[ RENCONTRE TERMINER DROVOLSKI - KARTVELIE ] Le son des peuples !

Rencontre officielle avec la délégation impériale, incluant Sa Majesté le Dauphin Serge de Drovolski, et le Président de la République de Kartvélie à Tbilgorod, capitale de la Kartvélie.

L'avion impérial atterrit à l'aéroport international de Tbilgorod, sous bonne garde, aéroport sécurisé pour l'événement. À l'ouverture des portes de l'avion, devant les escaliers, se tenait Ivan Volkov, dit le Loup de Kartvélie, Président de la République de Kartvélie. Il était accompagné par son général en chef des forces terrestres ainsi que Marta Burchuladze, secrétaire en charge des communications diplomatiques de l'État de Kartvélie, présents aux côtés du Président.

Arrivée prévue pour 10h40, l'air sec de l'été et le beau soleil éclairant l'aéroport laissaient un paysage en arrière-plan époustouflant, entre les collines complètement boisées reflétant un vert puissant et les collines aménagées laissant la vue sur l'architecture traditionnelle kartvélienne. Le paysage ressemblait à une carte postale. De plus, l'aéroport adoptait une architecture moderne contrastant avec le paysage traditionnel.

Aéroport de Tbilgorod
Aéroport de Tbilgorod
Le Président kartvélien, Ivan Volkov, tendit la main à l'approche de la délégation impériale, saluant en priorité Sa Majesté le Dauphin Serge de Drovolski.

Salutations très chères, je suis heureux de vous voir parmi nous. C'est un grand honneur de recevoir un homme d'un tel prestige.
...
Laissant répondre son interlocuteur.

Le convoi nous attend, profitez du paysage. Nous parlerons dans le Palais Blanc de Tbilgorod.
...
Laissant répondre Sa Majesté et son entourage.

Le groupe se dirigea ensuite vers le convoi les accompagnant jusqu'au Palais Blanc de Tbilgorod, héritage du passé impérial kartvélien, lorsqu'il était sous occupation du Grand Empire Kral. À leur arrivée, une foule de journalistes et de photographes les attendait pour entendre le Dauphin et le photographier.

Le Dauphin, une fois arrivé, descendit de la voiture pour rejoindre le Président, laissant le choix au Dauphin de dire quelques mots aux journalistes présents ou non, à sa guise.


Rencontre Officielle entre la Kartvélie et le Drovolski.

Entrant dans le palais, le Dauphin et ses pages s'attelèrent à la tâche et, à la surprise de certains, sortirent de leurs vestes un nombre trop important de documents papier pour quiconque ne soit pas découragé. Le Dauphin s'exclama :

« Que, par l'habitude des Mésolvardiens, je vous inonde de papier me surprend moi-même. Disposons tous deux d'un accord pour lier de manière pérenne nos deux nations qui, à l'évidence, sont faites pour s'entendre. J'ai avec moi les fondements légaux de l'empire et un représentant de la Banque Impériale de Drovolski pour statuer s'il est opportun d'un accord économique. »

Il sortit des papiers et des lunettes d'un autre temps.

« Bien qu'en avance dans plusieurs domaines technologiques, Drovolski est resté dans son isolement trop longtemps et nous manquons de plusieurs choses. Notre agriculture est principalement axée sur les céréales et la vôtre sur le maraîchage. Il serait de bon ton d'échanger certaines de nos productions. Je tiens à signaler que les alcools sont interdits dans mon pays. »

En coupant presque la parole à son interlocuteur, il poursuivit :

« En ce qui concerne une possibilité de visa, je regrette mais nous n'accepterons pas. Seule notre cour a le droit de sortir librement du pays et je ne vois pas un touriste venir visiter notre capitale. »

Il sortit une photo d'une chemise.


« Vous appelez ça de la pollution, pour moi c'est chez moi » dit-il sur un ton sarcastique.

Rencontre officielle avec la délégation impériale, incluant Sa Majesté le Dauphin Serge de Drovolski, et le Président de la République de Kartvélie à Tbilgorod, capitale de la Kartvélie.

Le Président de la République, surpris par la vitesse des événements, laissa un silence après que le Dauphin eut fini de s'exprimer. Il fit remarquer au Dauphin que le respect des règles diplomatiques est très important en Kartvélie. De plus, le nombre de documents présents sur sa table lui donna envie de rire, pensant qu'il faudrait simplifier leur administration, en effet très décourageante.

Tout d'abord, je tiens à vous remercier encore une fois de votre présence. Pour répondre à votre petit égarement concernant cette image, en effet, nous considérons ceci comme de la pollution mais également comme votre foyer. Libre à vous de faire votre politique interne concernant la pollution et le bien-être environnemental. Ici, nous respectons le vivant, quelle que soit sa nature, végétation, animaux et êtres humains. C'est pour cela que notre pays est encore assez sauvage avec de nombreuses réserves naturelles. Je reconnais que cela a pu vous faire un choc en voyant notre beau pays qui a dû vous sembler sous-développé, mais croyez-le, l'habit ne fait pas le moine.

Reprenant sa respiration et tâchant de rester dans la discussion.

Nous croyons fermement à l'amitié Drovo-Kartvélienne et souhaitons que ces relations perdurent dans le temps. Vous nous avez parlé de notre culture maraîchère ainsi que de votre culture des céréales. Un accord serait un recours envisageable en effet pour lier nos deux nations sur une base alimentaire solide. Cependant, au vu des images que vous venez de nous montrer, nous souhaiterions avant de conclure un accord prélever des échantillons afin de nous assurer de la conformité des produits commercialisés et que le taux de pollution soit raisonnable et acceptable.

Posant quelque instant sa voix fatiguée par ses paroles.

Enfin, en ce qui concerne les technologies, nous tenons à rappeler que notre pays n'est certes pas le plus avancé dans les technologies industrielles, mais reste l'un des meilleurs concernant les technologies de l'armement, notamment en ce qui concerne les armes à feu de catégorie A ainsi que la production des munitions. Points qui pourront servir dans de futurs accords, je n'en doute point.

Laissant son interlocuteur répondre.


Rencontre Officielle entre la Kartvélie et le Drovolski.

Le Dauphin, un peu circonspect, glissa un mot à l'un de ses pages, ne comprenant pas vraiment le protocole kartvélien, manifestement différent de celui de la cour de Mesolvarde. À n'en pas douter, ce jeune prince ne sortait pas souvent du palais impérial. Il répondit dans l'instant qui suivit :

« Notre philosophie, c'est la production. Nous n'avons pas grand état d'âme quant au visage de notre pays tant que celui-ci satisfait nos besoins. Je pense que cette analyse est superflue, mais je comprends que vous puissiez la revendiquer et considère qu'une réciprocité est la bienvenue. Nous pouvons donc évaluer la possibilité d'envoyer chacun un échantillon de nos produits agricoles à l'autre. En ce qui concerne les armes, je ne considère pas cette proposition comme bienvenue et ne souhaite même pas l'évaluer. »

Il sortit un document de la coopérative agricole d'État et montra du doigt les très peu nombreuses variétés agricoles du pays : trois variétés de blé et deux de pommes de terre, mais en quantités relativement impressionnante. Il ajouta : « Cela vous conviendrait-il ? »

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Le Président écouta attentivement le jeune prince, considérant son manque de finesse diplomatique comme le résultat d'une jeunesse trop différente de la culture kartvélienne. Il comprit que le sujet de l'armement est délicat pour le jeune homme et sa nation, bien qu'il ne comprenait pas vraiment pourquoi.

Très bien, en ce qui concerne vos variétés agricoles, nous produisons déjà bien assez de pommes de terre en Kartvélie. Cependant, vos variétés de blé sont assez intéressantes. Nous serions ravis de pouvoir commercer ces céréales en Kartvélie, afin de relancer des commerces et entreprises liés. Je crois constater que le sujet des armements vous semble assez tendu. Sachez que je n'avais pas conscience que ce sujet pouvait heurter votre sensibilité ainsi que celle de votre délégation, et je tiens à m'en excuser. Cependant, voici les variétés maraîchères que nous produisons en surplus sur ces terres.

Le Président fit un signe de tête à Marta afin qu'elle donne la liste des légumes produits en Kartvélie :

3 variétés de tomates (principale production maraîchère de Kartvélie)
2 variétés de concombres
5 variétés de poivrons doux et piquants (poivrons réputés à l'international)
1 variété de choux
2 variétés d'aubergines (très utilisées dans la gastronomie kartvélienne)
3 variétés de pommes de terre (grande production)
2 variétés de carottes
2 variétés d'oignons
1 variété d'ail
5 variétés de légumes-feuilles (salade, grande production)
1 variété de betteraves (utilisée dans la gastronomie kartvélienne)
1 variété de haricots verts
2 variétés de courges (utilisées dans la gastronomie kartvélienne, pour les populations les plus précaires dans des soupes)
1 variété de courgettes
1 variété d'épinards

Ces légumes sont soumis à des normes écologiques et de production responsable. La Kartvélie est réputée pour ses légumes de qualité.

Laissant un silence afin que le Dauphin lise correctement.


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Le Dauphin arbora un large sourire et l'ensemble des pages commença à murmurer. En effet, s'ils connaissaient certains des légumes présentés par le président, pour beaucoup, il s'agissait de produits de grand luxe que même la cour ne se permettait pas, les légumes ne représentant que 2 % de la production du pays. On entendit les pages les moins discrets demander à leur voisin le goût de certains des légumes présentés.

Le Dauphin, sans pouvoir cacher son enthousiasme, fit signe au représentant de la Banque Impériale de Drolvolski et lui dit : « Tu en penses quoi ? On a les moyens ? » Le représentant répondit par un signe de tête affirmatif. Le prince s'exprima alors :

« Vos produits me semblent tout à fait en adéquation avec les envies de mon peuple. Nous en produisons très peu et ne sommes pas prêts à changer de modèle agricole, nous sommes donc désireux de pouvoir commercer avec vous à ce sujet. L'ensemble des produits présentés me semble convenir, à l'exception des pommes de terre et de l'ail. Comme vous le savez, notre économie est planifiée. Selon nos recommandations de la BID, nous aimerions importer un mélange des légumes présentés à raison de 56 millions de tonnes par an par le port de Mesolvarde, afin de pouvoir les transformer et les stocker au réfectoire central. J'espère que vous êtes aussi enthousiastes que nous. Vous ne le savez peut-être pas, mais les tomates font partie des produits de luxe chez nous, nos nappes phréatiques étant contaminées, les cultures demandeuses d'eau n'existent pas. »

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Le Président fut surpris que de tels produits, pourtant en abondance en Kartvélie, puissent pour certains être des produits de luxe. Il fit un léger mouvement de la tête pour regarder le plafond, s'excusant devant Dieu de s'être habitué au confort de la Kartvélie, désormais remis en question. Il continua la discussion.

Je vous confirme mon enthousiasme vis-à-vis de cet échange. Cela apportera de la prospérité entre nos nations, faisant perdurer cette amitié naissante. Si tout est bon pour vous, c'est bon pour moi. Mon Ministère de l'Économie et de la Production contactera votre service pour les échantillons et pour la quantité à importer.

Après un court silence réparateur, il reprit.

Maintenant, nous avons deux sujets qui n'ont pas été abordés ou très peu. J'ai bien conscience que vous m'avez déjà répondu sur les visas. Cependant, afin de perdurer dans une relation diplomatique, nous pensons qu'il est nécessaire que certains citoyens voyagent, échangent et travaillent dans nos pays respectifs. Je pense cela bénéfique. Je redemande simplement de réévaluer ma demande de création d'un visa spécifique afin de ne pas perturber votre pays, cela va de soi. Cela dit, si vous persistez dans votre refus, je comprendrais.

Laissant son interlocuteur s'exprimer, il attendit une explication pour les visas, espérant éviter un simple refus sans connaître la raison, ce qui pourrait de facto détériorer une relation qui avait pourtant si bien commencé.


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Le Dauphin, à la fois contrarié et satisfait, s'exprima ainsi :

« Je suis heureux de voir que cet accord économique vous plaît. Je propose d'utiliser un traité d'Échange par Équivalence pour permettre une régulation efficace de la quantité de blé à vous envoyer. »

Avec un visage blême, il poursuivit :

« Concernant les visas, je pense que si je fais voter une loi par le consilarium, elle se fera attaquer par la cour impériale. En effet, présenter à la population un tel échange avec un système aussi différent pourrait attiser des instabilités et, parallèlement, ne pas plaire à la population de Kartvélie en raison d'un déclassement très prononcé. Par conséquent, nous acceptons un intermédiaire par le visa tourisme de 12 jours pour 1200 personnes par an pour les habitants de Kartvélie. Nous ne souhaitons pas que notre population découvre des choses dont elle ignore manquer. La liberté n'est pas un problème, c'est ce qu'on en fait. »

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Le Président fut stupéfait par les paroles du Dauphin, "Nous ne souhaitons pas que notre population découvre des choses dont elle ignore manquer." Cette phrase résonnant dans sa tête, Ivan se dit que le régime impérial du Dauphin n'était qu'une dictature communiste cachée. Il se doutait de cela quand le Dauphin avait parlé d'une cantine générale. Cela lui semblait exaspérant, cette différence de régimes entre les deux nations. Il reprit le cours de la discussion après avoir repris ses esprits. Il se saisit du traité proposé pour le lire afin de répondre aux attentes du Dauphin.

Ce traité que vous proposez semble faisable. Il faudra nous laisser quelques semaines afin de nous conformer à certaines demandes comme '1. Constitution en Entités Communes', mais c'est un traité acceptable. J'accepte donc ce traité.

Prenant un temps pour reprendre la discussion, il continua.

Quant aux visas, nous comprenons vos inquiétudes. Malgré qu'ici il n'y ait pas de tel problème, nous acceptons le visa que vous nous proposez concernant les visas touristiques sur 12 jours pour 1 200 Kartvéliens.

Il se posa, l'esprit toujours perturbé par les mots du jeune Dauphin, et reprit.

Maintenant que ces questions sont réglées, concernant l'établissement d'ambassades et de consulats, nous vous proposons d'établir une ambassade centrale à Mesolvarde, ainsi que deux consulats dans les villes de Benodïle et de Kotöum. Nous serions également ravis d'accueillir votre réseau diplomatique en Kartvélie.

Laissant le Dauphin lui répondre, Ivan craignait un autre refus.


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Ne remarquant pas les traits de visage de son interlocuteur, le Dauphin poursuivit :

« Je suis heureux que vous soyez d'accord pour utiliser ce traité. Nous vous laisserons tout le temps nécessaire pour son traitement. Pour les visas, il faudra faire attention de respecter les lois en vigueur et éviter de troubler la quiétude de Mesolvarde. Nous recommandons un APVR Cosmo pour le voyage si vous souhaitez sortir des zones d'habitation. »

Un peu surpris de vouloir mettre un consulat à Benodïle, le port de la chimie du pays, il poursuivit :

« Mon pays est tout à fait disposé à accueillir votre diplomatie à travers une ambassade et des consulats. Nous aimerions par réciprocité installer une ambassade dans votre capitale. »

Il laissa la parole à son interlocuteur.

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Le Président continua la discussion.

Évidemment, nous informerons nos citoyens des demandes compréhensibles concernant l'accession au visa. Il est essentiel de prévenir tout trouble afin que leur voyage se fasse dans le calme et le respect des traditions de chacun.

Reprenant son souffle, il poursuivit la discussion concernant le réseau diplomatique.

Nous sommes ravis que ce projet diplomatique soit accepté. Nous acceptons d'accueillir votre ambassade au sein de notre capitale, Tbilgorod.

Laissant un court silence pour reprendre, il ajouta.

Désormais, tous les points que nous souhaitions aborder sont dits et écrits. Si vous souhaitez rester en Kartvélie, notre pays vous est ouvert. Si vous avez d'autres points à aborder, n'hésitez pas, je suis à votre écoute.

Il laissa alors son interlocuteur répondre.


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D'un air très satisfait, le Dauphin signa les papiers, puis informa un page de faire voter la loi en conséquence. Il prononça quelques mots :

« Je suis très heureux que nous ayons trouvé un terrain d'entente. Nos deux pays peuvent désormais se soutenir mutuellement, et je suis convaincu que cet accord nous sera profitable. »

Se dirigeant doucement vers la sortie, il était accompagné de son protocole, reflétant la solennité de l'occasion. Le Dauphin ne pouvait cacher sa satisfaction, sentant que cette alliance allait renforcer la position de son empire sur la scène internationale.

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Le Président raccompagna le Dauphin et sa délégation vers la sortie, tout en continuant à dire quelques mots avant leur départ.

J'ai été ravi de faire affaire avec vous. C'est avec une amitié certaine que nous nous quittons. Prenez le temps qu'il vous faudra pour visiter notre pays. Soyez certains que vous êtes et serez toujours les bienvenus. Faites attention à la sortie, les journalistes sont parfois assez insistants. Nous ferons de notre mieux pour que votre départ soit agréable.

En traversant la sortie, il fit ses adieux au Dauphin et à sa délégation, laissant face à eux un véhicule qui allait les raccompagner. Toujours sous le feu des projecteurs, les journalistes demandaient des photos et quelques mots avant que le Dauphin ne s'en aille.

Palais Blanc de Tbilgorod
Palais Blanc de Tbilgorod

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