25/02/2015
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📖 [Personnages] Les Mille Pensées

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LES MILLE PENSÉES


Ce sujet liste les penseurs, artistes, scientifiques, etc, qu'ils soient morts ou vivants, ancrés dans une forme de « catheyennité ».

Illustration, Les Mille Pensées


[b]Nationalité :[/b] (privilégier gentilé d'époque)

[b]Portrait(s) :[/b]

[b]Nom complet :[/b]
[b]Date(s) de naissance (et de mort) :[/b]
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[b]Mouvement(s) de pensée :[/b]

(Facultatif) [b]« Religion(s) » :[/b]
(Facultatif) [b]Influencé par :[/b]

[b]Courte biographie :[/b]

[b]Résumé de sa pensée :[/b]

(Facultatif) [b]Œuvres :[/b]

(Ne pas hésiter à détailler les œuvres en zone spoiler.)


- INDEX -
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Nationalité : Maronhienne

Portrait :
Portrait de Tadzuna Mondaï

Nom complet : Tadzuna Mondaï
Dates de naissance et de mort : 10 juin 1887 - 04 mars 1950
Activités : Philosophie, Métaphysique, Mystique,
Mouvement de pensée : Pérennialisme

« Religions » : Ōkinakishintō et Bouddhisme mahāyāna
Influencé par : Zen, Thomisme, Taoïsme, Soufisme, Védantisme,

Courte biographie : Né le 10 juin 1887 à Kyugawa, Tadzuna Mondaï est un métaphysicien maronhien faisant autorité dans les domaines de l’ésotérisme, du symbolisme et de l’étude comparée des religions. Il prophétise, dès les années 1910, la « crise du monde moderne », particulièrement en Occident et cherche à apporter ses connaissances par le biais de livres et d’articles concernant les savoirs traditionnels du monde. L’auteur ne laisse pas la moindre personne indifférente, adorateurs comme détracteurs s’attachant à reconnaître son exceptionnelle érudition, son honnêteté intellectuelle et son absence de recherche de pouvoir ou d’argent. Il finit sa vie en pleine forêt tropicale, loin de la guerre civile qui s'installe dans le pays, dans le petit hameau de Ginza, marié et père de famille. Il laisse une œuvre considérable constamment rééditée dont une œuvre posthume, Le Ciel, la Terre et l'Homme, publiée en 1952.

Résumé de sa pensée : Rejetant la modernité mais également l’autonomie et la primauté de la raison au profit d’une « intuition intellectuelle » de nature purement spirituelle, Tadzuna Mondaï s'interroge avec inquiétude sur la perdition de la spiritualité en Occident. Ces choix ont commandé deux traits complémentaires essentiels dans la mise en place de son système. D'abord une révélation originelle ayant découlé du travail de la raison, révélation d'abord commentée puis déformée et qu'il nomme « Tradition primordiale ». Cette tradition, bien antérieure au judéo-christianisme et au bouddhisme, se transmet de maître à disciple depuis la nuit des temps. Le second trait consiste en un « moteur de l’histoire », rôle attribué aux forces du mal, et qui entraîne le monde dans une lente et inéluctable descente.

Sa théorie de la « Tradition Primordiale » véhicule l'idée qu'une seule et unique vérité métaphysique relie intrinsèquement l'ensemble des traditions sacrées à la révélation dite "originelle", dont la cause est purement divine. Cette vérité intrinsèque aux traditions constitue l'unique « Tradition universelle et unanime », qui se laisse découvrir à travers les multiples correspondances symboliques, mythiques, rituelles et éthiques qu'ont en commun les différentes traditions sacrées de l'humanité. C'est ce mouvement qui, au début du XXème siècle, se fait le terreau idéal pour l'évolution "syncrétique" puis l'implantation de l'Ōkinakishintō comme religion d'État alors que Mondaï s'en était lui-même éloigné pour se recentrer sur la spiritualité bouddhiste du zen et du chan.


Œuvres : Orient et Occident (1917); La crise spirituelle des modernes (1917); La métaphysique orientale (1919); L'initiation (1921); Réalisation spirituelle (1921); Analyse de la franc-maçonnerie et du compagnonnage (1923); Les pseudos religions (1925); Les états de l'être (1929); Cycles cosmiques (1931); Études sur l'ésotérisme chrétien (1936); Études sur l'ésotérisme islamique (1940); Études sur l'ésotérisme hindouiste (1943); Études sur l'ésotérisme bouddhiste (1946); Dictionnaire de la symbolique mystique (1949); Le Ciel, la Terre et l'Homme (1952);
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Nationalité : Maronhienne

Portrait :
Portrait de Inai Otojiro

Nom complet : Inai Otojiro
Dates de naissance et de mort : 20 février 1922 - 24 août 2006
Activités : Philosophie politique, Enseignement supérieur, Essayisme, Journalisme, Théorie politique,
Mouvements de pensée : Archéofuturisme, Nippo-fédéralisme,

« Religion » : Ōkinakishintō
Influencé par : Pérennialisme, Identitarisme nippon, Mercantilisme, Racialisme,

Courte biographie : Né le 20 février 1922 à Siwa, Inai Otojiro est théoricien identitaire révolutionnaire-conservateur et un doctorant en philosophie politique ayant principalement enseigné à l'Université Wada dans la capitale maronhienne entre les années 1960 et 1980. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques en 1946. Il est également connu pour son travail en tant qu'essayiste et journaliste pour Le Soleil et l'Acier, revue mensuelle de réflexion métapolitique, entre 1945 et 1953. Il est l’un des quatre fondateurs du "Groupement de recherche et d'études pour la civilisation nippone". Il est à l’origine du renouvellement du corpus doctrinal de la droite identitaire maronhienne, et plus largement de l’évolution de l’extrême droite nippone, avec son concept d’« archéofuturisme », mêlant philosophie postmoderne, éléments issus de la contre-culture occidentale et discours racialistes. Inai Otojiro a continué à être une figure influente de la droite identitaire maronhienne jusqu'à sa mort le 24 août 2006, et au-delà.

Résumé de sa pensée : Célèbre pour ses idées nationalistes nippones radicales, Inai Otojiro fut l'un des premiers à prôner la nécessité de protéger l'identité nippone face à l'occidentalisation, la mondialisation et l'immigration. Pour lui, la culture nippone est en danger, car elle est menacée par les forces extérieures qui cherchent, inconsciemment ou non, à la détruire. Otojiro préconise aussi une révolution culturelle radicale dans les pays déracinés pour renverser les structures actuelles et instaurer un nouvel ordre politique. Selon lui, l'Eurysie comme de nombreuses régions dans le monde, doit être dirigée par une nouvelle élite politique qui aura la volonté et les capacités nécessaires pour défendre l'identité locale et créer un nouveau modèle de société. Malgré ces critiques, la pensée de Inai Otojiro a influencé de nombreux mouvements étudiants d'extrême droite en Maronhi et dans le monde nippon, et continue d'être étudiée et discutée dans les milieux politiques et universitaires.

Inai Otojiro a adapter le concept d'« archéofuturisme » au monde nippon dans son livre Manifeste de la résistance nippone de 1971. Selon lui, une « convergence des catastrophes » mettra fin à la modernité et à son idéologie égalitariste. Otojiro propose de concilier la techno-science et les « valeurs archaïques » pour créer une société nouvelle. Pour ce dernier, l'« archéofuturisme » est une évolution au-delà de la modernité, mais il rejette le passéisme et se réfère plutôt à l'impulsion fondatrice des temps anciens.

Il est aussi à l'origine du concept de « nippo-fédéralisme », doctrine politique qui prône l'unification du Monde Nippon à travers la création d'un État fédéral nippon, préférant cependant une restauration, sans passéisme, de l'Empire Burujoa. Les partisans du fédéralisme nippon estiment que cela permettrait de résoudre les problèmes communs aux États concernés et de renforcer leur influence sur la scène internationale. Otojiro considère que cela permettrait également de garantir la paix et la stabilité « du levant au couchant du Scintillant ». Les opposants à cette doctrine estiment que cela entraînerait la perte de la souveraineté nationale des États concernés et que cela pourrait nuire à la diversité culturelle et linguistique.

Œuvres : La menace occidentale (1964); L'hiver des peuples (1969); Manifeste de la résistance nippone (1972); Paltoterra et Modernité, Le futur coup d'État mondial (1978); L'empire sur lequel le soleil ne se couche jamais (1983); De l'éloge de la famille Burujoa (1987); Le printemps des peuples (1990); De l'unité et de la grandeur (1991);
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Nationalité : Burujoise (Ymlasienne)

Portrait :
Portrait de Ishino Hirayuki

Nom complet : Ishino Hirayuki
Date(s) de naissance (et de mort) : 18 juillet 1587 - 02 octobre 1649
Activité(s) : Escrime au sabre (Kenjutsu), Stratégie, Estampe ymlasienne (Ukiyo-e)
Mouvements de pensée : Zen, Bushido, Observation de la nature,

« Religions » : Hanaoïsme et Bouddhisme zen
Influencé par : Zen, Chan, Taoïsme, Stratégie militaire cathayenne,

Courte biographie : Né le 18 juillet 1587 à Okukonai, Ishino Hirayuki est l'un des plus célèbres et vénérés samouraïs nippo-ymlasiens de l'histoire du Burujoa. Il acquiert une renommée légendaire en tant que guerrier et stratège-philosophe, et est surtout connu sous le surnom de "Saint du sabre". Son héritage laissa une empreinte durable dans l'art du combat, la stratégie militaire et la philosophie burujoise, notamment en Ylma. Dès son plus jeune âge, Ishino Hirayuki était attiré par les arts martiaux et se consacrait passionnément à leur apprentissage. Il commença son entraînement dès l'âge de huit ans, étudiant l'escrime traditionnelle nippone et d'autres techniques de combat sous la tutelle de différents maîtres. Son caractère indépendant et son insatiable soif de perfection le poussèrent à se perfectionner continuellement, en affinant ses compétences et en développant de nouvelles techniques. La renommée d'Ishino Hirayuki s'accrut à mesure qu'il remportait des victoires aussi bien dans les duels que sur les champs de bataille. Il devint rōnin, un samouraï sans maître, et voyagea dès lors à travers l'Empire Burujoa pour défier d'autres guerriers réputés. Ses combats légendaires devinrent des récits épiques bien connus des enfants Burujois.

Cependant, Ishino Hirayuki ne se contentait pas de maîtriser les arts martiaux. Il était également un penseur profondément philosophique et avait une compréhension profonde de la nature humaine. Il écrivit différents traités sur l'art de la guerre et la voie du guerrier, dont le célèbre Voie des Cinq Roues, qui est encore étudié et enseigné de nos jours aussi bien dans la sphère d'influence burujoise qu'à l'international. Ses enseignements mettent l'accent sur la stratégie, la maîtrise de soi, la simplicité et l'adaptabilité. La vie d'Ishino Hirayuki était marquée par un profond sens de l'individualité. Contrairement à de nombreux samouraïs de son époque, il ne chercha jamais à servir un seigneur particulier ou à se conformer aux conventions sociales. Il préféra mener une vie errante, choisissant sa propre voie et vivant selon ses propres principes durant de longues années avant de monter son école d'arts martiaux et de former des disciples. Finalement, Hirayuki atteignit un statut mythique, tant en tant que guerrier que stratège-philosophe. Sa légende survit à travers les générations, et son nom est aujourd'hui synonyme de l'excellence martiale et de la sagesse intemporelle. Son héritage continue d'influencer et d'inspirer de nombreux pratiquants d'arts martiaux et penseurs qui cherchent à suivre ses enseignements et à embrasser sa voie. La fin de vie d'Ishino fut relativement calme et paisible. Après avoir vécu une vie d'aventures, de combats et d'enseignements, il se retira dans une grotte du mont Gou, aujourd'hui haut lieu de pèlerinage spirituel, où il se consacre à la méditation et à l'étude. Il y reste jusqu'à sa mort en 1649, à l'âge de soixante-deux ans. Pendant cette période, Hirayuki rédige ses deux derniers ouvrages, intitulés Voie de la Solitude et Voie des Cinq Roues, ensuite confiés à ses disciples, et dans lesquels il partage ses réflexions finales sur l'art de la guerre et sa philosophie de vie. Il y exprime son approche de la solitude et de l'abandon ainsi que de l'épée et de la stratégie, tout en mettant l'accent sur l'importance de l'unité de l'esprit, du corps et de la technique.


Résumé de sa pensée : La Voie de la solitude, développée le long de sa première œuvre écrite durant sa retraite, était au cœur de sa pensée. Elle se réfère à la quête de l'harmonie entre le corps et l'esprit, ainsi qu'à la réalisation de l'unité dans toutes les actions et les expériences de la vie. Celui-ci croyait fermement que l'épanouissement personnel ne pouvait être atteint que par la recherche de la solitude intérieure et l'exploration profonde de soi-même. Pour Hirayuki, la solitude n'était pas simplement l'absence de compagnie, mais plutôt une pratique spirituelle qui permettait de se libérer des distractions extérieures et d'entrer en contact avec son essence intérieure. Il encourageait notamment ses disciples à passer du temps seul, en méditation et en réflexion, afin de développer une connaissance profonde de soi et d'atteindre l'illumination spirituelle bouddhiste. Selon lui, la Voie de la solitude n'était pas seulement réservée aux samouraïs ou autres guerriers, mais était accessible à tous les individus. Il encourageait les gens à se retirer de l'agitation du monde extérieur, à trouver un espace tranquille pour se recueillir et à rechercher la vérité intérieure. Pour lui, la solitude était un moyen de se libérer des contraintes sociales, des opinions des autres et des influences extérieures, afin de découvrir sa propre voie, unique et authentique. Hirayuki croyait également en la nécessité de cultiver une discipline rigoureuse dans tous les aspects de la vie. Il mettait l'accent sur l'importance de l'entraînement physique et mental, et recommandait des pratiques telles que la méditation, la pratique du sabre et la maîtrise de l'art de la stratégie. Selon lui, la discipline était la clé pour atteindre la maîtrise de soi et pour progresser sur le chemin de la Voie de la solitude. Sa pensée était également profondément influencée par ses expériences sur le champ de bataille. En tant que guerrier accompli, il avait une compréhension aiguisée de la réalité de la vie et de la mort. Il considérait la bataille comme un reflet de la nature éphémère de l'existence humaine et de l'impermanence du monde. Cette conscience de la mortalité le poussa à valoriser chaque instant et à vivre pleinement dans le présent. Hirayuki se caractérise par sa simplicité et son pragmatisme. Il était connu pour ses enseignements directs et sans fioritures, qui mettaient l'accent sur l'action juste et la clarté de l'esprit. Il encourageait ses disciples à rester détachés des désirs et des attachements, et à embrasser l'impermanence de la vie avec acceptation.

La Voie des Cinq Roues est l'œuvre majeure d'Hirayuki, la seconde et dernière écrite durant sa retraite, et qui expose sa vision du combat, de la stratégie ainsi que de l'art de vivre. Le titre lui-même, "Cinq Roues", fait référence aux cinq éléments fondamentaux qui, selon Hirayuki, sont essentiels pour atteindre la maîtrise et la victoire dans tous les aspects de la vie : la terre, l'eau, le feu, le vent et le vide. La pensée d'Ishino Hirayuki repose sur le concept de « Mushin », signifiant « esprit sans esprit ». Cela implique de libérer son esprit des pensées superflues et de toute perturbation émotionnelle pour atteindre un état d'harmonie totale avec l'univers. Dans le contexte du combat, cela signifie être pleinement présent et réagir instinctivement, sans être entravé par les doutes ou les hésitations. Il prônait également l'importance de l'observation attentive de la nature, du comportement des bêtes et des modèles de la vie pour développer une intuition aiguisée. Hirayuki soulignait l'importance d'une approche holistique et équilibrée de la vie. Il croyait en l'intégration de l'art, de la littérature, de la philosophie et de la méditation dans la pratique des arts martiaux. Selon ses principes, un guerrier accompli se doit d'être un homme cultivé, capable d'apprécier la beauté et la subtilité de l'univers qui l'entoure. En tant que stratège militaire, Ishino Hirayuki était connu pour son style de combat novateur et sa maîtrise des techniques de sabre katana. Il préconisait l'utilisation de deux sabres simultanément, une technique connue sous le nom de « Niten Ichi-ryū ». Son approche tactique était basée sur la rapidité, la flexibilité et l'adaptabilité, en s'adaptant aux circonstances changeantes du combat. Il attachait une grande importance à la connaissance de soi, à l'observation de l'ennemi et à la compréhension des principes de base de la stratégie. La pensée d'Ishino était également imprégnée de spiritualité. Il voyait des parallèles entre les enseignements du bouddhisme zen et les principes du combat. Toujours selon lui, la pratique de l'art martial peut être un chemin vers l'illumination spirituelle et la compréhension profonde de soi-même et de l'univers. Sa pensée continue d'influencer de nombreux adeptes des arts martiaux, des stratèges militaires et des philosophes burujois contemporains. Son héritage est vaste, et son traité, la Voie des Cinq Roues, est considéré comme un classique intemporel de la littérature ymlasienne sur l'art de la guerre et la philosophie de vie.

Œuvres : Reflets de la Voie de la Stratégie (1635); Soixante-dix instructions sur la stratégie (1638), La Voie de la solitude (1646), La Voie des Cinq Roues (1649);
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Nationalité : Burujoise (Ymlasienne)

Portrait :
Portrait de Taigen Sharaku

Nom complet : Taigen Sharaku, de son vrai nom Yamauchi Sharaku
Dates de naissance et de mort : 27 septembre 1912 - 22 mai 1989
Activités : Enseignement zen, Développement spirituel,
Mouvements de pensée : Zen, École de Shun,

« Religion » : Bouddhisme zen
Influencé par : Écoles burujoises du zen, Écoles burujoises du chan, Christianisme,

Courte biographie : Né le 27 septembre 1912 à Karaimu, Yamauchi Sharaku, plus connu sous son nom bouddhiste de Taigen Sharaku, commença sa quête spirituelle dès son plus jeune âge, accompagné dans celle-ci par son entourage proche. Il fut un maître zen de renommée internationale et contribua grandement à faire connaître le zen en Occident et à populariser sa pratique à Cendane, territoire aleucien de l'Empire Burujoa. Sharaku étudia d'abord l'économie à l'Université Impériale de Karaimu puis commença à travailler pour une grande entreprise burujoise. Cependant, sa vie prit un tournant décisif lorsqu'il rencontra le maître zen Uemura Shun, fondateur de l'École de Shun. Profondément touché par cette rencontre, il décida de se consacrer entièrement à la pratique du zen. En 1961, Taigen Sharaku se rendit à Cendane à la demande de Maître Shun et de l'administration impériale pour « propager l'enseignement du zen dans la région ». Il y fonda un premier temple zen en 1963, nommé "Hilger Tera", qui devint rapidement un centre de pratique et d'étude pour de nombreux disciples. Son approche de l'enseignement était simple et directe, axée sur la pratique de la méditation assise, dite en position zazen, et l'intégration du zen dans la vie quotidienne. Le maître Sharaku prônait une vision universelle du zen, affirmant que la pratique méditative ne devait pas être limitée à une tradition ou à une culture spécifique. Il cherchait à rendre le zen accessible à tous, indépendamment de leur origine ou de leur croyance religieuse.

La philosophie de Taigen Sharaku reposait sur l'idée fondamentale que la pratique du zen pouvait en un sens conduire à une prise de conscience profonde de la nature de l'existence et à une harmonie avec le monde qui nous entoure. Il mettait l'accent sur l'importance de vivre pleinement chaque instant, en portant une attention particulière à nos actions et à notre présence dans le monde. Au fil des années, Sharaku forma de nombreux disciples à Cendane qui poursuivirent son travail de diffusion du zen dans l'empire et au-delà de ses frontières. Il écrivit également plusieurs livres, dont La bonne pratique du zen, Le zen au quotidien et Zen et christianisme pour les plus connus, qui contribuèrent grandement à populariser ses enseignements. Taigen Sharaku décéda le 22 mai 1989 à Jin City à l'âge de 76 ans, laissant derrière lui un héritage important dans le monde du zen. Son influence continue d'être ressentie aujourd'hui alors que de nombreux pratiquants du zen à travers le monde s'inspirent de ses enseignements pour trouver la paix intérieure et la sagesse dans leur vie quotidienne.


Résumé de sa pensée : Pour Taigen Sharaku, la pratique du zen au quotidien est profondément ancrée dans l'idée que le zen ne se limite pas à la méditation formelle, mais se doit d'être intégré à chaque aspect de la vie quotidienne. Pour l'école zen de Shun dont il fait lui-même partie, le zen est une pratique vivante et dynamique qui peut être appliquée à tous les moments de la journée, que ce soit dans nos actions, nos interactions avec les autres ou dans notre manière de percevoir le monde. Sharaku insistait sur l'importance de la pleine conscience dans chaque instant. Il encourageait les pratiquants à être pleinement présents et attentifs à ce qu'ils font, que ce soit en mangeant, en marchant, en travaillant ou en faisant les tâches ménagères. Il soulignait que chaque action peut devenir une opportunité de se connecter avec l'instant présent et d'exprimer notre nature profonde. Une autre dimension clé de la pensée de Sharaku sur la pratique du zen au quotidien était l'importance de l'action juste. Il considérait que le zen ne se limitait pas à la méditation silencieuse, mais devait se manifester dans notre manière d'agir dans le monde. Il encourageait les pratiquants à cultiver la bienveillance, la compassion et l'harmonie dans leurs relations avec les autres. Il mettait l'accent sur la nécessité de cultiver des valeurs telles que l'honnêteté, la générosité ainsi que le respect envers toutes les formes de vie. Ainsi, il insistait sur l'idée que le zen ne devrait pas être séparé de la vie quotidienne, mais plutôt être pleinement intégré à toutes nos activités. Il encourageait les pratiquants à voir le monde comme leur terrain de pratique et à trouver la transcendance dans les expériences ordinaires. Il considérait que chaque instant présent était une opportunité de réaliser notre nature véritable et de trouver la paix intérieure. Un autre aspect central de la pensée de Taigen Sharaku sur la pratique du zen au quotidien était l'importance de l'autodiscipline. Il soulignait que la pratique du zen nécessitait un engagement constant et un effort conscient. Il encourageait les pratiquants à développer une discipline personnelle pour maintenir une pratique régulière, en accordant une attention particulière à la méditation assise et à la vigilance dans chaque instant.

Sharaku était conscient que le christianisme et le zen sont fondamentalement des chemins spirituels différents, avec des pratiques et des croyances distinctes. Cependant, il croyait que les deux traditions partageaient une vision similaire de l'unité ultime de toute création et de la nécessité de transcender le moi pour atteindre cette réalité universelle. L'une des correspondances les plus importantes pour Taigen Sharaku était la notion de l'amour inconditionnel. Dans le christianisme, l'amour est au cœur de l'enseignement de Jésus-Christ. Les chrétiens sont appelés à aimer leur prochain, à pratiquer la compassion et à pardonner. Dans le zen, la compassion est également une valeur fondamentale. Les pratiquants cherchent à développer une bienveillance et une compassion universelles envers tous les êtres. Il soulignait également l'importance de la prière et de la méditation dans les deux traditions. Dans le christianisme, la prière est un moyen de communiquer avec Dieu et de se plonger dans une relation intime avec le divin. Dans le zen, la méditation est une pratique centrale qui permet aux pratiquants de se connecter avec leur nature profonde et de réaliser l'éveil. Un autre aspect de correspondance entre le christianisme et le zen pour Shakaru était la valeur de la foi et de la confiance. Dans le christianisme, la foi est considérée comme un acte de confiance en Dieu et en ses desseins. Dans le zen, la confiance est également essentielle. Les pratiquants sont encouragés à avoir confiance en la voie du Bouddha et à se laisser guider par elle. Enfin, il soulignait que bien que le christianisme et le zen puissent sembler différents dans leurs pratiques et leurs symboles, ils partagent tout de même une vision commune de la nature ultime de l'existence et de la nécessité de transcender le moi pour réaliser cette réalité. Ainsi, il croyait que les enseignements des deux traditions pouvaient s'enrichir mutuellement et aider les Cendanois à trouver un sens plus profond dans leur vie et à concilier leur héritage chrétien avec leur appartenance à l'Empire Burujoa.

Œuvres : La bonne pratique du zen (1964); Le zen au quotidien (1967); Le zen comme unité d'empire (1969); Retour sur la conférence zen d'août 1972 à Jin City (1972); Zen et christianisme (1978); Effets psycho-physiologiques de la méditation zen avec le professeur Sternhell (1983); Coffret P-TV Cendane : les interventions télévisuelles de Maître Taigen (1999);
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Nationalité : Burujoise (Ymlasienne)

Portrait :
Portrait de Nasu Katsukane

Nom complet : Nasu Katsukane
Dates de naissance et de mort : 11 mars 1865 - 20 mai 1939
Activités : Diplomatie, Politique, Professorat, Linguistique, Lexicographie, Escrime au sabre, Essayisme,
Mouvements de pensée : Bushido universel, Impérialisme burujois,

« Religions » : Hanaoïsme et Bouddhisme zen
Influencé par : Bushido, Zen, Chan, Chamanismes, Animismes, Cultures burujoises, Mercantilisme,

Courte biographie :

Né le 11 mars 1865 à Karaimu en Ylma, Nasu Katsukane (1865-1939) était un érudit, diplomate, maître d'armes et éducateur burujois particulièrement connu pour son œuvre majeure intitulée Bushido: l'Âme de l'Empire Éternel. Né dans une famille de samouraïs, Katsukane développa un profond intérêt pour les cultures, les traditions et les valeurs de l'Empire Burujoa dès son plus jeune âge. Katsukane étudia à l'Université Impériale de Karaimu et obtint son diplôme en 1886, avant de partir pour Vomogorod pour poursuivre ses études supérieures. Il obtint un doctorat en économie politique et en droit international. Son séjour eut une grande influence sur lui, l'exposant davantage à la pensée occidentale au travers des couches slaves de la société vomogorou et lui permettant de développer une vision plus globale. Après son retour en Ylma, Katsukane occupa plusieurs postes importants dans le gouvernement et le système éducatif burujois. Il servit en tant que directeur dans une école prestigieuse de Karaimu et fut nommé secrétaire des Affaires agricoles au Département de l'Agriculture. Il travailla également en tant que conseiller diplomatique, contribuant d'abord à renforcer les relations des différentes régions entre elles puis à renforcer les relations du Burujoa avec d'autres États.

Cependant, c'est grâce à son ouvrage Bushido: l'Âme de l'Empire Éternel publié en 1998, que Katsukane acquit une renommée internationale. Ce livre, d'abord écrit en ymlasien classique, fut largement traduit et diffusé dans le monde entier, aidant à mettre par écrit le code de conduite du bushido pour le reste de l'empire et façonner l'image du samouraï dans les imaginaires étrangers. Dans cet ouvrage, Katsukane explora les principes éthiques et moraux du bushido, le code d'honneur des samouraïs. Ce dernier souligna l'importance des valeurs telles que la loyauté, le courage, l'honneur, la sincérité et la bienveillance. Il chercha à expliquer comment ces valeurs influencèrent la société et la mentalité nippo-ymlasienne puis une partie du Burujoa, ainsi que leur pertinence dans un monde moderne en proie à l'évolution. Katsukane aborda également le concept de la dualité dans le bushido, soulignant comment les samouraïs devaient équilibrer leur rôle de guerriers avec un comportement pacifique et humaniste. Il souligna que le bushido était non seulement un code de conduite martial, mais aussi une voie spirituelle et philosophique pour cultiver la vertu et rechercher la perfection de soi. Son œuvre fut bien accueillie à l'époque, offrant une perspective unique sur la culture nippone, particulièrement ymlasienne, et suscitant l'intérêt pour la compréhension mutuelle entre l'Est et l'Ouest. Bushido: l'Âme de l'Empire Éternel contribuaé à établir Katsukane comme un érudit respecté et un ambassadeur culturel du Burujoa. Il poursuivit ses efforts pour promouvoir la compréhension interculturelle tout au long de sa vie et fut actif dans des organisations internationales visant à favoriser la coopération et la compréhension entre les nations. Nasu Katsukane décéda le 20 mai 1939 à soixante-quatorze ans, laissant derrière lui un héritage durable en tant qu'intellectuel et éducateur contribuant à la promotion des cultures burujoises et à la recherche de la compréhension mutuelle. Sa vision du bushido continue d'influencer la perception du Burujoa contemporain et contribue à forger une compréhension plus profonde des mentalités burujoises et de ses traditions. Son œuvre, aujourd'hui largement reprise et amplifiée, permit à certains de ses fils spirituels d'établir le code du bushido dans d'autres cultures non-nippo-ymlasiennes de l'Empire Burujoa, même au-delà, comme en Maronhi avec la large diffusion du code dans les cultures autochtones-maronhos de la forêt vierge.

Résumé de sa pensée : Nasu Katsukane soutenait que les valeurs fondamentales du bushido, telles que l'honneur, la loyauté, la sincérité, le courage et la bienveillance, étaient des qualités universelles qui transcendent les frontières culturelles. Il croyait en la capacité du bushido à inspirer et à guider les individus dans leur quête de vertu et de développement spirituel, indépendamment de leur origine ou de leur contexte culturel. Selon lui, les enseignements du bushido ont une portée universelle en raison de leur caractère intemporel et de leur pertinence dans toutes les sociétés humaines. Il considérait que les valeurs du bushido, en encourageant le respect de soi et des autres, en promouvant l'intégrité morale et en mettant l'accent sur la responsabilité personnelle, étaient des principes essentiels pour la construction d'une société éthique et harmonieuse, et que par conséquent, il se devait d'être le ciment de l'identité burujoise et de l'empire. Il est important de souligner que Katsukane ne prétendait pas que chaque culture devait adopter le bushido dans son intégralité, mais plutôt que les principes et les valeurs fondamentales qu'il mettait en avant étaient universellement applicables et pouvaient être intégrés dans différents contextes culturels et philosophiques. En promouvant l'universalité du bushido, Katsukane cherchait à établir des ponts entre les différentes cultures et à encourager le respect mutuel et la compréhension interculturelle dans un empire multiethnique. Il estimait que le partage des valeurs du bushido pouvait contribuer à la construction d'un empire plus uni et soudé.

Pour Katsukane, le bushido était bien plus qu'un simple code de conduite pour les guerriers. Il le considérait comme un système de valeurs qui pouvait apporter des enseignements précieux à toute personne, quel que soit son statut social. Katsukane croyait que les principes du bushido, tels que la loyauté, le courage, l'honneur, la bienveillance et la sincérité, étaient universels et pouvaient ainsi être portés par le Burujoa pour être ensuite appliqués dans tous les aspects de la vie des régions de l'empire. L'un des aspects essentiels du bushido selon Katsukane était la notion de loyauté. Il considérait la loyauté envers son seigneur ou son supérieur comme une valeur fondamentale, mais il soulignait également l'importance de la loyauté envers ses principes et ses convictions. Katsukane affirmait que la loyauté était la base de l'intégrité personnelle et de la cohésion sociale. Le courage était un autre aspect central du bushido pour ce dernier. Il le définissait comme la capacité de faire face aux défis et aux difficultés avec bravoure et détermination, mais il soulignait également que le vrai courage résidait dans la maîtrise de soi et la capacité à contrôler ses émotions, ce pour quoi il s'attachait également à recommander la pratique du zen. L'honneur était également une valeur clé du bushido pour Katsukane. Il considérait l'honneur comme la quête constante de la vertu et de l'intégrité morale. Pour lui, l'honneur impliquait l'adoption d'une conduite juste et droite, même dans les situations les plus difficiles. Enfin, pour lui, la bienveillance et la sincérité étaient des valeurs étroitement liées. Il croyait que la bienveillance envers les autres et la sincérité dans ses actions et ses paroles étaient essentielles pour cultiver des relations harmonieuses et pour promouvoir la paix sociale.

La dualité la plus frappante dans le bushido était pour Nasu Katsukane celle entre la vie et la mort. Les guerriers se conformant au code, jusque-là tacite pour beaucoup, étaient constamment confrontés à la possibilité de la mort, car ils devaient se préparer à combattre et à donner leur vie pour leur seigneur ou pour leur cause. Cependant, dans cette acceptation de la mort, ils trouvaient une force intérieure et une intensification de leur engagement envers l'honneur et la loyauté. Une autre dualité importante était celle entre la violence et la bienveillance. Ces guerriers étaient entraînés à la violence et à la maîtrise des arts martiaux. Cependant, Katsukane soulignait que cette maîtrise ne servait pas seulement à causer des dommages, mais également à protéger les faibles et à préserver la paix. Les guerriers du code devaient donc équilibrer leur capacité de destruction avec un profond sens de compassion et de bienveillance envers les autres. Il considérait également que le bushido exprimait une dualité entre la discipline et la liberté. Les samouraïs étaient soumis à un strict code de conduite et à des règles précises, mais cette discipline leur offrait une voie vers l'accomplissement et la liberté intérieure. En embrassant cette discipline, ils trouvaient une structure qui leur permettait de se réaliser pleinement en tant qu'individus. Une autre dualité soulignée par Katsukane était celle entre la tradition et l'adaptation. Les samouraïs étaient profondément enracinés dans les traditions anciennes, mais ils devaient également s'adapter aux changements du monde qui les entouraient. Katsukane considérait que cette capacité d'adaptation était essentielle pour la survie et la pérennité du bushido, tout en préservant l'intégrité de ses valeurs fondamentales. Enfin, Katsukane abordait la dualité entre la force et la délicatesse. Ces guerriers étaient puissants et résolus, mais ils cultivaient également une sensibilité artistique et une appréciation pour la beauté et l'esthétique. Il soulignait ainsi que la véritable force ne résidait pas seulement dans la puissance physique, mais aussi dans la capacité à apprécier la subtilité et la délicatesse du monde qui les entourait.

Œuvres : Zen et Bushido, le tonnerre et l'éclair (1893); Bushido: l'Âme de l'Empire Éternel (1898); Recueil lexicographique aïnou de Vomogorod (1902); De l'enseignement du Code (1911); De l'adaptabilité du guerrier en toute terre (1918); Le meilleur des guerriers est désarmé (1925); Carnets de voyages en terres du Code (1934);
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Nationalité : Burujoise (Ymlasienne)

Portrait :
Portait de Uemura Shun

Nom complet : Uemura Shun
Dates de naissance et de mort : 12 septembre 1885 - 6 décembre 1972
Activités : Enseignement zen, Sacrements bouddhistes, Développement spirituel,
Mouvement(s) de pensée : Zen, École de Shun,

« Religions » : Hanaoïsme et Bouddhisme zen
Influencé par : Écoles burujoises du zen, Écoles burujoises du chan,

Courte biographie : Né le 12 septembre 1885 à Kikomoto, Uemura Shun fut élevé dans une famille de modestes prêtres bouddhistes. Très tôt, Shun montra un certain intérêt pour la spiritualité et décida de consacrer sa vie à la pratique du zen. Il commença son apprentissage du zen auprès de son grand-père à l'âge de quinze ans. Sous la tutelle de ce dernier, il approfondit sa compréhension de la méditation zazen et développa un profond attachement à cette pratique. Uemura consacra de nombreuses années à des retraites de méditation solitaire dans les montagnes, où il approfondit son expérience du zen. Au fil des années, Uemura Shun devint connu pour sa personnalité directe et sans fioritures. Il évitait les discours théoriques complexes, préférant plutôt enseigner par l'exemple et l'expérience directe. Sa simplicité et son honnêteté frappèrent les gens et lui attirèrent de nombreux disciples. Shun était également réputé pour sa pratique zazen rigoureuse. Il insistait sur l'importance de la posture correcte, de la respiration profonde et de la concentration totale. Il enseignait que la méditation zazen n'était pas seulement une pratique assise, mais une manière de vivre pleinement et de transcender les dualités de la vie quotidienne. En tant que maître zen, il était respecté pour sa vision non dogmatique du bouddhisme. Il rejetait les formalités et les conventions religieuses et mettait l'accent sur l'expérience personnelle et la réalisation de la nature de Bouddha en chacun. Il encourageait ses disciples à être authentiques et à explorer la vérité par eux-mêmes, au-delà des concepts et des croyances. Shun était également engagé dans le service communautaire et considérait la pratique du zen comme un moyen de contribuer à la société. Il offrait des enseignements gratuits, organisait des retraites et des conférences ouvertes à tous, sans distinction de statut social ou de niveau de pratique. Sa réputation grandit au-delà du Burujoa, et il attira des disciples étrangers, notamment des Occidentaux intéressés par le zen. Il envoya pour répondre à cette demande croissante, des disciples au quatre coins du globe, dont le célèbre Taigen Sharaku à Cendane, au sein même de l'Empire Burujoa, région historiquement chrétienne. Shun était apprécié pour sa simplicité et sa clarté dans l'enseignement du dharma, et ses paroles et ses actions inspiraient de nombreux pratiquants à travers le monde. Uemura Shun fut un précurseur du renouveau du zen au XXe siècle. Sa philosophie simple et directe, associée à sa pratique rigoureuse, influenca de nombreux maîtres et pratiquants du zen. Il est considéré comme l'un des grands maîtres du zen moderne et son héritage perdure à travers les enseignements de ses disciples et les pratiques zazen dans le monde entier. Shun est décédé le 6 décembre 1972 à quatre vingt-sept ans, mais son impact sur la communauté zen et sa contribution à la diffusion de la pratique du zazen demeurent vivants. Son message de simplicité, d'authenticité et de pratique directe continue d'inspirer de nombreux chercheurs spirituels à la recherche de la vérité ultime et de la libération.


Résumé de sa pensée : La pensée et l'enseignement de Uemura Shun ont profondément marqué le monde du bouddhisme zen, notamment au travers de l'École de Shun dont il est l'initiateur. Sa vision de la pratique du zen était à la fois simple, directe et sans compromis. Il mettait ainsi l'accent sur la pratique de zazen, la méditation assise, qu'il considérait comme le cœur du bouddhisme zen. Pour lui, la pratique de zazen n'était pas réservée uniquement aux moines dans les temples, mais accessible à tous. Il insistait sur le fait que la pratique du zen devait se faire dans la vie quotidienne, et pas seulement dans une salle de méditation. Une des idées centrales de la pensée de Shun était l'importance de vivre pleinement dans l'instant présent, de faire l'expérience directe de la réalité telle qu'elle est, sans attentes ni attachements. Il enseignait que la clarté de l'esprit pouvait être atteinte en lâchant prise sur les pensées, les émotions et les préoccupations qui nous accablent. Il exhortait les pratiquants à abandonner les illusions et les concepts limitants pour se connecter à la nature essentielle de l'esprit. Shun était également connu pour sa simplicité et sa franchise dans son enseignement. Il incitait les disciples à chercher leurs propres réponses par l'expérience directe. Un autre aspect important de sa pensée était son insistance sur l'engagement dans le monde. Il croyait que la pratique du zen ne devait pas être détachée de la vie quotidienne, mais qu'elle devait être intégrée pleinement à toutes les activités. Il soulignait que le bouddhisme zen n'était pas une évasion du monde, mais un moyen de vivre pleinement et de s'engager dans le service aux autres. La pensée de Shun était imprégnée de l'idée qu'il n'existe aucune séparation entre le spirituel et le matériel, entre le soi et les autres. Il insistait sur l'importance de la compassion et de la bienveillance envers tous les êtres, en reconnaissant que nous sommes tous interconnectés.

Œuvres : Commentaire du Chant de l'instant de Bai Zan (1934) ; Soutras de la vie quotidienne (1948); Pour un zen sans attache (1953);
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Nationalité : Xineman

Portrait :
Portait de Bai Zan

Nom complet : Bai Zan
Dates de naissance et de mort : Vers 671 - Hiver 718
Activités : Enseignement, Méditation, Guidance spirituelle,
Mouvement de pensée : Chán,

« Religion » : Bouddhisme chán
Influencé par : Mahāyāna, Taoïsme, Confucianisme,

Courte biographie : Né vers 671 en un lieu inconnu du Xinemane préburujois, Bai Zan était un moine bouddhiste chán. Il est surtout connu pour son œuvre majeure, le Sutra de l'Illumination, qui exerça une grande influence sur le bouddhisme xineman, mais aussi sur le zen ymlasien. On sait peu de choses sur la vie de Bai Zan. Il nait au Xinemane et rejoint très jeune un monastère bouddhiste pour étudier les enseignements du Bouddha. Il devint rapidement un moine érudit et acquit une profonde compréhension de la philosophie bouddhiste. Bai Zan est célèbre pour son interprétation de l'idée de "foi pure" dans le bouddhisme mahāyāna. Selon lui, la foi pure est une confiance profonde et inébranlable dans la nature fondamentalement pure de l'esprit, qui est intrinsèquement libre de toute dualité et de toute notion de soi. Il soutenait que cette foi pure est la base de la pratique bouddhiste et le moyen d'atteindre l'éveil. Le Sutra de l'Illumination, attribué à Bai Zan, est considéré comme un texte clé dans le bouddhisme chán. Il expose les principes fondamentaux de la foi pure et fournit des instructions précieuses sur la pratique de la méditation et de la contemplation dans le but de réaliser l'éveil. Le texte met l'accent sur l'importance de la compréhension directe de la nature de l'esprit plutôt que sur une simple adhésion à des dogmes ou à des croyances. Bai Zan souligne la nécessité de cultiver une attention vigilante et une clarté d'esprit afin de dissiper les illusions et de percevoir la véritable nature de la réalité.

Sa pensée eut par la suite une grande influence sur le développement du bouddhisme chán au Xinemane, qui influenca lui-même le zen, et ce même après la conquête de celui-ci par l'empereur burujois Ken III en 1561. Ses enseignements furent spontanément transmis de génération en génération, et son chef d'œuvre, le Sutra de l'Illumination, alors maintes fois copié et recopié, demeure encore aujourd'hui une lecture importante pour les bouddhistes burujois de tout l'empire, aussi bien du zen ou du chán, ainsi que des pratiquants du mahāyāna du monde entier. La vision de Bai Zan sur la foi pure et l'éveil fut aussi largement saluée par de nombreux autres courants spirituels. Sa compréhension de la nature de l'esprit et de la nécessité d'une foi sincère et confiante dans la pratique spirituelle résonna auprès d'intellectuels de différentes traditions nazumis et contribua à l'évolution de la spiritualité xineman ainsi qu'à la reconnaissance moderne de Bai Zan dans le corpus intellectuel des empereurs et princes Burujoa. Bien qu'à l'état actuel de la recherche, il semble que peu de détails sur sa vie personnelle soient connus, Bai Zan est largement vénéré en tant que maître bouddhiste éminent dont les enseignements continuent d'inspirer et d'influencer les chercheurs spirituels du monde entier. Sa contribution à la pensée bouddhiste et à la compréhension de la foi et de l'éveil reste un héritage précieux dans l'histoire du bouddhisme burujois.


Résumé de sa pensée : Au cœur de la pensée de Bai Zan se trouve l'idée de la nature intrinsèquement pure de l'esprit. Il enseignait que chaque être humain possède une nature essentiellement bouddha, une essence qui est dépourvue de dualité et de toutes les notions de soi. Cependant, cette nature pure est souvent obscurcie par les illusions et les attachements du monde matériel. Selon lui, la pratique bouddhiste, notamment celle du vise à dissiper ces illusions et à révéler la véritable nature de l'esprit. Il mettait l'accent sur la pratique de la méditation et de la contemplation pour cultiver la clarté mentale et la pleine conscience. Par la pratique de l'observation attentive de l'esprit, on peut progressivement transcender les pensées et les émotions perturbatrices pour accéder à un état de pureté et de sagesse. L'une des idées clés de la pensée de Bai Zan est celle de la foi pure. Il soutenait que la foi pure est une confiance profonde et inébranlable dans la nature fondamentale de l'esprit. Cette foi n'est pas basée sur des croyances aveugles ou des dogmes, mais sur une compréhension directe de la réalité ultime. Il encourageait les pratiquants à cultiver cette foi pure à travers la méditation et l'observation de l'esprit. Il était également connu pour son exploration de la nature de la réalité et de la vacuité. Il enseignait que toutes les phénomènes sont interdépendants et insubstantiels, dépourvus d'une existence inhérente. Il invitait les pratiquants à transcender les concepts dualistes et à réaliser la vacuité comme la nature fondamentale de toutes choses. Bai Zan souligna l'importance de la foi sincère et de la pratique constante pour accéder à cette naissance ultime. Sa pensée eut naturellement une influence profonde sur de nombreuses écoles postérieures à ces œuvres qui propagèrent sa vision. Dans la grande école du chán, les enseignements de Bai Zan furent ainsi intégrés et développés. Son approche directe de l'éveil et son insistance sur la pratique méditative inspirèrent de nombreux maîtres du mahāyāna. Son travail influenca notamment des figures emblématiques du retour aux sources du chán et du zen du XIX et XXe siècles telles que Uemura Shun et Taigen Sharaku. Sa pensée résonna également avec d'autres courants spirituels en dehors du bouddhisme. Ses enseignements sur la nature de l'esprit, la foi pure et la vacuité furent étudiés et appréciés par des penseurs taoïstes et confucianistes du monde cathayen, au-delà du simple territoire xineman.

Œuvres : Traité sur la voie du Dharma (Date inconnue); Chant de l'instant (Date inconnue); Sutra de l'Illumination (Date inconnue);
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Nationalité : Xineman

Portrait :
Portrait de Gong Guiying

Nom complet : Gong Guiying
Dates de naissance et de mort : Vers 777 - Entre 845 et 855
Activités : Enseignement, Méditation, Guidance spirituelle,
Mouvement de pensée : Chán,

« Religion » : Bouddhisme chán
Influencé par : Mahāyāna, Taoïsme, Confucianisme, Bouddhisme cathayen,

Courte biographie : Né vers 777 en un lieu inconnu du Xinemane préburujois, Gong Guiying était un maître bouddhiste influent du courant chán. Il fut surtout connu à son époque, et l'est encore pour de nombreux Burujois, pour son enseignement sur la nature de l'esprit et de la réalité ultime. Il entra très jeune dans les ordres monastiques et devint moine dans un temple réputé. Il consacra de nombreuses années à étudier les textes bouddhistes classiques et à pratiquer la méditation en divers lieux de la région. Sa quête spirituelle le conduisit finalement au temple de Baizao où il rencontra le maître chán Ye Lei, célèbre pour son approche directe et souvent provocatrice dans l'enseignement du Dharma. Gong Guiying devint alors son disciple et plongea profondément dans l'étude de la tradition chán sous sa direction. Après la mort de Lei, Guiying continua à approfondir sa compréhension de la voie du chán. Il voyagea à travers le monde cathayen pour étudier avec d'autres grands maîtres et développa sa propre approche unique de l'enseignement. Finalement, il revint au Xinemane et s'installa dans le temple de Rong où il commença à enseigner activement à ses disciples. Il était réputé pour sa grande sagesse et son style d'enseignement direct et non conventionnel. Il insista sur la nécessité de transcender la dépendance aux mots et aux concepts pour accéder à l'essence de l'éveil. Ses enseignements mettaient l'accent sur la nature pure de l'esprit, dépassant les distinctions entre le bien et le mal, l'existence et la non-existence, et insistaient sur l'importance de la pratique de la méditation pour réaliser cette vérité.

Le célèbre recueil d'enseignements Recueil des enseignements Gong Guiying, est un ouvrage central de la littérature chán tardive, paru au XVIIe et retranscrivant les enseignements de Guiying transmis par voie orale. Dans ce texte, il guide ses disciples à travers des dialogues stimulants et des paraboles éclairantes pour les aider à comprendre la nature de l'esprit éveillé. Il souligne souvent l'importance de la pratique intuitive et directe pour transcender les conceptions ordinaires et saisir la réalité ultime. L'influence de Guiying s'étendit étendue au-delà de son vivant, et son enseignement exerça une profonde influence sur le développement ultérieur du bouddhisme zen en Ylma, puis en Jinu, courant directement adapté du chán. Les enseignements de Gong Guiying furent transmis par le moine Qiu Ah, fondateur des écoles de zen en Ylma. Aujourd'hui encore, les enseignements de Guiying continuent d'inspirer et de guider les pratiquants des bouddhismes chán et zen dans leur quête d'éveil et de compréhension profonde de la réalité ultime.


Résumé de sa pensée : Au cœur de la pensée de Gong Guiying se trouve l'enseignement de la nature de l'esprit éveillé, qui est intrinsèquement pur et illuminé. Il insiste sur le fait que chacun possède cette nature éveillée dès le départ, mais que nous sommes aveuglés par les illusions et les attachements qui nous empêchent de la reconnaître. Selon lui, la pratique du chán consiste à réaliser directement et intuitivement cette nature éveillée, au-delà de toutes les pensées et concepts. Pour Guiying, l'esprit éveillé ne peut être atteint par l'intellect ou la raison, car la réalité ultime dépasse toute conceptualisation. Il encourage ses disciples à transcender les dualités de l'esprit, telles que le bien et le mal, le sujet et l'objet, pour atteindre une compréhension directe et immédiate de la réalité telle qu'elle est. Cette pratique intuitive est souvent symbolisée par le très célèbre "coup de bâton" donné par celui-ci à ses disciples pour les éveiller à la réalité ultime. Pour Gong Guiying, l'éveil ne dépend pas de l'étude des sutras ou de l'accumulation de connaissances intellectuelles. Il rejette fermement toute approche dualiste de la spiritualité qui sépare le pratiquant de la réalité ultime. Il enseigne que l'éveil est réalisé par une pratique directe et immédiate, sans dépendre des mots et des concepts. Il exhorte ses disciples à abandonner leurs conceptions et à plonger directement dans la réalité sans intermédiaire.

Un autre aspect important de la pensée de Guiying est son insistance sur la nature non abstraite de la réalité ultime. Il déclare que la véritable nature de l'esprit éveillé est "ni vide, ni non-vide", transcendant toute dichotomie. Pour lui, la réalité ultime ne peut être saisie par les catégories de la pensée conceptuelle et ne peut être décrite que par des négations. Cette compréhension profonde de la réalité ultime l'amène à rejeter toutes les méthodes et les pratiques basées sur les calculs et les spéculations intellectuelles. Il déclare que "le Dharma est au-delà de toutes les pratiques et de toutes les réalisations", soulignant ainsi que l'éveil est au-delà des efforts et des accomplissements de l'esprit conditionné. Il insiste sur le fait que l'éveil ne peut être atteint que par une pratique directe et non conditionnée. En suivant sa logique, la pratique du bouddhisme chán consiste à revenir à l'esprit éveillé originel, qui est présent en chaque être. Il enseigne que cet esprit éveillé ne peut être trouvé nulle part ailleurs que dans l'instant présent, dans l'expérience directe de chaque moment. Il exhorte ses disciples à abandonner toutes les conceptions et à vivre pleinement chaque instant sans attentes ni désirs. Ainsi, il enseigne également fondamentalement que l'éveil est un état constant qui transcende les fluctuations de l'esprit conditionné. Il encourage continuellement ses disciples à ne pas être attachés aux hauts et aux bas de l'expérience, mais à rester fermement ancrés dans la nature éveillée qui est immuable et inébranlable.

Œuvres : Communication de l'esprit (Date inconnue); Recueil des enseignements Gong Guiying (1654, transcription tardive de traditions orales);
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Nationalité : Xineman

Portrait :
Portrait de Qiu Ah

Nom complet : Qiu Ah
Dates de naissance et de mort : Vers 784 - Vers 852
Activités : Patriarcat bouddhiste, Enseignement, Méditation,
Mouvements de pensée : Chán,

« Religion » : Bouddhisme chán
Influencé par : Mahāyāna, Bouddhisme cathayen, Lui-même,

Courte biographie : Né vers 784 dans une famille pauvre de Shoudu, au Xinemane préburujois, Qiu Ah, parfois reconnu comme le Sixième Patriarche, est une figure emblématique des bouddhismes chán et zen. Il est considéré comme l'un des plus grands maîtres de cette tradition et joua un rôle essentiel dans son développement aussi bien au Xinemane, qu'en Ylma puis Jinu. La vie de Qiu Ah est enveloppée de légendes et d'histoires populaires, mais sa contribution au bouddhisme est incontestable selon la recherche historique. Il perdit son père à un jeune âge et grandit dans la pauvreté et l'obscurité des quartiers de la ville xineman. Il ne reçut d'éducation formelle et dû travailler dur pour subvenir à ses besoins. Qiu Ah serait même, aussi bien selon les histoires populaires que la recherche historique, demeuré analphabète tout le long de sa vie. Selon la tradition, un jour, alors qu'il vendait du bois dans une ville voisine, Qiu Ah entendu un moine réciter un verset du Sutra du Diamant, originellement composé en sanskrit. Ce verset le frappa au cœur et éveilla en lui un profond désir de poursuivre la voie du bouddhisme. Il décida alors de se rendre au monastère de Gengxin pour rencontrer celui étant parfois considéré comme le Cinquième Patriarche des bouddhismes chán et zen, Cao Ning. Une fois arrivé au monastère, Qiu Ah fut admit comme novice et commenca à mener une vie monastique dévouée. Cependant, il ne fut pas accepté par les autres moines en raison de son humble origine et de son manque d'éducation. Il fut alors assigné à des tâches ingrates et privé d'étudier les enseignements bouddhistes. Un jour, le Cinquième Patriarche décida de choisir un successeur parmi ses disciples et annonca un concours de poésie. Il écrit un verset sur un mur et invita les moines à ajouter un second verset pour démontrer leur compréhension de l'esprit éveillé. Lorsque Qiu Ah entendit parler du concours, il sut qu'il ne pouvait rivaliser avec les autres moines en termes d'éducation et de connaissance des sutras. Mais, croyant comprendre la nature de l'esprit éveillé, il écrivit le poème suivant :

« L'esprit éveillé est fondamentalement vide,
Où pourrait-il y avoir de la poussière ?
Fondamentalement propre, où pourrait-il y avoir de la souillure ?
Ne cherchez pas l'esprit éveillé à l'extérieur,
La nature originelle est toujours claire et pure. »


Ce poème impressionna le Cinquième Patriarche, Cao Ning reconnut alors la sagesse et la profonde compréhension de Qiu Ah. Il proclama celui-ci comme le Sixième Patriarche et lui donna le manteau et le bol d'aumône du patriarche. Après avoir reçu la transmission du Dharma, Qiu Ah quitta le monastère et commença à enseigner le bouddhisme chán dans différentes régions, d'abord au Xinemane, puis, curieusement, vers les terres d'Ylma, de l'autre côté de la mer, où il fit naître la branche zen. Tout comme d'autres avant lui, sa manière d'enseigner était directe et non conventionnelle, il encourageait ses disciples à réaliser directement l'esprit éveillé au-delà des mots et des concepts. Qiu Ah fonda la Grande école de chán à Shoudu, sur les ruines des quartiers malfamés qu'il fréquentait enfant, et qui deviendra plus tard l'une des principales écoles du bouddhisme chán du monde cathayen. Il attira également de nombreux disciples, dont certains devinrent eux-mêmes des maîtres éminents de la tradition.


Résumé de sa pensée : La pensée de Qiu Ah mettait l'accent sur la pratique directe et immédiate pour réaliser l'éveil. Il rejetait l'attachement aux sutras et aux enseignements écrits, soulignant que la vérité ultime ne pouvait être saisie par les mots et les concepts. Il exhortait ses disciples à chercher directement dans leur esprit pour découvrir leur nature bouddha innée. Pour lui, l'éveil était accessible à tous. Il disait souvent : « L'esprit éveillé est ordinaire, rien de spécial. Si vous cherchez l'esprit éveillé, vous ne le trouverez jamais. Si vous ne le cherchez pas, c'est là. » Cette approche radicale s'appuyait sur la pratique intuitive et la compréhension directe plutôt que sur l'apprentissage intellectuel. Qiu Ah insistait sur le fait que l'éveil n'était pas quelque chose à atteindre, mais plutôt quelque chose à réaliser ici et maintenant, dans notre expérience quotidienne. Il utilisait des méthodes d'enseignement variées pour aider ses disciples à se libérer des limitations mentales et à accéder à l'éveil direct. Il était connu pour ses expressions provocatrices et ses déclarations énigmatiques qui remettaient en question les conceptions erronées de ses disciples. Qiu Ah souligna également l'importance de la pratique de la méditation, ou zazen, pour calmer l'esprit et développer la clarté mentale. Cependant, il mettait en garde contre l'attachement à la méditation comme un moyen d'atteindre l'éveil, car il considérait que l'esprit éveillé était déjà présent en chacun de nous.

Œuvres : Recueil des sutras du Sixième Patriarche (1637, transcription tardive de traditions orales);
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Nationalité : Burujoise (Ymlasienne)

Portrait :
Portrait de Riko Murai

Nom complet : Riko Murai
Dates de naissance et de mort : 18 mars 1888 - 23 juillet 1961
Activités : Écriture, Calligraphie, Histoire, Philosophie politique,
Mouvements de pensée : Impérialisme burujois, Panzenisme,

« Religions » : Hanaoïsme et Bouddhisme zen
Influencé par : Zen, Confucianisme, Nationalismes nazumis,

Courte biographie : Née le 18 mars 1888 à Ikyeong, en Ylma, au Burujoa, Riko Murai était une éminente écrivaine, philosophe et penseuse politique du XXe siècle. Elle joua un rôle clef dans le développement de l'idéologie impérialiste burujoise ainsi que du « panzenisme ». Sa vie fut marquée par son engagement envers les idéaux de l'Empire Burujoa et son désir de voir les peuples nippons d'abord, puis les peuples dits « parcourus par le zen », s'unir pour résister à un « impérialisme occidental d'enfant agité ». Riko Murai grandit dans une famille de jizamouraïs modestes, soit de nobles guerriers paysans. Très tôt, elle fut influencé par les enseignements zen et confucéens de son grand-père, qui ont contribué à façonner sa vision du monde et sa conception du devoir envers la société. Elle poursuivit ses études à l'Université de Karaimu, où elle s'est intéressée aux idéologies nationalistes et impérialistes ainsi qu'au pannipponisme, qui étaient en vogue à l'époque.

En 1914, Murai fonda la revue littéraire Rokkaku, qui devint rapidement un forum important pour les écrivains et les intellectuels burujois de l'époque. La revue promut une idéologie impérialiste et contribua à la formation de la pensée politique de Riko Murai. À travers ses écrits et ses discours, elle plaida en faveur de l'impérialisme burujois et du renforcement de l'identité burujoise, d'abord burujoise nazumie au travers du zen, face à l'influence croissante de l'Occident. Au fil des années, Riko Murai développa une vision politique mettant l'accent sur l'importance de l'Empire fort et centralisé pour garantir la sécurité et la prospérité du Burujoa. Elle prôna également un impérialisme cherchant à promouvoir les divers cultures et les valeurs de l'empire tout en rejetant l'influence étrangère. Pour Murai, l'indépendance culturelle et la résistance à l'impérialisme occidental étaient essentielles pour que le Burujoa puisse se hisser au rang des grandes puissances mondiales. En parallèle, Riko Murai était également une fervente partisane du panzenisme, un mouvement qui prônait l'unité et la solidarité entre les peuples, principalement de l'empire, du fait d'une spiritualité et d'une culture zen plus ou moins partagée, face à l'impérialisme occidental. Elle croyait que d'autres États, notamment nippons, ou anciennement des colonies burujoises comme la Maronhi, devaient s'unir pour protéger leur souveraineté et leur identité culturelle face aux ambitions coloniales des puissances occidentales. Murai chercha à promouvoir cette idée à travers ses écrits et ses discours, espérant voir le zen se lever en tant que force unie dans le monde, portée par l'Empire Burujoa.


Résumé de sa pensée : Pour Riko Murai, l'impérialisme burujois est une idéologie politique et expansionniste qui repose sur l'idée que l'Empire du Burujoa, en tant qu'empire puissant et avancé du continent nazumi, a le devoir de s'étendre et d'exercer son influence sur d'autres régions du pour les préserver de l'Occident. Elle estime que cette expansion territoriale est essentielle pour la prospérité et la sécurité des États, ainsi que pour promouvoir les valeurs culturelles. Pour les partisans de l'impérialisme burujois comme Murai, l'expansion territoriale est aussi perçue comme un moyen de garantir l'accès aux ressources naturelles, aux marchés commerciaux et aux matières premières, ce qui est essentiel pour la croissance économique de l'Empire, favorisant une meilleure protection des régions du fait de la mise en commun des ressources et des moyens. Elle considérait également que l'expansion territoriale renforcerait la puissance et le prestige de l'Empire sur la scène internationale, affaiblissant de ce fait l'Occident. L'idéologie de l'impérialisme burujois est également accompagnée d'un sentiment de supériorité spirituelle de l'Empire Burujoa par rapport aux autres nations.

Le panzenisme est une idéologie politique et culturelle inventée par Murai elle-même, qui prône l'unité et la solidarité entre les peuples parcourus par le bouddhisme zen. Le terme "panzenisme" provient de la combinaison des mots "pan" (qui signifie "tout" en grec) et "zenisme", mettant ainsi en évidence l'idée d'une unité globale basée sur une spiritualité et une culture communes, celles du zen. Murai croyait que certaines populations partageaient une spiritualité profonde et une culture commune à travers le bouddhisme zen, qui pourrait être un puissant vecteur d'unité et de force pour un certain nombre d'États. Pour elle, le panzenisme était une réponse à l'impérialisme occidental, qui menaçait l'identité culturelle et la souveraineté des peuples. Elle considérait que les nations devaient s'unir pour résister à ces ambitions coloniales et protéger leur patrimoine culturel. L'idéologie du panzenisme met l'accent sur l'importance de préserver les traditions culturelles, principalement nazumies, en particulier celles inspirées par le bouddhisme zen. Elle considère que ces traditions ont le pouvoir de renforcer les liens entre les peuples asiatiques et de créer une identité commune. Le panzenisme encourage également la coopération économique et politique entre les États concernés, afin de promouvoir leur développement mutuel et de renforcer leur position sur la scène internationale. L'unité prônée par le panzenisme vise également à créer une superpuissance dominatrice et protectrice pour ces États et leurs populations. Bien que le concept de panzenisme soit né dans le contexte de la pensée de Riko Murai et de son désir de préserver l'identité culturelle burujoise, il a depuis été adopté et adapté par d'autres penseurs et mouvements. Aujourd'hui, le panzenisme continue d'être un sujet de débat et de réflexion, suscitant des discussions sur la manière dont les peuples, notamment du Nazum, du Paltoterra et d'Aleucie, peuvent collaborer pour relever les défis du XXIe siècle tout en préservant leurs identités.

Œuvres : Différents sujets sur le Burujoa reémergeant (1923); Une étude de l'esprit zen (1926); Le colon occidental ou l'enfant agité (1929); Histoire de l'Empire (1933); Histoire d'une agression sur l'art de vivre (1943);
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Nationalité : Burujoise (Cendanoise)

Portrait :
Portrait de Robert Bronstein

Nom complet : Frère Robert, né Robert Bronstein
Dates de naissance et de mort : 14 mai 1924 - 25 novembre 2005
Activité(s) : Écriture, Vie monastique, Enseignement spirituel, Dialogue interreligieux,
Mouvements de pensée : Monachisme bénédictin, Gratitude, Panzenisme,

« Religion » : Catholicisme catholan
Influencé par : Impérialisme burujois, Mystique chrétienne, Bouddhisme, Zen/Chan, Nipponisme,

Courte biographie : Né Robert Bronstein le 14 mai 1924 à Maura, dans la région de Cendane, en Aleucie burujoise, frère Robert est un moine bénédictin, écrivain et enseignant spirituel. Il est connu pour son travail sur la gratitude, la spiritualité interreligieuse et la méditation. Sa vie a été marquée par un profond engagement envers la recherche de la paix intérieure et de la compréhension mutuelle entre les différentes traditions spirituelles, principalement entre celles de l'Empire Burujoa. Il grandit dans une famille catholique de la ville de Maura et fut élevé dans la tradition catholique catholane. Durant son adolescence, il fut fortement influencé par les enseignements de son professeur de religion, qui l'encouragea à explorer sa foi et à approfondir sa compréhension de la spiritualité. À l'âge de 21 ans, Robert Bronstein rejoint l'ordre bénédictin à l'abbaye de Bergretter, toujours dans la région de Cendane. C'est là qu'il prit le nom de frère Robert et commença son chemin de vie monastique. Au sein de la communauté bénédictine, il étudia la théologie et la philosophie, tout en s'engageant dans une vie de prière et de méditation profonde. Dans les années 1960, frère Robert commença à s'intéresser aux enseignements des traditions spirituelles orientales comme le bouddhisme, notamment le courant zen/chan. Il fut particulièrement influencé par la méditation et les pratiques contemplatives de ces traditions qui l'aidèrent à approfondir sa propre spiritualité et à trouver un sens plus profond à sa vie de moine. Au cours des décennies suivantes, frère Robert fut un fervent défenseur du dialogue interreligieux et de la promotion de la compréhension mutuelle entre les différentes croyances de l'empire, en particulier entre le christianisme et le bouddhisme. Il voyagea à travers le monde pour rencontrer des leaders religieux de diverses traditions, et œuvra pour promouvoir la paix et la réconciliation à travers ses enseignements et ses conférences. Frère Robert devint également un auteur prolifique, écrivant de nombreux livres sur la spiritualité, la gratitude, la paix intérieure et les correspondances entre christianisme et zen. Ses écrits touchèrent de nombreuses personnes à travers le monde, particulièrement à travers l'Empire Burujoa, et inspirèrent de nombreux lecteurs à explorer leur propre chemin spirituel. L'un des thèmes centraux de l'enseignement de frère Robert est la gratitude. Il a développé une profonde compréhension de la gratitude comme une pratique spirituelle qui peut nous aider à cultiver une plus grande conscience de la beauté et de la bonté de la vie. Selon lui, la gratitude nous permet de vivre dans le moment présent, d'apprécier les petites choses de la vie et de trouver la paix intérieure. En reconnaissance de son travail et de ses contributions à la spiritualité, frère Robert reçut de nombreux prix et distinctions au cours de sa vie. Il fut honoré, deux fois par l'empereur burujois, pour son dévouement au dialogue interreligieux et à la promotion de la compréhension mutuelle entre les différentes traditions de l'empire.


Résumé de sa pensée : La pensée de Robert Bronstein est profondément influencée par son engagement envers la spiritualité interreligieuse et son exploration des points de rencontre entre différentes traditions, notamment le christianisme et le zen, aussi nommé originellement chan. Ainsi, il estime que ces deux voies spirituelles partagent des enseignements essentiels qui peuvent enrichir notre compréhension de la vie et notre pratique spirituelle. Pour frère Robert, le christianisme et le zen ne sont pas des traditions diamétralement opposées, mais plutôt des chemins complémentaires qui convergent vers des vérités universelles. Celui-ci est persuadé que chaque tradition possède des trésors spirituels précieux qui peuvent éclairer notre quête de sens et de sagesse. L'un des principaux points de convergence entre le christianisme et le zen réside dans la pratique de la méditation et de la contemplation. Dans la tradition chrétienne, la méditation est souvent associée à la prière contemplative, où l'on cherche à entrer en communion avec Dieu et à écouter sa présence intérieure. De même, dans le zen, la méditation assise, dite zazen, est au cœur de la pratique, visant à calmer l'esprit, à développer une présence attentive et à cultiver une profonde conscience de l'instant présent. Frère Robert soutient que ces deux approches méditatives peuvent se compléter mutuellement. La méditation chrétienne peut être enrichie par la simplicité et la discipline du zazen, tandis que le zazen peut être éclairé par la dimension spirituelle et relationnelle de la prière contemplative chrétienne. Selon lui, la méditation est une porte d'entrée vers une réalisation plus profonde de notre être intérieur et de notre lien avec le divin. Un autre aspect important de la pensée de frère Robert, qui s'est traduit dans sa production littéraire, est celui de la notion de gratitude, censé transcender les frontières religieuses. Ainsi, il considère la gratitude comme une attitude essentielle pour une vie épanouissante et une spiritualité vivante. Pour lui, la gratitude n'est pas simplement une expression de reconnaissance envers les bénédictions que nous recevons, mais une attitude fondamentale qui nous permet de percevoir la beauté et la bonté dans chaque aspect de la vie. Frère Robert décrit lui-même la gratitude comme un émerveillement face à la vie, une ouverture à l'émergence continue de la grâce dans notre existence quotidienne. Il invite alors chacun à cultiver une attention attentive et reconnaissante envers les cadeaux simples de la vie, tels que la nature, les relations interpersonnelles et les moments de paix intérieure. Pour lui, la gratitude est un moyen de se connecter à la source de la vie et de trouver un sens plus profond dans nos expériences, aussi banales puissent-elles paraître. Dans la correspondance entre le christianisme et le zen, frère Robert explore également la question de l'ego et de l'identification au moi. Tant dans le christianisme que dans le zen, il y dévoile une invitation à transcender l'ego et à s'ouvrir à une dimension plus vaste de l'existence. La notion de "mourir à soi-même" présent dans le christianisme, par exemple, trouve un écho dans la dissolution du moi dans le zen, où l'illusion de la séparation est dépassée pour réaliser notre interconnexion avec tout ce qui est. Frère Robert insiste sur l'importance de l'ouverture au mystère de la vie et de la confiance en la sagesse inhérente de l'univers. Cette confiance en la vie, en Dieu pour les chrétiens et en la réalité ultime pour les bouddhistes zen/chan, est une source de force et de sérénité qui nous permet de faire face aux défis de la vie avec courage et acceptation.

Œuvres : De l'instant présent (1957); La Musique du silence : Une méditation sur le bonheur (1961); Les vertus de l'émerveillement (1964); Ce que nous partageons : pratique quotidienne entre zen et christianisme (1972); Introduction à l'éthique chrétienne (1975); Sagesses pour aller vers soi (1983);
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Nationalité : Burujoise (Jinuienne)

Portrait :
Portrait de Ryom Kyung-Min

Nom complet : Ryom Kyung-Min
Dates de naissance et de mort : 20 octobre 1890 - 23 juin 1979
Activités : Traduction, Enseignement universitaire, Philosophie,
Mouvements de pensée : Zen, Panzenisme, Christianisme zen,

« Religion » : Bouddhisme zen
Influencé par : Écoles burujoises du zen, Écoles burujoises du chan, Mystique chrétienne, Philosophie occidentale,

Courte biographie : Né le 20 octobre 1890 à BongDang en Jinu, Ryom Kyung-Min, célèbre philosophe et érudit, grandit dans un environnement traditionnel. Cependant, dès son plus jeune âge, il démontra un esprit vif et curieux. Après des études dans sa ville natale, puis à Karaimu, il s'intéressa à la philosophie occidentale et aux langues étrangères, maîtrisant rapidement les dialectes anglophones et germanophones de l'empire. Cette connaissance des langues étrangères ouvrit la voie à une profonde exploration des idées philosophiques et religieuses de l'Orient et de l'Occident. Kyung-Min découvrit le bouddhisme zen, aussi nommé chán, à l'âge de vingt-deux ans lorsqu'il commença à étudier avec le célèbre maître ymlasien Momoi Nobuharu. Cette rencontre fut déterminante dans sa vie, car elle marqua le début de son profond engagement dans le bouddhisme zen et sa quête de sagesse spirituelle. Fort de ses connaissances en langues étrangères et de son expertise en philosophie, Kyung-Min se consacra à l'enseignement du bouddhisme zen aux étrangers de cette tradition, aussi bien au sein de l'empire qu'en dehors. Il voyagea ainsi en Aleucie avant de s'établir à Cendane où il fut nommé professeur à l'Université de Jin City. Sa présence charismatique et ses connaissances approfondies du zen captivèrent ses étudiants et les intellectuels occidentaux. Pendant ses années d'enseignement à Cendane, Kyung-Min écrivit plusieurs ouvrages influents. Ses écrits étaient caractérisés par leur clarté et leur accessibilité, ce qui les rendit très populaires auprès du grand public et contribua à populariser la philosophie zen en Occident, notamment à Cendane, avec l'influence de Taigen Sharaku.

Au-delà de son rôle d'enseignant, Kyung-Min fut un ambassadeur culturel de Jinu à Cendane où la communauté jinuienne était déjà importante. Il s'efforça de présenter la culture et la spiritualité orientales de l'empire au monde, aidant ainsi à établir des liens culturels et intellectuels entre l'Orient et l'Occident. Ses efforts furent récompensés par le gouvernement burujois, témoignant de sa contribution exceptionnelle à la promotion de la philosophie zen dans le monde. Restant ses dernières années à Cendane, il continua d'enseigner et d'écrire sur le zen tout en poursuivant son engagement envers la culture jinuienne. Le 23 juin 1979, Ryom Kyung-Min s'éteignit à l'âge de quatre-vingt-huit ans, laissant derrière lui un héritage durable dans le monde académique et spirituel. Sa contribution au rapprochement entre l'Orient et l'Occident au sein de l'Empire Burujoa a eu un impact significatif sur la compréhension et l'appréciation du bouddhisme zen à Cendane et en Occident. Aujourd'hui, l'influence de Kyung-Min perdure à travers ses écrits et son enseignement. Son travail a jeté les bases d'une étude sérieuse, plus intellectualisée, du bouddhisme zen dans les universités cendanaises, ouvrant la voie à de nombreux chercheurs et pratiquants qui poursuivent son héritage.


Résumé de sa pensée : Au cours de sa carrière prolifique, Kyung-Min explora de nombreux aspects de la spiritualité et de la philosophie bâtardes de l'Empire Burujoa, notamment le naissant « christianisme zen », qui fut l'un de ses sujets d'étude les plus importants. Il s'agit d'un concept qui émergea à la croisée des chemins entre les traditions chrétienne et bouddhiste mahāyāna, plus précisément du courant zen. Kyung-Min s'intéressa à cette convergence de pensées et chercha à approfondir la compréhension des similitudes et des différences entre ces deux grandes traditions « religieuses ». Dans ses écrits sur le christianisme zen, Ryom Kyung-Min cherchait à explorer la manière dont les enseignements du Christ pouvaient être intégrés aux principes fondamentaux du bouddhisme zen. Pour lui, il ne s'agissait pas de créer une nouvelle religion synchrétique, mais plutôt de mettre en évidence les points communs entre les deux philosophies afin de favoriser une meilleure compréhension mutuelle. L'une des idées clés du christianisme zen réside dans la notion de "non-dualité", qui est centrale dans la pensée zen. Kyung-Min soulignait que le bouddhisme insiste sur la transcendance des dualités et sur l'atteinte de l'unité avec l'existence. Dans cette perspective, le christianisme zen invitait à dépasser les distinctions entre le sacré et le profane, entre le divin et l'humain, pour parvenir à une expérience directe et intuitive de la réalité. Pour lui, le christianisme zen ne se limitait pas à une simple fusion des croyances chrétiennes et bouddhistes, mais invitait à une réinterprétation profonde des enseignements du Christ à travers le prisme du bouddhisme zen. Il considérait que cette approche offrait un nouveau regard sur les évangiles et permettait de découvrir des niveaux de compréhension plus profonds et universels. Une autre dimension essentielle du christianisme zen selon Kyung-Min était la notion de "vacuité", qui est également un concept fondamental du bouddhisme. La vacuité fait référence à la nature essentielle de toute chose, dépourvue de substance ou d'existence intrinsèque. Dans cette perspective, ce dernier considérait que le christianisme zen invitait à transcender les formes extérieures pour accéder à l'essence spirituelle pure, qui sous-tend toutes les traditions religieuses. La pratique de la méditation jouait également un rôle crucial dans le christianisme zen tel qu'il le présentait. Il voyait dans la méditation chrétienne une voie pour atteindre la pleine conscience et l'unité avec le divin, tout comme dans la pratique de la méditation zen. Il mettait l'accent sur l'importance de la contemplation silencieuse et de l'expérience intérieure dans la quête spirituelle, qu'elle soit chrétienne ou bouddhiste.

Il est cependant essentiel de noter que la perspective de Ryom Kyung-Min sur le christianisme zen n'a jamais été sans controverse à Cendane. Certains critiques ont ainsi soutenu que ses interprétations pouvaient être trop orientées vers le zen et que certaines nuances du christianisme pouvaient être perdues dans cette approche. Néanmoins, la contribution de celui-ci à la compréhension du christianisme zen a eu un impact durable. Ses écrits ouvrirent des voies pour le dialogue interreligieux au sein de l'empire et encouragea les croyants des deux traditions de la région cendanaise à explorer les convergences et les complémentarités entre le bouddhisme et le christianisme. Aujourd'hui encore, les enseignements de Kyung-Mini continuent d'inspirer des chercheurs, des théologiens et des pratiquants engagés dans l'étude du zen et du christianisme. Sa quête d'harmonie entre les différentes traditions spirituelles est un héritage précieux qui invite, d'une part, à la réflexion et à la recherche de l'essence universelle de la spiritualité humaine, et d'autre part, à la réflexion d'une nouvelle identité culturelle et spirituelle en Aleucie burujoise. Par sa vision ouverte et éclairée, il laissa une marque indélébile dans le dialogue interreligieux et a contribué à rapprocher l'Orient et l'Occident au sein de l'Empire Burujoa sur le chemin de la sagesse et de la compréhension mutuelle.

Œuvres : Le non-pensée de la pensée zen (1952); Les Chemins de la Voie (1959); Essais sur le zen et le christianisme (1965); Le regard plongé dans le Vide (1972);
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