07/07/2016
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Rus've - L'Aube d'un jour meilleur, LE FEU ET LE SANG.

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LE FEU, LE SANG. Photographie du journal "Le Petit Chérchére"

15 Septembre 2013, Szigefoldvár

15 ans,

Cela fait 15 ans que le Premier Ministre Michak Yakgovmegii, issu du Parti Populaire Rus've a démissionné, laissant les classes sociales les plus faibles économiquement délaissées, laissant l'économie tourner au ralenti, avec une chute du PIB impressionante, causant l'actuelle pauvreté ambiante dans le Rus've, avec un PIB par habitant de seulement (environ) 10 000 $, bien que le Rus've ait l'image historique d'état riche et puissant d'Eurysie Centrale, pourtant, cette image est tristement démodée depuis 1998 : surpopulation, précarité extrême, impuissance du pouvoir éxécutif : le pays est en crise sur tous les plans, et le peuple n'en peux plus. Le peuple est exaspéré de tout : des massacres en pleine rue (attaques terroristes), des barres d'immeubles délabrées dans lesquelles ils vivent, et l'ETAT NE FAIT RIEN !

C'est dans ce climat qu'ont débuté les évènements qui vont être raconté ici. Dans ce climat que le peuple, épuisé, a pris les armes. Dans la ville tristement célèbre de Szigefoldvár (ville ayant le plus bas PIB par habitant du Rus've, 2 756 $ par habitants par an, pour presque un million d'habitants.

Si les évènements commencèrent par des émeutes violentes dans toute la ville, qui se propagèrent jusqu'à Stugrad et Dynamo, cela a malheureusement rapidement tourné en affrontements violents entre émeutiers et policiers, certains émeutiers étant armés. On a alors assisté à une réelle guerre en pleine ville : des cris, des coups de feu, des giclées de sang, et des sortes de points stratégiques s'organisant à différents lieux de la ville. Si au début, les affrontements n'était qu'à Szigefoldvár, ils se sont propagés à Stugrad et Dynamo, avant de se généraliser dans toutes les villes de Chérchérie du Nord, avec le soutien de la Rache, et surtout des Libérateurs de Paradizna. Les affrontements les plus violents restaient cependant dans le berceau de ceux-ci. Désormais, en l'espace d'une dizaine d'heures, la vie en Chérchérie du Nord est passée brusquement de climat de vie paisible malgré la précarité, à scènes de guérillas et de fusillades en pleine rue, avec la crainte de se faire froidement tuer comme un animal qu'on chasse dès que l'on sort de chez soi.

Les autorités avaient mis en place un couvre-feu dans l'ensemble de la région de Chérchérie du Nord, ainsi que des consignes strictes. Pourtant, fous de rage, les habitants étaient de plus en plus nombreux à trouver tout et n'importe quoi pour se battre, quitte à se sacrifier tel un animal pour défendre ses intérêts. Puis, dès l'arrivée de renforts, une horreur s'est déroulée à Szigefoldvár : dans le quartier de la Scana, proche des banlieues Nord de la ville, une escouade de renforts a pris par surprise les combattants, avant de froidement les fusiller un par un, malgré leurs cris de détresse, leurs sanglots, sans prendre en compte qu'il y avait derrière ces humains des familles. Les cadavres s'entassaient, le sang inondait la chaussée, et les bruits sourds du désespoir s'estompaient. Un lieu "contrôlé", mais la réalité est tout autre : ils venaient juste d'abuser de leur puissance pour abattre froidement des survivants de la précarité, et ces mêmes survivants contrôlaient encore 95 % de la ville. La réalité était que ces survivants, malgré leur faible puissance, étaient des guerriers, avec un mental d'acier, impossible à décourager malgré la violence des combats. Les rues étaient devenu un No Man's Land mélangée à un abattoir ensanglanté. Sortir de chez soi relevait du suicide. Une horreur sans précédent avait et était en train d'être commise, mais personne ne faisait rien, car c'est un ordre "d'en haut".

Voici ici, les prémices de ce qui s'annonce être, un des conflits les plus violents du 21ème siècle en Eurysie Centrale, pourtant juste après la guerre de Tcharnovie, et celle d'Okaristan, leur situation semble les avoir poussé à oublier ce traumatisme.

Qu'ils viennent triompher sur les montagnes de cadavre et qu'ils disent, s'ils osent, "Vive le Rus've"

Drapeau de la Chérchérie du Nord

Article du journal "Le Petit Chérchére", écrit par Vladislav Komachenko, concernant les évènements récents en Chérchérie du Nord.
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Trottoirs funéraires

Cette expression inventée par le journaliste Rus've Vanja Kimonkic, pour qualifier les allures des rues des cités de Stugrad, porte bien son nom.

La guerre ne continue pas, elle s'embrase. Désormais, c'est l'ensemble de la Stavélie, de la Chérchérie du Nord et de l'Obn qui est en guerre. Désormais, les banlieues sont ravagées par le feu, le sang, les cris, les explosions et le lourd son des coups de feu. Désormais, les morts CHEZ LES CIVILS se comptent à flots. Impossible de sortir des immeubles sans risquer de se faire fusiller comme un lapin. Nous n'exagérons pas sur les termes, tout comme l'expression en titre. Les cadavres jonchent les trottoirs et les routes, qui se sont transformées en champ de bataille, avec les sacs de sable, les mitrailleuses et les impacts de balle sur les plaques d'égout ramassées pour servir de bouclier. Dans ce combat, le matériel est inutilisable des deux côtés, alors cela se joue sur la force mentale.

Les Chérchéres sont des battants, et ceux qui ne peuvent pas aller combattre le font à leur manière. C'est ainsi qu'à Vilovka, Neshkavod et Kulevka, aux environs de 19h des grandes manifestations ont eu lieu, avec une partie du cortège constituée d'émeutiers violents. Cela a constitué le début des affrontements dans les grandes villes du Nord.

Mais soudainement, alors que les forces de police étaient occupées par les manifestants à Neshkavod, un terrible évènement se produit. Une horde de 10 individus d'origine Chérchére se sont précipités à 20h38 vers le palais royal sur lequel ils ont jeté divers projectiles et mobilier urbain. Ainsi, De nombreuses vitres furent brisées, des agents de maintenance blessés et des passant terrorisés. Les 10 individus furent alors maîtrisés au bout de plusieurs minutes mais la situation était bien plus critique que ça : on avait tenté de faire peur au Tsar et à sa famille. La rage grouillait dans les rues en ébullition par les manifestations. Il était urgent de faire un discours pour calmer le jeu. Mais que cela sera-t-il ? Une autre mascarade construite sur des mensonges ?


C'est la fin.

Le Tsar est mort.

Est-ce la fin du Rus've ? Probablement pas. Tout est encore à faire et le gouvernement n'abandonnera pas si facilement. Mais remettons un peu de contexte quant à la mort du Tsar.

23/10/2013, Neshkavod, 15h

Le Tsar a pris la sage décision de prononcer un discours devant une immense foule de Rus've mécontents. Ses déclarations semblent être intéressantes. Jusque là, il promet de vouloir calmer la situation et d'éviter la guerre. Pourtant, caché dans la foule, un monstre rôde. Ce monstre se prénome "Faucheuse" et il se prépare à commettre l'acte le plus important dans l'histoire du Rus've. En plein discours du Tsar, un cri retentit :
"MORT AU TSAR !"

Pan. Pan. Pan.


En l'espace d'une fraction de seconde, l'entièreté du pays venait d'être bouleversée par un individu. Le chaos régnait désormais : la foule désordonnée courait dans tous les sens, paniquée. Ce mouvement de foule historique a permis au malfaiteur de s’enfuir avec aisance. Personne ne sait qui il est. Pourtant, cet inconnu a tué le dirigeant, le plus haut représentant politique du pays.

Cet assassinat a marqué la fin d'une ère, celle du Tsarat. Pourtant, la fin n'est pas si proche contrairement au titre. Il reste encore des tâches à faire pour terminer le changement global du pays. Il restait encore à se battre pour la vraie liberté et prendre le pouvoir. S'il le faut, il sera pris par la force. Les guerriers ne meurent jamais. Mort aux despotes et vive le peuple.


Ceci était un condensé de deux articles de presse : L'édition du 23 Octobre 2013 du "Petit Chérchére" et l'édition du 22 Octobre 2013 du "Justicier"
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Drapeau

Message du gouvernement Raskenois à l’attention du Tsarat Constitutionnel de Rus've ainsi qu’aux mouvement contestataire de Chérchérie du Nord


Depuis quelque temps, la situation au Rus’ve s’est grandement dégradée, débouchant sur les prémisses d’une guerre civile dans un pays membre de l’UEE. Cependant, nous ne pouvons pas simplement aider le gouvernement du Rus’ve à réprimer cette révolte. Nous savons que la situation est complexe et qu’elle n’est ni toute blanche ni toute noire. Chacun porte sa part de responsabilité : le gouvernement du Rus’ve pour avoir autant négligé cette région durant des années et pour les exécutions sommaires, d’après les premiers rapports. Cependant, Les Libérateurs de Paradizna sont également en cause pour avoir attisé les braises du conflit.

Je vais maintenant m’adresser directement au Rus’ve. Ce n’est pas en envoyant l’armée maîtriser cette situation que vous la réglerez. Un peuple qui n’a plus rien à perdre se battra jusqu’au bout, et plus vous en exécuterez, plus vous renforcerez la détermination des autres à lutter jusqu’au bout. Il n’existe qu’une solution pour sortir de cette impasse : négocier. Vous devez vous réunir autour d’une table avec la partie de votre peuple que vous considérez comme terroriste, alors que les vrais terroristes sont Les Libérateurs de Paradizna.

Cependant, nous savons que la situation est tendue entre les deux parties et que si des négociations avaient lieu, elles pourraient très rapidement être interrompues par des escarmouches entre les deux forces en présence. Pour cela, nous aimerions mettre en place une force de maintien de la paix, composée de soldats ayant pour mission de s’interposer entre les mouvements contestataires de Chérchérie du Nord et les soldats du Rus’ve le temps des négociations. Nous appelons tous les pays membres de l’UEE à soutenir cette initiative afin d’éviter un potentiel bain de sang dans une région du monde qui en a déjà trop vu couler.

Axel Orndorff,
Ministre des Affaires Étrangères de l'Empire Raskenois.
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Bannière de Présentation de la Kartvélie
Missive à destination des services diplomatiques Rus've



Bonjour, Bonsoir,

Monsieur, Madame,

Je me présente, je suis Marta Burchuladze, secrétaire en charge des communications diplomatiques de l'État de Kartvélie.

Je vous informe de la volonté de mon ministère de se rapprocher de votre nation, le Tsarat Constitutionnel de Rus've. Notre Président, Monsieur Ivan Volkov (dit le "Loup de Kartvélie"), souhaite vous informer que la nation kartvélienne vous apportera son soutien en cas de besoin, que ce soit diplomatique, économique ou militaire. Nous déplorons la mort du Tsar, et nous vous présentons toutes nos condoléances. Cette mort marque la fin d'une ère, mais pas la fin du Rus've. Si nécessaire, nous vous aiderons à instaurer un nouveau régime et à appuyer l'autorité de ce nouveau régime à l'international comme au sein de votre nation. La Kartvélie a connu plusieurs changements drastiques de régimes, le dernier en date étant en 1998, et celui d'avant en 1963. Avec notre expérience en la matière, nous saurons vous aider.

Enfin, je vous remercie pour votre lecture attentive. En vous souhaitant le meilleur, Monsieur, Madame, je vous prie d'agréer mes plus sincères salutations distinguées.


Ministère des Affaires Diplomatiques de Kartvélie
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Cible à abattre.
Ambrozei Chielminski est la cible n°1 des rebelles.

Qualifié par de nombreux rebelles de "chien" et de "traitre", lui et l'entièreté de son gouvernement sont constamment menacés de mort par les rebelles, quels que soient leur groupe. Ils ont leur raison : lors de son dernier discours présenté à Vilovka lors de la Conférence sur l'Unité, il a évoqué être en total désaccord avec les idées du mouvement indépendantiste et a proclamer faire la guerre et utiliser la force s'il le fallait pour maintenir l'ordre là-bas.

Dans le même discours, il a également annoncé que l'Etat était en guerre contre les terroristes et les indépendantistes (bien que, pour les terroristes, cela avait déjà été déclaré lors de la création de l'EIAR) et qu'il avait décidé avec l'ensemble de son gouvernement de prendre les pleins pouvoirs le temps de calmer la situation en Chérchérie du Nord, en Stavélie et en Obn. Désormais, ce n'est pas que lui et la famille royale qui sont menacés de mort, mais l'ensemble du gouvernement. Le seul ministre qui est désormais respecté est Robert Vladislav, Ministre des Affaires Etrangères qui négocie tous les jours pour défendre la paix et inciter les différentes nations du monde à venir aider humanitairement le peuple et à faire venir des négociateurs pour contrôler et maintenir la paix et non l'ordre comme le souhaiterai Ambrozei Chielminski. Ses origines Nord-Chérchéres sont peut-être également à l'origine de cet amour du peuple de la région.

Autre incident qui a également rajouté de l'huile sur le feu : le gouvernement a publié un communiqué officiel dans lequel il identifiait et dévoilait l'identité des 4 opposants les plus recherchés liés à la Guerre de Chérchérie du Nord, bien que parmi eux, seuls 1 est réellement dangereux dans ses actions. Les autres sont plutôt pacifistes, à être favorable à la paix. Dans la situation, il est difficile de pouvoir étudier en profondeur qui fait le bien et qui fait le mal : les indépendantistes se battent pour de meilleures conditions de vie mais se lient d'amitié avec des terroristes et refusent pour certains des négociations et le gouvernement tente de maintenir l'ordre par la force, contrairement à d'habitude où il est généralement inefficace lorsqu'il est question d'appliquer l'ordre et la loi dans le pays.

Une situation donc hautement complexe, où TOUS s'accusent à tour de rôle, sans réellement porter de preuves. Heureusement, il reste au fond du cœur du peuple une once d'espoir, une petite lueur qui scintille tout au fond mais qui un jour deviendra un grand flash de lumière qui illuminera le pays tout entier. Cette lumière s'appelle la paix.

Ci-dessous vous est présenté le fameux document identifiant les 4 opposants les plus recherchés par le gouvernement.




Les émeutes en Chérchérie du Nord du 28 Novembre 2013 ont débuté suite à une manifestation pacifique qui a dégénéré après l'intervention brutale de la police. Voici le déroulé complet des faits.

Heure 1 : L’Étincelle
Ville de Paradizna, Place de la Liberté, 14h28

Des milliers de Nord-Chérchéres se rassemblent pour protester contre l'arrestation de plusieurs leaders indépendantistes, comme Jeskov Molenkayr, leader du parti politique "Second Souffle" arrêté pour "meurtre" sans aucune preuve à l'appui. Les manifestants, portant des bannières et scandant des slogans en faveur de l’indépendance, sont déterminés à faire entendre leur voix. La situation dégénère lorsque la police anti-émeute tente de disperser la foule à l'aide de gaz lacrymogènes et de canons à eau.

Manifestation pacifique de la Place de la Liberté

Premier affrontement :

Manifestants : Répondent avec des pierres et des bouteilles. Les plus organisés utilisent des boucliers improvisés pour se protéger contre les projectiles de la police. La violence est inouïe, ils ne peuvent se défendre autrement que comme ceci.
Police : Riposte avec des charges à la matraque, provoquant une panique et une dispersion violente. 2 morts chez les manifestants et 14 blessés, la situation a bien trop dégénéré pour le moment, pourtant, cela n'est que le début des évènements.

Heure 2 : Escalade de la Violence
Quartier de Vorovski, Paradizna

Les émeutiers se réorganisent rapidement. Des barricades sont érigées dans les rues principales. Des groupes de jeunes militants rebelles, masqués et armés de cocktails Molotov, commencent à cibler les bâtiments gouvernementaux et les postes de police.

Emeutes de Vilovka

Incidents majeurs :

Incendies criminels : Plusieurs commissariats sont incendiés. Des flammes ravagent aussi un centre administratif, symbolisant la révolte contre l'autorité centralisée. Dans ces incendies, 24 personnes perdent la vie et 78 sont blessées.
Prises de bâtiments : Des militants prennent le contrôle de l'hôtel de ville de Paradizna, armés de fusils d'assaut. Les drapeaux de la Chérchére du Nord sont hissés, et des slogans indépendantistes sont peinturés sur les murs et hurlés au mégaphone devant les quelques policiers impuissants assistant à la scène.

Heure 3 : Réaction Militaire
Intervention de l'armée

Le gouvernement décide d’envoyer l’armée pour rétablir l'ordre. Des véhicules blindés patrouillent les rues, et des soldats sont déployés en nombre. Lorsque les convois roulent dans la ville, ils sont attaqués par des émeutiers qui leur jette divers projectiles tels que des briques, parpaings ou encore des cocktail molotov. Une voiture de police suivant le convoi militaire est retournée et enflammée en pleine rue, sous les cris de joie des assaillants. 31 membres des forces de l'ordre ont été blessés, empêchant ainsi l'intervention de se produire, la retardant d'une dizaine de minutes.

Affrontements :

Les Nord-Chérchéres : Utilisent des feux d’artifice modifiés comme projectiles, attaquent les véhicules blindés avec des cocktails Molotov, et montent des embuscades en utilisant leur connaissance des ruelles et des bâtiments de la ville.
L’armée : Répond avec des balles en caoutchouc, des grenades assourdissantes, et parfois des tirs réels lorsqu'ils se sentent menacés. Une bavure a notamment eu lieu, dans l'Avenue St Peter où un régiment a ouvert le feu face à des manifestants pacifiques, en tuant 15 et déchaînant la rage chez tous les manifestants dans la ville.

Images choquantes de la bavure de l'Avenue St Peter

Heure 4 : Propagation de la Révolte
Propagation à d’autres villes

Les émeutes s’étendent à d'autres villes de Chérchérie du Nord dans les environs de Paradizna, comme les cités jumelles de Vodakvot et Vodovorot. Les scènes de violence se répètent : des barricades enflammées, des bâtiments publics attaqués, et des affrontements violents entre manifestants et forces de l'ordre. Les scènes sont souvent similaires, malgré les dérapages qui diffèrent en terme de violence en fonction du lieu.

Communication :

Réseaux sociaux : Les manifestants utilisent les réseaux sociaux pour coordonner les attaques, partager des informations en temps réel, et galvaniser les sympathisants.
Médias traditionnels : Le gouvernement tente de contrôler la narration en censurant les médias locaux, mais les images de violence circulent largement sur Internet et les médias internationaux. Les journaux "Le Petit Chérchére" et "Le Justicier" s'insurgent complètement contre cette censure en critiquant ouvertement le gouvernement et l'armée. L'Artilleur va même plus loin en les qualifiant de "cons sans cervelle".

Heure 5 : Intervention Humanitaire

Face à l'escalade de la violence, des organisations humanitaires commencent à intervenir pour fournir une assistance médicale et aider les civils pris entre deux feux. Des hôpitaux de campagne sont établis, et des corridors humanitaires sont négociés pour évacuer les blessés. L'association "The Eagle", connue pour ses prouesses réalisées lors de la guerre d'Okaristan de 2012, a pris l'importante responsabilité de coordonner toutes les opérations humanitaires, ce qu'ils parvinrent heureusement à faire avec brio en évacuant plusieurs milliers de civils bloqués chez eux par le feu, la terreur et la violence des affrontements. Un cessez-le-feu de 45 minutes a même été négocié par l'association le temps d'évacuer tous les civils pris au piège.

Émeutes continues :

Malgré les appels à la paix et à la médiation, les affrontements se poursuivent. La ville de Paradizna reste en grande partie paralysée, en feu et en ruine, avec des quartiers entiers sous le contrôle des Nord-Chérchéres. Les scènes de chaos, de destruction et de répression deviennent monnaie courante, rendant le quotidien des habitants de plus en plus difficile. La violence ne fait qu'augmenter au fil du temps et même les politiciens les plus pacifistes finissent par perdre patience et s'engager en faveur de la violence.

En somme, les émeutes en Chérchérie du Nord illustrent la gravité du conflit entre les aspirations d'indépendance et le maintien de l'ordre par le gouvernement, plongeant la région dans un cycle de violence quasi permanent. Voici la cruelle réalité se cachant derrière les villes ravagées par les affrontements. Il aurait été possible de décrire les mêmes situations à Dynamo ou encore à Zhytsava, mais celles de Paradizna sont les plus marquantes du fait qu'il s'agit ici de la capitale historique de la région, d'habitude paisible. La cruauté des combats emporte la joie qui régnait autrefois dans les rues. Voilà le triste sort de Paradizna.
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Musique d'ambiance

On joue à chat ?

"Dommage, vous m'avez pas choppé. Essayez encore !"

C'est probablement ce qu'aurait dit Niko Bellić si on avait pu connaître ses paroles, malheureusement masquées par les cris et le bruit des tirs. Qui est-il ? Pourquoi ce titre ? Un peu de contexte s'impose, donc dressons ensemble le portrait de ce fameux Niko Bellić :

Niko Bellić est un terroriste Rus've suspecté d'être affilié au groupe des Libérateurs de Paradizna depuis 2009 si on remonte à sa plus ancienne condamnation et revendication. A plusieurs, reprises, il avais été condamné depuis 2003 pour de nombreux meurtres, désigné comme étant un des tueurs à gage les plus qualitatifs du pays (noté cinq étoiles sur les sites quand même !). En 2009, celui qu'on surnomme "L'Ombre" n'avait pour le moment aucune affiliation à un quelconque groupe, il tuait pour se faire de l'argent. Pourtant, en 2009, tout change pour le Kulevkan : il a été condamné pour le meurtre d'un député du Rassemblement Royaliste, attentat revendiqué plus tard par les Libérateurs de Paradizna, avec un but de contester le pouvoir en place. Dans le tribunal, il affirme et avoue tous ses torts depuis son recrutement, en détaillant. Pourtant, en 2011, il parvient à s'échapper de prison. Probablement torturé, il est aperçu en Juin 2012 près d'un centre commercial, visiblement blessé et très affaibli. Ce fut sa seule apparition publique, le fugitif ne fut jamais retrouvé, jusqu'à la date fatidique du 23 Novembre 2013.

Si sur le moment, personne ne s'était aperçu qu'il s'agissait de lui grâce au mouvement de foule et à sa fuite prodigieuse, en revisionnant l'évènement sous tous les angles, il est facile d'apercevoir son visage, très affaibli et maigre, au sein de la foule, les mains dans les poches tout le long du discours. Jusque là, le fugitif parvenait prodigieusement à s'enfuir à tous les coups, passant entre les mailles du filet à de nombreuses reprises. Pourtant, le premier décembre 2013, il est arrêté, en plein milieu de Kulevska-Sud, portant une capuche et des lunettes comme seul déguisement. Le monstre attrapé, il était désormais plus facile de faire pression. Pourtant, en ce jour du 3 Décembre 2013, un évènement surprenant et exceptionnelle eut lieu, sur l'aire d'autoroute de "L'Aventure", sur l'Autoroute reliant Kulevska-Sud à Neshkavod. En effet, vers midi, le camion pénitencier transportant le fugitif s'arrête pour probablement effectuer une courte pause déjeuner, l'occasion aussi de vérifier si la sécurité anti évasion est encore assurée. C'est à ce moment que l'attaque a eu lieu. Une camionnette, probablement volée, se gare à quelques places du fourgon pénitencier. 6 hommes armés et équipés en sorte, ouvrent le feu sur l'équipe de police et parvient à s'échapper in extremis avec le fugitif. Aujourd'hui, il est impossible de dire où se trouve le fugitif, la camionnette volée n'a d'ailleurs toujours pas été retrouvée, car l'immatriculation n'a pu être aperçue durant la fuite. Cette tragédie emporta 2 policiers de l'équipe, Vladimir Janko et Nikolaï Nyisky. Trois autres ont été blessés, un seul en est sorti indemne car il n'était pas présent à ce moment, il était aux sanitaires. ENCORE UNE FOIS, le pouvoir exécutif a échoué son maintien de l'ordre. Que l'âme des victimes reposent en paix.


Musique d'ambiance

Et si les sauveurs étaient Eurysiens ?

Ceci est une vraie question.

Souvent critiquée et victime de scepticisme à l'international, l'Union Economique Eurysienne est pourtant parvenue il y a peu à se décider ENFIN sur le sort du Rus've. Opérations solitaires ? Militaires ? Rien de cela (encore heureux), cependant, l'intervention des membres et partenaires de l'Union sera humanitaire et pacifique. Des soldats de toutes nationalités de l'UEE seront envoyés au Rus've afin de négocier des accords de paix (qui seront dirigées par Ivan Gradvosk-Moskva et Robert Vladislav), mais également pour protéger les civils. Selon les déclarations des pays de l'Union à l'origine de l'initiative, le but des soldats envoyés ne sera pas d'attaquer comme le fait l'armée Rus've, mais de protéger. En résumé, elle ne sera pas offensive mais défensive : elle n'attaquera qu'en riposte aux actes violents pouvant être commis par les rebelles, terroristes ou encore par l'armée Rus've elle-même. Dès lors que des accords de paix seront enfin trouvé pour stabiliser la situation et calmer le jeu, alors il sera possible de voir le bout de cette guerre civile et de déclarer sa fin. Retenez bien ceci chère Union : le peuple Chérchére est un peuple de guerrier, ainsi, si les tentatives de paix et de stabilisation échouent, nous ne tolèreront pas cet échec et nous ferons justice nous même. Nous sommes favorable à cette paix, mais peut-être que certains d'entre nous ne le sont pas, mais ils ne représentent pas la majorité. Votre intervention est importante, elle peut sauver des millions de vie. La balle est dans VOTRE camp. Vous jouez une course contre la montre, à vous de la réussir.

Ceci était un extrait de la dernière édition du journal Nord-Chérchére "Le Petit Chérchére", un nom parodique en référence au "Petit Tchère".

HRPJ'ai décidé de copier les autres et mettre des petites musiques d'ambiance qui collent au mieux (je l'espère) avec le contenu du texte. En espérant que vous apprécierez ! ^^
Kekw
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Bannière Ministère des Affaires Etrangères


A l'attention de Monsieur Ambrozei Chielminski, Chef du Gouvernement Provisoire du Rus've,

Cher Monsieur Chielminski. Mon pays, l'Uusimaa, ayant récemment intégré l'Union Economique Eurysienne en tant qu'Etat partenaire, est bien conscient des difficultés traversées par le Rus've. Votre situation est d'autant plus inquiétante aux yeux de l'Uusimaa et de l'Eurysie toute entière de manière plus générale, que la stabilité est très fragile.

Après d'autres conflits similaires en Eurysie Centrale, notamment en Okaristan et en Tcharnovie, il nous est impossible de rester dans l'inaction. Loin de vouloir envoyer ne serait-ce qu'un seul au Rus've, nous souhaiterions néanmoins vous proposer une aide humanitaire à grande échelle. De plus, nous vous proposons d'intervenir dans les négociation de paix, en tant que pays Eurysien et partenaire de l'Union Economique Eurysienne.

Très cordialement,

Madame la Présidente de la République Fédérale d'Uusimaa, Hortense Brunet
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Personne n'est immortel

Non, même les Amnestiens et étrangers y passeront

Certains se croient immortels, quelle erreur de la part des autres Etats de ne pas rapatrier ses ressortissants. L'Amnestie fut en effet visée, en guise de menace à l'international de la part de la Rache. Les faits se sont déroulés hier, à précisément 11h13. Un homme, cagoulé, vêtu tout de noir et visiblement armé escalade la grille de l'établissement scolaire Amnestien avant de courir vers l'intérieur de l'établissement. Le premier employé à le voir, le Recteur du lycée, déclenche aussi tôt l'alarme anti attentat, ordonnant à toutes les personnes de l'établissement de s'enfermer dans les salles, pour se protéger. L'individu se rue vers la cantine où il abat 2 cuisiniers et 5 élèves. Ensuite, il se dirige vers les salles de cours. La première dans laquelle il s'introduit est une classe de mathématiques où il abat le professeur ainsi que près de la moitié de la classe, soit environ 15 adolescents qui périssent, malgré les cris, les appels à l'aide et les pleurs. Le tireur était sans pitié. Il réitéra ces actes dans 4 salles de classe supplémentaires, exécutant ainsi personnes. Dans sa folie meurtrière, il se dirige vers les bureaux d'administrations, alors que le Recteur avait d'ores et déjà prévenu les forces de l'ordre. Il parvient miraculeusement à stopper l'assaillant avec une chaise, qu'il lui projette violemment au visage. Le tireur parvient à asséner un coup de crosse au Recteur, le blessant au visage. Au même moment, les forces de l'ordre se préparent à l'assaut. Il n'est pas question de négocier avec un terroristes. Très vite, l'équipe de l'EIAR pénètre dans l'établissement et cherche partout le terroriste. Très vite, ils l'aperçoivent dans un couloir. Miraculeusement, il parvient à prendre la fuite. Dans sa course, il se réfugie dans les sanitaires du lycée, prenant en otage une élève de 17 ans qui se trouvait là au moment de l'alarme mais il est trop tard pour le malfaiteur, il est coincé. Les négociations commencèrent, mais le terroriste sans pitié menaçait de plus en plus de tuer ou d'agresser violemment la jeune fille. Sans hésiter, alors que les indications étaient contraires et que le danger était au maximum, Stanislaw Jakenslav ouvre le feu, abattant froidement le terroriste. La jeune fille secourue et traumatisée, elle était totalement tétanisée selon les témoignages. Une cellule psychologique a été ouverte dans l'établissement. Le mal est stoppé, mais il est fait. L'horreur est actée, et l'Amnestie ainsi que les autres pays n'hésiteront plus, cette guerre risque de devenir internationale. Que l'âme de toutes les victimes de la tuerie du Lycée Amnestien La Valhalla Høgskole de Vilovka, cette métropole qui était jusque là épargnée par les horreurs de la guerre.
Le nombre total de victime est de 89. Que dieu les bénisse.


Vers la paix ?

Peut-être la fin.

Selon nos sources et les interviews réalisées auprès des négociateurs de l'Union Economique Eurysienne, les négociations se dérouleraient à merveille. En effet, les médias ont même pu assister à une rencontre exceptionnelle entre de nombreux représentants de chaque camp : Ivan Gradvosk-Moskva (Président de la région Tcharnove de la Chérchérie), Robert Vladislav (Ministre des Affaires Etrangères du Rus've), Mikhaïl Ladisky (Représentant du parti politique Second Souffle), Konstantin Zavoidsky (Représentant des Républicains Nord-Chérchéres), Albert Lindholm (Négociateur Väestois, pour l'UEE) et Colonel Olivia Semmler (Négociatrice Raskenoise, pour l'UEE)

« Au cours de ces négociations, nous avons pu trouver certains terrains d'entente avec les groupes présents, malgré l'absence de représentant de la part des Libérateurs de Paradizna. Les premiers accords seront rédigés au cours d'une future rencontre, le but sera entre autre de trouver un accord de paix, avec des conditions arrangeant tous les camps. » affirme Robert Vladislav. Après que le journaliste lui posa la question fatidique concernant l'indépendance Nord-Chérchére, il répondit ceci :
« Une indépendance peut être envisageable, mais sous certaines lourdes conditions, dont une probable occupation de l'Union Economique Eurysienne [...] le temps de stabiliser les conflits. »

En espérant que les négociations se déroulent au mieux et en espérant voir peut-être un accord de paix, nous ne souhaitons que le meilleur à tous les négociateurs.

Ceci était un extrait de la dernière édition du journal Nord-Chérchére "Le Petit Chérchére"
The World

TUERIE DANS UN LYCÉE AMNESTIEN À L'ÉTRANGER


Scène d'horreur
Policiers et ambulances rus'ves devant le Lycée international amnestien de La Valhalla Høgskole après la tuerie.

Hier, l'Amnestie a été plongée dans l'horreur avec une attaque sans précédent au Lycée de La Valhalla Høgskole de Vilovka. À 11h13, un homme cagoulé et armé a pénétré dans l'établissement scolaire, semant la terreur et provoquant un carnage qui a coûté la vie à 89 personnes, majoritairement des adolescents. Le Recteur du lycée, alerté par cette intrusion, a immédiatement déclenché l'alarme anti-attentat, ordonnant à tous de se barricader dans les salles. Hélas, l'assaillant, déterminé, s'est précipité vers la cantine où il a froidement abattu deux cuisiniers et cinq élèves. Son parcours meurtrier ne s'est pas arrêté là. Il a pénétré dans une classe de mathématiques, où il a ouvert le feu, tuant le professeur et environ 15 élèves malgré leurs cris et appels à l'aide. Cette scène de terreur s'est répétée dans quatre autres salles de classe, augmentant encore le bilan des victimes. Le Recteur, Nils Ødegård, tentant de protéger ses élèves, a courageusement affronté l'assaillant, lui lançant une chaise en plein visage. Cette intervention héroïque a permis de ralentir le terroriste, mais le Recteur a été grièvement blessé par un coup de crosse. Pendant ce temps, les forces de l'ordre se préparaient à pénétrer dans l'établissement. Refusant toute négociation avec le terroriste, l'équipe de l'EIAR a lancé l'assaut. L'assaillant, dans une tentative désespérée de fuite, s'est réfugié dans les sanitaires, prenant en otage une élève de 17 ans. Les négociations n'ont pas abouti, et l'intervention décisive de Stanislaw Jakenslav, qui a abattu le terroriste, a sauvé la jeune otage, bien que traumatisée.

Les survivants de cette attaque inhumaine sont profondément marqués. "Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie", confie Anna, une élève de 16 ans qui était présente dans une des salles de classe attaquées. "Nous avons entendu les coups de feu, les cris, c'était terrifiant. On se cachait sous les bureaux, priant pour que cela s'arrête". Un autre élève, Marko, se souvient avec effroi de la scène : "J'ai vu mes amis tomber, j'ai vu le professeur essayer de nous protéger. C'était un cauchemar éveillé". Le Recteur Nils Ødegård, malgré ses blessures, a partagé son ressenti avec une dignité remarquable. "J'ai fait ce que j'ai pu pour protéger nos élèves. Je suis profondément attristé par les pertes subies. Ces jeunes avaient toute la vie devant eux". Une cellule psychologique a été ouverte dans l'établissement pour aider les élèves et le personnel à faire face au traumatisme. Les parents, effondrés, cherchent à comprendre comment une telle tragédie a pu se produire. Un policier du Rus've, ayant participé à l'intervention, témoigne de l'horreur de la scène : "C'était un chaos total. Nous avons tout fait pour neutraliser la menace le plus rapidement possible, mais le mal était déjà fait". Le témoignage poignant de l'ambassadeur amnestien au Rus've, premier à avoir été mis au courant, résonne également : "En tant que représentant de l'Amnestie à l'étranger, recevoir cette nouvelle a été un choc indescriptible. Nos pensées vont aux familles des victimes et à toute la communauté amnestienne".

La réaction du gouvernement ne s'est pas fait attendre. La Première ministre Åstrid Nilsøn a convoqué une réunion d'urgence du Conseil du Cabinet de Défense nationale pour discuter des mesures à prendre en réponse à cette tragédie. Une source anonyme a révélé que la Secrétaire à la Défense nationale, Gurithe Pedersen, a demandé des représailles immédiates, soulignant l'urgence d'une réponse ferme et déterminée. Par ailleurs, le gouvernement a annoncé le rapatriement des 24 000 Amnestiens présents au Rus've. Une opération logistique et militaire de grande envergure est en cours de préparation pour assurer leur sécurité et leur retour au pays. Cette opération mobilisera des avions militaires et civils, ainsi que des navires de la marine pour faciliter le rapatriement en toute sécurité des ressortissants. Les familles attendent avec anxiété le retour de leurs proches, espérant qu'ils seront rapidement hors de danger. Le Président de la République s'adressera à la nation ce soir pour exprimer ses condoléances aux familles des victimes et annoncer les prochaines étapes. "Cette attaque est une tragédie incommensurable, et nous devons rester unis face à cette horreur", a déclaré le porte-parole de la Présidence. La communauté internationale a également réagi avec émotion et solidarité, offrant leur soutien à l'Amnestie en cette période sombre. Des messages de condoléances affluent de toutes parts, témoignant de l'impact mondial de cette tragédie.

Cette attaque atroce a profondément marqué l'Amnestie et souligné la nécessité d'une coopération internationale accrue pour prévenir de telles tragédies à l'avenir. Que l'âme des victimes repose en paix, et que cette horreur serve d'ultime rappel des conséquences dévastatrices de la violence. Le pays tout entier est en deuil, mais déterminé à surmonter cette épreuve ensemble. Les autorités promettent de faire toute la lumière sur cet événement et d'apporter le soutien nécessaire aux familles des victimes. « Nous ne laisserons pas cette tragédie impunie, » a affirmé la Première ministre Åstrid Nilsøn lors de sa déclaration. Le courage des survivants et la solidarité de la nation sont des signes d'espoir et de résilience face à la barbarie. Le pays se recueille aujourd'hui en mémoire des 89 victimes innocentes de cette tuerie, en espérant qu'une telle tragédie ne se reproduira jamais. Les mesures de sécurité dans les établissements scolaires seront renforcées, et un appel à la vigilance et à la coopération internationale a été lancé pour lutter contre le terrorisme et protéger les innocents. Le pays se prépare à une longue période de deuil et de réflexion, déterminé à honorer la mémoire des disparus et à tirer des leçons de cette tragédie pour construire un avenir plus sûr et plus pacifique. Les prochaines semaines seront cruciales pour l'Amnestie, qui doit faire face à ce défi avec courage et détermination, en unissant ses forces pour surmonter cette épreuve.
Héraldique

RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE AMNESTIENNE



ALLOCUTION TÉLÉVISÉE DE MADAME LA PREMIÈRE MINISTRE

Åstrid Nilsøn suivant les images de la tuerie depuis son bureau du 10 Rideau Hall.
Åstrid Nilsøn suivant les images de la tuerie depuis son bureau du 10 Rideau Hall.


Mes chers compatriotes,

C'est avec une immense tristesse et une colère profonde que je m'adresse à vous ce soir. Hier, notre nation a été frappée par une tragédie d'une cruauté inouïe. Un terroriste sans âme a pénétré dans le Lycée de La Valhalla Høgskole de Vilovka, arrachant brutalement la vie de 89 de nos citoyens, principalement des jeunes innocents dont l'avenir a été impitoyablement volé. Cet acte de barbarie n'est pas seulement une attaque contre l'Amnestie, mais contre l'humanité entière, contre nos valeurs de paix, de liberté et de solidarité.

Nous ne resterons pas passifs face à cette horreur. Les responsables de cette abomination doivent savoir que nous ne plierons pas. L'Amnestie se tiendra debout et forte, et nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour protéger notre peuple et rendre justice aux victimes. Dès aujourd'hui, j'ai ordonné le rapatriement immédiat des corps de nos compatriotes tombés ainsi que celui de tous les Amnestiens présents au Rus've. Une opération militaire et logistique de grande envergure a été mise en place pour assurer leur retour en toute sécurité. Nos avions et nos navires sont prêts à les accueillir et à les ramener chez eux.

En signe de respect et de deuil, je décrète sept jours de deuil national. Les drapeaux seront mis en berne, et toutes les festivités publiques seront annulées. Durant cette période, nous réfléchirons ensemble à cette tragédie, nous nous souviendrons des victimes et nous nous unirons dans notre chagrin. Nous organiserons des cérémonies commémoratives pour honorer la mémoire de ceux qui nous ont été arrachés de manière si brutale. La solidarité et l'unité de notre nation seront notre réponse à cette barbarie.

Mais notre deuil ne sera pas silencieux. Nous riposterons avec la force et la détermination qui caractérisent notre nation. J'ai convoqué une réunion extraordinaire du Conseil du Cabinet de Défense nationale pour discuter des mesures à prendre. Nous allons intensifier nos efforts de sécurité et renforcer notre coopération internationale pour traquer et éradiquer les réseaux terroristes. Nous ne tolérerons pas de telles attaques sur notre sol. La Secrétaire à la Défense nationale, Gurithe Pedersen, a proposé des représailles immédiates, et nous étudions toutes les options pour assurer que justice soit rendue.

Nous ne sommes pas seuls dans cette épreuve. La communauté internationale nous a offert son soutien et sa solidarité, et nous travaillerons avec nos alliés pour prévenir de futures attaques et garantir la sécurité de nos citoyens. Nous ne laisserons pas cette tragédie briser notre esprit. L'Amnestie est forte, résiliente, et ensemble, nous surmonterons cette épreuve. Ce soir, je vous appelle à rester unis, à soutenir les familles des victimes, et à faire preuve de courage et de résilience.

Nous avons traversé des moments difficiles auparavant, et nous avons toujours émergé plus forts. Aujourd'hui, plus que jamais, nous devons montrer au monde que l'Amnestie ne se laissera pas intimider. Nous honorerons la mémoire des victimes en défendant nos valeurs et en luttant sans relâche contre ceux qui cherchent à nous détruire. Que la mémoire des victimes de cette tragédie vive à jamais dans nos cœurs, et que notre détermination à protéger notre nation et nos valeurs soit inébranlable.

Merci, et que Dieu bénisse l'Amnestie.
Arlington Post

UN PAYS CE SOIR EN DEUIL

Rassemblement populair
Citoyens amnestiens rassemblés en signe de deuil dans la ville de Krövnenborg.

La nation amnestienne traverse une période de deuil profond à la suite du terrible massacre survenu au Lycée La Valhalla Høgskole de Vilovka. Cette tragédie a profondément marqué le pays tout entier, suscitant des rassemblements spontanés à travers chaque ville et village, où des milliers de citoyens se sont unis pour honorer la mémoire des 89 victimes, principalement des jeunes étudiants dont les vies ont été cruellement interrompues. Des lieux publics tels que les places, les parcs et les églises ont été transformés en sanctuaires de recueillement, illuminés par des bougies allumées en mémoire des disparus, créant un océan de lumière dans l'obscurité. À Vilovka, ville jusqu'alors épargnée par les horreurs de la guerre, la Place du Souvenir est devenue le point central des émotions collectives. Des portraits des jeunes victimes, entourés de fleurs et de messages poignants, ont été affichés alors que les habitants se sont rassemblés pour se soutenir mutuellement dans leur douleur. Les familles endeuillées, entourées de proches et d'étrangers venus offrir leur soutien, ont trouvé un réconfort dans cette communion silencieuse mais palpable. Kari Olsen, une habitante locale, exprime avec émotion : "C'est tellement difficile à comprendre, tellement injuste. Nous étions une communauté paisible et unie, et maintenant nous devons faire face à cette tragédie impensable. Nous devons être forts pour ceux qui ne sont plus là".

À travers tout le pays, des scènes similaires se sont déroulées, marquées par une profonde tristesse et une détermination commune à ne pas laisser cette tragédie diviser l'Amnestie. Écoles, universités, entreprises et organisations civiques ont organisé des moments de silence, des veillées et des discours émouvants. Les drapeaux en berne flottaient au-dessus des édifices publics, symbolisant un pays uni dans le deuil et la solidarité. Parallèlement aux rassemblements de deuil, l'allocution télévisée de la Première ministre Åstrid Nilsøn a joué un rôle crucial dans l'expression collective du chagrin et de la colère nationale face à cette attaque brutale. Avec une fermeté émotive, elle a déclaré : "Nous pleurons aujourd'hui les vies perdues, les rêves brisés, et nous nous tenons aux côtés des familles endeuillées avec une compassion profonde". Ses paroles ont trouvé un écho puissant parmi les citoyens, renforçant le sentiment d'unité nationale et appelant à rester unis et résolus dans cette épreuve.

La Première ministre a également répondu avec détermination aux appels à la vengeance, affirmant que l'Amnestie ne permettrait pas que cette tragédie soit exploitée pour semer la haine ou diviser la société. "Nous agirons avec détermination pour rendre justice aux victimes et prévenir de telles horreurs à l'avenir", a-t-elle souligné, insistant sur l'importance de la coopération internationale et de la fermeté face aux menaces terroristes. L'allocution d'Åstrid Nilsøn a marqué un moment de prise de conscience nationale et de détermination collective face à l'adversité. À travers l'Amnestie, les rassemblements de deuil continuent de servir de lieux de réaffirmation des valeurs fondamentales de paix, de solidarité et de résilience. Alors que le pays continue de pleurer ses enfants perdus, l'unité et la compassion resteront au cœur de la réponse nationale à cette tragédie inimaginable.
République fédérale amnestienne

COMMUNIQUÉ MILITAIRE CONFIDENTIEL
État-major des armées de la République fédérale amnestienne


Objet : Plan de l'Opération "Justice de fer"

À : État-major des Forces Armées Rus've
De : État-major des Forces Armées Amnestiennes


MOTIVATION D'OPÉRATION

En réponse à l'attaque dévastatrice contre le Lycée international de la Valhallah Høgskole, une institution qui symbolise l'excellence éducative et la coopération internationale, le Conseil du Cabinet de Défense nationale a approuvé une opération de représailles de courte durée et de haute intensité. Cette attaque ignoble contre des civils innocents et des étudiants ne peut rester impunie. En conséquence, nous avons élaboré un plan stratégique visant à frapper directement au cœur des infrastructures rebelles. L'objectif principal de cette opération, nommée Opération Justice de Fer, est de capturer l'aéroport de Szigefoldvár, situé au sud du pays. Actuellement sous contrôle rebelle, cet aéroport constitue un nœud logistique essentiel pour leurs opérations. Sa prise nous permettra de couper une voie d'approvisionnement critique et de désorganiser leurs efforts militaires dans la région.

De plus, cet aéroport est d'une importance stratégique capitale pour nos forces aériennes. En le contrôlant, nous pourrons établir une base aérienne avancée permettant le lancement de raids aériens efficaces et soutenus contre les positions rebelles environnantes. Cela facilitera non seulement des frappes précises contre des cibles ennemies, mais également un soutien logistique et opérationnel continu pour nos forces terrestres. Le contrôle de l'aéroport de Szigefoldvár sera également un signal fort de notre détermination à défendre nos intérêts et nos citoyens. Il rétablira la confiance en nos capacités militaires et en notre volonté inébranlable de protéger nos populations contre toute agression.

En somme, cette opération vise à infliger un coup décisif aux rebelles, à affirmer notre supériorité stratégique dans la région et à rendre justice aux victimes de la Valhallah Høgskole. La réussite de cette mission repose sur une coordination étroite entre nos forces et celles de nos alliés rus've, ainsi que sur une exécution précise et déterminée de chaque phase du plan opérationnel.

FORCES EN PRÉSENCE
Alliés rus'vo-amnestiens
Commandement des opérations :
Vice-admiral Sven Harkens.

Xe et XIe armée rus've :
  • Effectifs : 2500 soldats professionnels
  • 2500 armes légères d'infantrie de niveau 4
  • 200 armes légères d'infanterie se niveau 5
  • 60 mortiers tractés de niveau 1
  • 40 Véhicules de combats d'infanterie de niveau 1
  • 50 véhicules legers tout-terrain de niveau

IIe esquadrille de la DRL (Det Republikanske Luftvåpenet) :
  • 60 militaires professionnels, mobilisés en Amnestie pour le commandement des opérations
  • 40 militaires répartis dans les avions de combat, qui seront mobilisés qu'après la prise de l'aéroport
  • 40 armes légères d'infanterie de niveau 5
  • 10 avions de chasse de niveau 1
  • 10 avions d'attaque au sol de niveau 1
  • 2 avions ravitailleurs de niveau 3

FORCES EN PRÉSENCE
Rebelles de la Rache
Commandement des opérations :
Frederik Yevnaik



  • 750 à 1000 soldats réservistes
  • 750 à 1000 armes légères d'infanterie de niveau 1
  • 30 mortiers tractés de niveau 1
  • 20 mitrailleuses de niveau 1
  • 10 véhicules de combat d'infanterie de niveau 1
  • 15 véhicules légers tout-terrain de niveau 1

PLAN D'OPÉRATION

Théâtre d'opération
L'aéroport national de Szigefoldvár pris en photo par un un avion de l'armée rus've

Pour atteindre cet objectif, nous avons mobilisé une force combinée de soldats rus've, soutenus par des militaires amnestiens spécialisés dans la supervision et le pilotage des avions. Notre équipement comprend 10 avions de chasse, 10 avions d'attaque au sol et 2 avions ravitailleurs. La première phase de l'opération consiste en la collecte de renseignements précis. Des drones de surveillance aérienne cartographieront les positions rebelles, tandis que nous intercepterons leurs communications pour identifier leurs mouvements et points de concentration. Cette étape cruciale nous permettra de préparer efficacement nos troupes et de coordonner nos actions avec les forces rus've.

Une fois les renseignements collectés, nous procéderons à la neutralisation des défenses rebelles. Les avions de chasse et d'attaque au sol effectueront des frappes aériennes ciblées pour détruire les mortiers, véhicules blindés et points fortifiés des rebelles. Simultanément, nous perturberons leurs communications pour désorganiser leur coordination et réduire leur capacité de réaction. Cette phase préparatoire est essentielle pour affaiblir les capacités défensives des rebelles et ouvrir la voie à l'infiltration et à la prise de contrôle de l'aéroport. La phase suivante impliquera une infiltration tactique et une prise de contrôle directe. Les forces rus've seront déployées en plusieurs points stratégiques pour créer des diversions et attirer les rebelles loin de l'aéroport. Les mortiers seront utilisés pour maintenir la pression sur les positions rebelles éloignées. Pendant ce temps, une force d'élite rus've lancera l'assaut principal sur l'aéroport, visant à sécuriser rapidement les infrastructures critiques et permettre l'atterrissage des avions amnestiens.

Une fois l'aéroport sous notre contrôle, nous fortifierons nos positions pour prévenir toute contre-attaque rebelle. Des points de contrôle et des défenses seront mis en place autour de l'aéroport, et des patrouilles régulières seront effectuées pour assurer la sécurité de la zone. Nous renforcerons également nos positions défensives et établirons les infrastructures nécessaires pour accueillir nos avions (pistes, hangars, etc.). Les avions ravitailleurs maintiendront une présence aérienne continue et fourniront les ressources nécessaires aux troupes au sol. Enfin, nous planifierons et lancerons les premiers raids aériens à partir de l'aéroport pour continuer à affaiblir les rebelles dans la région. Cette étape finale est cruciale pour exploiter pleinement notre position stratégique et assurer un contrôle durable de la région.

En parallèle, nous travaillerons à stabiliser la région et à fournir une assistance humanitaire aux civils affectés. Nous poursuivrons les opérations pour éliminer les dernières poches de résistance rebelles autour de l'aéroport et coordonnerons nos efforts avec les autorités locales pour rétablir l'ordre et la sécurité à Szigefoldvár. La distribution d'aide humanitaire et la reconstruction des infrastructures essentielles pour la population locale seront également des priorités. Ce plan vise non seulement à infliger un coup décisif aux rebelles et à affirmer notre supériorité stratégique dans la région, mais aussi à rendre justice aux victimes de la Valhallah Høgskole et à rétablir la confiance en nos capacités militaires. La réussite de cette mission repose sur une coordination étroite entre nos forces et celles de nos alliés rus've, ainsi que sur une exécution précise et déterminée de chaque phase du plan opérationnel.

DIRECTIVES DE CONDUITE

Aucune personne Armée ne sera faite prisonnière : Toute personne trouvée en possession d'armes sera considérée comme une menace et traitée en conséquence. Les chefs rebelles, cependant, doivent être capturés pour interrogation afin de recueillir des renseignements précieux et d'entraver les futures opérations ennemies. Cette politique vise à neutraliser efficacement les combattants ennemis tout en permettant de démanteler leur structure de commandement.

Respect strict des instructions : Aucun écart de conduite ne sera toléré parmi nos forces. Les ordres donnés doivent être suivis à la lettre pour garantir la cohésion et l'efficacité des opérations. Tout manquement aux directives entraînera des mesures disciplinaires sévères. La discipline et la rigueur sont essentielles pour le succès de cette mission complexe et délicate.

Préservation des civils : Les forces engagées doivent faire tout leur possible pour préserver la vie des civils, dans la mesure du raisonnable. Les dommages collatéraux doivent être minimisés pour maintenir le soutien de la population locale et respecter les principes humanitaires. Cependant, en cas de situation de combat où la sécurité des troupes est en jeu, la priorité sera donnée à la mission.

Proportionnalité des réponses : Pour chaque vie amnestienne perdue, deux vies rebelles seront prises. Cette directive vise à dissuader les attaques ennemies contre nos forces et à montrer notre détermination à défendre nos troupes. Cependant, cette politique doit être appliquée de manière à respecter les conventions de la guerre et les droits de l'homme.

Capture des chefs rebelles : Les chefs rebelles identifiés doivent être capturés vivants pour être interrogés. L'objectif est de recueillir des informations stratégiques pour affaiblir durablement les capacités opérationnelles des rebelles. Cette capture doit être effectuée en minimisant les risques pour nos troupes et les civils environnants.


Åstrid Nilsøn,
Première ministre
Présidente du Conseil du Cabinet de Défense nationale


Gurithe Pedersen
Secrétaire à la Défense nationale
Vice-présidente du Conseil du Cabinet de Défense nationale


Edward H. Dinckley
Président de la République amnestienne

Sigrid Valensdotter
Cheffe des Services de renseignements fédéraux

Admiral Seven Rodbergsen
Chef d'État-major des forces armées fédérales
https://i.imgur.com/sx7hvfK.png

C'était bien connu, le gouvernement du tsarat tolérait très mal la critique. Derrière sa façade constitutionnelle, le régime surveillait la plupart des mouvements que sa machine étatique considérait comme suspects, et cela avec d'autant plus de zèle que la situation de guerre civile agitant le sud du pays éveillait toutes les inquiétudes et, simultanément, toutes les contestations. L'une de celles-là, particulièrement notable, fut la revendication historique des Mähreniens habitants le sud du pays.

De culture germanique, ceux-là n'avaient jamais vraiment accepté l'autorité d'un gouvernement slave et si de nombreuses campagnes d'acculturation et de colonisation avaient permises, depuis le moyen-âge, de pacifier une partie de la région, les troubles s'y étaient récemment intensifiés avec l'annexion en 2003 d'un "couloir Kaulthe" qui reliait alors l'Empire en pleine guerre civile à ses territoires enclavés au sein du Rus've. Cette annexion s'était faite sans que l'ordre Rosique, alors au pouvoir dans la province de Mährenie, ne soit réellement capable de l'empêcher. La disparition du régime aux mains de l'Inquisition kah-tanaise avait permis l'apparition d'une administration de toute autre naturelle, laquelle ne s'était cependant pas particulièrement intéressée à la question de ce couloir, lequel ne souhaitait de toute façon pas réintégrer un territoire kaulthe fracturé par une interminable guerre civile.

Cela avait cependant changé en 2013 : d'une part la Kaulthie était désormais pacifiée et la Mährenie offrait parmi les meilleures conditions de vie de la région, de l'autre le Rus've avait manqué à toutes ses promesses de prospérité et de stabilité, emporté par le phénomène indépendantiste et la guerre ethnique. Les maladies chroniques de la région. Ce changement de paradigme avait poussé de nombreux annexés à se poser la question d'un potentiel retour dans le giron Mährenien. Parmi ceux-là, certains s'étaient organisés et avaient en un rien de temps battu des structures militantes solides et actives recoupées sous le terme parapluie de "Brückenkopf des Widerstandes", tête de pont de la résistance. Un mouvement militant de plus en plus ouvertement pour l'indépendance de la région Kaulthe et le rattachement par voie terrestre des pentes de Meinemelk à la Confédération.

Car le Rus've refusait toute forme de manifestation jugée subversive ou opposée au gouvernement, ces mouvements avaient trouvé de nouvelles méthodes pour s'organiser, se cachant derrière des activités sociales anodines : des clubs, des comités de voisin, des amicales liées à des sujets locaux pour la plupart sans grand impact politique. Loin d’ignorer la situation, le gouvernement de Mährenie se garda cependant bien de se lier de quelque façon que ce soit à ce mouvement, dont l’obédience politique même restait suspecte aux yeux de la coalition gouvernementales, nettement orientée à gauche et très méfiante des revendications nationalistes minant l’Eurysie centrale. Ce furent ainsi principalement des petits partis de droite qui financèrent les débuts du mouvement puis, quand la situation devint trop dangereuse – notamment après la tentative de coup d’État ratée des forces réactionnaires en Mährenie – qui se retirèrent. À ce stade La Tête de Pont était déjà largement implantée et autonome, et ses nouvelles méthodes d’action bien rodées.

Dans un parc, dans une ville de culture germanique, un jeune homme en uniforme des scouts des pentes se lève et chante. Quelques visages se tournent, indifférents. Les paroles, assez innocentes, sont chantées en allemand et semblent évoquer la nature, et d'autres thèmes chers à cette organisation de jeunesse apparue dans la foulée de l'annexion.

Le soleil sur la prairie est estival et chaud,
Le cerf dans la forêt court librement,
Mais rassemblez-vous pour saluer la tempête,
Car demain m'appartient.

La branche du tilleul est feuillue et verte,
Les fleuves donnent leur or à la mer,
Mais quelque part une gloire attend invisible,
Car Demain m'appartient."


Quelques voix se sont jointes à celle du jeune homme. Femmes et hommes d'âges variés. La chanson n'est pas exactement un classique ou même folklorique, mais elle s'est répandue dans la population germanique du Rus've, comme un fort marqueur d'attachement identitaire.

Le bébé dans son berceau ferme les yeux,
La fleur embrasse l'abeille,
"Mais bientôt", dit un murmure, "Lève-toi, lève-toi,
Car demain m'appartient.

Oh, patrie, patrie, montre-nous le signe,
Tes enfants ont attendu pour voir,
Le matin viendra quand le monde sera mien,
Car demain nous appartient.


Il y a une tension bizarre dans l'air. Quelques passant de culture slave quittent les lieux ou se renfrognent sur leurs chaises et leurs nappes de pic-nique. D'autres voix se joignent aux chœurs.

Car demain nous appartient !
Demain nous appartient !
Demain appartient aux miens !

Oh, patrie, patrie, montre-nous le signe,
Tes enfants ont attendu pour voir,
Le matin viendra quand le monde sera mien !

Demain nous appartient !
Demain nous appartient !
Demain appartient aux miens !


C'est maintenant une foule tonitruante qui s'élance du parc, guidée par quelques jeunes en tenue de scout. Leur refrain et repris par des passants ou des riverains ouvrant leurs fenêtres. Des boutiquiers sortent sur le pas de leurs échappes pour saluer ou barricader les vides. On craint l'émeute. Plus précisément, on craint l'explosion de violence qui pourrait suivre la réponse de la police. La foule continue de grandir : tout est coordonné et les syndicats germaniques donnent pour ordre de tout arrêter et de sortir dans les rues. C'est une manifestation monstre, en langue allemande : une épreuve de force pour le gouvernement.
Héraldique

DÉPARTEMENT DE LA DÉFENSE NATIONALE
République fédérale amnestienne


ORDRE 66 - MOBILISATION D'UN AGENT DU BOREALIS
CONFIDENTIEL - Secret fédéral

De : Gurithe Pedersen, Secrétaire à la Défense nationale
À : Sigrid Valensdotter, Cheffe des Services de renseignements fédéraux, Directrice du BOREALIS
Date : 24/12/2013
Objet : Mobilisation d'un agent du BOREALIS pour une mission critique au Rus've


Directive Opérationnelle : Ordre 66

Suite à la tragédie insoutenable de la Valhallah Høgskole, ayant coûté la vie à 89 de nos citoyens, et en accord avec le Conseil du Cabinet de Défense Nationale, je vous ordonne de mobiliser immédiatement un agent d'élite du BOREALIS pour une mission critique au Rus've.

L'objectif principal de cette mission est de localiser, identifier et éliminer le chef du réseau terroriste responsable de cet acte de barbarie. La mission doit être menée avec la plus grande discrétion et efficacité, minimisant les risques de retombées diplomatiques tout en assurant une neutralisation définitive de la cible.

Détails de la mission :

    Identification de la cible :
  • L'agent doit d'abord collecter des renseignements sur l'identité et la localisation du chef du réseau terroriste.
  • Utiliser toutes les ressources disponibles, y compris les réseaux d'informateurs, la surveillance électronique et les analyses de renseignements.

    Mobilisation de l'agent :
  • Sélectionnez un agent d'élite possédant une expertise avérée en opérations de contre-terrorisme et en missions d'élimination.
  • Assurez-vous que l'agent soit équipé des dernières technologies de surveillance et de neutralisation disponibles au BOREALIS.

    Collecte de renseignements :
  • L'agent devra établir une base opérationnelle au Rus've et mener une enquête approfondie pour recueillir des informations sur les activités terroristes, identifier les membres clés du réseau et suivre les pistes menant au chef.

    Identification de la cible :
  • Une fois suffisamment de renseignements collectés, confirmer l'identité du chef du réseau terroriste.
  • Valider les informations avec des sources multiples pour éviter toute erreur d'identification.

    Méthode d'exécution :
  • Le chef terroriste devra être éliminé par l'utilisation d'un produit chimique spécifique, développé par les scientifiques du BOREALIS.
  • Ce produit chimique devra être sous forme de spray déposable sur la peau avec un effet non immédiat, permettant une exfiltration discrète de l'agent.
  • Un antidote pour ce produit devra également être créé et être en possession de l'agent pour une administration rapide en cas de victime collatérale.

    Exécution de la mission :
  • Après avoir confirmé l'identité et la localisation de la cible, l'agent devra appliquer le spray de manière rapide et précise.
  • Éviter les dommages collatéraux et assurer la sécurité des civils en toutes circonstances.

    Rapport post-mission :
  • Un rapport détaillé de la mission, incluant la confirmation de l'élimination de la cible et toute information récupérée, devra être remis directement à mon bureau sous le sceau de la confidentialité absolue.

Note Importante :

Cette opération est d'une importance cruciale pour la sécurité nationale et la justice pour les victimes de la Valhallah Høgskole en dépend. La réussite de cette mission enverra un message clair que l'Amnestie ne tolérera aucun acte de terrorisme contre ses citoyens et qu'elle poursuivra sans relâche ceux qui cherchent à nuire à notre nation.


Gurithe Pedersen
Secrétaire à la Défense nationale
Vice-présidente du Conseil du Cabinet de Défense nationale



Fin de la Directive Opérationnelle
Capitaine Eiriksson
Capitaine Eiriksson, Agent n°1 du BOREALIS.

Chapitre 1 : L'ordre de mission

Dans la pénombre de la salle de réunion du ministère de la Défense, Gurithe Pedersen, Secrétaire à la Défense nationale, observait avec une intensité presque palpable l'Ordre 66 qui reposait devant elle sur la table de chêne massif. Les contours de son visage étaient tirés par l'ombre des dernières heures passées à délibérer sur le destin de l'ennemi responsable de la tragédie de la Valhallah Høgskole. Ses yeux brillaient d'une détermination féroce, comme une lionne prête à bondir. L'horloge murale au tic-tac assourdissant marquait 23h45. C'était un moment de décision, de destinée scellée dans une simple signature. Gurithe prit une profonde inspiration, ses doigts caressant brièvement les pages du document avant de poser fermement le stylo sur le parchemin, gravant ainsi dans l'histoire le début de la traque impitoyable qui allait suivre.

Gurithe Pedersen : L'Ordre 66 est en vigueur. Vous savez ce que vous avez à faire, Sigrid.

Sigrid Valensdotter : Cheffe des Services de Renseignements Fédéraux et Directrice du BOREALIS, se tenait en silence à ses côtés. Son regard perçant scrutait chaque détail du document. Elle le prit avec une inclinaison de tête respectueuse avant de quitter la pièce, portant avec elle la charge de cette mission cruciale.


Le lendemain matin, l'atmosphère vibrante de la base secrète du BOREALIS contrastait avec la froideur des montagnes environnantes. Les chefs du BOREALIS, hommes et femmes de l'ombre, s'étaient réunis dans la salle de conférence, entourés d'écrans lumineux diffusant des informations confidentielles sur le Rus've. C'était un lieu où les secrets nationaux se tissaient dans les méandres de la sécurité et de la stratégie. Sigrid Valensdotter fit son entrée, sa silhouette élégante dégageant une aura de pouvoir et de décision. Elle était accompagnée des principaux stratèges et analystes du BOREALIS, chacun d'eux prêt à jouer son rôle dans cette opération d'une importance vitale.

Sigrid Valensdotter : Messieurs, l'Ordre 66 a été activé. Notre mission est de localiser, identifier et éliminer le chef du réseau terroriste responsable de la tragédie de la Valhallah Høgskole.

Elle distribua des dossiers contenant les détails de la mission à chaque participant. Les expressions étaient concentrées, les regards rivés sur les informations critiques devant eux. Parmi les figures présentes se trouvait le Capitaine Markus Eiriksson, un homme au visage dur et aux épaules larges, une présence imposante parmi les ombres du BOREALIS. Capitaine Markus Eiriksson, debout près de la fenêtre qui donnait sur les montagnes enneigées, avait les pieds posés nonchalamment sur la table. Une cigarette éteinte dans le cendrier à côté de lui, il observait les autres d'un regard perçant, évaluant silencieusement chaque individu dans la pièce.

Sigrid Valensdotter acquiesça, satisfaite de leur détermination collective.

Sigrid Valensdotter : Bien. Nous avons développé une méthode d'exécution discrète. Un produit chimique sous forme de spray, déposable sur la peau avec un effet non immédiat. Vous rencontrerez nos scientifiques au Lac Laogärk pour les détails. Préparez-vous à partir dans les prochaines 48 heures.


Après la réunion, Markus retourna dans ses quartiers à la base du BOREALIS. Son appartement était une oasis de calme au milieu du tumulte de l'opération imminente. La pièce était décorée de manière spartiate, des étagères remplies de livres sur la guerre et la stratégie militaire. Il enleva sa veste et alla vers son bureau, où il ouvrit une armoire sécurisée. À l'intérieur, des armes soigneusement entretenues et des dispositifs électroniques attendaient, prêts à être utilisés dans les heures à venir. Markus sélectionna son équipement avec une précision méthodique, vérifiant chaque pièce comme s'il s'agissait de sa propre vie en jeu. Après avoir préparé son équipement, il s'installa devant une photo encadrée posée sur le bureau. C'était une image de sa famille, prise avant son déploiement précédent. Sa femme et ses enfants souriaient, insouciants du danger constant qui planait sur lui. Markus laissa échapper un soupir, se demandant combien de fois encore il devrait risquer sa vie pour protéger ceux qu'il aimait. La nuit tomba doucement sur la base du BOREALIS. Markus alluma une nouvelle cigarette, le calme de la nuit lui offrant un moment de répit avant la tempête à venir. Le ciel nocturne au-dessus des montagnes était d'un bleu profond, ponctué d'étoiles scintillantes. Il resta là, perdu dans ses pensées, jusqu'à ce que l'aube annonce le début de sa prochaine mission.


À l'aube, Markus embarqua à bord d'un hélicoptère spécialement affrété pour le transporter à la base du BOREALIS au Lac Laogärk. Le voyage à travers les montagnes était silencieux, seuls les battements réguliers des pales de l'hélicoptère brisant l'air glacé du matin. La vue de la forêt dense et des sommets enneigés était à couper le souffle, mais pour Markus, c'était juste un paysage parmi tant d'autres sur le chemin de sa mission. La base du Lac Laogärk était une merveille d'ingénierie dissimulée sous la surface de la terre. Des gardes armés patrouillaient les périmètres extérieurs, dissimulés dans les ombres de la forêt environnante. L'hélicoptère se posa doucement sur une plateforme aménagée près de l'entrée principale de la base. Markus fut accueilli par le Dr. Ingrid Thorsen, une scientifique réputée pour ses compétences en chimie et en biotechnologie. Elle l'accueillit avec un sourire professionnel, mais ses yeux trahissaient une profonde concentration.

Dr. Ingrid Thorsen : Capitaine Eiriksson, je suis ravie de vous rencontrer en personne. Suivez-moi, nous avons beaucoup à discuter.

Elle le guida à travers les couloirs sécurisés de la base, les portes s'ouvrant devant eux grâce à des scans biométriques complexes. Ils arrivèrent finalement dans un laboratoire sophistiqué, rempli d'équipements scientifiques de pointe et de substances chimiques.

Dr. Ingrid Thorsen : Voici le spray chimique que vous utiliserez. C'est un neurotoxique puissant, mais à effet retardé. Cela vous donnera le temps nécessaire pour vous exfiltrer en toute sécurité.

Elle tendit une petite fiole contenant un liquide clair et une seringue pour l'administration du produit.

Dr. Ingrid Thorsen : L'application est simple. Vaporisez une petite quantité sur la peau de la cible. L'effet ne sera pas immédiat, mais fatal. Nous avons également développé un antidote en cas de victime collatérale.

Markus prit la fiole avec précaution, laissant ses doigts glisser sur le verre lisse.

Capitaine Markus Eiriksson : C'est impressionnant. J'apprécie le travail que vous avez accompli ici, Dr. Thorsen.


Avant de quitter le laboratoire, Markus reçut des instructions finales de Sigrid Valensdotter via une vidéoconférence sécurisée. L'écran diffusait l'image de la directrice, son regard pénétrant transperçant la distance qui les séparait.

Sigrid Valensdotter : Rappelez-vous, Capitaine Eiriksson, cette mission est d'une importance cruciale pour la sécurité nationale. Vous agirez seul, sans soutien ni assistance si les choses tournent mal.

Capitaine Markus Eiriksson : Compris. Je ne ferai aucun compromis sur la mission.

La voix de Sigrid était ferme, résonnant dans la pièce comme un rappel de la lourdeur de leur tâche.

Sigrid Valensdotter : Si vous êtes capturé ou compromis, nous nierons toute implication. Vous êtes notre meilleur atout, Capitaine.

Capitaine Markus Eiriksson : Je ne vous laisserai pas tomber, madame.

Avec un dernier regard déterminé vers l'écran, Markus quitta la base du Lac Laogärk, prêt à entreprendre la mission qui allait redéfinir la justice pour les victimes de la Valhallah Høgskole.


Chapitre 2 : Arrivée au Rus've


L'aube se levait lentement sur la piste de l'aéroport international d'Arlington, baignant l'Air Force One amnestien dans une lumière dorée. À bord, le Capitaine Markus Eiriksson finalisait les derniers préparatifs, son équipement soigneusement rangé à côté de lui. À travers le hublot, il pouvait voir les lueurs orangées du lever du soleil baigner la capitale de l'Amnestie. Les moteurs grondaient alors que l'avion présidentiel se préparait pour le décollage. Markus sentit l'excitation monter en lui, mêlée à une tension palpable. C'était le début de sa mission au Rus've, un pays déchiré par la guerre civile et les factions terroristes, où chaque pas pourrait être son dernier.


À leur arrivée, l'avion présidentiel fut escorté vers un hangar privé, loin des regards curieux. Des agents du BOREALIS attendaient déjà sur place, prêts à faciliter le passage discret de Markus. Il fut escorté à travers les couloirs sécurisés de l'aéroport, évitant les zones publiques et les regards indiscrets.

Agent du BOREALIS : Capitaine Eiriksson, veuillez nous suivre. Nous avons un jet privé prêt à vous emmener directement à Neshkavod.

Markus acquiesça silencieusement, suivant les instructions avec une précision militaire. Il savait que chaque moment comptait, chaque détail de sa mission devant être exécuté avec une précision chirurgicale. Le jet privé, aux couleurs neutres et sans marquage identifiable, attendait sur le tarmac. Markus monta à bord, rejoignant quelques membres du personnel de soutien du BOREALIS qui l'accompagnaient dans ce voyage crucial. L'intérieur était sobre et fonctionnel, conçu pour la discrétion plutôt que le luxe. Le trajet jusqu'à Neshkavod, capitale du Rus've, était calme mais chargé de tension. Markus examina minutieusement les dossiers et les informations sur la mission, se préparant mentalement à ce qui l'attendait à son arrivée. Les heures passèrent rapidement, marquées seulement par le bruit monotone des moteurs et les discussions sporadiques entre les membres de l'équipe.

Markus (pensant à haute voix) : Les renseignements indiquent une situation volatile là-bas. Nous devons être prêts à tout.

Agent du BOREALIS : Nous avons sécurisé votre chemin à travers la douane. Une fois à Neshkavod, nous serons sur terrain inconnu. Restez vigilant.

L'aéroport de Neshkavod apparut à travers les hublots, enveloppé dans une météo sombre qui semblait refléter l'état instable du pays. Des soldats patrouillaient autour de l'aéroport, rappel constant de la situation précaire qui régnait dans cette région de l'Eurysie. Markus et son équipe furent escortés hors de l'avion, traversant le terminal sous la surveillance vigilante des forces de sécurité locales. Ils furent conduits à un véhicule blindé qui les attendait sur le tarmac, prêt à les transporter vers leur destination finale.

Markus (observant les alentours) : Soyez prêts pour tout. Nous ne savons pas qui pourrait être à l'affût.


L'hôtel désigné par le BOREALIS pour leur séjour à Neshkavod était un bâtiment discret, situé dans une partie relativement sécurisée de la ville. Markus prit une chambre sous le nom de couverture fourni par l'agence, adoptant une nouvelle identité qui le dissimulerait efficacement parmi la population locale. À l'accueil, il reçut ses nouveaux documents : un passeport cantais au nom de Markus Erikson, avec une identité détaillée et une nationalité fictive. Il prit l'ascenseur jusqu'à son étage, traversant les couloirs silencieux jusqu'à sa chambre. Une fois à l'intérieur, il verrouilla la porte derrière lui et inspecta la pièce avec soin. La chambre était spacieuse mais fonctionnelle, avec une vue sur la ville grise de Neshkavod. Markus posa son équipement sur le lit et se laissa tomber dans un fauteuil près de la fenêtre, prenant quelques instants pour se détendre avant de se préparer pour la soirée à venir.


[i]Plus tard dans la soirée, Markus descendit au bar de l'hôtel. L'ambiance y était chaleureuse malgré la tension palpable à l'extérieur. Il prit place au comptoir et commanda discrètement un verre de whisky, observant les clients et le personnel.


Barman (avec un accent local) : Bienvenue, monsieur. Vous semblez nouveau ici. Vous êtes en ville pour les affaires ?

Markus (souriant légèrement) : Oui, en quelque sorte. Je suis ici pour un projet spécial.

Le barman hocha la tête avec compréhension et continua de nettoyer des verres. Markus sentit qu'il pouvait peut-être en apprendre davantage sur la ville et ses habitants par le biais de conversations informelles.

Markus (engageant la conversation) : Comment est la vie ici à Neshkavod ces jours-ci ? Ça doit être assez animé.

Barman : C'est difficile parfois, monsieur. Mais les gens comme moi, nous trouvons un moyen de continuer. Et vous, d'où venez-vous ?

Markus répondit avec aisance, utilisant sa couverture de voyageur cantais pour expliquer sa présence sans révéler sa véritable identité ni le but de sa mission. Ils discutèrent de sujets généraux pendant un moment, le barman partageant des anecdotes sur la vie locale tandis que Markus écoutait attentivement, prenant mentalement des notes sur la dynamique sociale de la ville. Après un moment, Markus termina son verre et se retira discrètement, promettant de revenir. Il remonta dans sa chambre, son esprit déjà occupé par les défis à venir.


Chapitre 3 : Traversée du Rus've et arrivée à Vilkova

Sous la nouvelle identité que lui avait fournie le BOREALIS, Markus Erikson était devenu un voyageur cantais, un homme d'affaires à la recherche de nouvelles opportunités dans ce pays déchiré par la guerre. Son passeport, impeccablement forgé, portait le sceau officiel de Cantaisie, avec une photo qui ressemblait étonnamment à lui-même mais sous un nom différent et une histoire de vie inventée de toutes pièces. À l'hôtel, il avait pris le temps de mémoriser chaque détail de cette nouvelle identité. Il était désormais Marcus Erikson, originaire de Canta, un pays fictif connu pour son dynamisme économique et son isolement relatif aux affaires mondiales. Cette nouvelle couverture était cruciale pour sa sécurité et pour mener à bien sa mission sans éveiller de soupçons indésirables.



Après une nuit de repos à Neshkavod, Markus se prépara pour le prochain volet de sa mission. Son arme de service avait été soigneusement rangée dans une valise spécialement sécurisée, déposée dans un véhicule tout-terrain qui l'attendait à l'aube. Il vérifia une dernière fois son équipement, s'assurant que tout était en ordre pour le voyage à venir. Le véhicule tout-terrain, camouflé pour éviter l'attention non désirée, était conduit par un agent local du BOREALIS. Ils prirent la route tôt le matin, s'éloignant de Neshkavod à travers les routes cahoteuses et les paysages variés du Rus've. Le paysage était à la fois majestueux et dévasté par la guerre, avec des champs verdoyants ponctués par des villages abandonnés et des forêts profondes qui semblaient cacher des secrets millénaires.


Le trajet vers Vilovka, au centre-ouest du pays, était long et semé d'embûches. Markus observait attentivement le paysage qui défilait par la fenêtre du véhicule tout-terrain. Par moments, ils passaient devant des checkpoints militaires où des soldats lourdement armés scrutaient chaque véhicule qui passait, témoignage constant de l'état de guerre dans lequel le pays était plongé. Markus sortait régulièrement pour une pause cigarette à chaque arrêt pour un contrôle, profitant de ces instants pour observer les environs et noter mentalement les points de contrôle et les habitudes des patrouilles. Les conversations avec l'agent du BOREALIS étaient limitées à l'essentiel, chaque mot comptant dans un environnement où la moindre erreur pourrait avoir des conséquences désastreuses.


Lorsqu'ils arrivèrent enfin à Vilovka, la ville balnéaire au bord de la mer, Markus ressentit un soulagement temporaire. L'atmosphère paisible de la côte contrastait fortement avec les régions intérieures ravagées par la guerre. Des plages de sable blanc s'étendaient le long de la côte, tandis que des bateaux de pêche colorés se balançaient doucement sur les vagues calmes de la mer. Ils furent accueillis par un contact local du BOREALIS, un homme discret qui les conduisit à une villa isolée à l'extérieur de la ville. Markus savait que cette étape était cruciale pour la suite de sa mission. Il s'installa dans la villa, planifiant les prochaines étapes tout en gardant un œil vigilant sur les développements à Vilovka.


Alors que Markus prenait le temps de s'installer et de se remettre de leur voyage, son téléphone sécurisé sonna. Il décrocha après avoir vérifié l'identité de l'appelant.

Sigrid Valensdotter (Directrice du BOREALIS) : Markus, j'espère que votre arrivée s'est déroulée sans encombre à Vilovka.

Markus : Oui, directrice. Nous sommes bien installés dans la villa comme prévu.

Sigrid Valensdotter : Parfait. Maintenant, passons aux affaires sérieuses. Notre objectif reste inchangé : nous devons remonter la piste du commanditaire de l'attaque contre la Valhallah Høgskole. Nos dernières informations indiquent que des éléments clés pourraient être en lien avec des personnalités influentes ici, à Vilovka.

Markus : Je suis prêt à recevoir vos instructions.

Sigrid Valensdotter : Votre première mission est de cultiver des contacts locaux. Vilovka est connue pour ses soirées mondaines et ses rassemblements d'élites. Nous avons identifié plusieurs individus potentiels qui pourraient avoir des liens avec notre cible. Votre tâche est de vous infiltrer discrètement dans ces cercles, d'obtenir des informations cruciales et de déterminer toute implication dans l'attaque.

Markus : Compris. Y a-t-il des noms spécifiques que je devrais cibler ?

Sigrid Valensdotter : Vous recevrez une liste mise à jour dans les prochaines heures. En attendant, continuez à vous familiariser avec Vilovka et à vous intégrer dans la communauté locale. Assurez-vous de maintenir une couverture solide sous votre identité actuelle.

Markus : Bien reçu, directrice. Je vous tiendrai informée de mes progrès.

Sigrid Valensdotter : Soyez prudent, Markus. La moindre erreur pourrait compromettre l'ensemble de l'opération. Nous comptons sur vous.

L'appel se termina, laissant Markus avec une nouvelle série de tâches à accomplir dans cette ville en apparence idyllique mais grouillante de secrets. Il savait que la mission devenait de plus en plus complexe, mais il était déterminé à réussir, quel qu'en soit le coût.


Après l'appel, Markus décida d'explorer la ville. Il prit soin de noter les lieux clés, les lieux de rencontre potentiels et les résidences des personnes influentes identifiées par le BOREALIS. Il visita discrètement des cafés locaux, se promena le long du front de mer et observa les habitudes des habitants. Chaque soir, il se mêlait à la vie nocturne de Vilovka, fréquentant les bars huppés et les soirées privées où les discussions allaient bon train. Il utilisait son charme discret et ses compétences en observation pour tisser des liens, tout en gardant un œil vigilant sur tout indice pouvant le rapprocher du commanditaire de l'attaque.
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