16/08/2014
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Activités intérieures et vie quotidienne au Pontarbello

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ACTIVITÉS INTÉRIEURES ET VIE QUOTIDIENNE DU PONTARBELLO



Paysages et société civile pontarbellois

SOMMAIRE


SOCIETE
  • Absence de liberté syndicale, article
  • L'éducation nationale pontarbelloise, article
RELIGION
  • L'Eglise pontarbelloise : un adjuvant appréciable pour le régime national-catholique de Santialche, article
SPORT
  • Clube de futebol Santialche, article
  • Clube interurbano de Córteixo, article
ECONOMIE
  • Stratégie commerciale à l'export : made in Pontarbello devient made in RNP, article
  • La culture du tabac : la stratégie du luxe pontarbellois, article
  • Flotte fantôme pontarbelloise, article
SECURITE
  • La protection des personnalités politiques : un travail conjoint entre la police militaire et les sociétés militaires privées, article
  • La Milícia para o Fervor Católico (MFC) : un allié local taillé pour la guerre asymétrique, article
ECONOMIE


Stratégie commerciale à l’export : made in Pontarbello devient made in RP


Étiquetage des nouveaux produits pontarbellois destinés à l'export
Les marchés internationaux, une cible puissante.


Indubitablement, les consommateurs mondiaux ont le choix de garantir ou non la prospérité commerciale et donc économique de nombreux pays tournés vers l’export, pour ne pas dire dépendants. L’économie pontarbelloise, très agraire et dédiée à l’exploitation au développement du secteur primaire et secondaire, n’échappe pas au principe.

Le Pontarbello n’est pas, par son essence politique, une destination propice au tourisme, ce qui limite fortement les propensions que peut avoir le secteur tertiaire dans la péninsule. Toutefois, le Pontarbello a un climat moins tropical que l’Alguarena et même si l’espace agricole y est nettement moindre, des cultures de denrées identiques à celles poussant en Eurysie sont permises, à commencer par les blés. Des cultures identiques à l’Eurysie, foyer notoire d’instabilités, cela peut être appréciable mais le consommateur reste roi derrière son caddie et le fait que les autorités pontarbelloises soient limitées à une junte militaire vivant sous le culte de la personnalité de son héros national le Général Leopoldo Sapateiro, peut dégrader l’image du pays et donc de ses produits à l’international.

Au Pontarbello, le syndicalisme est un délit, les conditions de travail y sont rudes et la législation s’y référant limitée. Un atout pour le pays qui peut produire avec une certaine constance indépendamment des contraintes rencontrées dans les pays libéraux où des mouvements sociaux, liés à des actions de grèves et de blocages, peuvent réfréner le bon fonctionnement de l’outil industriel et rendre fluctuant le coût des produits en vente, que ce soit sur les marchés intérieurs ou extérieurs.

Éviter le kaki-bashing, des consommateurs ne voulant pas acheter des produits réalisés sous dictature et junte militaire.

Les institutions pontarbelloises, formées autour de la junte militaire, ont donc des intérêts croissants à maintenir une bonne production industrielle, obtenue de facto par la limitation des législations relatives au travail mais elles ont aussi intérêts à soigner leur image à l’international, pour permettre le débouché desdits produits industriels. Des intérêts à priori placés sous des vents contraires, que les proches conseillers du Général Leopoldo Sapateiro tentent de ranger sous une même dynamique.

En effet, la mondialisation des économies oblige les populations à un certain brassement et avec lui, une nouvelle ouverture faite sur le monde et le rapport que les gens ont à la sexualité, la vie de famille, la religion, le travail. La capacité et la facilité d’accès aux informations internationales, qu’elles soient relatives à un pays frontalier ou à un état situé à des dizaines de milliers de kilomètres par delà les mers et les océans, permet aux consommateurs de tout pays, d’avoir une idée forgée sur les pratiques institutionnelles et les fonctionnement sociétaux d’états étrangers. Ces opinions ainsi forgées, peuvent toutefois priver les produits pontarbellois de débouchés commerciaux auprès de grossistes étrangers qui peineraient à les vendre auprès d’un panel de clients engagé ou scrupuleux du sort politique réservé à ce pays de la péninsule sud d’Aleucie.

L'étiquetage sous acronyme est une option viable pour vendre plus facilement les produits pontarbellois à l’international.

Que viendrait vouloir dire une inscription “made in RP” ? RP pour “República de Pontarbello” est un acronyme qui vise, non pas à mentir sur l’origine réelle du produit en vente, mais à baisser la garde du consommateur étranger qui n’identifie pas, sous une appellation explicite, la dictature d’Aleucie du Sud. Le fait de mettre un acronyme plutôt qu’une appellation entière dissuade le consommateur de réflexion quant à la provenance de son produit, car des pays commençant par la lettre “p” il y en a légion…

Masquer une information, sans la supprimer, voilà tout l’enjeu des autorités pontarbelloises, engagées sur la sauvegarde de la compétitivité pontarbelloise vers l’export mais assurément en manque d’une image de marque auprès de la scène internationale. Acheter pontarbellois, c’est indirectement soutenir la dictature militaire en place dans la péninsule et les nombreuses entorses faites aux libertés individuelles et collectives, un positionnement peu enviable chez certains foyers de consommateurs dans les démocraties mais qui pourrait se soumettre à un flou si la provenance des produits achetés se limitait à une mention évasif du Pontarbello, sous la forme d’acronymes.

RP pour República de Pontarbello, un choix par évidence.

La mise en place d’acronymes pour dénommer la provenance de certains produits, ne pouvait néanmoins pas se faire sous n’importe quelle forme. Les langues francophones étant particulièrement répandues dans le commerce international puisque de nombreux pays aleuciens et eurysiens l’ont pour langue officielle, les autorités du Pontarbello ont souhaité adopter un acronyme dont le développement pour être identiquement traduit en langues francophones ou lusophones.

RP, c’est pour qui se renseigne (longuement) “República de Pontarbello” mais possiblement pour qui achète à l’emporte pièces un produit sur les étals : République du Péronas, République Pharois, République du Prodnov, République du Porto-Mundo ou encore Région du Port-Hafen… Une liste de noms multiples qui peut priver le consommateur de son libre arbitre lorsqu’il se trouve sur les étals d’un marché ou à la 38e course de son caddie, avec des moyens de vérification ou le temps nécessaire pour le faire, très limités.

C’est à cette fin que la stratégie commerciale du Pontarbello en 2013, s’est rangée derrière la nécessité de placer certaines informations “en filigrane” des étiquetages de leurs produits.

Intérêts a écrit :
  • Favoriser la diffusion des produits manufacturés au Pontarbello par la limitation des éléments d'authentification quant à la provenance des produits, par un libellé strictement acronymique.
  • S'affranchir des considérations morales qui pourraient inciter un consommateur étranger, à ne pas acheter un produit clairement identifié comme étant en provenance du Pontarbello.
SOCIETE


Absence de liberté syndicale


Liberté syndicale
Soucieuse de limiter la présence de mouvements sociaux sur le sol pontarbellois, la junte militaire du Général Sapateiro ne laisse aucune marge de manoeuvre à la liberté syndicale.


Pour contrer la possibilité de voir des mouvements sociaux paralyser le bon fonctionnement du tissu industriel et ses outils de production, la junte militaire du gouvernement Sapateiro a purement et simplement interdit les libertés syndicales dans la péninsule.

Le Pontarbello est un des pays au monde où les accidents au travail sont les plus mortels. Et pour cause, il n’existe pas d’acteurs de la sécurité au travail, qui soient déconnectés de l'État ou de l'employeur. C’est un constat simple mais porteur d’enseignement sur la situation syndicale dans cette ancienne province de l’Empire listonien qui déjà en son temps, pouvant entretenir quelques situations dégradées dans les sphères économiques de ses colonies. Depuis l’avènement du Pontarbello et l'indépendance de la péninsule en 2007, ce fait ne souffre d’aucune ambiguïté car des corpus législatifs interdisent la formation de structures syndicales et les manoeuvres violentes ou non violentes, visant à interrompre l’activité de production ou de distribution d‘un service.

Une mesure “protectrice” du patronat pontarbellois mais qui reflète en réalité la volonté du Général Sapateiro à prévenir l’émergence de leaders indépendants, voire politisés, qui soient susceptibles de pouvoir s’exprimer librement dans un espace publique et de toucher la force vive du pays, que le Général Leopoldo Sapateiro a à coeur de conquérir l’opinion publique en défendant l’image d’un Pontarbello nouveau et au travail, dans l’intérêt du plus grand nombre. Il serait effectivement du plus mauvais effet, si d’autres personnes étaient susceptibles de se porter au devant de la foule, pour exprimer des idées et faire la critique des rapports de force ayant actuellement cours entre les classes sociales du pays.

En effet, et la société Thylacine Corporation en est peut-être l‘exemple le plus flagrant, le pouvoir Sapateiro est dépendant de grandes sociétés étrangères pour asseoir une certaine autorité sur les populations et justifier des principales rentrées d’argent nécessaires au fonctionnement des institutions.

Un gain d’influence sur la population fondé en trois points :
  • Ces entreprises étrangères sont plus solvables que l’impôt tiré des particuliers ou des commerces de proximité et les rentrées d’argent tirées de leur présence au Pontarbello peuvent partiellement couvrir les dépenses publiques des institutions,
  • les pontarbellois peuvent justifier d’un emploi mieux payé que s’ils oeuvrent dans l’artisanat ou le secteur primaire, essentiellement agricole,
  • l’installation de ces grands groupes internationaux est vecteur de croissance et de retombées secondaires, par l’apport technologique et à terme intellectuel qu’elles amènent avec elles. Elles sont susceptibles d’élever le niveau de maîtrise des sciences à l’échelle national et donc de permettre l’ouverture de nouvelles pistes d'investissement ou encore de recherches technologiques.

A ce titre, on comprend aisément que les firmes du secteur pharmaceutique et plus généralement, liées à l’ingénierie, qu’elle soit à des fins industrielles ou non, sont particulièrement prisées. Car le fait de favoriser l’installation d’entreprise disposant de leur propre pôle recherche et développement n’est pas anodin pour le gouvernement Sapateiro, qui peut ainsi compenser un déficit de cerveaux sur le territoire et garder le bénéfice d’avancées technologiques notables, commun avec le reste du monde (développé).

Et quel est le principal atout que peut mettre en avant le Pontarbello, pour inciter des sociétés étrangères à s’installer sur place? Sa capacité à façonner un corpus législatif en soutien à l’action patronal, sur des considérations financières il faut en convenir, mais également libertaire, par la privation de certains droits acquis aux démocraties libérales et qui permet au patronat étranger installé au Pontarbello, d’entamer des actions de développement, soutenues par une production continue et des conflits sociaux rares et cas échéant, réprimables par les forces de l’ordre ainsi que le reste des autorités du pays (les autorités judiciaires par exemple).

Dans ces circonstances, comprenez que la formation et l’adhésion à un syndicat de travailleurs est non seulement interdite, mais aussi réprimée par une base légale qui donne toujours raison (ou presque) à l’action patronale.
ECONOMIE


Flotte fantôme pontarbelloise


Flotte fantôme
Le concept de flotte fantôme s'est mis en place pour la prévention des sanctions internationales à l'encontre des capacités d'import et d'export pontarbelloises.

La junte militaire pontarbelloise, en état de siège permanent sur la scène internationale.

Considérant les nombreux affrontements armés qui ont touché le Pontarbello dans sa phase d'indépendance, et qui l'ont successivement opposé aux autorités impériales listoniennes, aux Brigades Solaires, une organisation paramilitaire sous financement actif du Grand Kah, puis aux autorités pharoises lors de la libération de l'enclave péninsulaire, les autorités militaires de la République d'Union Nationale du Pontarbello considèrent comme plausibles des manoeuvres de politique étrangère visant à restreindre les capacités d'importation et d'exportation pontarbelloises.

Micronation de deux millions d'habitants seulement, installés sur un territoire d'un peu plus de 15 000 km² pour partie difficilement aménageable compte tenu d'une présence marquée d reliefs et de forêts tropicales, le Pontarbello n'échappe pas à la nécessité d'importer certains de ses besoins nationaux, l’assujettissant de facto aux enjeux d'une politique étrangère complexe au sein du concert des nations.

Régime autoritaire porté par une junte militaire féroce, le Pontarbello peut raisonnablement rebouter certains consommateurs étrangers à acheter ses marchandises, l'obligeant à quelques ruses de sioux, comme la stratégie commerciale portant dénomination du "made in RP", qui vise à installer un flou acronymique auprès des consommateurs, qui ne peuvent identifier d'un oeil direct, la provenance exacte du produit qu'il tienne en main lorsqu'ils se trouvent devant le rayon en magasin.

Échapper aux sanctions internationales est le premier objectif à la constitution d'une flotte fantôme.

Embargo économique, boycott, mesures de rétorsions économiques diverses, les actions et initiatives politiques étrangères ne manquent pas pour offrir le change à un concurrent commercial et durablement décourager les sociétés de transport nationales ou étrangères d'acheminer lesdits produits auprès des routes commerciales internationales. Ces sanctions économiques téléguidées depuis l'étranger, sont en effet en mesure de directement priver un état d'accéder à un marché (celui de l'état à l'origine des sanctions) mais aussi ceux d'états étrangers au différend, par des mesures d'atteintes fiscales, administratives sur tout ou partie des moyens engagés dans le transport des marchandises de l'état ciblé.

Dans cette configuration, aussi minime puisse être le commerce entre l'état puni et punitif, il existe un certain nombre de leviers pouvant ricocher sur les états ou les sociétés étrangères partenaires du commerce rendu interdit. De ce constat et pour s'en prémunir, la République d'Union Nationale du Pontarbello peut faire le choix d'instaurer certaines mesures visant à lui faire acquérir une flotte marchande "fantôme" et maintenue opérationnelle indépendamment des sanctions internationales dirigées à son encontre.

La flotte fantôme, le choix d'une flotte de navires pontarbellois sans lien direct avec son pays d'attache.

Si les sanctions économiques et administratives dirigées par l'étranger peuvent entrainer une succession de contraintes visant à décourager les sociétés de transport partenaires du Pontarbello, d'avoir pour destination et provenance ce même pays, la constitution d'une flotte marchande de navires pontarbellois, indépendants de sociétés étrangères pour la fourniture de pièces de maintenance ou affranchie de la souscription à des assurances étrangères pour couvrir les pertes et dommages causées en transit de toute devient une impérieuse nécessité.

Ne pas utiliser d'assurances étrangères pour couvrir les dommages causés par ses navires vient en premier lieu éviter de tracer un lien visible entre le Pontarbello et son transporteur, par le refus de fournir des informations précises, est en soit ce qui permet de construire par assemblages, une relation de sociétés aux installations floues, elles-mêmes intermédiaires d'autres sociétés. Vivons heureux, vivons caché, vieil adage repris par les volontés politiques pontarbelloises souhaitant la constitution de cette flotte hors norme, pour réduire une dépendance vis-à-vis des sociétés de transport étrangères.

Des compagnies maritimes pontarbelloises installées à l'étranger au sein de destinations amies ou dissociés desp rincipales sphères d'influence mondiales, constituent le noyau de cette flotte fantôme pontarbelloise. Navires aux pavillons changeants, poursuivant un enregistrement récurrent auprès de différents pays réputés sans alignement sur la base d'informations visant à présenter le navire comme un bâtiment non pas pontarbellois mais alguarenos, farisistanais, burujois, mandrarikans, (ect...) les bâtiments de la flotte fantôme pontarbelloise semblent pouvoir compter sur l'absence de règlementation internationales pour ne pas adopter des standards d'identification et d'enregistrement, qui viendraient compliquer le caractère opaque de leur provenance et de leur (véritable) compagnie de rattachement.

Ainsi donc et considérant l'état actuel des règlementations du commerce international, il est peu probable, qu'à l'exception d'un blocus à l'encontre d'un territoire, un état puisse imposer une stricte interdiction des bâtiments d'une nation étrangère, à moins de formaliser une certaine standardisation des informations à fournir aux autorités administratives du pays, ce qui serait susceptible de nuire à la possibilité d'autres états commerçants, de fournir l'état à l'origine des sanctions contre un pays tiers. De là à affirmer que l'état punitif est plus pénalisé que l'état ciblé par les sanctions, il n'y a qu'un pas à franchir qu'il reviendra à chacun de considérer selon les rapports de force en présence.

La possibilité d'enregistrer des navires sous pavillon alguareno, est un fait d'autant plus appréciable qu'il conviendrait de dire que pour neutraliser lesdits bateaux, il faudra imposer des interdictions à la Fédération d'Alguarena elle-même, première puissance économique et militaire mondiale. Exceptée une certaine symbolique politique à sanctionner la première puissance mondiale, que seule la Louarie ou la Communauterra seraient susceptibles d'entamer, la possibilité pour le Pontarbello de voir évincés ses navires battant pavillons alguareno est quasi-nulle et à fortiori, sans effet.

La présence de compagnies maritimes pontarbellosies en Alguarena, serait d'autant plus aisée par la proximité géographique de ce dernier et les accords migratoires en présence qui facilitent le rapprochement affaires entre les sociétés des deux pays.

Intérêts RP a écrit :
  • s'affranchir des interdictions de mouillages des navires pontarbellois dans les ports du commerce international.
  • Pérenniser l'export et l'import de marchandises, à destination et en provenance de la péninsule pontarbelloise par l'enregistrement de navires pontarbellois sous pavillon étranger et l'incapacité notoire de la majorité des pays, à pouvoir imposer une standardisation des informations à fournir en vue de commercer sur un marché international.
SPORT


logo club de foot

CLUBE DE FUTEBOL SANTIALCHE (CF SANTIALCHE)



tenue de sport du club.

Le club de foot de Santialche est l'un des clubs les plus réputés (mais finalement l'un des rares clubs tout court) de la péninsule sud-aleucienne (à gauche : tenue à domicile, à droite tenue extérieure).



Avant-propos
Dans une période d'indépendance, pour ne pas dire d'après-guerre après les affrontements opposant l'Armée Nationale du Pontarbello Libre et les forces impériales de Listonie, le football s'est fait une échappatoire viable pour de nombreux citoyens et un outil politique des nouvelles autorités installées à la tête du pays. Disposant malgré tout que peu de moyens considérant le contexte économique et politique local, le football pontarbellois s'est professionnalisé qu'au sein de quelques grandes agglomérations du pays, à l'instar de Santialche, capitale de la République d'Union Nationale.

Fondation
Le club de foot de Santialche a été fondé dans un contexte d'après-guerre en 2007, pour d'une part instrumentaliser le sentiment d'appartenance auprès des populations et nourrir un discipline sportive "forte" à l'intérieur du pays pour relancer l'audience télévisée largement cantonnée aux faits 'actualités et dépêches de guerre. Bien qu'inhérent à la ville de Santialche, capitale du Pontarbello, le club est également sponsorisé par des deniers de l'état, considérant sa carte à jouer dans la solidarisation des foules et l'entretien d'une humeur pérenne sur le pays. Entretenu sur les deniers de l'état et de la municipalité, le club de Santialche dispose de fonds durables mais peu d'appétence pour le développement d'un mercato solide, contrairement aux clubs de son plus proches voisins, l'Alguarena.

Érigés au rang d'héros de la nation sur des considérations plus politiques que sportifs, les joueurs et joueuses du club de foot de Santialche sont encore des sportifs à qui il appartient pourtant de tout prouver, considérant les orientations faites autour du sport pontarbellois et les moyens jusqu'ici limités alloués...

Composition masculine

Titulaires (11)

Gardien de but: João Da Silva (As ♦)
Défenseur: Pablo Mendes (2 ♣)
Défenseur: Carlos Berrios (3 ♥)
Défenseur: Aleixo Mascarenhas (4 ♠)
Défenseur: Santiago Ávila (5 ♦)
Milieu de terrain: Ugo do Rosário (6 ♣)
Milieu de terrain: Cezar Águas (7 ♥)
Milieu de terrain: Jeremias Cerqueira (8 ♠)
Attaquant: Adelmar Magalhaes (9 ♦)
Attaquant: Diniz Gusmão (10 ♣)
Attaquant: Ricardo Pereira (Valet ♥)

Remplaçant(e)s (10)
Gardien de but: Carlos Oliveira (Dame ♠)
Défenseur: Luis Munõs (Valet ♦)
Défenseur: Paulo Dos Santos (Roi ♦)
Milieu de terrain: Jorge Nunes (As ♣)
Milieu de terrain: Arsenio Teixeira (2 ♥)
Milieu de terrain: Sebastião Guimarães (3 ♠)
Attaquant: Raul Mõniz (4 ♦)
Attaquant: Balbino Corte-Real (5 ♣)
Attaquant: Tacito Sequeira (6 ♥)
Attaquant: Cornélio Fidalgo (7 ♠)

Composition féminine

Titulaires (11)
Gardien de but: Sara Pimentel (Roi ♠)
Défenseur: Serafina Martins (10 ♥)
Défenseur: Isaura Mendez (7 ♦)
Défenseur: Estela Duarte (5 ♣)
Défenseur: Cátia Henriques (Dame ♦)
Milieu de terrain: Sonia Bastos (4 ♥)
Milieu de terrain: Alessandra Monãra (Valet ♣)
Milieu de terrain: Micaela Afontes (2 ♠)
Attaquant: Augusta Coutinho (3 ♠)
Attaquante: Valquíria Gama (6 ♠)
Attaquante: Gracília Matos (9 ♣)

Remplaçant(e)s
Gardien de but: Fortunata Pires (8 ♥)
Défenseur: Virginia Tomás (As ♣)
Défenseure: Lara Salgado (3 ♦)
Milieu de terrain: Carla Carreira (6 ♦)
Milieu de terrain: Severina Tavares (8 ♠)
Milieu de terrain: Sofia Perreira (2 ♦)
Attaquant: Teodora Queiroz (Valet ♠)
Attaquant: Lena Dacunha (5 ♥)
Attaquant: Paulita Fonseca (As ♦)
Attaquant: Eduarda Vila (4 ♥)
RELIGION


L'Eglise pontarbelloise : un adjuvant appréciable pour le régime national-catholique de Santialche.


Eglise et politique, l'équation permise
Le narratif voulu autour de la guerre d'indépendance et l'accession au pouvoir du Général Leopoldo Sapateiro, peut trouver en l'Eglise pontarbelloise un écho favorable.


Dès la fin des combats pour l’indépendance de la péninsule en juillet 2007, l'ex-église catholique impérial listonienne de la nouvelle péninsule pontarbelloise, reconnaissait l'autorité du Général Leopoldo Sapateiro, commandant des forces de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre. Un soutien salvateur dans ce pays où la population noue des rendez-vous dominicaux très importants avec l'Eglise catholique locale, plus encore en période de guerre comme celle qui caractérisait la situation locale du début des années 2000. Une quête de quiétude honnêtement aspirée par les colons listoniens d'Aleucie et pour laquelle l'Eglise locale défendait la voie tracée par le régime Sapateiro.

Il faut dire que le nouveau gouvernement de Santialche, présidé par le Général Leopoldo Sapateiro et sa junte militaire, ont tracé un boulevard à la formation d'une société placée sous le joug de l'autorité et du patriarcat, deux visions sociétales favorables à l'émancipation des doctrines religieuses en société et au sein des foyers pontarbellois. Bien entendu, loin de nosu la pensée qui consiste à dire que l'Eglise ait pâti des institutions impériales listoniennes, où se positionnait déjà sous des vents favorables. Mais contrairement au gouvernement Sapateiro fraichement arrivé au pouvoir, les autorités impériales listoniennes n'avaient que peu de dépendance vis-à-vis de l'Eglise catholique, là où le Général Sapateiro y tire volontiers de la légitimité, en développant un narratif d'homme providentiel, à la tête d'une région sinistrée par la déliquescence de valeurs humaines qu'il identifie avec une subjectivité indéniable. La restauration de privilèges cléricaux, à commencer par le financement public d'établissements religieux, a été le point de départ d'une solide entente, qui forme aujourd'hui le socle du partage de l'autorité morale et institutionnel sur le pays, combinaison appréciable à la formation d'une obédience citoyenne et fervente, à un régime totalitaire.

Si l’Église catholique pontarbelloise aide ostensiblement le dictateur Sapateiro à soigner son image auprès des populations, ce dernier n'est donc pas en reste lorsqu'il s'agit de lui fournir des avantages, pécuniaires et moraux indéniables, pour développer son influence dans la sphère privée et familiale des citoyens. Outre ces aspects, la junte militaire de Sapateiro est aussi un levier de protection physique incontestable pour les institutions religieuses catholiques locales, qui pourraient possiblement se voir mettre en compétition avec l'esprit révolutionnaire des mouvances communistes. Jusqu'ici la valeur travail se range immanquablement avec celle de la patrie, éloignant le spctre des mouvements sociaux de gauche, tant que l'Eglise poursuit son oeuvre promotionnelle des apports de la junte militaire, pour la relance économique et le regain d'autorité nécessaire à un pays meurtri par la guerre civile sur son sol.

Mais pour préserver son intégrité physique, l’Église catholique pontarbelloise peut également nourrir certains leviers avec l'aval des autorités locales. Il s'agit bien entendu de la capacité de celle-ci à former des groupes d'autodéfense catholiques, chargés de protéger les institutions religieuses catholiques, mais également chargés d’exécuter des actions de dissuasion, de persuasion, qu'il conviendrait d'opposer aux menaces dirigées à l'encontre de l'Eglise catholique et du régime politique local allié.


Intérêts a écrit :
  • Agglomérer l'opinion publique auprès de la junte militaire Sapateiro.
  • Erigé le Général Leopoldo Sapateiro en qualité d'homme providentiel, dans un contexte d'après-guerre, de relance économique et d'insertion au sein d'un monde de plus en plus mondialisé.
  • Formation de groupes d'autodéfense catholiques armés au sein de la population pontarbelloise, des groupes armés complaisants avec le régime Sapateiro et sa junte militaire.
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SPORT


logo club de foot Inter Córteixo

CLUBE INTERURBANO CORTEIXO (INTER CORTEIXO)



tenue de sport du club.

Le club interurbain de Córteixo s'est longtemps reposé sur les pratiquants sportifs de l'ensemble de l'arrondissement de Córteixo, multipliant les rencontres sportives à domicile (tenue de gauche) ou en extérieur (tenue de droite.



Avant-propos
Compte tenu des financements étatiques limités pour permettre leur fonctionnement et à fortiori des investissements, le club de Córteixo est à l'instar de nombreux clubs de foot pontarbellois, résigné à travailler auprès d'autres collectivités pour multiplier les opportunités et lever les fonds nécessaires aux projets, notamment par l'internationalisation des joueurs et les possibilités de transferts lucratifs qui en découleraient dans le cas où d'autres équipes mondiales seraient intéressées pour les y accueillir.

Fondation
Répondant à des considérations financières évidentes, la municipalité de Córteixo et celles de plusieurs villages rattachés à son arrondissement ont réuni sous une même équipe, les pratiquants sportifs retenus pour jouer les "grandes rencontres". C'est ainsi qu'en 2012, désireuses de suivre l'initiative de la municipalité de Santialche, ces mêmes agglomérations ont convenu de fonder l'interurbano de Córteixo, soit l'Inter Córteixo dans son appellation courte. Assez éloigné des subventions nationales, le club ambitionne depuis une certaine reconnaissance pour ses joueurs et lui, afin d'identifier des sponsors mais aussi des transferts de joueurs avantageux, dont les recettes pourraient aider au développement de la structure sportive locale.

Composition masculine

Titulaires (11)

Gardien de but: Carranza Díaz (Roi ♦)
Défenseur: Giuseppe Riojas (Valet ♠)
Défenseur: Saturio Benítez (10 ♣)
Défenseur: Salomón Curiel (6 ♦)
Défenseur: Noam Meraz (As ♦)
Milieu de terrain: Urías Cordova (7 ♣)
Milieu de terrain: Illel Hurtado (8 ♣)
Milieu de terrain: Meulén Salinas Chacón (Dame ♠)
Attaquant: Poncio Frías (6 ♥)
Attaquant: Maclovio Samaniego (10 ♥)
Attaquant: Aciscio Carrera (Dame ♥)

Remplaçant(e)s (10)
Gardien de but: Matías Rodríguez (Dame ♣)
Défenseur: Nicon Meléndõs (2 ♥)
Défenseur: Nicanor Corona Briseño (As ♣)
Milieu de terrain: Adonías Carrasquill (Roi ♦)
Milieu de terrain: Bricio Núñez (Valet ♦)
Milieu de terrain: Eurico Alcaraz (3 ♦)
Attaquant: Amilcar Merino Coronado (As ♥)
Attaquant: Amadeo Velázquez (5 ♥)
Attaquant: Perfecto Rentería (3 ♥)
Attaquant: Ladislao Saldivar (6 ♠)

Composition féminine

Titulaires (11)
Gardien de but: Chiara Valdivia (Dame ♦)
Défenseur: Llanca Riojas Rico (7 ♠)
Défenseur: Cilinia Tapia Badillo (7 ♥)
Défenseur: Eodora Otero (3 ♣)
Défenseur: Asis Valladares (2 ♦)
Milieu de terrain: Cibeles Montanez (Dame ♠)
Milieu de terrain: Luminosa Bañuelos (8 ♠)
Milieu de terrain: Nimfa Alvarez Chapa (9 ♦)
Attaquant: Melany Carranza Montenegro (Dame ♥)
Attaquante: Olina Suárez (As ♣)
Attaquante: Leonila Carreón (Roi ♥)

Remplaçant(e)s
Gardien de but: Nadelina Villegas (3 ♠)
Défenseur: Mariela Enríquez (6 ♦)
Défenseure: Amalsinda Reyes (7 ♠)
Milieu de terrain: Debora Tapia (Roi ♠)
Milieu de terrain: Soria Jimínez (Dame ♠)
Milieu de terrain: Zite Barragán Valdés (9 ♠)
Attaquant: Inda Almonte (Dame ♥)
Attaquant: Taiel Sarabiás (Dame ♠)
Attaquant: Jemina Blanco (As ♠)
Attaquant: Zulma Venegas (4 ♠)
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SECURITE


La protection des personnalités politiques pontarbelloises : un travail conjoint entre la police militaire et les sociétés militaires privées.

Société militaire privée et police militaire
La sécurité des personnalités publiques pontarbelloises de premier plan, s’inscrit dans le cadre d'une coopération entre la Polícia Militar et la société militaire privée du Jaguar Paltoterran.

La République d'Union Nationale du Pontarbello est un état fondé par la junte militaire pontarbelloise en 2007, ce qui conféra une place de choix au sein des institutions du pays pour les officiers qui l'ont composé, à commencer par le plus éminent d'entre eux, le Général Leopoldo Sapateiro, érigé en chef de la nation. C'est donc naturellement que l'assise du pouvoir et la protection de ceux qui en détiennent les rênes, se soit vu confiée aux forces de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre (ANPL). Dès lors, le soldat qui opérait des manoeuvres sur un théâtre de guerre, était potentiellement le même que celui qui oeuvrait au maintien de l'ordre et à la sécurité des cadres dirigeants du pays.

Une utilisation intensive de cette ressource humaine qui a trouvé ses limites en 2010, lorsque des cas de corruption au sein de l'armée ont été révélés et que certains de ses membres avaient directement collaboré avec l'ennemi en vue d'organiser une attaque sur un pénitencier du pays. Si les soldats félons de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre ont depuis connu une fin atroce, par une exécution brutale et mise en scène au travers d'un procès en vue d'entretenir la dissuasion, les autorités pontarbelloises ont depuis nourri la réflexion selon laquelle le risque ne pourrait être définitivement écarté avant une réforme profonde des organes militaires du pays.

C'est donc dans ce contexte précis qu'est née la Polícia Militar, une nouvelle institution militaire structurée et focalisée sur la sécurité intérieure du pays. Des soldats certes, mais au statut défini sur le maintien de l'ordre et cantonné à l'intérieur du pays. En évitant l'étalement des tâches de l'armée régulière, le Général Leopoldo Sapateiro a souhaité renforcé les valeurs de chaque arme, l'une tourné vers la prévention des menaces extérieures, l’autre des menaces sur le territoire national. Selon le rapport commandé par le gouvernement après l’exécution des soldats félons, portant sortie de crise de l'attaque du pénitencier, il apparaissait qu'il pouvait effectivement être fait un lien entre le développement des missions imputables à l'ANPL et l'effritement des valeurs patriotiques d'une frange marginale en son sein. Des manquements parfois anodins, comparativement à la trahison enregistrée au pénitencier de Santialche, mais qui contribué à renforcer l'idée selon laquelle les soldats de l'ANPL perdaient le sens premier de leur mission à force de se partager entre le maintien de l'ordre, la protection statique & dynamique, de bâtiments ou de personnalités. Il ne faut pas non plus oublier que l'occupation du pouvoir par la junte militaire a permis un certain nombre d'avantages, de privilèges, aux membres de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre, si bien qu'intégrer l'armée confère un statut social avantageux.

Un positionnement et des privilèges, qui peuvent nourrir des ambitions et avec eux le risque d'une facilité à la corruption si ces mêmes soldats venaient à occuper des postes sensibles, pour lesquels des tierces personnes en malversation seraient prêtes à mettre une certaine somme sur la table. En intronisant la police militaire au sein des institutions de l'armée pontarbelloise, la junte militaire souligne l'importance de ce corps dont la vocation première est de sécuriser le territoire face à une menace intérieure. Un cap clair et une feuille de route connue, qui viennent responsabiliser les éléments de cette unité militaire dite spécialisée.

Néanmoins, la bonne volonté et une loyauté absolue ne suffisent à gager de l'efficacité des moyens. C'est pourquoi, en sus de la police militaire qui a à cœur de sécuriser l'environnement dans lequel évoluent les personnalités politiques du pays, la junte militaire fait également appel à une société militaire privée, représentée par le Jaguar Paltoterran, afin de professionnaliser les forces de sécurité intérieures et d'offrir une expertise reconnue, dans les missions de protection rapprochée, pour lesquelles le groupe alguareno jouit d'une certaine notoriété.

Dans cette configuration, le Jaguar Paltoterran vient protéger au plus près les personnalités politiques du Pontarbello, dont le Général Leopoldo Sapateiro et offrir un conseil technique aux opérations de sécurisation des environnements publics faits par la police militaire. De ce fait, le Jaguar Paltoterran vient constituer une expertise supplémentaire au service d'une police militaire loyale.

Intérêts a écrit :
  • Protection renforcée des personnalités nationales et des infrastructures officielles pouvant être visées par une opération clandestine hostile.
  • Matérialiser la coopération interservices/interinstitutionnelle et le degré de préparation des unités de sécurité rapprochée en cas d'attaque.
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SECURITE


La Milícia para o Fervor Católico (MFC) : un allié local taillé pour la guerre asymétrique.

Logo de la Milícia para o Fervor Católico
La Milícia para o Fervor Católico, bien qu'elle constitue un électron libre dirigé par l'Eglise pontarbelloise, n'en demeure pas moins une force armée irrégulière appréciable dans l'organisation d'une défense territoriale.

De l'aveu même du Colonel Jonatán Yepes, commandant la force spéciale "Ascara", les combattants appartenant à la MFC peuvent se révéler redoutables dans des actions de combat dits non conventionnelles. Présentée comme "une force désinhibée et rudimentaire", la Milícia para o Fervor Católico vient en effet se dispenser de la logistique militaire pontarbelloise pour malgré tout lui offrir une force de frappe non négligeable, particulièrement pour l'occupation d'environnements tropicaux ou urbains, tels que les jungles ou autres théâtres propices à la tenue d'actions "coups de poing" type "frappe et repli".

Ces milices ont effectivement un commandement décentralisé. Ce qui a pour effet immédiat de les priver d'une capacité à organiser de grandes manoeuvres militaires mais qui n'en demeurent pas moins capable de conduire des actions multiples de moyennes et petites envergures, comme des embuscades de convois, assassinats et infiltration de lignes ennemies. Pour s'équiper, la Milícia para o Fervor Católico peut compter sur des anciens stocks impériaux listoniens, présents sur la péninsule pontarbelloise avant que celle-ci ne déclare son indépendance et des rebus de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre, dont l'entretien lui est plus coûteux que la cession à un tiers. A l'exception de quelques blindés, la MFC mise donc essentiellement sa capacité offensive sur l'entretien de forces légères et mobiles dont l'approvisionnement en armes peut reposer sur de petites fabriques mobiles, pour la fabrication de munitions par exemple et le reconditionnement de véhicules civils en passe d'être militarisés, comme des camions et autres véhicules tout-terrain légers.

Compte-tenu du caractère asymétrique de ses opérations parfois portées au coeur de la jungle, les combattants de la Milícia para o Fervor Católico n'hésitent pas à privilégier de petits véhicules, motorisés ou non tels que des vélos, faciles d'entretien et de réparation ainsi très mobiles sur des environnements tropicaux assujettis à la canopée. La bicyclette ne demande en effet aucune formations logistiques nécessaires à l’approvisionnement en essence ou leur réparation. Ces véhicules sont en outre abondants parmi les populations et peuvent très facilement être remplacés, voire réquisitionnés à moindre frais aux civils.


ORBAT d'un groupe d'autodéfense de la MFC
ORBAT d'un peloton de la bataillon de la Milícia para o Fervor Católico / Milice pour la Ferveur Catholique (MFC), de sorte à apprécier le niveau d'équipements à disposition et leur facilité d'entretien (clic gauche pour agrandir).


Les combattants de la MFC ne sont pas tous des soldats "de carrière", c'est-à-dire qu'une partie de l'année, ces derniers exercent une seconde activité au contact de la population. Une proximité appréciable, qui leur confère une connaissance tactique réelle du territoire pontarbellois.

Mais si la Milícia para o Fervor Católico est, nous l'avons vu, assez décentralisée sur le territoire péninsulaire ud Pontarbello, il n'en demeure pas moins que ces différentes cellules se mettent au service de figures éminentes chargées, non pas de superviser les opérationnels, mais de tracer des axes stratégiques et destinés à motiver des actions locales indépendantes. Les personnalités notables du mouvement sont partagées entre des figures dites morales, comme Diego Maximino De Campos, évêque et financeur de la Milícia para o Fervor Católico, et des figures de commandement stratégique, comme Rodrigo Rocha Barros, colonel et commandant de la Milícia para o Fervor Católico ou encore Iolanda Pinto, cheffe d'escadron et porte-parole de la Milícia para o Fervor Católico.

Intérêts a écrit :
  • Disponibilité de forces irrégulières pour la défense territoriale (avec une connaissance aiguë du terrain et entrainement aux attaques indirectes, telles que les embuscades et infiltrations de lignes ennemies).
  • Facilités dans la conduite d'actions clandestines armées, dans des environnements tropicaux ou tempérés, et plsu encore sur le territoire péninsulaire pontarbellois.
ECONOMIE


La culture du tabac : la stratégie du luxe pontarbellois.

Cultures de tabac et production de cigares de luxe
Très vite derrière les cultures céréalières, le tabac s'est imposé dans une large partie des terres cultivables du pays.

Avec une superficie de 15 211 km² et moitié moins de surfaces cultivables, la République d'Union Nationale du Pontarbello compose avec des perspectives de rendements agricoles limitantes pour développer l'exportation. Une faiblesse connue et qui peine à être compensée par la présence d'un climat subtropical sur l'ensemble de la péninsule.

Si le gouvernement pontarbellois, dans un soucis de paix sociale et de maintien de l'ordre public, donne la part belle aux subventions à destination des exploitations céréalières, la surface cultivable restante pousse avec elle des initiatives nouvelles, pour ne pas cantonner le secteur agricole à des productions céréalières dévaluées par le nombre de sacs produits par la concurrence étrangère.

Parmi les nouvelles initiatives du secteur, se trouve la culture du tabac. Cinquième culture du pays derrière le maïs, le blé, l'orge et l'avocat, le tabac pontarbellois et ses produits dérivés se sont imposés comme l'un des biens les plus rentables à l'exportation. En effet, considérant les surfaces agricoles supérieures et les technologies d'ingénierie agricoles avancées présentes au sein de nombreux pays concurrents, la capacité des exploitations céréalières pontarbelloises à produire suffisamment et à moindre frais apparaît jusqu'ici comme un vœu pieux.

Les autres cultures développées à l'intérieur du pays, à l'instar du tabac, ne disposent pas elles non plus de surfaces cultivables excessivement importantes. Aussi, si les associations professionnelles des cultures céréalières n'ont pas su travailler ensemble pour surmonter les freins à l'exportation, les associations professionnelles liées à la culture du tabac ont quant à elles d'emblée convenu que les productions de tabac pontarbellois devaient cibler un public restreint et élitiste. On ne peut pas produire massivement de sorte à noyer le marché mondial, produisons d'infimes quantités sous des labels premium.

C'est ainsi que la coopération des associations professionnelles d'exploitants du tabac, a permis de défendre auprès du gouvernement pontarbellois, la création de quelques marques de luxe, autour des productions de tabac du pays. Cigares, tabatières, allumes et coupe-cigares, autant de produits placés sous le giron de plusieurs marques de renom, dont la limitation en nombre permet la mise en place de millésimes, identiquement aux grands vins eurysiens.

Hissé au rang de trésor national, la culture du tabac n'était pas excessivement développée pendant l'ère coloniale listonienne, si bien que le gouvernement indépendantiste pontarbellois, a également pris le pari de miser sur cette culture en 2008, pour justifier d'une rupture économique et agricole avec l'ancien régime colonial. Développer une culture du tabac premium, que l'on pourrait positionner avantageusement à l'exportation, devenait alors un argument politique se faisant la démonstration d'une certaine réussite commerciale, que n'avait pas su trouver l'ancien empire colonial listonien.

Voyant le marché fleurir, un important nombre d'exploitations agricoles portés sur la culture céréalière, ont souhaité entamer une reconversion de leurs cultures pour ensuite se tourner vers le tabac. Mais l'enthousiasme généré autour de cette nouvelle "manne nationale" faisait peser deux risques pour le gouvernement. Premièrement, un risque lié à l'abandon des cultures céréalières, ce qui aurait eu pour conséquence immédiate, de provoquer la hausse des denrées céréalières par la baisse d'une production nationale. Deuxièmement, l'arrivée de nouveaux exploitants de tabac pontarbellois étaient susceptibles de générer plus de production sur les marchés internationaux, et donc de faire fluctuer la valeur marchande d'une tonne de tabac premium.

Devant de tels risques, les associations professionnelles des producteurs de tabac ont formé ce qui s'est peu à peu apparenté à un lobby, pour faire pression sur la junte militaire, afin qu'elle protège ce secteur encore fragile.

A l'issue d'échange où des représentants du gouvernement ont rencontré des représentants des associations de producteurs de tabac, il a été décidé la mise en place d'une série de labels qualité, destinés à rendre identifiables les productions de tabac "soutenues" par le gouvernement et les associations professionnelles des producteurs de tabac, et à marginaliser le reste. Le gouvernement pontarbellois, cherchant à réduire le nombre d'exploitations de tabac pour raréfier la demande et accompagner le surclassement de ses produits tabatiers exportés, a également formalisé des licences valant agrément à la vente de tabac à l'international. Un cultivateur de tabac peut donc produire sans cette licence, mais pas vendre le fruit de ses récoltes sur les marchés internationaux...

Aussi dur soit le geste, l'action gouvernementale est à ce jour un gage historique de la qualité des productions de tabac pontarbelloises et de leurs quantités limitées sur les marchés internationaux.

Intérêts a écrit :
  • Identification d'une matière première de premier plan.
  • Produit de luxe pontarbellois.
SOCIETE


L'éducation nationale pontarbelloise.

Education nationale pontarbelloise
L’endoctrinement de la jeunesse par l'éducation nationale, est une des composantes politiques que la junte militaire aiguise au nom de la cohésion nationale.

A l'instar de nombreux pans de la société civile pontarbelloise, le gouvernement de la junte militaire du pays conserve une mainmise totale (ou presque) sur l'éducation nationale. Pour le présenter autrement, l'enseignement privé n'existe pas dans la péninsule pontarbelloise. Un choix assumé puisqu'il permait au pouvoir de soutenir ses assises sur la population, par la définition et le déroulé de programmes scolaires qui n'entament pas le récit national fait autour de certains évènements historiques, sociologiques, ou de manière générale, des évènements alimentant l'unité du pays.

L'absence d'écoles privées à l'intérieur du pays, oblige à des moyens conséquents par le gouvernement pontarbellois, de sorte à couvrir les millions de besoins correspondants à autant d'enfants en phase d'apprentissage. Des moyens conséquents qui ne peuvent être comblés par des organismes privés et invite le gouvernement pontarbellois à une organisation atypique de son système éducatif.

La nationalisation du système éducatif pontarbellois impose présentement deux contraintes:
  • l'incapacité des programmes universitaires à nourrir des échanges internationaux, pour monter en compétence les ingénieurs et autres futurs "cerveaux" du pays. Les programmes scolaires et les stages internationaux sont étrangers à l'apprentissage pontarbellois et ne constituent pas une base de références pour la définition des programmes ou encore de notation pour l'évaluation des apprenants.
  • le déficit d'attractivité au sein de la profession professorale puisque tous sont fonctionnaires payés par l'état, soumis à une censure et rémunérés selon des barèmes nationaux, identiques d'un établissement à l'autre. La profession n'a donc pas le vent en poupe et les fonctionnaires recrutés dans celle-ci peuvent présenter un engagement limité.

L'importance des dépenses publiques liées à l'éducation nationale implique que le gouvernement pontarbellois ait souhaité maintenir le caractère payant pour l'accès à l'éducation dans le pays. Un accès à l'éducation payant mais sous la forme d'un reste à charge puisque l'état vient régler entre 60 et 80% des coûts d'une scolarité. La prise en charge étatique dépend du niveau d'études actuellement poursuivi par l'écolier et des notes enregistrées par l'écolier/l'étudiant. La participation étatique supplémentaire (PES) liée à la (bonne) notation des élèves n'est disponible que sur les classes du lycée et de l'université. Une mesure couteuse mais destinée à promouvoir et à stimuler l'apprentissage pour des jeunes jusqu'ici peu poussés vers une logique d'excellence au sein de leurs établissements.

Du côté du professorat, les difficultés de recrutement ont imposé à la junte militaire de revoir les critères d'admission au corps enseignant pour le rendre, à l'exception des critères d'éthique et de moralité", plus souples à l'admission. Les aspirants professeurs sont ainsi évalués sur la base d'un concours théorique lié à leurs connaissances générales, un exercice de recherche et de rédaction sur une thématique libre, une thématique dirigée, et enfin une présentation devant jury pour apprécier la pédagogie de l'enseignant, ses techniques de recherches ainsi que sa structuration de la pensée.

Outre ces "performances", la moralité et l'éthique de l'enseignant font également l'objet d'une enquête administrative, diligentée par la police militaire du pays. Comprenez par là, que l'aspirant enseignant doit être exempt de tout reproche vis-à-vis de la loi et étranger à toutes les rumeurs permises, au terme d'une enquête de voisinage scrupuleuse, opérée sur le lieu de domicilation, le lieu de travail actuel et anciens employeurs, ainsi qu'au sein de la famille.

Ainsi donc, l'enseignement pontarbellois correspond à un service, dont le coût se voit directement (frais de scolarité trimestriels) et indirectement (participation de l'état financé par l'impôt) imputé aux familles. La faible couverture des universités au sein du pays, se lie inlassablement à la situation pénurique du corps professorale et limite le nombre de places disponibles à l'échelle nationale. La limitation des places ouvertes à l'inscription en université entraine un coût assez important, pour large partie imputée aux ménages.

A titre indicatif, le coût par enfant ou d'un étudiant, par trimestre de scolarité (hors frais annexes à la scolarité comme la restauration ou le périscolaire) :

Maternelle : 800 Escudo Pontarbellois [EP] (soit 0,4 unité monétaire internationale)
  • Participation de l'état : 80%
  • Reste à charge du foyer : 20%

Primaire : 1 100 Escudo Pontarbellois [EP] (soit 0,55 unité monétaire internationale)
  • Participation de l'état : 75%
  • Reste à charge du foyer : 25 %

Collège : 1 400 Escudo Pontarbellois [EP] (soit 0,7 unité monétaire internationale)
  • Participation de l'état : 70%
  • Reste à charge du foyer : 30%

Lycée : 2 000 Escudo Pontarbellois [EP] (soit 1 unité monétaire internationale)
  • Participation de l'état : 50% (jusqu'à 60% selon notation de l'étudiant, frais de scolarité réglés en différé pour que la notation du trimestre précédent soit connue à la facturation).
  • Reste à charge du foyer : 40 à 50% selon le bulletin scolaire de l'étudiant

Université : 3 000 Escudo Pontarbellois [EP] (soit 1,5 unité monétaire internationale)
  • Participation de l'état : 30% (jusqu'à 50% selon notation de l'étudiant, avec là encore une facturation différée des frais de scolarité trimestriels, de sorte à éviter toutes avances aux ménages).
  • Reste à charge du foyer : 50 à 70% selon le relevé de note de l'étudiant

La différence notable de coûts entre les différents degrés d'enseignement peut se révéler dissuasive, dans un pays où le salaire moyen net mensuel était en 2014, fixé à 3 000 réals pontarbellois (soit 1,5 unité monétaire internationale).

Pour ne pas ajouter de la misère au sein de la société civile et conscient qu'un nombre conséquent d'actifs se tournera vers des emplois à faible qualification ou alors liés à une formation après arrivée sur le poste, le gouvernement pontarbellois n'impose l'inscription à l'école que sur les niveaux d'enseignements correspondant à la maternelle, à la primaire et au collège. Un laxisme nécessaire, pour ne pas tirer les familles les plus pauvres du pays dans la rue, sans amputer le taux de lettrisme au sein de la population des jeunes actifs ou exemptés quiconque des enseignements autour de l'Histoire nationale.

Bien que l'enseignement privé soit inexistant au Pontarbello, les institutions religieuses sont parties prenantes de l'éducation des plus jeunes, venant ainsi seconder le corps professoral avec l'aval de la junte militaire qui à coeur de nourrir de bonnes relations avec le Clergé pontarbellois. La contribution des institutions religieuses catholiques pontarbelloises, vient colmater de façon assez significative, la pénurie d'enseignants dans certains régions et certains établissements. Un support apprécié de tous, qui implique en contrepartie une influence palpable de la religion catholique au sein du programme éducatif pontarbellois.

Pour permettre la dispense d'enseignements à moindre frais, la junte militaire entretient également des écoles de "scoutisme", sous une approche semi-militaire et à destination des plus jeunes (jusqu'à 15 ans). Un compromis qui permet aux familles les plus pauvres d'inscrire à des frais moindres encore leurs enfants, sur des parcours scolaires pourtant jugés obligatoires et au gouvernemet pontarbellois d'endoctriner la jeunesse du pays.

Intérêts a écrit :
  • Formaliser l'endoctrinement de la jeunesse pontarbelloise, par le scoutisme et la censure des programmes scolaires.
  • Formaliser les difficultés de développement des cerveaux pontarbellois.
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