31/03/2018
23:13:12
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BID

La Banque ImpĂ©riale de Drovolski (BID) dĂ©tient la majoritĂ© des activitĂ©s Ă©conomiques du Drovolski et Ă©met des billets indexĂ©s sur la production Ă©nergĂ©tique des centrales nuclĂ©aires qu’elle possĂšde. Elle organise le systĂšme de paritĂ© Trenzalor pour des Ă©changes sans monnaie et dispose d’un siĂšge au Drovolski ainsi qu’à Teyla. Au Drovolski, la BID gĂšre directement les sociĂ©tĂ©s dans lesquelles elle est actionnaire, tandis qu'Ă  Teyla, elle supervise Ă©conomiquement l’ensemble du groupe via des dĂ©marches juridiques, commerciales et l’analyse d’indicateurs Ă©conomiques. Son succĂšs repose sur la croissance de ses gains liĂ©s Ă  TomaTo et GKD. La BID dĂ©tient les titres de propriĂ©tĂ© des centrales nuclĂ©aires, bien que leur exploitation soit confiĂ©e Ă  la LHV.

BID Teyla concentre les activitĂ©s juridiques, financiĂšres et de direction, bĂ©nĂ©ficiant d’un accĂšs Ă  des universitaires compĂ©tents dans l’exploitation des rĂšgles juridiques et capitalistiques du monde occidental. Cette implantation stratĂ©gique facilite les investissements de la BID dans ces marchĂ©s et permet Ă  la KANG TAO BANK d’acquĂ©rir des brevets et technologies pour le Grand Ling, oĂč des industriels du Drovolski sont actifs dans l’électronique. BID Teyla achĂšte aussi de la dette occidentale pour stabiliser son capital.

La Compagnie GĂ©nĂ©rale d'Industrialisation Occidentale (CGIO) partage ses bureaux avec BID Teyla et contribue Ă  l’industrialisation de l’Occident en exploitant un rĂ©seau ferroviaire. La CGIO supervise techniquement des installations industrielles et dĂ©lĂšgue certaines fonctions de la BID Teyla.

MÀhrénie Logistique exploite de vastes entrepÎts pour dédouaner les produits du Drovolski avant leur transit vers les centrales d'achat occidentales. Elle optimise les flux et dissimule certains échanges commerciaux pour ses clients.

Le Syndicat Bancaire & Commune Unis du Capital (SBCUC) fabrique des solutions de paiement et distribue des billets. Il assure l’échange de devises pour les entreprises mesolvardiennes implantĂ©es Ă  l’étranger et s’appuie sur TomaTo comme principal contributeur.

Le Syndicat Maritime des Communes Commerçantes (SMCC) gĂšre les ports de BenodĂŻle et BenobĂąle au nom de l’électorat bĂ©nodien. Il protĂšge Mesolvarde des influences extĂ©rieures et contrĂŽle les Ă©changes maritimes en limitant l’accĂšs aux entreprises autorisĂ©es par la BID ou l’Empereur. Le SMCC illustre la doctrine de l’État en matiĂšre de collectivisation.


BID
SiĂšge social Ă  Mesolvarde
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SystĂšme
Fonctionnement de la banque


Fonctionnement de la Banque Impériale de Drovolski (BID)



La Banque Impériale de Drovolski (BID) joue le rÎle le plus important dans la régulation de la monnaie et des échanges économiques au sein de l'économie. Voici une description détaillée de son fonctionnement :

ContrĂŽle MonĂ©taire et des Échanges
1. Régulation de la Monnaie :
- La BID est responsable de la création et de la distribution de la monnaie.
- Elle ajuste l'offre monétaire pour contrÎler l'inflation et soutenir la production économique.

2. SystĂšme de Positions et de Commerce :
- Ce systÚme permet aux entreprises d'emprunter des crédits énergétiques pour financer leurs activités.
- Les entreprises peuvent Ă©galement utiliser ces crĂ©dits pour commercer entre elles, mais toutes les transactions doivent passer par la BID. Pour empĂȘcher les arrangements anticoncurrentiels et garantit une concurrence bien organisĂ©e.

Taux d'IntĂ©rĂȘt et CrĂ©dits
1. Fixation des Taux d'IntĂ©rĂȘt :
- Le taux d'intĂ©rĂȘt sur les crĂ©dits est dĂ©terminĂ© par l'inflation et la production effective du pays. Soit proche de 2 Ă  5%.
- L'intĂ©rĂȘt est une fraction du montant empruntĂ© qui doit ĂȘtre remboursĂ©e chaque mois pour financer l'activitĂ© de crĂ©dit.

2. Emprunts par les Entreprises :
- Seules une entreprise peut contracter des emprunts auprĂšs de la BID et pour montant maximum de 45% de ses actifs.
- Ces emprunts doivent ĂȘtre utilisĂ©s pour financer les opĂ©rations commerciales ou les investissements, jamais de la consommation, logique de l'offre plutĂŽt que de la demande.

Fonctionnement des Bourses
1. Types de Bourses :
- Il existe trois bourses principales :
a. Bourse de la Consommation : Pour les biens de consommation courante.
b. Bourse Alimentaire : Pour les biens alimentaires.
c. Bourse PremiĂšre : Pour les services.

2. RĂŽle des Bourses :
- Lorsqu'un produit est destiné à la consommation, il doit entrer dans l'une de ces bourses.
- La BID achÚte ces produits selon un plan défini et les met à disposition des consommateurs.
(les drogues et produits de luxes sont interdits)

Allocation de Points aux Habitants
1. Crédit de Points :
- Chaque mois, la BID attribue un crédit de points aux habitants.
- Les habitants peuvent utiliser ces points pour acheter des produits sur les bourses.

2. Gestion des Points :
- Les points ne peuvent ĂȘtre conservĂ©s que pour une pĂ©riode maximale de trois mois.
- La distribution des points varie en fonction de la production effective du pays.

Objectifs et Régulation de l'Inflation
1. Objectifs d'Inflation :
- L'inflation est fixée à 2 % par la BID.
- Les points sont conçus pour ne pas générer d'inflation et sont maintenus à un taux fixe.

2. Distribution des Points :
- 1000 points doivent suffire à couvrir les besoins mensuels de chaque individu dans chacune des bourses, selon une notion définie annuellement par les autorités.

3. Répartition des Points :
- La BID répartit les points en fonction de l'utilité sociale de chaque individu, prenant en compte le temps de travail et le métier exercé


Billets de Banque



500 crédits énergétiques
500 crédits énergétiques
1000 crédits énergétiques
1000 crédit énergétiques
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Actionnaire


GKD


GKD, une entreprise diversifiĂ©e, dĂ©tient une part majoritaire dans TomaTo et donc par la BID. Demeure une force commerciale reconnue Ă  l’échelle internationale et par extension une grande source de revenue pour la BID. Son marchĂ© principal rĂ©side dans les biens non alimentaires destinĂ©s aux supermarchĂ©s, bien que ses activitĂ©s s’étendent largement Ă  l’industrie secondaire et tertiaire. Initialement spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication d’encres, de dissolvants et de peintures, elle a Ă©largi son spectre Ă  l’électronique, aux matĂ©riaux de construction, au mobilier et Ă  l’électricitĂ©, y compris la production de turbines. Elle s'articule autour de :

GKD Chemistry, la plus ancienne filiale de GKD, possĂšde une expertise historique dans la production de lessives, de dissolvants et de peintures. Ses sites principaux, implantĂ©s Ă  Drovolski, Teyla et Saint-Alban, renforcent sa prĂ©sence industrielle. Son portefeuille comprend aujourd’hui des produits chimiques industriels comme les liquides vaisselle, la soude et divers additifs alimentaires ou prĂ©curseurs de plastiques.

GKD Global, sociĂ©tĂ© holding, regroupe les activitĂ©s minoritaires de GKD, dont l’ameublement et l’import-export, notamment pour le papier, le carton et les textiles. Cette filiale gĂ©nĂšre des bĂ©nĂ©fices considĂ©rables grĂące Ă  l’exportation de produits horlogers et d’équipements complexes du Jitsama vers les marchĂ©s occidentaux. À Drovolski, elle s’illustre aussi par la fabrication de trolleybus et de moteurs pour porte-conteneurs, tout en produisant plus marginalement des voitures Ă©lectriques et des camions fonctionnant Ă  l’ammoniac.

GKD DataCenter exploite deux centres de donnĂ©es : l’un Ă  Teyla, proche des nƓuds de l’internet mondial, et l’autre Ă  Mesolvarde, pilotant les usines de la CMD. Bien que de taille modeste, ces centres servent une clientĂšle d’entreprises occidentales et orientales. Cependant, face aux technologies avancĂ©es de Tanska et du Rasken, la filiale reste minoritaire sur le marchĂ©.

GKD Teyla est spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication de verre et d’ustensiles de cuisine, notamment des casseroles. Collaborant avec des industriels locaux, elle fournit les grandes chaĂźnes de supermarchĂ©s. Toutefois, son manque de clients locaux la contraint Ă  exporter une grande partie de sa production, notamment vers TomaTo. En rĂ©ponse Ă  cette difficultĂ©, GKD Teyla a diversifiĂ© son activitĂ© vers la fabrication de microcontrĂŽleurs destinĂ©s au marchĂ© automobile.

GKD Saint-Alban fabrique des tĂ©lĂ©viseurs, des lessives, des dĂ©tergents et des dissolvants. Une activitĂ© secondaire notable est la production de fournitures scolaires, telles que des feutres, crayons et cahiers, destinĂ©es aux Ă©coles occidentales. Toutefois, adapter ces produits aux besoins variĂ©s des pays occidentaux reste un dĂ©fi. Un rĂ©seau ferroviaire permet d’exporter une part significative de sa production vers Teyla.

GKD ÉlectromĂ©nager, prĂ©sente Ă  Saint-Alban et au Grand Ling, domine le marchĂ© des fours Ă  micro-ondes grĂące Ă  de faibles coĂ»ts de production au Grand Ling. Elle produit Ă©galement des cuiseurs Ă  riz, des cocottes-minutes et des contenants hermĂ©tiques pour gaz sous pression. Toutefois, cette derniĂšre activitĂ© connaĂźt une baisse en raison de la concurrence du LHV et d’Apex.

GKD Électronique, sous la marque ElectroLingℱ, produit des composants Ă©lectroniques au Grand Ling et Ă  Teyla. Son produit phare est le CPU VarI/O, conçu par LHV. ElectroLingℱ ne dĂ©veloppe pas ses propres technologies mais agit comme fondeur de puces et assembleur de circuits imprimĂ©s. L’embargo de Tanska limite son accĂšs aux marchĂ©s occidentaux, mais elle compense par une forte prĂ©sence au Nazum et en Eurysie de l’Est.

SACI, ou la Syvoise des Aimants et des Circuits IntĂ©grĂ©s, est une compagnie de GKD spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication d’aimants et de circuits intĂ©grĂ©s de trĂšs haute qualitĂ© pour l’industrie des processeurs et des disques durs. Elle fournit aussi des Ă©lĂ©ments chimiques comme le deutĂ©rium et le tritium destinĂ©s aux installations de recherche. ImplantĂ©e sur le sol syvois, elle exploite des technologies locales en photolithographie et des Ă©quipements mesolvardiens pour la production de processeurs destinĂ©s Ă  des ordinateurs bon marchĂ©.


TomaTo


TomaTo Corps, une multinationale agricole basĂ©e Ă  Sivagundi dans au Wanmiri, est spĂ©cialisĂ©e dans la production de dĂ©rivĂ©s de tomates et d’autres produits agroalimentaires. C'est la plus grosse capitalisation possession de la BID, c'est la poule xau Ɠufs d'or. Active dans la production de plats prĂ©parĂ©s industriels, de desserts et de condiments, elle dĂ©tient une licence d’exploitation pour les dispositifs Beno-10, utilisĂ©s avec parcimonie dans ses centres de transformation alimentaire. L’ensemble de ses marchandises destinĂ©es aux marchĂ©s occidentaux transite par Saint-De-Tour, un port stratĂ©gique de Teyla. Son rĂ©seau de filiales, rĂ©parties dans plusieurs rĂ©gions, joue un rĂŽle essentiel dans ses activitĂ©s. TomaTo Drovolski, considĂ©rĂ©e comme l’entitĂ© principale, gĂšre la production du cĂ©lĂšbre "NĂ©cromĂ©lange" et l’approvisionnement du rĂ©fectoire central de Mesolvarde. Ne pratiquant pas l’exportation, elle importe des intrants des rĂ©gions alliĂ©es, notamment de Velsna, Sylva et Wanmiri. À Wanmiri, la filiale locale incarne un modĂšle d’intĂ©gration verticale, exploitant des coopĂ©ratives agricoles dĂ©diĂ©es aux tomates, au riz et au soja. Disposant d’un centre de transformation utilisant du gaz importĂ© d’Eurysie, elle pilote les opĂ©rations mondiales de TomaTo Corps depuis son complexe de bureaux dans la capitale.

TomaTo Ling, filiale discrĂšte du Nazum, concentre ses efforts sur la production de fruits et lĂ©gumes et l’achat de poisson dans les ports du Grand Ling, alimentant son site industriel de fabrication de plats prĂ©parĂ©s. Cependant, ses produits semi-finis sont expĂ©diĂ©s Ă  Antegrad pour y ĂȘtre finalisĂ©s. TomaTo Antegrad, l’une des plus anciennes filiales, exploite un Beno-10 pour assurer la cuisson et la finition des aliments provenant de Wanmiri et du Grand Ling, garantissant ainsi leur qualitĂ© avant mise sur le marchĂ©.

TomaTo Antares, une filiale rĂ©cente dĂ©veloppĂ©e sous le nom de code "ChocoTares", opĂšre une installation souterraine oĂč elle transforme des betteraves en sucre destinĂ© Ă  la fabrication de gĂąteaux pour les supermarchĂ©s occidentaux. Elle est la seule, avec Reichstomaten GmbH, Ă  bĂ©nĂ©ficier de l’autorisation d’utilisation du Beno-10 en Eurysie. Reichstomaten GmbH, basĂ©e en Altrecht, se distingue par sa production de plats prĂ©parĂ©s Ă  base de bƓuf, notamment la currywurst, un produit phare destinĂ© aux entrepĂŽts occidentaux de Saint-De-Tour. Toutefois, des altercations avec le gouvernement ont entraĂźnĂ© plusieurs inspections liĂ©es Ă  l’usage du Beno-10, bien que la production ait pu ĂȘtre maintenue.

TomaTo Teyla, positionnĂ©e sur le segment haut de gamme, produit des soupes et gĂšre l’entrepĂŽt de Saint-De-Tour. Son succĂšs repose notamment sur la "Soupe Catherine", une soupe premium Ă  base de cultures raisonnĂ©es et biologiques. Elle joue Ă©galement un rĂŽle clĂ© dans le financement des branches occidentales de la sociĂ©tĂ©. TomaTo Xartez, nouvellement intĂ©grĂ©e au groupe, utilise un Beno-10 avec des Ă©quipements de contrĂŽle avancĂ©s pour produire des salades non-OGM, notamment des salades de pommes de terre trĂšs prisĂ©es dans les pays nordiques. La filiale cible principalement les cantines collectives et restaurants Ă©conomiques, et bĂ©nĂ©ficie d’un contrat exclusif avec l’armĂ©e du Drovolski pour la fabrication de rations de combat.

TomaTo Sylva, bien que mineure, agit comme centrale d’achat et produit des compotes et pĂątes de fruits destinĂ©es Ă  l’exportation vers le Drovolski. TomaTo Saint-Alban, spĂ©cialisĂ©e dans les fĂ©culents, fournit des pommes de terre Ă  TomaTo Xartez ainsi que des conserves de maĂŻs et haricots. L’interdiction des OGM dans la rĂ©gion limite les rendements, mais le contexte Ă©conomique local compense ces restrictions.

Allgemein Tomate, filiale secrÚte, transforme des produits agricoles de Rimaurie pour les exporter vers la MÀhrenie, notamment des choux, navets, haricots et betteraves sucriÚres. En contrepartie, TomaTo y expédie une gamme de fruits exotiques.

GrĂące Ă  cet ensemble de filiales aux missions bien dĂ©finies, TomaTo Corps s’impose comme un acteur incontournable de l’industrie agroalimentaire mondiale, maĂźtrisant l’ensemble de la chaĂźne de production et distribution tout en tirant parti des dispositifs Beno-10 pour optimiser ses processus.
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TraitĂ© d'Échange par Équivalence proposĂ© par la Banque ImpĂ©riale de Drovolski (BID)


Traité d'échange équivalent proposé par la Banque impériale de Drovolski (BID)


Préface
Considérant la nécessité de gérer les échanges économiques entre Drovolski et l'économie extérieure tout en protégeant l'intégrité et la stabilité de l'économie interne de Drovolsky, la Banque impériale de Drovolski établit un cadre d'échange spécial basé sur le principe d'équivalence asymétrique. Ce traité, appelé Traité d'échange par équivalence, définit les modalités et conditions des interactions commerciales entre Drovolski et les entités économiques étrangÚres souhaitant accéder à son marché.

Article 1 : Objet et portée du programme
Le traité établit les termes et conditions dans lesquels les entreprises étrangÚres peuvent commercer avec Drovolski sous la stricte supervision de la BID. Elle s'applique à toutes les entités économiques extérieures qui souhaitent intégrer le marché de Drovolski et impose des réglementations spécifiques visant à maintenir l'équilibre dynamique.
Article 2 : Conditions d’éligibilitĂ© et engagements de l’entreprise
1. Inclusion sous surveillance :
- Toute sociĂ©tĂ© Ă©trangĂšre qui souhaite commercer avec Drovolski doit ĂȘtre constituĂ©e dans une entitĂ© commune approuvĂ©e par la BID.
- Cette unité est sous surveillance continue et doit consacrer une partie de sa production à un fonds équivalent géré par la BID.

2. Vérification de compatibilité :
- La BID effectue des évaluations périodique (2 mois) des produits des entreprises étrangÚres pour mesurer leur compatibilité avec les normes économiques de Drovolski.
- Le coefficient correcteur est appliqué en fonction du degré de correspondance avec l'économie interne pour piloter la parité de change.

Article 3 : Détermination et révision des taux équivalents
1. Création de taux de change :
- La BID fixe le taux de conversion entre les produits Ă©trangers et nationaux en fonction des prix intĂ©rieurs et de l’impact Ă©conomique.
- Ce taux équivalent est conçu pour maintenir un avantage stratégique pour Drovolski tout en permettant des changements gérables.

2. Modifications et ajustements :
- Le tarif équivalent est sujet à des ajustements périodiques en fonction de l'évolution du marché et des besoins de Drovolski.
- Toute modification est imposée unilatéralement par la BID sans aucune réclamation possible.

Article 4 : Intégration à la bourse et rÚgles de fonctionnement
1. Admissibilité à la bourse :
- L'inscription à la Bourse de Drovolsky est une obligation pour les sociétés étrangÚres, sous peine de radiation du marché.
- Les principaux changements impliqués comprennent le changement des consommateurs, le changement alimentaire et le premier changement.

2. Pouvoir décisionnel de la BID :
- La BID peut suspendre toute opération qui ne respecte pas les principes du traité.
- En cas de perturbation Ă©conomique, la BID se rĂ©serve le droit de restreindre l’accĂšs au marchĂ© sans prĂ©avis.


Article 5 : Engagements et obligations des parties
1. Engagement absolu de la coentreprise :
- Les entreprises doivent respecter scrupuleusement le taux d'équivalence sous peine de sanctions économiques immédiates.
- Toute tentative d'évitement entraßnera une expulsion définitive du marché Drovolski.

2. Obligations unilatérales de la BID :
- La BID s’engage Ă  assurer la stabilitĂ© commerciale en imposant des restrictions appropriĂ©es.
- Les entreprises Ă©trangĂšres n’ont pas le droit de contester les dĂ©cisions de la BID.

Article 6 : Confiscation et sanctions

1. Annulation immédiate de la transaction :
- Toute transaction jugĂ©e non conforme Ă  la BID peut ĂȘtre annulĂ©e sans prĂ©avis.
- Les entreprises contrevenantes peuvent se voir interdire de faire des affaires avec Drovolski.

2. Punition et pénalité
- Les violations des lois sur l’égalitĂ© entraĂźnent l’élaboration de sanctions Ă©conomiques, qui peuvent inclure la saisie des marchandises pendant le transport.
- En cas de récidive, l'entreprise contrevenante sera inscrite sur une liste noire économique lui interdisant toute coopération future avec Drovolski.

Article 7 : Dispositions finales
1. Date d'entrée en vigueur et durée :
- Ce traité entre en vigueur dÚs sa ratification par la BID.
- Elle reste valable jusqu’à sa rĂ©vocation unilatĂ©rale par la BID.

2. Modifications et amendements :
- Tout changement est effectué à la discrétion de la BID et ne nécessite aucune approbation des entités économiques étrangÚres.
- Les entreprises concernĂ©es sont informĂ©es des changements dĂšs leur mise en Ɠuvre.

3. ClĂŽture des relations commerciales
- Drovolski se rĂ©serve le droit de mettre fin aux relations commerciales avec une entreprise ou un État si la BID estime que le commerce ne profite plus Ă  l'Ă©conomie nationale.
- Un prĂ©avis peut ĂȘtre donnĂ© mais n’est pas obligatoire.
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BID

En 2015, le Drovolski ouvre 5 types de livrets populaires destinés à la population. En effet, jusqu'à présent, celle-ci est dans l'incapacité de conserver sa monnaie plus de 30 jours aprÚs avoir été payée. Afin de permettre un financement industriel par la population et de réduire ainsi le salaire effectif, ces livrets sont alimentés directement par l'employeur à hauteur de 12 à 20 % du salaire. Comme tout investissement, ils possÚdent un délai avant que les fonds soient de nouveau disponibles à compter de la date du dépÎt. Contrairement à de nombreux autres droits, le Drovolski ne tolÚre pas le droit d'héritage : un livret non consommé est perdu. Voici la liste des livrets :

Livret de performance génétique (Bonsecours) :
Délai : 35 ans
Taux : 23 %
Risque : 1/7

Livret de révolution nucléaire (LHV) :
Délai : 40 ans
Taux : 31 %
Risque : 2/7

Livret minéral (CDM-SCM) :
Délai : 25 ans
Taux : 11 %
Risque : 1/7

Livret impérial :
Délai : 27 ans
Taux : 18 %
Risque : 3/7

Livret de conversion monétaire (BID) :
Délai : 27 ans
Taux : 22 %
Risque : 7/7

(espérance de vie : 42 ans)
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BID

La Banque ImpĂ©riale vient de conclure un partenariat stratĂ©gique avec TomaTo Corp, une entreprise agricole internationale, permettant l'Ă©mergence d'un nouveau type de placement financier. GrĂące Ă  la vaste implantation gĂ©ographique de TomaTo Corp, la BID pourra dĂ©sormais accĂ©der Ă  des marchĂ©s lointains, offrant ainsi aux grands acteurs financiers de nouvelles opportunitĂ©s d’investissement dans des marchĂ©s Ă©mergents, notamment en AfarĂ©e et au Nazum. Ce partenariat ouvre la voie Ă  des perspectives de croissance significative dans ces rĂ©gions, oĂč l’agriculture joue un rĂŽle clĂ© dans le dĂ©veloppement Ă©conomique. Dans ce cadre, la BID lance deux nouveaux fonds nĂ©gociĂ©s en bourse (ETF) axĂ©s sur les marchĂ©s Ă©mergents, avec des potentiels de gains records :

ETF - BID - Nazum Prepco
Fonds mondial à dominante nazumi, offrant une exposition privilégiée aux industries et entreprises en pleine expansion au Nazum.

ETF - BID - Afarée Prepco
Fonds mondial Ă  dominante afarĂ©enne, ciblant les secteurs clĂ©s de l’AfarĂ©e, tels que l’agriculture.

La BID propose Ă©galement des ETF axĂ©s sur d'autres marchĂ©s, pour diversifier les opportunitĂ©s d’investissement :

ETF - BID - EuryPalo Precera
Fonds mondial à orientation occidentale, offrant une position sur les marchés énergétiques matures par le LHV.

ETF - BID - Moderm
Fonds mondial dédié aux marchés émergents, combinant plusieurs régions.
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Ban

Le Drovolski lance un nouveau projet d'investissement dans l'exploitation intensive de ressources chimiques, minĂ©rales et Ă©nergĂ©tiques, pour la production de substances telles que l’acide fluorhydrique, l’acide trifluoroacĂ©tique, les fluorures et les peroxydes inorganiques, essentiels Ă  la production de polymĂšres perfluorĂ©s, de caoutchouc fluorĂ© et d’hydrofluorocarbures. Ce projet permettra Ă  la GKD de diversifier sa production et d’élargir son offre Ă  destination des industriels et grossistes du monde entier. Le secteur minier, pivot de cette initiative, sera sollicitĂ© pour l’extraction du nickel, du palladium, du cuivre et du cobalt, dont le traitement libĂšre dĂ©jĂ  du dioxyde de soufre et de l’acide sulfurique, contribuant malheureusement Ă  la pollution atmosphĂ©rique et aux pluies acides. À cet Ă©gard, l’industrie chimique SCM, qui produit massivement de l’ammoniac, de l’urĂ©e, du nitrate d’ammonium, du mĂ©thanol et du cyanure de sodium, substances cruciales pour les engrais et les plastiques, rencontre actuellement des tensions dans sa chaĂźne de production Ă  cause du renoncement de certains partenaires de la TomaTo. La synthĂšse de polyurĂ©thane et de polycarbonate, reposant sur des intermĂ©diaires chimiques comme le phosgĂšne et les isocyanates aromatiques, ainsi que la production de mĂ©thylisocyanate, de carbaryl et de chloropicrine, utilisĂ©s dans les pesticides de TomaTo, soulĂšvent de nouvelles prĂ©occupations Ă  travers toutes les filiales, qui voient dans ce projet un moyen d’accroĂźtre leur productivitĂ© Ă  court terme et ainsi rĂ©aliser d'importants bĂ©nĂ©fices. ParallĂšlement, l’extraction et le traitement de l’aluminium, de l’oxyde d’aluminium, du plomb, de l’arsenic, du cadmium, du chrome hexavalent et du zinc seront réévaluĂ©s Ă  la hausse pour garantir une production suffisante pour les clients du nord du continent et en Occident. La production d’acide nitrique, d’acide phosphorique, de superphosphates et d’engrais phosphatĂ©s sera calquĂ©e sur le modĂšle du complexe en cours de construction Ă  Teyla, avec de bonnes prĂ©visions sur la production future, annonçant une collaboration industrielle Ă  venir entre ces deux complexes. Par ailleurs, l’industrie pĂ©trochimique, centrĂ©e sur l’éthylĂšne, le polyĂ©thylĂšne, le benzĂšne, le styrĂšne, le chlorure de vinyle et le dichloromĂ©thane, contribuera prochainement Ă  alimenter l'industrie automobile de Rimaurie, qui demande de multiples huiles minĂ©rales pour ses vĂ©hicules. Enfin, l’utilisation de substances hautement toxiques comme le mercure, le mĂ©thylmercure, l’uranium, l’hexafluorure d’uranium et le thorium, ainsi que la production d’acide acĂ©tique, d’acĂ©tates mĂ©talliques et d’acide formique, complĂštent ce tableau complexe, soulignant l'ampleur de ce nouveau dĂ©veloppement industriel et les gains Ă©conomiques attendus grĂące Ă  sa mise en rĂ©seau via le transport ferroviaire. En soutien Ă  ce projet, le LHV a prĂ©vu la mise en service de quatre unitĂ©s Mesol-1900 Ă  Mesolvarde afin d'assurer une production.

Face Ă  ces dĂ©fis, le Drovolski doit s'affirmer avec force et dĂ©termination pour relever le dĂ©fi d'industrialiser Ă  nouveau le pays, afin de dĂ©passer les 90 % du PIB industriel, aprĂšs une chute Ă  82 %. Le pays a besoin de son industrie et de son nouveau rĂ©seau ferroviaire pour relier Mesolvarde Ă  tout l’empire et renforcer notre puissance chimique et miniĂšre, afin que la rĂ©novation industrielle produise ses bienfaits !

Le pont prévu entre Bénobùle et Centre 1 permettra rapidement une communication efficace entre Bonsecours et les industriels de Mesolvarde, un défi actuellement compliqué par le transport maritime en raison des ßles de pollution sur les cÎtes de Mesolvarde. Nous tenons à signaler que les bateaux militaires, tout comme les bateaux commerciaux, peuvent passer sans aucun problÚme sous le pont, car celui-ci a été conçu à cet effet.

Dev
Investissements
860
Produit intérieur brut


La Banque ImpĂ©riale de Drovolski a initiĂ© EcoMondus Ă  travers l'impĂ©ratrice, mais elle souhaite ĂȘtre encore plus active dans la veille Ă©conomique. En effet, en tant que puissance commerciale, Drovolski se doit d'ĂȘtre rĂ©actif dans l'analyse des faits Ă©conomiques mondiaux. C'est pourquoi, dans sa grande bontĂ©, la BID a dĂ©veloppĂ© et diffuse gratuitement ses analyses Ă©conomiques sur la croissance des diffĂ©rentes rĂ©gions du monde. Par souci de clartĂ©, elle ne s'intĂ©resse qu'aux pays dont le PIB est significatif et produit pĂ©riodiquement des audits pour actualiser ses graphiques, lui permettant de constituer un vĂ©ritable outil Ă©conomique Ă  destination du monde entier. Toutefois, en aucune maniĂšre la BID ne se permettra de critiquer ou de recommander des actions Ă  ses partenaires, se positionnant uniquement comme institut de statistiques Ă©conomiques Ă  travers EcoMondus et l'analyse des PIB.

PIB
Graphique PIB

Legende
Légende


EcoMondus : EcoMondus
Analyseur de PIB : PIB
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Analyse macroéconomique du Drovolski

Drovolski

Cet article se veut une étude descriptive et analytique de l'économie du Drovolski, envisagée sous un angle macroéconomique. Il s'agira d'examiner son organisation, ses pÎles productifs, ainsi que les principes régissant la répartition de la valeur et la planification de la production.
Structure gĂ©nĂ©rale de l’économie de Mesolvarde

L'Ă©conomie du Drovolski repose principalement sur les secteurs primaire et secondaire. L'essentiel de l'activitĂ© Ă©conomique provient des importantes installations chimiques et industrielles qui longent le territoire. Au sein de la chaĂźne de valeur, ce sont toutefois les activitĂ©s extractives qui concentrent la majoritĂ© de la valeur ajoutĂ©e. Cette situation rĂ©sulte d’un transfert important de valeur depuis les activitĂ©s de transformation vers l’extraction, destinĂ© Ă  rendre les exploitations miniĂšres plus rentables. Ce mĂ©canisme est rendu possible par la domination d’un conglomĂ©rat unique, la sociĂ©tĂ© CMD-SCM, qui contrĂŽle Ă  la fois l’extraction et la transformation des minerais et produits chimiques. Il lui est ainsi simple de transfĂ©rer la plus-value de la transformation des minerais vers les activitĂ©s miniĂšres. Cette pratique rend la sidĂ©rurgie trĂšs peu profitable au Drovolski, mais grĂące au volume minier, la CMD-SCM reste trĂšs rentable. Le second pilier de l'Ă©conomie mesolvardienne est l’ingĂ©nierie nuclĂ©aire, symbole du dĂ©veloppement national depuis plus d’un demi-siĂšcle. L’exploitation de l’atome a permis d’asseoir la puissance Ă©nergĂ©tique du pays, mais elle a aussi entraĂźnĂ© de nouveaux transferts de richesse : la plus-value issue de la vente d’électricitĂ© nuclĂ©aire est captĂ©e quasi exclusivement par le gouvernement central pour financer de nouvelles centrales nuclĂ©aires, ce qui laisse peu de place Ă  la recherche et Ă  l'innovation. Ainsi, la monnaie nationale, le crĂ©dit Ă©nergĂ©tique, est presque directement indexĂ©e sur la production d’électricitĂ©, Ă©tant le principal poste de rĂ©investissement de l’économie.

Il faut aussi comprendre qu’au Drovolski, les entreprises fonctionnent de façon trĂšs diffĂ©rente du reste du monde. Elles ne versent pas de salaires et ne sont mises en concurrence que sur les appels publics Ă  la consommation Ă  travers la planification des dĂ©penses de consommation. Il est Ă©galement Ă  noter que ces derniĂšres sont pour leur immense majoritĂ© la propriĂ©tĂ© exclusive de l’État, sinon majoritaire. La propriĂ©tĂ© privĂ©e des moyens de production est fortement limitĂ©e, voire impossible, selon les secteurs Ă©conomiques dĂ©finis par la planification.


% des secteurs d'activités dans le PIB

Nature et fonctionnement du systÚme économique

L’économie mesolvardienne est hybride : un marchĂ© existe, mais les prix ne sont pas fixĂ©s par ce dernier. Le processus est diffĂ©rent : la planification nationale dĂ©termine un prix d’exercice et une quantitĂ© de production correspondant Ă  la demande agrĂ©gĂ©e de la population, par exemple 10 kg de tomates par personne Ă  3 $/kg. Les entreprises soumissionnent alors aux commandes publiques, classĂ©es de la moins chĂšre Ă  la plus chĂšre, et sont rĂ©munĂ©rĂ©es Ă  hauteur du prix d’exercice moins leurs coĂ»ts de revient. À l’issue de chaque pĂ©riode de commande (de trois mois Ă  un an), les comptes sont consolidĂ©s, et l’État rĂ©alloue la main-d’Ɠuvre vers les chaĂźnes de valeur jugĂ©es les plus efficaces. Les entreprises n’ont donc aucune autonomie de management : elles ne sont que des structures d’exĂ©cution, dĂ©pendant intĂ©gralement de la planification centrale.

Le rĂŽle du patron est de proposer la meilleure solution pour la production demandĂ©e par la commande publique ; il est rĂ©munĂ©rĂ© et nommĂ© par l’État en fonction de ses performances rĂ©elles Ă  court ou moyen terme. Les capitaux Ă©tant nationaux, l’État incarne l’actionnaire universel de l’économie et la seule centrale d’achat lĂ©gale. De sorte, le Drovolski applique une concurrence trĂšs forte Ă  ses entreprises sans pour autant laisser le capital profiter uniquement Ă  quelques privilĂ©giĂ©s.

Sur le plan de la chaĂźne de valeur, le Drovolski est une Ă©conomie presque exclusivement industrielle, dirigĂ©e par une bureaucratie trĂšs puissante et technocrate. Forte de ses transferts de richesse qui maintiennent la rentabilitĂ© de son secteur primaire, elle fait exception en Ă©tant une Ă©conomie dĂ©veloppĂ©e dominĂ©e par le secteur primaire en valeur ajoutĂ©e. C’est ce qui en fait un exportateur privilĂ©giĂ© de minerais, mais surtout un outil important de son point stratĂ©gique Ă  l’international, garant de la continuation du rĂ©gime. Si la CMD-SCM suffoque, elle ne sera pas la seule. Outre cette particularitĂ© et ses transferts de richesse, le secteur qui emploie le plus de travailleurs est la transformation et la production de produits chimiques, puis les mines, et enfin le secteur nuclĂ©aire. L’ensemble de l’économie est largement automatisĂ© : les travailleurs ne sont que des pilotes ou des auxiliaires aux machines. On parle d’aliĂ©nation Ă  l’outil ou d’unitĂ© de production en droit mesolvardien.


Transfert de valeur

Typologie des secteurs d’activitĂ©

Le Drovolski distingue trois grands types de secteurs économiques :
  • Le secteur public
  • Le secteur essentiel
  • Le secteur stratĂ©gique

a. Le secteur public

Le secteur public regroupe l’ensemble des activitĂ©s rĂ©pondant aux besoins fondamentaux de la population. Il est administrĂ© par un monopole strict des « Maisons du Peuple » : des Ă©tablissements publics organisĂ©s par tranches de 10 000 habitants, rĂ©unissant plusieurs services (police, hĂŽpital, pompiers, centre de distribution, etc.). Tous les six mois, chaque citoyen doit actualiser son reçu de planification, c’est-Ă -dire rĂ©affecter son crĂ©dit Ă©nergĂ©tique Ă  diffĂ©rents postes de dĂ©penses. Ces donnĂ©es servent de base au calcul de la planification suivante et influencent la rĂ©partition des travailleurs. Typiquement, comme il n’existe pas de loyer Ă  Mesolvarde et que les repas sont dispensĂ©s collectivement au rĂ©fectoire central, l’essentiel des revenus de la population est dirigĂ© vers le confort urbain, les tickets de transport, le théùtre, les habits, l’ameublement, etc. On note cependant que, comparativement au reste des Ă©conomies, le Drovolski peine Ă  correctement rĂ©munĂ©rer le travail, en particulier car les barĂšmes de l’État ne tiennent pas compte du niveau d’étude et que les investissements Ă©nergĂ©tiques sont disproportionnĂ©s. De sorte, le personnel mĂ©dical est le moins bien payĂ© des pays dĂ©veloppĂ©s, alors qu’au contraire, les mineurs de Mesolvarde sont payĂ©s 50 % de plus que la moyenne des salaires des mineurs afarĂ©ens.
b. Le secteur essentiel

Le secteur essentiel correspond Ă  la mise en concurrence d’entreprises publiques chargĂ©es de produire les biens intermĂ©diaires nĂ©cessaires aux activitĂ©s publiques (machines, consommables, Ă©quipements techniques, etc.). Ces entreprises, soumises Ă  des contraintes lĂ©gales strictes, n’ont pas le droit d’utiliser des technologies Ă©trangĂšres, ce qui les rend souvent dĂ©ficitaires. L’entreprise GKD est actuellement le principal acteur de ce secteur. L’objectif de cette organisation est d’assurer la souverainetĂ© industrielle du pays et d’éviter toute dĂ©pendance externe concernant des biens et services essentiels Ă  la simple rĂ©alisation de produits. Cela ne signifie cependant pas que ces produits aient toujours une destination. Le Drovolski possĂšde par exemple une filiĂšre de tracteurs autonome de toute technologie Ă©trangĂšre, mais du fait de l’absence de secteur agricole, cette derniĂšre est simplement en sommeil. Le secteur essentiel est principalement financĂ© par la taxe de souverainetĂ©, qui demande aux importateurs de s’assurer que les entreprises publiques soient capables, s’il le fallait, de remplacer soudainement les importations. Cette contrainte n’est appliquĂ©e que sur un ensemble restreint de biens.
c. Le secteur stratégique

Le secteur stratĂ©gique regroupe quant Ă  lui les entreprises privĂ©es planifiĂ©es, juridiquement distinctes de l’État mais non dĂ©tenues par des individus. Elles disposent d’une certaine libertĂ© de gestion interne, tout en restant soumises aux commandes publiques et Ă  la rĂ©partition administrative de la main-d’Ɠuvre. Les deux plus grandes compagnies stratĂ©giques sont CMD-SCM (chimie et extraction) et LHV (technologies nuclĂ©aires). Ces sociĂ©tĂ©s peuvent entretenir des relations commerciales entre elles ou avec des partenaires Ă©trangers, dans la limite des orientations fixĂ©es par le plan national. Elles sont les principaux moteurs de l’économie et sont trĂšs fortement spĂ©cialisĂ©es. Elles sont dĂ©tenues Ă  majoritĂ© par l’État mais peuvent dĂ©tenir une part importante de capital sous autogestion, ce qui leur permet de rĂ©aliser des investissements hors de la planification d’État et donc d’obtenir des bĂ©nĂ©fices dĂ©corrĂ©lĂ©s de cette derniĂšre. Cette libertĂ© unique permet de protĂ©ger l’économie de Mesolvarde d’un crash provoquĂ© par un mauvais choix de planification. Il est toutefois Ă  noter que les entreprises stratĂ©giques restent trĂšs liĂ©es Ă  l’État, que ce soit par l’affectation des travailleurs qu’il opĂšre ou simplement par les commandes publiques. Le LHV est la plus autonome des entreprises du Drovolski, avec une participation de l’État Ă  78 % et 12 % de capitaux autogĂ©rĂ©s par la famille Ventafalle.

Grandes entreprises par secteurs économiques

Capital, monnaie et rémunération

Sur le plan du capital, l’empereur du Drovolski est, par principe, le seul dĂ©tenteur lĂ©gal des capitaux, bien que ce rĂŽle soit aujourd’hui honorifique. En pratique, la banque centrale dĂ©tient et administre l’intĂ©gralitĂ© du capital national. Aucune forme d’épargne monĂ©tisĂ©e n’existe : les capitaux ne sont que des titres de propriĂ©tĂ© sur la capitalisation sociale des entreprises, non Ă©changeables sans autorisation de l’État. Il n’y a donc ni marchĂ© boursier, ni dividendes. Les crĂ©dits Ă©nergĂ©tiques sont distribuĂ©s en fonction de la production rĂ©alisĂ©e et des heures travaillĂ©es. Ils ne peuvent ĂȘtre conservĂ©s au-delĂ  d’une pĂ©riode de planification. Le taux horaire dĂ©pend de la catĂ©gorie professionnelle (travailleur, cadre, administrateur), avec un ratio fixe de 1 Ă  5 entre chaque catĂ©gorie.

Depuis la rĂ©forme de 1987, le plan vise Ă  garantir au minimum deux semaines d’activitĂ© par affectation et un jour de chĂŽmage commun par semaine et par couple, destinĂ© Ă  l’entretien du foyer. Le Drovolski pratique Ă©galement une planification dĂ©mographique : la reproduction est considĂ©rĂ©e comme un acte productif. Ainsi, certaines femmes peuvent recevoir une affectation de maternitĂ©, rĂ©munĂ©rĂ©e au taux horaire des administrateurs.

Il n’existe pas de propriĂ©tĂ© pour la terre ou les logements ; la seule propriĂ©tĂ© reconnue repose sur l’usage et est assimilable Ă  une forme de concession. On peut noter que la monnaie, Ă©tant assimilable Ă  des bons de consommation, est fortement soumise Ă  un marchĂ© secondaire. Typiquement, la planification dĂ©livre un ticket pour un gĂąteau au chocolat et un Ă  la fraise : si vous n’aimez pas le chocolat, il est trĂšs courant d’échanger son bon chocolat contre un bon Ă  la fraise avec un ami. Ce mĂ©canisme d’échange est trĂšs courant et permet Ă  la population de se satisfaire selon ses goĂ»ts sans pour autant changer le volume de production sur une pĂ©riode donnĂ©e.

Enfin, la population ne peut pas dĂ©tenir de titres sur les entreprises, ces derniĂšres Ă©tant nationales, mais Ă  travers la direction des capitaux nationaux, il est possible de se rĂ©munĂ©rer par les bĂ©nĂ©fices de sa gestion. C’est l’un des seuls subterfuges qui permet Ă  la bourgeoisie de conserver sa position ; les fils prenant souvent la main aprĂšs leurs parents, sauf erreur manifeste.

Formation et reproduction sociale

Chaque futur travailleur est formĂ© au sein des Maisons du Peuple, avant de passer un concours national et de rejoindre une universitĂ©. Les quotas de formation sont fixĂ©s selon la planification pluriannuelle, qui dĂ©termine le nombre de postes nĂ©cessaires dans chaque filiĂšre. Seule la formation juridique Ă©chappe partiellement Ă  cette rĂšgle : la noblesse drovolskienne conserve un droit de reproduction sociale, inscrit dans les accords de convergence du rĂ©gime impĂ©rial. Elle peut en effet accĂ©der Ă  la formation de droit sans mĂȘme y avoir Ă©tĂ© affectĂ©e. Le reste de la population reçoit quant Ă  elle un ensemble de propositions et choisit parmi elles. Actuellement, la filiĂšre avec le plus de places est la formation en pilotage d’engins miniers.
Dettes

Sur le plan financier, seul l’État, avec l’exception symbolique de la Couronne, est autorisĂ© Ă  contracter une dette. Les entreprises, qu’elles soient publiques ou planifiĂ©es, ne disposent d’aucune capacitĂ© d’endettement autonome : leurs besoins d’investissement sont intĂ©gralement arbitrĂ©s par la banque centrale. L’État recourt Ă  l’endettement auprĂšs de cette derniĂšre dans deux circonstances principales : stimuler la demande en pĂ©riode de ralentissement Ă©conomique et financer des investissements stratĂ©giques. La dette publique reprĂ©sente aujourd’hui prĂšs de 600 % du PIB, mais elle est presque entiĂšrement dĂ©tenue par la banque centrale sous la forme d’obligations d’investissement, directement adossĂ©es aux projets productifs du plan national. Autrement dit, la dette est interne et circulaire : elle constitue Ă  la fois un outil de financement et un mĂ©canisme de crĂ©ation monĂ©taire. Cette politique d’endettement est volontairement inflationniste. En effet, l’inflation est perçue comme un instrument de rĂ©gulation permettant la dilution progressive du stock de dette. Chaque point d’inflation accroĂźt la capacitĂ© d’endettement nominale de l’État, lui offrant de nouveaux leviers d’investissement, lesquels gĂ©nĂšrent Ă  leur tour une inflation supplĂ©mentaire. Ce cycle maĂźtrisĂ© d’endettement productif forme le cƓur de la stratĂ©gie macroĂ©conomique du Drovolski. En moyenne, l’économie mesolvardienne enregistre une croissance annuelle comprise entre 2 % et 5 %, pour une inflation structurelle d’environ 3 %. Cette dynamique est largement soutenue par les investissements massifs dans le secteur nuclĂ©aire, considĂ©rĂ©s comme la pierre angulaire du dĂ©veloppement industriel. La nature Ă  long terme de ces projets, notamment la construction de centrales nuclĂ©aires, retarde le dĂ©but du remboursement des dettes contractĂ©es, ce qui contribue Ă  maintenir durablement une pression inflationniste maĂźtrisĂ©e, tout en stimulant la production et l’emploi.
Modélisation

Comme prĂ©sentĂ©, l’économie du Drovolski est principalement pilotĂ©e par l’État, et pour son dĂ©veloppement, par les emprunts qu’il Ă©met auprĂšs de la banque centrale, assimilables Ă  de l’injection de monnaie auprĂšs des industriels. Rappelons que la population n’a pas directement accĂšs Ă  cette derniĂšre.

L’économie du Drovolski est supposĂ©e fermĂ©e Ă  court terme, c’est-Ă -dire que les Ă©changes Ă©trangers participent peu ou pas Ă  son Ă©conomie. Nous avons alors :

Y = C + I + G

Avec Y la production nationale réelle, C la consommation, I les investissements physiques et G les investissements humains (école, hÎpital, etc.). Soit :
I + G = Ig = Y – C = s · Y

On note Ig l’investissement gĂ©nĂ©ral et s le taux de rĂ©tention du revenu national prĂ©levĂ© par l’État pour financer la production. À long terme, s varie peu car sa variation induit une variation de la consommation dont les effets conduisent Ă  un report de production. Injectons cette Ă©galitĂ© dans la premiĂšre :
Y = C + s · Y soit Y = C / (1 – s)

Nous avons la production nationale en fonction de la consommation. Mais nous connaissons trĂšs exactement la consommation : c’est la somme des bons Ă  la consommation sous forme de salaires multipliĂ©s par le nombre de travailleurs, soit C = wt · N. On a donc :
Y = wt · N / (1 – s)

L’État injecte de la monnaie B entre chaque pĂ©riode sous forme d’investissement et de consommation nouvelle pour contraindre les moyens de production Ă  croĂźtre. On a alors :
Yt+1 = Yt + Bt

Cette monnaie injectĂ©e n’a d’effet que si elle peut ĂȘtre Ă©changĂ©e. Posons donc le prix de la monnaie sans intervention de taux d’intĂ©rĂȘt supposĂ© nul :
M / P = a · Y

Avec M la quantitĂ© de monnaie, P le prix des biens, et a le facteur d’ajustement de rĂ©tention de monnaie du systĂšme de planification de la dĂ©pense. Pour un mĂȘme niveau de production, il peut choisir de dĂ©tenir ou non un certain montant de monnaie par rapport aux bons de production. On suppose P constant Ă  moyen terme ; on a alors :
Mt = P · a · Yt = wt · P · a · N / (1 – s)

Comme Bt est une injection de monnaie, c’est la diffĂ©rence de monnaie entre deux pĂ©riodes, et comme on veut les investissements en rĂ©el, on doit diviser par P, on a donc :
Bt = (Mt – Mt-1) / P = (wt – wt-1) · a · N / (1 – s)

En reprenant l’équation sur la production et en remplaçant Bt par son expression, nous avons :
wt+1 = wt + a · (wt – wt−1)

C’est l’équation d’accĂ©lĂ©ration Ă©conomique de l’économie du Drovolski. On comprend alors pourquoi la retenue de monnaie par le systĂšme de planification de la demande est si importante dans la dynamique Ă©conomique. Toutefois, cette Ă©quation n’est vraie qu’à condition que le niveau des prix reste inchangĂ©, ce qui n’est vrai que si l’économie peut aligner suffisamment de moyens de production Ă  moyen terme. Posons alors Kt le capital et une condition de rĂ©alisation dĂ©pendante de la consommation, soit :
Kt+1 = Kt / ÎŽ + Itg = Kt / ÎŽ + wt · N · s / (1 – s) et Kt > η · wt · N

Maintenant, nous avons tous les Ă©lĂ©ments pour simuler l’économie du Drovolski. Ci-dessus, une simulation sur 50 pĂ©riodes oĂč le systĂšme de planification veut ajuster au plus juste possible a pour suivre une croissance sans mouvement de prix. On introduit Ă  T = 30 un avantage technologique soudain, et Ă  T = 40 un amortissement de ce dernier.
Simulation de l'économie du Drovolski
Simulation de l'économie du Drovolski

SynthĂšse

L’économie du Drovolski est une Ă©conomie planifiĂ©e Ă  dominante publique, oĂč la commande de l’État reprĂ©sente prĂšs de 87 % du PIB, presque exclusivement industriel. Les salaires y prennent la forme de droits Ă  consommer, la planification remplaçant les mĂ©canismes du marchĂ© dans la fixation des prix, des quantitĂ©s et de la rĂ©partition du travail. Sur le plan structurel :

  • le secteur primaire concentre la valeur ajoutĂ©e grĂące Ă  la politique de transfert en faveur des activitĂ©s extractives ;
  • le secteur secondaire demeure techniquement robuste mais faiblement rentable ;
  • le secteur Ă©nergĂ©tique, hautement stratĂ©gique, est extrĂȘmement performant, mais sa valeur ajoutĂ©e est entiĂšrement captĂ©e par l’État pour financer les investissements productifs.

En somme, le Drovolski incarne une forme d’économie dirigĂ©e totalisante, oĂč la planification n’est pas seulement un outil de production, mais le principe organisateur de la sociĂ©tĂ© tout entiĂšre.


Biens effectivement produits au Drovolski
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