22/02/2018
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Compagnie MiniÚre Drovolienne & Société Chimique de Mesolvarde



CMD

La Compagnie MiniÚre de Drovolski (CMD) est le plus grand employeur du pays, exploitant de vastes mines à travers le territoire, notamment dans les métaux légers, les terres rares et les minéraux uranifÚres. Pour transformer ses minerais, la CMD a ouvert plusieurs centres chimiques, regroupés en 1980 sous la Société Chimique de Mesolvarde (SCM), qui a ensuite évolué en plusieurs entités. L'industrie chimique de Drovolski est reconnue mondialement pour son faible impact environnemental et son expertise en gaz industriels. La CMD exporte ses produits vers diverses régions du monde, en particulier pour la fabrication de machines, d'automobiles, et de biens de consommation.

Usarco Mining, spĂ©cialisĂ© dans la lixiviation in situ, permet d’exploiter des minerais difficiles Ă  extraire par mĂ©thodes classiques. Soutenue par la SCM pour ses besoins en acides, elle se distingue dans l’extraction de minĂ©raux uranifĂšres et l'or. Coal Jitsama, une mine de charbon, fournit Ă  la CMD le charbon nĂ©cessaire Ă  la production d'anodes sacrificielles, bien que sa gestion locale entraĂźne des coĂ»ts salariaux Ă©levĂ©s.

Ascomal-Kowalski, la plus grande mine du pays, a dĂ» se reconvertir en produisant des produits chimiques avant d’ĂȘtre rachetĂ©e par la CMD. La SociĂ©tĂ© Globale d’Extraction (SGE), filiale de la CMD, gĂšre l’exploitation miniĂšre et l’ensemble des Ă©quipements associĂ©s. La SCM, leader de l'industrie chimique en Drovolski, produit une large gamme de produits chimiques et gĂšre un terminal de gaz naturel. Ses produits, vendus sous la marque SDM, sont utilisĂ©s par des industriels Ă  l'international.

La SCM comprend plusieurs entitĂ©s, dont Plastiques de Mesolvarde, qui fabrique des plastiques destinĂ©s aux industries de consommation, et Orgo, spĂ©cialisĂ©e dans les mĂ©taux et les composĂ©s organiques. La SociĂ©tĂ© des ProcĂ©dĂ©s regroupe plusieurs divisions produisant des produits chimiques par Ă©lectrolyse ou fabrication d’acides, essentiels Ă  l’industrie lourde et exportĂ©s globalement.

Arese & Co, filiale de la CMD, est un acteur majeur de la chimie de l'arsenic, avec une expertise dans la production de triméthylarsine pour les semi-conducteurs. STV-FCBS, également une filiale de la CMD, fabrique divers types de verres destinés à des industries spécifiques, tels que les verres optiques et les verres borosilicates, en utilisant les ressources locales, ce qui optimise sa rentabilité.

SCM



CMD
PremiĂšre usine du groupe en 1998
2500
CMD

GKD est une entreprise diversifiĂ©e dĂ©tenant une part majoritaire de TomaTo. Elle se spĂ©cialise dans la production de biens et de ressources primaires pour les industries secondaire et tertiaire, avec un marchĂ© principal dans les biens non alimentaires pour supermarchĂ©s. Initialement centrĂ©e sur la fabrication d'encres, dissolvants et peintures, GKD s'est diversifiĂ©e dans plusieurs secteurs, dont l'Ă©lectronique, les matĂ©riaux de construction, le mobilier, l'Ă©lectricitĂ© et la production de turbines. Bien que son rĂ©seau mondial soit moins Ă©tendu que celui de TomaTo, GKD reste une force commerciale reconnue Ă  l’international.

GKD Chemistry est la filiale la plus ancienne de GKD, spécialisée dans les peintures, dissolvants, lessives et autres produits chimiques industriels. Elle a élargi son portefeuille pour inclure des liquides vaisselle, de la soude, des produits d'entretien, des additifs alimentaires et des précurseurs de plastiques. Ses principaux sites sont à Drovolski, Teyla et Saint-Alban.

GKD Global est une sociĂ©tĂ© holding regroupant les activitĂ©s minoritaires de GKD, dont l’ameublement et l’import-export. Ses bĂ©nĂ©fices proviennent principalement de l'exportation de produits horlogers et d'Ă©quipements complexes du Jitsama vers les marchĂ©s occidentaux. La filiale intervient aussi dans le papier, carton, textiles et l’import-export de Loduarie. Elle produit Ă©galement des trolleybus, moteurs pour porte-conteneurs et, Ă  moindre Ă©chelle, des voitures Ă©lectriques et des camions fonctionnant Ă  l’ammoniac Ă  Drovolski.

GKD DataCenter exploite deux centres de données, à Teyla et Mesolvarde. Bien que modeste, cette filiale offre une variété de services pour des entreprises occidentales et orientales, mais elle reste minoritaire face à des concurrents puissants comme ceux de Rasken et Tanska.

GKD Teyla fabrique du verre et des ustensiles de cuisine, tels que des casseroles, en collaboration avec des industriels locaux. La filiale exporte une grande partie de sa production, souvent au profit de TomaTo. Elle produit également des microcontrÎleurs pour le marché automobile, élargissant ainsi sa diversification.

GKD Saint-Alban produit des téléviseurs, lessives, détergents et dissolvants, ainsi que des fournitures scolaires pour les écoles occidentales. Bien que rentable, cette activité reste difficile à adapter aux besoins variés des pays occidentaux. Une grande partie de la production est exportée vers Teyla via un réseau ferroviaire.

GKD ÉlectromĂ©nager, situĂ©e Ă  Saint-Alban et au Grand Ling, fabrique des fours, cuiseurs Ă  riz, fours Ă  micro-ondes et cocottes-minutes pour le marchĂ© mondial. La filiale domine le marchĂ© des micro-ondes grĂące Ă  de faibles coĂ»ts de production au Grand Ling. Une partie de sa production est dĂ©diĂ©e Ă  l'industrie lourde, mais cette activitĂ© subit une baisse des volumes en raison de la concurrence locale, notamment de LHV et Apex.

SCM
Mines1
Mines Boléat

Cobalt
Le cobalt est essentiel pour de nombreux composants électroniques, comme les condensateurs, et est partiellement produit à Drovolski par le CDM. Le CDM y extrait un cobalt de faible qualité à partir de cobaltite, un minerai composé principalement de soufre, d'arsenic et de cobalt, grùce à des tunneliers. Ce minerai est ensuite aggloméré, fondu, puis purifié par flottation à l'aide de lessive miniÚre. Bien que polluant, ce procédé est performant. Le cobalt est vendu sous forme de minerai enrichi au Nazum, car le CDM n'est pas capable de le réduire correctement. Plusieurs clients l'utilisent sous forme d'oxyde, notamment dans le secteur de la téléphonie. Le LHV achÚte une fraction de la production pour fabriquer des isotopes dans des réacteurs, notamment le cobalt-60, qu'il vend à des prix compétitifs.

Vanadium
Le vanadium est un métal rare, peu utilisé, et principalement extrait dans les mines de plomb. La production du CDM est faible et diminue chaque année, rendant ce métal cher avec peu de demande. Le CDM cherche un repreneur, car il peine à vendre son vanadium, mis à part à quelques bijoutiers occidentaux.
Strontium
Le strontium, cher à produire et avec peu de débouchés, est extrait sous forme de célestine. La SCM le transforme en peintures et vernis fluorescents pour les bùtiments, mais la production est devenue non rentable.
Baryum
Le baryum est un Ă©lĂ©ment clĂ© dans de nombreuses industries, notamment en Ă©lectronique et mĂ©tallurgie du titane. Il est relativement abondant Ă  Drovolski, oĂč une mine Ă  ciel ouvert permet une extraction par dissolution et lessivage. Le baryum est purifiĂ© puis utilisĂ© pour la fabrication d'alliages de titane ou vendu au Nazum pour le dopage de composants Ă©lectroniques.
Césium
Le cĂ©sium est extrait avec difficultĂ© de la pollucite, oĂč il est prĂ©sent en faibles quantitĂ©s. La sĂ©paration des mĂ©taux se fait par lixiviation, mais le cĂ©sium nĂ©cessite un passage en haut fourneau pour ĂȘtre extrait sous forme mĂ©tallique et est vendu au Nazum pour les composants Ă©lectroniques.
Phosphate
Le phosphate, extrait Ă  Drovolski, est utilisĂ© dans divers domaines. Le phosphore est exportĂ© au Nazum, principalement pour les industriels tanskiens de l’électronique.
Ruthénium
Le ruthĂ©nium, extrait des dĂ©chets nuclĂ©aires, est utilisĂ© pour produire un alliage supraconducteur, principalement pour des projets loduariens dans l’énergie.
Palladium
Le palladium est produit à Drovolski par le CMD, mais il est exporté, surtout vers l'Occident, pour la fabrication de piles à combustible. Le CMD couvre environ 15 % de la demande en palladium pour l'électronique.
Terres rares
Les terres rares, bien que cruciales pour l’électronique et certains Ă©quipements militaires et mĂ©dicaux, sont extraites Ă  Drovolski, mais Ă  un coĂ»t trop Ă©levĂ© pour ĂȘtre rentables. Le gadolinium, produit Ă  un prix abordable, est principalement utilisĂ© dans les industries nuclĂ©aires et Ă©lectroniques.
Zirconium
Le zirconium, utilisĂ© dans l’industrie nuclĂ©aire pour les gaines de combustible, est extrait depuis 60 ans Ă  Drovolski. AprĂšs un processus de lixiviation et de purification, il est forgĂ© en tubes et pastilles pour les rĂ©acteurs nuclĂ©aires.
Hafnium
L'hafnium, un mĂ©tal associĂ© au zirconium, est produit Ă  Drovolski par un procĂ©dĂ© complexe et coĂ»teux impliquant l’épuration du zirconium. Il est utilisĂ© principalement comme rĂ©flecteur de neutrons dans les rĂ©acteurs nuclĂ©aires. Le mĂ©tal est traitĂ© et alliĂ© au LHV avec de l’argent et de l’iridium pour la fabrication d’équipements de contrĂŽle des rĂ©acteurs nuclĂ©aires.
SCM
Mines2
Mine Krokile

Iridium et Osmium
Ces deux mĂ©taux, aux propriĂ©tĂ©s similaires, sont principalement utilisĂ©s dans l’électronique. Ils sont systĂ©matiquement produits ensemble en plongeant les minerais d’iridium et d’osmium dans de l’acide bouillant, puis rincĂ©s Ă  l’ammoniac, un procĂ©dĂ© permettant de les sĂ©parer. Le Drovolski est l’un des plus grands producteurs de ces mĂ©taux, qui sont principalement vendus au Nazum pour la fabrication de composants Ă©lectroniques et de puces informatiques de technologie tanskienne et stranienne.
Rhénium
Le rhĂ©nium est un mĂ©tal essentiel dans la tuyauterie pĂ©troliĂšre et gaziĂšre. Il prĂ©sente des propriĂ©tĂ©s intĂ©ressantes pour fabriquer des tuyaux trĂšs rĂ©sistants Ă  la chaleur et Ă  la corrosion. Sa mĂ©tallurgie est bien maĂźtrisĂ©e, permettant la production de tuyaux principalement vendus Ă  Raken et aux sociĂ©tĂ©s nuclĂ©aires mondiales. Le rhĂ©nium est extrait de la molybdĂ©nite au Drovolski, oĂč il prĂ©cipite en prĂ©sence d’ammoniac et est rĂ©duit en dihydrogĂšne. Son prix Ă©levĂ© permet Ă  la CMD de rester rentable, malgrĂ© une production en dĂ©clin depuis 10 ans.
TungstĂšne
Le tungstĂšne est un mĂ©tal lourd utilisĂ© dans l’électronique et la mĂ©tallurgie pour ses propriĂ©tĂ©s de rĂ©sistance Ă  la chaleur et sa grande duretĂ©, notamment pour l’outillage. Il est produit Ă  partir de wolframite, que l’on trouve avec le calcium dans les mines souterraines de la zone CMD, exploitĂ©es par tunneliers. La purification du minerai dans l'acide est simple, permettant ensuite de l’isoler et de le purifier. Le tungstĂšne est fondu dans des hauts fourneaux, puis Ă©tirĂ© pour former des filaments et des plaques utilisĂ©s dans la mĂ©tallurgie.
Tantale et Niobium
Ces deux mĂ©taux possĂšdent des propriĂ©tĂ©s chimiques qui les rendent essentiels dans l’électronique. Ils sont principalement produits pour ĂȘtre envoyĂ©s au Nazum, oĂč ils sont utilisĂ©s pour fabriquer des condensateurs. Le Drovolski est l’unique producteur mondial grĂące Ă  sa grande mine de coltan, un minerai rare mais abondant dans la rĂ©gion. Le coltan est extrait Ă  ciel ouvert dans la zone SDM, puis agglomĂ©rĂ©, filtrĂ© Ă  l'eau pure et dissous dans un acide fluorhydrique chauffĂ© Ă  500 °C. Le tantale et le niobium sont ensuite prĂ©cipitĂ©s et purifiĂ©s avant d'ĂȘtre rĂ©duits par Ă©lectrolyse Ă  haute tension, puis refondus Ă  plus de 1 500 °C dans une forge. Ces mĂ©taux sont vendus au Nazum sous forme de fines feuilles pour la fabrication de condensateurs.
Brome
Le CDM est le seul Ă  vendre officiellement du brome Ă  l'international, principalement sous forme de sel. Il possĂšde des propriĂ©tĂ©s importantes dans les domaines mĂ©dical et chimique. Produit Ă  la SCM par oxydation des saumures avec du dichlore, un procĂ©dĂ© polluant mais nĂ©cessaire, Drovolski est l'un des rares producteurs. Les principaux marchĂ©s se trouvent en Aleucie, principalement dans les entreprises de santĂ© des pays dĂ©veloppĂ©s. Drovolski ne dispose pas de l'industrie nĂ©cessaire pour l'utiliser lui-mĂȘme et dĂ©pend de l'Occident pour sa vente Ă  prix avantageux.
Cadmium
Le cadmium est utilisĂ© dans de nombreux alliages et dans l'industrie de la bijouterie en Occident. Sa production est peu efficace, car l'Empire du Nord, qui contrĂŽle sa production, empĂȘche Drovolski de financer efficacement ses mines. Le CDM vend son cadmium Ă  des prix Ă©levĂ©s, principalement Ă  ses partenaires rĂ©gionaux pour des appareils chirurgicaux.
Indium
L'indium est produit uniquement par le CDM en quantitĂ©s raisonnables. Il est principalement destinĂ© aux pays dĂ©veloppĂ©s, utilisĂ©s dans des applications mĂ©dicales et militaires pour ses propriĂ©tĂ©s proches du galinstan, sans ses inconvĂ©nients. Une petite partie de la production est envoyĂ©e au Nazum pour la fabrication de panneaux solaires et de composants Ă©lectroniques, notamment optiques. L'indium est produit Ă  Drovolski Ă  partir de sels, par Ă©lectrolyse Ă  haute tempĂ©rature, puis purifiĂ© avant d’ĂȘtre expĂ©diĂ© en Aleucie.
MolybdĂšne
Le molybdÚne est un métal trÚs utilisé dans les alliages militaires pour créer des blindages avec le fer, ce qui maintient sa demande élevée. Drovolski a financé des mines et développé sa métallurgie pour ce métal précieux. Le molybdÚne est extrait à Drovolski par lixiviation in situ de molybdénite (MbS2), un minerai sulfuré. Le procédé utilise un acide fort à base de soufre pour précipiter le molybdÚne, qui est ensuite électrolysé et envoyé dans un haut fourneau pour purification. Le CDM vend le molybdÚne directement ou sous forme d'alliages.
Mercure et Rhodium
Le mercure et le rhodium n’ont pas de minerai spĂ©cifique, et leur extraction est complexe. Ils sont extraits et purifiĂ©s Ă  partir de dĂ©chets nuclĂ©aires. Le mercure liquide est facile Ă  sĂ©parer et le rhodium prĂ©cipite en prĂ©sence de salmiac. Leur usage est limitĂ© en raison de la concurrence d'autres mĂ©taux, mais on les retrouve dans l'Ă©lectronique et certains alliages mĂ©dicaux, notamment dans les bijoux radioactifs de Carnavale.

SCM
2475
Mines3
Mine de Rostas

Potassium
Le potassium est principalement utilisĂ© dans deux industries au Drovolski et dans le monde. Il est employĂ© par le LHV pour ses propriĂ©tĂ©s thermiques dans les Ă©changeurs de chaleur, ce qui a nĂ©cessitĂ© la maĂźtrise de sa mĂ©tallurgie. Il intervient aussi en chimie, notamment dans les piles Daniell. Le potassium est extrait en zone sous-marine et est souvent associĂ© au chrome et au chlore. La carnallite, minerai associĂ©, est prĂ©sente sur la cĂŽte de Mesolvarde. Ce mĂ©tal est extrait par dynamitage, puis rĂ©coltĂ© par bateau. Le minerai est ensuite agglomĂ©rĂ©, filtrĂ©, et hydrolysĂ© avec des anodes en carbone pour obtenir du chrome, du potassium et du chlore gazeux. Le chrome est vendu directement, tandis que le potassium est envoyĂ© aux forges pour la production d’échangeurs de chaleur nuclĂ©aire ou de lingots.
Calcium
Les mĂ©taux comme le calcium, le lithium et le titane sont produits simultanĂ©ment au Drovolski. Le calcium, utilisĂ© comme rĂ©ducteur dans l’industrie nuclĂ©aire, est envoyĂ© Ă  SDM pour des produits chimiques et au LHV. Le lithium est destinĂ© aux batteries, mais le Drovolski privilĂ©gie les batteries au plomb. Le titane est extrait, mais sa mĂ©tallurgie est encore en dĂ©veloppement. Ces mĂ©taux sont extraits d'une tourmaline, dissoute dans trois acides pour prĂ©cipiter les minĂ©raux, puis envoyĂ©s Ă  Nazum.
Plomb
Le plomb, l’argent, le bismuth, l’antimoine, et l’arsenic sont produits par Ă©lectrolyse Ă  partir de plomb sulfureux. Le plomb, un mĂ©tal lourd, est essentiel Ă  l’industrie chimique et nuclĂ©aire. L’argent, mĂ©tal noble, est utilisĂ© dans les alliages et la bijouterie. Le bismuth, l’antimoine et l’arsenic ont des usages limitĂ©s dans l’électronique et l’industrie miniĂšre. Ces mĂ©taux sont extraits de plomb d'Ɠuvre, un minerai lĂ©gĂšrement radioactif.

Bore
Le bore, premier producteur mondial, provient de la kernite, exploitĂ©e sous terre Ă  KotĂŒme. Le bore est utilisĂ© dans l’industrie nuclĂ©aire et chimique. Le processus de production est avancĂ© et le bore est purifiĂ© sous forme d’oxyde pour ĂȘtre transformĂ© en acide borique. Le bĂ©ryllium, utilisĂ© dans les alliages et l’industrie nuclĂ©aire, est extrait de chlorure de bĂ©ryllium trouvĂ© dans les montagnes du Drovolski.
Kaolin
Le kaolin, bien que non un grand producteur au Drovolski, est exploitĂ© pour la production de vaisselle et d’un substitut de papier. Ce minerai est facilement utilisĂ© en faĂŻence. Le silicium et le germanium, essentiels dans la fabrication des semi-conducteurs, sont extraits par des mĂ©thodes conventionnelles, bien que la faible consommation locale n’entraĂźne pas une grande production.
Platine
Le platine, bien que le Drovolski ait de faibles rĂ©serves, est crucial pour la fabrication d’électrodes destinĂ©es Ă  l’industrie chimique, reprĂ©sentant plus de 70 % de la production. Le platine est extrait Ă  partir de gisements natifs et de dunite.
SCM
4090
SCM

Fer et Acier
Le Drovolski est un pays minier dynamique, exploitant de nombreux filons de fer avec un rĂ©el souci de performance industrielle. CMD, acteur majeur de l’industrie, optimise le rendement de ses ingĂ©nieurs, parfois au dĂ©triment de l’environnement. Le fer est extrait en profondeur par tunneliers. Les minerais de CMD, principalement des oxydes et des sulfates, contiennent 25 % de fer, en faisant un minerai trĂšs intĂ©ressant. CMD vend Ă  la fois le minerai et l’acier, ce dernier sous la marque SCM. Les minerais les plus produits sont la magnĂ©tite et la sidĂ©rite, facilement rĂ©ductibles en fer blanc ou en acier. La rĂ©duction se fait par hydrogĂšne, grĂące au cycle iode-soufre et Ă  de l’énergie thermique nuclĂ©aire. Le Drovolski, pauvre en charbon, utilise ses ressources pour la fabrication d’alliages. Ce pays utilise l’oxydation de l'H2 plutĂŽt que du C. Le minerai de fer et l’acier sont expĂ©diĂ©s par voie maritime. GrĂące Ă  des coĂ»ts faibles, le fer et l’acier du Drovolski sont principalement destinĂ©s aux industries primaires de l’Est et de l’Occident. Dans des pays comme Velsna, oĂč la main-d’Ɠuvre est chĂšre, le fer est utilisĂ© pour la construction et la fabrication de machines, notamment dans l’automobile et l’informatique. Les forges du Drovolski produisent peu de piĂšces variĂ©es mais excellentes, en particulier dans les domaines de la tuyauterie, des cuves et de l’appareillage nuclĂ©aire, ainsi que pour le BTP et l’électricitĂ©.
Cuivre et Bronze
Le cuivre est trĂšs prĂ©sent au Drovolski, principalement dans le nord et Ă  la frontiĂšre translave. Il se trouve sous forme de covellite (CuS) et de chalcocite (Cu2S), ce dernier riche en argent, ce qui en fait un minerai attractif. CMD extrait le cuivre par lixiviation in situ, acheminant les acides vers SDM qui sĂ©pare le cuivre et le soufre, une de ses spĂ©cialitĂ©s. Le soufre est recyclĂ© en acide pur et renvoyĂ© Ă  CMD, assurant une production continue. Le cuivre est prĂ©cieux, mais le Drovolski n’a pas restreint ses exportations. Le marchĂ© reste dynamique grĂące Ă  de nombreuses mines ouvertes dans le monde. Le cuivre est utilisĂ© comme conducteur thermique ou Ă©lectrique, et SDM propose des bronzes de diffĂ©rentes teneurs. Le Drovolski est le premier producteur de bronze de l’Est.
Soufre
Le Drovolski est le plus grand producteur de soufre du continent, les minerais Ă©tant principalement sulfurĂ©s, rendant le soufre un dĂ©chet valorisable. CMD assure la vente de soufre pur Ă  99 %, sous forme de gaz ou d’acide. Ce soufre est destinĂ© aux grandes industries chimiques de l’Occident, notamment le secteur pĂ©trolier. Bien que polluant, le soufre reste essentiel dans la production d’acides et de produits agricoles, mais sa gestion reste complexe.
Nickel
Le nickel est trĂšs recherchĂ© pour sa lĂ©gĂšretĂ© et sa rĂ©sistance Ă  l’oxydation. Au Drovolski, il est extrait sous forme d’heazlewoodite (Ni3S2) par tunneliers, puis dissous dans de l’acide sulfurique et prĂ©cipitĂ© dans des cuves d’ammoniac. Le nickel est ensuite traitĂ© dans des hauts-fourneaux, selon le mĂȘme processus que le fer. Moins riche en nickel que d’autres mines, CMD est moins compĂ©titif, mais reste une option viable en cas de pĂ©nurie.
Aluminium
Le Drovolski est parmi les plus grands producteurs d’aluminium, aprĂšs l’Empire du Nord. Le minerai de bauxite est extrait en mine Ă  ciel ouvert et envoyĂ© vers le LHV pour Ă©lectrolyse, produisant un aluminium pur. Cependant, l’exploitation des gisements d’aluminium est de plus en plus complexe Ă  cause du dynamitage successif.
Zinc
Le zinc, essentiel Ă  de nombreuses applications, est produit depuis trois siĂšcles au Drovolski. Les gisements sont abondants et devraient durer jusqu’à la fin du siĂšcle. Comme la majoritĂ© des minerais, il est extrait sous forme de sphalĂ©rite (ZnS) et sĂ©parĂ© en zinc ionique par lixiviation. Le zinc est ensuite Ă©lectrolysĂ© pour former du mĂ©tal, principalement vendu sous forme de lingots.
Étain
L’étain, mĂ©tal historique, est trĂšs utilisĂ© en Ă©lectronique et dans les alliages. Le Drovolski a augmentĂ© sa production pour rĂ©pondre Ă  la demande rĂ©gionale et mondiale. Le minerai principal est la cassitĂ©rite, rĂ©duite facilement par hydro-rĂ©duction Ă  haute tempĂ©rature pour produire de l’étain pur, souvent alliĂ© au plomb pour abaisser le point de fusion.
Magnésium
Le magnĂ©sium, mĂ©tal lĂ©ger et dur, est trĂšs prisĂ© dans l’automobile et l’aĂ©ronautique. Bien que sa mĂ©tallurgie soit peu dĂ©veloppĂ©e au Drovolski, il est largement extrait Ă  partir de magnĂ©site en mine Ă  ciel ouvert, puis rĂ©duit selon le processus du fer. Le magnĂ©sium est principalement utilisĂ© dans l’industrie automobile, notamment Ă  Rasken, et dans l’aviation aleucienne. Sa production reste critiquĂ©e pour la pollution qu’elle gĂ©nĂšre, mais CMD ne modifie pas ses pratiques.
2024
SCM

Le document suivant présente les principaux gisements de métaux détenus par la CMD-SDM et exploités par cette derniÚre. La grande majorité des gisements sont mixtes ; ainsi, ces derniers seront donnés par ordre d'abondance :

Zone CMD

1. Mines Astra
- Métaux : Fer, Nickel, Zinc, Magnésium
- Méthode d'extraction : Ciel ouvert

2. Mines Bosta
- Métaux : Fer, Cuivre, Cobalt
- Méthode d'extraction : Ciel ouvert

3. Mines Verbana
- Métaux : Cuivre, Cobalt
- Méthode d'extraction : Ciel ouvert

4. Mines Posa
- Métaux : Uranium, Thorium
- Méthode d'extraction : Lixiviation

5. Mines Rostas
- Métaux : TungstÚne, Zirconium
- Méthode d'extraction : Mines à explosion

6. Mines Uzermarie
- Métaux : Lithium, Zinc, Kaolin, Aluminium, Potassium
- Méthode d'extraction : Ciel ouvert

7. Mines Golmate
- Métaux : Chrome, Vanadium
- Méthode d'extraction : Ciel ouvert

8. Mines Krokile
- Métaux : Tantale, Argent, Or, Indium
- Méthode d'extraction : Lixiviation

9. Mines Boléat
- Métaux : Sodium, Baryum, Césium, Mercure
- Méthode d'extraction : Lixiviation

10. Mines Jars
- Métaux : Thallium, Bore, Zinc, Antimoine, Tellure, Rhodium
- Méthode d'extraction : Lixiviation

11. Mines Kral
- Métaux : MolybdÚne, Osmium, Platine, Cadmium
- Méthode d'extraction : Lixiviation

12. Mines Gelanox
- MĂ©taux : Étain, Plomb
- Méthode d'extraction : Ciel ouvert

13. Mines Folmet
- Métaux : Néodyme, Cérium, Hafnium, Osmium, Rhénium, Yttrium
- Méthode d'extraction : Lixiviation

Zone SDM

1. Mines SorgĂšle
- Métaux : Palladium, Strontium, Kaolin
- Méthode d'extraction : Lixiviation

2. Mines Verbonal
- Métaux : Potassium, Rubidium, Gallium
- Méthode d'extraction : Lixiviation

3. Mines Holt
- Métaux : Arsenic, Scandium, Osmium, Bismuth, Vanadium
- Méthode d'extraction : Ciel ouvert

4. Mines Foltac
- Métaux : Fer, Cuivre, Cobalt
- Méthode d'extraction : Ciel ouvert

5. Mines Delterjane
- Métaux : Fer, Uranium
- Méthode d'extraction : Lixiviation

6. Mines Kracola
- Métaux : Argent, Dysprosium
- Méthode d'extraction : Lixiviation

7. Mines Bur
- Métaux : Fer, Plomb
- Méthode d'extraction : Ciel ouvert

Zone LHV

1. Mines Zodiac
- Minerais : Quartz, Diamant
- Méthode d'extraction : Ciel ouvert

2. Mines Zerman
- Minerais : Soufre, Phosphore
- Méthode d'extraction : Ciel ouvert

3. Mines Zelga
- Minerais : Silicium, Sélénium
- Méthode d'extraction : Ciel ouvert


Uran
Taux des gisements courants

L'extraction marine n'a pas été évaluée, car elle est au moins cinq fois plus chÚre que les mines traditionnelles.
3366
GKD
Logo que TomaTo GKD

Les Usines Metnavne Oxidavne - Mon du Boncourt - Vol TĂȘte de GĂ©ne - Krakovna BelaĂ©dre - De Trait-Jeanne (MOMBVGKBDJ), souvent prononcĂ©es MonGKD, constituent un complexe industriel sans spĂ©cialisation vĂ©ritable, impliquĂ© dans la sous-traitance de nombreux secteurs, notamment la fabrication de biens et la transformation agricole. Sans rĂ©elle valeur ajoutĂ©e, elles se financent principalement grĂące Ă  des interventions Ă  haut risque, telles que l'exploitation miniĂšre d'arsenic ou la manipulation de combustibles irradiĂ©s. Le produit le plus vendu par MonGKD est la soupe de tomate de synthĂšse, destinĂ©e aux mineurs ne pouvant rejoindre le rĂ©fectoire central dans les dĂ©lais impartis. Bien que sa valeur nutritive soit discutable, elle contient suffisamment de glucides et de protĂ©ines pour un ouvrier adulte.

Activités
MonGKD produit Ă©galement une variĂ©tĂ© d'objets et de machines. Par exemple, c'est cette usine qui fabrique les voitures et trolleybus de la capitale. En l'absence de production de bois et de plastique, la quasi-totalitĂ© des objets sont fabriquĂ©s Ă  partir de minĂ©raux lĂ©gers ou de mĂ©taux, principalement des alliages d'aluminium et de mica-schiste raffinĂ©. La bakĂ©lite, bien que produite en faible quantitĂ©, est disponible mais souvent coĂ»teuse. Le mobilier standard offre un large Ă©ventail de couleurs pour les meubles, chacun Ă©tant dessinĂ© par les bureaux de l'État.

MonGKD produit également des piÚces détachées, souvent pour le compte d'autres entreprises, notamment des clous et des vis. CMD-SDM produit les matiÚres premiÚres, et il est crucial de trouver des débouchés pour celles-ci. Ainsi, en dehors de l'exportation, CMD-SDM vend ses surplus à MonGKD, qui lui vend en retour de quoi étendre les mines. Ce cercle bénéfique soutient la croissance des deux entités. MonGKD s'est donc fait une certaine renommée dans l'équipement en conditions dangereuses, notamment pour les mines et les centrales nucléaires.
MonGKD possĂšde une licence LHV pour produire en sĂ©rie des Beno-10. Bien que ce modĂšle soit trĂšs ancien, MonGKD continue Ă  le produire en sĂ©rie, Ă©tant l'une de leurs meilleures ventes. Bonsecours sous-traite la fabrication de certains Ă©quipements mĂ©dicaux Ă  MonGKD, ne possĂ©dant pas suffisamment d'ouvriers pour les produire lui-mĂȘme, notamment des sondes, des seringues et des pansements. Ces produits ont rarement une forte valeur ajoutĂ©e. MonGKD conditionne Ă©galement la majoritĂ© des mĂ©dicaments produits dans le pays et s'occupe de leur mise en boĂźte.

Robotique
L'un des projets de MonGKD pour sortir de cette dépendance aux grands donneurs d'ordre est un vaste projet d'automates en utilisant ses chaßnes d'assemblage informatiques. Ces automates, encore trÚs rares, sont utilisés dans la fabrication des véhicules. Les technologies de MonGKD n'étant pas des plus modernes, la consommation électrique des automates est excessive pour une alimentation par batterie, en raison de la précision de gravure étant trÚs grossiÚre. Pour réaliser des automates autonomes, MonGKD a combiné ses filiÚres en mélangeant un Beno-10 et les automates ouvriers. En 2010, MonGKD produit son premier automate connecté au VAC par satellite et fonctionnant à l'énergie nucléaire, produit à 23 exemplaires avec peu de succÚs. Une seconde génération est en cours de développement, appelée David. De nombreux problÚmes de compréhension du langage et d'exécution des tùches ont entraßné plusieurs décÚs dans la version David-hospital, une tentative d'utiliser l'automate comme infirmiÚre. Les améliorations attendues sont principalement d'ordre informatique, ne permettant pas encore de parler de robots autonomes, mais plutÎt d'ordinateurs à commande vocale connectés à la mémoire du VAC. La gestion de la radioprotection a été particuliÚrement complexe.

Soupe
Publicité pour les soupes TomaTo à base de tomates

David
Prototype du robot DAVID à la découpe
4436
CMD

Concernant le quota Ă  l’extĂ©rieur, la CMD doit mettre en place une rĂ©glementation par port d’arrivĂ©e, en fonction des mesures de la CRACI, qui enquĂȘte sur le poids des groupes et les fluctuations tarifaires ultĂ©rieures afin de manipuler avec prĂ©cision l’exigence pour chaque Ă©lĂ©ments soient bien employĂ©s. Cette interface permet de surveiller en temps rĂ©el les intempĂ©ries et d’adapter le transport, en prenant en compte divers facteurs comme les frais de douane et les coĂ»ts de marchandisage demandĂ©s pour une pondĂ©ration Ă©quitable et utilisable sur le marchĂ©. L’évolution de la CRACI est rĂ©glementĂ©e par un dispositif d’arbitrage qui Ă©quilibre ces Ă©lĂ©ments pour optimiser les marges bĂ©nĂ©ficiaires tout en garantissant la compĂ©titivitĂ© Ă©conomique face au marchĂ© extĂ©rieur. Ce statut est encadrĂ© par une partie administrative souveraine, chargĂ©e de fixer un cadre optimal. Ce mĂ©canisme de rĂ©gulation assure une pondĂ©ration juste et transparente, avec une flexibilitĂ© rĂ©glementaire prenant en compte les fluctuations du marchĂ©. Cette dĂ©marche proactive ne vise pas seulement Ă  stabiliser les Ă©changes, mais aussi Ă  accroĂźtre les activitĂ©s du Verbonal Ouest et Ă  renforcer la maturitĂ© du commerce extĂ©rieur. Une gestion claire et Ă©quilibrĂ©e garantit un usage Ă©quitable des marges, la CMD encourage le commerce international et soutient l’expansion des activitĂ©s sur le marchĂ© mondial.


Minerais : Fer
Disponibilité : 142 million de tonnes
Prix du Fer


Minerais : Nickel
Disponibilité : 15 million de tonnes
Prix du Nickel


Minerais : Zinc
Disponibilité : 20 million de tonnes
Prix du Zinc


Minerais : Cuivre
Disponibilité : 30 million de tonnes
Prix du Cuivre


Minerais : Magnésium
Disponibilité : 1 million de tonnes
Prix du Magnésium


Minerais : Cobalt
Disponibilité : 7 million de tonnes
Prix du Cobalt


Minerais : Uranium
Disponibilité : 10 million de tonnes
Prix de l'Uranium


Minerais : Thorium
Disponibilité : 12 million de tonnes
Prix du Thorium


Minerais : TungstĂšne
Disponibilité : 8 million de tonnes
Prix du TungstĂšne


Minerais : Zirconium
Disponibilité : 5 million de tonnes
Prix du Zirconium


Minerais : Lithium
Disponibilité : 25 tonnes
Prix du Lithium


Minerais : Aluminium
Disponibilité : 50 million de tonnes
Prix de l'Aluminium


Minerais : Chrome
Disponibilité : 20 million de tonnes
Prix du Chrome


Minerais : Vanadium
Disponibilité : 5 million de tonnes
Prix du Vanadium


Minerais : Tantale
Disponibilité : 2 million de tonnes
Prix du Tantale


Minerais : Argent
Disponibilité : 15 million de tonnes
Prix de l'Argent


Minerais : Or
Disponibilité : 10 million de tonnes
Prix de l'Or


Minerais : Indium
Disponibilité : 3 million de tonnes
Prix de l'Indium


Minerais : Sodium
Disponibilité : 100 million de tonnes
Prix du Sodium


Minerais : Baryum
Disponibilité : 30 million de tonnes
Prix du Baryum


Minerais : Césium
Disponibilité : 1 million de tonnes
Prix du Césium


Minerais : Mercure
Disponibilité : 3 million de tonnes
Prix du Mercure


Minerais : Thallium
Disponibilité : 0.5 million de tonnes
Prix du Thallium


Minerais : Bore
Disponibilité : 10 million de tonnes
Prix du Bore


Minerais : Antimoine
Disponibilité : 2 million de tonnes
Prix de l'Antimoine


Minerais : Tellure
Disponibilité : 0.8 million de tonnes
Prix du Tellure


Minerais : Rhodium
Disponibilité : 12 tonnes
Prix du Rhodium


Minerais : MolybdĂšne
Disponibilité : 10000 tonnes
Prix du MolybdĂšne


Minerais : Osmium
Disponibilité : 7 kg
Prix de l'Osmium


Minerais : Platine
Disponibilité : 5 million de tonnes
Prix du Platine


Minerais : Cadmium
Disponibilité : 3 million de tonnes
Prix du Cadmium


Minerais : Étain
Disponibilité : 8 million de tonnes
Prix de l'Étain


Minerais : Plomb
Disponibilité : 5 million de tonnes
Prix du Plomb


Minerais : Néodyme
Disponibilité : 0.04 million de tonnes
Prix du Néodyme


Minerais : Cérium
Disponibilité : 0.01 million de tonnes
Prix du Cérium


Minerais : Hafnium
Disponibilité : 1 million de tonnes
Prix du Hafnium


Minerais : Rhénium
Disponibilité : 0.5 million de tonnes
Prix du Rhénium


Minerais : Yttrium
Disponibilité : 6 tonnes
Prix de l'Yttrium


Minerais : Palladium
Disponibilité : 3 tonnes
Prix du Palladium


Minerais : Strontium
Disponibilité : 10 tonnes
Prix du Strontium


Minerais : Kaolin
Disponibilité : 40 million de tonnes
Prix du Kaolin


Minerais : Potassium
Disponibilité : 60 million de tonnes
Prix du Potassium


Minerais : Rubidium
Disponibilité : 1 tonnes
Prix du Rubidium


Minerais : Gallium
Disponibilité : 0.2 million de tonnes
Prix du Gallium


Minerais : Arsenic
Disponibilité : 5 million de tonnes
Prix de l'Arsenic


Minerais : Scandium
Disponibilité : 0.5 million de tonnes
Prix du Scandium


Minerais : Osmium
Disponibilité : 1 kg
Prix de l'Osmium


Minerais : Bismuth
Disponibilité : 40 tonnes
Prix du Bismuth


Minerais : Vanadium
Disponibilité : 5000 tonnes
Prix du Vanadium


Minerais : Dysprosium
Disponibilité : 1 tonnes
Prix du Dysprosium


Minerais : Quartz
Disponibilité : 80 million de tonnes
Prix du Quartz


Minerais : Diamant
Disponibilité : 0.2 million de tonnes
Prix du Diamant


Minerais : Soufre
Disponibilité : 70 million de tonnes
Prix du Soufre


Minerais : Phosphore
Disponibilité : 50 million de tonnes
Prix du Phosphore


Minerais : Silicium
Disponibilité : 100 million de tonnes
Prix du Silicium


Minerais : Sélénium
Disponibilité : 190 tonnes
Prix du Sélénium

SCM
3547
Verbonal
Installation Apex, Verbonal, 2012

Les sables de Verbonal, situĂ©s dans le nord du pays, sont bitumineux et dĂ©gagent des gaz sans rĂ©el contrĂŽle. La mine Verbonal de la CMD cherche Ă  exploiter le filon de pĂ©trole lourd depuis 23 ans et essuie de multiples Ă©checs, l'extraction des sables Ă©tant trĂšs diffĂ©rente de ses autres activitĂ©s dĂ©diĂ©es aux minĂ©raux plus compacts. La mine Verbonal extrait moins de 25 000 barils par an de pĂ©trole lourd, principalement pour quelques vĂ©hicules non Ă©lectriques ni Ă  l’ammoniac, soit quelques avions, bateaux et les transporteurs de la zone agricole. Les sables de Verbonal sont trop lourds pour les procĂ©dĂ©s actuels, mais on estime les rĂ©serves Ă  plus de 945 millions de barils de pĂ©trole non conventionnel lourd. Le bitume des sables de Verbonal est composĂ© Ă  82 % d’argile, 7 % de bitume et 11 % d’eau. La grande difficultĂ© de cette extraction rĂ©side dans la viscositĂ© du bitume et sa densitĂ©, il est en effet 100 fois plus visqueux que le pĂ©trole conventionnel, et la charge d’argile provoque des pannes rĂ©pĂ©tĂ©es des installations.

Le bitume extrait des sables de Verbonal contient un peu de fioul lourd souvent dĂ©naturĂ©, peu ou pas d’alcanes courts, mais des quantitĂ©s impressionnantes d’hydrocarbures complexes comme des polycycliques responsables de beaucoup de pollution. Il contient quelques traces d’asphaltĂšne, quelques mĂ©taux lourds dont le plomb et beaucoup de soufre. Le site Verbonal est ainsi le deuxiĂšme site du pays en termes de volume Ă  produire du dioxyde de soufre d'origine gĂ©ologique. Pour rĂ©aliser l’exploitation actuelle de Verbonal, la CMD extrait par pelles mĂ©caniques (et non par tunneliers comme Ă  son habitude) le sable puis le transporte jusqu’à une installation SCM qui extrait le bitume par sĂ©paration avec de l’eau chaude. Le sable se mĂ©lange Ă  l’eau mais les huiles et le bitume non, les dĂ©chets sont par la suite dĂ©versĂ©s dans la mer sans plus d’inspection. Le rĂ©sultat est tamisĂ© puis chauffĂ© dans les colonnes pour rĂ©duire la complexitĂ© des Ă©lĂ©ments du bitume. Cette Ă©tape produit des gaz d’échappement particuliĂšrement irritants. Pour des raisons Ă©conomiques, une grande partie du site est Ă©galement exploitĂ©e en mode in situ, l’eau est envoyĂ©e Ă  haute pression et trĂšs chaude directement dans le bitume pour extraire directement le produit dĂ©sirĂ©. Cette mĂ©thode plus rentable devrait permettre Ă  Verbonal d’augmenter sa capacitĂ©, mais des dĂ©boires technologiques l’en empĂȘchent. Des sociĂ©tĂ©s Ă©trangĂšres, dont Apex, se sont dĂ©jĂ  positionnĂ©es sur ce projet en Ă©change de contreparties de produits.

Les Ă©tapes suivantes sont rĂ©alisĂ©es par le SCM sur site. Il s’agit d’une cokĂ©faction Ă  500 °C qui permet un nouveau craquage des fractions lourdes puis d’un hydrocracking Ă  partir du dioxyde de soufre produit en amont. Cette Ă©tape permet de considĂ©rablement amĂ©liorer le produit le rendant alors consommable par les vĂ©hicules au fioul lourd, comme les bateaux. Une fraction de ce fioul est distillĂ©e et mĂ©langĂ©e Ă  des naphthas pour produire des pĂ©troles lĂ©gers pour certains avions notamment.

Les principaux rejets non exploitĂ©s par le site Verbonal sont des naphthas sous forme de gaz, des acides naphtĂ©niques, des hydrocarbures polycycliques, des xylĂšnes et une grande quantitĂ© de benzĂšne hautement cancĂ©rigĂšne. La CMD est capable de rĂ©cupĂ©rer la majoritĂ© des mĂ©taux lourds rĂ©siduels et se vante d’un trĂšs bon rendement d’exploitation de l’arsenic et du mercure, utilisĂ©s sur le site lui-mĂȘme pour la conversion d’autres mĂ©taux.

Il faut noter que ce projet a Ă©tĂ© financĂ© par la BID et est ouvert Ă  des acteurs Ă©trangers pour pallier les problĂšmes de technologie. Ce site ne fait donc pas partie de l’encadrement des prix de la CMD ou des listes des mines de la CMD. Les eaux usĂ©es extrĂȘmement toxiques, contenant des mĂ©taux lourds, des solvants, du mĂ©thane, du benzĂšne, des xylĂšnes et d’autres hydrocarbures, une sorte de bouillie de produits dangereux, sont vendues Ă  l’installation RAD comme matrice pour la fabrication de fĂ»ts irradiants. En effet, ces produits supportent trĂšs bien les radiations.
9
GenCHIMIE
3078
Ascomal-Kowalski


Ascomal-Kowalski
Ascomal-Kowalski, 2010

Le Drovolski a lancĂ© un projet de remise en activitĂ© du complexe Ascomal-Kowalski, un ancien site industriel de la CMD abandonnĂ© il y a 30 ans suite Ă  l'Ă©puisement des gisements de minerais dans la rĂ©gion. Le complexe, bien qu'en partie fonctionnel et toujours alimentĂ© en Ă©nergie, est laissĂ© Ă  l’abandon, et les automates qui y sont encore actifs ne sont plus ni contrĂŽlĂ©s ni entretenus. Cette situation a conduit Ă  une forte pollution due Ă  l’activitĂ© rĂ©siduelle non rĂ©gulĂ©e du site. Le complexe Ascomal-Kowalski comprend deux mines de fer, une mine de plomb et une mine de charbon, toutes alimentĂ©es par six rĂ©acteurs Beno-10, dont un seul fonctionne Ă  mi-puissance. AprĂšs le dĂ©part de la CMD, le site a Ă©tĂ© fermĂ© au public, dĂ©connectĂ© du rĂ©seau LHV, puis laissĂ© en friche. Toutefois, la taille considĂ©rable du complexe a retardĂ© son arrĂȘt complet, permettant aux automates de continuer Ă  exploiter les installations selon des rĂšgles de production dĂ©gradĂ©es et en mode de service minimal, dans l’éventualitĂ© d’une rĂ©ouverture future. C’est ce que la CMD espĂšre rĂ©aliser avec cette nouvelle initiative. D'aprĂšs une rĂ©cente expĂ©dition sur place, plus du quart des automates sont encore en activitĂ©. Cependant, la zone est devenue bien plus hostile. Les bĂątiments se sont rapidement dĂ©gradĂ©s, et l’incapacitĂ© des automates Ă  s’adapter aux conditions changeantes a entraĂźnĂ© la production de dĂ©chets de plus en plus toxiques. En raison de la pĂ©nurie d'automates, les chaĂźnes de traitement ont Ă©tĂ© interrompues, provoquant une accumulation massive de matiĂšres premiĂšres non traitĂ©es. En revanche, il est Ă  noter que les six rĂ©acteurs Beno-10 ont conservĂ© leur intĂ©gritĂ© malgrĂ© un fonctionnement largement dĂ©gradĂ©.

Outre les dysfonctionnements industriels, la CMD fait face Ă  des difficultĂ©s majeures pour rĂ©tablir les systĂšmes de sĂ©curitĂ© du site. Le systĂšme de protection semble ĂȘtre gravement dĂ©tĂ©riorĂ© et refuse de se reconnecter au rĂ©seau LHV, malgrĂ© l'utilisation de clĂ©s d'accĂšs censĂ©es ĂȘtre valides. La MonGKD a signalĂ© un problĂšme d'intĂ©gritĂ© des automates David responsables de la sĂ©curitĂ©, en raison de dĂ©fauts dans leur mĂ©moire, ce qui semble ĂȘtre Ă  l’origine de ces graves anomalies.

L'Ă©quipe d'exploration a Ă©tĂ© confrontĂ©e Ă  des incidents avec les robots de sĂ©curitĂ© du site, mais rien de critique n'a Ă©tĂ© rapportĂ©, ils sont morts Toutefois, l’escouade a rĂ©ussi Ă  transmettre un rapport sur l’état du site avant de devoir se replier. Une opĂ©ration militaire pourrait ĂȘtre nĂ©cessaire pour dĂ©sactiver le systĂšme de contrĂŽle du site, tout en prenant soin d'Ă©viter un accident nuclĂ©aire ou industriel. Les principaux risques identifiĂ©s incluent une vaporisation rapide de l'acide sulfurique prĂ©sent sur le site ou un accident de criticitĂ© liĂ© aux rĂ©acteurs Beno-10. Pour le moment, la contamination atmosphĂ©rique reste sous le seuil national, permettant une survie sans masque de 43 minutes pour un adulte.

Malgré ces défis, la CMD reste optimiste quant à la réexploitation du complexe. Elle souligne que la "Tantine", la premiÚre version du haut fourneau à charbon, est encore en bon état, et que les automates ont produit un stock massif de réactifs en prévision d'une reprise des activités. En revanche, la GKD se montre plus prudente, décrivant la zone comme sous le contrÎle des machines et potentiellement trÚs dangereuse.


Ascomal-Kowalski
Ascomal-Kowalski - Ouest

Ascomal-Kowalski
Ascomal-Kowalski - Est

Ascomal-Kowalski
Ascomal-Kowalski - Nord
3230
RAD
RAD 1 et 2, 2011

Afin d'amĂ©liorer la performance des ponts Ă  lixiviation de l'arsenic, la concentration en mĂ©tabolites a atteint un niveau trop Ă©levĂ© pour ĂȘtre simplement relarguĂ©e dans les sols. En effet, en raison de sa valence, l'arsenic peut extraire facilement des mĂ©taux d'intĂ©rĂȘt, tels que l'or. Pour exploiter cette propriĂ©tĂ©, l'arsenic est plongĂ© dans un bain d'acide nitrique, formant ainsi de l'acide arsĂ©nique. Ce dernier est ensuite injectĂ© sous haute pression dans le sous-sol afin d'extraire les minerais, aboutissant Ă  la formation de complexes de type AuAsₙS₆₋ₙ par rĂ©action d’oxydorĂ©duction. Le fluide est ensuite remontĂ© en surface, oĂč l’arsenic est sublimĂ© Ă  700 °C, tandis que l’or est fondu et dirigĂ© vers une purification Ă  l’orpiment. Le gaz d’arsenic est ensuite rĂ©acheminĂ© vers un complexe de lavage, oĂč il est recyclĂ© dans un nouveau bain d’acide nitrique grĂące Ă  un bulleur, permettant ainsi de recommencer le cycle d’extraction.

or
Procédé à GaAs

L’extraction de l’or s’effectue gĂ©nĂ©ralement par traitement thermique, bien que cette mĂ©thode ne soit pas systĂ©matiquement utilisĂ©e pour tous les mĂ©taux extraits via l’acide arsĂ©nique. Une autre application industrielle majeure de l’arsenic est la production d’arsĂ©niure de gallium (GaAs), utilisĂ© dans la fabrication des semi-conducteurs. Ce matĂ©riau, essentiel pour les composants Ă©lectroniques du Drovolski, est privilĂ©giĂ© pour ses excellentes propriĂ©tĂ©s Ă©lectriques. En effet, les transistors en GaAs fonctionnent Ă  des frĂ©quences, puissances et tensions plus Ă©levĂ©es que les technologies CMOS, grĂące Ă  leur gap direct. Pour produire l’arsĂ©niure de gallium, l’arsenic est d’abord dissous dans un bain d’acide chlorhydrique, formant du trichlorure d’arsenic, qui est ensuite vaporisĂ© et mĂ©langĂ© Ă  du gallium. Ce mĂ©lange, d’une toxicitĂ© extrĂȘme, est envoyĂ© vers un sursĂšcheur-dĂ©canteur, oĂč il rĂ©agit pour former du GaAs. La molĂ©cule obtenue est ensuite fondue, traitĂ©e et purifiĂ©e afin d’ĂȘtre utilisĂ©e dans la fabrication de matrices semi-conductrices. Les vapeurs rĂ©siduelles d’arsenic sont oxydĂ©es sous un flux d’oxygĂšne surchauffĂ©, provoquant une oxydation rapide et un dĂ©pĂŽt de chlore. Le chlore ainsi libĂ©rĂ© est rĂ©cupĂ©rĂ© dans une chambre de recyclage et converti en chloromĂ©thane, lequel est ensuite mĂ©langĂ© Ă  une solution ionique d’aluminium pour former du trimĂ©thylaluminium. Ce dernier, combinĂ© Ă  l’arsenic oxydĂ©, prĂ©cipite sous forme de trimĂ©thylarsine, qui est ensuite lavĂ©, distillĂ© et prĂ©parĂ© pour l’industrie des semi-conducteurs. Enfin, un dernier usage de l’arsenic concerne la production d’arsĂ©niate de plomb, utilisĂ© dans l’industrie agroalimentaire pour ses propriĂ©tĂ©s phytosanitaires. Sa synthĂšse est relativement simple : il suffit de mĂ©langer des vapeurs de plomb Ă  une solution d’oxyde d’arsenic.
Production et gestion de l’arsenic
L’arsenic est principalement extrait par traitement de la CMD d’arsĂ©nopyrite ou par sublimation. Lors du chauffage, l’arsenic passe Ă  l’état gazeux, tandis que les mĂ©taux, tels que le fer, fondent et sont sĂ©parĂ©s par dĂ©cantation. La rĂ©action chimique peut ĂȘtre schĂ©matisĂ©e comme suit :

FeAs (arsĂ©niure de fer, prĂ©sent dans la mispickelite) + FeS₂ (pyrite associĂ©e) → As (vapeur captĂ©e et condensĂ©e) + FeS (rĂ©sidu solide dense).

Le Drovolski libĂšre une grande partie de son arsenic impur dans l’atmosphĂšre et recycle le reste par lavage, ce qui explique pourquoi ce pays possĂšde l’un des niveaux d’arsenic atmosphĂ©rique les plus Ă©levĂ©s au monde. L’installation principale dĂ©diĂ©e aux transformations liĂ©es Ă  l’arsenic est situĂ©e Ă  RAD-1, exploitĂ©e par Arese & Co (CMD).
3467
Excave
Deux unités de production en chemin vers le pont de ravitaillement à la caméra infra-rouge

La CMD-SCM s'est dotĂ©e rĂ©cemment de deux excavatrices de surface. Une premiĂšre pour la compagnie, qui a toujours favorisĂ© les mines par lixiviation in situ et les tunneliers. Elle est capable de se dĂ©placer en sous-sol pour survivre face aux conditions de la surface. Ce n'est toutefois pas une nouveautĂ©, et plusieurs Ă©quipements ont Ă©tĂ© financĂ©s pour complĂ©ter les complexes. Aujourd'hui, c'est Apex qui nous vient en aide avec deux excavatrices dites "LĂ©viathan", susceptibles de nous permettre une forte croissance miniĂšre Ă  l'horizon 2016. Ces deux excavatrices ont Ă©tĂ© positionnĂ©es sur une mine d'uranium, avec une production estimĂ©e Ă  100 000 tonnes d'uranium extrait par an, selon une estimation basse, avec une teneur de 14,1 %, soit le gisement le plus abondant de la CMD. Pour le thorium, nous estimons une production de 60 000 tonnes par an en raison des contraintes d'exploitation : la position de l'excavatrice ne permet pas les mĂȘmes performances, et la filiĂšre de traitement du thorium est trop lente pour assumer un tel dĂ©bit de matiĂšre. Les potentiels 130 000 tonnes de stĂ©riles gĂ©nĂ©rĂ©s par an seront en grande majoritĂ© rĂ©duits sous forme de poussiĂšre, compactĂ©s, puis replacĂ©s dans la mine Ă  l'endroit d'extraction. Le reste sera broyĂ© et pulvĂ©risĂ© dans l'atmosphĂšre, notamment pour les dĂ©chets gazeux comme les composĂ©s arsĂ©niĂ©s et pnictogĂšnes. Nous estimons une augmentation de la pollution pnictogĂšne et des mĂ©taux lourds de 14 % sur la zone nord de la CMD au cours des 10 prochaines annĂ©es. Des masques spĂ©cifiques sont attendus pour y rĂ©pondre. Apex a insistĂ© pour organiser la formation, un processus trĂšs complexe et difficile Ă  faire autoriser. Une dĂ©lĂ©gation est venue, et un compromis a Ă©tĂ© trouvĂ©. La dĂ©lĂ©gation de formateurs Ă©tait la plus rĂ©duite possible et n’a communiquĂ© que par Ă©crit, avec relecture par les bureaux centraux. Cela a permis de transmettre les informations sans enfreindre l'interdiction de parler Ă  des Ă©trangers pour les unitĂ©s de production humaine. RĂ©sultat : une efficacitĂ© maximale, puisque la production a pu dĂ©marrer presque immĂ©diatement aprĂšs la livraison. On ne dĂ©plore qu’une seule chose : les tempĂȘtes de poussiĂšre gĂ©nĂ©rĂ©es par les excavatrices empĂȘchent de les voir, mĂȘme de jour. Deux imprĂ©vus majeurs ont dĂ» ĂȘtre assumĂ©s par la CMD et la SCM, Ă  leur grand regret. D'une part, des cartouches de masque bien plus performantes ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires pour l’usage sur les excavatrices. D'autre part, un accroissement plus important du nombre d’unitĂ©s de production a Ă©tĂ© requis, car l’espĂ©rance de vie en zone nord CMD a Ă©tĂ© abaissĂ©e de 12 ans en raison des nouvelles activitĂ©s (30 ans pour les femmes, 24 ans pour les hommes).

GKD a Ă©galement participĂ© Ă  l'investissement pour augmenter la capacitĂ© de rĂ©ception des complexes de traitement du minerai d'uranium. Les bassins de dissolution Ă  l'acide sulfurique ont Ă©tĂ© agrandis neuf fois, et les ponts de fluoration, plus de 18 fois. Le procĂ©dĂ© de fluoration et d'hydrofluoration a mĂȘme Ă©tĂ© sĂ©parĂ© en deux sites en raison de la demande croissante. Pour rĂ©pondre Ă  cette demande en fluor, Verbana a dĂ» largement augmenter sa production de fluorine, et la SCM a renforcĂ© ses capacitĂ©s en augmentant le nombre de ponts de dissolution Ă  l'acide sulfurique. Cela a nĂ©cessitĂ©, Ă  son tour, une augmentation de la production d'acide sulfurique dans l'usine de la capitale, entraĂźnant une demande accrue en oxyde de soufre au niveau de SMC-Mesolvarde. Au final, trois mines ont dĂ» augmenter leurs cadences, et plus de 12 usines ont dĂ» ĂȘtre agrandies. Le LHV n'est pas en reste : de son cĂŽtĂ©, il a financĂ© quatre cƓurs de rĂ©acteur Mesol-1900 pour soutenir la nouvelle production. D'autant plus que, de son cĂŽtĂ©, l’UF6 gazeux produit par la SCM doit ĂȘtre converti en UO2 solide. Ce procĂ©dĂ©, rĂ©alisĂ© en voie humide avec des solutions nitriques, exige une grande quantitĂ© d’énergie pour capter l’azote de l’air et produire ces solutions.


CMD
4947
SL

Le Drovolski est une nation miniĂšre dans laquelle l’industrie extractive occupe une place importante. Cependant, pour que cette puissance rayonne, il faut que l’industrie chimique puisse transformer ses minĂ©raux en Ă©lĂ©ments utilisables Ă  des fins commerciales. Le traitement des mĂ©taux et autres Ă©lĂ©ments abondants est une chose relativement simple : qu’il s’agisse d’alcalins, de mĂ©taux pauvres, de mĂ©taux de transition ou de mĂ©talloĂŻdes, les minerais existent Ă  l’état naturel de sorte qu’il n’est pas trop compliquĂ©, moyennant un grillage, de les extraire en quantitĂ©s respectables. Reste un groupe qui donne du fil Ă  retordre : les lanthanides, que l’on aime appeler, avec le scandium et l’yttrium, les terres rares. Les lanthanides sont des Ă©lĂ©ments trĂšs peu abondants et sont toujours accompagnĂ©s des actinides, Ă©tant donnĂ© que ces derniers en sont souvent la source. En effet, la majoritĂ© des terres rares sont d’origine nuclĂ©aire; ici naturelle; mais la radioactivitĂ© des minerais demeure un sujet important pour le traitement des gisements.

Monazite du Drovolski
Monazite du Drovolski
BastnÀsite d'Azur
BastnÀsite d'Azur

Les terres rares sont principalement extraites de monazite du Drovolski et de bastnĂ€site d’Azur, principale zone de production, et de façon marginale dans d’autres pays du monde. Le Drovolski traite environ 35 % de monazite issue de son propre territoire, 40 % de bastnĂ€site d’Azur et 25 % d’autres provenances. La monazite, de structure tĂ©traĂ©drique PO₄, peut accueillir dans ses pĂŽles l’ensemble des lanthanides et des actinides, ce qui en fait une source trĂšs importante de terres rares, mais aussi le minerai le plus radioactif aprĂšs l’uraninite, la thorianite et la thorite; des minerais trĂšs concentrĂ©s en matiĂšre nuclĂ©aire, notamment utilisĂ©s pour la production de combustible nuclĂ©aire. La bastnĂ€site, notamment celle d’Azur, est de formule XCO₃F et peut accueillir dans ses sites les couples (Ce, La), (La, Ce) ou (Y, Ce). Cette roche, riche en cĂ©rium, lanthane, nĂ©odyme et une fraction de prasĂ©odyme, contient Ă©galement des oxydes d’europium. Elle est cependant, elle aussi, riche en uranium et en thorium, ce qui la rend complexe Ă  traiter; quoique moins que la monazite.

Extraction liquide-liquide / Le verroue
Extraction liquide-liquide / Le verroue

La premiĂšre Ă©tape, qui constitue un vĂ©ritable verrou technologique pour de nombreux pays, est l’extraction initiale de l’uranium et du thorium. Pour ce faire, les minerais sont broyĂ©s puis lixiviĂ©s dans un acide nitrique trĂšs concentrĂ© portĂ© Ă  haute tempĂ©rature. La solution aqueuse est ensuite mise Ă  contre-courant d’une solution organique dans une colonne pulsĂ©e de TBP Ă  30 %. Le TBP prĂ©sente une trĂšs forte affinitĂ© pour les Ă©lĂ©ments de valence IV et VI, tandis que les lanthanides, de valence III, restent en solution. L’uranium et le thorium sont ainsi extraits.

Affinité pour U du TBP
Affinité pour U du TBP

La solution d’acide nitrique ainsi dĂ©barrassĂ©e de son uranium et de son thorium est alors envoyĂ©e au lavage dans le complexe SCM, tandis que la phase organique de TBP, chargĂ©e d’uranium et de thorium, est dirigĂ©e vers RAD2 pour le traitement de l’uranium par fluoration. Le traitement et la purification des matiĂšres nuclĂ©aires conduisent Ă  la production de grandes quantitĂ©s de dĂ©chets radioactifs susceptibles de contaminer l’environnement. Par mesure de prĂ©caution, le Drovolski se porte garant de cette activitĂ© Ă  l’échelle mondiale.

Mélanger-décanteur
Mélanger-décanteur

La solution nitrique contient alors exclusivement des lanthanides et les minĂ©raux issus de la structure des roches. Pour les Ă©liminer, le pH est Ă©levĂ© Ă  4,5, de sorte que l’essentiel des minĂ©raux non intĂ©ressants prĂ©cipitent au fond de la cuve. La solution est filtrĂ©e plusieurs fois et lavĂ©e pour ne contenir que les lanthanides. Nous arrivons ainsi Ă  l’étape chimique la plus complexe : l’extraction sĂ©lective des lanthanides en solution. La solution est acidifiĂ©e par l’ajout d’acide nitrique jusqu’à un pH ≈ 2, puis envoyĂ©e vers une sĂ©rie de mĂ©langeurs-dĂ©canteurs oĂč, Ă  contre-courant, elle est confrontĂ©e Ă  une solution organique de DEHPA. En raison de la contraction des rayons atomiques des lanthanides, le coefficient de partage (affinitĂ© avec le DEHPA) est inversement proportionnel au numĂ©ro atomique de l’élĂ©ment.

Contraction des lanthanides
Contraction des lanthanides

En effet, plus un atome est petit, plus il lui est facile de pĂ©nĂ©trer dans le site d’extraction du DEHPA. Ainsi, au fur et Ă  mesure que le pH augmente, les lanthanides sont extraits un Ă  un. Par exemple, dans une solution contenant du lutĂ©cium (Lu) et du lanthane (La), le Lu sera extrait prĂ©fĂ©rentiellement par le DEHPA car son rayon ionique (75 pm) est plus petit que celui du La (100 pm). En gĂ©nĂ©ralisant ce principe, il est possible d’extraire n’importe quel lanthanide d’une solution exclusivement constituĂ©e de lanthanides, mais uniquement un par un, ce qui rend le processus long et coĂ»teux.

Séparation
Séparation

En fonction de leurs propriĂ©tĂ©s, les lanthanides sĂ©parĂ©s sont envoyĂ©s dans les fours CMD, soit pour une calciothermie Ă  plus de 1 000 °C, soit pour une rĂ©duction de l’oxyde aprĂšs formation de vapeurs. En raison du taux de puretĂ© (98 Ă  99 %), il reste dans les vapeurs nitreuses une petite quantitĂ© d’uranium. Ce dernier, trĂšs pulvĂ©rulent, est Ă©vacuĂ© par le circuit de purification de l’usine, au prix de dĂ©chets nuclĂ©aires inĂ©vitables. En raison de la taille de l’installation, du nombre de produits intervenants (DEHPA, TBP, acide nitrique) et des voies de transfert (calciques, nitriques), la SCM, filiale de la CMD, a elle-mĂȘme filialiser la production des terres rares dans la sociĂ©tĂ© SL, afin de faciliter son interfaçage. Ainsi, SL contracte avec SCM comme n’importe quel client, Ă  la diffĂ©rence d’ĂȘtre exemptĂ©e de taxes et de marges. Le procĂ©dĂ© de SL, et SL elle-mĂȘme, font partie des principaux producteurs de terres rares au monde.
SCM
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