Drovolski
Généralités :
Nom officiel : Empire constitutionnel de Drovolski
Nom courant : Drovolski
Gentilé : Mesolvardiens & Mesolvardiennes (par abus de langage avec sa capitale)
Inspirations culturelles : Pologne, France
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Français, Polonais
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Estonien
Drapeau :
Devise officielle : Plus qu'un, soyons le tout
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Crédit énergétique
Capitale : Mesolvarde (la seule véritable ville du pays, abrite près de 90 % de la population. Par abus de langage, on confond souvent la ville avec le pays.)
Population : 23 045 039 habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Drovolski, ou Empire constitutionnel de Drovolski, est un État d'Eurysie disposant d'une façade maritime au sud.
Depuis la promulgation de la constitution par l'empereur Serge II le 13 janvier 1705, Drovolski est un empire constitutionnel rompant avec son passé en interdisant les expansions territoriales militaires. Depuis lors, l'empereur possède le pouvoir exécutif, et les consilariums, composés de 1250 consils, possèdent le pouvoir législatif. La justice est rendue par la cour impériale et est gratuite par principe.
Drovolski possède une économie peu diversifiée, concentrée dans sa capitale en raison de l'hypercentralisation héritée du passé colonial du pays. Les principales activités économiques sont le secteur minier, chimique, de transformation agricole, et la finance. Conformément au traité du "Status" de 1405 encore en vigueur, seul l'empereur ne peut posséder une entreprise. En pratique, depuis 1934, les entreprises à statut public, comme les hôpitaux, jouissent d'une autonomie presque complète.
Histoire de l'Empire constitutionnel de Drovolski :
Origines et fondation (980 - 1405)
Le territoire de Drovolski a une histoire riche et complexe, remontant à la fin du premier millénaire. Les premières traces d'organisation politique sur ce territoire apparaissent en 980, avec l'établissement d'un petit royaume sous la dynastie Drovol. Ce royaume, bien que modeste, se distingue par son adoption précoce de lois tacites garantissant certains droits aux citoyens, posant ainsi les bases d'un État de droit. Ces lois tacites, promulguées le 6 juillet 980, sont les premières manifestations d'un système normatif qui deviendra central à l'identité de Drovolski.
Expansion et consolidation (980 - 1340)
Entre le XIe et le XIIIe siècle, le royaume de Drovolski connaît une expansion territoriale notable, s'étendant progressivement vers le sud et l'ouest. Cette période est marquée par une série de conflits avec les royaumes voisins, mais aussi par une consolidation interne. En 1203, le roi Kasimir II lance une série de réformes administratives qui centralisent le pouvoir et renforcent l'autorité de la cour royale. Cependant, cette centralisation provoque des tensions entre le pouvoir central et les nobles locaux, semant les graines des futurs conflits internes.
En 1340, une révolution éclate, alimentée par les inégalités croissantes et le mécontentement des travailleurs et des paysans. Cette révolution aboutit à l'établissement des Droits des travailleurs de 1340, un texte fondamental qui codifie les droits et devoirs des citoyens, établissant notamment le droit au travail, au logement et à la sûreté. Cette révolution marque un tournant dans l'histoire de Drovolski, en posant les bases d'une société plus égalitaire.
Le Traité du Status et la stabilisation (1405 - 1705)
Le 3 décembre 1405, le Traité du Status est promulgué. Ce traité limite l'expansion militaire de l'empire et codifie son système normatif, assurant la stabilité et la protection des droits établis par les révolutions précédentes. Il affirme également la séparation des pouvoirs entre l'empereur, la cour impériale et le Consilarium. Cette période est marquée par un renforcement des institutions et une stabilité relative, malgré des tensions internes occasionnelles.
En 1602, une série de guerres civiles éclate, provoquées par des factions nobles tentant de renverser l'autorité centrale. Ces conflits internes sont résolus par l'empereur Aleksandr III, qui renforce encore davantage la centralisation du pouvoir et la suprématie de la cour impériale.
L'ère de la constitution (1705 - 1934)
Le 13 janvier 1705, l'empereur Serge II promulgue une nouvelle constitution, transformant Drovolski en un empire constitutionnel. Cette constitution interdit les expansions territoriales militaires et établit un système de gouvernement où l'empereur détient le pouvoir exécutif, tandis que le Consilarium, composé de 1250 consils élus, détient le pouvoir législatif. La justice est rendue par la cour impériale, assurant une application impartiale et gratuite des lois.
Le 5 novembre 1780, suite à une escarmouche entre le Marquis de Pleintièvre et le Comte de Beauregard, un conflit éclate. Il conduit à un massacre de protestants, présentés comme responsables. L'empereur intervient en interdisant les religions, déjà très affaiblies.
Au cours des XVIIIe et XIXe siècles, Drovolski connaît une période de prospérité relative et de stabilité interne. Les réformes économiques et sociales se succèdent, renforçant les droits des travailleurs et l'égalité des citoyens. En 1934, une nouvelle série de réformes est introduite, accordant une autonomie presque complète aux entreprises publiques, tout en maintenant le contrôle centralisé de l'État sur les secteurs clés de l'économie.
Les défis modernes (1934 - 2001)
La période moderne de Drovolski est marquée par des défis économiques et politiques. La centralisation économique héritée du passé colonial pose des problèmes de diversification et de développement régional. Les principales activités économiques, concentrées dans la capitale Mesolvarde, incluent le secteur minier, chimique, de transformation agricole, et la finance.
En 1956, une crise économique majeure secoue l'empire, provoquée par une baisse des prix des ressources minérales sur le marché international. L'empereur Serge IV, en collaboration avec le Consilarium, met en place une série de réformes pour diversifier l'économie et attirer des investissements étrangers. Ces réformes commencent à porter leurs fruits dans les décennies suivantes, bien que la dépendance à l'égard des secteurs traditionnels reste un défi persistant.
Sur le plan politique, Drovolski maintient une politique de non-expansion militaire, mais reste actif sur la scène internationale par le biais de la coopération éducative et scientifique. L'empire participe à plusieurs initiatives internationales visant à promouvoir l'éducation, la recherche scientifique et le développement durable.
L'ère contemporaine (2001 - Présent)
En 2003, Drovolski fait face à de nouveaux défis liés aux changements climatiques, aux tensions géopolitiques et aux transformations technologiques. Le Consilarium, sous la direction de Franciszek Chojnowski, met en œuvre une série de réformes pour moderniser les infrastructures du pays, promouvoir les énergies renouvelables et renforcer le secteur technologique.
La population, forte de 23 millions d'habitants, est de plus en plus attachée aux principes d'égalité et de justice sociale. Les universités jouent un rôle central dans la société, dominées par des institutions comme l'Université Impériale de Mesolvarde, dirigée par Maksymilian Gmerek.
Le gouvernement continue de promouvoir les principes établis par le Traité du Status et les Droits des travailleurs de 1340, tout en s'adaptant aux réalités contemporaines. L'empereur Serge XIV et son gouvernement s'efforcent de maintenir un équilibre entre tradition et modernité, assurant la stabilité et le progrès de l'empire pour les générations futures.
L'histoire de Drovolski est une saga de lutte pour l'égalité, de réforme progressive et de résilience face aux défis internes et externes. Depuis ses origines au Xe siècle, l'empire a évolué pour devenir un modèle de gouvernement constitutionnel, où les droits des citoyens sont protégés et la justice est rendue de manière impartiale. L'avenir de Drovolski dépend de sa capacité à continuer sur cette voie, en s'adaptant aux nouvelles réalités mondiales tout en préservant ses valeurs fondamentales.
Mentalité de la population :
Les Mesolvardiens, sont très attachés au principe d'égalité, qui dans leur conception inclut également la notion de légalité. Culturellement, les Mesolvardiens ne connaissent que la philosophie et la musique, en raison de l'absence quasi totale d'entreprises culturelles. Ce sont les universités qui dominent l'ensemble de la société. Certaines critiques dénoncent que les universités, par leur influence, seraient un État dans l'État, ce que l'empereur lui-même réfute toujours.
Place de la religion dans l'État et la société :
La religion est interdite par décret impérial en 1780, après qu'un massacre a conduit à la mort de l'ensemble de l'ancien quartier protestant de Mesolvarde.
Histoire :
La religion s'installe au début du 13ème siècle, en 1200, avec les chrétiens venus de la mer, qui convertissent une partie de la population. Celle-ci devient vite majoritaire au cours des siècles. Rapidement, des divergences émergent à la cour entre les nobles non convertis et les chrétiens. Pour y remédier, plusieurs barons font de leur culte un culte plus charitable et rejettent l'idée militaire de convertir à tout prix la noblesse. On les appelle les protestants. Au cours du 18ème siècle, des conflits entre ces deux mouvements se font sentir et se matérialisent en 1780 par un massacre, ce qui force l'empereur à interdire les religions, les rendant responsables des morts. Cela se traduit par un décret le 5 novembre 1780.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Le pouvoir exécutif est incarné par l'empereur et ses ministres, constituant la principale force politique de l'empire. Les ministères, au nombre de 6, sont les seuls à disposer du droit de propriété dit intégral. On retrouve :
- Le Ministère des Affaires Publiques qui gère le logement, les hôpitaux, les terres et la protection sociale ; dans le langage courant, il est souvent appelé "Bailleur Universel", son ancien nom avant 1928.
- Le Ministère des Mines et du Labeur, qui possède la totalité des entreprises et les pilote ; ce ministère est chargé de trouver un travail pour tous et de produire ce que la population demande à travers un plan de production voté par référendum direct.
- Le Ministère des Affaires Étrangères, traditionnellement sous contrôle du Dauphin.
- Le Ministère de l'Armée, contrôlé directement par le marquis de Mesolvarde ; l'armée est sujette à de grandes difficultés économiques et est réduite à une simple armée de terre, décision prise par le "Status" imposant la fin des expansions territoriales pour l'empire.
- Le Ministère de l'Éducation, devenu autonome avec le temps ; ce ministère dirige le budget des 6 universités du pays et est nommé par leurs doyens par consensus.
- Le Ministère de la Couronne, dédié aux affaires sans réel ministère ou demandant une attention particulière ; on y trouve le laboratoire Henri Ventafalle, travaillant sur la radioactivité.
Le consilariums possède le pouvoir législatif ; les 1250 consils sont élus par suffrage de Condorcet. Il y a deux principaux partis : le Parti Central, dont la doctrine est la mutualisation, et le Parti Impérial, dont la principale préoccupation est le non-endettement des entreprises publiques.
Principaux personnages :
Serge XIV, Empereur
Franciszek Chojnowski, Premier consil
Sergiusz Janicki, Ministre des Affaires Publiques
Maria Szuba, Ministre des Mines et du Labeur
Franciszka Sawa, Ministre de la Couronne
Serge Dauphin de Drovolski, Ministre des Affaires Étrangères
Walerian Marquis de Mesolvarde, Ministre de l'Armée
Maksymilian Gmerek, Président Universitaire Impérial, Ministre de l'Éducation
Politique internationale :
En raison d'un passé très mouvementé, Drovolski est prêt à s'incliner face à des puissances étrangères mais demeure très actif dans la coopération éducative. Sur le plan économique, Drovolski, étant une économie planifiée, traite sur des plans avec ses voisins, en particulier dans le domaine agricole.