11/05/2017
16:07:18
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[NS - Tanska] Discussions à Kotarkayat

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A seulement deux heures du rendez-vous fixé, le bureau de Kayla Hartati était encore en désordre. Elle se dépêcha de le ranger, même si cela se résumait à mettre dans les territoires ses piles de papier. Même après quelques mois, elle ne s'était pas habituée à son bureau de Commissaire aux Ressources Nationales déléguée aux Energies et Ressources Naturelles. Ce poste, au titre plus long que barbare, elle le choyait depuis un moment. Lorsqu'elle s'était engagée au Kemajuan, alors nommé Parti Écologiste Stranéen, Kayla était avant tout motivée par la protection de l'immense forêt hutan au côté de laquelle elle a grandi. Sa nomination à ce poste faisait complètement sens pour elle: l'extraction des ressources est un enjeu environnemental mais aussi national.

Lors de la réunion du Conseil des Commissaires des Peuples où elle avait partagé à ses collègues l'initiative de collaborer davantage avec Tanska, certains ont décrié sa décision. Comment protéger les ressources nationales et garantir le respect de l'environnement en approfondissant les échanges de terre rares avec des puissances étrangères ? Contre ce doute légitime, le principal argument de la Commissaire Hartati est que des discussions en amont avec les acteurs gouvernementaux permetteraient de désamorcer une déstabilisation trop forte du Negara Strana par les marchés intérieurs.

Finalement, la Commissaire arriva à ranger son bureau à temps. Son homologue ministre de l'Industrie de la République Fédérale de Tanska, Jeppe Elkjær, était sur le point d'arriver, conduit par l'ambassadeur tanskien au Negara Strana qui l'avait accueilli à Kotarakyat. Lorsqu'elle apperçu la voiture du ministre arriver, elle alla l'accueillir.


Kayla Hartati: "Bonjour monsieur le ministre ! Je vous souhaite la bienvenue au Negara Strana, j'espère que le voyage fut agréable."


Elle l'accompagna dans son bureau dans lequel elle le fit asseoir. Dès lors, des agents du Commissariat proposèrent des boissons et des mets à l'invité et à la Commissaire qui prit un thé.
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Jeppe Elkjær, ministre de l'Industrie de la République Fédérale de Tanska, était arrivé à Kotarakyat avec plusieurs conseillers et délégués, certains représentants des grandes entreprises industrielles tanskiennes. Les discussions avec l'ambassadeur tanskien auprès du pays avaient été fructueuses, intéressantes pour mieux comprendre la perception du premier diplomate tanskien dans le pays, méconnu pour le ministre.

Les attentes des industriels étaient importantes, mais la première ministre avait indiqué à son collègue qu'un accord industriel trop important sans gages écologiques à l'autre bout du monde pourrait être apidement critiqué par l'aile gauche du Congrès Fédéral et par la minorité écologiste du parti de la majorité. En d'autres termes, il ne fallait pas qu'appuyer du côté des industries et des industries économiques mais aussi prévoir des contre-parties sous peine de déplaire en politique intérieur.

Dossier dans la main, il rencontra la commissaire.

Jeppe Elkjær : "Bonjour Madame la Commissaire. merci de m'accueillir dans votre pays. Le voyage fut plutôt bon et particulièrement studieux. Vous le savez sans doute, j'ai déjà pu m'entretenir avec notre ambassadeur dans la matinée."
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Kayla Hartati: "Bien ! Si le voyage a été assez serein pour que vous puissiez travailler, c'est que la météo vous a été généreuse. Le soleil vous a suivi jusqu'ici, cela ouvre parfaitement nos discussions."

La Commissaire avait effectivement entendu dire que le Ministre n'était pas venu seul du Tanska. Les entreprises étaient intéressées par ce que propose le Negara Strana, et Kayla en a conscience. Alors que le Ministre disposait ses documents sur la table, elle s'assit à son tour.


Kayla Hartati: "Alors. Je vous l'avais déjà fait parvenir par ma missive mais, pour rappel, le Negara Strana fournit l'entreprise Tanskian Semiconductor Manufacturing Company [elle le dit avec un accent assez mauvais] depuis plus d'un an, par le biais du groupe public Ekstrako. Madame Zai, actuellement Présidente Directrice Générale d'Ekstrako, m'a fait parvenir les résultats de ces échanges lors de ma prise en fonction. Et, au risque de me répéter, les résultats sont assez satisfaisants, de l'affaire conclut jusqu'aux services. Madame Zai m'a même annoté que la quantité de terre-rares fournis avait été revue à la hausse, il y a quelques mois."


Elle rangea sa feuille "compte-rendu" qu'elle lisait puis regarda à nouveau son interlocuteur.


Kayla Hartati: "Aujourd'hui, j'aimerais donc examiner avec vous les différentes possibilités qui s'offrent à nous pour approfondir ces échanges et pour, je l'espère, aboutir sur un accord. Comme vous le savez, malgré la flexibilité relative de son économie socialiste, l'Etat stranéen conserve grandement sa nature interventionniste, et il est nécessaire de passer par moi ou l'un de mes collègues pour avoir certains accès. De mon côté, je pensais donc accorder l'accès, sous condition, à certaines entreprises tanskiennes pour favoriser la coopération entre nos entreprises, et qu'elle leur soit profitable comme équitable.
Dans un premier temps, cela vous intéresserait-il ?
"

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Jeppe Elkjær : "Pour être parfaitement honnête avec vous madame la Commissaire, cela fait parti du mandat qui m'a été confié par la première Ministre et les députés dans le cadre de cette visite, l'obtention d'un accord de coopération. Il va de soit que Tanskian Semiconductor Manufacturing Company nous a fait remonter des résultats satisfaisants au travers de ses relations avec le groupe Ekstrako. Cela a notamment permit une hausse de la production sans provoquer de hausse des coûts d'exploitation pour notre part ce qui, je pense, est bénéfique à tous. Et cela sans compter les accords annexes qu'entretient TSMC avec Ekstrako en particulier sur le recrutement et la formation du personnel Staranéen.

ce premier accord, plutôt privé de notre côté, nous a toutefois ouvert à une plus grande intégration de la région dans notre pensée et aussi une recherche d'une meilleure compréhension. Il aurait été bien malvenu de me présenter ici avec des propositions d'accords en y méconnaissant votre société et votre pays. Je pense ainsi pouvoir affirmer que des entreprises tanskiennes seraient particulièrement intéressées.

L'affaire de TSMC a créé quelques secousses politiques et économiques chez nous et les attentes sont donc plus nombreuses qu'il y a un an. Rien de grave ou qui pourrait entaché toute forme de coopération, mais cela a fait naître une forme d'attente qui se pliera évidemment à votre législation nationale. Je présume, à ce titre, qu'il est probable que les entreprises tanskiennes soient à associer à des entreprises stranéennes dans le cadre de leur potentielle expansion sur votre sol, qu'il s'agisse d'usines, de centre de recherches ou autre.
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Kayla Hartati: "Parfait alors, nous partons sur les mêmes bases et les mêmes objectifs. Je vous confirme également que les entreprises tanskiennes auront à s'associer avec l'entreprise stranéenne Ekstrako, ayant aujourd'hui le monopole sur le secteur minier stranéen. Toutes les installations faites dans le domaine sont sous son contrôle direct et demeure en contact constant avec le Commissariat des Ressources Nationales et le Commissariat du Socialisme Economique, du Commerce et de la Mer.

Maintenant, comment pouvons nous envisager l'expansion des collaborations ? Des financements directes venant de la Tanskian Semiconductor Manufacturing Company ou même du Gouvernement Tanskien peuvent être envisagé pour permettre à Ekstrako d'investir davantage en facteur capital et humain, et ainsi augmenter leur productivité. Cela peut avoir un impact assez bon, étant donné que les activités d'Ekstrako ne se limitent pas au sol stranéen mais s'étend également au Wanmiri. Néanmoins, la principale barrière et limite à ces investissements est le caractère publique de l'entreprise. La République Socialiste tient à ce que les travailleurs conservent un pouvoir démocratique important dans les choix de l'entreprise, qu'ils perderont partiellement si un début de privatisation a lieu. Même si le Conseil des Commissaires des Peuples est majoritairement frileux, nous pouvons discuter aujourd'hui d'un accord menant à une privatisation, faible et partielle, de l'entreprise.

En outre, les points d'extraction au Negara Strana ne sont pas tous utilisés. Les principales mines se trouvent à la jonction des régions du Pesisir, de l'Hutan et du Wilayah-Baru (voir la carte). Le Commissariat des Ressources Nationales que je représente serait en mesure de fournir à la TSMC, ou à d'autres entreprises tanskiennes, un ou plusieurs mandats d'exploitation de certaines zones. Ici, vous jouierez d'une grande liberté, dans les limites imposées par le mandat, et le fruit de votre travail vous appartiendra exclusivement. Cependant, vous devrez tenir des engagements environnementaux. La zone se trouve en pleine jungle. L'une des priorités que je porte depuis que je me suis engagé politiquement est le respect de la flore et faune locale, dans la limite du possible. De plus, ces zones sont encore habités par certains peuples hutan, éloignés de la civilisation stranéenne mais faisant partie intégralement de notre République. Enfin, concernant l'emploi de stranéen par vos entreprises, ils jouissent évidemment des mêmes droits que les autres travailleurs au niveau de leur sécurité sociale, mais l'Etat se charge de ce point. La différence majeure est qu'il ne dispose pas de la démocratie d'entreprise qu'à instauré le modèle stranéen, logiquement car vos entreprises sont privés et étrangères. Ainsi, les contraintes seront bien moindre que pour nos entreprises même si, je préfère vous prévenir, la culture stranéenne a parfaitement intégré la notion de syndicat.
"

Après cette dernière phrase dites sur le ton de la rigolade, elle rie et laissa la parole à son interlocuteur.
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Jeppe Elkjær : "Effectivement, des financements de projets ou d'extension d'Ekstrako de la part d'industriels tanskiens ou de l'Etat fédéral peuvent, à ce stade, être envisageables. Si une privatisation, même partielle, de l'entreprise peut amener à des craintes, des inquiétudes voir des rejets de la part des employés de l'entreprise ou même du Conseil des Commissaires des Peuples des solutions annexes peuvent aussi potentiellement être étudiées. Comme vous l'avez indiquez, plusieurs réserves minières ne sont, à ce stade, pas exploitées au Négara Starna.

En particulier, l'exclusivité de l'exploitation de certains sites, qui ne soustrait évidemment aucunement les entreprises afférentes à leurs obligations d'investissements et à leurs obligations salariales peuvent être d'un grand apport pour ces entreprises. Selon l'étendu des réserves et les capacités de production, cela pourrait leur permettre un approvisionnement à cout fixe hors des cours du marché des matières premières au niveau international. A ce titre toutefois, pour ne pas imposer de concurrence déloyale parmi les entreprises tanskiennes, il est probable que seul un consortium général soit autorisé ou une forme de mise sous tutelle des ressources exploitées par le ministère de l'Industrie, seul à même d'ensuite pouvoir assurer l'équité de l'accès à la ressource pour les entreprises tanskiennes.

Il va aussi de soit qu'une telle solution nécessitera aussi l'emploi de stranéens et des aménagements dans le droit du travail et la sécurité sociale fournit en Tanska pour s'aligner, autant que faire se peu, sur la législation en vigueur chez vous. Une mesure contraire pourrait provoquer des mouvements ouvriers néfastes à nos deux gouvernements je le craint. Comme vous le dite, vous avez parfaitement intégrer la culture du syndicat et il serait certainement préjudiciable pour l'image tanskienne et celle de votre gouvernement d'offrir des emplois moins garantis à des stranéens sur le sol stranéens pour le compte d'enteprises étrangères.

Je me pose néanmoins la question de la protection de la flore et de la faune locale. Il est évident que des activités d'extractions minières contreviendraient à une telle protection. Si l'exclusion de mines à ciel ouverts pourraient régler une partie du problème, une autre reste encore. Quelles solutions pourraient à ce titre être envisagées ? Des mesures compensatoires peut être ?
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Kayla Hartati: "Très bien, je pense que nous pouvons commencer par aborder les possibilités l'exclusivité de l'exploitation de certains sites, pour aborder ensuite les investissements directes dans Ekstrako. Premièrement, je ne vous cache pas que cela nous rassure si ces sites sont sous l'autorité directe du ministère de l'Industrie tanskien, en qui notre confiance est pleine. Par nature, la République Socialiste et ses citoyens acceptent plus facilement les acteurs publiques et leur intervention dans l'économie. Cela me conviendrait donc parfaitement. En outre, il sera dès lors plus facile d'harmoniser les normes sociales entre votre ministère et le Commissariat du Socialisme Economique, du Commerce et de la Mer sous la direction de mon collègue Lanang Waluyo.

En ce qui concerne les normes environnementales, j'ai été relativement évasive et je m'en excuse. Laissez moi vous expliquer rapidement. Déjà, la zone d'exploitation est assez large et recouvre une zone faiblement peuplé mais fortement boisée. Dans une certaine mesure, nous essayons donc de limiter les mines à ciel ouverts comme vous avez pu le mentionner.
"


Pendant qu'elle parlait, elle pianotait frénétiquement sur son ordinateur qui se transforma en tablette lorsque la Commissaire enleva le clavier. Elle montra l'écran à son interlocuteur afin d'illustrer ses propos.

Carte présentée par Kayla Hartati


Kayla Hartati: "Voici donc la carte, vous comprendrez plus facilement en image. Donc ! La zone bleue représente la zone potentielle d'extraction. De ce que les études nous ont rapportées, les sols sont particulièrement riches en terre rare à l'Ouest de cette zone. Comme vous pouvez le voir avec la zone orange, Ekstrako a déjà largement investi le nord-ouest, près du fleuve Potière assurant l'accès rapide aux voies navigables. De plus, comme je vous l'ai précedemment dit, plusieurs contraintes empêchent la diffusion des sites d'extractions. Les zones peuplés sont symbolisés en rouge et les zones jaunes sont, de façon plus générale, les lieux où le Commissariat aux Ressources Nationales réprouvent les activités minières.

Dans les zones libres, nous sommes en capacité de vous délivrer des mandats d'exploitation. Nous ne sommes pas non plus très rigide, et nous savons que les normes environnementales sont importantes en Tanska, donc nous vous demanderons simplement de limiter les mines à ciel ouverts ainsi que de limiter au maximum la déforestation massive. Enfin, si l'envie ou le besoin vous amène à agrandir vos exploitations vers des zones peuplés, des dédommagements financiers auprès de la population locale et des facilités à l'embauche vous seront demandés.
"
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Jeppe Elkjær : "Une autorité directe du ministère de l'Industrie rassurerait aussi sans doute le Front Socialiste au Congrès Fédéral dont l'accord serait nécessaire pour la signature de l'accord d'association, je me dois aussi de le reconnaitre. Bien que notre administration puisse être connu pour sa quantité d'administration et de papier à rédiger, je peux vous assurer que le bureau des partenariats internationaux s'est adapté et a largement diminué sa consommation de papier.

La limitation de mines à ciel ouvert ne devrait pas poser de problèmes insurmontables. Nous avons déjà eu a effectuer de tels chantiers chez nous ou à l'étranger et si cela entraînera des coûts supplémentaires pour nos industriels, le jeu en vaut la chandelle. Sur les possibilités de demande d'expropriation suivi de dédommagement financiers et de facilité à l'embauche, les industriels feront remonter tout besoin urgent le cas échéant mais je n'ai eu aucune information précise à ce sujet. Les normes environnementales tanskiennes sont en effet parmi les plus importantes au monde, tout du moins en Eurysie, et nous nous en félicitons grandement. C'est la un de nos avantages pour pouvoir nous implanter à l'étranger d'autant que nos entreprises sont tenues d'ajouter ce qu'elles polluent à l'étranger dans leur bilan carbone sur lequel elles peuvent être taxées. Une forme indirecte de garantir une forme d'extraterritorialité de notre droit environnemental que les entreprises s'attachent donc à respecter. Je ne doute guère que TSMC et d'autres s'y appliqueront dans cette région et auprès de tous les autres partenaires.

J'aimerais toutefois obtenir davantage d'informations sur la situation des infrastructures de transport et en particulier portuaires pour l'export des ressources produites. Vous avez parler d'un accès rapide aux voies navigables via le fleuve Potière qui, je présume, débouche sur la mer si je lis bien la carte. Y a t il un port suffisant sur l'embouchure ou à proximité ?
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Kayla Hartati: "Il est vrai que je vous énonce de nombreuses conditions et contraintes mais le Tanska y est habitué. C'est d'ailleurs là quelque chose d'admirable. D'un point de vue extérieur, les normes qu'a pu produire la République Fédérale à ce sujet sont tout à fait remarquable et bienvenue dans un monde où l'environnement dans sa globalité est souvent oublié. Vous pouvez vous féliciter avec raison sur ce sujet, bon nombre de nations devraient vous suivre.

En ce qui concerne les voies navigables, laissez moi vous donner davantage d'informations. Il est juste que le fleuve Potiere débouche sur la mer, les entreprises d'extraction minière jouent beaucoup sur cet avantage. A l'embouchure se trouvent des infrastructures. Seulement, sont-elles suffisantes ? Malheureusement, j'en doute. En me basant sur mes connaissances du dossiers, il me semble bien qu'Ekstrako utilise ces infrastructures, notamment lorsque le matériel ou les ressources doivent être redrigiré dans le pays par voie ferroviaire. Néanmoins, l'essentiel des ressources sont redirigé vers le port de Perdijona. Etant l'un des lieux de fabrication des navires commerciaux, ce port a une bien plus grande capacité d'accueil, notamment pour les navires de tonnage important.

Après, même s'il n'en est pas initialement le sujet, des investissements peuvent être accueilli et dirigés vers les infrastructures présentés à l'embouchure. Il est évident que la productivité des activités périphériques seraient amplifiée par l'afflux d'investissements, profitant aussi bien à Ekstrako qu'aux entreprises tanskiennes s'installant. Mais cela est une autre question qui, comme j'ai pu le dire, vous revient.
"
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Jeppe Elkjær : "Je vous remercie chaleureusement pour vos compliments envers nos normes environnementales. Je dosi bien reconnaitre néanmoins qu'il ne s'agit régulièrement pas d'initiatives gouvernementales mais plutôt en provenance des provinces voir même de localités qui sont ensuite monter à une échelle fédérale. Nous en récoltons néanmoins les fruits malgré quelques réticences internes.


Si des infrastructures de transports existent et sont d'ores et déjà suffisante pour l'activité économique et industrielle nationale je ne vois pas de raison nécessaire à envisager son extension. Je doute fortement que les investissements tanskiens et l'activité qui en découlera justifierait de tels financements de notre coté, et une modification en profondeur d'une partie de votre littoral de votre côté. Pour autant, sans aller jusqu'à envisager de telles ambitions, vous avez raison que des investissements plus localisés et ciblés pourront être présentés aux infrastructures de l'embouchure. Je ne m'avancerai néanmoins pas trop sur cet aspect tant il pourrait être lié davantage aux intérêts des entreprises plutôt qu'à celui de mon gouvernement. Sans compter bien évidemment le fait qu'il s'agit...de votre pays bien évidemment.
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Kayla Hartati: "J'apprécie votre délicatesse monsieur Elkjær. Les propositions que je vous ai faites auraient, bien évidemment, dû être validé par les différentes instances démocratiques, de l'échelle locale et entrepreneuriale jusqu'à l'échelle nationale. Je m'excuse si mes propos n'étaient pas claires, mais prends également en compte vos retours.

Je me permets donc de revenir un peu en arrière et d'adopter une position plus global sur notre sujet, dont je nous ai un peu éloigné. Jusque là, de ce que nous avons pu dire, le gouvernement tanskien serait favorable à ce que les commissariats stranéens puissent accorder l'accès et l'exploitation de certaines zones à la Tanskian Semiconductor Manufacturing Company, sous réserve d'investir elle-même les lieux. Cette autorisation donnerait lieu, évidemment à des coopérations nécessaires entre nos entreprises et nos gouvernements. De mon côté, j'estime que cette décision pourrait donné lieu à un accord stranéo-tanskien assez intéressant pour les deux parties. Maintenant, je demeure ouverte pour l'approfondir, ou du moins en discuter. J'avais plutôt évoqué plusieurs pistes pour des coopérations, peut être peuvent-elles être explorer. Peut être avez vous même d'autres propositions, que je serais ravis d'entendre.
"
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