09/08/2014
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Index du forum Continents Nazum Grand Ling

[ENCYCLOPEDIE] La Civilisation lingoise

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🙞 LA CIVILISATION LINGOISE 🙜
Encyclopédie sur l'empire du Grand Ling.

Armoiries de l'Empereur.


Sommaire :
I. GÉNÉRALITÉS

II. HISTOIRE

III. GÉOGRAPHIE ET CLIMAT

⮚ IV. ORGANISATION ADMINISTRATIVE

⮚ V. DÉMOGRAPHIE

⮚ VI. ÉCONOMIE

⮚ VII. SOCIÉTÉ

⮚ VIII. POLITIQUE

⮚ IX. INFRASTRUCTURE

⮚ X. ÉDUCATION

⮚ XI. SCIENCES ET CULTURE


Armoiries du Grand Ling.
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🙞 CHAPITRE PREMIER 🙜
Généralités.


Le Grand Ling, en forme longue, l'empire du Grand Ling (en lingois classique 大靈帝國 et en lingois standard : Da Ling di guo), parfois surnommé « empire du Milieu » ou empire de la « Vieille Dynastie », est un empire s'étendant sur 803'422 km² dont 761'662 km² de territoire métropolitain. Situé en Nazum, le Grand Ling est bordé au nord par le Tahoku, au nord-est par la mer d'Azur, à l'est par le Negara Strana, au sud par le Xin et enfin au nord-ouest par le Burujoa. Son climat est principalement subtropical-tropical du fait de sa proximité avec l'équateur.

Le Grand Ling est l'un des derniers vestiges du Grand Empire Ushong des Wong dont l'actuelle dynastie des Xin prit le contrôle au XIVe siècle. En effet, peu de temps après cette guerre civile, une branche cadette réfugiée sur la péninsule de Qin (sur les rivages lingois de la mer d'Azur) fonda la dynastie des Liang qui eut pour successeur la dynastie des Ling. Ce changement dynastique est probablement l'élément qui permit au Grand Ling de survivre à une hypothétique guerre de conquête de l'empire Xin. Sous l'actuelle dynastie des Ling en place depuis 1824, le Grand Ling connaît une période de prospérité et de réforme majeure. L'Absolutisme est abandonné au profit d'une monarchie constitutionnelle où l'Empereur conserve un immense poids spirituel et politique, bien que très largement favorisé par son influence plutôt que par de réels pouvoirs garantis. Les mœurs se libéralisent sans pour autant embrasser le progressisme jugé « à outrance » de la gauche socialiste voir communiste, ainsi, une forme de social-libéralisme apparaît comme plus mesuré et préféré à l'extrémisme de gauche comme de droite par opposition au conservatisme de nombreux monarchistes classiques ou à l'extrême minorité de nationalistes républicains.


Empire du Grand Ling
大靈帝國 / Da Ling Di Guo


Drapeau du Grand Ling
Drapeau du Grand Ling.
Armoiries du Grand Ling
Armoiries du Grand Ling.

Devise : Ainsi va la vie, ainsi va l'Empire
Hymne : L'Empire du Grand Ling se tient héroïquement dans l'Univers
Fête nationale : 19 juin
Événement commémoré : Proclamation de la Dynastie Ling

Carte du Grand Ling.Carte des frontières du Grand Ling


Administration


Forme de l'État : Monarchie de droit divin, constitutionnelle et fédérative
Chef de l'État : Sa Majesté Ling Chongsheng, de la Maison Ling
Chef du gouvernement : Monsieur le Premier Ministre, PEIFU Li, Chef du Cabinet de Sa Majesté
Président de la chambre haute : Son Excellence, WANG Jia, Chancelier de la Chambre des Pairs
Président de la chambre basse : Son Excellence, NAKAMURA Hiroshi, Chancelier de la Chambre des Députés
Parlement : Cour Législative
Chambre haute : Chambre des Pairs
Chambre basse : Chambre des Députés
Langues officielles : Lingois classique, lingois standard
Autre langue reconnue : anglais, coréen, japonais
Capitale : Neijing (Province de Qin)


Géographie


Plus grande ville : Neijing
Ville la plus peuplée : Zhenzhou (27,8 millions d'habitants)
Superficie totale : 803'422 km²
Fuseau horaire :
    KMT +16 : Wujiang
    KMT +17 : Qin, Hexie
    KMT +18 : Lanhu


Histoire


Premiers peuplements : 90'000 av. J.-C.
Civilisation Zuxian : 1'200 à 700 av. J.-C.
Les Cinq Royaumes : 700 à 600 av. J.-C.
Dynastie Qin : 600 à 60 av. J.-C.
Onze pays et des Trois Royaumes Barbares : 380 à 798 ap. J.-C.
Dynastie Jia : 983 à 1290 ap. J.-C.
Dynastie Liang : 1420 à 1824 ap. J.-C.
Dynastie Ling : 1824 à en cours


Démographie


Gentilé : Lingois, Lingoise (plus rare : Qinanese, Ushonganese)
Population totale (2013) : 110'883'007 hab
Densité : 138,01 hab./km²


Économie


PIB nominal (2013) : 505 milliards de $
PIB nominal par hab. (2013) : 4 554 de $
Taux de chômage (2013) : 4,09%
Dette publique brute (2013) : 37,04%
Monnaie (2013) : Tael d'Or (Tø, TO)


Divers


Code ISO 3166-1 : EGL, GL
Domaine Internet : .gl
Indicatif téléphonique : +86
Code sur plaque minéralogique : GL
Organisations internationales : /


Armoiries du Grand Ling.

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🙞 CHAPITRE DEUX 🙜
Histoire.


Sommaire :
Préhistoire : 90'000 à 1'200 av. J.-C.

Histoire Antique : -1'200 à 380

Histoire féodale : 380 à 1824

Histoire moderne : 1824 à nos jours


L'Histoire du Grand Ling est extrêmement ancienne et surtout intimement liée, pour une partie du moins, à l'Histoire de l'empire des Ushong. Il serait absurde pour les périodes allant des premiers peuplements jusqu'à l'aube du XIVe siècle de dissocier les deux tout comme il est difficile de dissocier le Ushong de la Ramchourie. S'il fait traiter de l'Histoire dans sa globalité, cet ouvrage s'intéressera uniquement à l'Histoire concernant le Grand Ling et ses dynasties officiellement reconnues, incluant, donc, la Dynastie Wong entre autres.


Préhistoire : 90'000 à 1'200 av. J.-C.

Hominidés vivant dans les plaines lingoises aux alentours de -40'000
Crédit HRPIllustration de Xiaocong Guo pour Académie chinoise des sciences.

Le paléolithique et les premiers peuplements :
Les premiers peuplements du territoire actuel de l'empire remonterait aux alentours de 90'000 av. J.-C. avec Homo erectus arrivant des steppes de la Hanchourie, probablement en suivant les grandes migrations du gibier. En Ramchourie, cette migration donne naissance à Homo Hennianus dans l'actuel Hen alors qu'une partie de cette migration continue plus au sud, occupant notamment les larges zones du Grand Ling actuel. Le territoire luxuriant du Grand Ling et l'abondance de nourriture drainé en partie par le fleuve Longhe, permet l'essor du peuplement de la région ainsi que l'hybridation avec des espèces Homo proches comme Homo denisovensis. Ces hybridations semblent avoir permit au genre Homo une meilleure adaptation des forêts équatoriales de Nazum et des forêts tropicales lingoises.
Malgré le développement rapide des populations, comme en témoigne la multitude d'ossements retrouvés dans des grottes du Wujiang et du Chuangzhi, Homo denisovensis va très vite se confronter à Homo sapiens arrivé aux alentours du quarantième millénaire avant J.-C.

En effet, la découverte d'ossement d'Homo sapiens dans des grottes autour de Wuyuan en 1930, parait confirmer l'idée d'un peuplement relativement tardif de l'espèce qui rentra probablement en concurrence pour le contrôle des sources de nourriture de la vallée du Wujiang. Aux alentours de dix mille ans plus tard, on retrouve des rites funéraires comparables à ceux vu ailleurs, notamment en Eurycie. L'Homme dit de Fengtai est un homme moderne qui pourrait avoir reçu une sépulture comme en témoigne de nombreux objets très basiques en os et de la poudre d'hématite répandue tout autour de ses ossements. Il est vraisemblablement issu d'une tribu de chasseur-cueilleur du Chuangzhi. La position géographique très proche du Longhe pourrait d'ailleurs être un facteur témoignant des capacités de pêcheur de l'Homme de Fengtai.
Le groupe humain de l'Homme de Fengtai aurait vécu des milliers d'années dans les plaines du Grand Ling avant d'être remplacé par un autre groupe d'Hommes modernes dont le génome témoigne d'une grande proximité avec les lingois actuels et pourrait, donc, être l'ancêtre commun.

Des innovations propres au Grand Ling sont observés dès la fin du Paléolithique supérieur comme l'utilisation de la céramique entre 20'000 et 15'000 av. J.-C. comme en témoigne les découvertes à Gwangsan ainsi qu'à Yunhe ou encore dans le Qin. Progressivement, les populations de chasseur-cueilleur ont commencé à broyer et piler des végétaux comme du riz sauvage ou du millet sauvage alors que l'utilisation de céramique s'est répandue avec des techniques localement isolées. La plus ancienne poterie de cette époque retrouvée sur le site de Fengtai en 2001 comportait des traces de petits crustacés.

L'Holocène et la sédentarisation des peuplements :
La sédentarisation de ces populations ne s'observe qu'à partir des débuts de l'Holocène, soit approximativement en 10'000 av. J.-C. En effet, des céramiques plus avancées sont retrouvées à Yunhe, Neijing et Kota Tua correspondant à des comportements nouveaux. De grandes traces de riz sauvage et de châtaigne d'eau sont retrouvées dans leurs habitats, laissant confirmer cette hypothèse par le fait qu'ils se mettent à faire des stocks. De premiers outils complexes en pierre polie sont, d'ailleurs, retrouvés.
Le Néolithique est une période révolutionnaire pour l'Homme puisqu'il voit l'émergence de nouveaux modes de consommation. En effet, Homo sapiens apprend à produire ses ressources alimentaires, notamment grâce à la domestication. Entre 6'000 et 5'000 av. J.-C., l'Homme domestique le riz et le millet, comme en témoignent des traces retrouvées de ces deux céréales dans des silos.
L'évolution des modes de consommations se poursuit avec les animaux que l'Homme domestique, particulièrement le porc, le bœuf et le poulet. On retrouve des traces de loup, mais cela ne semble pas avoir été pour la consommation, car à l'inverse des os de porc ou de poulet découvert à Neijing en 1989, aucune trace de dent ou d'outil n'a été constatée. Il se pourrait que ce soit pour la chasse parce que malgré tout, les Hommes continuaient la prédation et la cueillette.

Le néolithique et la révolution agricole :
Mille ans plus tard, la variété céréalière cultivée par les Hommes est plus importante. On y retrouve le blé, l'orge et l'avoine en plus de deux variétés de riz et le millet. Outre la multiplication des connaissances, cette multiplication des espèces cultivées pourraient résulter de changements climatiques ou de maladies sur les variétés céréalières favorisées jusqu'ici. En effet, dans les premiers villages du néolithique, notamment ceux autour des marais de Yunhe ou dans le Chuangzhi, une multitude de murs et de faussées sont mis au jour pouvant témoigner d'une volonté de se protéger et de drainer un excédent d'eau occasionné par les moussons nouvelles. À partir de 3'000-2'000 av. J.-C. des formes archaïques de royaumes émergent. On constate l'émergence également d'outils plus détaillés comme des vases en terre cuite et peint ou des outils plus raffinés ainsi que des pièces d'art en jade ou en bronze, propre au Grand Ling.
Il faut toutefois attendre encore un millénaire pour que les premières formes attestées d'écriture voient le jour à Kota Tua et parallèlement, dans le Wujiang comme le Qin ou à Hanlin dans le Hexie. Il est possible que plusieurs civilisations voisines aient commercé ou se soient alliées contre d'autres, comme en témoignent les objets d'art de Kota Tua retrouvé à Fengtai et à Tianhan.


Histoire Antique : -1'200 à 380

Le massacre des Xian.
Crédit HRPBrûler les livres et enterrer les lettrés, les Illustrations de l'Empereur. Zhang Juzheng, XVIIIe siècle.

Civilisation Zuxian (/zuː.ʃiː.æn/) :
L'avènement des premiers royaumes archaïques autour du troisième millénaire permet l'essor de la Civilisation Zuxian (/zuː.ʃiː.æn/), jugée comme la civilisation à l'origine de plusieurs autres civilisations de la région. On ne sait pas grand-chose de cette dernière sinon que le royaume archaïque le plus important qu'elle occupait était celui autour de Kuta Tua dans le Longwu. Cette civilisation fut relativement avancée sur son temps, si bien qu'on lui attribue la naissance de l'écriture au Grand Ling en 1'200 av. J.-C. marquant le début de l'Ère antique au Grand Ling.

Étant donné que les formes d'écritures retrouvées ailleurs qu'à Kota Tua sur la même période, comme dans le Wujiang, dans le Qin et le Hexie ; on présume que la civilisation Zuxian s'était développée partout dans les plaines lingoises suivant principalement le Longhe mais également le Danhe. L'absence d'écrits suffisants empêche tous spécialistes de retracer l'existence complète de la Civilisation Zuxian. Il est cependant largement commun de penser qu'ils ont apporté des techniques de construction, une spiritualité et probablement des techniques d'élevage et de culture jusqu'ici ignorées de tous. De plus, la topographie spécifique du Grand Ling a permis la multiplication de spécificités locales. Le massif du Luanhua au nord du Chuangzhi a progressivement isolé les Zuxian de Hanlin qui ont commencé à développer leur propre dialecte dont on retrouve quelques très rares caractères encore aujourd'hui dans les dialectes locaux. Ce procédé a été le même à Yunhe comme à Fengtai.

Les Cinq Royaumes :
Cela explique pourquoi, dès le septième siècle, les Qin (/tʃin/), les Wang (/wʊ ɑ̃ɡ/), les Chu (/tʃu/), les Nara (/nɑːrɑ/), les Luangais (/luɑ̃ɡɛ/), les Rhan (/ʁan/), les Baratouquène (/baʁatuken/) et les Daomin (/daomin/) forment alors les ethnies principales du Grand Ling et se divise le pays en cinq royaumes. Les Qin, Wang, Chu, Nara et Luangais prédomine les autres et règne autour des capitales provinciales actuelles. Par exemple, les Qin fondent leur royaume éponyme autour de l'actuelle Neijing quand les Wang eux règnent autour de Fengtai dans le Chuangzhi, que les Chu vivent autour de Yunhe dans le Wujiang et les Nara peuplent les plaines autour de Zhenzhou laissant aux Luangais la pleine jouissance des plaines et du littoral bordant Lanji.
Mais il ne faut pas oublier la présence des Daomin autour de Tianhan et Kota Tua, celle des Rhan autour de Qingyun et enfin les Baratouquène du côté de Wuyuan dans le Yunhe et proche parent des ethnies ramchoures.
Si la majorité des livres d'histoire a retenue les Cinq Royaumes, il faut reconnaître que la division politique du Grand Ling est en réalité bien plus complexe notamment parce que beaucoup de ville de cette époques s'auto-gérèrent et formèrent de petits royaumes vassaux des Cinq. Par exemple les cité-états construites sur les actuelles Kota Tua et Tianhan étaient des vassaux des Qin en guerre sans cesse avec les Wang du Chuangzhi. Les Rhan, les Baratouquène et les Chu formaient une sorte de fédération dirigée par Yunhe qui profitait de sa position centrale dans la région et de sa très forte irrigation liée aux marais bordant la capitale pour jouir d'une agriculture exceptionnelle lui valant le surnom encore actuel de « Grenier du Grand Ling ». A partir du sixième siècle avant J.-C., l'ethnie Qin prit de plus en plus d'importance dans la région car elle bénéficia d'une frontière naturelle au nord à l'est et au sud ainsi qu'un très large littoral pour profiter d'une surabondance alimentaire. Le littoral se borda de village de pêcheur devenant des petites villes puis des centres urbains d'importance. Du côté du Hexie, les Chu renforcèrent également leur territoire en bénéficiant de nombreuses années d'abondance pour développer une agriculture riche ainsi qu'une position de choix sur le Longhe. Les marais de Yunhe virent la multiplication des cultures de riz et la fédération avec les baratouquène de Wuyuan assura un contrôle à l'ouest pendant que la chaîne du Tianhan ferma l'est et que la frontière avec le royaume des Wang fut sans cesse modifiée au gré des conflits. Au nord, Luangais et Nara s'arrachaient les plaines entourant Hanlin notamment pour l'eau mais parce que le territoire central était propice à l'agriculture. En d'autres termes, les conflits étaient réguliers et se concentraient autour des terres arables du pays. Profitant de sa stabilité et de la quasi absence de conflit majeur, le Royaume des Qin devint de plus en plus prédominant jusqu'à la fondation de la Dynastie Qin en -600 et du premier empire lingois.

Ère des Qin (/tʃin/) :
Cette période ethnocentrée sur la Dynastie Qin émergea dans une situation politique difficile au Grand Ling. Elle fut le résultat d'une alliance entre les Wang du Chuangzhi et les Qin. Si l'alliance bénéficia plus aux Qin qui en profitèrent pour instaurer un régime dirigé par et pour eux, elle devait permettre à la base de lutter contre la Dynastie Chu dont les incursions au sud de Fengtai se faisaient de plus en plus nombreuses. En réponse à cette alliance, les Chu décidèrent de s'allier aux Nara isolés. Aux alentours de -550, les chroniques lingoises racontèrent la première guerre dynastique de la période suite à l'« Incident de Baojin », actuel Hwajeon dans le Chuangzhi. Toutefois, l'assistance limitée des Qin qui durent empêcher les Nara de pénétrer leur royaume au niveau de Shucheng agaça les Wang qui finirent par se retourner contre les Qin dans une alliance éphémère avec les Chu. En réponse, les Qin s'allièrent aux Luangais en promettant un soutien total pour récupérer Hanlin sous contrôle Nara. Pendant que les Luangais firent la guerre aux Nara, les Qin retournèrent le gros de leurs forces vers le Chuangzhi et prirent Huanyan puis Gwangsan pendant que les Chu rompirent l'alliance avec les Wang et arrivèrent aux portes de Fengtai. En -546, les Wang se replirent dans l'actuel Mireu et proclamèrent leur soumission.

Aux alentours de -530, les Luangais vainquirent les Nara mais considérèrent l'alliance avec les Qin dépassée car, protégés derrière le Lianhua ils se crurent intouchables des Chu qui occupaient toujours la partie sud du Chuangzhi jusqu'à Fengtai. Cinq ans s'écoulèrent avant que les Luangais obtinrent la fin de leur union avec les Qin. A cette même période en -525, les Qin prirent d'assaut Mireu en punission contre les Wang qui refusaient de payer le tribut à la Dynastie. Cela créa un sentiment de revanchardisme et des rapprochements entre Chu et Wang s'opérèrent contre les Qin maintenant affaiblis au nord.
Si la rebellion ne prit pas jusqu'en -524, les impôts de plus en plus écrasants pour les populations et les victoires successives sur les Chu rabattèrent les cartes pour la Dynastie Qin qui vit Chu et Wang s'unir pendant que les Nara déclarèrent leur indépendance des luangais. En représaille, les Qin firent assassiner tous les captifs Chu capturés lors du sac de Fengtai en -523. Les armées Chu, Wang et Nara bénéficièrent de l'appuie de paysans pour s'emparer de plus en plus de territoire si bien qu'en -522, le Chuangzhi était quasi intégralement sous contrôle des Wang et des Chu pendant que les Nara étaient aux portes de Hanlin. En -520, les Qin furent repoussés jusqu'à l'actuelle province éponyme et une paix leur fut imposée. Il s'écoula deux ans avant que les Wang - qui avaient pris la tête de l'Alliance depuis - décidèrent d'en finir définitivement avec les Qin et profiter de l'éviction de la Grande Dynastie pour conquérir les autres.
En -517 et alors que les Qin furent repoussés jusqu'à Baishui, l'Empereur Qin envoya un émissaire aux Chu avec des faux descréditant les Wang ainsi qu'une proposition d'alliance. La Dynastie Chue ne répondit pas mais son union avec les Wang fut remise en question ce qui offra assez de temps aux Qin pour réveiller leur ancienne union avec les Daomin tout en contactant les Nara et les Luangais dans l'optique de proposer une grande union contre les Wang et les Chu. Dix ans plus tard en -507, les Wang étaient entièrement défaits et vassalisés de force alors que les Chu furent repoussés jusqu'à Hwajeon et qu'un traité de paix éternelle fut imposé. Ce traité fut renforcé par l'union de la princesse Chu à l'héritier Qin. En -506, les deux empereurs décédèrent à quelques mois d'intervale offrant au couple principer le pouvoir d'un territoire qui s'étendit de Baishui jusqu'à Longjing et de Tianhan jusqu'à Xianxia. Ce fut le début de l'âge d'Or de la Dynastie dont l'apogée fut en -495 et perdura jusqu'en -103.

En -103, une épidémie de peste débuta dans l'empire des Qin au niveau de Wuyuan et mit un an à se propager jusqu'à Qinjing, capitale des Qin et situé à l'emplacement de l'actuelle Neijing. L'Âge d'Or ayant permit l'érection de nombreuses routes et de centres urbains, la maladie profita de cette organisation du territoire pour sans cesse faire des ravages malgré les avancées en matière de santé de la Dynastie. Pendant quarante ans, des épisodes de pestes plus ou moins intense frappèrent l'empire des Qin, empêchant toutes nouvelles avancées territoriales et bénéficiant aux luangais et aux Nara tenus jusqu'ici de l'autre côté du Lianhua. En -60 la population qin était essouflée par des décennies de peste et de mauvaises récoltes. Les réformes du pouvoir central pour relancer l'économie, elle aussi à bout de souffle, et l'augmentation de l'impôt céréalier déclencha une révolte de la paysannerie mené par un propriétaire terrien d'ethnie Qin et vivant à Mingyue ; SANG Liu. La révolte ira jusqu'à réveiller les rivalités ethniques entre Chu, Qin et Wang tout en se propageant partout dans le pays

Ère des Sang (/sɑ̃ɡ/) :
La Dynastie Sang est la seconde Dynastie ayant dominé le paysage politique du Grand Ling. Elle s'étend de -60 à 123 et est marqué par une profonde instabilité qui empêche à la Dynastie de mettre en place les réformes voulues par ceux qui ont placé Sang Liu au pouvoir.
Dès -60 Sang Liu fédéra la paysannerie Chu et convint les descendants de la dynastie de lui apporter leur soutien contre les Qin. Cela conduisit à la conquête de l'empire des Qin en deux ans à peine. Parallèlement, les Wang qui régnaient toujours en tant que vice-rois du Chuangzhi s'insurgèrent et prononcèrent une nouvelle fois leur indépendance. Il fallut attendre -58 et l'abdication du dernier empereur Qin, Qin San Shi Huangdi pour que Sang Liu fut intrônisé. Il créa le titre de Marquis de l'Indulgence Absolue pour le chef de la Dynastie déposée. Cette tradition perdure encore aujourd'hui.
Sang Liu confirma le contrôle de sa nouvelle dynastie sur le Wujiang et réaffirma l'alliance entre les Rhan, les Baratouquène et les Chu. En parallèle, il chercha une alliance avec les Wang pour renforcer son territoire fracturé en deux. De -57 à l'an zéro, la Dynastie Sang tenta de consolider ses frontières au nord tout en développant ses provinces éloignées. L'érection d'un immense mur de plusieurs centaines de kilomètres fut décidé pour protéger la frontière nord des incursions luangaises. Toutefois, ces travaux sont plusieurs fois mis à mal par les Wang qui cherchèrent à récupérer ce territoire naturel, perdu durant la révolte de Sang Liu. En effet la Dynastie Sang, qui régnait à Qinjing, avait annexé à son propre territoire une large bande partant de Xianxia jusqu'à Huanyan.

Un nouvel épisode de peste apparut en l'an 1. La Dynastie Sang décida d'envoyer tous les infectés par delà les frontières de l'Empire, directement au Chuangzhi et notamment à Huanyuan et à Xianxia. Ces territoires traditionnellement Wang se soulevèrent en l'an 2 après de fortes contaminations à la peste. Si les révoltes furent discrètes jusqu'en l'an 10 ; elles doublèrent d'intensité jusqu'à provoquer une gronde généralisé dans la région par des clans locaux ne se revendiquant ni Wang, ni Sang. Dans ce contexte fut créé le très éphémère Royaume de la Grande Paix Celeste qui dura treize ans. En 23, les autorités impériales mirent fin à l'existence du royaume autoproclamé et rétablirent la loi impériale dans le nord du Chuangzhi. Outre l'instabilité provoqué par des guerres d'usures entre Wang et Sang ; l'empire des Sang dû subir de plein fouet des moussons trop importantes provoquant des inondations importantes, des étés trop chauds et des hivers trop froids occasionnant de très mauvaises récoltes plusieurs années de suite. Cela conduisit à l'effondrement de la Dynastie Sang lorsque des notables de Fengling décidèrent de prendre d'assaut Qinling pour mettre fin au « Siècle des Malheurs ». Sans aucune difficulté, le clan Xian parvint à prendre possession d'une Qinjing ravagée par cent ans de calamité. Ils proclamèrent le Royaume des Xian qui devint la Dynastie Xian en 124.

Ère des Xian (/ʃiɛn/) :
La Dynastie Xian ouvrit une période de prospérité et d'abondance ainsi que de stabilité qui dura près de 260 ans grâce, notamment, aux talents de diplomates de ses empereurs et proches conseillers. Sous l'Ère des Xian fut inventé, par exemple, l'ancêtre des sismogrammes actuels ; le Sismocope de FENG Tang à qui on dû également l'ancêtre des odomètres actuels. Mais ce fut également sous les Xian que fut inventé la numération à bâtons, le gouvernail d’étambot, le système de rotation des cultures amélioré ou encore, des systèmes d’irrigation et de harnachement de garrot parmit tant d'autres inovations. Toutefois, la Dynastie Xian est surtout célèbre pour être la Dynastie durant laquelle fut inventée la poudre noire qui révolutionna la guerre dans le monde entier. Les hautes qualités diplomatiques de la Dynastie, son incroyable stabilité, l'absence de calamité climatique majeure durant son règne et surtout son investissement exceptionnel dans les Arts et les Sciences permit rapidement de créer la route de la soie qui partait de Qinjing et remontait le Longhe jusqu'à Yunhe avant de partir vers Wuyuan et continuer hors du Grand Ling vers le nord du continent. Une autre branche descendait de Qinjing jusqu'à Tianhan et parcourait le sud du continent en passant par l'actuel Negara Strana. A partir de 330 et jusqu'à la fin de la Dynastie en 380 ; le pays fut gangréné d'intrigue de cour, des règnes courts, des assassinats, des maladies incurables et autre défiance de la part des voisins. L'unité impériale éclata en 375 lorsque le territoire de la Dynastie se morcéla dans le Wujiang en nombreux royaumes combatants qui se firent la guerre pour accroître leur propre territoire. Les Xian sont incapables d'endiguer ce fléau qui se propagea au Chuangzhi, en 378, où certains royaumes établirent des postes de douane sur la route de la soie ce qui découragea certains marchands et réduisit les approvisionnements à la cour impériale en produits exotiques ainsi qu'en richesse provenant des taxes sur ces produits.

En 380, le Vieil Empereur, Xian Qian fut assassiné avec son héritier, l'impératrice et ses 32 concubines par le vice-roi du Longwu, TRAN Minh, qui se proclama empereur. Les royaumes combattants du Wujiang, ceux du Chuangzhi ainsi que les sympathisans des Xian ou des opposants au vice-roi refusèrent de reconnaître sa légitimité sur l'empire des Xian. Ce geste ouvrit une très longue période d'instabilité de 413 ans et la fin de la période antique du Grand Ling.


Histoire féodale : 380 à 1824

Le paysan rendant hommage à son seigneur.
Crédit HRPProfiter des Antiquités. Du Jin, rouleau suspendu de la fin XIVe début XVe (Musée du Palais National de Taipei).

Les historiens lingois font débuter l'époque féodale à partir de 380, date à laquelle la grande Dynastie des Xian s'effondre. Cette époque perdure jusqu'en 1824 c'est à dire, à l'effondrement de la Dynastie Liang et l'intrônisation de la Dynastie Ling. Elle débute par l'Ère des Onze pays et des Trois Royaumes Barbares.

Ère des Onze pays et des Trois Royaumes Barbares :
Durant l'Ère des Onze pays et des Trois Royaumes Barbares, la situation était terriblement instable sur le territoire du Grand Ling. Seule les Dynastie Luangaises et Nara parviennaient à maintenir une relative stabilité au détriment de territoires vastes et fastueux comme les dynasties précédentes l'avaient laissé. Du IVe au VIe siècle, on constata une léthargie à tous niveaux dans les civilisations lingoises. D'abord sur le plan des sciences et des arts qui détonnaient avec les siècles précédents mais aussi et surtout sur les frontières qui changeaient très régulièrement. Les alliances scellées ne duraient jamais plus que le temps de leur besogne car un climat tendu de defiance s'installa. Officiellement, le Grand Ling n'était divisé qu'en trois royaumes qui étaient dirigés par les Wang, les Qin et les Chu mais les vassaux théoriques de ces roitelets dirigaient leurs fiefs en toute autonomie.

Toutefois, à partir de 780, Wu Yuan, vice-roi du Qinpai et seigneur Qin parvint à accroître son influence vis-à-vis de ses pairs grâce à divers stratagèmes diplomatiques. Il parvint à guider les autres seigneurs Qin dans un sens unique et refonder un semblant d'État centralisé avant de se faire élire roi du Royaume des Qin en 782. A cette occasion, il en profita pour réaliser de nombreuses réformes économiques au sein du royaume notamment en relançant et sécurisant une partie des convois de la route de la soie. Cet excès d'efficacité lui coûta une défiance encore plus accrue des autres royaumes qui se mirent à négocier avec les khanats ramchoures et baratouquènes dans l'optique de mener des raids contre les caravanes de marchands. En 785, Wu Yuan mena en secret des tractations pour unir les héritiers des dynasties Wang et Chu ce qui abouti à l'automne 789. Des célébrations furent organisées pour unir la princesse Chu Fen Hua au prince héritier Wang Yize. Il se débrouilla pour que celles-ci se déroulent dans le Qinpai et lorsque les mariés, leurs proches ainsi que de nombreux seigneurs Wang et Chu furent réunis ; il ordonna l'assassinat de tous par sa propre garde ainsi que des conspirateurs issues des gardes Wang et Chu. Mais, il fit en sorte de les deux dynasties se rejette mutuellement la responsabilité du massacre les entraînant dans une guerre de plusieurs mois. Cette guerre permit au Royaume Qin de rebâtir sa puissance économique et militaire si bien qu'en 790, elle était redevenue la plus puissance Dynastie du Grand Ling. Ainsi donc, elle déclara la guerre aux Wang et aux Chu ainsi qu'aux pays les composant afin de les soumettre et d'unifier une nouvelle fois le Grand Ling, ce que Wu Yuan parvint en 793.

Ère des Wu (/wu/) :
La Dynastie Wu fut marqué par une volonté de cultiver l'image impériale bienfaitrice et forte héritée des Xian. Cela lui permit, d'ailleurs, d'être remarquablement stable sur la majorité de son ère. Elle se concentra donc sur l'effacement d'un régionalisme fort au profit d'une centralisation autour de Qinjing ainsi que sur la restructuration d'un pays uni, riche et prospère. Dans cet optique, le culte de l'Empereur fut développé et en parallèle, le Shintaoïsme fut théorisé par Laocius avant d'être officialisé comme religion d'État en 799.
A l'instar de celle des Xian, l'Ère des Wu vit le développement de nombreuses inovations majeures et inventions précurseures comme la première anesthésie générale ou la rédaction de l'« Art des Sciences mathématiques », reccueil de théorèmes et principes mathématiques dont le principe de Cavalieri pas loin de 1'000 ans avant sa découverte en occident. Les Wu furent également d'incroyables stratèges militaires élevant le pays parmit les plus puissantes nations de leur temps.

Mais, sous ce tableau flirtant parfois trop avec l'image d'épinal, la Dynastie Wu dû faire face à une troisième épidémie de peste venue de la route de la soie et se propageant par l'intermédiaire du réseau routier ultra développé. De plus, le nord de l'Empire était en proie à de forts troubles liés aux raids des khanats baratouquènes et ramchoures. En 863, une succession d'événement conduisit la Dynastie à une grave crise politique. La peste emporta le prince héritier de l'Empereur en même temps que des millions de lingois et une crise économique lié à la fermeture de la route de la soie ainsi que l'épidémie eurent raison des Wu qui décidèrent de progressivement abandonner les frontières septentrionales de leur empire permettant au Royaume de Pankot de s'épanouir autour de Lanji pendant que la Dynastie Nara repoussa elle aussi les frontières de l'Empire de l'autre côté du Lianhua. Dans le Wujiang, les raids des khanats commencèrent à se multiplier avec force. Pendant les 20 dernières années de la Dynastie, de nombreuses révoltes paysannes et nobles continuèrent d'affaiblir le pouvoir central qui reçu son coup de grâce en août 902, alors qu'une terrible sécheresse détruisit la majorité des récoltes de céréales et s'ensuivit une mousson particulièrement violente qui, du fait du sol trop sec, inonda les plaines lingoises entourant le Longhe. La famine qui en résultat fit abdiquer les Wu qui tombèrent après qu'une révolte paysanne pénétra Qinjing pour voler le palais impérial et déposer l'Empereur.

Ère des cité-états :
Pendant près d'un siècle ; aucune dynastie ne parvint à s'installer durablement au Grand Ling. Le pays était divisé en multitude de petits royaumes ne dépassant que très rarement la taille des comtés actuels et ne disposant jamais plus d'une grande ville. Cette période fut abusément nommée Ère des cité-états. Une forme archaïque de démocratie émergea dans certaines cités, influencées par des théories antiques venues en même temps que les derniers marchands d'occident. Cette période démocratique fut en fait très inégale et très imparfaite même si elle laissa entrevoir un début vers les valeurs libertaires qui guideront les réformes lingoises du XIXe siècle. Certaines cités adoptent des lois fondamentales assimilables à des chartes ou des constitutions comme à Qinjing qui fut rebaptisée Renjing ((人京) capitale du peuple). En 923, Renjing édifia une stèle en son centre dénommée « Table des Lois du Peuple » où un ensemble de loi sous la forme d'histoire avec morale fut gravé. La démocratie imparfaite de Renjing prit fin en 978 avec l'arrivée au pouvoir de Jia Taizu, généralissime des armées de la cité qui, revenant d'une campagne militaire contre la cité de Huanyuan dans le Qiantaishan, acquit une grande popularité auprès des notables de la ville ainsi que du petit peuple. Il fit don d'une partie de la fortune obtenue durant sa campagne aux pauvres pour s'assurer le soutien sans faille de la population et une autre encore aux notables de la cité. Parallèlement, ses pairs l'élirent Junhuangdi (empereur des armées), plus haut titre dans la magistrature de la cité. En arrivant au pouvoir, Jia Taizu mit en place de nombreuses réformes notamment pour les pauvres en rendant l'accès aux théâtres gratuits pour eux ou en indémnisant de deux taels d'argent les citoyens tirés aux sort pour participer à l'Assemblée en compensation pour la journée de travail perdu. En parallèle Jia Taizu, réforma l'administration du territoire notamment en recentralisant une partie des cités sous contrôle de Renjing comme Huanyuan et Fengling. En 980, Jia Taizu entama une guerre de trois ans avec les cité-états proches de Renjing afin d'agrandir le territoire. En moins de deux ans, le territoire de la cité faisait les 3/4 de l'actuel Qin. En 983, il se fit voter les pleins pouvoir notamment en bénéficiant d'une forte popularité lié à ses réformes et proclama l'Empire des Qin à l'hiver 983 tout en fondant sa propre dynastie.

Ère des Jia (/dʒiɑ/) :
L'héritage de la démocratie imparfaite fut omniprésent au sein de la Dynastie Jia. En effet celle-ci inculqua des valeurs inédites à la société lingoise comme l'élection de l'empereur par une assemblée composée de ses officiers militaires ainsi que des hauts-fonctionnaires de l'Empire. La nouveauté résultait dans le fait que sous Jia Taizu, l'examen impérial permettant d'accéder au statut de haut-fonctionnaire, n'était plus soumis à une taxe. Si dans les faits tous les sujets de l'empire pouvaient passer l'examen, il était évident que seuls les lettrés en avaient les capacités. Toutefois, le caractère sacré de l'Empereur fut rétablit ainsi donc son élection était bien souvent une simple confirmation du testament public du dernier empereur.
Sous les Jia, les techniques connuent des améliorations inégalées, nourris par l'afflux constant de richesses issues des campagnes militaires et du développement d'une économie reposant non plus sur des pièces dont la valeur était intrasèquement liée au poids mais sur une monnaie fiduciaire avec l'invention du papier-monnaie. L'essor des villes crééa un exode rural qui permit aux cités de prospérer encore plus et développer encore plus de petits métiers urbains pour l'élite citadine. Partout dans l'Empire, l'ancien réseau routier des anciennes dynasties fut rénové et amélioré.

Mais, la Dynastie Jia fut surtout connue pour la condition qu'elle offrait aux femmes et aux homosexuels. Même si les femmes étaient toujours considérées comme inférieures aux hommes, elles jouissaient de plus grandes libertés au sein du foyer, de la maison ou de petites entreprises privées. L'essor économique permit aux femmes à marier d'avoir des dots de plus en plus généreuses, ce qui donna accès aux droits de propriétés pour elles. En ce qui concerne l'héritage, elles obtint un statut égal à celui des hommes ainsi que le droit de disposer d'un commerce si celui-ci n'était pas en concurrence directe avec celui d'un homme. Cette libération de la femme permit même aux femmes de s'éduquer et de voir fleurir une quantité de femmes lettrées, d'écrivaines ou de poétesse. Une classe de courtisane lettrée, s'intéressant aux arts de la danse et du chant fit son apparition par opposition aux prostituées disposant de bonnes manières mais sans connaissances spécifiques pour les arts culturels. Cette classe de courtisane, nommée qi ji, prit de plus en plus d'importance au fur et à mesure qu'elle devenait l'oreille des puissants. La plus connue fut sans doutes Shen Kiko, célèbre poétesse et courtisane réputée pour être la plus belle femme de la Dynastie Jia.

Les couples homosexuels aussi bien feminins que masculins ; ne pouvaient toujours pas se marier entre eux mais n'étaient plus chassés et emprisonnés ou condamnés à mort en raison de leur attirance. Ils devaient simplement être discret et ne pas s'afficher dans la rue c'est ainsi que fleurir de nombreux établissements de thé dédiés aux homosexuels dont certains tombèrent rapidement dans la débauche devenant des lieux d'orgie ou de libertinage. La société shintaoïste vit d'un mauvais oeil le développement rapide de ces lieux de perditions aussi tenta t-elle d'en limiter le développement en faisant fermer les établissements les plus dépravés et en surveillant les autres. Si on ne peut pas parler de révolution sexuelle, le droit d'exister pour les couples homosexuels fut une première au Grand Ling et parmit l'un des premiers à reconnaître certains droits aux homosexuels.

Cette période vit donc également la plus grande expansion territoriale que l'empire ait connu jusqu'ici puisqu'en l'an 1000, l'Empire comprenait le territoire des Chu, des Wang, des Luangais, des Rhan et une partie du territoire des Nara et des Daomin. En 1020, l'Empire soumet les troupes Nara qui finirent par ne disposer que de Zhenzhou et sa proche campagne, se cantonnant donc à une existence de cité-état tributaire des Jia. Toutefois, les Ramchoures et baratouquènes se firent toujours offensifs aux frontières occidentales de l'Empire si bien que l'Empereur ordonna l'érection d'une série de fortification et de fortins devant garantir la sécurité des routes quittant le territoire lingois depuis l'ouest. En 1023 Wuyuan fut récupéré aux baratouquènes et fut élevé en place forte. Ce réseau de fortification mit près de deux cent ans à être achevé mais il permit de maintenir éloigné les khanats. A partir de 1203, les Nara eurent de plus en plus de réticence à l'idée de payer le tribut imposé et continuellement réévalué au gré de l'inflation et des dépenses de l'Empire. Cela obligea Jia Xangfe à conduire une expédition punitive qui conduisit à l'embrasement de la région qui enchaîna les révoltes paysannes d'ethnie Nara. Le village d'Hobuku situé dans l'actuel quartier éponyme à Zhenzhou, devint le centre de la rébellion contre le régime. Une drôle de guerre s'annonça au début durant laquelle les révolutionnaires se laissèrent oublier du pouvoir central pour consolider leurs forces. A l'automne 1205, ils frappèrent Dongbeijing (ancien nom de Zhenzhou) en tuant tous les soldats Jia de la cité. En représaille, les Jia brulèrent le village de Hobuku en enfermant les hommes dans le temple avant d'y mettre le feu. Certaines femmes et enfants furent violés puis tués et les autres envoyés dans le sud de l'Empire pour être mariés de force à des Qin. Cet épisode tragique de l'histoire lingoise fut connu comme étant « La Marche des Larmes ». Dongbeijing capitula peu de temps après et dû payer le tribut ainsi que tous les tributs manqués. Jia Xangfe, qui avait prit plusieurs concubines Nara issue de la Marche des Larmes, décida d'envahir définitivement la cité et de faire pendre plusieurs jours durant et dans leur plus simple appareil, la famille princière de Dongbeijing pour « avoir osé défier le Grand Empire ». L'Empereur fut assassiné par Dame Chifu, concubine issue de la Marche des Larmes, alors qu'il l'avait rejointe dans son lit.

L'Assemblée élu un successeur à Jia Xangfe en la personne de Jia Guojin. Celui-ci offrit puni Dame Chifu en l'ébouillantant vivante pendant deux jours et offrit le pardon aux autres. Il prit l'une d'entre elle en épouse qui lui donna trois fils et fut connue ensuite sous le titre d'Impératrice Jia Xin Yan. Pendant la période qui entoura l'intrônisation de Jia Guojin, Dongbeijing fut une nouvelle fois prise d'assaut par des paysans et notables locaux s'opposant au régime des Jia. Leur révolte permit de récupérer la majeure partie de l'actuel province de Zhenzhou en 1207. En parallèle, les khanats tentèrent des raids contre les fortifications de Wuyuan ce qui obligea Jia Guojin à concentrer ses troupes sur sa frontière occidentale plutôt que sur Zhenzhou. La première invasion baratouquène formelle survint en 1210 lorsque la Porte Occidentale de Wuyuan fut prise et avec elle, la ville qui fut incendiée en même temps que toutes les villes et villages aux alentours. Ils poussèrent jusqu'à Yunhe avant d'être stoppés par les troupes impériales. Jia Guojin, après avoir repoussé les khanats, ordonne l'érection d'un mur reliant la chaîne du Yushan jusqu'à celle du Lianhua c'est à dire un mur fermant les frontières méridionales et occidentales de l'empire lingois.

La mobilisation des troupes impériales à la frontière avec les khanats ramchoures et baratouquènes permit aux Nara de maintenir leurs révoltes et de les intensifier. Très vite, le vice-roi du Qiantaishan, Cheng Chao fut mandaté pour maintenir les Nara dans leurs frontières actuelles pendant que les troupes impériales s'occupaient des khanats. En 1215 ceux-ci revinrent en passant par dessus les fortifications partiellement érigées et pillèrent le Grand Ling jusqu'aux portes de Renjing mais ils furent une nouvelle fois repoussés in-extremis. Cette fois-ci, l'Empereur ordonna que les troupes impériales pourchassent les troupes ramchoures et baratouquène jusqu'en dehors du Grand Ling pour brûler leurs terres. Cela calma pendant un peu plus d'un an les khanats qui ne donnèrent plus aucun signe de vie. Et alors que les lingois pensaient en avoir définitivement terminé avec les barbares, ceux-ci s'organisaient en fait autour d'un Khan des Khan qui format en 1217 le Grand État Baratouquène, surnommé Empire baratouquène.
Le Khan des Khan, Tului Khan, voulu envahir le Grand Ling et en faire une composante de son empire. A cet effet, il lança une guerre contre les forces Jia qui dura vingt ans. En 1220, Tului Khan parvint à entrer durablement dans le Grand Ling en détruisant plusieurs endroits fragiles de la Grande Muraille, principalement autour de Wuyuan. En cinq ans, il fédéra les vassaux lingois d'ethnie baratouquène et prit le contrôle de la quasi-moitié du Wujiang jusqu'à Yunhe. Il en fit alors son avant-poste au Grand Ling et ce alors qu'il entame un replit vers la capitale baratouquène de Wuyuan pour des raisons personnelles. En 1227, il meurt empoisonné en pleine campagne du Chuangzhi. Son fils Güyük prit donc sa succession et fut intrônisé Khan des Khans. Il organisa une véritable guerre d'usure face aux troupes impériales totalement dépassées et parvint à prendre de plus en plus de territoire, remontant de façon irrésistible vers Fengtai puis Gwangsan jusqu'en 1228. Pendant deux ans, il harcela les Wang qui fuyèrent massivement la région pour aller se réfugier à Qinjing et dans le Hexie.

En 1233, les baratouquènes nouvellement alliés aux ramchoures occupaient un territoire comprenant l'intégralité du Wujiang, le sud du Chuangzhi et la totalité du Longwu. Face à eux se trouvait la Dynastie des Jia du Nord s'étant réformé pour permettre de se maintenir au pouvoir. Par exemple, l'Empereur Jia Xian fit envoyer ses troupes récupérer le Longwu et notamment Tianhan, base navale de la Flotte du Sud. Ils parvinrent à saisir la ville en janvier 1234 et firent route pour Kota Tua lorsqu'ils rencontrèrent les troupes de Güyük en chemin dont une partie de l'armée avait coupée en deux le territoire Jia en prenant Jiangnan. L'ordre fut donné de retenir les troupes de Güyük Khan pendant qu'un petit groupe retourna à Tianhan pour détruire la Flotte du Sud si les troupes ennemies s'approchaient trop de la capitale régionale. Finalement, Güyük fut repoussé jusqu'au Chuangzhi où le front ne bougea quasiment pas pendant près de 30 ans. En 1260, Le Khan des Khan mourru alors qu'il avait 72 ans et ce, sans avoir gagné bien plus que durant les derniers jours de sa jeunesse. Son frère, neveu, Mingke fut élu Khan des Khan et réalisa de nombreux exploits notamment en renforçant la présence baratouquène dans le Chuangzhi et le Wujiang et en commençant une poussée vers le Hexie qui tombe en 1262 suivit six mois plus tard de Dongbeijing. Mingke Khan fit de son frère, Chuluun, le vice-roi du Grand Ling et l'installa dans la capitale des Nara où celui-ci prit goût aux plaisirs du Grand Ling et au shintaoïsme. Chuluun se converti en secret au shintaoïsme et prit en nom de baptême Hubilie (忽必烈). Alors que 1263 fut une année qui vit le renforcement des prises baratouquènes, les Jia concentrèrent l'intégralité de leurs forces sur le noyau impénétrable du Qin. Ils firent notamment exploser plusieurs ponts sur le Longhe pour réduire les incursions baratouquènes et renforcèrent les fortifications de Qinjing ainsi que Baishui et Fengling. Les troupes restant au Longwu mirent le feu aux forets et campagnes pour empêcher un approvisionnement en céréales aux troupes et embarquèrent pour retourner à Neijing avec la Flotte du Sud après avoir mit le feu à Tianhan.

Pendant près de 10 ans, les Jia vont réorienter le gros de l'industrie du Qin autour de la guerre, multipliant l'artillerie et les pièces d'armures. Cela se soldera par la reprise du Longwu et d'une partie du Chuangzhi jusqu'en 1280, date à laquelle meurt Mingke Khan d'une chute à cheval alors qu'il participait à une partie de Kyz kuu avec sa fiancée. Chuluun, son frère, fut alors élu Khan des Khan. Chuluun Khan jura d'aller au bout du rêve de son frère en terminant la conquête du Grand Ling. Il reprit la conquête territoriale dès 1281 en récupérant le Chuangzhi mais dû s'interrompre immédiatement à cause révoltes coordonnées en 1283 et 1285. A la fin 1285, il reprit ses attaques contre les Jia dont le paroxysme fut la bataille du Tombeau des Lucioles, nécropole impériale des dynasties Xian, Wu et Jia situé au nord de Qinjing ; en 1290 où le dernier empereur Jia se donna la mort, considérant qu'il avait faillit à sa mission de protéger l'Empire.

Ère des Qian (/tʃɑn/) :
Toute l'Histoire de la dynastie Qian consiste à tenter d'imposer une dynastie, pour la première fois, étrangère sur un territoire de plusieurs centaines de millier de kilomètres, peuplé principalement par l'ethnie Qin. Elle consiste également à tenter de survivre à la nature même du Grand État Baratouquène dont les racines se font au plus profond des steppes de Ramchourie.

En ce sens, Chuluun officialisa sa volonté de gouverner a la lingoise en prenant pour nom de règne son nom de baptême shintaoïste. Le premier empereur de la Dynastie Qian fut connu sous le nom de Qian Hubilie (parfois orthographié Hubilei par les occidentaux). Très vite, Hubilie abandonna l'extension du Grand État Baratouquène qui s'en tint plus ou moins aux portes de l'actuel Zijian à l'actuelle Negara Strana. En 1295, Qian Hubilie divisa l'Empire en région administré par ses trois fils qu'il nomma Gouverneur et conserva le Grand Ling sous son autorité exclusive. Le plus âgé de ses fils optint l'Empire Qian en héritage avec pour capitale Qinjing qu'il fit renommer Khaniislel. Le second Khanat optint les provinces occidentales incluant la Ramchourie qu'il nomma Horde Dorée avec pour capitale Zangian'h. Le dernier, quant à lui, optint le Khanat de Davstöl dont la capitale fut Wuyuan renommée Korumkara.

Afin de parvenir à maintenir l'unité baratouquène tout en évitant les complots chroniques des khanats, Hubilie et ses descendant mirent en place une véritable industrie de la répression. Sur simple dénonciation, il était possible de faire emprisonner son voisin tout en touchant un dixième de la valeur de ses biens. La Bureaucratie impériale reprit tous les codes instaurés par les dynasties précédentes mais fut réservé à la seule ethnie des baratouquènes. De plus et pour galvaniser les troupes impériales, Hubilie multipliait les conquêtes. D'abord, d'une partie de l'empire des Ushong avec des succès limités mais surtout en allant par delà la mer d'Azur vers l'archipel du Lanhu. En 1313, Hubilie débarqua à Yukiharano où il fut bien accueillit. Il soumit sans trop de difficulté l'archipel.

L'invasion manquée de l'empire Ushong des Wong eu pour effet de voir les Ushong franchir les frontières méridionales et prendre possession de Longjing dès 1315. Durant une bonne partie de la première moitié du XIVe siècle, les Qian se battent avec les Ushong qui prennent petit à petit le Wujiang. Celui-ci est rattaché à Beiyon en 1341. De 1342 à 1351, les frontières bougèrent au rythme des invasions, des raids et des batailles entre les deux puissances jusqu'à la ratification d'un traité de paix en 1351. Celui fut cependant bafoué par les Qian six mois plus tard lorsqu'ils tentent une invasion coordonnée de tout le Grand État Baratouquène pour couper en deux l'empire Ushong. Ils ne parvinrent pas à récupérer Longjing de manière décisive continuèrent irrésistiblement leur avancée vers Khanislel jusqu'en 1360. A partir de ces années là, le clan Xin débuta son invasion de l'empire Ushong démobilisant une partie de l'armée impériale Ushong qui pu malgré tout se maintenir dans le Wujiang. En 1368 les Ushong des Wong ne parvinrent plus à contenir l'invasion Xin et déplacèrent leur capitale vers Yunhe. Ils devinrent les Wong du Nord et ratifièrent un traité avec les Xin déclarant la reconnaissance totale de la Dynastie Xin sur le territoire Ushong. Ce traité permit de ne pas trop se soucier de la frontière méridionale et de reprendre l'expansion vers Khaniislel. En 1370, les Qian subirent défaites sur défaites et leur régime autoritaire et ségrégationniste se retourna contre eux alors que nombreux nobles Qin, Chu, Wang et même Nara ou Daomin se révoltèrent. Tous permirent aux Wong du Nord d'avancer plus vite si bien qu'à l'hiver 1371, Khaniislel était encerclée par les troupes impériales de Wong Yanron. Qian Shundi se rendit au début du mois de janvier 1372 et abdiqua dans la foulée.

Ère des Wong du Nord (/wɔŋɡ/) :
La Dynastie des Wong du Nord fut une dynastie éphémère dans l'histoire politique du Grand Ling. Elle fut intrônisée en 1372 avec Wong Yanron en premier empereur qui nomma Qian Shundi Marquis de l'Indulgence Absolue comme Sang Liu l'avait fait en -60. Cela devait marquer la continuité entre les Wong et les anciennes dynasties Qin. Mais le Grand Ling ayant subit 30 ans de ségrégationnisme baratouquène, le peuple n'octroya jamais sa confiance aux Wong qui passèrent leurs quarante-huit ans du règne à mater révolte sur révolte tout en tentant sans succès de réformer l'Empire. Les Qian avaient instauré un système communautariste, racialiste et basé sur des castes que les Wong avaient repris où les femmes et les homosexuels perdirent tous leurs droits. Les Qin, Nara, Wang, Chu, Daomin, Baratouqènes, Rhen ou encore luangais étaient considérés comme des sujets inférieurs et l’administration était uniquement destinée aux Ushong. De plus, les Wong du Nord cherchèrent à déporter une grande partie des Nara vers le Lanhu afin de peupler un maximum la province de Ushong. Cela permit à l'identité Nara de prospérer dans le Lanhu mais ceux restés sur le continent se révoltèrent en s'unissant aux autres ethnies. Rapidement ce sont les Qin qui, démographiquement majoritaires, firent le plus de dégat. Khaniislel fut incendiée et les Wong furent chassés. Wong Ren Liu, le fils de Wong Yanron, abdiqua en 1420.

Ère des Liang (/ljɑŋ/) :
La Dynastie Liang, d'ethnie Qin, fut la dernière dynastie connue de l'époque féodale. Ce que quasiment un siècle d'occupation étrangère construit, elle s'attacha à le détruire. Quasiment toutes les avancées administratives des Jia furent rétablis notamment les droits des femmes et des homosexuels. La fin du système de caste et la reconnaissance égale des ethnies lingoises fut ordonné par l'empereur Liang Liu en 1421. L'ethnie Chang fut même reconnue, celle-ci avait été persécuté durant tout le règne des dynasties précédentes depuis l'antiquité si bien qu'il ne restait que très peu de membre mais le passé historique marqua le Grand Ling puisque deux villes portaient des noms issues de la langue Chang, Hwajeon et Gwangsan.

Liang Liu organisa une série de grands travaux pour relancer l'économie lingoise et remplir les caisses du trésor impérial. Tout d'abord, il aménagea mieux le Longhe afin de simplifier la circulation fluviale et permettre aux céréales du Wujiang de pouvoir être mieux distribuées à Khaniislel qu'il fit reconstruire et renomma Neijing. Du temps des Qian et des Wong, Khaniislel était une cité fortifiée entourée d'une enceinte et de douves de six kilomètres de côté autour de laquelle une multitude d'habitations plus ou moins désorganisées s'étaient construites. Liang Liu fit construire deux axes principaux nord-sud et est-ouest autour desquels il construisit la nouvelle Neijing. Il réserva les 36 km² de la vieille ville pour la Cité Impériale, c'est à dire une cité réservée aux dignitaires et aux bureaucrates et fit construire en son centre son palais impérial, le Palais Pourpre ou Cité Pourpre Impériale. Il profita des canaux entourant l'enceinte de la Cité Impériale pour construire tout un réseau de canaux et d'egouts permettant l'évacuation des eaux grises ainsi que l'assèchement des marais du delta du Longhe. Pas loin de 30'000 lingois travaillèrent sur ce chantier en l'espace de seulement dix ans.
Liang Liu relança la diplomatie lingoise notamment en envoyant de nombreux cadeaux diplomatiques au Negara Strana, aux Xin, au Tahoku ou encore au Burujoa. Les cadeaux envoyés aux Ramchoures et aux Xin furent mal prit par la population qui était encore traumatisé du siècle dernier.

Sous les Liang, l'intensité des découvertes scientifiques fut bien moins soutenu que sous les Jia ou les Xian mais l'Ère des Liang fut surtout propice pour les Arts notamment la littérature, la peinture et tout ce qui attrait au Beau jusqu'aux jardins. Il faut reconnaitre que l'invention de l'imprimerie permit la réédition d'ouvrages intellectuels des siècles passés et leur diffusion plus massive alors que certaines rares inventions faites sous les Qian furent étudiées comme un automate en forme de tigre ou des fontaines avec des balles dansants sur leur jet. De plus, la chrétienté commença à s'installer notamment parce que l'époque des Liang fut propice au commerce et particulièrement celui avec les jésuites euryciens. Sous le contacte des jésuites, les lingois perfectionnent même des technologies comme l'artillerie et la poudre à canon.

L'incroyable longévité de la Dynastie Liang fut largement liée à ses talents diplomatiques ainsi qu'à la qualité de vie de ses sujets et une exceptionnelle période de paix climatique qui dura presque 410 ans. Mais sous Liang Youlang, les puissances occidentales furent cantonnées à certains ports et les échanges avec l'extérieur furent drastiquement réduits. Ce fut le début de la politique isolationniste lingoise en 1623. Celle-ci dura jusqu'en 1824, date à laquelle le dernier Liang abdiqua au profit de la Dynastie Ling. Durant les 201 ans d'isolationnisme, le Grand Ling accusa d'un immense retard sur les nations du monde, elle qui se disputa la première place avec les Ushong pendant des siècles.
Lorsque Ling Huangong, un notable de Fengling, chercha à développer le commerce de thé avec l'occident ; il fut emprisonné par les autorités pour tentative de contrebande ce qui réveilla un ras le bol face au régime interdisant tout commerce avec l'étranger.
Durant sa captivité qui dura deux ans, il écrivit un Essai politique libertaire inspiré de mouvements étrangers similaires. En 1819 il sorti de prison et commença à protester publiquement contre le régime tout en faisant la lecture de son essai et cherchant à ralier des soutiens partout notamment à l'étranger. Il fut condamné à mort en 1822 mais se révolta et avec lui, de nombreux lettrés et notables exigeant une ouverture du pays.
La révolte s'intensifia et finie par se transformer en révolution exigeant des libertés, des droits civiques et la fin du protectionnisme maladif instauré par les empereurs liang. Le pays s'embrasa par-ci et par-là notamment dans le Hexie où des questions sociales commencèrent à se poser. Finalement, les insurgés se réunir pour mener des opérations révolutionnaires contre le régime. En 1824, Ling Huangong arriva aux portes de Neijing qu'il menaça d'incendier si les autorités défaites ne se rendaient pas formellement. Elles refusèrent et les troupes ling pénétrèrent la Cité Impériale et déposèrent le dernier empereur Liang qui demanda de pouvoir pratiquer le rituel du zishi (en lingois classique : 自尽, litt. "Se donner la mort"), plus connu sous le terme nara de Seppuku (en lingois classique : 切腹, litt. "Couper le ventre"). Son voeux lui fut accordé et il mouru dans l'enceinte du Palais Pourpre le 05 juin 1824. Le lendemain, Ling Huangong proclama l'empire Qin des Ling, connu sous le nom de Grand Ling.


Histoire moderne : 1824 à nos jours

Première exposition industrielle de Zhenzhou en 1877.
Crédit HRPLa première Exposition Industrielle Domestique. Kobayashi Kiyochika, 1877. (Bibliothèque nationale de la Diète).

Ère des Ling (/lɪŋ/) :
Un jour je remplirai cette section. Promis.


Armoiries du Grand Ling.

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🙞 CHAPITRE TROIS 🙜
Géographie et Climat.


Le Grand Ling est l'un des plus grands pays du continent avec une superficie totale de 803'422 km² dont 761'662 km² de territoire métropolitain. Situé en Nazum, le Grand Ling est bordé au nord par le Tahoku, au nord-est par la mer d'Azur, à l'est par le Negara Strana, au sud par le Xin et enfin au nord-ouest par le Burujoa.

Grâce à sa taille et sa position, l'Empire dispose d'un climat assez homogène sur toute sa superficie. Celui-ci est plutôt subtropical humide-tropical du fait de la proximité avec l'équateur et de ses chaînes de montagnes retenant une partie des nuages envoyés par le vent. Les étés sont longs, chauds voir très chauds et humide d'avril à octobre. Les hivers, eux, sont frais, mais la neige est extrêmement rare en dessous de 3'000m d'altitude. Quant aux automnes et aux printemps, ceux-ci sont très courts et doux voir, parfois, chauds. La température moyenne varie de 13°C en janvier à 32°C en août avec un record de chaleur en 2001 à 38,7°C le 20 août et un record de froid en 1983 à -2°C le 08 janvier.
L'été, de forts nuages porteurs de pluies sont bloqués par les monts Yushan et par les monts Lianhua ce qui provoque de forts épisodes de pluie. Cette mousson, aussi désignée comme la saison des pluies, s'étend de fin-mai/début juin à mi-novembre et est caractérisée par une pluviométrie allant de 843 millimètres dans les zones les plus sèches à 1'203 millimètres dans les zones les plus humides. Dans l'archipel du Lanhu, des typhons sont également présents de mai à octobre avec un paroxysme de mi-août à mi-septembre.


Carte topographique du Grand Ling.
Carte topographique du Grand Ling.


Le Grand Ling bénéficie d'une diversité de paysage assez exceptionnelle pour sa taille. Par exemple, la vallée du Longhe dans le Wujiang est une succession de petites collines recouvertes de champs tandis que le Longwu abrite de grands massifs de foret tropical. Le nord, lui, est plus sec avec des massifs forestiers moins importants et quelques collines sur lesquelles poussent plusieurs variétés de thé réputées dont deux endémiques. De plus, on retrouve deux chaînes de montagne principale que sont les Monts Yushan au sud et les Monts Lianhua au nord où se trouve, par ailleurs, la montagne sacrée des lingois, le mont Yanlei

🔍Mont Yanlei vu depuis une petite ville au sud de Lanji (Hexie).
Mont Yanlei vu depuis une petite ville au sud de Lanji (Hexie).
Crédit HRP :Mont Agung vu depuis Sunset Point à Bali (Indonésie).

La capitale fédérale, Neijing, se trouve sur le delta du Longhe dans la province du Qin. Ce dernier est le plus grand fleuve du pays et prend sa source dans la chaîne de montagne du Yushan au sud du Grand Ling. On trouve une multitude de lacs et rivières en plus du fleuve Danhe coulant dans le Hexie et le fleuve Jianhe coulant dans le Longwu et le Qin. Le Longhe est un fleuve quasi sacré pour les lingois, car il a, de tout temps, revêtu une grande importance en étant un foyer pour la civilisation lingoise ainsi qu'un vecteur économique majeur. Par ailleurs, il a toujours régulé la vie des populations vivant autour par ses crues capricieuses et destructrices.

Administration
Le Grand Ling est divisé en sept provinces unies qui forment ensemble l'État fédéral lingois. Ces provinces reprennent plus ou moins le tracé des territoires historiques du Grand Ling et notamment des anciens royaumes antiques. Ainsi, on retrouve la province du Hexie et de Zhenzhou au nord, celle du Qin et de Longwu à l'est ; celle du Chuangzhi à l'ouest ; celle du Wujiang au sud et enfin, au large du Grand Ling, l'archipel du Lanhu. Jusqu'en 1954, on trouvait encore un Territoire Non Incorporé au Grand Ling : l'île de Honoka au large de Kagami, dans le comté de Torioka. La population de l'île vota son rattachement au Lanhu qui fut validé par la Cour Législative et officialisé en 1957.

À l'échelle locale, les provinces sont divisées en comtés, eux-mêmes divisés en municipalités. On retrouve ainsi :
Qin - 4 comtés :
    Qinglongzhou,
    Longheguan,
    Fenghuangyuan,
    Mingyung.
Longwu - 5 comtés :
    Balisari,
    Ubudraya,
    Kutasari,
    Phraathong,
    ...Sukhothrai.
Wujiang - 21 comtés :
    Tengriala,
    Kharkhorium,
    Orkhonval,
    Ulaanbaatar,
    ...Khovd,
    Tsetserleg,
    Seongjindo,
    Hwangsuri,
    Cheongwado,
    Tiandu,
    Xiashan,
    Yunshan,
    Lianhua,
    Jinlong,
    Yucheng,
    Baoshui,
    Huoshan,
    Donghai,
    Shuangfeng,
    Wulong,
    Nanhai.
Chuangzhi - 13 comtés :
    Gyeongseon,
    Baekdo,
    Namsanhae,
    Jinjuhyang,
    ...Donghaechon,
    Yeongseong,
    Ilsangwon,
    Chaiyasorn,
    Lanxi,
    Xinyuan,
    Jianshui,
    Fuyuan,
    Qiantaishan.
Hexie - 12 comtés :
    Varanipura,
    Gangeshvar,
    Jaipurnagari,
    Kanchipuram,
    ...Haridwar,
    Bhopalgadh,
    Yamashiro,
    Hanayama,
    Zhenyuan,
    Baoding,
    Dunhuang,
    Fuzhou.
Zhenzhou - 1 comté :
Zhenzhou.
Lanhu - 4 comtés :
    Fujikawa,
    Sakuragawa,
    Kitsunemori,
    Torioka.

Relief
Le Grand Ling est marqué par la montagne puisque environs 40% de son territoire se trouve au-dessus de 1'000m d'altitude. Les géographes de l'Institut Impérial de Géographie (en lingois classique : 大灵帝国地理研究所, en lingois standard : Da Ling Diguo Dili Yanjiusuo, en anglais : Great Ling Imperial Institute of Geography, abrégé : DLDY ou GLIIG) considère véritablement quatre grands ensembles avec la chaîne de montagne du Yushan dans le nord et à cheval avec l'empire Xin et le Negara Strana ; les Grandes Plaines, un ensemble de plaines et de collines mamelonnées qui s'étendent du Wujiang jusqu'au littoral Qin en passant par le Longwu et concentre la quasi-totalité de l'agriculture lingoise ; la chaîne des Monts Lianhua et ses plateaux puis les Petites Plaines qui couvrent la quasi-totalité du Hexie.

Monts Yushan
La chaîne des Monts du Yushan est un massif montagneux situé au sud du Grand Ling, à l'est du Wujiang et au sud du Chuangzhi et dont le point culminant, le mont Weilin, culmine à 4'938m. Cette chaîne est à cheval entre le nord de l'empire Xin, le Grand Ling et l'ouest du Negara Strana et forme le plus gros massif du pays et l'un des plus imposants de la région. Le sud du massif est marqué par d'importantes concrétions de grès et de calcaire. Au sud, on retrouve des piliers de grès dont certains atteignent les 200 m de haut et dont le point culminant de cette formation rocheuse est le mont Tianguan qui culmine à 1'518 m.

Concrétions de grès typiques du sud de la chaîne des Monts du Yushan (Wujiang).
Concrétions de grès typiques du sud de la chaîne des Monts du Yushan (Wujiang). 🔎

Point culminant de cette partie des Monts du Yushan, le mont Tianguan à droite de l'image et la Porte du Ciel (Wujiang).
Point culminant de cette partie des Monts du Yushan, le mont Tianguan à droite de l'image et la Porte du Ciel (Wujiang). 🔎

La Porte du Ciel vu de la base du Grand Escalier Celeste qui marque le début de l'ascension vers le sommet du Tianguan (Wujiang).
La Porte du Ciel vu de la base du Grand Escalier Celeste qui marque le début de l'ascension vers le sommet du Tianguan (Wujiang). 🔎

Route secondaire permettant d'accéder à Shangri-La ainsi qu'au Tianguan.
Route secondaire permettant d'accéder à Shangri-La ainsi qu'au Tianguan. 🔎

Crédit HRP :Respectivement : Pilier de grès du Parc forestier national de Zhangjiajie (Hunan, Chine) ayant entre autres servi aux décors de Pandora dans Avatar de James Cameron ; le mont Tianmen situé dans le Parc national du mont Tianmen, à 8km de Zhangjiajie ; un zoom sur l'escalier situé à la base du Mont Tianmen et enfin la route d'accès à l'escalier du mont Tianmen.


En montant au nord ainsi qu'en altitude, loin du Tianguan et en se rapprochant de plus en plus de Qingyun ; la végétation se fait bien plus rare et ce sont de seconds massifs qui se découvrent en calcaire principalement. Enfin, vers 4'800m est atteint l'étage nival du Yushan où le renouvellement de neige continu favorise le phénomène abusivement appelé de « neiges éternelles ». C'est sur un plateau à 4'813 m que se trouve la source du Longhe qui irrigue les Grandes Plaines. En effet, sa source se compose principalement du renouvellement de la glace et des précipitations sous forme de neige qu'on retrouve à l'étage nival.
Grandes Plaines
Complétion en cours.

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