11/05/2017
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Géographie de Guadaires



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L'agriculture à Guadaires



Malgré la forte urbanisation de sa population, Guadaires conserve un secteur agricole relativement important. Au total, seulement 27% du territoire est composé de champs et de zones agricoles, cela correspond à 116 005 km². Sur l'ensemble de ces espaces, 10543 km² se trouvent en milieu urbain, cela est dû à une politique de planification urbaine datant de la fin du XIXe siècle qui prévoyait déjà le manque de main-d'œuvre dans les zones rurales pour la production de produits alimentaires et qui a imposé la construction de "Parcs Agricoles" à l'intérieur même des villes. Aujourd'hui, les surfaces agricoles utiles se situent majoritairement au nord (où les terres sont les plus arables) ainsi que dans les PA de "Costa-Oeste" et de "Guadaires - San Miguel" les deux plus grandes infrastructures de ce type avec respectivement 97 km² et 79,7 km².
L'agriculture de Guadaires est orienté sur les produits d'exception, elle est peu intensive et n'utilise quasiment pas de produits chimiques. De plus, cette production est autant vendue au niveau local qu'à l'étranger. Les principales productions sont, la viande (18,2 %), les olives (17,5 %), les agrumes (10,2 % ; citrons, oranges et clémentines principalement), les crustacés (9,7 %), les produits issus de la pêche (8,9 %), les raisins (8,6 %) et les bananes (7,7 %). Globalement, le pays profite d'une agriculture variée grâce à son climat doux toute l'année qui permet la pousse de produits exotiques exportés au cours du XVIIIe et XIXe siècle comme les bananes ou les mangues. Cela couplé, à l'importance donnée à la conservation des traditions, au respect des produits et à la formation avancée des agriculteurs permet à Guadaires d'être reconnu à l'international comme un producteur de produit luxueux et recherchés. Cependant, une exception demeure : la viande. En effet, l'élevage d'animaux, c'est raréfié petit à petit à Guadaires dès le XVIIe siècle, les éleveurs ont préféré s'orienter vers d'autres types de productions qui permettaient d'assurer de meilleures ventes. Dans les années 1970, la production de viande correspondait à peine à 2% de la production agricole Guadamos, mais avec la montée des prix des produits importés, la situation économique du pays encore instable et la demande en viande qui devenait plus forte, le Gouvernement a décidé de relancer le secteur, en incitant les entrepreneurs à ouvrir de grands centres d'élevages bovins. Cette mesure s'est avérée être une réussite, mais très vite ces centres ont été critiqués pour leur intensivité, la pollution qu'ils généraient, le mal-être animal et la mauvaise qualité de la viande qu'ils produisaient. Aujourd'hui, la production de produits carnés est de nouveau en baisse pour ces raisons.
En 2016, les exportations agricoles et agroalimentaires représentaient 19,6% des exportations totales du pays, au total cela représentait 18 milliards de dollars.
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Ferza : l'automobile à la Guadamos



L'entreprise Ferza Vapor est fondée en 1867 par Antonio Ferza Delone pour concurrencer Delone Máquinas l'entreprise de son frère, Juan Ferza Delone, dont il était le codirecteur jusqu'en 1866 jusqu'au remaniement de l'entreprise. Comme sa concurrente, l'entreprise était spécialisée dans la production de machines à vapeur haut de gamme pour les usines.
La décision d'Antonio F-D d'appliquer des prix agressifs à ses produits et de jouer sur sa réputation lui permet rapidement de devancer son frère dans un secteur pourtant déjà saturé. Ainsi, en 1885, elle est la troisième société la plus importante du pays et la première à ne pas être dans le secteur du transport de fret maritime. Au contraire, Delone Máquinas fermera ses portes en 1887 en raison de son manque de compétitivité. Néanmoins, cette période est bouleversée par l'arrivée du moteur à explosion, une innovation qui inondera les usines Guadamos dans les années 1890. Le recul de la vapeur mettra à mal la firme qui se fait racheter par Elhada, une entreprise pionnière de l'énergie électrique en 1895. Les deux sociétés forment le groupe Elhada y Ferza. Ce rachat permet à la société de rapidement changer sa production, elle devient en 1897 Ferza Combustible. En 1905, le groupe Elhada y Ferza décide de se lancer dans la course à l'automobile qui débute tout juste et commercialise la Modelo 100. Les moteurs et le châssis sont signés Ferza Combustible, le reste est produit par Elhada.

Elhada y Ferza Modelo 100
La Modelo 100 du groupe Elhada y Ferza

Sa lancée réussie avec près de 17 commande dans le pays lors de sa présentation. En 1908, le groupe décide de produire en la Modelo 100 en série dans son usine de Lluvia afin de réduire son prix et en espérant augmenter ses ventes. La même année, Elhada sort, seule, un nouveau modèle électrique, l'Auto Romeo (du surnom donné au moteur) cependant ses ventes s'avèrent bien plus décevantes. Cet échec commercial affaibli la firme qui perd en puissance face à Ferza Combustible, de plus l'arrivée de concurrents sur le marché de l'électricité à cet affaiblissement. Elhada fini par revendre Ferza à sa famille d'origine en 1912, avant d'être elle-même rachetée et fusionnée en 1913. À cette date, Ferza Combustible devient Ferza Automóvil et se concentre sur la production de voitures. Les années suivantes sont marquées par la sortie des Modelo 200 et de la Modelo A première voiture à être adopté par la Présidence et qui sera aussi la première à être exportée à l'internationale.

La Modelo A
La Modelo A sortie en 1919 devient la première voiture présidentielle Guadamos

Dans les années 20, le secteur automobile Guadamos est boosté par le nouvel âge d'or que connait la société, la voiture passe du rang de luxe que seuls les aristocrates peuvent se payer à un besoin pour la bourgeoisie du pays. Ferza profite pleinement de cette période avec la création d'une gamme plus diversifiée de voiture. L'entreprise adopte désormais une position d'entreprise haut de gamme. Si les automobiles des années 1920 sont très réputées, ce sont celles des années 30 qui deviendront mythiques. En effet, ces années sont marquées pour l'entreprise par d'immenses succès commerciaux comme avec la S1, la Modello D ou la Nacional.

Ferza S1
La Ferza Série 1 (dit S1) dans son édition décapotable

Nacional
La Ferza Nacional, une Berline luxueuse choisie comme voiture présidentielle

C'est aussi à ce moment que Ferza Automóvil se fait une réelle place à l'internationale, cet avantage va lui permettre de devenir la première entreprise du pays. La décision du Président Carmen Gomez de faire de la firme la fournisseuse officielle du gouvernement en automobile va permettre à Ferza de gagner encore un peu plus en réputation. La seule entreprise Guadamos à parvenir à, plus ou moins, encore lui tenir tête à cette époque est Estrella Motor qui joue, elle aussi, sur le secteur du haut de gamme. C'est cette réputation et la mondialisation de ses ventes qui va permettre à la firme de garder la tête hors de l'eau pendant la très grave crise économique qui touchera Guadaires dès 1940. En effet, la chute inattendue de la Bourse Guadamos provoque la faillite de beaucoup d'entreprises du pays. Le secteur automobile subit la crise d'une manière particulièrement violente, en effet, le temps n'est plus à l'achat de nouvelle voiture luxueuse. Des 15 entreprises automobiles Guadamos présentes avant la crise, seulement quatre réussissent à ne pas fermer. Mais Ferza grâce à sa forte présence sur les marchés extérieurs, parvient plus facilement que les autres à se relever et plus tôt.

Après une décennie sans grande innovation, le nouveau directeur de l'entreprise, Valentín Ferza, lance une grande opération de renouvellement de la gamme. Fidèle à elle-même, la firme ne fait pas dans la demi-mesure et présente une multitude de voiture luxueuse et innovante, dont une partie deviendront des références.

Série 1 2ᵉ Gen
La S1 de seconde génération présentée en avril 1950


La Matriarca
La Matriarca descendante de la Nacional, elle deviendra pendant longtemps une référence dans le secteur du luxe automobile


Gran Via
La Gran Via, une voiture mythique de la marque d'abord destinée aux marchés étrangers avant d'être introduite dans le catalogue Guadamos en 1960

Si ces automobiles font sensations à l'international, le marché Guadamos reste paralysé par la crise financière toujours en cours dans le pays. De plus, Ferza rencontre des difficultés à assurer la production des voitures dans le pays. Cette situation met à mal les finances de la marque qui prévoit la délocalisation de ses usines dans des pays voisins. Pour éviter ce scénario, l'État, tout juste sorti du fascisme, nationalise l'entreprise en 1955. Cette décision aura un rôle important dans la sortie de crise du pays, Ferza étant à cette époque la société la plus importante du pays.
Dans les années 60, le secteur automobile connait, comme toutes les autres industries du pays, un redémarrage rapide et la demande augmente simultanément. Mais la société Guadamos est appauvrie et pour pouvoir à nouveau la séduire, Ferza est contraint de s'ouvrir au marché des voitures familiales destinées à des classes plus populaires, en témoigne la Modelo O.

O
La Modelo O, un break familial qui visait les familles populaires

Néanmoins, la firme n'oublie pas son histoire et continue à proposer des véhicules haut de gamme. Encore une fois, Ferza rencontre un franc succès commercial à Guadaires et à l'international. Elle est de nouveau privatisée en 1973 par un nouveau gouvernement plus libéral qui développe également le réseau autoroutier Guadamos. Cependant, le fleuron industriel et économique du pays laisse rapidement apercevoir un côté plus sombre. En effet, la firme est poursuivie en 1975 pour des faits de manquement grave au Code du Travail et d'Exploitation. Plusieurs employés de l'usine Ferza, située au nord du pays, se plaignent entre autres d'être forcés à faire des heures supplémentaires non rémunérées, de se voir refuser des congés de manière quasiment systématique et d'être victime de retard de payement long parfois d'un ou plusieurs mois. L'année suivante, la justice ouvre une enquête pour corruption (et conflit d'intérêt), l'entreprise aurait payé plusieurs hauts fonctionnaires ainsi que le Ministre de l'Économie pour que leur gouvernement promeuve l'automobile et le tout voiture. Ferza est aussi accusée d'avoir financé illégalement la construction de plusieurs tronçons de l'autoroute A4. L'entreprise est reconnue coupable, en 1977, de l'ensemble des faits dont elle était accusée, elle est condamnée à une multitude de grosses amendes et doit payer des dommages et intérêts considérables. La plupart des membres de son conseil d'administration sont condamnés à de la prison ou se voient dans l'interdiction de pratiquer leurs fonctions. Le PDG lui-même est condamné à six ans de prison ferme pour corruption. L'affaire touche aussi des membres actuels et anciens du gouvernement, dont le ministre de l'Économie et son prédécesseur. Ces événements affaiblissent durablement la marque qui est en plus touchée par une vague de boycott au niveau national. Il lui faudra du temps pour retrouver sa réputation auprès des Guadamos.
Tout cela n'empêche néanmoins pas l'entreprise de continuer à proposer des modèles de véhicules luxueux et vue très favorablement par les critiques. Mais le nombre de ventes s'avèrent décevantes, c'est notamment le cas de la S1 de cinquième génération sortie en juin 1986 et de la Formula de 1987.

Formula
La Ferza Formula en édition Limousine

C'est à partir de 1995 que la marque gagne retrouve sa popularité notamment avec son entrée dans les sports automobiles comme la Formule 2, la sortie de véhicules importants dans l'histoire de la marque comme la S1 de sixième génération et avec sa présence dans de nombreux films de l'époque. Depuis, l'entreprise est la plus importante firme automobile nationale en terme de chiffre d'affaire et de ventes (bien qu'au coude à coude avec Pert), elle domine le marché de l'automobile haut de gamme dans le pays et sa présence est importante à l'internationale. Ses voitures sont toujours réputées comme luxueuses et fiables et son souvent de grandes réussites commerciales. Ces dernières années le PDG a néanmoins émis sont souhait de conquérir plus de parts de marché dans le reste du monde.

S1 6
La S1 de sixième génération dans sa configuration "999", son style osé marque les esprit (cette édition est vendu en série)

Céspedes
La Ferza Céspedes de 2013


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Économie de Guadaires



Présentation :
Guadaires mène depuis les années 1960 une politique de libéralisation de son économie. Elle met fin au protectionnisme de mise au début du XXe siècle et durant la période fasciste et revient à ses origines de grand pôle d'échange et d'exportation de marchandise. Néanmoins, elle conserve certaines taxes douanières sur les biens dont elle est spécialiste comme l'automobile ou la joaillerie pour préserver ses industries. Depuis toujours, l'économie de la Cité-État repose sur la confection de biens luxueux et son port. D'ailleurs, malgré le phénomène de tertiarisation que rencontrent les pays du monde depuis 50 ans, Guadaires a réussi à conserver une très grande partie de son secteur secondaire et de ses manufactures reconnues pour leur production d'objet de luxe. L'agriculture Guadamos est-elle plus limitée en raison du manque de terres arables, cependant, elle aussi, s'est spécialisée dans le haut de gamme.
Depuis maintenant trente ans, le pays développe aussi son secteur banquiers et ses assurances.

Secteur primaire :
Voir "L'agriculture à Guadaires"
Si le secteur primaire est peu important à Guadaires, on peut quand même noté la présence sur le territoire de plusieurs ressources importantes comme l'or ou de l'uranium dans le désert de Manchera mais surtout du gypse et du phosphate. Cependant, ces ressources ont arrêté d'être exploités depuis les années 50 à cause d'un manque de concurrentialité, et les mines n'ont pour beaucoup pas rouvertes depuis. Cependant, beaucoup de politiciens entendent rouvrir ces exploitations pour accroitre la souveraineté du Guadaires, en effet, la crise du pétrole des années 2000 a beaucoup modifié la vision de l'économie Guadamos.
Mais si aujourd'hui le secteur minier est quasi inexistant, il a forgé le paysage du pays, notamment dans le désert de Manchera. La ville de San-Diego-en-el-Manchera en est un exemple : cette dernière s'est développée au XIXe siècle grâce à l'exploitation de l'or puis de gypse dont la présence est massive dans la région.

Secteur secondaire :
Grâce à sa forte urbanisation, Guadaires a pu rapidement développer ses industries au cours du XIXe siècle. Le pays possédait un secteur manufacturier déjà très important qui a été conservé jusqu'à aujourd'hui. Actuellement, le secteur secondaire est au cœur du système économique du pays et regroupe encore presque 50% des emplois. Guadaires se place comme un intermédiaire entre les pays producteurs de matières premières et les acheteurs de produits manufacturés. Cette politique économique place le pays au centre des échanges commerciaux, mais le rend dépendant des autres, ce qui pourrait dans certaines situations fragiliser son économie.
En 1890, Guadaires était l'un des pays le plus industrialisé au monde, c'est à cette période que beaucoup de nouvelles productions sont arrivées dans le pays. Le pays s'est spécialisé dans de divers domaines dont le plus important reste celui des véhicules. On retrouve notamment le secteur automobile représenté, aujourd'hui encore, par des marques comme Ferza, Pert ou Estrella Motor. Cependant, cette industrie a perdu en puissance, ces dernières décennies, et commence à peine à se redresser. Guadaires a aussi une industrie aéronautique développée avec l'entreprise Vuelaires qui produit des avions de lignes et une industrie navale avec le chantier naval de Puerto-Lazare à proximité du port où sont construits des paquebots, des cargos et des bateaux de plaisances. Enfin, le ferroviaire est très développé à Guadaires mais peu internationalisé.
Le pays est aussi spécialisé dans le secteur métallurgique, qui est présent depuis le XVe siècle à Guadaires, et qui s'est fortement industrialisé au XIXe siècle et demeure important aujourd'hui. Et enfin, la fast fashion et le prêt-à-porter s'est développé depuis les années 70. Guadaires, dans la plupart des domaines, importe les matières premières (ici les métaux et les tissus) les transforme sur place et revend les objets produits, en raison du manque de ressources minières.
Comme dit précédemment, une activité manufacturière, plus artisanale, moins productive et plus luxueuse, est toujours très importante aujourd'hui. Encore une fois, les activités sont très variées, mais se base sur un savoir-faire très ancien et sur les traditions Guadamos. On y retrouve de la menuiserie, le travail de la pierre ou la maroquinerie. Mais les activités les plus importantes sont la parfumerie, la haute couture, l'horlogerie ou encore la tapisserie.
Depuis 1990, le gouvernement a fait construire des raffineries sur le territoire national afin de créer un lien entre les pays pétroliers et les États qui en sont dépendants, cependant le secteur peine à s'installer en raison de la crise pétrolière que subit le pays.
Les industries Guadamos sont souvent regroupées autour des grands ports du pays permettant des déplacements rapide et économiques

Secteur terciaire :
Le secteur tertiaire est, en comparaison à beaucoup d'autre pays, assez peu développé à Guadaires. 43% des emplois dans le pays sont liés aux services. Cependant, le pays est dans un processus de tertiarisation de l'économie depuis les années 80, notamment pour pérenniser et stabiliser l'économie du pays. Cela ne signifie pas que les secteurs primaire et secondaire vont disparaitre ou être réduits au minimum, mais que la part des services dans l'économie nationale va être augmentée pour en renforcer sa diversité. Aujourd'hui, les activités commerciales et portuaires représentent la part la plus importante des services à Guadaires et sont le secteur d'activité le plus important à Guadaires. Cependant, le tourisme augmente rapidement dans le pays et rend le milieu très dynamique. Environ 16 millions de touristes se sont rendus à Guadaires en 2013, il s'agit d'un tourisme culturel et de loisir essentiellement. Mais le secteur le plus en développement est celui du financier, le pays à vu naitre ces trois dernières décennies de nombreuses banques et assurances qui gagnent en puissance de jour en jour. Enfin, il est important de citer l'Aéroport International de Guadaires, l'un des aéroports les plus gros du continent avec pas moins de six terminaux, qui grâce à la compagnie nationale Central Aires est devenu un pôle de transit majeur pour les voyageurs internationaux notamment entre l'Eurysie de l'Ouest et l'Afarée et l'Eurysie de l'Est et l'Aleucie. Il compte en moyenne 55 millions de voyageurs par an.
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Partis politiques à Guadaires



Extrême-Gauche à Centre-Gauche :

Parti Communiste et Libertaire (Partido Comunista y Libertario) :

  • Secrétaire Général : Antonio Geval
  • Fondation : 29 juin 1887
  • Scissions : Parti de la lutte, Union Anarchiste
  • Positionnement : Extrême-Gauche (à Anarchiste)
  • Affiliation nationale : Front Démocratique de Gauche (2014 - ...)
  • Idéologies : Communisme (Tenorisme), Altermondialisme, Internationalisme (Courant interne : anarcho-communisme)

À propos :
Le Parti Communiste et Libertaire est fondé en 1937 suite à l'association du Parti Communiste Guadamos et de l'Alliance Libertaire. Déjà fort de la légitimité du PCG dont il descend, le parti obtient rapidement une place conséquente dans les institutions politiques du pays. Il est le groupe politique préféré des classes populaires, en particulier des ouvriers. Mais avec l'arrivée au pouvoir du fascisme, et la mise en place d'un régime autoritaire, le parti perd considérablement en influence. Il est finalement banni de Guadaires en 1950 après avoir commandité un soulèvement populaire dans le quartier de La Paz à Guadaires.
En 1955, après la chute du gouvernement de Salvador Reyes, le parti est de nouveau autorisé au sein du pays. Cependant, il faut attendre 1960 et que Valentin Balles monte à la tête du parti pour que ce dernier soit effectivement relancé. Mais les électeurs sont désormais plutôt tournés vers le Parti Socialiste, qui gouverne le pays, et le PCL ne rencontre pas le même succès que dans les années 30. Il obtient néanmoins 25 sièges lors des élections législatives de 1964.
Depuis, les années 80, avec la fin de la crise économique, la gauche perd du pouvoir. Le PCL n'échappe pas à ce phénomène et, en 1986, il se retrouve pour la première fois de son existence sans aucun siège au Sénat, mais le parti refusera toujours de s'éloigner de son idéologie communiste et ne basculera jamais vers la sociale démocratie. Depuis 1990, le Parti Communiste et Libertaire n'a plus eu de sénateur, cependant depuis les années 2000 la chute de popularité du parti semble s'être stabilisée. Aujourd'hui, il conserve malgré tout une influence relativement importante à Guadaires.


Les Socialistes (Los Socialistos) :

  • Secrétaire Général : Luciana del Pozo
  • Fondation : 22 janvier 1877
  • Positionnement : Extrême-Gauche à Gauche Radicale
  • Affiliation nationale : Front Démocratique de Gauche (2014 - ...)
  • Idéologies : Socialisme, Altermondialisme, Internationalisme

À propos :
"Les Socialistes" est un parti né en 1877 sous le nom de "Parti Socialiste", un nom qui est encore très utilisé aujourd'hui. Le mouvement peine dans un premier temps à se faire une place dans le paysage politique Guadamos. Il est en effet concurrencé par le Parti Communiste et subit la pression des capitalistes qui l'empêche de s'implanter dans les milieux populaires. Il est pourtant très impliqué dans la légalisation de grève en 1880, la création du système de retraite en 1916. Mais son premier coup de force est sa participation importante aux grèves de 1922 qui permet de faire connaitre le parti à de nombreux ouvriers. En 1925, les socialistes s'opposent aux réformes du Parti Social-Démocrate qui souhaite renforcer le pouvoir du président et créer le Sénat. C'est à cette date que le parti organise une première manifestation qui sera particulièrement suivie.
À l'arrivée au pouvoir de Salvador Reyes, et donc du fascisme, le parti Socialiste se place comme le porte-étendard de l'opposition. Malgré la chute du système démocratique, les socialistes organisent un réseau de résistance et de défense des minorités important en partenariat avec les communistes et les anarchistes (entre autres). En 1950, le groupe se fait bannir au même titre que le Parti Communiste, cependant il continue secrètement à exister et à résister. Il est en grande partie à l'origine de la révolution du Printemps Rose de 1954 qui va faire chuter le régime mis en place.
À la suite de cette période, le parti devient le plus important du pays, il le présidera grâce à une coalition jusqu'en 1972 et sera à l'origine de nombreuses lois sociales, de l'amélioration du service public et de la résolution de la crise économique. Cependant, dans les années 70, l'économie vacille de nouveau et le parti peine à la stabiliser, il finit par perdre aux élections de 1972 laissant la place aux libéraux. Il reste néanmoins jusqu'à aujourd'hui l'un des partis le plus important de la gauche Guadamos, et tout comme le Parti Communiste et Libertaire, il refusera d'adopter des politiques libérales dans son discours, bien que cela lui ait valu sa place de premier parti d'opposition à gauche.


Parti Social-Démocrate et Écologiste (Partido Socialdemócrata y Ecologista) :

  • Président : Mateo Cárdenas Valverde
  • Fondation : 01 aout 1926 (scission du Parti Socialiste)
  • Positionnement : Centre-Gauche
  • Affiliation nationale : Front Démocratique de Gauche (2014 - ...)
  • Idéologies : Sociale-Démocratie, Altermondialisme modéré, Écologisme

À propos :
Le PSDE est né d'une scission du Parti Socialiste en 1926. En effet, à cette période, Guadaires voit son économie exploser et est en plein dans son "Age d'Or". Cette situation est due à l'adoption du libéralisme. Dans les années 20, les conditions de vie s'améliorent et une partie de la classe ouvrière s'éloigne du socialisme par peur de voir cette croissance stoppée par la montée du Parti Socialiste au pouvoir. Dans cette configuration, une partie des membres du groupe décide d'adopter la sociale-démocratie pour alliée croissance économique et l'intérêt des travailleurs. En 1928, le tout nouveau parti rencontre un grand succès au présidentiel et place un de ses membres à la tête de l'État. Les politiques du parti plaisent à la population et le parti se maintient au pouvoir jusqu'en 1940, malgré la méfiance du patronat. Mais 1940 est l'année de la chute de la domination sociale-démocrate. En effet, le pays rencontre une très grave crise économique que le PSDE est incapable de stabiliser. La population se révolte en juin 1940 et force Tomás Herrera (le président de l'époque) à la démission. Trois ans plus tard, Salvador Reyes monte au pouvoir et impose un régime fasciste autoritaire : le PSDE refuse d'intégrer la résistance et reste en retrait jusqu'en 1954. À la sortie de "l'ère Reyes", la popularité du parti a chuté et ce dernier reste dans l'ombre des Socialistes. Mais dès 1965, ceux-ci intègre la coalition présidentielle pour permettre le maintien de la gauche au pouvoir. Álvaro Ibáñez, le président du parti à cette époque, parvient, grâce à sa maitrise parfaite de l'art du discours, à replacer le PSDE au rang d'acteur majeur de la politique Guadamos. Dès 1972, le parti adopte une idéologie plus libérale et devient rapidement le premier parti d'opposition. En 2014, il intègre le FDG qui remporte la présidentielle.


Centre-Droit à Extrême-Droite :

Parti National-Libéral (Partido Nacional-Liberal) :

  • Président : Paulo Siene
  • Fondation : 23 septembre 1812
  • Positionnement : Centre-Droit à Droite
  • Affiliation nationale : Aucune
  • Idéologies : Néo-Libéralisme, Social-Libéralisme

À propos :
Il s'agit de l'un des plus vieux parti politique Guadamos encore actif aujourd'hui. Il est né, à l'origine, de l'union des "Républicains de la révolution" et de différends groupes de libéraux. Ces groupes fondateurs sont ceux qui ont mené à la mise en place de la République à Guadaires. Cela a donné une grande légitimité au parti qui jouait par ailleurs avec la montée de l'État-nation comme pensée politique majeure. Il rentre en concurrence frontalement avec le Parti National en s'affichant comme plus progressiste et libéral. Les premiers présidents issus de ce groupe montent au pouvoir dès les années 1830 et placent le parti comme un acteur majeur de la politique Guadamos et de l'industrialisation du pays. Il n'est dépassé par son rival direct qu'en 1942 avec l'arrivée à la présidence de Reyes. Les Nationaux-Libéraux choisissent de s'associer aux Socialistes et Communistes contre la dictature du Parti National. Cependant, à la sortie de cette période, le groupe reste dans l'ombre de la gauche qui attire davantage l'électorat. Il faut attendre les années 70 pour que le PNL se replace comme un acteur important de Guadaires. Depuis les années 90 et l'élimination de ces concurrents libéraux, il est le plus grand parti du pays en nombre de votes et d'adhérents.

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