[PARLEMENT]Conseil Suprême de l'Union

Conseil Suprême de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme
Ici auront lieu les propositions, les discussions et les votes au sein de cet organe regroupant les Nations et Mouvements membres. Il se trouve provisoirement au bâtiment de l'Union à Lyonnars, en Loduarie.

Composition actuelle :

Réunion du Conseil suprême de l'Union, séance de débat et de vote

Lyonnars, le 23 décembre 2013


Objet : ............... Réunion ordinaire du Conseil Suprême

Ordre du jour:
- Guerre civile velsnienne: attitude du PEV
- Internationale: désignation du secrétaire général
- Internationale: axes de développement de l'organisation


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Prise de Parole de Géorgi Marcos




Mes bien chers camarades,

Il me fait énormément plaisir que nous nous sommes rassemblés ici en si grand nombre. Tant d’entités se sont réunies ici à Lyonnars que l’on pourrait croire qu’une grande part du monde socialiste a répondu à ce besoin impérieux de se réunir sous cette coupole pour notre première session ordinaire, bien que tous les détails ne soient pas encore réglés. Je voudrais ainsi tous vous remercier d’être ici du bon côté de l’Histoire. Nul doute que nos rangs sont destinés à s’étoffer avec le temps et que le succès de notre Internationale n’est qu’un début. Nous avons déjà réussi à accomplir une chose que l’Internationale libertaire n’aura pas été en mesure de faire : encourager la création d’une organisation syncrétique, dont le but est de permettre les échanges d’idées et de procédés, entre des formations partageant le but commun de l’avènement du paradis socialiste, tout en ayant des degrés de différence particulièrement importants. Mais qui dit important ne dit pas insurmontable. Nous sommes des eurycommunistes, des taihoranistes, des socialistes démocratiques et des libertaires, et regardez nous. Nous sommes ensemble, personne n’a encore tué qui que ce soit, ce à quoi les observateurs du monde capitaliste s’attendaient. J’aime à croire que notre présence même constitue un défi à leur encontre.

Il y a des pays, dans des organisations comme l’OND qui se vantent de se s’autoproclamer contre l’esclavage lorsqu’elles obligent leurs travailleurs à subir des semaines de 50 heures de travail par semaine. Il y a des pays de l’UEE qui se disent ouverts à la liberté d’expression lorsqu’ils bâillonnent au même moment toutes les informations. Et ces gens viendront ensuite nous dire que l’Histoire avance de leur côté…j’en doute. A contrario, nous, qui sommes les porte-voix des sans rien, nous n’avons à nous prévaloir d’aucune posture morale, car nous sommes ce que nous disons et nous disons ce que nous faisons. Soyez fiers d’êtres posés sur ces sièges, camarades. Une fois qu’on prend conscience de notre fierté, la moitié du travail est déjà fait.


Cette session dont j’ai proposé l’ouverture a des causes multiples, que je vais vous énumérer sans ambages rhétorique inutiles. Aller au concret, aller à l’efficace. Il y a ainsi trois sujets pour lesquels je convoque cette réunion : un qui concerne l’avenir proche de mon Parti, le second qui concerne celui de notre organisation, et le troisième qui touche à la future expansion de cette dernière. Je vais donc laisser mon affect personnel diriger mon discours et évoquer le point de Velsna en premier, en espérant que vous me pardonnerez ce choix que d’aucun pourrait considérer au premier abord comme égoïste. Mais comprenez que cette situation est urgente.

En effet, vous n’êtes pas sans savoir qu’en mon pays, les forces du marché ont commis le choix fratricide de s’opposer sur le terrain des armes depuis près d’une année déjà. Si ce conflit a été larvé à ses débuts, ce n’est plus le cas aujourd’hui, et les capitalistes sèment désormais la mort en nos cités et parmi nos ouvriers. Eux s’opposent, nous, nous mourrons pour eux, il en a toujours été ainsi. Permettez-moi pour ceux parmi vous qui ne sont que peu au fait, de vous schématiser rapidement la situation.

Trois « grands hommes » sont autour d’une table. Sur la table est posé un couteau, et se joint à eux un pauvre hère à qui chacun donne de l’argent pour aller tuer les deux autres avec le poignard. Plus concrètement, Velsna se bat pour savoir si elle doit rester ce qu’elle est, si elle doit céder à des forces réactionnaires nous propulsant des années en arrière, ou si elle doit être une nation libérale à la solde de l’OND. Je vous rassure, la troisième option n’est plus de la partie, j’ai ouïe dire que l’agent du libre-marché qu’était Vittorio Vinola avait rencontré un destin aussi funeste que mérité. Il nous reste donc que deux hommes. A première vue, ce problème ne devrait nous intéresser en rien. Détrompez-vous, car ces deux chemins, aussi peu enviables soient-ils nous offrent deux perspectives de développement différentes pour le socialisme à Velsna.

A commencer par Scaela que je décrirais grossièrement comme l’un de ces réactionnaires habituels qui réclame le retour à un passé fantasmé, qui n’a jamais existé de surcroit. A des bien des égards, j’estimerais l’éventualité de sa victoire catastrophique, puisque cela pousserait mon parti plus profondément dans les bras de la clandestinité, le condamnant à une opposition difficile et qu’il ne serait possible de briser qu’au prix d’innombrables morts. A coup sûr, toute tentative de formation de syndicats, l’épine dorsale de la mobilisation ouvrière, serait nul doute compromis.

S’en suit donc Matteo DiGrassi. Je vais être franc avec vous : c’est également là un ennemi de classe, indubitablement, un conservateur affiché qui ne fera jamais aucun effort pour reconnaître la souffrance de ceux qui produisent ce qu’il mange chaque jour. Sa République, ne serait toutefois pas la tyrannie d’un Scaela. Il s’agirait là d’un adversaire plus manœuvrable, et plus aménageant. De plus, je doute qu’il ne puisse rester éternellement sur sa position conservatrice, cette attitude n’étant et c’est historiquement prouver, qu’une vaine tentative pour freiner des quatre fers qui s’achève toujours par l’avènement de changement inéluctables. Dans ce scénario, il serait peut-être même possible d’obtenir la légalisation du PEV par l’Etat velsnien, et de s’immiscer dans le jeu parlementaire. Et au vu de la popularité grandissante de notre formation sur le terrain, il est fort probable que nous arrivions à le faire.

Comme vous l’entendez, en ce qui concerne ces deux hommes, j’ai d’ores et déjà mon scénario privilégié. Sur ce point-là, c’est déjà l’avis de notre base militante. Reste que j’aurais voulu me concerter avec l’Internationale sur le sujet de l’attitude à adopter par nos militants. Certains sont déjà prêts à des sabotages permettant d’aider les forces digrassiennes, d’autres m’ont proposé des opérations de débrayage dans les usines et des grèves sauvages. Des opérations risquées et dangereuses que sont prêts à faire nos camarades. Ainsi, je désirerais avoir l’approbation morale de l’Internationale, ses avis et ses suggestions à cette question.


Sur un sujet tout différent mais tout aussi important, je me devais d’attirer l’attention sur le fait que notre Internationale n’a pas encore choisi de secrétaire général pour lui servir de figure de représentation. Je me dois donc de rappeler l’importance de ce rôle et de l’impérieuse obligation de nommer un camarade à ce poste dans les délais les plus brefs. En effet, si nous méprisons les césarismes et méprisons le culte du chef, ne trouvant notre salut que dans la constitution d’un parti de masse fort, il convient de dire que la position de secrétaire général est importante. C’est en premier lieu ce secrétaire qui fera le lien entre nos organisations et le reste du monde capitaliste. Il sera une figure de proue charismatique, le visage de plusieurs centaines de millions d’individus aspirant à une forme d’émancipation et de liberté. A tout propos, son existence me paraît donc revêtir d’une grande urgence. Ainsi, je propose à cette assemblée de commencer la concertation visant à trouver cette personne parmi ses rangs. Nous sommes bien entendu tous libres de nous présenter, mais je ne saurais vous conseiller que de désigner un candidat doté d’un grand sens de la communication et disposant déjà d’une certaine aura auprès de nos camarades. J’attendrais donc vos propositions avant de mettre en avant un candidat sur lequel nous aurons la préférence.


Dernier sujet. Comme moi, vous avez certainement eu la satisfaction de constater la grande vitesse avec laquelle se développe notre organisation. Nous avons dorénavant une grande variété de courants politiques, venant d’un nombre notable de nations. Incontestablement, nous surfons sur la vague d’un immense succès. Toutefois, rien n’est jamais parfait, vous en conviendrez. Les tractations ne sont jamais terminées et l’Internationale n’est jamais assez grande. Je souhaiterais ainsi sur ce point, vous indiquer de nouveaux axes de développement de notre action dans des zones géographiques précises où cette marge est encore importante. En premier lieu, je voudrais pointer le fait que la Nazum paraît mériter beaucoup plus d’investissement de notre part en tant que militants. Quelque soit le futur secrétaire général de l’Internationale, je ne saurais l’encourager à continuer les tractations visant à l’adhésion du Negara Strana à l’Internationale. Nous comptons parmi nos membres des camarades courageux de partis et de nations dignes d’être représentées. Mais si nous voulons que cette organisation ait une portée politique notable, il lui faut des forces vives provenant de pays pivots, qui guideront notre action. Nos camarades loduariens sont déjà là pour cela, mais ils ne peuvent pas tout. Si l’Internationale veut renchérir sa légitimité, il lui faut donc compter sur l’arrivée de nations historiques dans le développement du socialisme. Inutile de compter sur l’Internationale libertaire : la plupart de ses membres ont d’ores et déjà fait savoir que ce projet ne les intéressait pas. Mais la question n’est pas aussi simple pour le Negara Strama, qui je le rappelle, est officiellement non aligné sur une logique de bloc à l’heure actuelle.

De même, si ces pistes semblent plus secondaires, il convient de souligner le développement de nations à surveiller, comme l’Estalie, en Eurysie de l’est où notre développement semble là aussi promis à de belles perspectives, ou le Rusgorod. Il va également de soi que le Komya est à surveiller. En bref, j’invite tous les pays de l’Internationale à entamer de ce pas des relations cordiales avec ces nations, qui seront le premier pas je l’espère, vers leur intégration à notre grande organisation.


Merci de votre attention, place au débat.

La représentante de la Poëtoscovie attrape son micro et répond, du tac au tac au représentant de la Nation Communiste de Loduarie

Monsieur Géorgi Marcos,

Concernant la guerre civile velsnienne ou encore d'autres conflits, je propose d'établir un organe diplomatique propre à notre union et qui aurait pour objectif de placer sous surveillance un certain nombre de nations qui pourraient, à l'avenir, devenir des menace extrêmes pour notre Internationale. La Poëtoscovie étant elle-même dans des situations délicates, notamment avec l'impérialiste Sterus et l'expansionniste ASEA, je comprends tout l'intérêt des questions militaires ou paramilitaires. En effet, les espaces soumis à de telles tensions représente un enjeu majeure de l'avenir de notre forte assemblée.

Concernant le secrétaire général de l'Union, je suis d'accord avec vous pour admettre que son rôle est primordial. Cependant, par un souci d'ouverture et d'anti-absolutisme, je vous invite à adopter un système complémentaire à votre proposition. En effet, si le secrétaire général de l'Union posséderait toute notre confiance, il serait entouré d'adjoints concernant certains sujets primordiaux, comme la culture, la diplomatie, l'écologie ou encore l'armée. Afin d'éviter d'interminalbes débats, ces adjoints seraient désignés par le secrétaire lui-même, mais ils ne pourraient provenir du même pays que lui. J'espère que vous comprendrez mon point de vue. Pour ma part, je peux affirmer que la Poëtoscovie ne présentera aucune candidature pour le poste de secrétaire général. Le système des adjoints validé, nous présenterons alors une candidature concernant la culture.

Enfin, afin de vous répondre sur la question du développement de l'Union sur les territoires, dont le continent Nazum sur lequel se trouve la Poëtoscovie, je tiens à témoigner toute ma reconnaissance concernant vos mots qui me parurent justes, d'autant plus que le Nazum est un territoire souvent oublié et délaissé. En effet, le nombre de pays tombés dans la dictature est bien trop grand pour que nous puissions encore nous féliciter d'une quelque victoire idéologique. Mais ne laissons rien tomber ! Luttons camardes, et que l'aube soit rouge du sang des monarques, rouge de nos idées !

Tout sourire, la femme s'assoit et écoute la personne lui répondant.

Réunion du Conseil suprême de l'Union, séance de débat et de vote






Marcos, représentant du PEV de Velsna, répondit à l'une des représentantes de la Poëtoscovie

Vos remarques, camarade, sont d'un grand intérêt, aussi permettez moi d'y répondre point par point. Concernant le sujet du conflit civil frappant mon pays, notre position, pour l'instant n'est pas encore du ressort de la question militaire. Nous ne sommes encore aucunement belligérants. Pour ce qui est des questions militaires, c'est aux membres du Présidium, dont votre délégation fait partie de disserter sur ces sujets, et non pas du Conseil Suprême tel que nous avons signé cet état de fait dans notre charte d'adhésion. Toutefois, si vous montrez une inquiétude vis à vis d'un ennemi du socialisme dans votre voisinage, peut-être pourrez vous en faire état dans un futur ordre du jour de cette assemblée que vous aurez l'honneur d'annoncer. Cependant, j'ai bien peur que vos propositions ne répondent pas à ma question. A savoir: que faire dans ma situation ? Ai-je votre appui ou non pour effectuer ces actions, et aurais-je droit à un soutien financier pour les mener à bien ?

En ce qui concerne votre proposition, je tiens à vous rassurer quant à la charte que nous avons tous signé: le secrétaire général n'est pas tout puissant, loin de là. Son rôle tient en premier lieu de représentation et il présidera les séances du Présidium de l'Internationale. Les conseillers que vous décrivez, madame la représentante, existent déjà, et ce sont vous. Les gardes fous des pouvoirs du secrétaire seront les délégations des états membres qui composent le Présidium, et dont vous faites partie, madame, contrairement à moi qui ne suis qu'un chef de parti. A la suite de quoi, vous pourrez toujours proposer la création de postes spécialisés dont vous faites la description, ce dans le cadre d'un ordre du jour ultérieur que vous présiderez. A titre personnel, je ne souhaiterais pas digresser sur ces questions et évoquer en premier lieu le rôle du secrétaire général. Ensuite, nous aurons toujours le loisir d'aménager la charte que nous avons signé comme nous l'entendons. En résumé: chaque chose en son temps, camarade, et répondons aux sujets les uns après les autres afin d'être efficaces dans notre prise de décision. Nous prenons acte de votre volonté de ne pas présenter de candidat pour le poste de secrétaire général.

Je suis particulièrement satisfait que vous soyez de mon avis sur ce dernier point.

Quelque peu cironspect qu'on lui présenta les choses sous ce point de vue, la représentente diplomatique de la Poëtoscovie ajouta :

Monsieur,

Concernant votre cas spécifiquement, je tiens à vous témoigner tout mon soutien moral. La Poëtoscovie est prête à assumer tous les actes de l'Union tant qu'ils auront pour objectif une paix durable et l'instauration de la démocratie. En outre, la Poëtoscovie est également disposée à investir dans certains pays afin de garantir son influence sur les territoires problématiques. Aussi les services proposés par la SMI sont-ils gratuits jusqu'à nouvel ordre si ce client est l'Union que nous représentons tous ensemble. Je vous invite donc, Monsieur, si vous souhaitez notre aide, à faire les démarches nécessaires, permettant par la suite à la Poëtoscovie de vous aider au mieux. J'espère que vous comprendez cela.

Concernant le sein l'Union, je pense que la structuration du pouvoir doit se faire en amont du vote pour le secrétaire général, afin de garantir à chaque pays d'avoir un minimum de pouvoir dans certaines disciplines. Si vous y réflichissez, cela permettrait notamment de vous faire élire par des promesses de postes. Ce point que nous défendons vous serait alors favorable. Vous sachant attaché aux valeurs qui forment notre Internationale, je suis intimement convaincue que vous comprendrez l'intérêt et le bien fondé de cette proposition, et ce pour l'ensemble des pays membres.

La représentente se tut, se rassit plus profondémment dans son siège et attendit la réponse de son interlocuteur.

Réunion du Conseil suprême de l'Union, séance de débat et de vote






Marcos, représentant du PEV de Velsna, répondit à l'une des représentantes de la Poëtoscovie

Je prends en compte votre soutien, camarade, et je m'en réjouis. Nous gardons votre offre à l'esprit, qui ma foi, représente un intérêt certain. Je peux d'ores et déjà me sentir satisfait qu'outre le soutien à la motion que j'entends faire passer, je peux compter sur cet apport complémentaire.

Concernant votre insistance quant l'établissement de telles fonctions que vous évoquez, dois-je donc rajouter ce sujet à l'ordre du jour. Je vous ai déjà exprimé mon avis, mais peut-être que d'autres délégations seraient intéressées à l'idée de se joindre à ce débat.

Réunion du Conseil suprême de l'Union, séance de débat et de vote

Hasim Sitorus fut le membre choisi par les cinq représentants du Partau Komino Strana pour porter la voix du Parti. Ancien manutentionnaire sur le gigantesque port de Pradipta, il rejoint le Syndicat Ouvrier, organisation légale servant de plateforme aux communistes clandestins, puis le Parti Communiste Stranéen à sa légalisation en 2005. Au sein du Parti, il s'intéresse aux questions internationales, se spécialise puis y devient le référent international. A la suite du camarade Marcos, Hasim Sitorus s'avança pour prendre la parole.


"Camarades et membre du Conseil Suprême de l'Union,

Quel plaisir de finalement débattre au sein de ce magnifique Parlement. Bien que la salle n'ait rien à envier aux plus beaux parlements, je suis surtout heureux de débattre ici à la vue du nombre de représentants communistes et socialistes se trouvant devant moi. Enfin, camarades ! Enfin, nous sommes unis. Enfin, nous agissons pour la classe ouvrière internationale et pour la prospérité des peuples. Enfin, nous sommes à la hauteur. Désormais, nous pouvons nous mettre au travail.

Le camarade Marcos nous a dressé un ordre du jour intéressant, à commencer par les options se présentant face à son parti sombrant dans une guerre fratricide. Nous, stranéens, suivons l'analyse dressé par le Secrétaire Général du Parti Eurycommuniste Velsnien. Les bourgeois DiGrassi et Scaela ne sont que des vermines capitalistes poussés à leur paroxysme. Nous voyons tristement les effets de la Guerre des Triumviurs initié par des responsables politiques irresponsables dont la seule boussole est leur intérêt propre. Aucun de ces protagonistes ne sont dignes pour le peuple velsnien. Néanmoins, le camarade Marcos a raison. Si la vie des communistes sera dure sous le règne de DiGrassi, elle sera impossible sous la dictature écrasante de Scaela. Le Parti Communiste Stranéen appelle et soutient les actes de résistances mené par le Parti Eurycommuniste Velsnien. Que cela aille des grèves au sabotage du matériel militaire, nous ne pouvons que soutenir la bravoure de nos camarades. Prolétaires velsniens, vous aurez notre soutien !

Ensuite, nous confirmons la necessité de désigner un, ou une, Secrétaire Général. Son rôle est important dans la représentation de l'Union mais ne dépeint en aucun cas un quelconque absolutisme, camarade poëtoscovien. Comme l'a souligné le camarade Marcos, notre traité d'Union garantit que les prérogatives du Secrétaire Général ne soient pas trop étendue. N'oublions pas que cet instance et celle du Présidium dispose de compétences bien plus étendues, à juste titre. Le rôle de Secrétaire Général dispose avant tout d'une fonction représentative des différents organes de l'Union, sans pour autant qu'il soit écrasé et soumis aux autres organes. En ce qui concerne sa désignation, le Parti Communiste Stranéen est prêt à proposer un candidat à ce poste. Fidèle aux valeurs du taihoranismes, nous estimons être en mesure de représenter autant la frange eurycommuniste du Conseil Suprême que libertaire et communaliste, sans oublier nos chers socialistes démocratiques. Nous serions fier de proposer le premier Secrétaire Général de cette Union pour les quatre années qui suivent.

Enfin, parmi ces quatre années, le Secrétaire Général, tel qu'il soit, devra oeuvrer pour le développement de notre organisation, étant aujourd'hui le troisième et dernier sujet à l'ordre du jour. Naturellement, le Parti Communiste Stranéen soutient fermement les initiatives de démarchage du Secrétaire Général ciblant les nations communistes et socialistes mondiales. Nombreuses sont les nations qui n'ont pas rejoint notre Union alors qu'elle en serait légitime. Si notre Union se veut internationale et dans l'intérêt des peuples du monde, nous devons être à la hauteure de l'appel et les unir ici même. Avant de terminer mon intervention, j'aimerais terminé par une nouvelle rassurante sur le sujet. Dans le discours du camarade Marcos prononcé il y a quelques minutes, un nouvel appel au Negara Strana a été réalisé afin qu'elle rejoigne l'organisation. Après plusieurs discussions menées au sein du Conseil des Commissaires des Peuples, nos camarades Maimunah Susanti et Calista Yulianti y faisant partis nous indiquent que l'idée fait son chemin. Bien sûr, elle n'est pas aboutit et l'Assemblée Populaire devra ratifier le traité, mais je le dis ici. La République Socialiste du Negara Strana pourrait bien se joindre à l'Union camarades !

Merci pour votre attention!"


NOTE HRP IMPORTANTEJe me rends compte seulement maintenant, après la réponse faites par Brennus, que le Secrétaire Général est élu par le Présidium et que le Conseil Suprême accorde seulement sa confiance. Je vous demande donc de ne pas prendre en compte la candidature du PCS à ce poste.

Réunion du Conseil suprême de l'Union, séance de débat et de vote






Marcos, représentant du PEV de Velsna, répondit aux représentants stranéens

Camarades, il me plait de vous compter parmi les soutiens aux actions que le PEV entend orchestrer. Nous ne décevrons pas nos camarades de l'Internationale. Je pense que nous pourrons commencer les débrayages dans les industries, les entreprises et les administrations où nous bénéficions d'une bonne implantation. Je pense que Dino Scaela aura une bien mauvaise surprise à partir de la semaine prochaine.

Concernant votre candidature, camarade Sitorus, nous en prenons note. Toutefois, nous nous devons d'insister sur le fait qu'il est préférable selon nous, que le camarade qui sera élu secrétaire au terme de cette session se devra d'appartenir à une délégation dont le pays fait parti intégrante de l'Internationale. Mais si vous dites qu'une adhésion du Negara Strana est à portée, ce problème n'en sera plus un j'imagine. Enfin, il ne faut pas oublier que le parti au pouvoir au Negara Strana est une formation bien distincte de la votre, et quitte à choisir, si vous étiez élu j'aimerais d'autant plus que ce soit un camarade de votre formation qui soit nommé. Bien entendu sans manquer de respect à nos autres camarades stranéens que nous connaissons toutefois moins.

Prise de parole du représentant de la Nation Communiste de Loduarie, Camarade Maxence Valley.


Camarades,
La Nation Communiste de soutien pleinement les actes visant à la propagation de nos valeurs et de nos idées que pourraient réaliser nos camarades Velsniens, en accord avec les thèses révolutionnaires sur la terre de Velsna.
Vous l'avez dit, camarade Marcos, votre pays est contrôlé par deux représentants de la classe bourgeoise que nous combattons. Mais comme vous l'avez également dit, il y en a un qui est particulièrement dangereux pour nos idées et pour le prolétaire Velsniens, quand l'autre semble plus conciliant et plus disposé à utiliser la parole plutôt que le fusil, malgré son passé. Je n'ai pas besoin de dire de qui je parle. Ainsi, la Nation Communiste de Loduarie se positionne en faveur des actions du Parti Eurycommuniste Velsniens à l'encontre du Triumvir de Velsna nommé Dino Scaela, et mon pays est prêt à aider le mouvement, si il le faut. Cependant, si ces actions venaient à avantager le Triumvir Matteo DiGrassi dans la guerre qu'il se livre contre le Triumvir Dino Scaela au détriment du peuple Velsnien qui meurt sous ses propres balles, mon pays pense que le PEV ne devrait en aucun cas s'arrêter un fois la guerre possiblement gagnée par le Triumvir DiGrassi. En revanche, les actes initiés par le PEV devraient pouvoir servir à rappeller grâce à qui la guerre de cet élite sociale fut gagner, et ainsi gagner en considération comme en puissance au sein de Velsna.

Pour ce qui est de l'agrandissement de l'Union, et l'accueil de nouveaux membres, partis comme pays, la diplomatie de mon pays mène ce front de face. Nous avons déjà contacté les pays voisins, et même plus lointains tels que la Viétie, pour les inciter à rejoindre l'Union et partager avec nous ce que nous bâtissons dans un but commun. À l'heure actuelle, nous savons qu'au moins un des pays que nous avons contacté est favorable à une entrée au sein de l'Union. Parallèlement, nous soutenons les initiatives du Parti Communiste Stranéen visant à faire rentrer le Negara Strana au sein de l'Union. C'était un projet que nous avions à cœur lorsque mon pays a contacté le Negara Strana il y a quelques temps pour l'établissement de relations diplomatiques. Par ailleurs, nous invitons les pays membres de l'Union, et côtoyant d'autres pays se revendiquant du modèle socialiste et communiste à inviter ces pays à prendre part à l'Union.

De plus, il y a peu, un parti provenant de Tanska a fait part à l'Organe dédié à l'Extérieur de l'Union de sa volonté de rejoindre l'Union. Dites moi, camarades, êtes vous en accord avec son adhésion ? La Nation Communiste de Loduarie et le Parti Communiste de Loduarie se prononcent à l'unanimité en faveur de l'adhésion à l'Union du Parti pour l'Autonomie Kylienne.

Réunion du Conseil suprême de l'Union, séance de débat et de vote






Marcos, représentant du PEV de Velsna, répondit aux représentants loduariens

Camarade Malley, je vous suis reconnaissant pour cette prise de parole, aussi sachez que nos militants ne décevront en aucun cas les attentes de l'Internationale. Dans les deux cas de figure, que la PEV soit repoussé dans ses actions ou qu'il perde, je pense que l'opinion publique fera de nous les vainqueurs de ces injustices. En effet, qu'importe si Matteo DiGrassi parvient à mettre fin à cette guerre ou pas, nous avons d'ores et déjà remporté une bataille des idées. Le PEV, malgré son interdiction officielle, flirte avec les 40 000 adhérents, une première dans notre Histoire. Nous avons des sections dans la plupart des grands groupes industriels, et la faveur d'une opinion publique épuisée qui tient ses élites comme responsable de ces malheurs. Aussitôt Matteo DiGrassi se sera débarrassé de cette engeance réactionnaire sortie du fond des âges qu'est Scaela, que nous nous tiendrons prêts à jouer un rôle politique plus important, et j'estime DiGrassi assez intelligent pour comprendre qu'il vaudra mieux nous avoir comme opposition parlementaire légale que comme force de guérilla. Globalement, ces évènements troubles nous ont donc été très profitables. Dans l'éventualité où nos actions se heurtent à une répression féroce, nos camarades ne se seront donc pas battus en vain dans tous les cas de figure.

Concernant le sujet de cette candidature du Parti pour l'autonomie kylienne. Je suis par principe tout à fait en accord à un élargissement de notre Internationale, qui plus est dans un pays capitaliste onédien dont les intérêts se heurtent radicalement aux desseins de notre Internationale, qui n'a eu de cesse de s'en prendre à des camarades, qu'ils soient loduariens ou okaristanais. Le Parti communiste tanskien étant lui même composé au sein de sa direction de sociaux traîtres hostiles à certains membres de notre organisation, bien que je ne doute pas de l'idéal communiste de nombre de ses militants, le PAK pourrait donc être notre seule occasion de faire peser une voix différente sur la scène politique tanskienne, une voix alternative et digne du monde ouvrier. Mais j'insiste sur la prudence avec laquelle nous devons étudier les candidatures. Nous avons donc fait nos recherches de notre côté afin, éventuellement de le classer parmi notre assemblée et d'analyser leurs motivations profondes quant à leur adhésion à l'Internationale.

En premier lieu, le PAK présente t-il le capitalisme comme un horizon indépassable qui le rendrait inapte à siéger parmi nous ? A première vue, non, ce qui peut-être considéré comme une bonne nouvelle. Sur le plan du positionnement, le PAK pourrait figurer dans la droite tradition du socialisme démocratique, une compagnie qui ne manquera pas de plaire à nos camarades de Valinor. En revanche, je tiens à être ferme sur un sujet. Le PAK s'inscrit dans le cadre légal du parlementarisme tanskien, et ce système implique des mécanismes de coalition avec d'autres formations politiques. Ma ligne rouge est donc la suivante: le PAK, s'il veut intégrer nos rangs, ne doit pas inscrire sa pratique du pouvoir dans le cadre d'une coalition gouvernementale impliquant des partis libéraux, nationalistes ou que l'on pourrait qualifier de sociaux-traîtres. Si cette condition est respectée, alors la délégation du PEV sera ravie d’accueillir ce nouveau membre parmi nous.

Réunion du Conseil suprême de l'Union, séance de débat

Lyonnars, le 18 décembre 2014


Objet : ............... Réunion ordinaire du Conseil Suprême

Ordre du jour:
- Candidature du Parti pour l'Autonomie Kylienne
- Candidature de l'Union Libertaire Rimaurienne
- Candidature du Mouvement Communiste Soghéen
- Candidature du Parti RedArm
- Candidature de la République du Wazackstan


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Prise de Parole de Géorgi Marcos




Mes bien chers camarades,

Comme vous le savez déjà certainement, notre organisation s’agrandit de jour en jour. Nous ne pouvons que nous en féliciter, et plus est, dans la diversité d'opinion, et j'espère, dans le respect de la parole de chacun.

Aujourd'hui, nous nous retrouvons victime de notre propre succès, puisque c'est avec plaisir de que je vous informe que cinq candidatures sont actuellement en attente du jugement de notre Conseil Suprême. Cinq candidatures sur lesquelles nous allons devoir trancher. Mais avant cela, nous nous devons de bien réfléchir à cette décision. En effet, une entrée dans notre Internationale doit rencontrer un certain nombre de prérequis. Nous ne pouvons pas décemment y laisser entrer n'importe qui sous le motif qu'il nous faut du monde. Je pense, que nous pouvons maintenant nous permettre d'être pointilleux sur ces choix. Et avant de donner notre premier avis quant à ces nouveaux candidats, il est de bon ton de rappeler ce qui justifie nos décisions: les motifs dont nous ne trouvons pas acceptables qu'un avis positif ou négatif puisse être émis.

Dans un premier lieu, qu'est-ce qui pourrait motiver un refus de notre part. Eh bien simplement avoir affaire à une candidature ne rentrant pas en conformité avec la charte de fondation de notre organisation. Il va de soi que l'article 1e de notre charte n'y es tpas inscrit pour faire joli. Nous ne rendrons un avis que dans le cas où l'organisation candidate se démarque par sa volonté franche de rompre avec l'horizon du capitalisme. Que nous le disions: il est tout à fait possible d'adhérer à cette organisation en évoluant dans un système capitaliste et dans le jeu de la démocratie libérale. Mais cela ne doit pas être une fin en soi. Nous ne sommes pas là pour soulager le fardeau de l’exploitation mais pour y mettre fin. Aussi, les statuts de l'organisation candidate doivent être clairs: la rupture à plus ou moins long terme avec les institutions libérales dans lesquelles le dit mouvement évolue.

Deuxièmement, il va de soi que nous nous refusons à tout avis négatif prit sous des motifs politiciens. Nous refusons catégoriquement de nous prendre à un jeu dans lequel nous accepterions des candidatures dans la seule optique de faire prendre de l'importance à un courant de pensée spécifique au sein de l'organisation. Notre pluralité fait notre force, et il n'y a pas de place ici pour un entrisme sélectif. Si un parti candidat respecte les statuts, il n'y aucune raison de le refuser. Je compte donc sur vous, camarades, pour appliquer à vous même la même règle, sans quoi le PEV serait contraint de remettre en question son appartenance à cette organisation.

Ainsi, nous avons là cinq candidats auxquels je vais émettre un premier avis, libre à vous par la suite d'en faire de même, cette session est donnée dans cette optique. En premier lieu, le Parti de l'autonomie kylienne. C'est là un cas complexe à notre sens. Cette candidature est selon moi très complète, à une exception prêt, la plus importante. Le courrier que nous avons reçu fait état d'une formation socialiste parfaitement intégrée au jeu démocratique locale, et dont les positions sont du ressort à notre avis, de la social-démocratie au pire, ou du socialisme démocratique au mieux. Et c'est bien là le problème: il n'y a pas de clarification faite sur l'horizon de ce mouvement: est-ce la société socialiste ? Ou est-ce servir de béquille au système dans lequel ce dernier évolue ? Or, comme vous le savez, l'article 1e ne permet pas dans les faits, à une formation social-démocrate d'intégrer nos rangs. Dans ce contexte, je pense que nous n'avons pas suffisamment de renseignements sur cet aspect du programme du PAK, et nous sommes d'avis de mettre en attente leur dossier, jusqu'à ce que nous ayons davantage d'informations.

Deuxième candidat, l'Union libertaire rimaurienne. Ce cas là est à mon sens beaucoup plus clair sur cette question. C'est là un mouvement syncrétique composé d'anarchistes, de communistes et de socialistes. Ce sont des combattants aguerris évoluant actuellement dans un cadre de guérilla. A mon sens, leur courage est à saluer et à récompenser par cette candidature. Sans hésiter, nous serions favorables à ce dossier dans le cadre d'un vote.

Troisième candidat, le Mouvement communiste soghéen. Ils partagent le point commun avec notre précédent candidat d'être dans une situation de lutte armée contre un régime monarchique tyrannique. Ce sont là un groupe de communistes orthodoxes, et qui plus est situé en Afarée, un continent qui je trouve, est assez sous-représenté dans cette organisation. Là aussi, l'avis de notre délégation serait favorable.

Suivant, RedArm. Il s'agit là, je trouve, de la candidature la moins développée. Nous ne savons concrètement rien de cette formation dans cette candidature, hormis le fait que ces derniers soient dans une situation de lutte armée. Nous demandons donc à ce que celle ci soit développée davantage avant de pouvoir être acceptée.

Enfin, dernière mais pas la moindre, la République du Wazackstan. Ce pays est dirigé suivant des principes tenant d'un eurycommunisme réformiste, mâtiné de socialisme. Ce pays est fondé sur des bases claires qui le promettent à un humble avis, à un bon avenir au sein de notre organisation. Qui plus est, ce candidat semble avoir prit acte de notre charte de fondation. Par conséquent, si le vote avait lieu, nous y serions favorables.



Merci de votre attention, place au débat.

Réunion du Conseil suprême de l'Union, séance de débat

Prise de Parole d'Hasim Sitorus (PKS/PCS)

Camarades,

Les dernières, et nombreuses candidatures, représentent une excellente nouvelle pour le futur de l'Union Internationale des Communistes et Socialistes. Il est important que nous nous massifions les mouvements ouvriers à l'échelle mondiale, et notre groupe se réjouit de chaque nouvelle candidature. Néanmoins, comme ont pu le faire remarquer les représentants du Parti Eurycommuniste Velsniens, la massification ne doit pas se faire aux dépends de nos critères de sélections reposant sur le préambule et l'article 1e de notre Traité fondateur. Ces critères doivent être particulièrement scrutés pour l'analayse de ces candidatures.

Premièrement, notre groupe se prononce fortement favorable aux candidatures des partis de l'Union Libertaire Rimaurienne et du Mouvement Communiste Soghéen. L'Union se reconnait particulièrement dans ces organisations aux objectifs et moyens d'action clairs. Ces arrivées sont le bienvenue, surtout nos camarades afaréens qu'on aimerait voir davantage représenter au sein du Conseil Suprême et du Présidium. Notre avis est, de même, favorable pour la candidature du pays du Wazackstan. Les accueillir est une bénéfique autant pour l'Union que pour la République qui a un rapport particulier avec le communisme dû à son histoire récente. Il est important de contribuer à former un cadre favorable au développement du socialisme wazacki.

Nous suivons également les camarades précédents quant aux candidatures du Parti de l'Autonomie Kylienne et RedArm, bien trop imprécises. Cependant, nous espérons que le PAK répondra à nos attentes. Leurs luttes sont braves face à l'Etat néo-colonial tanskien. Je parle ici au nom de ma délégation mais aussi du groupe taihoraniste, du moins je le pense. Les luttes décoloniales nous sont particulièrement chères et nous avons ici une fenêtre importante pour faire naitre une flamme communiste et socialiste au sein du peuple kylien, si elle n'est pas encore éveillée.

L'ensemble des représentants du Parti Communiste Stranéen dont je fais partis aura l'occasion d'en débattre à nous nouveau, mais les avis que je viens d'émettre se concrétiseront certainement par des votes correspondants.

Merci de votre attention.



Prise de Parole de Rahmat Ardianto (Negara Strana)

Chers représentants et membre du Conseil Suprême de l'Union Internationale des Communistes et Socialistes,

Ces derniers mois ont été marqués par le dépos de nombreuses candidatures dont les représentants de la République Socialiste du Negara Strana ont pu examiner avec attention. Nous partageons l'avis global du Conseil Suprême: nous devons être sérieux dans nos critères d'entrée. Dans ce cadre, les candidatures de l'Union Libertaire Rimaurienne et du Mouvement Communiste Soghéens ne font aucun doute quant à leur validité. D'un autre côté, nous estimons que les candidatures des RedArm et du Parti Autonomiste Kylien ne sont pas suffisantes au regard des différents critères. Bien que nous attendons plus de détails sur leur candidature, nous pensons que le Parti Autonomiste Kylien est intéressant à soutenir pour ses idéaux compatibles à ceux de l'Union mais ne déroge aux critères importants énoncés par l'article 1e. Néanmoins, il est possible d'établir un statut intermédiaire d'observateur, ou bien un autre statut juridique similaire, sans pour autant accorder le droit de vote dans nos différentes instances.

Quant à la candidature de la République du Wazackstan, les représentants stranéens souhaiteraient mettre en exergue la réalité politique et géopolitique du pays. Avant tout, nous estimons que le pays et son régime sont théoriquement compatibles avec l'Union et ses critères. Cependant, il nous semble difficile d'omettre les réalités internationales récentes, sans mentionner son passé paradoxal avec le socialisme. Il n'aura pas échapper aux observateurs internationaux que le gouvernement wazacki, dans des communiqués récents, a appelé les Etats du monde à venir à son secours contre une certaine menace pirate. Cette supposé menace nous semble alarmiste, n'étant pas avérée, et une telle réaction, passant par la vente ou le don d'arme, ne manque pas de nous effrayer. Ces discours sont dangereux pour la paix mondiale, et notamment régionale. La doctrine nazumi, partagée par l'essentiel des Etats du continent, repousse les interventions extérieurs au possible. Il nous est ainsi insupportable de voir tant de pays eurysien, qui plus est capitalistes voir autoritaires, soutenir diplomatiquement, mais surtout militairement, un Etat qui en redemande, tout en se proclamant socialiste.

Par mon temps de parole, et par la confiance des représentants stranéens, nous prions l'ensemble du Conseil Suprême de prendre en compte ces éléments pour la suite des débats. Nous ne nous opposerons pas forcément à leur candidature, mais il est sûr qu'aucun de nos représentants l'accepterait.

Je vous remercie pour votre attention.

Objet : candidatures pour entrée dans l'Union

Un représentant de la Poëtoscovie, également cadre du Parti Zolien se lève et, les mains dans le dos, d'un air sollennel, proclame le discours qui suit :

Mesdames Messieurs,
Chers Chefs d'État,
Chers Ministres et Conseillers,
Chers représentants auprès du Présidium de l'Union,
Chers Parlementaires de tout pays,
Chers camarades,

Je vous donne lecture ici même d'un texte approuvé par Monsieur le Premier Tsar de Poëtoscovie Jolan Sandro en personne.

Nous ne serons ni le Socialisme ni le Communisme si nous nous refusons à l'internationalisme qui demeure un fondement de notre idéologie. Et cette même idéologie, quelle est-elle ? Dans nos principes fondateurs, nous retrouvons l'idée d'aider le pauvre comme un égal, car le fait même de ne pas aposer de distinction entre les mouvements ou les nations. À mon sens, si nous voulons vraiment être l'Internationale, il n'est pas de notre droit mais de notre devoir d'accepter que quiconque partageant nos valeurs puissent entrer dans l'Union.

Quand bien même la démocratie ne serait pas respectée, nous accompagnerons la nation dans sa transformation. Quand bien même le pays serait instable économiquement, nous accompagnerons la nation dans sa transformation. Quand bien même le pays le pays ne serait pas bien vu à sur la scène internationale, nous accompagnerons la nation dans sa transformation.

Il s'agit donc là d'une question de principe : l'Internationale doit être ouverte à tous ceux dans le désir de la rejoindre. "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !". C'est là le seul axe qui doit conduire nos actes, il vous conviendrez qu'il serait difficile de s'unir si nous nous repoussons mutuellement.

La Poëtoscovie et le Parti Zolien se déclarent donc officiellement FAVORABLES à l'ensemble des candidatures présentées jusqu'à ce jour, en espérant que mes chers camarades ici présents suivront notre chemin, les principes et la détermination qui font notre force.

Réunion du Conseil suprême de l'Union, vote

Prise de Parole d'Ellis Halimah (Secrétaire Générale)


Camarades,

Nous allons désormais devoir couper court au débat. Je remercie les différents représentants, qui plus est de groupes différents, d'avoir intervenu pour enrichir nos connaissances afin de faire le choix qui nous attends. Avant de lancer le processus de vote, j'aimerais dire quelques mots.

En tant que Secrétaire Générale de l'Union, je nous félicite d'abord de notre succès et de voir que l'Union Internationale des Communistes et Socialistes est attrayante à travers le monde. Je regrette encore que le monde soit peu diversifié, même si certaines de ces candidatures tendent à changer cela. Par le futur et par ma fonction, je veillerai à ce que notre attractivité persiste et parle au plus grand nombre, notamment ces mouvements des travailleurs coupés du monde socialiste dans certaines régions du globe. De plus, ce qui fait la force cette organisation est notre réunion malgré la multiciplicité de nos courants. Néanmoins, et je tiens à le rappeler dans le cadre des processus d'intégration de membres nouveaux, cette réunion fonctionne parce que nous disposons d'un point commun fondamental et supérieur à nos divergences: la lutte contre le système capitaliste et l'instauration d'une société socialiste. Rappelez vous de cela camarades, ce critère est préalable à la construction d'un avenir commun par le biais de l'Union. Enfin, en tant que Secrétaire Générale, et suite aux discussions, je ferai en sorte d'obtenir plus d'informations sur les formations éveillant des questions, et étant potentiellement refusées aujourd'hui, pour éclaircir la possibilité, ou non, d'adhésion à l'Union.

Dorénavant, nous allons pouvoir voter sur l'adhésion, ou non, des entités suivantes:

• Le Parti pour l'Autonomie Kylienne
• L'Union Libertaire Rimaurienne
• Le Mouvement Communiste Soghéen
• Le Parti RedArm
• La République du Wazackstan

Je vous demande, mesdames et messieurs, de préciser de quelle entité est concerné par votre vote. Il est évidemment possible de voter contre l'adhésion de certains partis ou Etats mais de voter en faveur d'autres entités, et inversement. L'ensemble des représentants ont le choix de voter pour, contre ou de s'abtenir lors du vote.


Je déclare donc la session de vote ouverte.

Merci de votre attention.

Réunion du Conseil suprême de l'Union, vote

Vote des 5 représentants du Parti Communiste Stranéen (PCS) / Partau Komino Strana (PKS)

• Le Parti pour l'Autonomie Kylienne: CONTRE (candidature à préciser)
• L'Union Libertaire Rimaurienne: POUR
• Le Mouvement Communiste Soghéen: POUR
• Le Parti RedArm: CONTRE (candidature à préciser)
• La République du Wazackstan: CONTRE





Vote des 20 représentants de la République Socialiste du Negara Strana / Republik Sosialis Negara Strana

[list]
• Le Parti pour l'Autonomie Kylienne: CONTRE (candidature à préciser)
• L'Union Libertaire Rimaurienne: POUR
• Le Mouvement Communiste Soghéen: POUR
• Le Parti RedArm: CONTRE (candidature à préciser)
• La République du Wazackstan: CONTRE