27/03/2015
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[ENCYCLOPEDIE] La Civilisation lingoise

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🙞 LA CIVILISATION LINGOISE 🙜
Encyclopédie sur l'empire du Grand Ling.

Armoiries de l'Empereur.


Sommaire :
I. GÉNÉRALITÉS

II. HISTOIRE

III. GÉOGRAPHIE ET CLIMAT

IV. ORGANISATION ADMINISTRATIVE

V. DÉMOGRAPHIE

VI. ÉCONOMIE

⮚ VII. SOCIÉTÉ

⮚ VIII. POLITIQUE

⮚ IX. INFRASTRUCTURE

⮚ X. ÉDUCATION

⮚ XI. SCIENCES ET CULTURE


Armoiries du Grand Ling.
3321
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🙞 CHAPITRE PREMIER 🙜
Généralités.


Le Grand Ling, en forme longue, l'empire du Grand Ling (en lingois classique 大靈帝國 et en lingois standard : Da Ling di guo), parfois surnommé « empire du Milieu » ou empire de la « Vieille Dynastie », est un empire s'étendant sur 803'422 km² dont 761'662 km² de territoire métropolitain. Situé en Nazum, le Grand Ling est bordé au nord par le Tahoku, au nord-est par la mer d'Azur, à l'est par le Negara Strana, au sud par le Xin et enfin au nord-ouest par le Burujoa. Son climat est principalement subtropical-tropical du fait de sa proximité avec l'équateur.

Le Grand Ling est l'un des derniers vestiges du Grand Empire Ushong des Wong dont l'actuelle dynastie des Xin prit le contrôle au XIVe siècle. En effet, peu de temps après cette guerre civile, une branche cadette réfugiée sur la péninsule de Qin (sur les rivages lingois de la mer d'Azur) fonda la dynastie des Liang qui eut pour successeur la dynastie des Ling. Ce changement dynastique est probablement l'élément qui permit au Grand Ling de survivre à une hypothétique guerre de conquête de l'empire Xin. Sous l'actuelle dynastie des Ling en place depuis 1824, le Grand Ling connaît une période de prospérité et de réforme majeure. L'Absolutisme est abandonné au profit d'une monarchie constitutionnelle où l'Empereur conserve un immense poids spirituel et politique, bien que très largement favorisé par son influence plutôt que par de réels pouvoirs garantis. Les mœurs se libéralisent sans pour autant embrasser le progressisme jugé « à outrance » de la gauche socialiste voir communiste, ainsi, une forme de social-libéralisme apparaît comme plus mesuré et préféré à l'extrémisme de gauche comme de droite par opposition au conservatisme de nombreux monarchistes classiques ou à l'extrême minorité de nationalistes républicains.


Empire du Grand Ling
大靈帝國 / Da Ling Di Guo


Drapeau du Grand Ling
Drapeau du Grand Ling.
Armoiries du Grand Ling
Armoiries du Grand Ling.

Devise : Ainsi va la vie, ainsi va l'Empire
Hymne : L'Empire du Grand Ling se tient héroïquement dans l'Univers
Fête nationale : 19 juin
Événement commémoré : Proclamation de la Dynastie Ling

Carte du Grand Ling.Carte des frontières du Grand Ling


Administration


Forme de l'État : Monarchie de droit divin, constitutionnelle et fédérative
Chef de l'État : Sa Majesté Ling Chongsheng, de la Maison Ling
Chef du gouvernement : Monsieur le Premier Ministre, PEIFU Li, Chef du Cabinet de Sa Majesté
Président de la chambre haute : Son Excellence, WANG Jia, Chancelier de la Chambre des Pairs
Président de la chambre basse : Son Excellence, NAKAMURA Hiroshi, Chancelier de la Chambre des Députés
Parlement : Cour Législative
Chambre haute : Chambre des Pairs
Chambre basse : Chambre des Députés
Langues officielles : Lingois classique, lingois standard
Autre langue reconnue : anglais, coréen, japonais
Capitale : Neijing (Province de Qin)


Géographie


Plus grande ville : Neijing
Ville la plus peuplée : Zhenzhou (27,8 millions d'habitants)
Superficie totale : 803'422 km²
Fuseau horaire :
    KMT +16 : Wujiang
    KMT +17 : Qin, Hexie
    KMT +18 : Lanhu


Histoire


Premiers peuplements : 90'000 av. J.-C.
Civilisation Zuxian : 1'200 à 700 av. J.-C.
Les Cinq Royaumes : 700 à 600 av. J.-C.
Dynastie Qin : 600 à 60 av. J.-C.
Onze pays et des Trois Royaumes Barbares : 380 à 798 ap. J.-C.
Dynastie Jia : 983 à 1290 ap. J.-C.
Dynastie Liang : 1420 à 1824 ap. J.-C.
Dynastie Ling : 1824 à en cours


Démographie


Gentilé : Lingois, Lingoise (plus rare : Qinanese, Ushonganese)
Population totale (2013) : 110'883'007 hab
Densité : 138,01 hab./km²


Économie


PIB nominal (2013) : 505 milliards de $
PIB nominal par hab. (2013) : 4 554 de $
Taux de chômage (2013) : 4,09%
Dette publique brute (2013) : 37,04%
Monnaie (2013) : Tael d'Or (Tø, TO)


Divers


Code ISO 3166-1 : EGL, GL
Domaine Internet : .gl
Indicatif téléphonique : +86
Code sur plaque minéralogique : GL
Organisations internationales : logo en 20x20 Accords de Sokcho


Armoiries du Grand Ling.

46443
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🙞 CHAPITRE DEUX 🙜
Histoire.


Sommaire :
Préhistoire : 90'000 à 1'200 av. J.-C.

Histoire Antique : -1'200 à 380

Histoire féodale : 380 à 1824

Histoire moderne : 1824 à nos jours


L'Histoire du Grand Ling est extrêmement ancienne et surtout intimement liée, pour une partie du moins, à l'Histoire de l'empire des Ushong. Il serait absurde pour les périodes allant des premiers peuplements jusqu'à l'aube du XIVe siècle de dissocier les deux tout comme il est difficile de dissocier le Ushong de la Ramchourie. S'il fait traiter de l'Histoire dans sa globalité, cet ouvrage s'intéressera uniquement à l'Histoire concernant le Grand Ling et ses dynasties officiellement reconnues, incluant, donc, la Dynastie Wong entre autres.


Préhistoire : 90'000 à 1'200 av. J.-C.

Hominidés vivant dans les plaines lingoises aux alentours de -40'000
Crédit HRPIllustration de Xiaocong Guo pour Académie chinoise des sciences.

Le paléolithique et les premiers peuplements :
Les premiers peuplements du territoire actuel de l'empire remonterait aux alentours de 90'000 av. J.-C. avec Homo erectus arrivant des steppes de la Hanchourie, probablement en suivant les grandes migrations du gibier. En Ramchourie, cette migration donne naissance à Homo Hennianus dans l'actuel Hen alors qu'une partie de cette migration continue plus au sud, occupant notamment les larges zones du Grand Ling actuel. Le territoire luxuriant du Grand Ling et l'abondance de nourriture drainé en partie par le fleuve Longhe, permet l'essor du peuplement de la région ainsi que l'hybridation avec des espèces Homo proches comme Homo denisovensis. Ces hybridations semblent avoir permit au genre Homo une meilleure adaptation des forêts équatoriales de Nazum et des forêts tropicales lingoises.
Malgré le développement rapide des populations, comme en témoigne la multitude d'ossements retrouvés dans des grottes du Wujiang et du Chuangzhi, Homo denisovensis va très vite se confronter à Homo sapiens arrivé aux alentours du quarantième millénaire avant J.-C.

En effet, la découverte d'ossement d'Homo sapiens dans des grottes autour de Wuyuan en 1930, parait confirmer l'idée d'un peuplement relativement tardif de l'espèce qui rentra probablement en concurrence pour le contrôle des sources de nourriture de la vallée du Wujiang. Aux alentours de dix mille ans plus tard, on retrouve des rites funéraires comparables à ceux vu ailleurs, notamment en Eurycie. L'Homme dit de Fengtai est un homme moderne qui pourrait avoir reçu une sépulture comme en témoigne de nombreux objets très basiques en os et de la poudre d'hématite répandue tout autour de ses ossements. Il est vraisemblablement issu d'une tribu de chasseur-cueilleur du Chuangzhi. La position géographique très proche du Longhe pourrait d'ailleurs être un facteur témoignant des capacités de pêcheur de l'Homme de Fengtai.
Le groupe humain de l'Homme de Fengtai aurait vécu des milliers d'années dans les plaines du Grand Ling avant d'être remplacé par un autre groupe d'Hommes modernes dont le génome témoigne d'une grande proximité avec les lingois actuels et pourrait, donc, être l'ancêtre commun.

Des innovations propres au Grand Ling sont observés dès la fin du Paléolithique supérieur comme l'utilisation de la céramique entre 20'000 et 15'000 av. J.-C. comme en témoigne les découvertes à Gwangsan ainsi qu'à Yunhe ou encore dans le Qin. Progressivement, les populations de chasseur-cueilleur ont commencé à broyer et piler des végétaux comme du riz sauvage ou du millet sauvage alors que l'utilisation de céramique s'est répandue avec des techniques localement isolées. La plus ancienne poterie de cette époque retrouvée sur le site de Fengtai en 2001 comportait des traces de petits crustacés.

L'Holocène et la sédentarisation des peuplements :
La sédentarisation de ces populations ne s'observe qu'à partir des débuts de l'Holocène, soit approximativement en 10'000 av. J.-C. En effet, des céramiques plus avancées sont retrouvées à Yunhe, Neijing et Kota Tua correspondant à des comportements nouveaux. De grandes traces de riz sauvage et de châtaigne d'eau sont retrouvées dans leurs habitats, laissant confirmer cette hypothèse par le fait qu'ils se mettent à faire des stocks. De premiers outils complexes en pierre polie sont, d'ailleurs, retrouvés.
Le Néolithique est une période révolutionnaire pour l'Homme puisqu'il voit l'émergence de nouveaux modes de consommation. En effet, Homo sapiens apprend à produire ses ressources alimentaires, notamment grâce à la domestication. Entre 6'000 et 5'000 av. J.-C., l'Homme domestique le riz et le millet, comme en témoignent des traces retrouvées de ces deux céréales dans des silos.
L'évolution des modes de consommations se poursuit avec les animaux que l'Homme domestique, particulièrement le porc, le bœuf et le poulet. On retrouve des traces de loup, mais cela ne semble pas avoir été pour la consommation, car à l'inverse des os de porc ou de poulet découvert à Neijing en 1989, aucune trace de dent ou d'outil n'a été constatée. Il se pourrait que ce soit pour la chasse parce que malgré tout, les Hommes continuaient la prédation et la cueillette.

Le néolithique et la révolution agricole :
Mille ans plus tard, la variété céréalière cultivée par les Hommes est plus importante. On y retrouve le blé, l'orge et l'avoine en plus de deux variétés de riz et le millet. Outre la multiplication des connaissances, cette multiplication des espèces cultivées pourraient résulter de changements climatiques ou de maladies sur les variétés céréalières favorisées jusqu'ici. En effet, dans les premiers villages du néolithique, notamment ceux autour des marais de Yunhe ou dans le Chuangzhi, une multitude de murs et de faussées sont mis au jour pouvant témoigner d'une volonté de se protéger et de drainer un excédent d'eau occasionné par les moussons nouvelles. À partir de 3'000-2'000 av. J.-C. des formes archaïques de royaumes émergent. On constate l'émergence également d'outils plus détaillés comme des vases en terre cuite et peint ou des outils plus raffinés ainsi que des pièces d'art en jade ou en bronze, propre au Grand Ling.
Il faut toutefois attendre encore un millénaire pour que les premières formes attestées d'écriture voient le jour à Kota Tua et parallèlement, dans le Wujiang comme le Qin ou à Hanlin dans le Hexie. Il est possible que plusieurs civilisations voisines aient commercé ou se soient alliées contre d'autres, comme en témoignent les objets d'art de Kota Tua retrouvé à Fengtai et à Tianhan.


Histoire Antique : -1'200 à 380

Le massacre des Xian.
Crédit HRPBrûler les livres et enterrer les lettrés, les Illustrations de l'Empereur. Zhang Juzheng, XVIIIe siècle.

Civilisation Zuxian (/zuː.ʃiː.æn/) :
L'avènement des premiers royaumes archaïques autour du troisième millénaire permet l'essor de la Civilisation Zuxian (/zuː.ʃiː.æn/), jugée comme la civilisation à l'origine de plusieurs autres civilisations de la région. On ne sait pas grand-chose de cette dernière sinon que le royaume archaïque le plus important qu'elle occupait était celui autour de Kuta Tua dans le Longwu. Cette civilisation fut relativement avancée sur son temps, si bien qu'on lui attribue la naissance de l'écriture au Grand Ling en 1'200 av. J.-C. marquant le début de l'Ère antique au Grand Ling.

Étant donné que les formes d'écritures retrouvées ailleurs qu'à Kota Tua sur la même période, comme dans le Wujiang, dans le Qin et le Hexie ; on présume que la civilisation Zuxian s'était développée partout dans les plaines lingoises suivant principalement le Longhe mais également le Danhe. L'absence d'écrits suffisants empêche tous spécialistes de retracer l'existence complète de la Civilisation Zuxian. Il est cependant largement commun de penser qu'ils ont apporté des techniques de construction, une spiritualité et probablement des techniques d'élevage et de culture jusqu'ici ignorées de tous. De plus, la topographie spécifique du Grand Ling a permis la multiplication de spécificités locales. Le massif du Luanhua au nord du Chuangzhi a progressivement isolé les Zuxian de Hanlin qui ont commencé à développer leur propre dialecte dont on retrouve quelques très rares caractères encore aujourd'hui dans les dialectes locaux. Ce procédé a été le même à Yunhe comme à Fengtai.

Les Cinq Royaumes :
Cela explique pourquoi, dès le septième siècle, les Qin (/tʃin/), les Wang (/wʊ ɑ̃ɡ/), les Chu (/tʃu/), les Nara (/nɑːrɑ/), les Luangais (/luɑ̃ɡɛ/), les Rhan (/ʁan/), les Baratouquène (/baʁatuken/) et les Daomin (/daomin/) forment alors les ethnies principales du Grand Ling et se divise le pays en cinq royaumes. Les Qin, Wang, Chu, Nara et Luangais prédomine les autres et règne autour des capitales provinciales actuelles. Par exemple, les Qin fondent leur royaume éponyme autour de l'actuelle Neijing quand les Wang eux règnent autour de Fengtai dans le Chuangzhi, que les Chu vivent autour de Yunhe dans le Wujiang et les Nara peuplent les plaines autour de Zhenzhou laissant aux Luangais la pleine jouissance des plaines et du littoral bordant Lanji.
Mais il ne faut pas oublier la présence des Daomin autour de Tianhan et Kota Tua, celle des Rhan autour de Qingyun et enfin les Baratouquène du côté de Wuyuan dans le Yunhe et proche parent des ethnies ramchoures.
Si la majorité des livres d'histoire a retenue les Cinq Royaumes, il faut reconnaître que la division politique du Grand Ling est en réalité bien plus complexe notamment parce que beaucoup de ville de cette époques s'auto-gérèrent et formèrent de petits royaumes vassaux des Cinq. Par exemple les cité-états construites sur les actuelles Kota Tua et Tianhan étaient des vassaux des Qin en guerre sans cesse avec les Wang du Chuangzhi. Les Rhan, les Baratouquène et les Chu formaient une sorte de fédération dirigée par Yunhe qui profitait de sa position centrale dans la région et de sa très forte irrigation liée aux marais bordant la capitale pour jouir d'une agriculture exceptionnelle lui valant le surnom encore actuel de « Grenier du Grand Ling ». A partir du sixième siècle avant J.-C., l'ethnie Qin prit de plus en plus d'importance dans la région car elle bénéficia d'une frontière naturelle au nord à l'est et au sud ainsi qu'un très large littoral pour profiter d'une surabondance alimentaire. Le littoral se borda de village de pêcheur devenant des petites villes puis des centres urbains d'importance. Du côté du Hexie, les Chu renforcèrent également leur territoire en bénéficiant de nombreuses années d'abondance pour développer une agriculture riche ainsi qu'une position de choix sur le Longhe. Les marais de Yunhe virent la multiplication des cultures de riz et la fédération avec les baratouquène de Wuyuan assura un contrôle à l'ouest pendant que la chaîne du Tianhan ferma l'est et que la frontière avec le royaume des Wang fut sans cesse modifiée au gré des conflits. Au nord, Luangais et Nara s'arrachaient les plaines entourant Hanlin notamment pour l'eau mais parce que le territoire central était propice à l'agriculture. En d'autres termes, les conflits étaient réguliers et se concentraient autour des terres arables du pays. Profitant de sa stabilité et de la quasi absence de conflit majeur, le Royaume des Qin devint de plus en plus prédominant jusqu'à la fondation de la Dynastie Qin en -600 et du premier empire lingois.

Ère des Qin (/tʃin/) :
Cette période ethnocentrée sur la Dynastie Qin émergea dans une situation politique difficile au Grand Ling. Elle fut le résultat d'une alliance entre les Wang du Chuangzhi et les Qin. Si l'alliance bénéficia plus aux Qin qui en profitèrent pour instaurer un régime dirigé par et pour eux, elle devait permettre à la base de lutter contre la Dynastie Chu dont les incursions au sud de Fengtai se faisaient de plus en plus nombreuses. En réponse à cette alliance, les Chu décidèrent de s'allier aux Nara isolés. Aux alentours de -550, les chroniques lingoises racontèrent la première guerre dynastique de la période suite à l'« Incident de Baojin », actuel Hwajeon dans le Chuangzhi. Toutefois, l'assistance limitée des Qin qui durent empêcher les Nara de pénétrer leur royaume au niveau de Shucheng agaça les Wang qui finirent par se retourner contre les Qin dans une alliance éphémère avec les Chu. En réponse, les Qin s'allièrent aux Luangais en promettant un soutien total pour récupérer Hanlin sous contrôle Nara. Pendant que les Luangais firent la guerre aux Nara, les Qin retournèrent le gros de leurs forces vers le Chuangzhi et prirent Huanyan puis Gwangsan pendant que les Chu rompirent l'alliance avec les Wang et arrivèrent aux portes de Fengtai. En -546, les Wang se replirent dans l'actuel Mireu et proclamèrent leur soumission.

Aux alentours de -530, les Luangais vainquirent les Nara mais considérèrent l'alliance avec les Qin dépassée car, protégés derrière le Lianhua ils se crurent intouchables des Chu qui occupaient toujours la partie sud du Chuangzhi jusqu'à Fengtai. Cinq ans s'écoulèrent avant que les Luangais obtinrent la fin de leur union avec les Qin. A cette même période en -525, les Qin prirent d'assaut Mireu en punission contre les Wang qui refusaient de payer le tribut à la Dynastie. Cela créa un sentiment de revanchardisme et des rapprochements entre Chu et Wang s'opérèrent contre les Qin maintenant affaiblis au nord.
Si la rebellion ne prit pas jusqu'en -524, les impôts de plus en plus écrasants pour les populations et les victoires successives sur les Chu rabattèrent les cartes pour la Dynastie Qin qui vit Chu et Wang s'unir pendant que les Nara déclarèrent leur indépendance des luangais. En représaille, les Qin firent assassiner tous les captifs Chu capturés lors du sac de Fengtai en -523. Les armées Chu, Wang et Nara bénéficièrent de l'appuie de paysans pour s'emparer de plus en plus de territoire si bien qu'en -522, le Chuangzhi était quasi intégralement sous contrôle des Wang et des Chu pendant que les Nara étaient aux portes de Hanlin. En -520, les Qin furent repoussés jusqu'à l'actuelle province éponyme et une paix leur fut imposée. Il s'écoula deux ans avant que les Wang - qui avaient pris la tête de l'Alliance depuis - décidèrent d'en finir définitivement avec les Qin et profiter de l'éviction de la Grande Dynastie pour conquérir les autres.
En -517 et alors que les Qin furent repoussés jusqu'à Baishui, l'Empereur Qin envoya un émissaire aux Chu avec des faux descréditant les Wang ainsi qu'une proposition d'alliance. La Dynastie Chue ne répondit pas mais son union avec les Wang fut remise en question ce qui offra assez de temps aux Qin pour réveiller leur ancienne union avec les Daomin tout en contactant les Nara et les Luangais dans l'optique de proposer une grande union contre les Wang et les Chu. Dix ans plus tard en -507, les Wang étaient entièrement défaits et vassalisés de force alors que les Chu furent repoussés jusqu'à Hwajeon et qu'un traité de paix éternelle fut imposé. Ce traité fut renforcé par l'union de la princesse Chu à l'héritier Qin. En -506, les deux empereurs décédèrent à quelques mois d'intervale offrant au couple principer le pouvoir d'un territoire qui s'étendit de Baishui jusqu'à Longjing et de Tianhan jusqu'à Xianxia. Ce fut le début de l'âge d'Or de la Dynastie dont l'apogée fut en -495 et perdura jusqu'en -103.

En -103, une épidémie de peste débuta dans l'empire des Qin au niveau de Wuyuan et mit un an à se propager jusqu'à Qinjing, capitale des Qin et situé à l'emplacement de l'actuelle Neijing. L'Âge d'Or ayant permit l'érection de nombreuses routes et de centres urbains, la maladie profita de cette organisation du territoire pour sans cesse faire des ravages malgré les avancées en matière de santé de la Dynastie. Pendant quarante ans, des épisodes de pestes plus ou moins intense frappèrent l'empire des Qin, empêchant toutes nouvelles avancées territoriales et bénéficiant aux luangais et aux Nara tenus jusqu'ici de l'autre côté du Lianhua. En -60 la population qin était essouflée par des décennies de peste et de mauvaises récoltes. Les réformes du pouvoir central pour relancer l'économie, elle aussi à bout de souffle, et l'augmentation de l'impôt céréalier déclencha une révolte de la paysannerie mené par un propriétaire terrien d'ethnie Qin et vivant à Mingyue ; SANG Liu. La révolte ira jusqu'à réveiller les rivalités ethniques entre Chu, Qin et Wang tout en se propageant partout dans le pays

Ère des Sang (/sɑ̃ɡ/) :
La Dynastie Sang est la seconde Dynastie ayant dominé le paysage politique du Grand Ling. Elle s'étend de -60 à 123 et est marqué par une profonde instabilité qui empêche à la Dynastie de mettre en place les réformes voulues par ceux qui ont placé Sang Liu au pouvoir.
Dès -60 Sang Liu fédéra la paysannerie Chu et convint les descendants de la dynastie de lui apporter leur soutien contre les Qin. Cela conduisit à la conquête de l'empire des Qin en deux ans à peine. Parallèlement, les Wang qui régnaient toujours en tant que vice-rois du Chuangzhi s'insurgèrent et prononcèrent une nouvelle fois leur indépendance. Il fallut attendre -58 et l'abdication du dernier empereur Qin, Qin San Shi Huangdi pour que Sang Liu fut intrônisé. Il créa le titre de Marquis de l'Indulgence Absolue pour le chef de la Dynastie déposée. Cette tradition perdure encore aujourd'hui.
Sang Liu confirma le contrôle de sa nouvelle dynastie sur le Wujiang et réaffirma l'alliance entre les Rhan, les Baratouquène et les Chu. En parallèle, il chercha une alliance avec les Wang pour renforcer son territoire fracturé en deux. De -57 à l'an zéro, la Dynastie Sang tenta de consolider ses frontières au nord tout en développant ses provinces éloignées. L'érection d'un immense mur de plusieurs centaines de kilomètres fut décidé pour protéger la frontière nord des incursions luangaises. Toutefois, ces travaux sont plusieurs fois mis à mal par les Wang qui cherchèrent à récupérer ce territoire naturel, perdu durant la révolte de Sang Liu. En effet la Dynastie Sang, qui régnait à Qinjing, avait annexé à son propre territoire une large bande partant de Xianxia jusqu'à Huanyan.

Un nouvel épisode de peste apparut en l'an 1. La Dynastie Sang décida d'envoyer tous les infectés par delà les frontières de l'Empire, directement au Chuangzhi et notamment à Huanyuan et à Xianxia. Ces territoires traditionnellement Wang se soulevèrent en l'an 2 après de fortes contaminations à la peste. Si les révoltes furent discrètes jusqu'en l'an 10 ; elles doublèrent d'intensité jusqu'à provoquer une gronde généralisé dans la région par des clans locaux ne se revendiquant ni Wang, ni Sang. Dans ce contexte fut créé le très éphémère Royaume de la Grande Paix Celeste qui dura treize ans. En 23, les autorités impériales mirent fin à l'existence du royaume autoproclamé et rétablirent la loi impériale dans le nord du Chuangzhi. Outre l'instabilité provoqué par des guerres d'usures entre Wang et Sang ; l'empire des Sang dû subir de plein fouet des moussons trop importantes provoquant des inondations importantes, des étés trop chauds et des hivers trop froids occasionnant de très mauvaises récoltes plusieurs années de suite. Cela conduisit à l'effondrement de la Dynastie Sang lorsque des notables de Fengling décidèrent de prendre d'assaut Qinling pour mettre fin au « Siècle des Malheurs ». Sans aucune difficulté, le clan Xian parvint à prendre possession d'une Qinjing ravagée par cent ans de calamité. Ils proclamèrent le Royaume des Xian qui devint la Dynastie Xian en 124.

Ère des Xian (/ʃiɛn/) :
La Dynastie Xian ouvrit une période de prospérité et d'abondance ainsi que de stabilité qui dura près de 260 ans grâce, notamment, aux talents de diplomates de ses empereurs et proches conseillers. Sous l'Ère des Xian fut inventé, par exemple, l'ancêtre des sismogrammes actuels ; le Sismocope de FENG Tang à qui on dû également l'ancêtre des odomètres actuels. Mais ce fut également sous les Xian que fut inventé la numération à bâtons, le gouvernail d’étambot, le système de rotation des cultures amélioré ou encore, des systèmes d’irrigation et de harnachement de garrot parmit tant d'autres inovations. Toutefois, la Dynastie Xian est surtout célèbre pour être la Dynastie durant laquelle fut inventée la poudre noire qui révolutionna la guerre dans le monde entier. Les hautes qualités diplomatiques de la Dynastie, son incroyable stabilité, l'absence de calamité climatique majeure durant son règne et surtout son investissement exceptionnel dans les Arts et les Sciences permit rapidement de créer la route de la soie qui partait de Qinjing et remontait le Longhe jusqu'à Yunhe avant de partir vers Wuyuan et continuer hors du Grand Ling vers le nord du continent. Une autre branche descendait de Qinjing jusqu'à Tianhan et parcourait le sud du continent en passant par l'actuel Negara Strana. A partir de 330 et jusqu'à la fin de la Dynastie en 380 ; le pays fut gangréné d'intrigue de cour, des règnes courts, des assassinats, des maladies incurables et autre défiance de la part des voisins. L'unité impériale éclata en 375 lorsque le territoire de la Dynastie se morcéla dans le Wujiang en nombreux royaumes combatants qui se firent la guerre pour accroître leur propre territoire. Les Xian sont incapables d'endiguer ce fléau qui se propagea au Chuangzhi, en 378, où certains royaumes établirent des postes de douane sur la route de la soie ce qui découragea certains marchands et réduisit les approvisionnements à la cour impériale en produits exotiques ainsi qu'en richesse provenant des taxes sur ces produits.

En 380, le Vieil Empereur, Xian Qian fut assassiné avec son héritier, l'impératrice et ses 32 concubines par le vice-roi du Longwu, TRAN Minh, qui se proclama empereur. Les royaumes combattants du Wujiang, ceux du Chuangzhi ainsi que les sympathisans des Xian ou des opposants au vice-roi refusèrent de reconnaître sa légitimité sur l'empire des Xian. Ce geste ouvrit une très longue période d'instabilité de 413 ans et la fin de la période antique du Grand Ling.


Histoire féodale : 380 à 1824

Le paysan rendant hommage à son seigneur.
Crédit HRPProfiter des Antiquités. Du Jin, rouleau suspendu de la fin XIVe début XVe (Musée du Palais National de Taipei).

Les historiens lingois font débuter l'époque féodale à partir de 380, date à laquelle la grande Dynastie des Xian s'effondre. Cette époque perdure jusqu'en 1824 c'est à dire, à l'effondrement de la Dynastie Liang et l'intrônisation de la Dynastie Ling. Elle débute par l'Ère des Onze pays et des Trois Royaumes Barbares.

Ère des Onze pays et des Trois Royaumes Barbares :
Durant l'Ère des Onze pays et des Trois Royaumes Barbares, la situation était terriblement instable sur le territoire du Grand Ling. Seule les Dynastie Luangaises et Nara parviennaient à maintenir une relative stabilité au détriment de territoires vastes et fastueux comme les dynasties précédentes l'avaient laissé. Du IVe au VIe siècle, on constata une léthargie à tous niveaux dans les civilisations lingoises. D'abord sur le plan des sciences et des arts qui détonnaient avec les siècles précédents mais aussi et surtout sur les frontières qui changeaient très régulièrement. Les alliances scellées ne duraient jamais plus que le temps de leur besogne car un climat tendu de defiance s'installa. Officiellement, le Grand Ling n'était divisé qu'en trois royaumes qui étaient dirigés par les Wang, les Qin et les Chu mais les vassaux théoriques de ces roitelets dirigaient leurs fiefs en toute autonomie.

Toutefois, à partir de 780, Wu Yuan, vice-roi du Qinpai et seigneur Qin parvint à accroître son influence vis-à-vis de ses pairs grâce à divers stratagèmes diplomatiques. Il parvint à guider les autres seigneurs Qin dans un sens unique et refonder un semblant d'État centralisé avant de se faire élire roi du Royaume des Qin en 782. A cette occasion, il en profita pour réaliser de nombreuses réformes économiques au sein du royaume notamment en relançant et sécurisant une partie des convois de la route de la soie. Cet excès d'efficacité lui coûta une défiance encore plus accrue des autres royaumes qui se mirent à négocier avec les khanats ramchoures et baratouquènes dans l'optique de mener des raids contre les caravanes de marchands. En 785, Wu Yuan mena en secret des tractations pour unir les héritiers des dynasties Wang et Chu ce qui abouti à l'automne 789. Des célébrations furent organisées pour unir la princesse Chu Fen Hua au prince héritier Wang Yize. Il se débrouilla pour que celles-ci se déroulent dans le Qinpai et lorsque les mariés, leurs proches ainsi que de nombreux seigneurs Wang et Chu furent réunis ; il ordonna l'assassinat de tous par sa propre garde ainsi que des conspirateurs issues des gardes Wang et Chu. Mais, il fit en sorte de les deux dynasties se rejette mutuellement la responsabilité du massacre les entraînant dans une guerre de plusieurs mois. Cette guerre permit au Royaume Qin de rebâtir sa puissance économique et militaire si bien qu'en 790, elle était redevenue la plus puissance Dynastie du Grand Ling. Ainsi donc, elle déclara la guerre aux Wang et aux Chu ainsi qu'aux pays les composant afin de les soumettre et d'unifier une nouvelle fois le Grand Ling, ce que Wu Yuan parvint en 793.

Ère des Wu (/wu/) :
La Dynastie Wu fut marqué par une volonté de cultiver l'image impériale bienfaitrice et forte héritée des Xian. Cela lui permit, d'ailleurs, d'être remarquablement stable sur la majorité de son ère. Elle se concentra donc sur l'effacement d'un régionalisme fort au profit d'une centralisation autour de Qinjing ainsi que sur la restructuration d'un pays uni, riche et prospère. Dans cet optique, le culte de l'Empereur fut développé et en parallèle, le Shintaoïsme fut théorisé par Laocius avant d'être officialisé comme religion d'État en 799.
A l'instar de celle des Xian, l'Ère des Wu vit le développement de nombreuses inovations majeures et inventions précurseures comme la première anesthésie générale ou la rédaction de l'« Art des Sciences mathématiques », reccueil de théorèmes et principes mathématiques dont le principe de Cavalieri pas loin de 1'000 ans avant sa découverte en occident. Les Wu furent également d'incroyables stratèges militaires élevant le pays parmit les plus puissantes nations de leur temps.

Mais, sous ce tableau flirtant parfois trop avec l'image d'épinal, la Dynastie Wu dû faire face à une troisième épidémie de peste venue de la route de la soie et se propageant par l'intermédiaire du réseau routier ultra développé. De plus, le nord de l'Empire était en proie à de forts troubles liés aux raids des khanats baratouquènes et ramchoures. En 863, une succession d'événement conduisit la Dynastie à une grave crise politique. La peste emporta le prince héritier de l'Empereur en même temps que des millions de lingois et une crise économique lié à la fermeture de la route de la soie ainsi que l'épidémie eurent raison des Wu qui décidèrent de progressivement abandonner les frontières septentrionales de leur empire permettant au Royaume de Pankot de s'épanouir autour de Lanji pendant que la Dynastie Nara repoussa elle aussi les frontières de l'Empire de l'autre côté du Lianhua. Dans le Wujiang, les raids des khanats commencèrent à se multiplier avec force. Pendant les 20 dernières années de la Dynastie, de nombreuses révoltes paysannes et nobles continuèrent d'affaiblir le pouvoir central qui reçu son coup de grâce en août 902, alors qu'une terrible sécheresse détruisit la majorité des récoltes de céréales et s'ensuivit une mousson particulièrement violente qui, du fait du sol trop sec, inonda les plaines lingoises entourant le Longhe. La famine qui en résultat fit abdiquer les Wu qui tombèrent après qu'une révolte paysanne pénétra Qinjing pour voler le palais impérial et déposer l'Empereur.

Ère des cité-états :
Pendant près d'un siècle ; aucune dynastie ne parvint à s'installer durablement au Grand Ling. Le pays était divisé en multitude de petits royaumes ne dépassant que très rarement la taille des comtés actuels et ne disposant jamais plus d'une grande ville. Cette période fut abusément nommée Ère des cité-états. Une forme archaïque de démocratie émergea dans certaines cités, influencées par des théories antiques venues en même temps que les derniers marchands d'occident. Cette période démocratique fut en fait très inégale et très imparfaite même si elle laissa entrevoir un début vers les valeurs libertaires qui guideront les réformes lingoises du XIXe siècle. Certaines cités adoptent des lois fondamentales assimilables à des chartes ou des constitutions comme à Qinjing qui fut rebaptisée Renjing ((人京) capitale du peuple). En 923, Renjing édifia une stèle en son centre dénommée « Table des Lois du Peuple » où un ensemble de loi sous la forme d'histoire avec morale fut gravé. La démocratie imparfaite de Renjing prit fin en 978 avec l'arrivée au pouvoir de Jia Taizu, généralissime des armées de la cité qui, revenant d'une campagne militaire contre la cité de Huanyuan dans le Qiantaishan, acquit une grande popularité auprès des notables de la ville ainsi que du petit peuple. Il fit don d'une partie de la fortune obtenue durant sa campagne aux pauvres pour s'assurer le soutien sans faille de la population et une autre encore aux notables de la cité. Parallèlement, ses pairs l'élirent Junhuangdi (empereur des armées), plus haut titre dans la magistrature de la cité. En arrivant au pouvoir, Jia Taizu mit en place de nombreuses réformes notamment pour les pauvres en rendant l'accès aux théâtres gratuits pour eux ou en indémnisant de deux taels d'argent les citoyens tirés aux sort pour participer à l'Assemblée en compensation pour la journée de travail perdu. En parallèle Jia Taizu, réforma l'administration du territoire notamment en recentralisant une partie des cités sous contrôle de Renjing comme Huanyuan et Fengling. En 980, Jia Taizu entama une guerre de trois ans avec les cité-états proches de Renjing afin d'agrandir le territoire. En moins de deux ans, le territoire de la cité faisait les 3/4 de l'actuel Qin. En 983, il se fit voter les pleins pouvoir notamment en bénéficiant d'une forte popularité lié à ses réformes et proclama l'Empire des Qin à l'hiver 983 tout en fondant sa propre dynastie.

Ère des Jia (/dʒiɑ/) :
L'héritage de la démocratie imparfaite fut omniprésent au sein de la Dynastie Jia. En effet celle-ci inculqua des valeurs inédites à la société lingoise comme l'élection de l'empereur par une assemblée composée de ses officiers militaires ainsi que des hauts-fonctionnaires de l'Empire. La nouveauté résultait dans le fait que sous Jia Taizu, l'examen impérial permettant d'accéder au statut de haut-fonctionnaire, n'était plus soumis à une taxe. Si dans les faits tous les sujets de l'empire pouvaient passer l'examen, il était évident que seuls les lettrés en avaient les capacités. Toutefois, le caractère sacré de l'Empereur fut rétablit ainsi donc son élection était bien souvent une simple confirmation du testament public du dernier empereur.
Sous les Jia, les techniques connuent des améliorations inégalées, nourris par l'afflux constant de richesses issues des campagnes militaires et du développement d'une économie reposant non plus sur des pièces dont la valeur était intrasèquement liée au poids mais sur une monnaie fiduciaire avec l'invention du papier-monnaie. L'essor des villes crééa un exode rural qui permit aux cités de prospérer encore plus et développer encore plus de petits métiers urbains pour l'élite citadine. Partout dans l'Empire, l'ancien réseau routier des anciennes dynasties fut rénové et amélioré.

Mais, la Dynastie Jia fut surtout connue pour la condition qu'elle offrait aux femmes et aux homosexuels. Même si les femmes étaient toujours considérées comme inférieures aux hommes, elles jouissaient de plus grandes libertés au sein du foyer, de la maison ou de petites entreprises privées. L'essor économique permit aux femmes à marier d'avoir des dots de plus en plus généreuses, ce qui donna accès aux droits de propriétés pour elles. En ce qui concerne l'héritage, elles obtint un statut égal à celui des hommes ainsi que le droit de disposer d'un commerce si celui-ci n'était pas en concurrence directe avec celui d'un homme. Cette libération de la femme permit même aux femmes de s'éduquer et de voir fleurir une quantité de femmes lettrées, d'écrivaines ou de poétesse. Une classe de courtisane lettrée, s'intéressant aux arts de la danse et du chant fit son apparition par opposition aux prostituées disposant de bonnes manières mais sans connaissances spécifiques pour les arts culturels. Cette classe de courtisane, nommée qi ji, prit de plus en plus d'importance au fur et à mesure qu'elle devenait l'oreille des puissants. La plus connue fut sans doutes Shen Kiko, célèbre poétesse et courtisane réputée pour être la plus belle femme de la Dynastie Jia.

Les couples homosexuels aussi bien feminins que masculins ; ne pouvaient toujours pas se marier entre eux mais n'étaient plus chassés et emprisonnés ou condamnés à mort en raison de leur attirance. Ils devaient simplement être discret et ne pas s'afficher dans la rue c'est ainsi que fleurir de nombreux établissements de thé dédiés aux homosexuels dont certains tombèrent rapidement dans la débauche devenant des lieux d'orgie ou de libertinage. La société shintaoïste vit d'un mauvais oeil le développement rapide de ces lieux de perditions aussi tenta t-elle d'en limiter le développement en faisant fermer les établissements les plus dépravés et en surveillant les autres. Si on ne peut pas parler de révolution sexuelle, le droit d'exister pour les couples homosexuels fut une première au Grand Ling et parmit l'un des premiers à reconnaître certains droits aux homosexuels.

Cette période vit donc également la plus grande expansion territoriale que l'empire ait connu jusqu'ici puisqu'en l'an 1000, l'Empire comprenait le territoire des Chu, des Wang, des Luangais, des Rhan et une partie du territoire des Nara et des Daomin. En 1020, l'Empire soumet les troupes Nara qui finirent par ne disposer que de Zhenzhou et sa proche campagne, se cantonnant donc à une existence de cité-état tributaire des Jia. Toutefois, les Ramchoures et baratouquènes se firent toujours offensifs aux frontières occidentales de l'Empire si bien que l'Empereur ordonna l'érection d'une série de fortification et de fortins devant garantir la sécurité des routes quittant le territoire lingois depuis l'ouest. En 1023 Wuyuan fut récupéré aux baratouquènes et fut élevé en place forte. Ce réseau de fortification mit près de deux cent ans à être achevé mais il permit de maintenir éloigné les khanats. A partir de 1203, les Nara eurent de plus en plus de réticence à l'idée de payer le tribut imposé et continuellement réévalué au gré de l'inflation et des dépenses de l'Empire. Cela obligea Jia Xangfe à conduire une expédition punitive qui conduisit à l'embrasement de la région qui enchaîna les révoltes paysannes d'ethnie Nara. Le village d'Hobuku situé dans l'actuel quartier éponyme à Zhenzhou, devint le centre de la rébellion contre le régime. Une drôle de guerre s'annonça au début durant laquelle les révolutionnaires se laissèrent oublier du pouvoir central pour consolider leurs forces. A l'automne 1205, ils frappèrent Dongbeijing (ancien nom de Zhenzhou) en tuant tous les soldats Jia de la cité. En représaille, les Jia brulèrent le village de Hobuku en enfermant les hommes dans le temple avant d'y mettre le feu. Certaines femmes et enfants furent violés puis tués et les autres envoyés dans le sud de l'Empire pour être mariés de force à des Qin. Cet épisode tragique de l'histoire lingoise fut connu comme étant « La Marche des Larmes ». Dongbeijing capitula peu de temps après et dû payer le tribut ainsi que tous les tributs manqués. Jia Xangfe, qui avait prit plusieurs concubines Nara issue de la Marche des Larmes, décida d'envahir définitivement la cité et de faire pendre plusieurs jours durant et dans leur plus simple appareil, la famille princière de Dongbeijing pour « avoir osé défier le Grand Empire ». L'Empereur fut assassiné par Dame Chifu, concubine issue de la Marche des Larmes, alors qu'il l'avait rejointe dans son lit.

L'Assemblée élu un successeur à Jia Xangfe en la personne de Jia Guojin. Celui-ci offrit puni Dame Chifu en l'ébouillantant vivante pendant deux jours et offrit le pardon aux autres. Il prit l'une d'entre elle en épouse qui lui donna trois fils et fut connue ensuite sous le titre d'Impératrice Jia Xin Yan. Pendant la période qui entoura l'intrônisation de Jia Guojin, Dongbeijing fut une nouvelle fois prise d'assaut par des paysans et notables locaux s'opposant au régime des Jia. Leur révolte permit de récupérer la majeure partie de l'actuel province de Zhenzhou en 1207. En parallèle, les khanats tentèrent des raids contre les fortifications de Wuyuan ce qui obligea Jia Guojin à concentrer ses troupes sur sa frontière occidentale plutôt que sur Zhenzhou. La première invasion baratouquène formelle survint en 1210 lorsque la Porte Occidentale de Wuyuan fut prise et avec elle, la ville qui fut incendiée en même temps que toutes les villes et villages aux alentours. Ils poussèrent jusqu'à Yunhe avant d'être stoppés par les troupes impériales. Jia Guojin, après avoir repoussé les khanats, ordonne l'érection d'un mur reliant la chaîne du Yushan jusqu'à celle du Lianhua c'est à dire un mur fermant les frontières méridionales et occidentales de l'empire lingois.

La mobilisation des troupes impériales à la frontière avec les khanats ramchoures et baratouquènes permit aux Nara de maintenir leurs révoltes et de les intensifier. Très vite, le vice-roi du Qiantaishan, Cheng Chao fut mandaté pour maintenir les Nara dans leurs frontières actuelles pendant que les troupes impériales s'occupaient des khanats. En 1215 ceux-ci revinrent en passant par dessus les fortifications partiellement érigées et pillèrent le Grand Ling jusqu'aux portes de Renjing mais ils furent une nouvelle fois repoussés in-extremis. Cette fois-ci, l'Empereur ordonna que les troupes impériales pourchassent les troupes ramchoures et baratouquène jusqu'en dehors du Grand Ling pour brûler leurs terres. Cela calma pendant un peu plus d'un an les khanats qui ne donnèrent plus aucun signe de vie. Et alors que les lingois pensaient en avoir définitivement terminé avec les barbares, ceux-ci s'organisaient en fait autour d'un Khan des Khan qui format en 1217 le Grand État Baratouquène, surnommé Empire baratouquène.
Le Khan des Khan, Tului Khan, voulu envahir le Grand Ling et en faire une composante de son empire. A cet effet, il lança une guerre contre les forces Jia qui dura vingt ans. En 1220, Tului Khan parvint à entrer durablement dans le Grand Ling en détruisant plusieurs endroits fragiles de la Grande Muraille, principalement autour de Wuyuan. En cinq ans, il fédéra les vassaux lingois d'ethnie baratouquène et prit le contrôle de la quasi-moitié du Wujiang jusqu'à Yunhe. Il en fit alors son avant-poste au Grand Ling et ce alors qu'il entame un replit vers la capitale baratouquène de Wuyuan pour des raisons personnelles. En 1227, il meurt empoisonné en pleine campagne du Chuangzhi. Son fils Güyük prit donc sa succession et fut intrônisé Khan des Khans. Il organisa une véritable guerre d'usure face aux troupes impériales totalement dépassées et parvint à prendre de plus en plus de territoire, remontant de façon irrésistible vers Fengtai puis Gwangsan jusqu'en 1228. Pendant deux ans, il harcela les Wang qui fuyèrent massivement la région pour aller se réfugier à Qinjing et dans le Hexie.

En 1233, les baratouquènes nouvellement alliés aux ramchoures occupaient un territoire comprenant l'intégralité du Wujiang, le sud du Chuangzhi et la totalité du Longwu. Face à eux se trouvait la Dynastie des Jia du Nord s'étant réformé pour permettre de se maintenir au pouvoir. Par exemple, l'Empereur Jia Xian fit envoyer ses troupes récupérer le Longwu et notamment Tianhan, base navale de la Flotte du Sud. Ils parvinrent à saisir la ville en janvier 1234 et firent route pour Kota Tua lorsqu'ils rencontrèrent les troupes de Güyük en chemin dont une partie de l'armée avait coupée en deux le territoire Jia en prenant Jiangnan. L'ordre fut donné de retenir les troupes de Güyük Khan pendant qu'un petit groupe retourna à Tianhan pour détruire la Flotte du Sud si les troupes ennemies s'approchaient trop de la capitale régionale. Finalement, Güyük fut repoussé jusqu'au Chuangzhi où le front ne bougea quasiment pas pendant près de 30 ans. En 1260, Le Khan des Khan mourru alors qu'il avait 72 ans et ce, sans avoir gagné bien plus que durant les derniers jours de sa jeunesse. Son frère, neveu, Mingke fut élu Khan des Khan et réalisa de nombreux exploits notamment en renforçant la présence baratouquène dans le Chuangzhi et le Wujiang et en commençant une poussée vers le Hexie qui tombe en 1262 suivit six mois plus tard de Dongbeijing. Mingke Khan fit de son frère, Chuluun, le vice-roi du Grand Ling et l'installa dans la capitale des Nara où celui-ci prit goût aux plaisirs du Grand Ling et au shintaoïsme. Chuluun se converti en secret au shintaoïsme et prit en nom de baptême Hubilie (忽必烈). Alors que 1263 fut une année qui vit le renforcement des prises baratouquènes, les Jia concentrèrent l'intégralité de leurs forces sur le noyau impénétrable du Qin. Ils firent notamment exploser plusieurs ponts sur le Longhe pour réduire les incursions baratouquènes et renforcèrent les fortifications de Qinjing ainsi que Baishui et Fengling. Les troupes restant au Longwu mirent le feu aux forets et campagnes pour empêcher un approvisionnement en céréales aux troupes et embarquèrent pour retourner à Neijing avec la Flotte du Sud après avoir mit le feu à Tianhan.

Pendant près de 10 ans, les Jia vont réorienter le gros de l'industrie du Qin autour de la guerre, multipliant l'artillerie et les pièces d'armures. Cela se soldera par la reprise du Longwu et d'une partie du Chuangzhi jusqu'en 1280, date à laquelle meurt Mingke Khan d'une chute à cheval alors qu'il participait à une partie de Kyz kuu avec sa fiancée. Chuluun, son frère, fut alors élu Khan des Khan. Chuluun Khan jura d'aller au bout du rêve de son frère en terminant la conquête du Grand Ling. Il reprit la conquête territoriale dès 1281 en récupérant le Chuangzhi mais dû s'interrompre immédiatement à cause révoltes coordonnées en 1283 et 1285. A la fin 1285, il reprit ses attaques contre les Jia dont le paroxysme fut la bataille du Tombeau des Lucioles, nécropole impériale des dynasties Xian, Wu et Jia situé au nord de Qinjing ; en 1290 où le dernier empereur Jia se donna la mort, considérant qu'il avait faillit à sa mission de protéger l'Empire.

Ère des Qian (/tʃɑn/) :
Toute l'Histoire de la dynastie Qian consiste à tenter d'imposer une dynastie, pour la première fois, étrangère sur un territoire de plusieurs centaines de millier de kilomètres, peuplé principalement par l'ethnie Qin. Elle consiste également à tenter de survivre à la nature même du Grand État Baratouquène dont les racines se font au plus profond des steppes de Ramchourie.

En ce sens, Chuluun officialisa sa volonté de gouverner a la lingoise en prenant pour nom de règne son nom de baptême shintaoïste. Le premier empereur de la Dynastie Qian fut connu sous le nom de Qian Hubilie (parfois orthographié Hubilei par les occidentaux). Très vite, Hubilie abandonna l'extension du Grand État Baratouquène qui s'en tint plus ou moins aux portes de l'actuel Zijian à l'actuelle Negara Strana. En 1295, Qian Hubilie divisa l'Empire en région administré par ses trois fils qu'il nomma Gouverneur et conserva le Grand Ling sous son autorité exclusive. Le plus âgé de ses fils optint l'Empire Qian en héritage avec pour capitale Qinjing qu'il fit renommer Khaniislel. Le second Khanat optint les provinces occidentales incluant la Ramchourie qu'il nomma Horde Dorée avec pour capitale Zangian'h. Le dernier, quant à lui, optint le Khanat de Davstöl dont la capitale fut Wuyuan renommée Korumkara.

Afin de parvenir à maintenir l'unité baratouquène tout en évitant les complots chroniques des khanats, Hubilie et ses descendant mirent en place une véritable industrie de la répression. Sur simple dénonciation, il était possible de faire emprisonner son voisin tout en touchant un dixième de la valeur de ses biens. La Bureaucratie impériale reprit tous les codes instaurés par les dynasties précédentes mais fut réservé à la seule ethnie des baratouquènes. De plus et pour galvaniser les troupes impériales, Hubilie multipliait les conquêtes. D'abord, d'une partie de l'empire des Ushong avec des succès limités mais surtout en allant par delà la mer d'Azur vers l'archipel du Lanhu. En 1313, Hubilie débarqua à Yukiharano où il fut bien accueillit. Il soumit sans trop de difficulté l'archipel.

L'invasion manquée de l'empire Ushong des Wong eu pour effet de voir les Ushong franchir les frontières méridionales et prendre possession de Longjing dès 1315. Durant une bonne partie de la première moitié du XIVe siècle, les Qian se battent avec les Ushong qui prennent petit à petit le Wujiang. Celui-ci est rattaché à Beiyon en 1341. De 1342 à 1351, les frontières bougèrent au rythme des invasions, des raids et des batailles entre les deux puissances jusqu'à la ratification d'un traité de paix en 1351. Celui fut cependant bafoué par les Qian six mois plus tard lorsqu'ils tentent une invasion coordonnée de tout le Grand État Baratouquène pour couper en deux l'empire Ushong. Ils ne parvinrent pas à récupérer Longjing de manière décisive continuèrent irrésistiblement leur avancée vers Khanislel jusqu'en 1360. A partir de ces années là, le clan Xin débuta son invasion de l'empire Ushong démobilisant une partie de l'armée impériale Ushong qui pu malgré tout se maintenir dans le Wujiang. En 1368 les Ushong des Wong ne parvinrent plus à contenir l'invasion Xin et déplacèrent leur capitale vers Yunhe. Ils devinrent les Wong du Nord et ratifièrent un traité avec les Xin déclarant la reconnaissance totale de la Dynastie Xin sur le territoire Ushong. Ce traité permit de ne pas trop se soucier de la frontière méridionale et de reprendre l'expansion vers Khaniislel. En 1370, les Qian subirent défaites sur défaites et leur régime autoritaire et ségrégationniste se retourna contre eux alors que nombreux nobles Qin, Chu, Wang et même Nara ou Daomin se révoltèrent. Tous permirent aux Wong du Nord d'avancer plus vite si bien qu'à l'hiver 1371, Khaniislel était encerclée par les troupes impériales de Wong Yanron. Qian Shundi se rendit au début du mois de janvier 1372 et abdiqua dans la foulée.

Ère des Wong du Nord (/wɔŋɡ/) :
La Dynastie des Wong du Nord fut une dynastie éphémère dans l'histoire politique du Grand Ling. Elle fut intrônisée en 1372 avec Wong Yanron en premier empereur qui nomma Qian Shundi Marquis de l'Indulgence Absolue comme Sang Liu l'avait fait en -60. Cela devait marquer la continuité entre les Wong et les anciennes dynasties Qin. Mais le Grand Ling ayant subit 30 ans de ségrégationnisme baratouquène, le peuple n'octroya jamais sa confiance aux Wong qui passèrent leurs quarante-huit ans du règne à mater révolte sur révolte tout en tentant sans succès de réformer l'Empire. Les Qian avaient instauré un système communautariste, racialiste et basé sur des castes que les Wong avaient repris où les femmes et les homosexuels perdirent tous leurs droits. Les Qin, Nara, Wang, Chu, Daomin, Baratouqènes, Rhen ou encore luangais étaient considérés comme des sujets inférieurs et l’administration était uniquement destinée aux Ushong. De plus, les Wong du Nord cherchèrent à déporter une grande partie des Nara vers le Lanhu afin de peupler un maximum la province de Ushong. Cela permit à l'identité Nara de prospérer dans le Lanhu mais ceux restés sur le continent se révoltèrent en s'unissant aux autres ethnies. Rapidement ce sont les Qin qui, démographiquement majoritaires, firent le plus de dégat. Khaniislel fut incendiée et les Wong furent chassés. Wong Ren Liu, le fils de Wong Yanron, abdiqua en 1420.

Ère des Liang (/ljɑŋ/) :
La Dynastie Liang, d'ethnie Qin, fut la dernière dynastie connue de l'époque féodale. Ce que quasiment un siècle d'occupation étrangère construit, elle s'attacha à le détruire. Quasiment toutes les avancées administratives des Jia furent rétablis notamment les droits des femmes et des homosexuels. La fin du système de caste et la reconnaissance égale des ethnies lingoises fut ordonné par l'empereur Liang Liu en 1421. L'ethnie Chang fut même reconnue, celle-ci avait été persécuté durant tout le règne des dynasties précédentes depuis l'antiquité si bien qu'il ne restait que très peu de membre mais le passé historique marqua le Grand Ling puisque deux villes portaient des noms issues de la langue Chang, Hwajeon et Gwangsan.

Liang Liu organisa une série de grands travaux pour relancer l'économie lingoise et remplir les caisses du trésor impérial. Tout d'abord, il aménagea mieux le Longhe afin de simplifier la circulation fluviale et permettre aux céréales du Wujiang de pouvoir être mieux distribuées à Khaniislel qu'il fit reconstruire et renomma Neijing. Du temps des Qian et des Wong, Khaniislel était une cité fortifiée entourée d'une enceinte et de douves de six kilomètres de côté autour de laquelle une multitude d'habitations plus ou moins désorganisées s'étaient construites. Liang Liu fit construire deux axes principaux nord-sud et est-ouest autour desquels il construisit la nouvelle Neijing. Il réserva les 36 km² de la vieille ville pour la Cité Impériale, c'est à dire une cité réservée aux dignitaires et aux bureaucrates et fit construire en son centre son palais impérial, le Palais Pourpre ou Cité Pourpre Impériale. Il profita des canaux entourant l'enceinte de la Cité Impériale pour construire tout un réseau de canaux et d'egouts permettant l'évacuation des eaux grises ainsi que l'assèchement des marais du delta du Longhe. Pas loin de 30'000 lingois travaillèrent sur ce chantier en l'espace de seulement dix ans.
Liang Liu relança la diplomatie lingoise notamment en envoyant de nombreux cadeaux diplomatiques au Negara Strana, aux Xin, au Tahoku ou encore au Burujoa. Les cadeaux envoyés aux Ramchoures et aux Xin furent mal prit par la population qui était encore traumatisé du siècle dernier.

Sous les Liang, l'intensité des découvertes scientifiques fut bien moins soutenu que sous les Jia ou les Xian mais l'Ère des Liang fut surtout propice pour les Arts notamment la littérature, la peinture et tout ce qui attrait au Beau jusqu'aux jardins. Il faut reconnaitre que l'invention de l'imprimerie permit la réédition d'ouvrages intellectuels des siècles passés et leur diffusion plus massive alors que certaines rares inventions faites sous les Qian furent étudiées comme un automate en forme de tigre ou des fontaines avec des balles dansants sur leur jet. De plus, la chrétienté commença à s'installer notamment parce que l'époque des Liang fut propice au commerce et particulièrement celui avec les jésuites euryciens. Sous le contacte des jésuites, les lingois perfectionnent même des technologies comme l'artillerie et la poudre à canon.

L'incroyable longévité de la Dynastie Liang fut largement liée à ses talents diplomatiques ainsi qu'à la qualité de vie de ses sujets et une exceptionnelle période de paix climatique qui dura presque 410 ans. Mais sous Liang Youlang, les puissances occidentales furent cantonnées à certains ports et les échanges avec l'extérieur furent drastiquement réduits. Ce fut le début de la politique isolationniste lingoise en 1623. Celle-ci dura jusqu'en 1824, date à laquelle le dernier Liang abdiqua au profit de la Dynastie Ling. Durant les 201 ans d'isolationnisme, le Grand Ling accusa d'un immense retard sur les nations du monde, elle qui se disputa la première place avec les Ushong pendant des siècles.
Lorsque Ling Huangong, un notable de Fengling, chercha à développer le commerce de thé avec l'occident ; il fut emprisonné par les autorités pour tentative de contrebande ce qui réveilla un ras le bol face au régime interdisant tout commerce avec l'étranger.
Durant sa captivité qui dura deux ans, il écrivit un Essai politique libertaire inspiré de mouvements étrangers similaires. En 1819 il sorti de prison et commença à protester publiquement contre le régime tout en faisant la lecture de son essai et cherchant à ralier des soutiens partout notamment à l'étranger. Il fut condamné à mort en 1822 mais se révolta et avec lui, de nombreux lettrés et notables exigeant une ouverture du pays.
La révolte s'intensifia et finie par se transformer en révolution exigeant des libertés, des droits civiques et la fin du protectionnisme maladif instauré par les empereurs liang. Le pays s'embrasa par-ci et par-là notamment dans le Hexie où des questions sociales commencèrent à se poser. Finalement, les insurgés se réunir pour mener des opérations révolutionnaires contre le régime. En 1824, Ling Huangong arriva aux portes de Neijing qu'il menaça d'incendier si les autorités défaites ne se rendaient pas formellement. Elles refusèrent et les troupes ling pénétrèrent la Cité Impériale et déposèrent le dernier empereur Liang qui demanda de pouvoir pratiquer le rituel du zishi (en lingois classique : 自尽, litt. "Se donner la mort"), plus connu sous le terme nara de Seppuku (en lingois classique : 切腹, litt. "Couper le ventre"). Son voeux lui fut accordé et il mouru dans l'enceinte du Palais Pourpre le 05 juin 1824. Le lendemain, Ling Huangong proclama l'empire Qin des Ling, connu sous le nom de Grand Ling.


Histoire moderne : 1824 à nos jours

Première exposition industrielle de Zhenzhou en 1877.
Crédit HRPLa première Exposition Industrielle Domestique. Kobayashi Kiyochika, 1877. (Bibliothèque nationale de la Diète).

Ère des Ling (/lɪŋ/) :
Un jour je remplirai cette section. Promis.


Armoiries du Grand Ling.

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🙞 CHAPITRE TROIS 🙜
Géographie et Climat.


Le Grand Ling est l'un des plus grands pays du continent avec une superficie totale de 803'422 km² dont 761'662 km² de territoire métropolitain. Situé en Nazum, le Grand Ling est bordé au nord par le Tahoku, au nord-est par la mer d'Azur, à l'est par le Negara Strana, au sud par le Xin et enfin au nord-ouest par le Burujoa.


Carte topographique du Grand Ling.
Carte topographique du Grand Ling.


Le Grand Ling bénéficie d'une diversité de paysage assez exceptionnelle pour sa taille. Par exemple, la vallée du Danhe dans le Hexie est une succession de petites collines recouvertes de champs où pousse, entre autre, deux variétés de thé endémique et une succession de culture en terrasse tandis que le Wujiang abrite les restes d'une forêt primaire qui s'étendaie jusqu'au Longwu. Le sud-ouest, lui, est plus sec avec des steppes importantes qui vont jusqu'aux portes de la Ramchourie. De plus, on retrouve deux chaînes de montagne principale que sont les Monts Yushan au sud et les Monts Lianhua au nord où se trouve, par ailleurs, la montagne sacrée des lingois, le mont Yanlei. Longwu, lui, est un territoire recouvert partiellement de forêt secondaires et de champ agricoles. C'est également l'une des zones les moins vallonée du pays bien que le fleuve Jianhe irrigue la zone.

🔍Mont Yanlei vu depuis une petite ville au sud de Lanji (Hexie).
Mont Yanlei vu depuis une petite ville au sud de Lanji (Hexie).
Crédit HRP :Mont Agung vu depuis Sunset Point à Bali (Indonésie).

La capitale fédérale, Neijing, se trouve sur le delta du Longhe dans la province du Qin. Ce dernier est le plus grand fleuve du pays et prend sa source dans la chaîne de montagne du Yushan au sud du Grand Ling. On trouve une multitude de lacs et rivières en plus du fleuve Danhe coulant dans le Hexie et le fleuve Jianhe coulant dans le Longwu et le Qin. Le Longhe est un fleuve quasi sacré pour les lingois, car il a, de tout temps, revêtu une grande importance en étant un foyer pour la civilisation lingoise ainsi qu'un vecteur économique majeur. Par ailleurs, il a toujours régulé la vie des populations vivant autour par ses crues capricieuses et destructrices.

Geographie
Le Grand Ling est marqué par la montagne puisque environs 40% de son territoire se trouve au-dessus de 1'000m d'altitude. Les géographes de l'Institut Impérial de Géographie (en lingois classique : 大灵帝国地理研究所, en lingois standard : Da Ling Diguo Dili Yanjiusuo, en anglais : Great Ling Imperial Institute of Geography, abrégé : DLDY ou GLIIG) considère véritablement quatre grands ensembles avec la chaîne de montagne du Yushan dans le nord et à cheval avec l'empire Xin et le Negara Strana ; les Grandes Plaines, un ensemble de plaines et de collines mamelonnées qui s'étendent du Wujiang jusqu'au littoral Qin en passant par le Longwu et concentre la quasi-totalité de l'agriculture lingoise ; la chaîne des Monts Lianhua et ses plateaux puis les Petites Plaines qui couvrent la quasi-totalité du Hexie.

Monts Yushan
La chaîne des Monts du Yushan est un massif montagneux situé à l'est du Wujiang et au sud du Chuangzhi et dont le point culminant, le mont Weilin, culmine à 4'938m. Cette chaîne est à cheval entre le nord de l'empire Xin, le Grand Ling et l'ouest du Negara Strana et forme le plus gros massif du pays et l'un des plus imposants de la région. Le sud du massif est marqué par d'importantes concrétions de grès et de calcaire. Au sud, on retrouve des piliers de grès dont certains atteignent les 200 m de haut et dont le point culminant de cette formation rocheuse est le mont Tianguan qui culmine à 1'518 m.

Concrétions de grès typiques du sud de la chaîne des Monts du Yushan (Wujiang).
Concrétions de grès typiques du sud de la chaîne des Monts du Yushan (Wujiang). 🔎

Point culminant de cette partie des Monts du Yushan, le mont Tianguan à droite de l'image et la Porte du Ciel (Wujiang).
Point culminant de cette partie des Monts du Yushan, le mont Tianguan à droite de l'image et la Porte du Ciel (Wujiang). 🔎

La Porte du Ciel vu de la base du Grand Escalier Celeste qui marque le début de l'ascension vers le sommet du Tianguan (Wujiang).
La Porte du Ciel vu de la base du Grand Escalier Celeste qui marque le début de l'ascension vers le sommet du Tianguan (Wujiang). 🔎

Route secondaire permettant d'accéder à Shangri-La ainsi qu'au Tianguan.
Route secondaire permettant d'accéder à Shangri-La ainsi qu'au Tianguan. 🔎

Crédit HRP :Respectivement : Pilier de grès du Parc forestier national de Zhangjiajie (Hunan, Chine) ayant entre autres servi aux décors de Pandora dans Avatar de James Cameron ; le mont Tianmen situé dans le Parc national du mont Tianmen, à 8km de Zhangjiajie ; un zoom sur l'escalier situé à la base du Mont Tianmen et enfin la route d'accès à l'escalier du mont Tianmen.


En montant au nord ainsi qu'en altitude, loin du Tianguan et en se rapprochant de plus en plus de Qingyun ; la végétation se fait bien plus rare et ce sont de seconds massifs qui se découvrent en calcaire principalement. Enfin, vers 4'800m est atteint l'étage nival du Yushan où le renouvellement de neige continu favorise le phénomène abusivement appelé de « neiges éternelles ». C'est sur un plateau à 4'813 m que se trouve la source du Longhe qui irrigue les Grandes Plaines. En effet, sa source se compose principalement du renouvellement de la glace et des précipitations sous forme de neige qu'on retrouve à l'étage nival.
Grandes Plaines
Les Grandes Plaines est le nom donné à la région englobant le bassin yunhese à la vallée du Longhe en passant par le bassin tianhanese. C'est à dire, à une grande superficie s'étendant du sud-ouest du Grand Ling au nord-est et qui correspond à l'écrasante majorité de son territoire. Cette région est divisée en plusieurs biomes et abrite la plus grande forêt primaire du pays qui s'étend du Yushan aux portes de Yunhe puis se transforme en forêt secondaire plus sèche jusqu'à Longjing avant de progressivement être remplacé par un plateau steppique qui s'étend de la Ramchourie à Mingyue.
Le reste du territoire oscille entre grandes plaines cultivées et forêt secondaires. C'est notamment le cas entre Yunhe et Hwajeon dans le Chuangzhi. En effet, cette partie du territoire est même surnommé le Grenier (粮仓 - liangcang).
Le territoire des Grandes Plaines concentre, par ailleurs, la majorité de la population lingoise, principalement autour des grandes métropoles et mégalopole. On estime que vit 61,8% de la population totale du pays, dans le bassin tianhanese, notamment à Tianhan (18 millions d'habitants). En effet, outre des politiques incitatives, le caractère sédimentaire du sol en fait un parfait site de construction tout comme de culture et le territoire est parmis le moins valloné de toute les Grandes Plaines. La proximité avec la frontière stranéenne et le littoral en font par ailleurs un choix stratégique, à moins de deux heures de la capitale via la LGV Tianhan-Neijing.

Monts Lianhua
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Vallée du Danhe
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Littoraux
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Archipel du Lanhu
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Climat
Le climat du Grand Ling est relativement homogène sur tout son territoire, celui-ci étant plutôt subtropical-humide. Cela s'explique par plusieurs points dont le principal est déjà la situation géographique à proximité de l'équateur, mais également parce que les deux plus gros massifs du pays, les Yushan au sud et les Lianhua au nord retiennent les nuages au dessus du pays permettant des pluies abondantes. En effet, si les steppes baratouquènes qui s'étendent jusqu'aux portes de la Ramchourie, représentent l'endroit le plus sec du pays avec en moyenne une pluviométrie ne dépassant pas les 500 mm par an ; on observe une pluviométrie maximale au sud du Chuangzhi, sur le littoral longwanese et aussi bien autour de Zhenzhou que de Lingbo de 2000 mm et plus par an quand le reste du pays -y comprit le Lanhe- vivote entre 500 et 2000 mm par an. L'année 2008, fut cependant la plus pluvieuse des quarante dernières années. En effet à Wuyuan 883 mm furent relevés tandis qu'à Tianhan, ce n'est pas moins de 2183 mm qui furent relevés.


Carte de la moyenne des précipitations annuelles au Grand Ling.
Carte de la moyenne des précipitations annuelles au Grand Ling.SpoilerDans une qualité calamiteuse car le joueur a perdu ses skills illustrator.


Le Lanhe fut également victime de cette année terriblement pluvieuse occasionnant typhon sur typhon et élevant le record de pluie à Yukiharano à 1937 mm quand la moyenne gravite autour de 1100-1200.
Par ailleurs, on observe une variation assez importante des températures avec des minimales en janvier à 13°C et des maximales en juillet à 32°C. Toutefois ces températures varient énormément entre Wuyuan dans les steppes baratouquènes, Neijing ou Yukiharano dans l'archipel du Lanhe. Les étés lingois sont chauds, voir très chauds et surtout très humide d'avril à octobre. Les hivers, eux, sont plutôt frais mais avec rarement de la neige en dessous des 3'000m d'altitude. Quant aux automnes et aux printemps, ceux-ci sont très courts et doux voir, parfois, chauds. De la fin mai/début juin à la mi-novembre, démarre la saison des pluies. Cette période correspond également à la saison des typhons dans l'archipel du Lanhe avec un paroxysme entre mi-août et début octobre. Toutefois, bien qu'on parle de saison des typhons, la majorité des phénomènes métérologiques touchant l'archipel durant cette période sont classés comme des tempêtes tropicales sur l'échelle de Saffir-Simpson et, pour la majorité d'entre eux qui sont de véritables typhons (en moyenne trois à cinq par an), ils ne dépassent pas la catégorie 2 sur l'échelle de Saffir-Simpson.

Average monthly precipitation for Neijing

Le record de température fut toutefois observé en 2001 avec 38,7 °C le 20 juillet, toujours à Neijing et le record de froid, lui, était de -2 °C à Wuyuan, le 08 janvier 1981.
Complétion en cours.

Armoiries du Grand Ling.

6349
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🙞 CHAPITRE QUATRE 🙜
Organisation Administrative.


Administration
Le Grand Ling est divisé en sept provinces unies qui forment ensemble l'État fédéral lingois. Ces provinces reprennent plus ou moins le tracé des territoires historiques du Grand Ling et notamment des anciens royaumes antiques. Ainsi, on retrouve la province du Hexie et de Zhenzhou au nord, celle du Qin et de Longwu à l'est ; celle du Chuangzhi à l'ouest ; celle du Wujiang au sud et enfin, au large du Grand Ling, l'archipel du Lanhu. Jusqu'en 1954, on trouvait encore un Territoire Non Incorporé au Grand Ling : l'île de Honoka au large de Kagami, dans le comté de Torioka. La population de l'île vota son rattachement au Lanhu qui fut validé par la Cour Législative et officialisé en 1957.

À l'échelle locale, les provinces sont divisées en comtés, eux-mêmes divisés en municipalités. On retrouve ainsi :
Qin - 4 comtés :
Capitale : Neijing
Gouverneur : ZHANG Ying (♀)
Comté :
    Qinglongzhou,
    Longheguan,
    Fenghuangyuan,
    Mingyung.
Longwu - 5 comtés :
Capitale : Tianhan
Gouverneur : WIWARAN Suresh (♂)
Comté :
    Balisari,
    Ubudraya,
    Kutasari,
    Phraathong,
    ...Sukhothrai.
Wujiang - 21 comtés :
Capitale : Yunhe
Gouverneur : WEN Wang (♂)
Comté :
    Tengriala,
    Kharkhorium,
    Orkhonval,
    Ulaanbaatar,
    ...Khovd,
    Tsetserleg,
    Seongjindo,
    Hwangsuri,
    Cheongwado,
    Tiandu,
    Xiashan,
    Yunshan,
    Lianhua,
    Jinlong,
    Yucheng,
    Baoshui,
    Huoshan,
    Donghai,
    Shuangfeng,
    Wulong,
    Nanhai.
Chuangzhi - 13 comtés :
Capitale : Fengtai
Gouverneur : PARK Soo-jin (♂)
Comté :
    Gyeongseon,
    Baekdo,
    Namsanhae,
    Jinjuhyang,
    ...Donghaechon,
    Yeongseong,
    Ilsangwon,
    Chaiyasorn,
    Lanxi,
    Xinyuan,
    Jianshui,
    Fuyuan,
    Qiantaishan.
Hexie - 12 comtés :
Capitale : Lanji
Gouverneur : RACHANA Phon (♂)
Comté :
    Varanipura,
    Gangeshvar,
    Jaipurnagari,
    Kanchipuram,
    ...Haridwar,
    Bhopalgadh,
    Yamashiro,
    Hanayama,
    Zhenyuan,
    Baoding,
    Dunhuang,
    Fuzhou.
Zhenzhou - 1 comté :
Capitale : Zhenzhou
Gouverneur : LIU Jiahao (♂)
Comté :
Zhenzhou.
Lanhu - 4 comtés :
Capitale : Yukiharano
Gouverneur : WANG Mei Ling (♀)
Comté :
    Fujikawa,
    Sakuragawa,
    Kitsunemori,
    Torioka.


Collectivités territoriales
De par sa nature d'État fédéral, l'Empire octroie une large autonomie à ses collectivités territoriales. Celles-ci sont divisées en Province ou Territoire Non Incorporé, puis en Comté, puis en municipalité. La Constitution du Grand Ling, dans sa forme du 06 mars 1967, protège à plusieurs endroit l'autonomie des collectivités territoriales. Par exemple au chapitre douze, article cent vingt :


Chaque Province, conformément à la disposition de l’article 23 de la présente Constitution, peut lui-même établir ses lois d’autonomie locale. Mais celles-ci ne peuvent pas être en opposition avec la présente Constitution ni avec les lois de l’État fédéral.


Dans un sens, tout le chapitre douze protège l'existence des collectivités territoriales de l'Empire. En outre, il permet d'en définir les grands principes de fonctionnement. Dans l'article vingt-deux, par exemple, la Constitution dispose la création d'une Cour Législative locale comme seul organe représentatif ainsi qu'un gouvernement local et des modalités électives de ce dernier. L'article précédent, le vingt-et-un, fixe l'utilité de l'organe législative évoqué plus haut et des modalités électives de ce dernier.
Les articles suivants établissent le fonctionnement de l'impôt local, de l'obligation d'égalité de traitement entre les comtés par la Province, règle le principe de fonctionnement des Territoires Non Incorporés et rappelle que l'État fédéral peut, in fine, reprendre la main sur les Provinces et les comtés en cas de manquement à la Constitution ou à la loi.

Mais, Si ce chapitre établie les principes de fonctionnement de ces collectivités territoriales, c'est dans le Chapitre quatre concernant les Droits de l'État fédéral, qu'on retrouve les compétences provinciales et comtales. Par exemple, l'article vingt-cinq et vingt-six disposent :


ARTICLE VINGT-CINQ : Pour les matières suivantes, le droit de légiférer et d’exécuter les lois appartient à l’État fédéral. L’État fédéral peut remettre l’exécution aux autorités locales :
    1. L’agriculture, industrie, mines et forêts ;
    2. Le régime de l’instruction ;
    3. Le régime des banques et bourses d’échange ;
    4. La navigation et pêche maritime ;
    5. L’utilisation des cours d’eau et voies fluviales intéressant deux provinces au moins ;
    6. Les règlements généraux d’administration municipale ;
    7. L’expropriation pour cause d’utilité publique ;
    8. Le recensement et statistique de l’ensemble du pays ;
    9. La colonisation et défrichement ;
    10. Le régime de la police ;
    11. L’hygiène publique ;
    12. L’assistance et contrôle des vagabonds ;
    13. La conservation des livres, objets et monuments anciens qui intéressent la civilisation.

ARTICLE VINGT-CINQ-2 : Pour les matières ci-dessus, les Provinces peuvent, dans la limite où il n’y aura pas opposition de l’État fédéral, fixer leurs lois propres. Les Provinces ont le droit de légiférer sur les matières des paragraphes 1, 4, 10, 11, 12, 13, tant qu’elles n’ont pas été l’objet de lois de l’État fédéral.




ARTICLE VINGT-SIX : Pour les matières suivantes, le droit de légiférer et d’exécuter les lois appartient aux Provinces. Les Provinces peuvent en remettre l’exécution aux autorités des comtés :
    1. L’instruction, telle que définie par la loi ;
    2. L’industrie et les communications de la Province ;
    3. La gestion et disposition des biens de la Province ;
    4. L’administration municipale dans la Province ;
    5. L’utilisation des eaux et travaux publics dans la Province ;
    6. Les impôts fonciers, droits sur les contrats et autres impôts de la Province ;
    7. Les dettes de la Province ;
    8. Les banques de la Province ;
    9. Les matières concernant la police et la sécurité de la Province ;
    10. Les matières concernant la bienfaisance et l’intérêt commun dans la Province ;
    11. L’autonomie du degré inférieur ;
    12. Les autres matières attribuées par les lois de la Province.

ARTICLE VINGT-SIX-2 : Pour les matières énumérées ci-dessus, s’il y a des questions intéressant deux Provinces ou plus de deux, elles peuvent être réglées d’un commun accord, à moins de dispositions spéciales de la loi. En cas d’insuffisance de fonds pour faire face aux dépenses, il y est suppléé par le Trésor public après délibération et décision de la Cour Législative.



L'article trente-quatre, cité dans l'article cent vingt-neuf au chapitre douze, dispose les limites strictes des collectivités territoriales en empêchant certains champs d'actions.


ARTICLE TRENTE-QUATRE : Aucune Province ne peut :
    1. Conclure une alliance, une convention ou un traité politique ;
    2. Faire un acte nuisible à l’intérêt d’autres Provinces ou de l’État fédéral ;
    3. Se constituer une armée permanente ;
    4. Établir une école militaire ou un arsenal ;
    5. Refuser de remplir ses obligations imposées par la présente Constitution ou par la loi.

ARTICLE TRENTE-QUATRE-2 : Toute Province qui ne remplit pas les obligations imposées par les lois fédérales ou qui refuse de leur obéir, après avertissement par le Gouvernement, peut être contraint par les forces de l’État fédéral.

ARTICLE TRENTE-QUATRE-3 : Si le conflit n’est pas réglé par le Gouvernement au bout d’un an, la Cour Législative peut voter une mesure de désapprobation, contraignant l’État Fédéral à cesser les mesures ci-dessus mentionnées une semaine maximum après la validation de la mention.



Armoiries du Grand Ling.

17842
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🙞 CHAPITRE CINQ 🙜
Démographie.


En décembre 2014, la population lingoise s'élevait à 114'951'002 habitants contre 110'883'007 en décembre 2013, soit une croissance démographique annuelle de 3,67%, ce qui représente environs quatre millions de naissances par an. La population a drastiquement augmenté sous la dynastie impériale des Ling lié notamment à la fin de l'isolationnisme et la modernisation des moyens de production, mais également des mœurs et des pensées. Véritable arme de propagande pour la Maison Impériale à l'établissement des Ling en 1824, le contrôle de la natalité a toujours été au cœur des politiques lingoises des deux derniers siècles.

Pendant la majorité de son histoire, le Grand Ling a été la première puissance démographique du monde jusqu'à être dépassé il y a peu par l'Icamie et récupérant la place de deuxième puissance démographique du monde au Negara Strana. La population lingoise a cependant toujours été bien répartie du fait des régions propices au développement de centres urbains et de zones agricoles riches. Cependant, l'écrasante majorité de la population lingoise se trouve autour des littoraux des provinces de Longwu, Qin et Hexie et principalement dans la capitale économique de Zhenzhou qui compte, à elle seule, 27,8 millions d'habitants intra-muros et 33,2 millions d'habitants dans son aire-urbaine qui s'étend sur la quasi-totalité de la Province de Zhenzhou elle-même.

Sous l'actuel Gouverneur de Zhenzhou, LIU Jiahao a largement bénéficié de politiques incitant à peupler la Province. Par exemple en remboursant les trois premières années d'installation d'entreprise sur le territoire, en construisant d'immense gratte-ciel pour augmenter l'offre et donc tirer vers le bas les prix des loyers ou en mettant en place de nombreux aménagements provinciaux comme deux parcs d'attraction, un aéroport international, un réseau ferrer provincial très efficace et quasi gratuit pour les habitants.

D'autres provinces ont cherché à imiter ces politiques, notamment le Wujiang et le Chuangzhi pour limiter l'exode rural que subissent ces territoires principalement agraires et ruraux. En somme, les provinces se concurrencent toutes et rivalisent toutes pour attirer de plus en plus de citoyens et relancer leur économie locale au grand plaisir du Gouvernement fédéral qui profite de cette concurrence pour voir les infrastructures du pays et les grandes entreprises nationales se développer sans dépenser le moindre Taël.


Politique populationniste
Comme abordé plus haut, les gouvernements successifs de la dynastie Ling ont tous cherché à établir des politiques populationnistes – ou natalistes – afin de répondre aux besoins en main d'œuvre que les efforts de modernisation du pays créaient. Ces politiques ont permis un accroissement rapide de la population, non sans critique ni problème de la part de nombreux partis politiques opposés à l'Union, particulièrement Ecolucide (Huanqingdang) ou le Parti Progressiste (Jinbudang), alertant sur une telle politique et ses dangers pour les infrastructures, contraignant à augmenter les importations de façon importante ou la production agricole au détriment des étendues sauvages de l'Empire.

Au XXe siècle, cette politique était telle qu'un mari pouvait divorcer de son épouse légalement si celle-ci ne lui avait donné qu'un seul enfant avant la ménopause. Elle recevait par ailleurs une amende de plusieurs centaines voir milliers de taëls et pouvait même être jugée pour antipatriotisme. Cela avait créé tout un marché noir autour de la natalité, offrant par exemple des certificat de naissance faussé contre de l'argent, trompant sur les livrets de famille, etc. Les femmes bourgeoises s'acquittaient même d'une redevance pour ne pas à avoir plus d'un enfant si elle le souhaitait sans être condamnée. En outre, un trafic d'être humain émergea où des femmes de basse extraction étaient vendues soit pour éviter le déshonneur sur la famille entière, soit pour servir de mère porteuse. Il fallut attendre 1957 pour que cette loi soit abrogée, victime de son passéisme et de son inefficacité.

Déséquilibre des sexes
La politique populationniste eu pour autre effet de créer un très fort déséquilibre entre les sexes et une surreprésentation des hommes vis-à-vis des femmes, les familles préférant abandonner leurs filles pour éviter d'avoir à payer un jour l'amende ou risquer le déshonneur.
Toutefois, ce déséquilibre fut à nuancer, car il toucha principalement les strates les plus pauvres de la population lingoise, épargnant largement la haute bourgeoisie et la haute fonction publique, et ce, malgré plusieurs politiques misent en place pour casser cela, sans effet apparent.

Aujourd'hui encore, on estime à environs une femme pour 1,2 homme l'écart découlant de ces politiques populationnistes, mais ce chiffre ne cesse de baisser et pourrait bien s'inverser d'ici à trente à quarante ans.

L'empire des huit ethnies
Depuis l'aube de l'Empire, le Grand Ling entretien un multiculturalisme fort qui se retranscrit aujourd'hui par la reconnaissance officielle des huit ethnies composant la « Nation lingoise ». Ils sont égaux en droit et en devoir conformément à la Constitution du Grand Ling qui rappelle dans son préambule l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, d'ethnie ou de religion.

Ethnie Qin
Les Qin représentent à eux seuls 82% de la population du Grand Ling. Aujourd'hui, bien que considérés comme un ensemble culturel et ethnique cohérent, on constate en fait plusieurs sous-ethnies qin dont la majorité des différences s'inscrit principalement dans les coutumes locales et la prononciation. Les ethnologues lingois ont alors préféré le terme de mouvance plutôt que réellement d'ethnie.
Il est important de noter toutefois qu'il existe un tronc commun dans la grammaire et l'écriture. En effet, la langue qin – a la base du lingois moderne – se base essentiellement sur le qinzi (秦字, « caractères qin »). Cela a largement contribué à faciliter les échanges écrits entre populations lingoises mais pas nécessairement les échanges oraux.

L'ethnie Qin, en plus d'être majoritaire, est également celle qui a eu la plus grande influence sur le Grand Ling, fondamentalement, car la plupart des anciens royaumes et empires ayant dominé partiellement ou totalement le territoire du Grand Ling moderne étaient surtout d'ethnie qin. Leurs mœurs, leur culture tout comme leur langue a énormément contribué à la construction du Grand Ling moderne et c'est pourquoi la plupart des linogrammes actuels sont issus du qinzi.
Depuis l'œuvre de Martin des Gouges, auteur antérinien du début du XXe siècle ; la culture qin fut celle ayant le plus d'influence dans le monde occidental, occultant aisément les autres sans pour autant les dissimuler entièrement. Dans son ouvrage de 1937, Arts et Traditions de l'empire du Milieu, Gourges y magnifie la culture qin en détaillant longuement ses tenues, comme le qinfu, ses mœurs, etc.

🔎Source : Wikipédia
Martin des Gouges, M. G. (1937). Chapitre IV - La tradition du Qinfu où l'art de s'habiller lingois. Arts et Traditions de l'empire du Milieu (p. 185). Éditions Payard.

Source : Wikipédia
Martin des Gouges, M. G. (1937). Chapitre IV - La tradition du Qinfu où l'art de s'habiller lingois. Arts et Traditions de l'empire du Milieu (p. 186). Éditions Payard.

Ethnie Nara
Les Nara représente la deuxième ethnie en terme de nom et d'influence au Grand Ling avec une population totale représentant 10% de celle de l'Empire. Historiquement originaire du Lanhu et avant cela, issue des migrations fujiwans, les Nara ont une histoire extrêmement riche et complexe. Leur influence est surtout marquée dans l'écriture puisque les narazi (奈良字, « caractères nara ») constituent 30% de l'intégralité des linogrammes du lingois classique actuel, contre 60% de qinzi et 10% attribués aux autres ethnies.

Outre la langue, la culture Nara s'est principalement tournée vers une compréhension locale du shintaoïsme en développant ses propres codes qui s'est répandue petit à petit dans le nord du Grand Ling. Certains ethnologues comme Martin des Gourges, ont appelé abusivement cela comme étant un shintaoïsme réformé. En effet, le shintaoïsme lanhanese (ou shintaoïsme nara) ne cherche pas à retourner au sens primitif du shintaoïsme comme pourrait l'être une religion réformée au sens strict mais est plutôt le fruit d'un isolement lié à la nature même du territoire nara, l'archipel du Lanhu.
Par ailleurs, les conditions climatiques particulières du Lanhu on façonné jusqu'aux tenues vestimentaires des Nara qui, avant d'adopter une mode de plus en plus internationale, préféraient largement le port du kimono pour les cérémonies et les grandes occasions ou du haori pour la vie quotidienne. Il n'est toutefois pas rare que les diasporat nara du continent, principalement à Zhenzhou ou Neijing, ai pu porter des qinfu. De nos jours, seul le jinbei conserve une très grande popularité parmi la population. Porté exclusivement pendant l'été, cette tenue légère a su bénéficier de modernisation de la part de couturiers lanhanese.

Ethnie Wang
Les Wang représentent l'une des plus petite ethnie du Grand Ling avec seulement 2% de la population totale du pays, l'ethnie Wang se place juste avant l'ethnie Luang (2,3%) et juste après l'ethnie Baratouquène (0,6%). Principalement originaire du Chuangzhi, les Wang représente l'une des ethnies les plus importantes du Grand Ling et la troisième a avoir eu le plus d'influence sur le pays. En effet, son territoire constitue le noyau du proto-état lingois en s'installant durablement dans la vallée du Longhe durant l'époque des Cinq Royaumes, au VIIe siècle.

Les Wang furent longtemps classés comme étant une ethnie hybride entre les Daomin et les qin du fait de la proximité ethno-culturelle entre les trois ethnies. Certaines classifications moderne ainsi que des volontés politiciennes fortes permirent de revoir le statut des Wang pour reconnaître une ethnie distinct sans pour autant effacer les forts emprunts des Wang aux Daomin ainsi qu'aux Qin.
Des études avancées en linguistique et en ethnologie permirent en effet de constater que les différences entre les trois ethnies étaient bien attestés notamment dans les dialectes comme dans les coutumes. Des spécificités grammaticales des dialectes wang permirent d'établir le fait qu'il était en réalité tout à fait impossible pour un Qin comme pour un Daomin de comprendre un Wang sans en apprendre la langue.

Du fait de l'absence de politique promeuvant des infrastructures dans le Chuangzhi natal des Wang, un exode encore en cours a été observé à partir des années 1980 poussant de plus en plus de jeunes Wang à quitter les villes et villages traditionnels pour rejoindre les grandes métropoles du littoral ou même l'étranger, notamment le Burujoa, le Fujiwan ou le Negara Strana. Depuis, de nombreuses actions tant sur le plan fédéral que provinciale furent menées pour endiguer cet exode et même faire revenir la population au Chuangzhi.

Ethnie Chu
L'ethnie Chu représente 2,5% de la population lingoise la plaçant comme troisième ethnie majoritaire du Grand Ling derrière les Nara mais juste après les Luang. Majoritaires dans la Province du Wujiang, les Chu furent longtemps considérés comme les céréaliers de l'Empire puisque principalement tourné vers la terre et bénéficiant des plaines fertiles de la vallée du Longhe, aux portes de la forêt primaire du sud du pays. Bien que les années et la modernisation des moyens de production ainsi que les différents exodes ruraux mirent à mal cette réalité, force est de constater que les Chu demeurent les plus gros propriétaires terriens du Grand Ling et deux des géants de l'agriculture lingoise sont principalement basés à Yunhe.

Parmi la folle quantité de choses que les Chu ont apporté au Grand Ling, il serait incorrect de ne pas considérer l'architecture qui pour beaucoup d'occidentaux, par l'intermédiaire de Martin de Gourges, représente le style typique du Grand Ling. Pour autant, les demeures en brique (bien souvent de calcaire) et recouvertent de chaux blanche comme on en trouve principalement à Yunhe. Ce particularisme fut principalement lié au fait que Yunhe était un grand centre de chargement de calcaire, prélevé dans le Yushan et transporté jusqu'à la capitale provinciale avant d'être chargé sur des navires pour descendre le fleuve jusqu'à la capitale où il servait de matériau de construction. Au fil des siècles, les Chu et les Yunhanese de manière générale perfectionnèrent si bien leurs techniques de taille qu'ils furent vite réputés pour leurs sculptures autant que pour leur compétences en agriculture.
Ce fut d'ailleurs sous l'impulsion des Chu que le calendrier shintaoïste adopta la célébration de Qiushoujie (秋收节, litt. « fête de la récolte d'automne »).

Ethnie Luang
L'ethnie Luang, parfois orthographié « ethnie luangaise» représente 2,3% de la population totale de l'Empire ainsi que la quatrième plus grosse ethnie du Grand Ling et troisième principale minorité du pays. Longtemps cantonnés aux rivages chauds du Hexie et aux flans septentrionaux des Lianhua, les Luang ont a de plusieurs occasions aggrandi leur foyer de peuplement au gré de la géopolitique du continent et du Grand Ling. Tantôt n'occupant qu'une fine bande de terre autour de Lanji, tantôt tout le nord. Parfois même, certains colons Luang allaient jusqu'aux portes de Ramchourie, loin dans les steppes baratouquènes.

Les Luang est sans doute l'ethnie comportant le plus de sous-ethnie bien réelle cette fois-ci. C'est également celle disposant des plus grosses différences par rapport aux autres ethnies lingoises, ce fait fut probablement favorisé par l'isolement forcé lié à la position de l'autre côté des Lianhua. En effet, que ce soit la religion, la cuisine, l'art, la linguistique ou les vêtements, les Luang sont aussi éloignés des qin que les Daomin. Par exemple, loin du qinfu traditionnel lingois, les Luang portent depuis le premier siècle avant Jésus-Christ le sari ou la lengha chez la femme et le sherwani chez les hommes avec ou non un turban.

A l'instar des Qin, les Luang se divisent en plusieurs sous-ethnie comme les Kes reconnaissables à leur coutume de couper leurs poils - notamment les cheveux - que pour les grandes occasions de la vie comme le passage de l'enfance à l'âge adulte ou le mariage ou le passage de l'âge adulte à l'âge de la sagesse.

Ethnie Rhan
L'ethnie Rhan était, comme les Wang, classée comme sous-ethnie jusqu'aux années 2010. Outre le fait de ne représenter que 0,4% de la population totale du Grand Ling, le foyer de peuplement des Rhan extrêmement homogène par rapport aux Luang les classaient comme sous-ethnie des Luang au même degré que les Kes. En effet, s'il existe de réelle différences entre les Luang et les Rhan ou les Kes et les Rhan, la grosse démarcation identifiée depuis les premiers travaux ethnologiques entrepris sur les populations lingoises en 1859 n'identifiaient que la religion. En effet, les Rhan sont dans l'extrême majorité musulmans et par conséquent respectent les enseignements du Coran, de la Sunna et des hadîths.

Étant une double minorité - ethnique et religieuse - les Rhan ont subi sur toute leur histoire des persécutions plus ou moins marquées de la part des anciennes dynasties et royaumes allant de simples différences de traitement administratif (impôt religieux, inéligibilité à certaines fonctions, etc) à de réelles persécutions pouvant être considérées comme des génocides. Sous le règne de Wong Yanron, en 1380, les Rhan subirent un communautarisme racialiste les réduisant à la caste la plus inférieure de toute la hiérarchie racialiste des Wong du Nord. On estime alors à environs 120'000 le nombre de Rhan persécutés, spoliés et au moins 89'000 d'entre eux furent déportés vers des régions moins hospitalières ou tués.

Pourtant un extrêmement long processus de réhabilitation fut organisé à partir des Liang et s'est poursuivi jusqu'aux Ling. Aujourd'hui encore, bien qu'il existe des lois imposants des interdits aux Rhan comme l'interdiction de vivre dans les villes de Lanling, Lingbo et Xinxia, plus personne ne les respectent et les Rhan sont majoritairement accepté dans la société lingoise moderne. Des faits racistes et certains préjugés courent cependant encore à leur encontre.

Ethnie Baratouquène
Les Baratouquène est une ethnie historiquement nomade installées dans les steppes de l'ouest du Wujiang auxquelles ils ont prêté leur nom, les steppes baratouquène. Intégrés comme huitième ethnie de l'Empire que très tardivement au Grand Ling, en 1903, ils représentent aujourd'hui 0,6% de la population lingoise. Comme d'autres, leur histoire est intimement liée à l'histoire géopolitique du Grand Ling puisqu'à partir du XIIIe siècle, ils commètent des incursions dans l'empire des Jia où ils pillent ou incident des villes entières et vont jusqu'à commetrent certaines atrocités sur les populations locales. A partir de la fin du XIIIe siècle, ils fondent la dynastie des Qian qui règne sur le Grand Ling jusqu'en 1372 quand Wang Yanron fuit l'empire Xin avec ses troupes.

Sous cette ethnie, le Grand Ling voit une hybridation fortement marquée entre Qin et Baratouquène où des éléments traditionels des deux ethnies sont repris. Aujourd'hui encore, les apports des Qin dans la culture baratouquène persiste notamment dans les vêtements avec le très célèbres qipao qui incarne, avec le qinfu, la mode traditionnelle lingoise aux yeux des occidentaux jusqu'au moins les années 1980.

Mais si les Baratouquène sont réputés, au delà de leur histoire et de leur génie militaire, c'est notamment pour leurs grands khanats et leurs habilités à chevaucher ainsi qu'à entretenir une culture hippique importante ou pour leur mode de vie nomade rare au sud-nazum. Leurs habilités vont jusqu'à conduire à l'érection d'un corps de cavalerie dans l'armée impériale composé exclusivement de cavaliers baratouquènes qui se révèle redoutable jusqu'au début du XXe siècle.

Ethnie Daomin
Avec seulement 0,2% de la population lingoise, les Daomin sont la plus petite minorité du pays. A l'instar des Luang, les Daomin forment une ethnie singulière fortement inspirée par les Qin comme par le Negara Strana du fait de la proximité entre les deux cultures. En effet, largement basés à Longwu, les Daomin seraient originaires de Kota Tua ou de Tianhan. Toutefois, des etudes ethnologiques récentes suggèrent une origine plus proche du Chuangzhi par exemple à Gwangsan ou Fengling, d'autres ethnologues comme l'enseignant-chercheur à l'Université de la Province de Qin, NGUYEN Thao suggère une origine purement stranéenne, de la région de Strana ou Pesisir.

Il est également possible que les Daomin viendraient en fait du Hexie puisqu'il est attesté des énormes similitudes religieuses avec les Luang alors que les deux cultures sont situées à l'opposée et qu'aucune fouille archéologique n'a pu mettre en évidences des liens économiques ou culturels entre Daomin et Luang. En effet, les Daomin pratique une variante régionale du Dharmayana, largement influencé par les écoles philosophiques de l'empire Yahudharma, du Dharmayana luangais - appelé Dharmayana orthodoxe - et du shintaoïsme lingois. Les concepts propres au Dharmayana se retrouvent dans la culture Daomin avec pourtant des coutûmes et des pratiques religieuses largement différentes. De même, la langue Daomin est extrêmement riche, complexe et plus proche des dialectes stranéen voir jashurien que des dialectes qin ou lingois.

Par exemple, il est de coutume que les femmes portent des chignons serrés en référence à la légendaire princesse Priya, fille d'un roi luangais qui naquit suite à une prière depuis le bouton d'une fleur de lotus et qui vengea son père dont le trône fut usurpé par son frère qu'elle tua. Pour la tenue, les femmes Daomin portent généralement des kebaya qui sont des sortes de chemise aux manches tombant jusqu'aux coudes et aux motifs éclatants, bien généralement floraux ainsi que des sarong amples avec ou selendang, une ceinture nouée de tissu. Le noeud du selandang indique le statut marital de la femme ou son statut social.
Les hommes, quant à eux, portent généralement un kain qui est une chemise brodée assez ample. Bien souvent accompagnée d'un sarong assorti et d'un selendang ayant les mêmes propriétés que pour les femmes. Il n'est pas non plus rare de les voir porter des udang à deux pétales, symbole de dualité dont le concept est prépomdérant dans la culture Daomin comme dans beaucoup d'autres au Grand Ling.
Hors, on ne retrouve pas ces vêtements chez les Luang et par extension, leur symbolique. Si on peut considérer le bindi luangais, marquant l'appartenance d'une femme luangaise à un homme luangais, cette coutume n'est pas aussi poussée qu'avec le selendang daomin.


Armoiries du Grand Ling.

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🙞 CHAPITRE SIX 🙜
Économie.


L'économie du Grand Ling, quoique florissante depuis plusieurs décennies, est l'une des plus faibles du continent en termes de flux de capitaux, malgré plusieurs politiques incitatives pour investir dans le pays et pour libéraliser l'économie nationale. Aujourd'hui, on compte une quarantaine de grandes entreprises dont huit, au moins, sont des sociétés anonymes à capitaux publics détenus plus ou moins par l'État. Parmi les grandes entreprises inscrites au Registre National des Sociétés, on compte trois chaebols – conglomérats détenus ou fondés par la même famille depuis au moins trente-cinq à quarante ans – et au moins quatre famille influentes sur le plan économique et politique du pays, jouant de leur influence pour placer leurs entreprises et remporter des marchés. Parmi les plus influentes des quatre, on retrouve la famille Kang Tao active dans la finance et la sécurité avec son conglomérat, Kang Tao Corporation. Fondé par KANG TAO Xu en 1920, ses descendants continus de diriger chaque une des entités du conglomérat. Dans un autre domaine, la famille Hanqin dirige Hanqin Group dont les domaines sont le transport de personne ou de marchandise, les services postaux et le tourisme. Enfin, viennent Beein Media Group fondé par la famille Han et dont le cœur de métier est la télévision et le cinéma depuis 1975 ; ainsi que la famille Koto qui détient de nombreux journaux et médias lingois dont LDNS, journal principal du pays et LGTN, principale chaine d'information du pays.
Si on peut considérer les nombreuses entreprises et familles du pays, l'histoire économique du Grand Ling est extrêmement ancienne. Le territoire du Grand Ling, lui-même, aurait été le berceau de nombreuses inventions encore utilisées aujourd'hui.


Histoire de l'économie lingoise
L'ethnie qin, majoritaire au Grand Ling, a une histoire économique extrêmement riche, notamment grâce à l'incroyable stabilité de leurs régimes. S'il est vrai que plusieurs dynasties se sont succédé avec à chaque fois des révoltes et des guerres civiles, il serait malhonnête de dire que le durant toute la période du règne d'une dynastie qin (jamais moins de un à deux siècle), le Grand Ling n'a pas progressé et bénéficié de politiques mercantiles fortes. Si on considère le Grand Ling comme une partie de l'empire d'Ushong, alors à plusieurs reprises, il fut la première puissance mondiale dans l'histoire des Hommes. Il est arrivé que grâce à sa démographie, le territoire de l'actuel Grand Ling fut également parmi les premières puissances mondiales.

Une autre explication, complémentaire, permet d'affirmer que l'économie lingoise fut extrêmement développée est entre autres parce que le pays ne subit aucune colonisation partielle ou totale dans son histoire, l'invasion des Qian ne pouvant être considérée comme une colonisation au sens premier du terme. De ce fait, cette absence de colonialisme sur son sol a permis de renforcer la stabilité économique du pays dont les ressources étaient principalement extraites et gérées par la couronne impériale et la bourgeoisie lingoise. C'est dans un tel contexte que le Grand Ling a pu être l'auteur d'innovation encore d'actualité comme le papier monnaie, dont l'invention serait soit ushong, soit lingoise à proprement parlé. Le sol, extrêmement riche et fertile a aussi été un facteur décisif dans l'économie lingoise.

Parmi les grandes innovations lingoises, on peut noter que sous la dynastie Qin (600 à 60 av. J.-C.), un système efficace de routes commerciales et de postes de douanes fut développé. Il permit l'acheminement et l'expédition de marchandises efficaces et de relier les grands centres urbains à l'instar de l'antique empire rhémien. Certaines de ces routes furent même agrémentées d'un sillon pour en faire un chemin guidé facilitant le déplacement de fortes masses. Mais la complexité du mécanisme ne permit pas de le déployer à grande échelle sur tout le territoire lingois et servit principalement aux abords des grandes villes du littoral pour déplacer certains navires sur terre.
Il faut noter, aussi, que sous l'Ère des Onze pays et des Trois Royaumes Barbares ; les négociants en thé du royaume Qin développèrent au VIIe siècle le papier-monnaie pour faciliter leurs échanges. Il est à l'origine des actuels billets de banque.
On peut également évoquer que sous l'ère Tzu (1433 - 1471), l'empereur de la dynastie Liang (1420 - 1824), Liang Tzu (1407 - 1471) fit construire l'une des plus grandes armadas de l'époque, estimée à environs deux cents jonques, selon les écrits de l'époque. La majorité mesuraient entre 65 et 68 m de long, les autres entre 70 et 75 m de long. Le vaisseau amiral mesurait lui-même 78 m de long. Durant vingt ans, la Grande Armada de Liang Tzu navigua sur les mers nazuméennes, paltoterriennes et aleuciennes afin de consolider la diplomatie lingoise à l'étranger. On estime qu'elle alla jusqu'à Fortuna ou Carnavale. Toutefois, si des fouille archéologiques récentes ont pu permettre d'attester en partie de la véracité des expéditions lingoises, rien ne permet d'admettre que les lingois aient un jour mit les pieds à Carnavale ou à Fortuna même si des liens anciens ont pu avoir lieu. De même, la Grande Armada était probablement bien plus petite que dans les récits historiques. Cependant, une telle prouesse même partielle, témoigne de la capacité du Grand Ling à financer des expéditions diplomatiques et scientifiques à cette époque.
Après la période isolationniste caractéristique des deux derniers siècles de la dynastie Liang, l'Ère Huangong s'ouvrit sur une période de réformisme visant à moderniser les moyens de production de l'Empire et réduire l'écart de développement avec les nations voisines occidentalisées ou occidentales. Cette politique liée à l'esprit libertaire de l'époque permit en effet de réduire significativement l'écart sans pour autant l'annuler. Aujourd'hui encore, le Grand Ling paie la dette économique héritée des derniers Liang.

Situation actuelle
Depuis le XIXe siècle, l'empire du Grand Ling a prospéré économiquement sous l'impulsion de la Dynastie Ling dont les idéaux libertaires ont largement façonné les mentalités lingoises. Le libéralisme économique et social ont été les moteurs de l'Empire. Les autorités lingoises ont toujours veillé à ce que des mesures libérales mais protectionnistes soient mises en place. Sous certains empereurs, le libéralisme économique fut érodé au nom d'un protectionnisme exacerbé et un nationalisme politique de plus en plus influent, mais jamais au point de créer un bouleversement comme chez certains voisins. Ne tombant jamais dans le communisme dur ou le capitalisme dur, le Grand Ling a bénéficié d'une croissance soutenue liée au développement du secteur tertiaire et des successives politiques urbanistiques créant par effet domino un phénomène d'exode rural. C'est sous les Ling que les échanges de matières premières et de matériaux de constructions fut les plus forts. On note également le développement d'une industrie de transport assez forte et depuis quelques années, le Grand Ling tente de développer une industrie de la Défense en profitant, notamment, des grandes familles lingoises ou du développement de l'Ingénierie et de la Science.

Dans le secteur tertiaire, le secteur financier semble être celui qui profite le plus à ce développement, suivit de près par le secteur de l'assurance puis des télécommunications et des médias. Pourtant, le Grand Ling subit par ailleurs ses fortes disparités, car en dehors des pôles urbains, l'industrie agricole, aquacole et la sylviculture demeurent les principaux phares de l'économie particulièrement dans le Chuangzhi et le Wujiang. Enfin en zone périurbaine, c'est l'industrie lourde qui domine, particulièrement le secteur minier, pétrolier et pétrochimique. Ling Petroleum, entreprise publique d'extraction, raffinage et de fourniture d'hydrocarbures comme d'autres énergies ; domine le secteur. Depuis dix ans, Ling Petroleum tente de se développer en dehors du Grand Ling mais subit la pression d'acteurs étrangers bien plus puissants et mieux établis.
Enfin, et assez naturellement, le secteur de l'immobilier et de la construction bénéficie d'un boom économique sans précédent lié à l'étalement urbain qui ne cesse de grignoter de plus en plus sur les zones rurales.

Politique économique de l'État fédéral
L'État fédéral cherche depuis des années à réorienter son économie vers l'export plutôt que l'import. Aux dernières élections fédérales, l'Union avait pour slogan « De la dépendance au Monde vers la dépendance au Grand Ling » témoin des idéaux des responsables politiques lingois.

Si la réalité empêche à court et moyen terme d'envisager de devenir un géant de l'économie mondiale, le Grand Ling renforce son industrie pour gagner en souveraineté national et à terme, rééquilibrer sa balance commerciale. Aujourd'hui, le Grand Ling importe énormément de produits manufacturés et de services.

Conscient que le Grand Ling, aussi immense soit-il, sera tôt ou tard limité dans l'expansion territoriale de ses villes, multiplie les constructions en hauteur et limite un maximum l'étalement de zones pavillonnaires. Mais de ce fait, une quantité d'autres services doivent être mis en place pour répondre à la densité galopante comme des services de transport en commun. En 2010, le Gouvernement avait fait une campagne à ce sujet en cherchant à développer un maximum le réseau de bus et de métro à Neijing alors gangrénée par des embouteillages monstrueux ralentissant la vie économique de la capitale fédérale ainsi que les services de l'État.

Le Gouvernement encourage également le forage et l'exploitation d'hydrocarbure dans le Lanhu, réputé pour avoir plusieurs bassins à des profondeurs acceptables (~500-800 m) au détriment d'associations écologistes qui multiplient les actions pour empêcher la multiplication des forages, jugés responsable de la destruction de la biodiversité local et de l'appauvrissement des ressources halieutiques traditionnelles du Lanhu.

Monnaie lingoise
Le Taël d'or, souvent abrégé taël et de symbole Tø ou TO, est la monnaie officielle du Grand Ling. Elle découle d'une ancienne unité de mesure nazuméenne, elle aussi nommée tael (兩 ; liang) et dont le poids correspondait à 37 grammes d'argent pur. Contrairement à ce que son nom indique, le Taël d'or n'est pas indexé sur l'or et ses pièces ne sont pas en or. Ce nom historique fut conservé bien que l'abréviation soit de plus en plus usité sans pour autant modifier son symbole. Le tael se divise en liangs, abrégé ł. Un Tø équivaut à 100 ł. On trouve des billets de 1, 5, 10, 20 ,50 ,100 et 500 Tø ainsi que des pièces de 1, 5, 10 , 20 et 50 ł. Toutefois, depuis 2010, la production des pièces de 1 et 5 ł s'est arrêté dans le cadre d'une réforme économique visant à simplifier la monnaie lingoise. Selon les prévisions de la Réserve Fédérale du Grand Ling, qui frappe les devises de l'Empire, on estime qu'en 2016 les dernières pièces de 1 et 5 ł disparaitront de la circulation. Par ailleurs, le Gouvernement incite de plus en plus les commerciants à arrondir à la dizaine la plus proche. En effet, par exemple un produit à 1,23 Tø coûtera en fait 1,20 Tø alors qu'à l'inverse un produit à 8,57 Tø coûtera 8,60 Tø. Il en va de même pour les produits à moins de 1 Tø.

La même année de fin de production des petits liangs, un article de presse avait laissé croire que le Gouvernement manipulait sa monnaie pour que son taux de change soit volontairement plus bas que les pays développés étrangers dans le but d'en accroitre les échanges. Cette polémique fut longtemps laissé sans réponse de Neijing qui attendit deux ans et un rapport semestriel de la Fed pour infirmer la rumeur tout en démontrant la nécessité de réguler le taux de liquidité en circulation.

Armoiries du Grand Ling.

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