Activités étrangères en Drovolski
Posté le : 31 mai 2024 à 19:50:59
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Posté le : 03 juin 2024 à 16:30:47
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En cette belle matinée du 28 septembre 2013, nous vous parlerons des premiers échantillons arrivés en Kartvélie ce matin,
dans un documentaire signé Stepane Alasania.
Paysage classique de la capitale du Drovolski
Bonjour à tous et à toutes, pour rappel, le Président de la Kartvélie, Monsieur Ivan Volkov, a rencontré le 21 septembre 2013 le Dauphin du Drovolski.
Le but de cette rencontre officielle était la collaboration diplomatique et économique avec la nation du Dauphin du Drovolski.
De nombreux sujets ont alors été abordés.
Cependant, un sujet important ayant engendré de nombreuses inquiétudes vis-à-vis de la population a été adopté,
le sujet de l'importation de ressources alimentaires venant du Drovolski, notamment du blé.
Alors pourquoi de telles inquiétudes, me direz-vous ?
Comme vous le voyez sur les images qui viennent d'apparaître à vos écrans,
nous pouvons constater que le Drovolski n'est pas un pays comme les autres.
Selon certaines agences internationales, ce serait même le pays le plus pollué du monde.
Cela laisse donc place au doute de nos concitoyens.
Le blé provenant du Drovolski est-il comestible, est-il conforme aux normes agroalimentaires de notre pays ?
Tant de questions auxquelles le Président a souhaité répondre avec des analyses dévoilées en exclusivité sur ce plateau.
Image des analyses du blé provenant du Drovolski
Selon nos scientifiques kartvéliens, les analyses sont claires : le blé du Drovolski ne représente pas un risque pour la santé de nos concitoyens.
Cependant, prudence tout de même en gardant une consommation raisonnable et non excessive afin de rester en bonne santé.
En direct, la réaction d'artisans boulangers heureux d'apprendre la nouvelle.
En effet, grâce à ce blé, de nombreux commerces artisanaux pourront rouvrir leurs portes, qui étaient jusque-là abandonnés en raison des pénuries de céréales.
Merci à Stepane Alasania pour son documentaire.
Un format court afin de mieux comprendre les premiers échantillons de Blé arrivés en Kartvélie en provenance du Drovolski ce matin, très bien résumé.
En espérant que ce documentaire vous ait plu,
nous vous remercions pour votre attention.
C'était Helen Shaburidze avec la chaîne Journal Initiative Kartvélie, JIK.
Consacré à l'arrivés des premiers échantillons de Blé en Kartvélie en provenance du Drovolski
Posté le : 16 août 2024 à 19:34:45
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Il y a plus de 500 ans, l’historien et voyageur leucytalien Isaakios de Caria nous fit parvenir un témoignage évocateur sur les commerçants velsniens faisant halte à Théodosine : « Deux fois par an, nous vîmes le peuple de Léandre et de Velsna, voguer avec leurs noirs vaisseaux, et s’amarrer à la cité avec d’innombrables richesses. Ils posaient leurs draps à même la plage et y entassaient tout ce que la Terre pouvait porter de fabuleux. Ils vendaient de l’ambre de Manche blanche, de l’ivoire d’éléphant, des merveilles d’Aleucie et de par le monde. Rien n’existait qui ne put se vendre à bord de ces galères. La première année, il y n’eu que deux vaisseaux velsniens, l’année suivante il y en eu quatre, la troisième année ils étaient dix, dix à vendre tout ce que Théodosine pouvait vendre, mais à des prix deux fois moindre. Si bien que le Basileus ordonna que l’on refuse désormais aux velsniens l’accès aux ports impériaux. Les velsniens se vengèrent alors de leur commerce à l’arrêt, et incendièrent une dizaine de villages situés sur la côte avant de repartir. »
Bien entendu, tout cela est ancien, et les pratiques du négoce au long court ont heureusement bien changé. Entre temps, le réseau commercial velsnien s’est également replié quelque peu sur lui-même. Les décennies récentes n’ont pas fait de cadeau à la cité sur l’eau, qui a dû repartir sur des bases nouvelles pour s’enrichir. Et c’est ce qu’elle fit, par l’intermédiaire des industries du luxe, de la haute technologie et du montage fiscal. En 2014, la Grande République, qui paraît avoir rattrapé son retard, constitue ainsi la septième économie mondiale, malgré tous les « on dit » quant à la bulle spéculative dont les sylvois font état. Parallèlement à ce boom économique, la guerre civile qui frappait le pays s’est achevée, et avec elle, le gouvernement républicain peut désormais s’affairer à la reconstitution d’un réseau diplomatique et commercial digne de ce nom. Pour la première fois de l’Histoire, l’Etat, et non le secteur privé, était à l’origine d’un gigantesque plan d’investissement, à la fois dans le cadre des réparations de l’après-guerre, mais également dans la perspective de réinvestir dans le déploiement d’une stratégie commercial à long terme entre ses acteurs et des régions du monde dont le nom de « Velsna » semblait avoir disparu depuis bien longtemps. La Manche Blanche ne suffisait plus à satisfaire les offres proposées par les grandes entreprises qu’étaient le Groupe automobile Strama, le Groupe Laurenti Alfonso, la banque Oliveira, la banque Falieri… Il devenait clair que le regain de stabilité dans la plaine velsnienne allait libérer ces énergies, qui étaient à l’ardente recherche de nouveaux marchés à n’importe quel prix, en plein dans une dynamique d’un enthousiasme indescriptible d’ouverture économique sur le monde.
Le gouvernement velsnien, à l’écoute de ses entreprises et désormais libre de ses luttes internes passées, ne se fit pas prier afin de préparer le terrain en perspective de rentrées fiscales nouvelles. Et son attention, à lui et à ses acteurs privés, avaient l’air de se focaliser sur le Nazum. Il y avait des signes, par-ci par-là depuis plusieurs semaines, plusieurs mois même. La publication du rapport DiGrassi sur les perspectives commerciales den Velsna au Nazum fit l’effet d’une bombe dans les milieux d’affaire velsniens. Si bien que la plupart comprirent qu’il fallait monter dans le bateau très rapidement afin de ne pas se retrouver sur le carreau, et à la traîne de la concurrence ? Cette publication fut rapidement suivie d’une reprise brutale de l’activité de transport maritime dans le Septentrion velsnien, en l’occurrence l’île de Tercera située au nord du Nazum, et qui pendant des siècles fit office de port avancée à proximité du détroit du Nazum. Le trafic maritime avait été multiplié par trois depuis l’annonce du Triumvir DiGrassi. Rapidement après, des diplomates velsniens furent aperçus dans l’étrange contrée de Drovolski, et le lendemain, on eut rapidement appris que ces derniers avaient arraché une concession commerciale et militaire à l’entrée de la mer de Blême. Des cargos velsniens intégralement remplis de denrées alimentaires affluaient désormais dans ce que les velsniens baptisaient désormais « le pays gris », en référence à l’absence notable de faune de cette région aux apparences désolées. Par cet acte d’accord commercial, les velsniens avaient semble-t-il la volonté de créer leurs propres voies commerciales plutôt que de recourir aux autorisations de navigations des propriétaires des canaux reliant la Leucytalée à la Blême. Un pas de plus vers ce que le nouveau gouvernement considérait comme une nécessaire indépendance vis-à-vis de tout acteur étranger.
Les signaux ne cessaient de se multiplier. Parmi cette accumulation de changements, le nouveau gouvernement velsnien vit alors une évolution majeure de son conseil communal : désormais, un bureau spécialement dédié au grand commerce, complètement détaché donc du traditionnel « bureau dui maître des balances », fit son apparition. Et le comble : ce dernier s’arrogea également le portefeuille de la diplomatie (en temps de paix seulement) qui était auparavant dévolu au Maître de l’Arsenal. Le Sénat plaça sa confiance en son excellence Valeria Cavalli, qui parait-il, était la femme déjà responsable de l’accord avec Drovolski.
Dernier signe du réinvestissement du Nazum par la Grande République : l’île de Tavaani, l’unique possession velsnienne située de l’autre côté du globe, avait également recouvré une certaine activité portuaire, des cargos provenant de Drovolski s’entassant de plus en plus dans ses ports. Ce n’était pourtant pas dans les habitudes des quelques 40 000 habitants de ce petit monde insulaire d’assister à une telle activité. De toute évidence, cette activité n’allait pas être limitée au territoire velsnien, et allait affecter toute la région pour le meilleur et également pour le pire, pour ceux voyant d’un mauvais œil l’arrivée de ces étrangers.
C’est ainsi qu’un beau matin, les wanmiriens de Jalitaya furent confrontés à un bien curieux spectacle. Les « noirs vaisseaux » recouverts de goudron relatés par Isaakios de Caria il y a 500 ans avaient laissé la place à de grands porte-containers, lesquels affluaient désormais dans les installations portuaires de la métropole wan. En l’occurrence des navires appartenant à la société navale Laurenti Alfonso, lesquels transportaient en priorité des véhicules de facture Strama produits dans les usines de Saliera, en Eurysie. Depuis les quais, les passants wanmiriens ont pu assister à une bien étrange tradition de la part des marins velsniens : le lâcher d’argent. A chaque fois que des commerçants velsniens entraient dans un territoire nouveau dont ils n’avaient pas encore effleuré le sol, ceux-ci distribuaient aux premiers civils qu’ils voyaient un échantillon de ce qu’ils apportaient, et ce gratuitement. On lançait alors aux wans des montres de luxe, de belles étoffes, avant même de faire cadeau d’une Strama à un passant plus chanceux que les autres. C’était là uen pratique courante à Velsna pour fidéliser et se constituer une clientèle politique au sein des élites velsniennes, une forme de communication que les entreprises avaient repris à leur compte. Mais du reste, le premier cargo velsnien abordant les côtes du Wanmiri était surtout chargé de ces petites automobiles au prix modeste et défiant toute concurrence. L’observation d’Isaakios de Caria se confirma au sujet des prix : les velsniens mettaient un point d’honneur à casser les prix partout où ils allaient, quitte à y perdre dans un premier temps au change.
Le Groupe automobile Strama, fort des erreurs d’un certain Toni Herdonia dans ce même pays, s’était bien renseigné sur les besoins de la population sur place, dans le cadre d’une étude de marché des plus sérieuses. Le Wanmiri était un pays émergeant qui commençait tout juste à se rattacher au monde, mais dont les progrès technologiques dans certains domaines étaient fulgurants. Ses industries concurrençaient déjà Velsna dans le domaine de la construction navale et de l’armement, voire les surpassait en certains points. La population, probablement en quête d’une plus grande mobilité et de moyens nouveaux de parcourir leur pays, devait être dans le besoin d’un véhicule pratique, ne nécessitant pas beaucoup d’entretien dans un pays où les concessions sont encore rares, et qui présentait l’avantage d’afficher un prix particulièrement abordable. Strama produisait de tels véhicules en Eurysie depuis des décennies. L’occasion était trop belle.
Mais le Wanmiri n’était pas le seul marché cible du Nazum. Il fallait contenter les besoins de ce que les velsniens appelaient « le pays du sucre », et qu’ils identifiaient comme étant les « maîtres du Nazum » : la Jashuria. Ce pays constituait un marché bien différent de son voisin. Ici, il était plus à propos d’y vendre des produits de luxe et de sophistication qui auraient la satisfaction d’une classe moyenne et supérieure pleinement développée, exacerbant son égo par le besoin de s’accrocher des bijoux et de riches accessoires autour de son poignet, de ses doigts ou de son cou.
Pour finir, cette irruption soudaine de tous ces commerçants et entreprises n’allaient pas sans son pendant politique. Il fallait s’attendre dans les prochaines semaines, à une multiplication des demandes d’ambassade partout autour de la mer Blême et au Nazum. La présence soudaine de Velsna posait une question à tous les peuples du Nazum : s’agissait-il d’une opportunité de développement, ou d’une porte ouverte à un facteur d’instabilité supplémentaire ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces velsniens ont laissé partout où ils sont allés, une impression pour le moins ambivalente…
Posté le : 02 sep. 2024 à 22:03:50
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Pour la formation d'une ligue de défense de nos intérêts communs
"A toutes les forces de bonne volonté en ce continent et du reste de ce monde, j'en appelle à toutes les nations libres et désireuses de le rester, du danger que représente ces choses qui composent notre paysage politique eurysien actuel. Ces organisations supra-nationales qui défigurent le sens du mot "souveraineté" et qui se servent de tout leur poids pour interférer dans l'existence de ceux ne désirant que la tranquillité d'âme, d'esprit, et dont l'unique volonté est d'exister dans la paix de leur foyer, sans que l'on ait à les invectiver de vivre d'une mauvaise manière. Que ces Hommes soient libres de vivre selon leurs valeurs et conscience propre, c'est là mon seul désir. La Grande République de Velsna sera toujours l'ennemie de toutes les volontés d'hégémonie d'un petit groupe de nations, quelle que soit les valeurs dont ces dernières se targuent ou les convictions politiques qu'elles brandissent. Cela n'a toujours et éternellement que la même finalité: une hégémonie politique, économique, culturelle ou les trois à la fois. Je suis de ces hommes qui estime que c'est la seule volonté d'un peuple qui est légitime à la direction qu'il prendra: si celui-ci désire la démocratie, que l'on ait pas à lui imposer par les armes, et il en va de même avec le communisme et tous les régimes ne mettant pas en péril le droit de leurs voisins à faire de même. OND, Liberaltern, ONC...ce sont là des appellations différentes pour une même méthode de terreur et de pression politique sur les petits, les faibles et les nations isolées. Le seul horizon politique auquel ces nations ont le droit est le suivant: quand est-ce que notre tour sera venu d'être la cible d'une intervention criminelle d'une armée qui causera bien davantage de mal que de bien à notre patrie ? Alors que le sens de l'Histoire devrait être dédié aux particularismes et à l'exception que représente chacun d'entre nous, nous nous complaisons à éterniser un monde ne nous laissons d'autre choix que la conformité. La conformité ou la disparition, tels sont les deux seuls choix de ces nations.
C'est pourquoi, en vertu de l'état politique désastreux d'un monde partagé entre des organisations au but noble, mais dont la finalité est mortifère, que nous annonçons le présent projet validé par le Sénat des Mille de la Grande République de Velsna: à savoir la mise en place d'une Ligue d’États souverains et indépendants, dont le seul et unique but sera la préservation de leur indépendance à tout prix. Notre organisation ne sera pas une union économique, ni même une union politique ou culturelle artificielle et dont les contraintes seraient bien trop nombreuses à notre goût. Il ne s'agira pas là non plus de nous affilier à raison d'une idéologie commune, car nous n'avons que faire que de la manière dont vous concevez votre monde. Il ne s'agira en réalité là que de deux choses: un pacte défensif commun, et uniquement dans ce cas de figure, et la mise en place d'un marché de l'armement interne à tarifs préférentiels. Ni plus, ni moins, car nous pensons qu'il n'y a guère meilleure organisation supra-nationale que celle que l'on voit le moins souvent.
En vertu de ces principes que l'on pourrait qualifier à juste titre de minimaliste, nous n’exigerons des futurs intéressés que deux choses:
- De ne faire partie d'aucune des trois organisations suivantes: ONC, OND ou Internationale Libertaire.
- De respecter votre engagement vis à vis de ce pacte de défense, qui mettra en jeu nos paroles et notre dignité."
Si vous êtes intéressés par ce projet, veuillez remplir ce formulaire dans l'éventualité d'une conférence qui se tiendra en la cité de Velcal, en Grande République de Velsna:
[b]Entité participante (nom complet du pays):[/b]
[b]Nom du représentant ou de la représentante:[/b]
[b]Observations personnelles et attendus de cette future organisation:[/b]
Posté le : 29 nov. 2024 à 09:13:19
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Suite aux accords de coopération signés avec Bonsecours, la firme pharmaceutique Thylacine Corporation avait inauguré en toute discrétion ses nouvelles installations au Drovolski, au sein du Centre 1, l'une des les trois villes du Kansen-shō. Ces accords très avantageux pour la multinationale lui permettait d'avoir carte blanche et toute latitude pour mener à bien ses projets de recherche et ses expériences dans un cadre législatif quasi sans limites ni restrictions, une véritable aubaine pour les scientifiques, médecins et chercheurs de la Thylacine Corporation.
Prenant ses quartiers au Centre 1, les personnels et employés de la Thylacine purent ainsi apprécier le charme tout particulier de ce territoire austère, aride, et tout en nuance de gris. L'air était considéré comme à peine respirable voilà pourquoi il était tecommandé lors des sorties extérieures de porter un masque de respiration type FFP4.
Transport de troupes blindé de l'Unité de Confinement
Comme convenu, l'unité spéciale paramilitaire spécialisée dans les évènements NRBC et le contrôle de la contamination, l'UC prit également possession des lieux, établit un périmètre de sécurité et commença à installer des check-points, des postes de contrôles, et renforça le dispositif de clôture électrifiée, d'un réseau de caméras miniatures par infrarouge et à détection optique. L'UC se déploya bien entendu à l'intérieur du site, mais aussi au niveau du périmètre extérieur. Des hélicoptères polyvalents, des véhicules de transport blindés et des avions de transport hybride destinés à convoyer le matériel et les équipements vinrent compléter les effectifs de la Thylacine. L'entreprise ne laissait jamais rien au hasard, et savait qu'au vu de ses activités, la sécurité ne pouvait pas être négligée, et un haut niveau de vigilance se devait d'être maintenu à tout moment, à la fois pour exercer une surveillance de l'extérieur des locaux, mais aussi de l'intérieur...
Un S.S de la Thylacine (Soldat Spécialisé) NRBC de l'Unité de Confinement
L'un des projets phares de la Thylacine était l'étude et le développement de la cryogénisation humaine, un projet portée par le gouvernement fédéral des Provinces-Unies dans son programme d'exploration spatiale le fameux programme Søvengard 2020
- Effectifs des sujets : 150 ( 80 hommes, 50 femmes, 20 enfants de moins de 16 ans)
- Personnel scientifique engagé : 45 chercheurs, ingénieurs, et médecins.
- Personnel technique et de maintenance nécessaire : 90 personnes.
- Personnel de sécurité de l'UC affecté au projet : 70 SS (Soldats Spécialisés)
Les infrastructures de l'installation Jütland a été conçu pour tester les effets à long terme d'une hibernation sur des sujets humains inconscients de leur situation. le personnel de sécurité de l'UC est responsable du maintien de l'intégrité de l'installation et de la surveillance des activités du personnel scientifique et technique. En aucun cas le personnel n'est autorisé à dévier des tâches qui lui sont confiées tout acte de subordination ou d' ingérence dans les opérations scientifiques de l'installation constituent des infractions majeures autorisant le personnel de sécurité à faire usage de leurs armes.
Tout acte de sabotage avéré se verra sanctionné d'une peine pouvant aller de l'internement forcé sans durée de limitation à la délivrance de la peine capitale, selon la gravité des actions commises.
Admission des volontaires :
Après avoir reçu l'avis d'activation de la compagnie, l'ensemble du personnel est tenu de se rendre à la zone d'entrée A34 pour participer à l'accueil des volontaires, le personnel de sécurité sera chargé du maintien de l'ordre et devra s'assurer qu'aucun volontaire ou membre du personnel ne quitte l'installation. Ce dernier sera habilité à faire usage de ses armes pour éviter tout renoncement ou fuite de l'un des volontaires. Il est fort recommandé d'user de mensonges et de se montrer extrêmement rassurant et bienveillant pour obtenir la confiance et la soumission des volontaires. Dans le pire des cas, le personnel médical sera autorisé à administrer des sédatifs aux sujets les plus récalcitrants. Le personnel scientifique sera responsable de la préparation des sujets et devra les accompagner jusqu'à leur capsule expérimentale cryogénique respective. Les sujets qui ne seront pas sur les listes et formulaires d'admission seront sommés de se tenir à l'écart avec l'aide du personnel de sécurité. Invoquer une raison médicale pour éviter toute question. Si nécessaire une fois tous les sujets et volontaires installés dans leur chambre de conservation cryogénique, se débarrasser des indésirables quel qu'il soit. En cas de sujets supplémentaires, nous conseillons la redirection de ces sujets vers le bâtiment de résidence temporaire, en vue d'une affectation future à un autre projet de recherche. La matière biologique humaine ne doit pas être gaspillée.
L'installation vise également à étudier les effets à long terme d'un confinement d'un groupe de scientifiques chargés d'une mission. Cette étude permettra également de rendre compte des effets physiologiques et psychologiques sur les missions complexes que peuvent constituer l'exploration spatiale.
Rappel : l'entrée de l'installation Jütland ne doit être ouverte en aucun cas et être verrouillée de l'intérieur, et de l'extérieur. Seuls les personnels habilités avec une autorisation de niveau 5 peuvent sortir de l'installation.
Personnel scientifique :
Les membres de l'équipe de recherche doivent surveiller quotidiennement les fonctions vitales des sujets cryogénisés. L'activité cardio-pulmonaire et cognitive en particulier doit être enregistré toutes les heures. Les interventions d'urgence visant à sauver la vie d'un sujet sont autorisés uniquement si plus de 80 % de la population totale des sujets a péri en état de suspension cryogénique et ne doivent en aucun cas interrompre cet état. Prioriser en cas d'urgence le sauvetage des sujets "enfants", les données de ces volontaires particuliers sont plus rares et donc plus difficiles à obtenir. Nous encourageons les recherches effectuées indépendamment qui seront laissés à la discrétion du Directeur de Recherches.
Sécurité :
Des patrouilles de sécurité constante seront organisées sur la base d'une rotation toutes les 6h. Un protocole de sécurité prioritaire comprendra au minimum la surveillance de signes d'intrusion, la vérification de fuites atmosphériques, la résolution des conflits au sein du personnel, l' application stricte des règlements définis par le Directeur de Recherches, et l'application des règlements définis par la compagnie. En cas d'alerte de niveau Rouge, l'UC est autorisé à déclencher le Protocole d'Urgence de Sanitation et de Désinfection Totale.
Étant donné la nature de l'installation Jütland il est attendu du personnel de la Thylacine qu'il exécute des tâches dépassant ses qualifications habituelles telles que la cuisine, la maintenance et l'entretien des installations spéciales. La répartition exacte de ces tâches est laissée à la discrétion du Directeur de Recherches.
L'installation constitue une mission à long terme, le personnel est donc tenu d'effectuer des tâches de recherche et de maintenance de base dans l'installation Jütland jusqu'à l'émission du signal de fin d'étude. En l'absence de signal de fin d'étude de la part de la direction de la Thylacine Corporation, le Directeur de recherches peut décider d'évacuer l'ensemble du personnel au-delà de 360 jours de confinement. En revanche, le personnel n'est en aucun cas autorisé à quitter l'installation tant qu' aucun signal de fin d'études n'a été envoyé par les responsables de la compagnie ou tant que la période de confinement obligatoire dans l'installation n'est pas terminé. Tout membre du personnel contrevenant à ces directives pourra être "neutralisé" par le personnel de l'UC.
Note Confidentielle de la Thylacine au Directeur de recherches :
L'installation Jütland est conçue pour tester les effets à long terme de l'hibernation sur des sujets humains inconscients de leur situation ou des objectifs réels, notre équipe sera affectée à la surveillance à court terme des fonctions cognitives et cardio-pulmonaires des sujets. La surveillance à long terme sera géré à distance par les scientifiques de la compagnie. Il est essentiel que l'hibernation ne soit interrompue en aucune circonstance même pour sauver la vie du sujet. Veuillez considérer tous les membres de votre équipe comme des employés remplaçables. Tout insubordination ou tentative d'évacuation prématurée de l'installation Jütland sera considéré comme une violation majeure du règlement de l'entreprise et pourra être sanctionné comme il se doit. Privilégier les capsules cryogéniques inutilisés pour vous débarrasser des cadavres ou utiliser le circuit d'évacuation vers les centre de retraitement extérieurs.
Note personnelle du Directeur de Recherches :
J'ai longtemps rêvé de mettre au point un système de congélation cryogénique à la demande en format portatif et le Cryolator est ma tentative la plus récente. Si je réussis, la Thylacine me confiera à coup sûr une énorme promotion, et peut être même une place au Comité de Direction aux côtés de Jürgen Applewhite. Heureusement que dans l'installation Jütland , nous ne manquons ni de produits chimiques ni de composants radioactifs dont j'ai besoin pour perfectionner ce prototype. C'est une bonne manière de s'occuper en attendant le signal de fin d'études.
Il se passe quelque chose d'étrange à la capsule cryogénique numéro C3 le sujet semblait avoir des palpitations cardiaques rien de grave mais inhabituel. Nous nous sommes rendus compte juste à temps qu'il y avait un problème de débit d'alimentation en azote concentré au niveau de la baie cryogénique de la capsule. Un peu plus et le sujet aurait commencé à dégeler. Etrange, je soupçonne un problème au niveau des systèmes de commande à distance de la compagnie qui ont peut-être envoyé un signal erroné. Il va falloir faire attention j'espère que leur système seront fiables que nous aurons évacué le personnel .
Notre premier sujet décédé est un enfant de 12 ans. C'est vraiment pas de chance. Il semblerait que le processus soit plus invasif que nous ne le pensions au départ. J'ai demandé une autopsie complète et il semblerait qu'il se soit noyé dans son cryotube, ses poumons étaient remplis de dihydrogène liquéfié. Bizarre, car sa capsule n'était pas remplie de liquide. Bref, direction le circuit d'évacuation.
Un des S.S de l'UC vient d'abattre d'une balle dans la tête l'un des techniciens de maintenance qui s'occupe des compteurs à oxygène. Soit disant qu'il l'a surpris en train de sectionner l'un des es câbles d'alimentation électrique. Ces types sont parfois trop nerveux et ont la gâchette facile, cela étant dit, cela a été un bon message envoyé au reste du personnel pour qu'ils ne tentent pas des choses stupides ou inconsidérées. Je dois dire que je n'apprécie pas toujours leurs méthodes mais on ne peut nier qu'elles soient efficaces.
Dr. Gunnar Swansson
Baie cryogénique de l'installation Jütland