Création de pays : République de Kartvélie
Généralités :
Nom officiel : République de Kartvélie
Nom courant : Kartvélie
Gentilé : Kartvéliens, Kartvéliennes
Inspirations culturelles : Géorgie
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : kartuli ( Géorgien )
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Russe ( utilisé par des petites communauté du Nord ), Arménien ( Parlé par des petites communauté à l'Est ), Abkhaze et l'Ossète ( C'est langues sont très peu utilisé, cependant quelque communauté les utilises au sud )
Cette carte représente les locuteurs d'une deuxième langue. Elle indique les zones où une deuxième langue est traditionnellement parlée. Nous tenons à rappeler que, sur l'ensemble du territoire, le Kartuli est la langue dominante, tout en réaffirmant que certains habitants ont une deuxième langue maternelle enseignée par leur famille.
Nous souhaitons également rappeler que l'État enseigne uniquement le Kartuli dans les écoles. Malgré l'autorisation de parler d'autres langues que le Kartuli, l'ensemble des commerces, institutions et événements sont soumis à des règles linguistiques très claires. Des dérogations peuvent toutefois être accordées pour certains festivals ou entreprises.
Drapeau :
812 avant J-C : Royaume de Kolkhibie
206 : le Kral de Kartvélie
951 : le Royaume de Kartvélie
1628 : Royaume de Kartvélie
1806 : Protectorat de la République de Kartvélie
1891 : République de Kartvélie
1920 : République Socialiste Soviétique de Kartvélie
1948 : République Socialiste Soviétique de Kartvélie
1998 : République de Kartvélie
Devise officielle : Kartvélie notre flamme
Monnaie nationale : Le Lari
Capitale : Tbilgorod
Population : 16 183 566 ( 87 habitants au km² )
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
3000 avant J.-C. : Émergence des premières civilisations de la région.
Cette époque, de -3000 jusqu'à -812, voit l'émergence de nombreuses civilisations, notamment les premiers peuples kartvéliens, mais aussi les premières civilisations arméniennes antiques ainsi que les Abkhazes et Ossètes en moindre proportion. Cette période est encore assez floue sur le plan historique en raison des difficultés archéologiques.
812 avant J.-C. : Fondation du Royaume de Kolkhibie, royaume fondateur de la Kartvélie.
Le Royaume de Kolkhibie est la forme antique du futur Royaume de Kartvélie. Ce royaume fut fondé par les premiers Kartvéliens, notamment Babken "le Bon", qui unifia les peuples culturels kartvéliens autour d'un grand royaume devenu un centre culturel et commercial régional prospère.
203 avant J.-C. : Fondation du Royaume des Deux, grand rival du Royaume de Kolkhibie.
Le Royaume des Deux fut un royaume très influent des peuples abkhaze et ossète, cherchant à rivaliser avec le puissant Royaume de Kolkhibie. Ce royaume se distinguait culturellement, économiquement et religieusement, avec des croyances proches de l'animisme, tandis que le Royaume de Kolkhibie suivait une mythologie divine liée à ses personnages historiques, dont Babken, considéré comme un demi-dieu.
108 avant J.-C. à 112 après J.-C. : Guerres kalviques, guerres opposant les Royaumes de Kolkhibie et le Royaume des Deux.
Cette période fut marquée par trois conflits majeurs entre les deux royaumes pour la domination régionale, provoqués par une attaque barbare sur un village de l'Est du Royaume de Kolkhibie par le Royaume des Deux. Ces guerres, souvent de nature religieuse, culminèrent avec la défaite et l'annexion du Royaume des Deux par le futur Empire de Kolkhibie.
206 après J.-C. : Invasion et annexion par l'Empire Kral.
Cet empire s'étendait de la Tcharnovie jusqu'à la Rus've et la Samara actuelles. Il était composé de plusieurs peuples slaves nomades incorporant d'autres peuples, notamment les Kaulthes, les Kartvéliens, les Rus've, ainsi que les peuples abkhaze et ossète.
HRP : Tous se qui concerne l'Empire Kral est harmonisé avec le Rus've, le Samara, le Luminor et la Tcharnovie
421 : La Chute du Kral.
L'empire, mis en échec lors d'une seconde vague d'invasion, s'effondra. Les peuples autrefois opprimés se soulevèrent pour regagner leur indépendance, notamment les Kartvéliens qui prirent les armes contre l'Empire. Après de nombreux efforts, l'empire sombra définitivement, laissant place à de nombreux "Kral", dont le Kral de Kartvélie, contrôlant la région actuelle.
694 : Le Retour de l'Empire Kral.
Une effroyable guerre éclata lorsque l'Empire Kral revint envahir la Kartvélie. Six années de conflit furent nécessaires pour venir à bout du Kral de Kartvélie, qui fut annexé par l'empire précédemment chassé. Cette fois-ci, l'empire fut tyrannique et imposa un contrôle militaire, massacrant de nombreux habitants résistants. Cette période fit perdre près de 16 % de la population de Kartvélie.
951 : La coalition de libération.
Les Kartvéliens, sous la bannière de leur roi légitime, s'unifièrent. Le roi rallia les Abkhazes et Ossètes du Sud, promettant la libération de leur peuple (promesse non tenue, ils restèrent intégrés au Royaume de Kartvélie). L'Empire Kral subit d'importantes révoltes à l'Ouest. Voyant son ennemi affaibli, le roi de Kartvélie se rebella, proclamant le Royaume de Kartvélie. L'armée kartvélienne s'approcha rapidement de la capitale du Kral, qui décida de négocier la paix en libérant la Kartvélie et en divisant le royaume en trois.
1122 : Empereur David II, dit "Le Bâtisseur", unifie de nombreux peuples kartvéliens, propulsant l'empire à son apogée.
David II finit de rallier l'ensemble des peuples kartvéliens sous son étendard, bâtissant l'infrastructure et le commerce de l'empire. Il conquit également des territoires qualifiés de barbares, entraînant la Kartvélie à son apogée territoriale.
1128 : Guerre de conquête de l'Ouest, nommée la "Guerre des Épines".
L'Empereur David II, après avoir conquis les peuplades barbares de l'Est et du Sud, se lança dans son projet de Grande Kartvélie en déclarant la guerre aux cités de l'Ouest, actuellement connues sous le nom de Sainte-Union des Cités du Sud. Cependant, face aux difficultés et aux pertes subies, l'Empereur signa une paix blanche avec son ennemi pour se consolider face aux incursions de barbares venant de l'Est, de plus en plus fréquentes.
1360 : Invasion barbare des Slaves de l'Est, début du déclin de l'empire.
Une coalition barbare se forma pour piller l'empire, prenant celui-ci au dépourvu et causant un véritable massacre, notamment à Tbilgorod. L'empereur réussit finalement à rallier ses troupes et repoussa l'envahisseur, mais au prix de lourdes pertes qui amorcèrent le déclin de l'empire.
1628 : Division de l'empire donnant naissance au Royaume de Kartvélie que l'on connaît actuellement.
L'empire se divisa après la mort du dernier empereur, donnant naissance à de nombreux royaumes dont le Royaume de Kartvélie, entité principale de la région, avec une nouvelle dynastie. Cependant, de nombreux défis restaient à relever, notamment le redressement économique après la chute de l'empire.
1806 : Annexion par une puissance étrangère slave du Nord après la mort du dernier roi de Kartvélie.
Un empire que le roi pensait lointain envahit et annexa le royaume, toujours affaibli par rapport aux entités environnantes. Le royaume devint une dépendance de cet empire. Cependant, le suzerain ne fut pas tyrannique et contribua à relever le pays économiquement, contre quelques concessions, notamment l'imposition de la langue russe et une contribution économique et militaire.
1891 : Guerre d'indépendance après la chute de l'empire contrôlant la région.
Après la mort de l'empereur, les royaumes annexés déclarèrent leur indépendance, mais au prix du sang. L'ancien empire ne comptait pas se laisser faire si facilement. La guerre dura trois ans et se termina par l'indépendance en 1894, après de lourdes pertes.
1920 : Annexion par les communistes slaves, intégrant la République de Kartvélie sous domination communiste, devenant la République Socialiste Soviétique de Kartvélie.
Profitant des troubles que subissait le royaume, une fédération de pays slaves communistes envahit et annexa le royaume, renversant le gouvernement et établissant une République Socialiste Soviétique, posant les bases modernes des institutions actuelles de la République de Kartvélie.
1963 : Dislocation de l'empire communiste, redonnant l'indépendance à la République de Kartvélie.
La crise monétaire de la fédération ne plut pas aux nombreux peuples de celle-ci, qui se rebellèrent en renversant le gouvernement et en déclarant leur indépendance. Ce qui officialisa l'indépendance fut le référendum approuvé par 87,21 % des Kartvéliens, devenant ainsi la République Socialiste de Kartvélie.
1998 : Révolution Rose, manifestations massives amenant à l'augmentation des libertés individuelles du peuple ainsi qu'aux institutions actuelles.
Cette révolution pacifique consista à bloquer l'ensemble du pays, forçant la démission du président et des dirigeants. Après de nouvelles élections, le pays devint l'actuelle République de Kartvélie, augmentant les droits et libertés individuelles du peuple, se détachant définitivement du communisme. Cependant, les années qui suivirent furent troublées par une série d'attentats communistes, stoppés par une répression intensive. Depuis 2003, le communisme est restreint dans le pays.
2006 : Révolution Économique, découverte de gisements massifs de gaz enrichissant grandement la nation, ouvrant la porte à l'aménagement infrastructurel que l'on connaît de nos jours.
Les progrès technologiques de l'époque poussèrent à l'exploration souterraine, révélant d'immenses gisements de gaz dans les sols de Kartvélie. Grâce à cela, le pays se redressa économiquement, devenant l'un des leaders mondiaux du gaz. Cette richesse fut investie dans des infrastructures modernes, faisant de la Kartvélie un exemple régional en quelques années.
Mentalité de la population :
Les citoyens de Kartvélie sont très attachés à leurs traditions et à leurs coutumes, où le respect est central, tout comme le travail. La population hérite d'un passé tumultueux, étant historiquement un peuple guerrier ainsi qu'un peuple de fermiers. La famille joue également un rôle important dans la société Kartvélienne.
La Culture du Cavalier et du cheval :
Les Kartvéliens disposent d'immenses plaines peuplées non seulement par des Kartvéliens mais aussi par des chevaux. Les troupeaux furent rapidement apprivoisés et utilisés dans la vie quotidienne des petites gens, puis finalement dans les guerres. Aujourd'hui, il existe encore des régiments de cavalerie dans l'armée.
De plus, les chevaux sont considérés comme des frères pour les Kartvéliens, ce qui se manifeste par la création et l'aménagement de terrains et d'abris réservés aux chevaux apprivoisés ainsi qu'aux chevaux sauvages. Dans ce pays, tuer un cheval est impardonnable, équivalent à l'assassinat d'un humain.
Les danses traditionnelles :
Les Kartvéliens, notamment ceux du Sud, se sont beaucoup inspirés des danses abkhazes et ossètes, ce qui a donné un style particulier aux danses kartvéliennes. Voici une représentation d'une de ces danses :
Place de la religion dans l'État et la société :
La religion orthodoxe est présente dans l'État ; cependant, bien que l'État ne soit pas officiellement laïc, celle-ci ne prend pas une place prépondérante dans les décisions des institutions. En revanche, le peuple est l'un des peuples les plus croyants au monde, avec près de 98,94 % de fidèles orthodoxes, ce qui serait dû à l'isolement du pays.
1er siècle : L'arrivée de l'Apôtre
L'Apôtre André arriva en Kartvélie au premier siècle pour prêcher la bonne parole, formant ainsi les premières communautés chrétiennes de la région. S'établissant à Melkadze, il commença la christianisation du territoire. Cependant, les autorités locales furent réticentes à laisser s'implanter cette nouvelle religion, reléguant les membres de cette communauté religieuse à la clandestinité.
382 : La conversion du seigneur Erekle Chkonia d'Apakidz
Erekle Chkonia, alors seigneur de la grande ville d'Apakidz, était un fervent défenseur de la liberté des Kartvéliens. Sa conversion changea l'histoire chrétienne de la région. La légende raconte que, perdu dans la montagne durant un hiver des plus meurtriers, il s'effondra dans la neige, résigné à son funeste sort. Cependant, l'Archange Uriel lui tendit la main pour éclairer son esprit sur la religion. Une force nouvelle l'envahit, le poussant vers la ville de Telavi où il raconta son récit. Aussitôt rentré chez lui, il autorisa la liberté de culte des chrétiens et fit même construire la Cathédrale Saint Uriel d'Apakidz plein centre de sa ville.
472 : Formation du Catholicosat de Tbilgorod
L'Église chrétienne du Kral de Kartvélie décida de devenir autonome en formant le Catholicosat de Tbilgorod, posant ainsi les premières bases de l'Orthodoxie dans la région.
681 : Mise en relation des églises orthodoxes de l'Est Eurysien
La mise en relation des églises orthodoxes de l'Est Eurysien aboutit à un accord informel de lutte contre toutes formes de dérive religieuse et de conversion des païens au christianisme orthodoxe. Cette décision renforça la popularité et l'influence de la religion, notamment en Kartvélie, par la conversion du Kral de Kartvélie à l'orthodoxie.
1122 : David II "Le Bâtisseur" et le croyant
David II, déclaré Empereur, était un fidèle de l'église orthodoxe de Kartvélie. Il fit construire de nombreuses églises ainsi que plusieurs cathédrales, faisant évoluer le Royaume de Kartvélie en un pilier central de l'Orthodoxie dans le monde. Grâce à lui, une culture religieuse kartvélienne s'implanta, entraînant la conversion totale des peuples kartvéliens à l'Église orthodoxe.
1361 : Le Massacre de Arashvili
Lors de l'invasion barbare, un véritable massacre, qualifiable de génocide, eut lieu dans l'Est, notamment dans la ville martyre de Arashvili, où 70 % des habitants furent massacrés ou déportés. De nombreuses villes de l'Est subirent le même sort à moindre échelle. Aujourd'hui, chaque 9 mai, les Kartvéliens commémorent le génocide des chrétiens de l'Est dans la ville de Arashvili, où un imposant monument se dresse en lieu de pèlerinage et de souvenir.
1920 : La chute de l'église orthodoxe sous l'occupation
Les communistes, après l'adhésion à la Fédération, dénoncèrent l'influence de l'église dans le pays et réagirent en détruisant de nombreuses églises. En 1946, ils allèrent jusqu'à interdire l'accès à l'ensemble des cathédrales du pays, déclenchant de nombreuses émeutes. Finalement, cela conduisit à l'indépendance en 1963.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Système Politique : République parlementaire démocratique
Pouvoir exécutif :
Le Président : Chef de l'État, élu au suffrage universel direct pour un mandat de 7 ans, renouvelable 3 fois. Il nomme le Premier ministre.
Le Premier Ministre : Chef du gouvernement, il met en œuvre les politiques du gouvernement.
Le Conseil des ministres : Composé des ministres nommés par le Président, il s'occupe des départements ministériels et propose des lois.
Pouvoir législatif :
L'Assemblée nationale : Composée de 160 députés, elle légifère, vote et approuve les actions, lois et budgets proposés par le gouvernement. Il existe également une commission parlementaire chargée d'inspecter les projets de loi, de sonder les députés et de mener des enquêtes parlementaires.
Pouvoir judiciaire :
La Cour Suprême : Veille au respect de la constitution.
Le Conseil constitutionnel : Assure la conformité des lois à la constitution.
Autres :
La Cour des comptes : Contrôle la gestion des finances publiques et garantit la transparence et l'efficacité de l'utilisation des fonds publics.
Banque Centrale de Kartvélie : Gère la politique monétaire et assure la stabilité financière de la République.
Parlement Kartvélien :
Principaux personnages :
Président de la Kartvélie : Ivan Volkov, dit le Loup de Kartvélie
Premier Ministre : Aleksandre Tsintsadze
Politique internationale :
La République de Kartvélie adopte une position internationale visant à devenir un pilier important dans la géopolitique mondiale, notamment par la construction ou l'adhésion à des accords militaires de défense et de coopération ou encore en se positionnent également comme leader sur le marché du manganèse ( c'est un minéral présent en quantité en Kartvélie ), ainsi que par le développement d'infrastructures nationales et internationales.
Les Minéraux :
La Kartvélie produit, utilise et exporte de nombreux minéraux présents sur son territoire national. Principalement, le manganèse est utilisé dans les alliages, comme désoxydant et désulfurant, ainsi que dans différents types de batteries et de catalyseurs. Il est également utilisé comme pigment et additif. Le manganèse est nécessaire à la fabrication de certains médicaments en plus de ses valeurs nutritionnelles. Pour terminer sur le manganèse, ce minéral est utilisé dans la décoloration de la verrerie ainsi que dans la céramique.
Il est bon de noter que la Kartvélie extrait également du cuivre, du plomb, du zinc et de petites quantités d'or.
Agriculture :
La Kartvélie est connue pour sa production viticole particulièrement renommée sur le plan international, produite essentiellement dans la région du Haut Kolkhibie. En effet, cette région apporte un vin particulier en raison de la présence de manganèse dans son sol, donnant l'appellation "Kazbegi" ou "Vin Kazbegi" par le célèbre producteur Aram Kazbegi.
La Kartvélie produit également de nombreux agrumes, noix, pommes et pratique l'agriculture maraîchère.
Industrie Forestière :
Le territoire kartvélien est composé de 43 % de forêt, ce qui permet une industrie forestière propice. La Kartvélie bénéficie d'une diversité forestière comprenant des chênes, des hêtres, des pins, des sapins et des épicéas.
Le gouvernement kartvélien s'est engagé dans la préservation des forêts, notamment avec une gestion forestière pointilleuse, en pratiquant la sylviculture durable afin de préserver la biodiversité et la régénération des forêts. Le gouvernement déploie également des efforts de lutte contre la déforestation illégale ainsi que sur la prévention et la promotion de la reforestation.