Rencontre Westalia-Empire du Nord

L'Empereur rejoignant son invité westalien
Westalia était une démocratie intéressante pour l'Empire. Nation aleucienne stable, économie dynamique, démocratie fonctionnelle, armée en développement, bonnes relations avec les alliés nordistes. Tout semblait aller dans le sens d'un rapprochement, et c'était le cas. C'est donc serein et optimiste que l'Empereur accueilli le dirigeant westalien.

Maximilien II - Bienvenu ! Je suis ravi de vous recevoir à Estham. Avez-vous fait bon voyage ?

Après quelques échanges de salutations et quelques photos, l'Empereur l'invita à le suivre jusqu'à la salle de rencontre. Les deux dirigeants accompagnés de conseillers gravirent donc le majestueux escalier du palais et traversèrent donc quelques couloirs avant de pénétrer dans le Salon de l'Océan et de prendre place.

Le Président Fédéral Victor Hardenbor a fait le déplacement jusqu'aux terres impériales. En s'avançant vers son homologue nordiste pour lui retourner ses salutations, il se prête au jeu des photos de journalistes locaux et westaliens venus pour faire le suivi médiatique de la rencontre. C'est un homme âgé et de grande taille qui se tiens devant le jeune monarque, échangeant une poignée de main ferme et sûre de plus de deux décennies de règnes sur la Grande République.

Victor Hardenbor : Votre Majesté, c'est un plaisir de pouvoir vous rencontrer en personne. Ma délégation et moi-même avons fait un bon voyage pour venir jusqu'à Estham et espérons que cette rencontre diplomatique se poursuive sous les mêmes auspices.

A la suite de ce premier échange de formalité, la délégation westalienne suit l'Empereur et ses conseillers dans la montée des marches du palais pour rejoindre la salle qui hébergera la rencontre entre les deux Etats.

Les dirigeants et les autres membres de délégations s'installèrent. Du vin leur fut proposé puis les véritables discussions commencèrent.

Maximilien II - Bien. Westalia est une nouvelle puissance sur le continent. Nous ne pouvons que vous féliciter pour votre croissance économie spectaculaire, le développement d'initiatives diplomatiques comme l'ASEA et le développement de vos forces armées. L'Empire a à cœur la stabilité et la prospérité sur le continent, et nous pensons que cela se construit par la diplomatie et les échanges entre acteurs fiables. Notre doctrine maintenant étendue à notre large réseau diplomatique a fait ses preuves, et nous pouvons vous proposer des partenariats fiables et intéressants.

Le commerce est un gage de prospérité et les échanges et par conséquent l'interconnexion des économies un gage de paix, et de stabilité. Notre volonté est de tendre vers le libre-échange, cependant nous avons conscience que les traités de l'ASEA mettent en place ce libre-échange entre ses membres, c'est pourquoi, à l'image de la Lermandie, j'imagine que vous privilégiez ces partenaires, et c'est tout à votre honneur. Ainsi, pour faciliter le commerce sans pour autant faire de l'ombre à l'ASEA, je vous propose la mise en place d'un traité abaissant les taxes commerciales, frais d'amarrages et de douanes, de 30%, en dehors des secteurs sensibles dont nous vous communiquerons la liste exhaustive, mais je peux déjà vous citer les technologies de pointes, semi-conducteurs et l'uranium. L'autonomie stratégique est le but recherché par l'Empire sur le secteur de la haute technologie, c'est pourquoi nous émettons des réserves sur ce point. Notre production est trop lacunaire pour encourager à l'exportation et nos trop grandes importations depuis la Sitadie ou le Tanska sur ce secteur compromettent notre volonté d'indépendance stratégique. Que dites-vous de cette première proposition ?

La délégation westalienne s'installe sur les sièges mis à leur disposition et commence à écouter le monarque nordiste. Si l'Empire n'a pas eu de lien particulier avec la Grande République jusqu'à maintenant, le gouvernement ouest-aleucien n'a jamais eu une mauvaise image de celui-ci, du fait de ses valeurs bien plus proche que ce que l'on pourrait croire. Pour le Président Fédéral Hardenbor, il y a donc tout à gagner à construire de bonnes relations avec cette nation à la position majeure sur le continent qu'ils partagent.

Une fois l'Empereur Maximilien II ayant terminé sa première prise de parole, le dirigeant westalien se ravance sur son siège et commence à répondre aux propositions de son homologue :

Victor Hardenbor : Votre Majesté, je tiens à vous faire part de la vision réciproque que nous avons de votre nation. L'Empire est un pays avancée et influent sur notre continent, votre économique florissante est un merveilleux gage de votre stabilité et de toutes les opportunités que nous aurions à tisser des liens de confiance avec votre gouvernement. Nous partageons bien évidemment votre vision diplomatique qui place la stabilité et la prospérité de l'Aleucie à une position importante dans vos intérêts internationaux. En effet, comme vous l'avez si bien souligné, nous sommes un des membres fondateurs de l'Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne, que nous voyons comme une entité capable de pousser ses différentes composantes vers un avenir, technologique et économique, capable de s'imposer dans un monde de plus en plus dur, en proie à un retour de la violence, aussi bien intra-nation qu'extra-national, comme une solution malencontreuse aux conflits. Heureusement pour nous, notre continent est peut-être l'un des plus stable de cette planète et cela pourrait peut-être bien être le résultat de relations majoritairement pacifiques et calmes entre ses différents occupants, en espérant que cela reste ainsi.

Pour recentrer notre discussion sur des accords potentiels entre nos deux peuples, je tiens à vous dire que nous sommes totalement favorables dans la facilitation du libre-échange avec nos partenaires, que nous voyons comme une forme de commerce viable pour le développement de toute nation portée sur l'internationale et non sur elle-même. En plus d'améliorer nos relations, le développement du commerce ne pourra qu'être bénéfique à chacun. Votre proposition d'abaissement des droits de douane et d’amarrage à 30% nous semble totalement acceptable dans ces faits et nous approuvons ce premier accord.

Je comprends également bien que vous possédiez des réserves sur certains secteurs sensibles dans le cadre de votre autonomie économique, ce que nous partageons également en ayant également notre propre liste pour ce genre de cas. Cependant, si vous auriez besoin d'un nouveau fournisseur d'uranium, sachez que notre pays commence à s'ouvrir dans l'exportation de ce précieux matériaux, où son extraction a connu une forte hausse sur nos terres ces dernières années. Peut-être plus proche que la Sitadie ou Tanska, nos entreprises dans ce domaine se feraient une joie de pouvoir vous offrir une diversification de vos importations. Bien évidemment cela ne tiens qu'à vous et nous pourrons tout à fait y revenir plus tard, lorsque nos relations se seront renforcées, si vous le souhaitez.