09/08/2014
17:44:06
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L'Atlas historique de l'Ouwanlinda

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Création de pays : La République de l'Ouwanlinda


Généralités :



Nom officiel : La République de l'Ouwanlinda
Nom courant : Ouwanlinda
Gentilé : Ouwan, Ouwenne

Inspirations culturelles : Rwanda, Ouganda
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Swouli (majoritaire), Velsnien (langue administrative)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Quatre langues réparties en quatre ethnies différentes: le Swouli (36% de la population), le Tika (25% de la population), le Zouli (20% de la population) et le Hatti (19% de la population).

Drapeau :
Drapeau
Drapeau dessiné par l'Amiral-Président Ateh Olinga lui-même

Devise officielle : Aussi fier que l'aigle qui déploie ses ailes (devise crée par Ateh Olinga)
Hymne officiel :
Aucun
Monnaie nationale : l'Ateh Ouwanlindais

Capitale : Opango

Population : 31 millions habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
Située au cœur du continent afaréen, l'Ouwanlinda est une nation de fondation récente, mais bâtie sur une terre ancienne. Les recherches les plus récentes viennent prouver un peuplement dense dés la période néolithique, composé de chasseurs cueilleurs, ce jusqu'à l'avènement de l'agriculture vers le Vème siècle av J.C. Le premières traces du travail du fer est également attesté à cette période. Le manque de sources écrites ne permet malheureusement pas d'identifier de grands ensembles politiques jusqu'au haut-moyen-âge, où le territoire de l'actuel Ouwanlinda entre en contact avec les marchands caravaniers d'Esmea et du reste du monde musulman. C'est à cette période que les quatre langues du pays sont retranscrites en alphabet arabe, et où l'Histoire de l'Ouwanlinda apparaît plus clairement aux historiens, qui doivent pour les périodes antérieures se référer uniquement à l'archéologie.

Quatre royaumes sont ainsi identifiés à cette période, correspondant aux quatre ethnies actuelles du pays, eux même divisés en chefferies claniques: le Swouli, le Hatti, le Tika et le Zouli. Ces différents royaumes fonctionnent selon des mécanismes d'alliances et de guerre qui ont cours jusqu'à l'arrivée des eurysiens dans la région au XVIème siècle. De cette période pré-coloniale et de ces royaumes, ce ne sont pas seulement des frontières linguistiques dont les futurs habitants de l'Ouwanlinda héritent, mais également d'un patrimoine historique et archéologique riche, avec par exemple la Grande Mosquée de Djenna construite au XIIème siècle par le roi du Hatti Idi Ier.

La période dite "des quatre royaumes" s'achève avec l'arrivée des eurysiens de Velsna sur les côtes de l'Ouwanlinda à la fin des années 1540. La Grande République est alors en pleine expansion territoriale et économique, et cherche à établir des comptoirs commerciaux sur le littoral afaréen afin de créer des relais pouvant faciliter le commerce avec le Nazum. C'est dans ce cadre que s'installent dans un premier temps de modestes établissements littoraux après le rachat de terres au Royaume du Swouli. Il ne s'agit cependant pas, contrairement à Cerveteri ou aux colonies d'Aleucie, d'une colonie de peuplement, mais d'une possession qui au delà de ces implantations, va rester très peu exploitée jusqu'au XVIIIème siècle. En effet, ce n'est qu'après la perte d'une partie de l'Achosie, puis la fin de son hégémonie navale sur la Manche Blanche après les guerres zélandiennes, que le Sénat de Velsna se décide à se rabattre sur le développement de ces possessions. A coup de traités, le plus souvent inégaux, et parfois avec usage de sa puissance militaire, les velsniens finissent par soumettre l'arrière pays, ce qui sonne la glas de l'existence des quatre royaumes pré-coloniaux indigènes. Le territoire et redécoupé et réorganisé en "Nouveau Zagros", lui même subdivisé en cités de droit colonial qui ne reprennent pas les tracés des frontières originels des peuples vivant sur ces terres. Cette situation s'avérera par la suite lourde de conséquence.

Il faut également noter que le XVIIIème siècle marque l'apogée du commerce d'esclaves de l'Afarée velsnienne vers les différentes colonies et pays émergents de l'Aleucie, les autres territoires velsniens n'étant pas particulièrement demandeurs de ce "bien".

La période décoloniale va s'avérer extrêmement douloureuse pour les populations locales. En effet, si les autorités velsniennes, au terme de décennies de revendications indépendantistes finissent par quitter le pays sans conflit armé, la mauvaise gestion du pays par ces derniers, notamment le découpage purement administratif du territoire et le manque d'infrastructures pour ce qui n'était pour eux qu'une colonie d'exploitation, va transformer la décolonisation en très long parcours d'obstacle dont le pays sort à peine aujourd'hui. En effet, les colons velsniens ont volontairement alimenter les rivalités locales entre les différentes ethnies afin de faciliter la gouvernance du territoire, et ont ainsi placé à la tête des adminsitrations, à la veille de la décolonisation, des indigènes exclusivement issus de l'ethnie Hatti. Conséquence: des disparités sociales se sont poursuivies après le départ des velsniens et ont aboutit dans les années 1980 au "génocide de mai 82", au cours duquel les habitants d'Ouwanlinda de l'ethnie Hatti ont été massacrés par les membres des trois autres ethnies du pays. Depuis, les hatti ont perdu le contrôle du pays, qui a été repris par un personnage pour le moins atypique.

Profitant du chaos civil ayant suivi la décapitation d'une partie de l'élite économique et politique du pays, les Swouli, qui sont sortis pour majorité vainqueurs de cette guerre civile, ont propulsé au pouvoir un chef de guerre issu de leurs rangs, un jeune soldat du nom de Ateh Olinga, qui progressivement s'arroge la fidélité de l'armée, jusqu'à prendre le contrôle du Conseil des Quatre éthnies, qui était devenu l'organe législatif du pays au lendemain du génocide. Son règne personnel continue encore aujourd'hui et ferme pour l'instant la porte à toute aspiration démocratique.

Aparté géographique : La majeure partie de la population est concentrée dans les grands centres urbain du littoral, qui sont également les territoires les plus anciennement colonisés par Velsna. C'est là que se situe la capitale du pays: Olinga, du même nom que le dictateur en place, qui a eu la volonté de faire disparaître toute mention historique de la colonisation velsnienne, en particulier d'effacer l'ancien noms que les colons ont attribué à la majorité des grandes agglomérations du pays. Le littoral constitue ainsi la porte d'entrée que les ouwans ont sur le monde, et concentre ainsi la majeure partie des activités économiques, qui attire une population jeune et qui a la volonté d'effectuer de études supérieures. L'arrière pays est beaucoup plus rural et reste organisé de façon clanique pré-coloniale. Le territoire est majoritairement sous un climat tropical, et les jungles de l'Ouwanlinda sont réputées comme abritant une réserve de biodiversité particulièrement importante.


Mentalité de la population :
La société de l'Ouwanlinda peut-être perçue par les critères eurysiens comme étant relativement traditionaliste, mais en cours de mutation depuis le début du règne personnel d'Olinga. Si le système clanique traditionnel est encore en vigueur dans la majeure partie des zones rurales du pays, il y a dans les villes une jeunesse de plus en plus attirée par l'étranger et en quête de meilleures perspectives. Les grandes villes sont largement "occidentalisées" et ouvertes sur l'étranger. Malgré la décolonisation, Olinga a eu la volonté de promouvoir le développement des secteurs secondaires et tertiaires, dans un pays où les richesses étaient jusqu'il y a peu presque exclusivement issues de l'agriculture et du pastoralisme..


Place de la religion dans l'État et la société :
La population d'Ouwanlinda est pour majorité croyante, mais la diversité des confessions reflète bien le passé mouvementé du pays. Ainsi, si la majorité de la population (environ 60%) est musulmane, l’Église de Catholagne, encouragée par ses missionnaires, s'est largement implanté durant la période coloniale, dans le sillage des colons velsniens. L'Amiral-Président Olinga se définit comme le trait d'union entre ces deux confessions et garant de la paix religieuse. Il s'est déclaré il y a peu "chef temporel de tous les chrétiens et musulmans d'Ouwanlinda". L’État et la religion, par son biais, sont ainsi intriqués.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
- Le Conseil de guerre: le pouvoir exécutif est occupé depuis 1986 par l'Amiral-Président Ateh Olinga, également détenteur autoproclamé des titres de "Triumvir des triumvirs de la Grande République de Velsna", "Roi consort de Teyla", "Président honoraire de l'Alguarena", "Grand Stratège de la Marineria", "Soleil éternel de l'Ouwanlinda", "l'Aigle d'Afarée occidentale" et "Le véritable héritier de Léandre et de l'Empire rhêmien". Ce dernier organise depuis son accession au pouvoir un pouvoir personnel, ce dernier nomme six ministres, qui remplissent des fonctions analogues aux Maîtres de Bureau de la Grande République de Velsna (une réminiscence coloniale dont Olinga n'a fait qu'effacer les références en surface, la différence étant que là où le Conseil Communal est collégial, le conseil de guerre d'Olinga n'a qu'une seule source d'autorité).

Dans un soucis de démocratie, Ateh Olinga a mis en place une élection au type de suffrage pour le moins original pour désigner tous les quatre ans le nouvel Amiral-Président: "le suffrage universel à un votant". En effet, Olinga reçoit au cours d'une campagne de trois semaines tout ouwanlindais se déclarant candidat au poste d'Amiral-Président, dans un entretien au cours duquel ce dernier doit convaincre Ateh Olinga de voter pour lui et de lui céder sa place. A ce jour, Olinga n'a jamais perdu une élection puisqu'il est le seul ouwanlindais inscrit sur les listes électorales.


- Le Conseil des Quatre ethnies: Si à l'origine le pouvoir législatif est détenu depuis la décolonisation par exclusivement par cette chambre monocamérale qu'est le Conseil des Quatre ethnies, celui-ci est devenu en grand en partie consultatif depuis l'arrivée au pouvoir d'Atheu Olinga. En effet, l'écriture et le cheminement de la loi émanant désormais du Conseil de guerre, celui-ci ne fait que soumettre à l'Amiral-Président avis et conseils, qu'il n'écoute que rarement, au grand désarroi des habitants du pays.

Les représentants sont élus au suffrage universel par les membres de leur ethnie respective et chaque groupe ethnique à une part de représentativité égale aux pourcentages du dernier recensement en vigueur. La distribution des sièges se fait à la proportionnelle.


- La cour de justice : le pouvoir judiciaire est incarné par trois degrés d'instances: la plus haute instance du pays est constituée de la Cour d'état de l'Ouwanlinda, dont les juges sont nommés par Ateh Olinga. Ensuite viennent deux instances de cours mineures nommées au suffrage universel par les membres des différentes ethnies du pays. Ces dernières disposent de leurs propres cours et codes civils. En cas de conflit entre deux membres d'une ethnie différente, c'est à l'Amiral-Président que revient la tâche de régler le différend.

- L’administration territoriale : Cet échelon est assuré par les quatre ethnies du pays constituées en quatre états au sein de l'Ouwanlinda. Ces derniers, selon les humeurs de l'Amiral-Président, disposent d'un pouvoir et d'une autonomie variable.


Principaux personnages :
Ateh Olinga: Amiral-Prédisent de la République de l'Ouwanlinda, ce dernier exerce sur le pays un pouvoir personnel depuis 1986. Ce dernier, ancien soldat dans l'armée coloniale velsnienne, s'est improvisé chef de guerre durant la période de génocide des Hatti. C'est un homme volontiers rustre et brutal, n'ayant qu'une maîtrise approximative de l'écriture, mais doté d'une certaine aura, d'autant que cette dernière est renforcée par un usage de la théologie de la victoire obtenue pendant les heures sombres du pays. Il est accessoirement un individu mégalomane, caractériel et que certains décrivent comme à la limite de la bipolarité, ce qui a des conséquences importantes sur sa pratique du pouvoir. Il a néanmoins plusieurs talents cachés comme une grande maîtrise de la linguistique (il est capable de parler les langues des quatre ethnies du pays) et une passion déraisonnable pour les alligators.


Drapeau


Politique internationale :
Dû au caractère changeant de l'Amiral-Président, il est difficile de trouver une cohérence dans la politique internationale de l'Ouwanlinda. Certains pays qui peuvent paraître comme des alliés la veille peuvent devenir ennemis le lendemain. Néanmoins, il y a quelques constantes dans la diplomatie d'Olinga. Dans un premier lieu, il y a une profonde rancœur de la colonisation velsnienne qui font vouer à Olinga une haine tenace de ce pays. De manière générale, Olinga aime à s'imaginer comme un initiateur d'un "pan-afaréisme" (ce qu'il n'est pas) et appelle souvent à l'unité politique du continent. Par réflexe, il décrit sa politique comme anti impérialiste, mais les observateurs politiques peinent à lui trouver une véritable idéologie.
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