Objet du vote n°2 du Nationalting - Séance plénière : Autorisation du Nationalting à des représailles contre les responsables de la tuerie de la Valhallah Høgskole.
Séance présidée par : Erik Nyström.
Texte présenté par : Procédure constitutionnelle d'exception.
Proposition de Résolution : Donnez-vous votre accord au Cabinet Nilsøn pour procéder à des représailles contre les responsables de la tuerie de la Valhallah Høgskole ?
Échanges entre le Premier ministre et le Chef de l'Opposition officielle : Åstrid Nilsøn, Première ministre- Monsieur le Président, membres du Nationalting, c’est avec une profonde tristesse et une lourde responsabilité que je me présente devant vous aujourd’hui. L'atrocité perpétrée à la Valhallah Høgskole ne peut rester impunie. Nous devons agir pour rendre justice aux victimes et dissuader toute future barbarie de ce genre. Cependant, notre réponse doit être mesurée et ciblée. J'appelle donc à l'autorisation de représailles spécifiques contre les responsables identifiés de cette attaque.
[Les députés Verts, Réformistes et Unionistes se mirent à applaudir leur Première ministre. Tandis que Charlie Broadby se lève de son siège pour prendre la parole. Åstrid Nilsøn se rasseoit et écoute attentivement son opposant, craignant légèrement les joutes verbales avenir.]
Charlie Broadby, Chef de l'Opposition officielle- Monsieur le Président, Première ministre, chers collègues, il ne fait aucun doute que nous devons réagir avec fermeté et détermination. Les auteurs de cette horreur doivent être traqués et punis de manière exemplaire. Cependant, la simple autorisation de représailles ciblées ne suffit pas. Nous devons montrer notre force et notre résolution par une intervention militaire de grande envergure. C'est ainsi que nous assurerons notre sécurité et dissuaderons ceux qui oseraient menacer notre nation.
[Les députés Conservateurs se mirent à applaudir leur chef tandis que les partis de la coalition gouvernementale reste impassible et silencieuse. Charlie Broadby se rasseoit tandis que Nilsøn se relève pour prendre la parole en le fixant droit dans les yeux.]
Åstrid Nilsøn, Première ministre- Monsieur le Président, Monsieur Broadby, je comprends et partage votre indignation. Toutefois, une intervention militaire de grande envergure comporte des risques considérables. Elle pourrait entraîner des pertes civiles importantes et déstabiliser davantage la région. Notre priorité doit être la justice et la sécurité, et non une escalade incontrôlable de la violence. Nous devons agir avec précision et intelligence, non avec une force aveugle.
[Les députés Conservateurs chuchottent mélangés entre approbation et désapprobation, tandis que le Président de séance réclame le silence. La Première ministre se rassit laissant son collègue de l'opposition prendre la parole.]
Charlie Broadby, Chef de l'Opposition officielle- Madame la Première ministre, avec tout le respect que je vous dois, votre approche mesurée pourrait être perçue comme un signe de faiblesse. Nous ne pouvons pas nous permettre d'apparaître indécis ou hésitants. Une réponse forte et visible est nécessaire pour montrer que nous sommes prêts à défendre nos citoyens par tous les moyens nécessaires.
[La Première ministre se lève à son tour pour prendre la parole une énième fois, sous les applaudissements de sa majorité.]
Åstrid Nilsøn, Première ministre- Monsieur Broadby, la force de notre nation réside dans notre résilience et notre capacité à agir de manière juste et proportionnée. Une intervention massive pourrait provoquer une réaction en chaîne incontrôlable et des conséquences humanitaires désastreuses. Nous devons honorer la mémoire des victimes par des actions qui respectent nos valeurs et nos engagements internationaux. Les représailles ciblées que je propose sont à la fois fermes et responsables.
[Charlie Broadby fit signe au Président de séance qu'il ne souhaite pas répondre, mettant ainsi fin aux traditionnels échanges.]Résumés des débats : Arguments en faveur : - Les représailles ciblées assureront que les auteurs de l'attaque soient punis, honorant ainsi la mémoire des victimes et répondant à l'appel à la justice.
- Une réponse ferme et précise découragera d'autres attaques similaires, renforçant la sécurité nationale et dissuadant les futurs terroristes.
- Réagir à l'attaque montrera une Amnestie unie et déterminée, renforçant le moral des citoyens et démontrant la solidarité nationale.
- Les représailles ciblées minimisent les pertes civiles et les dégâts collatéraux, tout en étant suffisamment sévères pour envoyer un message clair.
- Agir de manière mesurée et proportionnée respecte les engagements humanitaires et internationaux de l'Amnestie, tout en affirmant sa position contre le terrorisme.
Arguments en défaveur :
- Les représailles pourraient entraîner une spirale de violence incontrôlable, aggravant la situation sécuritaire et provoquant de nouvelles attaques.
- Même des frappes ciblées peuvent causer des pertes civiles, alimentant le ressentiment contre l'Amnestie et radicalisant davantage la population.
- L'action militaire pourrait déstabiliser davantage la région, exacerbant les tensions existantes et provoquant un conflit plus large.
- Certains pourraient voir une réponse limitée comme un signe de faiblesse, encourageant les ennemis à intensifier leurs attaques.
- Les représailles peuvent détourner des ressources militaires nécessaires ailleurs, affaiblissant les capacités de défense de l'Amnestie dans d'autres domaines critiques.
Avis du Cabinet Nilsøn/Parti majoritaire : Avis favorable du Chef de la majorité au Parlement, Harald Pearsœn.
Avis de l'Opposition officielle : Avis favorable du Chef de l'Opposition officielle, Charlie Broadby.
Avis du Crossbench : Avis favorable du Parti travailliste, Avis défavorable du Parti nordique.
Résultat du vote :Pour : 124
Contre : 12
Abstention : 15
Résultat définitif : La résolution n°2 de la XXVIIe législature est
adoptée par le Nationalting.