11/05/2017
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Danse slave [Vélèsie - Moritonie]

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Danse slave

Dans la ville de Pavlomara, chef-lieu de 160 mille âmes de la péninsule d'Irkuvda, sur l'île vélèso-moritonienne à l'est de la Vélèsie, étaient rassemblés plusieurs centaines de soldats pour accueillir le Grand Chambellan Impérial, Iossif Vladimirovitch Vavilov, Duc d’Os Kervo, véritable dirigeant du Tsarat-Khanat de Moritonie en attendant que la Tsarine Anastasiya Ivanovna Rhemianovna II puisse réellement régner. Peu de régimes acceptaient de rencontre la Vélèsie, et à vrai dire, elle aussi, en acceptait peu. Cependant, l'autoritarisme morito-moryak convenait au Patriarche Omelyan et les races auxquelles appartenaient les sujets du Tsarat étaient acceptées également. Loin d'oublier sa mission divine, la Vélèsie était pragmatique et savait qu'il lui fallait des alliés, et qu'elle n'avait pas les moyens de combattre sur tout le nord-nazum. La plus grande menace actuellement pour la Vélèsie était le Zedeniansl, depuis le départ de la Poëtscovie de la région.

Sur une grande place devant la Sobor Péroun (sorte de cathédrale), plusieurs bataillons d'infanterie et de cavalerie étaient réunis en carrés. Lorsque le convoi diplomatique arriva, des mouvements de troupes furent effectués afin de créer une sorte de haie d'honneur. Au moment où celui-ci arriva à quelques mètres, un officier cria "Dlya patriarkha, sterezhit'sya !", et les soldats se mirent au garde-à-vous. Les bannières des deux pays se déroulèrent sur les façades des bâtiments et l'hymne morito-moryak fut entonné.

Le patriarche attendit sur le haut des marches de la Sobor que la délégation sorte des véhicules. Il était appuyé sur son sceptre et était parcouru de tics, et de légers tremblements dû à l'âge.


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Marche Slave


Joey Stalin
Iossif Vladimirovitch Vavilov, Grand Chambellan (Premier Ministre) et Duc,
saluant ses hôtes en sortant de la voiture l'ayant emmené sur le perron de la Sobor.

Un avion de ligne d’un blanc étincelant et aux façades bâbord et tribord habillées d’un liseré de pourpre et d’or, et dont la gouverne de direction était, elle, habillée de l’aigle bicéphale du Tsarat s’envolait depuis l’aéroport de la Ville d’Importance Impériale de Tsaryngrad, l’un des seuls, avec les aérodromes militaires de Poliznaya au Primorski (ou Primorié en français) et de Chernast en Tsibeya.

À son bord était assis le second homme fort du régime, celui que l’on appelle la main du Tsar, reconnaissable par une petite main d’argent épinglée au niveau du cœur. Le Grand Chambellan Iossif Vladimirovitch Vavilov. Celui qui au départ ne devait pas hériter du Duché familial par sa position de benjamin est aussi l'homme le plus influent de la faction qu’est le “parti du Tsar”, malgré un brin de traditionalisme. Il avait juré allégeance à la couronne lors du sacre d’Ivan V, de qui il était un ami proche, et avait ensuite juré au chevet de ce dernier d’accompagner son héritier, ou plutôt, son héritière, dans son règne, et de la conseiller comme il l’avait toujours fait. C’est donc avec cette pensée qu’il fit la première partie de son voyage aérien jusqu’à l’aérodrome militaire de Poliznaya.
De là, il entama la seconde partie de son voyage à bord d’un plus petit appareil — lui aussi aux couleurs du Tsarat — en direction de l’aérodrome militaire de Chernast. Iossif profita d’ailleurs de ce plus court trajets afin de tailler sa moustache, dans le but de faire encore plus propre sur lui qu’il ne l’est déjà en temps normal.

Le Grand Chambellan arriva à la capitale du Kraï de Tsibeya en fin de journée, où il s’arrêta au palais du Gouverneur pour la nuit.

***

Le lendemain, un convoi diplomatique emmena le Grand Chambellan en direction de la cité Vélésienne de Pavlomara : à l’extrémité nord-ouest de la péninsule de Taymar (nom donné à la péninsule par les Moryaks), elle-même au sud-est de la Tsibeya.

Sous le soleil de juin, les routes gelées et lisses avaient laissé la place à des chemins de boue et de gravats, qui faisait regretter à Iossif V. Vavilov ses déplacements en troïka entre la capitale impériale et Os Kervo : capitale de l’oblast du même nom et fief ducal de la famille Vavilov.
Malgré l’état déplorable de la route, le voyage se passa bien et le Grand Chambellan vit même, par la vitre de son véhicule, les dernières tribus Nénètses, qui remontaient avec leurs troupeaux de rennes vers le côté Moriton de la frontière pour les beaux jours.

***

Le second homme fort du Tsarat : après le Tsar, dont la parole ne pouvait être remise en cause que par le mandataire du Trône du Dragon, arriva devant le perron de la Sobor sur les coups du midi. L’homme qui sortit de la voiture était habillé d’un uniforme blanc avec en seule décoration une main d’argent épinglé au niveau du cœur humain et coiffé d’une casquette militaire de la même couleur. Ce dernier — en ayant un léger rictus en entendant l’hymne impérial Moryak — salut ses hôtes tout en s’avançant d’un pas vif vers le Patriarche de Vélèsie. Arrivant à sa hauteur et le dépassant de plusieurs têtes malgré l’âge, le Grand Chambellan s’incline respectueusement comme le veut la tradition lorsque l’on salue un homme d’Église. Suite à cela, il se redresse et lance d’une voix de baryton :

Поздрав, Monseigneur ! Sa Majesté Impériale, la Tsarine Anastasyia, seconde de ce nom, vous fait part de tous les respects que l’on se doit d’avoir envers ceux qui ont accès à la parole de Dieu et des Saints. Par ailleurs, elle vous fait aussi savoir qu’elle s’excuse de ne pouvoir être présente en ce jour, mais venant d'entamer son règne, elle se doit de résoudre d’autres affaires d’ordres nationales.

Sur ces mots, je suis à vous.
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Le Patriarche l'observa alors qu'il avança et d'un signe de tête respectueux lui rendit sa salutation.

Поздрави votre excellence. Je suis ravi d'accueillir sur notre sol un représentant du Trône du Dragon. Les respects de votre Impératrice, Sa Majesté la Tsarine Anastasiya Ivanovna Rhemianova II me vont droit au cœur et réchauffent non seulement celui de l'homme d'Église, mais aussi du vieillard qui constate que le respect de la religion existe encore dans ce monde en perdition. Votre souveraine a il me semble toutes les qualités pour faire un règne glorieux et illustre. Je vous prie, si vous le voulez bien de me suivre, notre rencontre sera plus agréable au sein du Palais.

L'homme marcha en s'aidant de son sceptre et monta les escaliers avec de légers rictus lorsque son corps le faisait souffrir. Ils arrivèrent dans une salle octogonale ornée de fresques et tableaux religieux et historique du Saint Ordre qui fêtait cette même année ses 100 ans.

***


Les hommes s'installèrent et le Patriarche après avoir bu un breuvage ressemblant à de l'eau et avoir proposé diverses boissons au Grand Chambellan, il prit la parole.

C'est la première fois depuis quarante ans qu'une rencontre diplomatique s'effectue en Vélèsie. J'ose espérer que nous n'avons pas perdu l'hospitalité requise à ces réceptions. Mais cet évènement est important pour notre pays et marque un nouveau point de départ. Le contexte régional se modifie à grande vitesse avec les agissements de la Poëtscovie, pays qui semble ériger les écritures décadentes au rang d'institutions et qui oscille entre contrôle par des sectes ou par une clique communiste proche de ce rassemblement d'États et d'organisations détournées du chemin divin qui se nomme Union Internationale du Communisme et du Socialisme.

Nous sommes inquiétés par l'influence qu'elle peut avoir par l'intermédiaire de cette Poëtscovie et nous avons été victimes de tentatives d'intimidations et de viol de notre souveraineté qui nous ont forcé à réagir de manière toute aussi extrême. Bien-sûr, notre volonté de rapprochement entre nos deux pays n'est pas motivée que par la crainte de cette nation. En effet, nous partageons un certain nombre de valeurs communes et d'intérêts communs, ainsi qu'une frontière vectrice de rapprochement et d'échanges.

Mon règne en tant que Patriarche se termine et je sens que l'heure où les dieux me rappelleront à eux est proche, c'est pourquoi je veux réparer l'après. Des transformations profondes auront lieu à ma mort, car la gouvernance sera tout autre et devra être entre les mains d'un homme fort, pas nécessairement religieux qui conduire notre pays à sa modernisation, à améliorer l'efficacité de son appareil d'État et de son armée et réaliser une Prophétie fondatrice. Je ne souhaite pas vous ennuyer avec notre spiritualité, cependant nous arriverons à cette modernisation difficilement seuls. La Vélèsie n'a que très peu confiance envers les autres nations de ce monde et lutte de toutes ses forces contre l'ingérence étrangère sur son sol. Mais nous aurons besoin d'accéder à des ressources qui ne se trouvent pas sur notre territoire. C'est pourquoi notre relation sera stratégique.

Nous souhaitons renforcer nos liens sécuritaires et commerciaux. Vous êtes l'une des rares nations en laquelle nous avons confiance, et nous souhaiterions par votre intermédiaire accéder au commerce international de façon limitée pour importer des ressources cruciales.


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Oncle Jojo
Le Grand Chambellan Iossif Vladimirovitch Vavilov.

« — N'ayez crainte concernant l'hospitalité Vélèsienne Monseigneur, elle est remarquable.

À dire vrai cette rencontre est tout aussi importante pour la double monarchie. Ce n'est pas là un acte de trahisons mais un fait de dire que l'Empire Xin n'est plus au fait de sa puissance et n'est plus dans la capacité d'assurer la protection de ses vassaux ou même de les contenir. Il suffit de voir la prise de distance que prend le très secret Grand-Duché de Transblêmie vis-à-vis du Trône du Dragon pour s'en rendre compte. La Poëtoscovie est, elle, une menace pour les États libres du Nord Nazum non pas, du point de vue de la double monarchie, idéologique ; que chacun s'occupe de sa bergerie et les moutons resterons bien gardés, mais à cause de son impérialisme latent inhérent à cette clique „d'humanistes” et leurs tuniques rouges. Il est clair que le Nazum doit en être préservé. Pour la stabilité de nos empires respectifs. »


Il prit un shot de vodka avant de continuer.

« — Je comprends tout à fait votre point de vue. Un État devrait pouvoir agir librement au sein de ses frontières sans être inquiété par quiconque pensant différemment. Sur ce plan, défensif, la Moritonie seule ne pourra pas vous être d'une grande utilité je le crains. Notre armée ne peut légalement dépasser les conditions d'existence d'une bannière Ushong, qu'elle est, et se modernise difficilement ; très difficilement. Nous sommes cependant en contact avec un autre État qui partage la même façon de penser que nous sur la Liberté des États à se diriger eux-mêmes sans être inquiété. Un État dont l'une des cité ne se trouve pas si loin de nos terres respectives : j'ai nommé la Grande République de Velsna. Son Sénat se fiche bien de savoir ce qu'il se trame au sein des frontières de ses partenaires tant que leurs intérêts commerciaux sont contentés et a largement les capacités militaires de se défendre elle ou ses dits partenaires.
Cette grande république a fondé il y a peu une ligue défensive dont la double monarchie est un membre fondateur. Si la Vélèsie nous envoyait une demande d'intégration, sachez que la Moritonie la soutiendrait ; j'en fait le serment. Le Nazum restera un sanctuaire.

Sur le plan commercial, je vais là pouvoir vous répondre bien plus positivement ! La double monarchie peut en effet vous ouvrir les portes du commerces, peut-être pas international, nous ne sommes pas encore ouverts au monde à ce point, mais du moins au commerce de l'Empire Xin et du Nazum. De là il ne restera qu'un pas pour que des produits d'Afarée ou d'Eurysie ne se retrouve entre vos mains. La question maintenant est comment matérialiser ce plan ?

Pourquoi pas ouvrir nos frontières à nos marchands respectifs ? À dire vrai les frontières Moritons sont poreuses. Nos garnisons sont mobiles. Elles ne tiennent pas de poste-frontières mais effectues des patrouilles tout du long. Nos frontières septentrionales dont celle qui nous est commune sont encore plus poreuses afin de laisser les tribus Nénètses sous notre protection effectuer leur transhumance entre les saisons.

Je proposerai aussi à Sa Majesté d'abaisser les droits de douanes sur les marchandises Vélèsiennes. Certainement un abaissement de quarante-cinq pour-cent, qu'en pensez-vous ?

Enfin, je ne peux aussi que vous conseillez, après tout c'est là mon rôle et ma fonction de Main, de faire travailler vos marchands sous pavillons Moriton. Cela leur facilitera la tâche pour faire affaire au sein de l'Empire Ushong et du reste du Nazum. »
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Vos paroles sonnent à mes oreilles comme empreintes d’une sagesse que le Saint-Ordre apprécie à sa juste et grande valeur en ces temps d’incertitude et de mutation tragique de notre monde meurtrie. En effet, la reconnaissance des intérêts mutuels entre nos deux nations est un premier pas d'une grande importante vers une alliance bilatérale dont l’importance ne saurait être sous-estimée et pourrait se révéler vectrice d'une puissance renaissante pour nos pays. Je vous rejoins entièrement lorsque vous dîtes que le Nazum ne saurait être abandonné aux mains de forces cherchant à pervertir et mettre à mal l’ordre naturel et divin des nations issues par la grâce des cieux et du sang. L’impérialisme infâme de la Poëtoscovie, sous couvert de dogmes fallacieux et nauséabonds, est une menace que nous ne pouvons ignorer quand bien-même cette nation dispose de moyens considérables, et il est heureux que la Double Monarchie partage cette vision avec Syl'Nyy.

De même, votre analyse de la situation actuelle de l’Empire Xin sur le continent et auprès de ses vassaux est pertinente. Il ne fait aucun doute, malgré tout le respect et l'estime que nous avons pour Beiyfon, que son influence s’effrite lentement depuis de nombreuses années, et que les vassaux qui lui étaient autrefois soumis loyalement et fidèlement, tels que l'obscure Transblêmie, cherchent de nouvelles voies d’émancipation et d'autonomie. La stabilité du Nazum passe par la coopération entre ses grandes puissances, et bien que nous ne prétendons pas en être une malgré des moyens de projections d'influence importants, nous estimons qu'il est de notre devoir d'œuvrer à s'assurer que les nations soient respectées dans le souveraineté, et nous accueillons donc avec intérêt votre proposition d’intégration à la Ligue défensive menée par la Grande République de Velsna. Le Saint-Ordre est déjà un membre fondateur de l'alliance nommée CITADEL qui nous assure la protection militaire de nations telles que le Burujoa, la Rimaurie ou encore la Clovanie, cependant nos émissaires examineront avec attention les conditions et le contexte général de cette alliance, car si nous croyons en la souveraineté des États et au respect des frontières, nous ne saurions non plus engager la Vélèsie dans des accords qui compromettraient notre autonomie spirituelle et politique, je suis là sûr que vous me comprenez. Nous vous remercions pour cette promesse de soutien en cas de candidature et voyons cela comme un gage appréciable de votre volonté de renforcer nos liens. Sachez donc toutefois que l’initiative n’est pas rejetée et que nous y voyons une potentielle opportunité stratégique à considérer avec le plus grand sérieux qui s'impose.

Concernant le sujet du commerce, nous sommes grandement favorables à un assouplissement des échanges entre nos nations qui nous permettrait, comme dit précédemment, d'accéder au commerce international dans une proportion plus large. L’abaissement des droits de douane sur nos marchandises à hauteur de quarante-cinq pour cent est une mesure qui faciliterait fortement nos relations économiques avec vos territoires voisins au Saint-Ordre et ouvrirait la voie à une collaboration plus étroite. Nous considérons également avec intérêt votre proposition quant à l’usage du pavillon moritonien pour nos marchands. Il s’agit là d’une alternative pragmatique et hautement intéressante qui permettrait à la Vélèsie de bénéficier de la structure commerciale et diplomatique déjà établie par la Double Monarchie, sans pour autant exposer directement notre nation à des influences étrangères indésirables que nous tenons en horreurs absolues et en danger mortel pour nos affaires intérieures. Il est vrai que le commerce en Mer de Vélès est régulièrement freiné par la méfiance des marchands vis-à-vis du pavillon vélèsien, expliquée par le secret qui enveloppe notre pays. Nous acceptons donc avec reconnaissance cette proposition. Certaines matières premières nous font cruellement défaut, et cela nous assure une plus grande possibilité d'importation dans le but de répondre à nos besoins stratégiques sans contreparties incompatibles avec nos principes.

Enfin, nous espérons par ailleurs envisager cette coopération plus profonde sur le plan militaire avec la Double Monarchie, quand bien même celle-ci se définit dans les limites imposées par votre statut de bannière vassale de l'Empire Ushong des Xin. L’échange d’expertise stratégique, la coopération technologique et le renseignement sont des pistes qui pourraient être explorées sans remettre en cause vos obligations envers le Trône du Dragon. Nous espérons que de telles discussions seront possibles par Tsaryngrad.


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Oncle Jojo
Le Grand Chambellan Iossif Vladimirovitch Vavilov.

Le Grand Chambellan se caresse alors la moustache, réfléchissant pour lui-même et le Patriarche.

« — Hmm. Je n'étais pas au courant que la Rimaurie faisait partie de cette “CITADEL”. Quoi qu'il en soit cela vous fera toujours un soutien de plus, Monseigneur ; si vous souhaitiez que le Saint Ordre ne rejoigne la Ligue. Les Sénateurs Velsniens sont bien trop imbus de leur petite personne pour tenter de changer votre nation en profondeur si elle ne leur revient guère. Nous sommes pour eux des États “sans pouvoir d'achat” comme ils aiment à le dire. Tant que leurs routes commerciales sont sécurisées, ils se fichent bien de nous et de nos politiques intérieures.

Quant au domaine militaire et l'échange réciproque d'expertise stratégique, Monseigneur ; même si officiellement nous devrions obtenir l'autorisation des Xin pour effectuer ne serait-ce qu'une manœuvre commune, nous pourrons malgré tout passer par des canaux de communication. . . dirons-nous moins visible ? Vous l'avez exprimé vous-même, Monseigneur : l'influence des Xin s'effrite et la Cour Impériale n'a plus aucun moyen de coercition à appliquer à l'encontre de ses territoires et vassaux. Alors de là à savoir si tel document s'est évaporé ou si un instructeur a été envoyé ou reçu. . . »
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Je comprends bien cela, et il est tout à fait légitime pour la Moritonie. Et je suis parfaitement d'accord si cela est plus arrangeant pour vous. La Vélèsie est véritablement enthousiaste à cette collaboration qui représente une résistance stratégique aux dérives du monde dans le nord-nazum. Pour ma part, nos points a abordé l'ont été et nous sommes pleinement satisfaits de nos accords. Avez-vous quelque chose à ajouter ?
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