir de ce moment, vers 1600, la République de Makt prends les choses en main afin de remettre de l'ordre dans ce chaos migratoire, craignant notamment une forme d'indépendance et de désolidarisation des colons vis à vis de la métropole. Ainsi le Ministère aux Colonies est créé, une administration efficace, calquée sur le modèle républicain est mis en place et implémentée rapidement sur le territoire du Lofoten, qui prends alors le nom de Protectorat du Lofoten. Les dirigeants Maktois, anticipant déjà une forme de volonté d'émancipation de sa population, et plus particulièrement vis à vis des protestants, décident très tôt d'envoyer un important contingent militaire afin de pacifier les colonies et d'assurer leur protection contre les attaques autochtones. La raison sous-jacente étant bien entendue la crainte justifiée des dérives indépendantistes. Les troupes envoyées sont d'ailleurs si nombreuses que vers 1650 elles forment même près de 30% de la population coloniale.

    Malgré des débuts difficiles et chaotiques les premiers comptoirs commerciaux d'Ingeborg, Port-Sainte-Anne, et Kaeviksborg se développent très rapidement, soutenus financièrement par la métropole maktoise, qui a saisit l'enjeu économique et stratégique de ces colonies, et organise même des campagnes efficaces de colonisation, avec des conditions fiscales avantageuse pour ceux qui s'y implanteraient. 


    drapeauprotectorat
    Drapeau du Protectorat des Colonies Maktoises du Lofoten, aussi appelée les Trois-Colonies, ou bien encore tout simplement le Protectorat

    Vers 1700, l'expansion du Protectorat du Lofoten est telle que désormais on parla de trois protectorats ou colonies distinctes : le Sutherlands (majorité anglophone), le Midlands (majorité francophone), et le Northerlands (majorité norvégienne),  qui formèrent donc le nouveau Protectorat des Colonies Maktoises du Lofoten. (Que l'on appella aussi par la suite les Trois-Colonies, pour abréger). Profitant du commerce des fourrures avec les autochtones qui sont vendues à prix d'or par les marchands maktois, ces colonies connaissent un essor florissant et spectaculaire.
    Les colonies se dotent alors de leurs propres gouvernements locaux, que l'on a appelé les Thengs, à la tête desquels des gouverneurs, nommés par la République Maktoise. En échange de la loyauté des colons, celle-ci assure l'approvisionnement en denrées essentielles et produits manufacturés, garantissant aux colons un confort de vie inégalé.
    Le Bureau des Affaires Coloniales est créé, et est chargé de réguler les accords et les transactions commerciales entre les colons et la métropole.

    colony
    La Nouvelle-Lullin, à l'ère coloniale. C'était la capitale du Protectorat des Colonies du Lofoten

    1ère révolte amérindienne : pour d'obscures raisons religieuses, des tribus autochtones attaquent la colonie de Sutherlands, et incendient le comptoir commercial de la Nouvelle-Lullin. Les soldats protégèrent uniquement les bâtiments publics, le palais du gouverneur et les entrepôts de certains colons, considérés comme proches du pouvoir. Le Gouverneur maktois est alors vivement critiqué pour sa gestion de la crise, et laisse naître un fort ressentiment des colons.
    Puis vint le tour de la colonie des Midlands, dont les colons, à majorité protestante, souhaitent l'abolition de la dîme, perçu directement par la république Maktoise. Le bureau des percepteurs d'impôts est pillé par des émeutiers. En réponse, le Gouverneur de la colonie des Midlands exproprie les  propriétaires terriens protestants et donnent leurs terres aux colons dit "Maktois Républicains."
    Si la colonie du Northerlands est plus calme, elle est néanmoins obligée de loger à ses frais les troupes maktoises débarquées en renfort pour mater les troubles du sud.
    Pendant ce temps les  membres des Thengs se réunirent en secret et créèrent leur propre assemblée, l'Althing, et entendaient faire valoir leurs droits. Dès le lendemain, l'Althing se réunit au Bureau des Affaires Coloniales de Kaeviksborg, demanda l'abrogation totale des taxes dûes à la métropole, et exigea alors de choisir ses propres gouverneurs. La réponse de la République est immédiate : le Bureau des Affaires Coloniales est évacué par la force dans la confusion la plus totale, provoquant une vingtaine de morts.
    Le choc est énorme pour les colons, habitués jusqu'à maintenant à avoir été relativement bien traités par leur mère patrie. Dans la nuit qui suivit de nombreux drapeaux de la république maktoise furent brûlés en public. Cet épisode appelé le Massacre de Kaeviksborg,  a été largement exagéré par la propagande coloniale.Il est aujourd'hui établi que les décès sont liés à un mouvement de panique de la foule et non d'une tuerie perpétrée volontairement par les Maktois.

    guerreamerindienne
    Troupes loyalistes lançant un assaut contre des natifs aleuciens

    2ème révolte amérindienne : cette fois ci les raisons historiques sont beaucoup plus claires et comme bien souvent elles sont bassement matérialistes. Les colons protestants expulsés ou dépossédés de leurs terres cherchent à s'établir bien au delà des frontières alors communément admises, notamment au sud, sur les terres alors autrefois occupées par des population amérindiennes, qui bien que méfiantes à l'égard de leur turbulents voisins européens, vivaient en paix et à l'écart des colons. Quand ces derniers arrivent et les chassent de leur terres, ils prennent les armes, et repoussent les colons, loin, trop loin à l'intérieur des terres des colonies, sur un territoire alors militarisé. L'armée régulière s'en mêle alors, et comme toujours, dans ces cas là, provoque un véritable massacre des tribus amérindiennes, auquel contribue et participe aussi grandement la population locale, ce qui conduit à une telle confusion, que les colons pensent que c'est l'armée qui les attaque, et non plus les amérindiens. Aussi, s'en suivent de véritables scènes de guerre et de chaos total, où armée, colons loyaliste,s colons protestants et amérindiens s'étripent joyeusement. L'armée parvient à reprendre le contrôle, non sans dommages collatéraux, ce qui fait prendre de plus en plus conscience à la population que cette armée est une armée violente d'occupation, et qu'elle pourrait contrôler et instaurer un véritable état militaire dans cette partie de l'Aleucie si elle le voulait.


    Glorieuse Révolution ou guerre d'indépendance :

    La déclaration d'indépendance et les débuts difficiles de la guerre :
    L'Althing des Colonies du Lofoten, galvanisée par le Massacre de Kaeviksborg proclama  l'indépendance totale le 17 mai 1756, près de 200 ans après la première implantation des passagers de la caravelle "Sunflower". Une mobilisation d'urgence fut déclarée, et la Milice Coloniale fut créée en toute hâte, massivement rejointe par colons, en particulier chez les jeunes gens, épris de liberté et d'excitation à l'idée de former leur propre pays.
    Mais la plupart allait vite déchanter. Peu expérimentée, indisciplinée, sous-équipée, la Milice Coloniale faisait pâle figure et elle enchaîna les déconvenues et les défaites lamentables, dont certaines pourtant étaient facilement gagnables sur le plan tactique. La Milice Coloniale fut placée sous l'autorité du General Petersen, un vieux militaire à la retraite, qui cherchait très souvent le compromis avec l'ennemi sur le champ de bataille, et mettait en place des stratégies bien trop complexes et irréaliste à mettre en oeuvre pour une armée d'amateurs constituée en majeure partie de paysans et de commerçants.
    Malgré tout elle comptait néanmoins l'avantage du nombre par rapport aux troupes loyalistes maktoises menées par le brillant général maktois Georges Harrelsøn, dépêché par la métropole pour étouffer et mater la rebellion. Les premières défaites des rebelles sont épouvantables, et rien que dans l'année qui s'en suit, 1767, on compte plus de 10 000 tués dans les rangs des colons, et presque le double de blessés.


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    Escarmouche typique des colons rebelles qui tendent une embuscade aux troupes loyalistes

    Pour autant rien ne semble entamer la détermination des colons, qui ont confié la stratégie et la direction de la guerre à un jeune officier du rang, alors jusque là totalement inconnu, un protestant charismatique et de modeste condition, du nom de Gilbert Taddington. Le Colonel Taddington en fin stratège et contrairement au plan initial du général Petersen mets en place une véritable tactique de guerrilla particulièrement efficace pour épuiser moralement et physiquement les troupes loyalistes, en attaquant par exemple systématique les lignes d'approvisionnement et les convois de ravitaillement des loyalistes.

    generalherelson
    Le général Maktois Georges Harrelsøn, chef des armées loyalistes chargé de mater la rébellion et rétablir l'ordre public au sein du Protectorat

    Mais l'hiver 1757 est particulièrement rude et voit la Milice Coloniale subir l'une de ses plus terribles défaites, qui voit 3000 Miliciens coloniaux tués en l'espace d'une seule journée. On l'appellèra plus tard le Black Winter. A ce moment, les indépendantistes sont à deux doigts de s'avouer vaincus et de demander l'armistice au général loyaliste Georges Harrelsøn. Ce dernier écrivit même dans ses mémoires en novembre 1757 : "Il n'aura fallu qu'une année pour anéantir une armée de fripouilles et de bourgeois grossiers. C'est déjà beaucoup trop. J'ai hâte de pouvoir célébrer la Noël à Walden dans un petit mois, à l'allure où vont les choses, ce n'est qu'une question de jours avant que les colons ne viennent mendier à ma porte que je leur accorde mon pardon."

    milice
    Milice Coloniale durant le Black Winter de 1767

    Le retournement de situation et la fin de la domination militaire Maktoise dans le Sutherlands :
    Alors que près de 80% du territoire du Protectorat du Lofoten est sous occupation loyaliste, à Walden, capitale de Makt, la population proteste de manière de plus en plus régulière et énergique contre le coût exorbitant d'une guerre d'indépendance pour quelques "hectares de terre gelées" selon les mots de l'époque.  Cette guerre devient effectivement impopulaire et très coûteuse. Le Ministre des Finances de la République s'inquiète en ces mots "Si la guerre continue encore 6 mois de plus, Makt sera en faillite et incapable d'honorer ses dettes envers ses créanciers et de payer ses soldats !" .
    En Aleucie, la Nouvelle-Lullin, la capitale du Sutherlands est assiégée par le général Petersen, mais son armée, enlisée, ne parvient pas à percer les défenses loyalistes de la cité.
    Il est rejoint peu après par les "Loups gris" du Colonel Taddington, nom donné aux miliciens et coureurs des bois spécialisés dans la guerilla et les opérations de sabotage. Ces derniers parviennent à faire sauter une partie du mur d'enceinte sud, l'un des plus fragilisés par les rudes combats autour de la capitale, créant ainsi une brêche permettant aux troupes coloniales d'entrer et envahir la Nouvelle-Lullin.

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    Les miliciens coloniaux enfoncent les défenses loyalistes et se battent dans les rues de la Nouvelle-Lullin qui vient de tomber aux mains des assiégeants.

    Deshonoré, jaloux du brillant esprit tacticien de Taddington, et animé d'un sentiment de culpabilité, le Général Petersen se donne la mort le lendemain même de la prise et de la libération de la capitale du Sutherlands. Taddington est alors nommé Général, et prends le contrôle de toute la colonie. La Nouvelle-Lullin est rebaptisée  Pembertøn, du nom du capitaine du Sunflower, la caravelle quasi mythique ayant permit la fondation et l'installation des premiers colons. Mais Taddington ambitionne de proclamer l'indépendance de sa colonie du Sutherlands et d'en créer un pays sans inclure ses colonies voisines. Et donc au lieu de poursuivre l'offensive vers le nord pour prendre en étau l'armée loyaliste, il stoppe ses troupes et se permet même d'en démobiliser une partie. Cela le rendra très populaire auprès de ses hommes mais s'avérera être une erreur de stratégie majeure, qui prolongera la guerre d'indépendance de 2 années supplémentaires.


    Le long siège de Port-Sainte-Anne et la libération du Midlands :

    En 1759 le Sutherlands est libéré, mais le Midlands est toujours sous la férule loyaliste.
    En effet ce bastion protestant a toujours été l'objet de toutes les inquiétudes de la République de Makt, raison pour laquelle le gros des garnisons y étaient stationnées. A la tête de la Milice Coloniale du Midlands, le Gouverneur de la Colonie, Ottar Søderling, un loyaliste qui contre toute attente a pris fait et cause pour les rebelles, déclare Port-Sainte-Anne, la capitale protestante, ville libre et indépendante, et prends d'assaut puis désarme la garnison de la ville. En conséquence de quoi, cette dernière est assiégée par la puissante flotte Maktoise, dont la supériorité maritime est incontestable. Elle pilonne la ville, la rasant à près de 60%, et attends la reddition de Søderling qui ne viendra jamais, au grand dam de l'Etat Major loyaliste. L'épouvantable siège dura de longs mois mais les habitants de la ville résistèrent héroïquement.

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    Le siège de Port-Saint-Anne, pilonnée par la flotte Maktoise

    Un évènement incroyable fait basculer l'avantage dans le camp des rebelles, une épidémie de choléra, fait rage et décime les rangs de marins de la marine Maktoise. En effet les historiens sont persuadés que le manque d'hygiène et la promiscuité sur les navires, combinés à une très mauvaise gestion des vivres qui ont pourri dans les cales, ont favorisé l'émergence et la propagation de cette terrible maladie. Certains navires n'ont même plus d'officiers pour les commander, tous malades ou décédés. Un navire sur deux est immobilisé, le bombardement cesse et le siège est partiellement levé.
    C'est ce moment opportun que choisissent, le gouverneur Søderling et le Général Taddington pour lancer une opération cojointe et opérer une percée des défenses loyalistes. Taddington attaque par le sud les positions et les tranchées loyalistes en août 1760 et Søderling tente une sortie de la ville pour tenter une manoeuvre de diversion. Un sentiment de panique et de confusion s'empare des soldats loyalistes, qui ne savent plus sur quel front ils doivent attaquer. L'Etat-Major maktois commet alors l'impensable, il donne l'ordre de ne pas bouger et de tenir les positions, ce qui a pour conséquence un effondrement complet des forces loyalistes par les rebelles et les assiégés.
    En septembre 1760, Port-saint Anne est libérée et proclame à son tour son indépendance totale.
    Tout le sud du Midlands est libéré en décembre 1761. A la fin de cette année, Makt ne contrôle plus que 40% du territoire du Protectorat.


    Si les provinces du Protectorat du sud et du centre étaient majoritairement rebelles, le nord, et ce malgré le Massacre de Kaeviksborg, est resté très largement loyaliste et refusa de prendre part au conflit, du moins officiellement. Officieusement ils ravitaillaient les troupes de la Milice Coloniale. Le Northerlands était également relativement épargné par les guerres amérindiennes, expliquant également que beaucoup moins de soldats loyalistes avaient été déployés, et donc la population subissait beaucoup moins les conséquences négatives de l'occupation militaire.
    Au début de l'année 1762, les positions se stabilisent, le Sutherlands et une partie du Midlands, dont la capitale économique Port-Sainte-Anne sont aux mains des insurgés, les fameux "Rebels", par oppositions aux Loyalistes, qui eux continuent s'occuper un tiers du Midlands, notamment au nord et au sud,ainsi que l'intégralité du Northerlands. La guerre s'embourbe dans une impasse militaire, aucun camp ne semble prendre l'avantage, même si la perte de Port-Sainte-Anne porte clairement un coup dur au camp loyaliste, qui désormais compte uniquement sur les importations et de l'approvisionnement de la métropole pour subvenir aux besoins des territoires qu'ils occupent. En effet, les terres agricoles et les élevages sont quasiment tous dans l'aire géographique tombée aux mains des rebelles.
    Ces derniers sont patients et savent que la position des forces loyalistes, dirigée par le Général Harrelsøn.est très inconfortable voire incertaine.
    Toutefois Taddington et Søderling savent que la flotte maktoise est toujours puissante, et protège efficacement les lignes de ravitaillement d'Harrelsøn et que seule une victoire terrestre massive et éclatante permettra de faire basculer l'issue de la guerre en leur faveur.

    Taddington harcèle et attaque fréquemment les avant-postes des troupes loyalistes alors que Søderling noue des alliances avec les populations autochtones et les incite à se joindre à leur combat, promettant des droits et des terres aux tribus amérindiennes. Certaines accepteront, bien que la plupart preféront se tenir en dehors de ce conflit qui ne les regarde pas.

    Finalement, en octobre 1762, la bataille décisive eu lieu à Fort-Astoria, une place forte loyaliste, que le Général Harrelsøn avait fortifié, et qu'il pensait imprenable. Le fort, érigé sur une colline et disposant de plusieurs murs d'enceinte, semblait effectivement un objectif militaire ambitieux, et facilement défendable. Mais la Milice Coloniale s'était considérablement professionnalisée et disposait désormais d'un équipement moderne, acheté auprès d'autres puissances eurysiennes rivales de Makt, notamment de Liétonnie et de l'Empire Démocratique Francisquien. Son artillerie était désormais quasi-équivalente à celle des troupes régulières maktoises.
    La Milice Coloniale, renforcée par des auxiliaires amérindiens qui leur conféra un atout considérable en matière de maîtrise et de reconnaissance de terrain, très motivée, fit face à une armée épuisée par plusieurs années de guerre. Tout le talent et l'intelligence du Général Harrelsøn ne put compenser ce désavantage, et fait rarissime dans cette guerre d'indépendnce, dut faire face à des désertions massives. Harrelsøn comprit dès que c'était la fin et que l'indépendance totale du Lofoten était inéluctable. Fort-Astoria, après 1 semaine de combat, donna sa reddition, et marqua la longue retraite progressive des loyalistes, d'abord jusqu'à Ingeborg, puis réfugiés et retranchés à Kaeviksborg, où la flotte Maktoise maintient son hégémonie et sa domination. Søderling hésite a donner l'assaut sur la troisième ville du Lofoten, alors que Taddington plaide pour une attaque frontale et massive. Søderling inquiet des dommages collatéraux et anticipant déjà une future carrière politique à la tête du futur état Lofoten, essaie de convaincre l'etat-major colonial d'une négociation afin de permettre le retrait et l'évacuation des troupes maktoises grâce à leur flotte. Taddington est bien plus populaire auprès de ses troupes et de ses hommes sans parlant de son esprit tacticien hors pair sur le champ de bataille, mais il n'est pas un fin stratège en terme de politique, et Søderling finit par l'emporter et évincer Taddington.

    fort
    La bataille décisive de Fort-Astoria, une cuisante défaite pour les troupes de la république Maktoise

    Le dernier acte de cette guerre ne se joue donc pas sur un champ de bataille, mais derrières les murs cossus d'un hôtel de luxe du centre de Kaeviksborg en mars 1764, où les représentants et officiels de chaque camp se retrouvent pour négocier la fin du conflit, et entériner l'indépendance du Lofoten. Conscients qu'ils ne pourront plus maintenir leur hégémonie sur le Lofoten, et confrontés à l'impopularité de cette guerre et à son impact sur les finances du pays, la République de Makt consent finalement à accorder l'indépendance complète et sans conditions à leurs colonies. Mais les Maktois obtiennent en échange un sauf-conduit pour les colons loyalistes qui souhaiteraient regagner la métropole. 

    paix
    Les représentants du pouvoir Maktois et les chefs des colons victorieux se retrouvent à l'Hôtel Du Red Dragoon pour signer et proclamer la fin de la guerre d'indépendance du Lofoten

    En mai 1765, la paix est officiellement signée entre le Ministre Maktois des Affaires Etrangères : Hagrid Totberg, et le chef de la diplomatie Lofotène, Julien Starvanger. La stratégie de Søderling a fonctionné, il en ressort l'homme le plus puissant et le plus populaire du nouvel état, alors que Taddington est désavoué et n'occupera plus jamais de rôle politique de premier plan dans l'histoire de son pays.
    Dès le lendemain est publiée La Charte d'Union, rédigée par les 100 membres de l'Althing, qui entérinent l'indépendance et la naissance des Provinces-Unies du Lofoten.
    Le Chancelier Søderling devient le premier dirigeant des Provinces-Unies du Lofoten, et sera réelu pour un second mandat.

    soderling
    Ottar Søderling, premier Chancelier élu des Provinces-Unies du Lofoten
    8804
    III - HISTOIRE (2nde partie)




    Période dite de l'Age d'Or - Début du 18ème siècle jusqu'en 1800

    A la suite de la Glorieuse Révolution les Provinces-Unies du Lofoten bénéficièrent de plusieurs facteurs très favorables, qui engendra une formidable croissance économique : premièrement, peu après la guerre d'indépendance, ils firent la paix avec leurs voisins autochtones et recommencèrent à commercer avec les tribus amérindiennes qui acceptèrent d'occuper les terres au sud est à l'ouest des anciennes frontières du Protectorat. De plus, et contre toute attente, le tout nouveau et premier Chancelier Søderling s'empressa de pacifier les relations avec la République Maktoise, et multiplia les signes d'ouvertures et de contacts diplomatiques, permettant ainsi d'ouvrir la voie à l'établissement de relations commerciales avec l'ancienne puissance coloniale. Deuxièmement, des conditions climatiques extrêmement favorables créèrent une surabondance des cultures par un rendement agricole très élevé, amenant à une expansion démographique soutenue, tout en maintenant un niveau de vie des Lofotèns égal voir supérieur à leurs cousins de la république de Makt. Enfin troisièmement, et non des moindres, l'évènement majeur de ce siècle d'or fut la découverte par inadvertance et l'exploitation de mines d'or, de cuivre et de fer dans le nord du Midlands, qui provoqua d'ailleurs une véritable ruée et une très forte immigration à la fois à 'intérieur même des frontières des Provinces-Unies mais également à l'extérieur. D'importants flux d'immigrés eurysiens, notamment Walserreichiens et Hylvetiens contribuèrent également au dynamisme économique et à la bonne santé démographie des Provinces-Unies, dont les villes fondées et issues de l'ère coloniale ne purent suffirent et satisfaire aux besoins d'une population grandissante.
    Aussi le pays vit alors ses champs et prairies se couvrirent de villages et centre urbains beaucoup moins développés que les grandes agglomérations métropolitaines, tels que Lübeck fondées par la communauté Hylvetienne ou Ostflügel par la communauté Walserreichienne.
    Les populations étrangères eurysiennes, partageant notamment des idéaux démocratiques et républicains et une proximité culturelle et religieuse avec les descendants historiques des colons Lofotèns, s'intègrent parfaitement au paysage social et politique des Provinces-Unies, qui à l'époque, acceuillait à bras ouvert cette main d'oeuvre qualifiée, laborieuse et corvéable à souhait. D'autant plus que l'on manquait cruellement de mains dans les champs et les manufactures, dont le développement économique n'avait de limite que la main d'oeuvre nécessaire à sa croissance.

    La conjonction extraordinaire de tous ces facteurs contribuèrent donc à une spectaculaire et rapide transformation d'une société agraire coloniale en société industrielle et bourgeoise durant la seconde moitié du 18ème siècle. Profitant de l'absence de puissances ennemies ou empires coloniaux dans cette région du monde, les Provinces-Unies se dotèrent d'une puissante marine marchande, qui sous l'impulsion du Chancelier Ademar Mørtensen, dit le Navigateur financera de très nombreuses expéditions maritimes d’exploration et de prospection. En pleine euphorie, (certains journaux de l'époque n'hésitant pas à dire dans leurs colonnes que pour être pauvre au Lofoten, il fallait le vouloir) le Chancelier Mørtensen décide avec le soutien de l'Althing de conquérir et coloniser ni plus ni moins l'Archipel du Ponant, alors peuplé de quelques tribus de pêcheurs amérindiens et de colonies de phoques.
    Ses eaux riches et poissonneuses vont favoriser l'essor d'une industrie de la pêche et de la baleine, qui va s'avérer très lucrative par la suite.
    Nørdvisk fut créée et instituée comme capitale de l'Archipel du Ponant. Ce dernier fut constitué comme la 4ème région des Provinces-Unies du Lofoten, que certains qualifièrent de "Nouvelle Colonie" ou de "Second Protectorat".

    indsutrie
    Les anciens comptoirs coloniaux du Lofoten connaissent une industrialisation fulgurante


    Période dite de l'Expansion 1800 - 1850 :


    Peu développée militairement, en revanche, le nombre de compagnies marchandes explosa : tout y passait, le commerce des peaux, des fourrures, de la viande de phoque, de la pêche bien sûr, de l'huile de baleine, celui des minerais précieux, et voilà que des riches propriétaires et entrepreneurs décidèrent de leur propre initiative de fonder des comptoirs commerciaux et bureaux de compagnie un peu partout, sur toutes les îles et ilôts visités, bien au delà des eaux nordiques. Un libéralisme débridé et sans aucun contrôle, tel que le monde n'en a jamais connu. L'une d'elle, la Compagnie des Mers Australes, se bâtit un véritable empire commercial, et bien que l'esclavage soit formellement interdit par la Charte d'Union, cette société spécialisée dans le frêt de marchandises et l'armement de navires franchit bien souvent la ligne rouge en exploitant sans vergogne des "volontaires" et des "tâcherons". Mais cette prospérité sans limite fait un peu oublier aux dirigeants politiques et aux habitants des Provinces Unies leurs valeurs et leurs principes fondateurs. Et qui se soucieraient de quelques sauvageons qu'on enrôle de force dans les usines ?
    La Compagnie des Mers Australes se dota d'un réseau commercial étendu et dense, faits de comptoirs commerciaux et de concessions territoriales achetées et négociées auprès de pays à l'économie peu développée.
    Une sorte de recolonisation inversée.

    La capitale Pembertøn tripla de taille, et les Compagnies lofotènes finirent par s'associer et former ce qu'on appella la Grande Corporation, qui influencera et dominera tous les milieux économiques, politiques, culturelles du pays pendant près de 50 ans. C'est également elle qui fondera la Bourse des Provinces-Unies. Pendant ce temps, l'argent affluait de partout, et le pays se modernisa à vitesse grand v, créant hôpitaux, écoles, lignes de chemin de fer, routes, ponts, infrastructures...mais le rêve prit fin soudainement.

    port
    Navire de la Grande Corporation à Port-Sainte-Anne, en partance pour une nouvelle expédition commerciale


    La récession du début du XXème siècle et l'époque du Grand Repli


    Dans un monde de plus en plus internationalisé, les grandes Compagnies lofotènes se heurtèrent à une féroce compétition mondiale, autant sur le plan économique que militaire et sur ce dernier point les Provinces-Unies ne faisaient clairement pas le poids, ayant lourdement négligé de développer leur infrastructure et potentiel militaire, ayant avant tout misé sur le développement économique et social. Au milieu des années 1910, les Provinces Unies perdirent un à un leurs comptoirs et établissements commerciaux, ainsi que leurs positions dominantes sur certains marchés, ayant fortement irrité certaines puissances étrangères. De plus face à une menace de plus en plus prégnante de forces militaires d'autres nations plus puissantes, et à une concurrence acharnée, la Grande Corporation, après un siècle de règne sans partage, déposa le bilan, et fut démantelée par les autorités en 1918, ce qui provoqua une panique à la Bourse de Pembertøn, et finalement un krach boursier en 1919.
    Le nombre de faillites d'entreprises grimpa en flèches, et les banques, prises dans la spirale contagieuse de la peur, se mirent à arrêter de prêter aux entreprises et aux particuliers, par crainte de ne pas être remboursées. Il en résultera une contraction sévère de l'économie, une récession sans précédent qui vint mettre un coup d'arrêt brutal à l'euphorie du cycle de forte croissance économique qui durait depuis des décennies.
    A cela vint s'ajouter plusieurs catastrophes écologiques de grande ampleur, des effondrements de mines et de dramatiques coups de grisou, la disparition de nombreuses forêts, et l'épuisement de certaines ressources. Tous ces évènements marquèrent profondément les consciences lofotènes sur plusieurs générations. Toutes ces raisons contribuèrent à une sorte de repli et d’isolationnisme de la part de la politique lofotène, soutenue par une majeure partie de la population convaincue que leur âge d'or était révolu et que la bulle économique de l'Age d'Or s'était effondrée. Recentrées sur ses problèmes intérieurs et sur la problématique environnementale, les Provinces-Unies furent dirigées pendant près de 20 ans d'une main de fer par le Chancelier Vållenberg et sa politique du "Ignorons le monde et le monde nous ignorera". Cette politique se traduisit par une grave crise économique et une chute brutale de la démographie. Le chancelier multiplia les discours xénophobes, brandissant la menace de l'étranger, tout en contribuant fortement à réduire l'impact industriel du pays. On appelle cette période l'époque du Grand Repli. A la mort de Vållenberg, bien que le pays ait entamé sa transition écologique en avance sur la plupart des autres pays riches et s'était reconstruit en harmonie avec la nature, la mentalité du peuple avait changé, et le capitalisme effréné sans règles n'avait désormais plus les faveurs des politiciens.
    Cependant le pays n'eut jamais fondamentalement abandonné ses racines libérales pour autant, et entrepris de moderniser et de réformer l'économie afin de réduire l'influence et l'impact des compagnies privées. Cela s'est notamment traduit par le vote parlementaire en faveur du Trust Act de 1958 et du New Deal Market Act de 1965, afin de lutter contre les monopoles, de protéger les travailleurs et les syndicats de la toute puissance des sociétés.

    Malgré tout les Provinces-Unies font aujourd'hui face à la montée de mouvements nationalistes et communistes, revendiquant des changements radicaux dans la société (de type anarchiste pour l'extrême gauche et souverainiste pour l'extrême droite qui étaient restés alors jusque là totalement anecdotiques).

    chomeurs
    Chômeurs pendant la période dite du Repli. Le taux de chômage a alors atteint les 20%

    chancelier
    L'austère et xénophobe Chancelier Vållenberg et sa politique isolationniste qui marquèrent l'entrée des Provinces-Unies dans une récession historique et qui prit fin avec la mort de ce dernier.
    7978

    IV - CARTE ET GEOGRAPHIE


    Carte de représentation générale

    carte détaillée du Lofoten


    Géographie détaillée


    sutherlandsarms
    Sutherlands : Région qui regroupe les Provinces du Sud

    • Topographie : Région vallonnée, avec de vastes plaines abritant les principales ressources agricoles du pays. Quelques massifs montagneux au nord, les côtes sablonneuses et argileuses s’étendent à l'ouest, et sont propices aux pâturages et à l'élevage.
    • Climat : tempéré à froid.
    • Capitale régionale : Pembertøn, qui se trouve également être la capitale fédérale. (visuels de la ville : New York City en hiver)
    • Population : 9,5 000 0000 habitants
    • Nombre de provinces : 20
    • Description : C'est la région la plus grande et la plus peuplée du pays, elle abrite également le District Fédéral, ou se situe la capitale Pembertøn. Elle abrite en outre les principales institutions politiques, financières et gouvernementales du pays. On y trouve la plus grande proportion d'Athées du pays et on y parle majoritairement l'Anglais. La capitale attire également de nombreux touristes, notamment les jeunes voyageurs, connue pour abriter de très nombreux pubs, clubs et lieux de divertissement.

    Capitale
    Vue aérienne de la capitale Pembertøn - Federal District (visuels de la ville : New York City en hiver).



    midlandsarms
    Midlands: Région qui regroupe les Provinces centrales

    • Topographie : Région plus montagneuses, avec de nombreux massifs rocheux et d'épaisses forêts de conifères de type Taïga. On y trouve également une concentration importante de lacs et étangs.
    • Climat : Froid et océanique
    • Capitale régionale : Port-Sainte-Anne (visuels de la ville : Québec-city en hiver)
    • Population : 5 500 0000 habitants
    • Nombre de provinces : 18
    • Description : C'est le cœur industriel du pays, notamment en raison de ses importantes ressources minières et forestières. On y trouve en abondance minerais et métaux rares. Toutefois le principal moteur économique de la région demeure la production d'hydro-électricité fournie par ses nombreux garages et centrales hydriques. Port-Sainte-Anne est l'unique ville à majorité protestante du pays, fondée par des anciens colons francophones ayant fui les persécution religieuses de leur patrie d’origine.

    Lac
    Un paysage typique des Midlands, avec ses nombreux lacs d'eau douce aux eaux turquoises


    northerlandsarms
    Northerlands:Région qui regroupe les Provinces du Nord

    • Topographie : Région très montagneuse, qui comprends la chaîne des Montagnes Grises dont le point culminant est le Mont Stirling. Les vallées encaissées disposent de quelques plaines au sol gelé, impropres à l'agriculture, et la majorité du territoire est occupé par d'épaisses forêts de type Taïga.
    • Climat : Arctique
    • Capitale régionale : Kæviskbørg (visuels de la ville : Trondheim en hiver)
    • Population : 4 000 0000 habitants
    • Nombre de provinces : 15
    • Description : Ce sont les provinces les plus attachées à la culture nordique, qui rassemblent le plus de locuteurs norvégiens, et d'adeptes de l'Abbaye de l'Etoile du Nord, que l'on surnomme les Abbayistes. Une forte identité culturelle caractérisent les habitants de ces régions, et parmi eux de nombreux électeurs du mouvement séparatiste du Køenig Halfgård. C'est dans la capitale régionale, Kæviskborg, que se trouve l'ancien palais royal de la monarchie déchue, aujourd'hui convertie en musée. Ce sont également dans ces régions que l'on trouve les plus grandes réserves naturelles, qui attirent chaque année de plus en plus de visiteurs, pour admirer la faune et la flore unique de ces régions arctiques.

    montagnes
    La capitale régionale Kæviskborg avec en arrière-plan la chaîne des Montagnes Grises



    ponantarchipel

    Archipel du Ponant:Région insulaire qui regroupe les îles et archipels du nord du pays.

    • Topographie : Une myriade d'îles volcaniques, parsemées également de bois et massifs forestiers, toutefois la rareté de la végétation, rends l'archipel très dépendant des importations du continent. Il existe de nombreuses sources géothermales qui aliment d'ailleurs en énergie l'ensemble des installations de la région. En outre, des fjords et glaciers occupent les îles les plus au nord. On en compterait plus de 10 000, mais la grande majorité est inhabitée. Les trois plus grandes îles sont Uløya, Siglufjörður et Tjørnuvík.
    • Climat : Arctique
    • Capitale régionale : Nørdvisk (visuels de la ville : Reykjavikk en hiver)
    • Population : 2 000 0000 habitants
    • Nombre de provinces : 6
    • Description : La capitale régionale se situe sur l'île la plus grande, l'île de Tjørnuvík, au centre de laquelle un volcan partiellement actif, le Mont Wålfenbergen, est la principale attraction de l'île, avec ses nombreux villages typiques de pêcheurs. L'industrie de la pêche d'ailleurs représente la principale activité, bien que restreinte de puis que l'ensemble de l'Archipel du Ponant est devenu une Réserve Naturelle, ce qui a conduit les pêcheurs à pratiquer leurs activités bien au delà des zones côtières. En outre, la population est majoritairement adepte de l'Abbaye de l'Etoile du Nord, qui a bâtît des chapelles sur chacune des îles et îlots de cette région, la plupart inoccupées, mais qui sont devenus des refuges pour les voyageurs, les touristes et les pêcheurs. On trouve sur l'une de ces îles la plus grande base militaire du pays, entièrement fermée au public.

    Archipel
    Paysage typique des villages côtiers de l'Archipel du Ponant

    Île de Karlsøyvær : Il s'agit de la soixantième et dernière province, qui n'appartient à aucune des autres régions et qui bénéficie d'un statut très spécial

    • Topographie : Glacier, le sol y est gelé en permanence
    • Climat : Arctique
    • Capitale régionale : -
    • Population : 500
    • Nombre de provinces : 1
    • Description : Cette île est sous administration spéciale du département fédéral de la Défense et abrite la base militaire et scientifique Orion IV, constitué d'au moins 500 hommes et femmes. L'île est sous étroite surveillance, et il est interdit de s'y approcher à moins d'un mille nautique. Son gouverneur est le commandant en chef de la base. Cette île nourrit les fantasmes et les thèses complotistes les plus farfelues, toutefois il est établi de source sûre qu'une base sous-marine ainsi qu'une station météo y sont construites.
    Station
    Seule image connue de la base militaire, il s'agirait de la station météorologique selon des sources fiables.

    Noms des Provinces-Unies du Lofoten et leurs capitales
    (en rouge les provinces à majorité anglophone)
    (en bleu les provinces à majorité francophone)
    (en violet les provinces à majorité norroise)
    (en jaune les provinces à majorité hispanophone)
    (en kaki les provinces à majorité pharoise)

    Sutherlands :
    • 1Sørlandet : Blaaviken
    • 2Østlandet : Sodden
    • 3 Ásgard : Lübeck
    • 4 Nilfgaard : Dunwall
    • 5 Nouvelle-Makt : Brügge
    • 6 District Fédéral - capitale régionale et fédérale : Pembertøn
    • 7 Calpertøn : Riverdell
    • 8 Trøndelag : Östersund
    • 9 Ljösalfheim : Nærøyfjord
    • 10 Norgesheim : Port-Lexeter
    • 11Suffolk : Velen
    • 12 Estefolk : Øst-Fårö
    • 13Adélie du Nord : Moose Creek
    • 14 Adélie du Sud : Northbrooke
    • 15 Håarfolk : Pendletøn
    • 16 Brokilone : Port-Trømso
    • 17 Borderfolk : Harrenhall
    • 18 Lerwick Coast : New-Coningsby
    • 19 Cintra : Port-Häven
    • 20 Nouvelle-Arcoa : San Junipero

    Midlands :
    • 21Kaedwen : Oxenfurt
    • 22 Valentine du Nord : Duchesnay
    • 23 Sept-Îles : Louisbourg
    • 24 Toussaint : Baie Sainte Ursule
    • 25 Génémont : Baie Sainte Catherine
    • 26 Beauclair : Val-Aux-Cerfs
    • 27 Kaer-Trolde : Hauteroche
    • 28 Montcalm- capitale régionale : Port-Sainte-Anne
    • 29 Erables-Noirs : Le Bouvreuil
    • 30 Chutes-Blanches : Longue-Rive
    • 31 Kaer-Mohren : Palantir
    • 32 Pont-Rouge : Fort Saint Augustin
    • 33 Valentine du Sud : Les Sorinières
    • 34 Eugénie-Orientale : Grande-Pointe
    • 35 Isengard : Anse-du-Loup
    • 36 Rochenoire : Saint-Roch-La-Forêt
    • 37 Eugénie-Occidentale : Sainte-Odile
    • 38 Temerie : Wyzima

    Northerlands :
    • 39 Vanaheim : Ålesund
    • 40 Ålfingar : New-Walden
    • 41 Pharoisie: Käskinen
    • 42 Finnmark : Thinðavellir
    • 43 Redania : Nivellen
    • 44 Niðavellir : Reyðarfjörður
    • 45 Alfheim : Mørvik
    • 46 Jötunheim : Port-Skælländer
    • 47 Muspellheim : Svalbarð
    • 48 Svartalfheim : Ingebørg
    • 49 Sør-Trøndelag : Húsavík
    • 50 Sunnmøre : Kirkwall
    • 51 Fylkesbåtar : Uhatshimatakahp
    • 52 Skævelrigge - capitale régionale : Kæviksborg
    • 53 Kåfjord : Wendaké


    Archipel du Ponant:


      Île de Tjørnuvík :
    • 55 Tjørnuvík : Skjàlfa

    • Île de Siglufjörður :
    • 54 Dol Blåthanna : Ard Skellig
    • 56 Nilfheim : Ard Carraigh


    • Île d'Uløya :

    • 57 Nørgenfjord - capitale régionale : Nørdvisk
    • 58 Båtsfjord : Ard Elven
    • 59 Dol Guldùr : Sørvaranger

    Île de Karlsøyvær:
    • 60 : Île du Karlsøyvær - Base ORION IV (statut spécial sous administration du département d'Etat Fédéral à la Défense)

    Autres îles ne formant pas provinces mais étant habitées, sous administration spécifique en tant que dépendances de la Province de Nørgenfjord :

    -Eyjafjörður
    -Málmey
    -Þorpið í Flatey
    -Neskaupstaður
    -Breiðdalshreppur
    -Lækjavik
    -Halamshiraal
    -Fereldenn
    -Orlaïs



    Les autres îles, îlots, et formations rocheuses considérées comme non habitées ne sont pas listées ici. Officiellement près de 650 îles et îlots ont été recensés et cartographiés par satellites dont à peine 50 sont considérées comme habitées de manière temporaire, et 15 sont considérés comme habitées de manière permanente.
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    V - PROFIL ÉCONOMIQUE ET COMMERCIAL DES PROVINCES UNIES DU LOFOTEN



    Introduction :


    Le Lofoten a une économie très ouverte et libre. Il s’agit d’une économie de marché de type libérale ou capitaliste selon les dénominations et classifications habituelles des économistes.
    Le commerce représente près de 66% du PIB. Traditionnellement, les Provinces-Unies exportent des produits à forte intensité énergétique et importe des articles de haute technologie. Le pays figure parmi les premiers exportateurs de pétrole, de gaz naturel, d'hydrogène et d'hélium et de produits piscicoles au monde.
    Il est également, fait unique, le premier fabricant et exportateur de dirigeables et de zeppelins, étant l'un des rares pays a avoir conservé ce mode de transport malgré l'avènement de l'aéronautique moderne. D'où l'importance des gisements d'hydrogène et d'hélium, deux éléments chimiques indispensables pour la motorisation et l'exploitation des dirigeables.
    Il est également un des leaders mondiaux dans le secteur des produits pharmaceutiques, médicaux, et des biotechnologies. Il est bien positionné sur le secteur des produits financiers et des services dédiés aux loisirs et aux divertissements.
    Les importations sont dominés par les ressources alimentaires dont le pays reste largement dépendant, certains métaux et terres rares, et les produits manufacturés à haute valeur ajoutée tels que les véhicules, l’électroménager et les produits électroniques et informatiques au sens large.

    L'excédent commercial du Lofoten est considérable, largement corrélé à ses deux ressources naturelles qui dépendent des cours mondiaux : le pétrole et le gaz naturel, il s’est élevé en 2007 à plus de 84 milliards de Dråkks (₭) . Une manne financière considérable que le pays investit massivement dans la recherche et le développement d’énergies renouvelables ainsi que dans le domaine de l’autonomie alimentaire.
    En effet, si les Provinces-Unies se retrouvaient coupées de ses approvisionnements en céréales, légumes, fruits et viandes, l’impact serait jugé comme catastrophique d’un point de vue humanitaire par toutes les agences fédérales.


    💵 Principaux indicateurs économiques :

    Données monétaires :
    • Monnaie fiduciaire : Dråkks
    • Symbole monétaire : ₭
    • Crypto-monnaies acceptées : Non
    • Organisme régulateur : Banque Centrale du Lofoten
    • Indexée sur la valeur de l'or : Non

    billetde50
    Billet de 50 Dråkks ₭ en circulation depuis 2001


    Données commerciales :

    • Commerce extérieur (en % du PIB) : voir graphique ci-dessous


    • Balance commerciale (services inclus) en milliards de ₭ : voir graphique ci-dessous



    Autres données économiques (données de 2007) :
    • PIB/Hab : 55 000 ₭
    • Croissance PIB : 4% (1,9% en 2006)
    • Inflation (moyenne annuelle, %) : 2,2
    • Déficit public (en % du PIB) : -0,9
    • Dette publique (en % du PIB) : 45.6%
    • Taux de chômage : 3,2%
    • Salaire moyen : 66 000 ₭
    • Salaire median : 59 000 ₭
    • Taux d’emploi : 78%
    • Taux d’intérêt moyen à court terme : 2.6%/an
    • Taux d’intérêt moyen à long terme : 3.9%/an
    • Recettes fiscales totales en % du PIB : 38,5 % (point de comparaison : Etats Unis : 25,6%)


    🟢 Points forts du profil économique des Provinces-Unies :

    • Nombreuses ressources naturelles
    • Haut niveau d’étude et de qualification de la population active
    • Employabilité élevée
    • Dette publique faible
    • Économie diversifiée
    • Secteur Tertiaire puissant
    • Système financier robuste et peu exposé
    • Balance commerciale excédentaire
    • Très haut niveau de vie de la population
    • Transition écologique quasiment achevée avec indépendance énergétique assurée

    🔴 Points faibles du profil économique des Provinces-Unies:

    • Faible autonomie alimentaire, nombreuses importations d’aliments de base nécessaires
    • Un pan entier de l’économie est dépendante des revenus des hydrocarbures et donc des cours mondiaux
    • Isolement, coût des transports et de la logistique élevée
    • Routes commerciales convoitées par la piraterie internationale
    • Les terres rares, indispensables aux hautes technologies sont totalement absentes du sous-sol lofotène.
    • L’industrie est exposée aux risques de rupture d’approvisionnement de matériaux et de composants électroniques
    • Les températures extrêmes rendent le coût des infrastructures et de production peu compétitifs
    • Population vieillissante et solde démographique négatif

    🔌 Profil énergétique des Provinces-Unies :



    donnéesEnergies fossiles 17% :
    -Charbon 2%
    -Fioul 5%
    -Gaz Naturel 10%

    Nucléaire : 9%
    -Centrale à fusion classique : 3%
    -EPR : 6%

    Energies renouvelables/durables :74%
    - hydroélectricité 32 %
    - éolien : 17,5 %,
    - solaire : 12,5 %,
    - géothermie : 10 %
    -biomasse : 2,0 %,

    ⚖️ Résumé des exportations et importations par catégorie :

    1. Ressources naturelles (bleu)
    2.Produits manufacturés (violet)
    3.Services, produits dématérialisés (rouge)


    EXPORTATIONS :




    IMPORTATIONS :




    données sur les importations/exportations
    Ressources à l’importation :
    Uranium
    Cuivre
    Azote
    Céréales : Blé, Riz, Maïs, Orge
    Produits issus de l’élevage : Ovins, Bovins principalement
    Fruits
    Légumineuses
    Terres rares

    Ressources à l’exportation :
    Hydrocarbures
    Gaz Naturel
    Aluminium
    Fer
    Métaux précieux : Or/Argent/ Platine
    Hélium
    Hydrogène
    Lithium
    Bois
    Produits issus la pêche et de l’aquaculture

    Produits manufacturés et/ou transformés importés :
    Véhicules de tourisme et de loisirs
    Matériel de construction et partie de constructions, excepté en bois.
    Béton
    Composants électroniques (cartes, processeurs etc..) ;
    Appareils de téléphonie, matériel informatique, consoles de jeu
    Électroménager
    Produits chimiques acides, bases, composés organiques volatils
    Huiles minérales pour l’industrie

    Produits manufacturés et/ou transformés exportés :
    Meubles et mobilier
    Energie électrique
    Armement
    Avionique (dirigeables)
    Construction navale civile
    Médicaments, produits pharmaceutiques, principes actifs
    Matériel et équipement médical
    Cosmétiques
    Produits culturels et de divertissements (jeux vidéos, machines à sous, livres etc…)

    Services/Produits dématérialisés importés :
    Services informatiques
    Services de communications et d’informations
    Recherche et Développement
    Bâtiments et Travaux Public

    Services/Produits dématérialisés exportés :
    Services bancaires
    Services financiers
    Services d’assurances
    Recherche et Développement
    Transport maritime (fret et passagers)
    Transport aérien (fret et passagers)
    Services culturels, audiovisuels et dédiés aux loisirs et au divertissements


    🤝 Principaux partenaires commerciaux :



    données des partenaires commerciauxPrincipaux clients :
    Novigrad
    Elpidia
    Grand Kah
    Canta
    St-Marquise
    Aumérine
    RLP
    Vogimska
    Althalj
    Pharois
    Fortuna
    Pontarbello
    Youslevie



    Principaux fournisseurs :
    Jashuria
    Alguarena
    St Marquise
    Elpidia
    Makt
    Grand Kah
    Banairah
    Novigrad
    Vinheimur
    Albel
    Aumérine
    Canta

    Zone Economique Exclusive du Lofoten - Convention de Nørdvisk


    Définition et principes généraux :

    ZEE : Une ZEE, ou Zone Économique Exclusive, est une zone maritime définie qui s'étend au-delà des eaux territoriales d'un pays côtier. Cette zone n'a pas été fixée selon des normes et cadres internationaux, il est donc de la responsabilité et de la volonté de chaque état d'établir les dispositions et législations qui régissent les activités maritimes et les droits souverains des nations maritimes et côtières telles que sont les Provinces-Unies sur leurs eaux territoriales et leurs ZEE.

    Eaux territoriales : Les eaux territoriales de la nation côtière, également appelées eaux nationales ou territoire maritime souverain sont les zones maritimes qui s'étendent à partir du littoral sur une certaine distance dans les eaux environnantes. Le cadre de la présente convention de Nørdvisk définit les eaux nationales à partir de la largeur d'une valeur de 13 milles marins soit environ 25 kilomètres à partir de la ligne de base côtière. Cette dernière se définit comme la ligne de plus basse marée à marée haute le long de la côte, à laquelle on mesure la distance jusqu'à la limite des eaux territoriales. Cependant, en raison des configurations géographiques et insulaires particulières, notamment en ce qui concerne les îles et archipels, les eaux territoriales peuvent s'étendre au delà de cette limite dans un but de praticité et de cohérence de la définition des eaux territoriales
    Les eaux territoriales sont donc considérées comme partie intégrante du territoire souverain et légitime des Provinces-Unies. Aussi une autorisation officielle délivrée par les autorités portuaires, maritimes, et/ou aériennes est requise pour y pénétrer.
    Dans le cas contraire, aucun navire, engin, submersible ou aéronef d'une autre nation n'est autorisé à naviguer, survoler, ou même pénétrer cette zone sous peine d'une violation de l'intégrité du territoire souverain, s'exposant ainsi à des contre-mesures immédiates de la part des Forces de Défenses des Provinces-Unies, et peut comprendre la neutralisation par voie militaire sans somation.



    La ZEE définie selon la Convention du Droit Maritime dite de Nørdvisk:

    A - Extension au-delà des eaux territoriales : Une ZEE s'étend au-delà des eaux territoriales de la nation côtière. Les eaux territoriales sont généralement définies comme les eaux situées à une distance de 13 milles marins soit environ 25 kilomètres de la côte. Au-delà de ces 13 milles marins, commence la ZEE.
    B - Les droits souverains : La nation côtière a des droits souverains sur sa ZEE, ce qui signifie qu'elle a le contrôle exclusif sur les ressources naturelles ainsi que des activités économiques qui s'y déroulent. Cela comprend sans limitations la pêche, l'exploitation des ressources minérales, biologiques et pétrolières, la production d'énergie, l'exploration et la recherche scientifique, la préservation environnementale et d'autres activités liées à la mer tels que le tourisme
    C- Devoir de préservation environnementale : La nation côtière a également le devoir de préserver et de protéger l'environnement marin dans la ZEE. Le pays doit adopter des mesures pour prévenir, réduire et contrôler la pollution marine et protéger la faune et la flore marines.
    D - Liberté de navigation : Bien que la nation côtière possède des droits souverains exclusifs sur sa ZEE, les navires de surface de tous les pays jouissent de la liberté de navigation et de survol en haute mer, y compris dans la ZEE, conformément au droit international.
    E - Contrôle de souveraineté : Tout navire, engin, submersible et aéronef militaire étranger à la nation côtière pénétrant dans la ZEE sans autorisation peut se voir arraisonner et intercepté par les forces de défense de la nation côtière, au motif légitime de l'exercice de son contrôle de souveraineté sur sa ZEE, sans que cela n'engage les termes de violation de l'intégrité du territoire. Il est interdit à la nation côtière d'invoquer le droit à la sécurité nationale en ce qui concerne sa ZEE.
    F - Droits et responsabilités : Les Provinces-Unies se réservent le droit de réglementer et de gérer les activités dans ses eaux territoriales et de sa ZEE, de percevoir des taxes et des droits, d'appliquer ses lois, et de protéger son environnement marin. Cependant, la liberté de navigation est toujours garantie en haute mer, ce qui signifie que les navires de tous les pays ont le droit de naviguer à travers les eaux de la ZEE, en respectant les lois et réglementations de cet État.


    ZEE et Eaux Territoriales des Provinces-Unies du Lofoten d'après la Convention de Nørdvisk :


    ZEE du Llofoten
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