PAUILHAC, AUCCITONNE DU SUD, EURYSIE
Jean Chie, député de la Chambre régionale d'Auccitonne du Sud, été celui qui "commanderait" les négociations dans le camp astérien. Il avait reçu des directives assez claires : faire comprendre aux Raskenois qu'un Astérien ne baise pas les pieds d'un empereur tout en faisant preuve de respect et éviter le pire.
Les Raskenois, ou du moins leurs véhicules, se firent entendre dans l'allée menant au Centre des Poètes, réquisitionné pour l'occasion. Ce n'était pas le lieu prévu originellement, mais une enquête était en cours suite à la découverte, il y a deux jours, du cadavre d'un agent sauvagement assassiné.
Ce qui fit que les dispositifs de sécurité étaient bien plus présents que d'habitude. D'ordinaire, les Astériens n'aimaient guère les déploiements de forces de l'ordre, préférant un sentiment d'apaisement propre à leur comportement. Mais aujourd'hui, force était de constater que si l'on voulait que la rencontre se passe dans les meilleures conditions, il fallait mettre la main à la pâte.
Cela dit, ce dispositif était peu visible. Les agents astériens avaient la faculté de se camoufler comme personne, d'où leur surnom de "Caméléons volatiles". Lorsque l'Empereur et les ministres raskenois arrivèrent, Jean Chie s'avança tranquillement, tendant la main à l'Empereur qui se trouvait devant tout le monde.
Monsieur, je vous souhaite personnellement la bienvenue en Astérie. J'espère que le voyage vous fût agréable ; mais ne tardons point en paroles, prenons place dans la demeure que voici.